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‎MADELIN (L.)‎

Reference : 233704

‎L'Aveu. La Bataille de Verdun et l'opinion allemande.. Documents inédits et fac-similés‎

‎Paris, Plon-Nourrit, 1916 in-8, 76-18 pp. (fac-similés) et 1 fac-similé dépliant, broché. ‎


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Phone number : 06 46 54 64 48

EUR40.00 (€40.00 )

‎MADELIN (Louis).‎

Reference : 19966

‎Le Chemin de la victoire - I - De la Marne à Verdun (1914-1916) + Le Chemin de la victoire - II - De la Somme au Rhin (1916-1918).‎

‎Paris, Plon-Nourrit et Cie, "Bibliothèque Plon", [s.d, 1920] 2 volumes In-16 (11,3 x 17,3 cm) Reliure d'époque demi-basane verte; dos lisses ornés de 7 bandes de triples filets dorés, auteur-titre et tomaison dorés; papier de couvrure des plats marbré à dominante verte. Vol.1: 191p., 8 feuillets dont 4 planches de cartes; Vol.2: 185p., 3 feuillets dont 4 planches de cartes. Bon état sauf dos insolés (davantage au 2nd tome) et feuilles légèrement fumées en marges.‎


‎Très patriotique histoire militaire du "front de France" de la guerre de 14/18, que l'historien Louis MADELIN (1871-1956) a dédiée (mention imprimée) à 4 de ses proches qui y ont été tués; 14 cartes (8 + 6). Exemplaire bien complet en 2 volumes, reliés, complets des 14 cartes. ‎

Librairie Paroles - Avignon

Phone number : 06 09 18 58 78

EUR15.00 (€15.00 )

‎MAGINOT (André)‎

Reference : 128579

‎Carnets de patrouille.. Préf. du Gal Weygand‎

‎Paris, Fédération nationale André Maginot, 1964 in-12, 138 pp., photo., broché, couv. illustrée. ‎


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EUR30.00 (€30.00 )

‎MAGLIN (F.). ‎

Reference : 16298

‎La première classe de français à Thann.‎

‎ C. Fontane, éditeur. 30X37 cm. ‎


‎Souvenir de la guerre 14-15. Estampe en couleurs signée dans la planche. ( petite tache marginale). ‎

Phone number : 06 11 48 86 05

EUR50.00 (€50.00 )

‎MAGLIN (F.). ‎

Reference : 16299

‎Leur première victoire.‎

‎ Croissant imprimeur. 30X37 cm. ‎


‎Souvenir de la guerre 1914. Estampe en couleurs signée dans la planche. ‎

Phone number : 06 11 48 86 05

EUR50.00 (€50.00 )

‎MAITROT Charles-Arthur (Général) ‎

Reference : QWA-10323

‎Nos Frontières de l'Est et du Nord. Le service de deux ans et sa répercution sur la défense ‎

‎Berger-Levrault, 1913, in-8 rel. 1/2 toile marron (16,5 x 26), XIV-263 p., nouvelle édition revue, mise à jour et augmentée, préface du général Kessler, , 9 cartes (dont 2 dépl.) et 8 croquis in-t., reliure récente, bien complet de ses cartes, dos muet, très bon état. ‎


‎L'auteur plaide pour le retour du service de trois ans et pour la nécessité urgente de protéger la mobilisation par la constitution d'une solide armée de couverture, capable d'entraver les premières opérations de l'ennemi et d'arrêter son offensive. Voir le sommaire sur photos jointes. ‎

Librairie de la Garenne - Clichy-la-Garenne

Phone number : 01 42 70 11 98

EUR40.00 (€40.00 )

‎MALBERT. ‎

Reference : 16342

‎La bonne maman. ‎

‎ 49X38 cm. ‎


‎Lithographie tirée à 250 exemplaires ‎

Phone number : 06 11 48 86 05

EUR100.00 (€100.00 )

‎[Malherbe, Ouvré] - ‎ ‎MALHERBE (Henry).‎

Reference : cROU-856

‎La Flamme au poing. Prix Goncourt 1917. Orné de quarante gravures sur cuivre et sur bois par Achille Ouvré d'après les dessins de William Malherbe.‎

‎ Paris,Aux Dépens d'un Amateur,1925 ; in-4°, broché de 184pp., 3ff.; Illustré hors texte et en en-tête de 15 gravures sur cuivre et de 25 culs-de-lampe gravés sur bois par Ouvré. Titre courant et initiales tirés en mandarine. Tirage total à 300 exemplaires numérotés, celui-ci sur velin pur chiffon à la forme.‎


‎ Petit manque de papier au dos en pied, exemplaire un peu débroché; rousseurs à 3 feuillets, sinon bon état.(GrG) ‎

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Phone number : 33 (0)2 54 49 05 62

EUR107.00 (€107.00 )

‎MALLET (C.)‎

Reference : 227723

‎Étapes et combats.. Souvenirs d'un cavalier devenu fantassin. (1914-1915)‎

‎Paris, Plon, 1916 in-12, 246 pp., 1 carte, bradel demi-percaline lie de vin, premier plat de couverture conservé (reliure de l'époque). Dos passé.‎


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EUR50.00 (€50.00 )

‎MALLET Christian ‎

Reference : QWA-16644

‎Etapes et combats - Souvenirs d'un cavalier devenu fantassin (1914-1915). Le départ, le raid de cavalerie, la charge, Verberie, Staden, Nieuport, de Saint-Omer à Ypres, à la baïonnette, Loos ‎

‎Librairie Plon, 1916, in-12 br. (12 x 18,5), 243 p., Prix Montyon, exemplaire de l'année de parution (mention de 8ème édition), 2 cartes, bon état. ‎


‎"De tous mes souvenirs, de toutes les heures inoubliables qui ont tissé l'image de cette guerre, gravée pour toujours dans ma mémoire, de toutes les heures de fièvre, de joie, de douleurs, d'angoisse et de gloire, l'heure la plus poignante de meure et demeurera éternellement l'heure du départ". Voir le sommaire sur photos jointes. ‎

Librairie de la Garenne - Clichy-la-Garenne

Phone number : 01 42 70 11 98

EUR25.00 (€25.00 )

‎MALLETERRE ‎

Reference : 661882

‎Etudes et impressions de guerre.‎

‎Paris, Tallandier, 1917 2 vol. in-12, 303 pp. et VII-398 pp., 9 cartes dépliantes, tableaux et croquis in-t., broché. Papier cassant au tome II.‎


‎Première et deuxième séries : 1914-1916. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

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‎MALO (Henri)‎

Reference : 224391

‎Le Drame des Flandres. un an de guerre, 1er août 1914-1er août 1915‎

‎Paris, Perrin, 1916 in-12, 311 pp., frontispice, 4 planches, broché. Ex-libris Collection Ulrich.‎


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‎MANGIN (E.)‎

Reference : 223520

‎Comment finit la guerre.‎

‎Paris, Plon, 1920 in-12, XIII-330 pp., 11 cartes sur 2 planches dépliantes, demi-basane fauve marbrée, dos à nerfs, couverture conservée (reliure de l'époque). Papier jauni, rousseurs sur les cartes.‎


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‎MANGIN (E.)‎

Reference : 224272

‎Comment finit la guerre.‎

‎Paris, Plon, 1920; in-8, XIII-330 pp., 11 cartes sur 2 pl. dépl., broché. Couverture effrangée avec de petits manques.‎


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‎MANGIN (E.)‎

Reference : 227722

‎Comment finit la guerre.‎

‎Paris, Plon, 1920 in-12, XIII-330 pp., 11 cartes sur 2 planches dépliantes, demi-basane bleu nuit, dos à nerfs (reliure de l'époque). Coupes et coins usés. Charnière interne ouverte. Papier jauni. Une planche est déchirée et en deux morceaux. Fer et cachet du Cercle Artistique et Littéraire.‎


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‎[MANUEL DE CONVERSATION]. ‎

Reference : 227284

‎Französich für Soldaten.. Kurzer Sprachführer nebst Wörterbuch‎

‎Cologne, Hoursch & Bechstedt, s.d. (vers 1915) in-18, 32 pp., texte sur deux colonnes, broché. Première couverture défraîchie.‎


‎Petit manuel de conversation à l'usage des soldats allemands en zones occupées.Aucun exemplaire au CCF. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

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‎[MANUSCRIT] ‎

Reference : 207986

‎286e [Régiment d'infanterie]. Ordre du Régiment n° 44.‎

‎S.l., 10 mars 1915-16 juin 1920 cahier in-8, 59 pp., [5] pp. n. ch., couvertes à plusieurs mains, écritures moyennes et lisibles, broché sous couverture cartonnée cerise. ‎


‎L'essentiel de ce cahier (pp. 1-48) est constitué par la transcription soigneusement rédigée de l'Ordre du Régiment 44, lequel liste toutes les citations de membres du corps dues à des actes de bravoure devant l'ennemi. Il s'agissait apparemment d'une initiative du lieutenant-colonel d'Ollone commandant l'unité, et cette liste devait être lue à la troupe toutes les semaines. De fait, compagnie par compagnie, sont reproduites nominalement les citations, constituant ainsi un précieux document sur les débuts de la grande Guerre au 286e d'Infanterie, créé en août 1914 à partir du 86e.A la suite, et rédigées par d'autres mains, on trouvera une suite d'ordres (depuis le 175 du 3 juillet 1916 jusqu'au 869 du 20 octobre 1918), tous concernant des mesures individuelles pour faits de guerre. Et le texte s'achève par la promotion du sous-lieutenant Adrien Sève à l'Ordre de la Légion d'honneur, après la fin du conflit (16 juin 1920). - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

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‎[MANUSCRIT]. [ARNAUD (Auguste)].‎

Reference : 234947

‎[Correspondance active pendant la Guerre de 1914]..‎

‎S.l., s.d. (1914-1915) 139 pièces in-12 ou in-8, en feuilles. ‎


‎Ensemble bien cohérent de lettres adressées au moins une fois par semaine (parfois tous les trois jours, parfois même tous les jours) à ses parents et frère (René Arnaud) par Auguste Arnaud (1890-1946), un canonnier, qui avait été conscrit du village rhodanien de Sarras (Ardèche), et incorporé en octobre 1911 au 38e Régiment d'artillerie. Originaire d'une famille catholique, vraisemblablement paysanne et même viticole, étant données les nombreuses considérations sur les travaux des champs, les vendanges et le soin des vignes, il avait déjà accompli pendant les deux années de son service militaire (1911-1913) la campagne du Maroc. Évidemment, il fut de nouveau mobilisé dans la 9me batterie au début de la Grande guerre. Rédigées généralement sur un bifeuillet, et presque uniquement au crayon de bois, par manque de plumes, ses lettres courent du 14 août 1914 au 18 août 1915. À la différence de sa correspondance marocaine, elles sont généralement très concises (parfois un billet) et contiennent le moins de détails possible sur les opérations et leur localisation, ce qui était prohibé par la censure (mais s'atténue avec le service en tranchées) ; le tempérament fort concret d'Auguste ne le portait de toute façon pas à des épanchements ni à des détails inutiles. Tout au long, il sera demeuré plus intéressé à la nourriture quotidienne qu'à toute autre considération. Ce "au jour le jour " dira mieux que toute déclamation le quotidien monotone et angoissant du poilu. Au demeurant, il est excessivement préoccupé de la santé de ses parents et de la fatigue que leur occasionne un travail des champs qui repose désormais presque uniquement sur eux (moissons, vendanges).Comme dans la correspondance marocaine, on a droit parfois à un petit post-scriptum en dialecte local à la fin des lettres (19, 53, 69), par exemple : "Tacho mouyen de pas laissa aigri la tino" ; "Coummençou d'ové souin minis na me coucha ; bounsoua a tous et bouno neu".PREMIÈRE PARTIE : 1914. 1. Lettre du 14 août 1914 : Auguste et ses amis n'ont pas encore connu d'engagement à cette date. - 2. Du 17 août 1914 : "Nous avons passé la frontière" (il n'est évidemment pas précisé laquelle, mais le 38e d'artillerie participait en ce mois d'août 1914 à la "bataille des frontières" en Lorraine, Alsace et Luxembourg). - 3. Du 18 août 1914 : "Je ne vous en dis pas davantage, les détails sur la campagne, je vous les ferai de vive voix". - 4. Du 21 août 1914 : Auguste est en bonne santé .. - 5. Du 25 août 1914 : "Vous êtes probablement mieux renseignés que nous sur la guerre ; ici, on ne sait rien à part ce qui se passe dans notre zone ; il n'y a qu'à attendre, peut-être que dans quelques jours il y aura quelque chose de décisif". - 6. Du 27 août 1914 : banalités du quotidien. - 7. Du 29 août 1914 : "Voilà plusieurs jours que le canon tonne du matin au soir sans interruption, hier nous avons eu un grand nombre de prisonniers allemands". - 8. Du 1er septembre 1914 : "Le canon et la fusillade font rage pas bien loin d'ici". - 9. Du 3 septembre 1914 : Auguste s'inquiète de ne pas avoir reçu de nouvelles de ses parents depuis le début des hostilités ; de son côté, il ne peut qu'être satisfait ("j'ai bon appétit et la boustifaille ne manque pas", ce qui est évidemment le principal). - 10. Du 4 septembre 1914 : "Nous devons embarquer de nouveau sous peu, nous changeons de région". - 11. Du 7 septembre 1914 : banalités du quotidien. - 12. Du 11 septembre 1914 : l'optimisme déplacé est de mise ("On attend toujours avec confiance la fin des hostilités qui sera le jour de la libération"). - 13. Du 13 septembre 1914 : "Hier on nous a lu une dépêche du général Joffre annonçant la déroute dela 1ère et 2me armées allemandes, ici on a pris des canons et caisses que j'ai vus hier, il faut espérer qu'on les chasse vite et que cela finisse bientôt". - 14. Du 15 septembre 1914 : "En ce moment, nous sommes sur le chemin de la victoire, les Allemands se sauvent". Ceci est écrit en pleine retraite de la Marne .. - 15. Du 17 septembre 1914 : banalités du quotidien. - 16. Du 22 septembre 1914 : Auguste voit souvent ses pays du 38e. - 17. Du 27 septembre 1914 : banalités du quotidien. - 18. Du 30 septembre 1914 : "Mon groupe est séparé des autres, il y a quelques jours que je n'ai pas vu les pays". - 19. Du 2 octobre 1914 : "N'écoutez pas le bavardage de certaines gens qui prennent plaisir à vous alarmer". - 20. Du 7 octobre 1914 : banalités du quotidien. - 21. Du 10 octobre 1914 : "Si vous pouviez me voir, vous me diriez que j'ai engraissé et c'est vrai ; c'est dommage que je n'ai pas eu l'occasion de me peser, sans ça je vous dirais mon poids". - 22. Du 12 octobre 1914 : banalités du quotidien. - 23. Du 15 octobre 1914 : première lettre où sont évoquées les souffrances de la guerre (prisonniers, morts), mais "Voilà déjà longtemps que nous ne sommes plus en première ligne". - 24. Du 17 octobre 1914 : "Voilà quelques jours que nous sommes au repos". - 25. Du 18 octobre 1914 : intéressante description d'une journée-type. - 26. Du 20 octobre 1914 : "Aujourd'hui, on s'occupe à raccommoder et à nettoyer nos effets". - 27. Du 25 octobre 1914 : les deuils se multiplient dans le village d'Auguste ("Vous m'annoncez encore la mort de Badel, que de deuils nous coûtera cette maudite guerre"). - 28. Du 29 octobre 1914 : réunion la veille de tous les pays d'Auguste (douze en tout). - 29. Du 1er novembre 1914 : Auguste a assisté à la messe de la Toussaint et s'est rendu au cimetière voisin ("où sont enterrés cinq soldats tombés sur le champ de bataille"). Un ordre de départ est arrivé pour le lendemain. - 30. Du 3 novembre 1914 : "Nous sommes allé prendre position pas très loin des Alboches". - 31. Du 5 novembre 1914 : banalités du quotidien. - 32. Du 7 novembre 1914 : quotidien d'une tranchée, ou Auguste est maintenant positionné. - 33. Du 11 novembre 1914 : "C'est toujours terrés dans nos trous que je vous envoie de mes nouvelles", Auguste détaille les conditions de vie et le roulement dans les tranchées. - 34. Du 15 novembre 1914 : "Hier il est arrivé ici bon nombre de jeunes soldats de la classe 1914 ; ils viennent d'Avignon et de Nîmes". - 35. Du 16 novembre 1914 : "Comme on se gèle les pieds sans bouger dans la tranchée, j'ai été volontaire pour préparer un emplacement de batterie peut-être à 500 mètres de la nôtre". - 36. Du 17 novembre 1914 : "Hier, pendant une heure, toute l'artillerie s'est mise à cracher à la fois, aujourd'hui on en a fait de même". - 37. Du 19 novembre 1914 : "Nous sommes à trois kilomètres de Saint-Mihiel où les Allemands sont établis". C'est la première indication topographique de la correspondance : devenue un point stratégique important, cette ville de la Meuse fit l'objet de nombreuses tentatives françaises de reconquêtes. La ville fut régulièrement bombardée, mais les contre-attaques françaises aboutirent à un échec. - 38. Du 21 novembre 1914 : intensification du froid (- 15° la nuit précédente). - 39. Du 23 novembre 1914 : "L'attaque dirigée contre Saint-Mihiel n'a donné aucun résultat". - 40. Du 26 novembre 1914 : "Nous avons fait une étape de 30 kilomètres, nous sommes arrivés à Saint-André [Saint-André-en-Barrois] à la tombée de la nuit". - 41. Du 28 novembre 1914 : nouvelles essentiellement alimentaires. - 42. Du 30 novembre 1914 : "Nous avons pu nous rendre compte de la fureur du combat qui s'est livré par là [dans un bois voisin] par le nombre de tombes qui sont sur la lisière de la forêt, certaines contiennent d'après le dire des gens du pays 100 à 120 corps et Français et Allemands sont ensemble. La forêt est complètement fauchée d'obus". - 43. Du 2 décembre 1914 : un réserviste se suicide avec son arme. - 44. Du 4 décembre 1914 (rare lettre écrite à l'encre) : banalités du quotidien. - 45. Du 6 décembre 1914 : vaccination contre la typhoïde. - 46. Du 7 décembre 1914 : "Depuis le commencement de la campagne, c'est le premier village où nous sommes bien considérés par les habitants". - 47.-48. Des 10 et 12 décembre 1914 : banalités du quotidien. - 49. Du 16 décembre 1914 : départ pour Fréméréville [= Fréméréville-sous-les-Côtes depuis 1924], pour aller prendre des positions devant Montfaucon [Montfaucon-d'Argonne]. - 50. Du 18 décembre 1914 : banalités du quotidien. - 51. Du 20 décembre 1914 : cantonnement dans les tranchées. - 52. & 53. Des 22 et 24 décembre 1914 : banalités du quotidien. - 54. Du 26 décembre 1914 : le front est calme. - 55. Du 28 décembre 1914 : banalités du quotidien. - 56. Du 30 décembre 1914 : fin de l'année dans les tranchées.SECONDE PARTIE : 1915. 57. Du 3 janvier 1915 : bivouac à Betlainville [= Béthelainville, Meuse]. - 58. Du 4 janvier 1915 : montée surprise vers la position. - 59. Du 6 janvier 1915 : le front demeure calme. - 60. Du 7 janvier 1915 : banalités du quotidien. - 61. Du 11 janvier 1915 : "La batterie descend au repos ce soir en laissant le matériel sur la position". - 62. Du 15 janvier 1915 : banalités du quotidien. - 63. Du 17 janvier 1915 : "Nous ne sommes pas les plus malheureux, ayant une tranchée bien abritée et solide". - 64. Du 18 janvier 1915 : "Hier au soir, notre infanterie a perdu une tranchée, ce matin la batterie du 55e qui l'avait comme objectif a dû la bombarder pour la détruire". Première mention de la guerre aérienne dans le secteur. - 65. Du 19 janvier 1915 : banalités du quotidien. - 66. Du 20 janvier 1915 : réinstallation à Béthelainville. - 67. Du 21 janvier 1915 : la veille, revue passée par le nouveau commandant ("il a pas l'air d'être bien souple"). - 68. Du 26 janvier 1915 : cérémonie de décorations d'officiers et de sous-officiers artilleurs le 24 à Montzéville (Meuse). - 69. Du 27 janvier 1915 : nettoyage des tranchées rendu possible par le temps sec. - 70. Du 29 janvier 1915 : "Les Boches ont bombardé assez violemment nos tranchées d'infanterie, on croyait à une attaque, mais elle a certainement été arrêtée par le 51e d'artillerie qui a tiré en plein dans les tranchées ennemies". - 71. Du 31 janvier 1915 : banalités du quotidien. - 72. Du 2 février 1915 : "On entend en ce moment une canonnade assez violente sur notre gauche". - 73. Du 4 février 1915 : tirs d'aviation. - 74. Du 5 février 1915 : mission à Esnes [-en-Argonne]. - 75. Du 7 février 1915 : banalités du quotidien. - 76. Du 9 février 1915 : "La discipline est à présent très sévère". - 77. Du 11 février 1915 : "Notre repos tire à sa fin, nous allons reprendre demain soir la position". - 78. Du 14 février 1915 : banalités du quotidien. - 79. Du 16 février 1915 : "Dans notre secteur, tout est calme". - 79. Du 18 février 1915 : troisième revue d'armes en 15 jours. - 80. Du 19 février 1915 : corvée de bois avec un menuisier pour faire des timons, des manches de pioches, etc. - 81. Du 22 février 1915 : "On continue à améliorer nos abris et à creuser des boyaux de manière à ne pas être aperçus pour aller aux postes d'observation". - 82. Du 24 février 1915 : banalités du quotidien (vêtements d'hiver,gamelle). - 83. Du 26 février 1915 : banalités du quotidien. - 84. Du 1er mars 1915 : son frère cadet René est appelé à Marseille pour servir (il était resté avec les parents depuis le début de la guerre). - 85. Du 3 mars 1915 : s'inquiète de la désertification du village où tout le monde a été rappelé, y compris les auxiliaires et les réformés. - 86. Du 5 mars 1915 : banalités du quotidien. - 87. Du 7 mars 1915 : nouvelles de René, qui est au service d'un médecin-chef dans ce qui ressemble bien à une confortable planque. - 88. Du 9 mars 1915 : banalités du quotidien. - 89. Du 12 mars 1915 : "Il passe une rumeur que la correspondance va être supprimée pendant quelque temps, ce n'est pas officiel, personne ne nous a avertis, c'est un bruit qui court". - 90.-91. Des 11 et 15 mars 1915 : banalités du quotidien. - 92. Du 17 mars 1915 : pas de nouvelles de René. - 93. Du 19 mars 1915 : un local a été aménagé pour des douches, grande innovation bienvenue. - 94. Du 21 mars 1915 : banalités du quotidien. - 95. Du 24 mars 1915 : inspection du général la veille ; il s'est montré insatisfait de la propreté, et annonce une seconde inspection dans 3 jours. - 96. Du 28 mars 1915 : "Notre capitaine a été évacué sur l'arrière, je ne sais pas s'il sera remplacé par un autre". - 97. Du 30 mars 1915 : rencontre fortuite de vieux camarades à Montzéville. - 98. Du 2 avril 1915 : "Notre secteur est très calme, nous n'avons pas même tiré un coup". - 99. Du 4 avril 1915 : une alerte interrompt le temps de repos de la batterie. - 100. Du 8 avril 1915 : "Donnez-moi des nouvelles des prisonniers" (du village). - 101. Du 12 avril 1915 : banalités du quotidien. - 102. Du 14 avril 1915 : "Depuis que le capitaine est parti, c'était notre lieutenant qui faisait fonction, mais étant de la réserve, il n'était pas assez capable, il est remplacé par un autre lieutenant qui, je crois, va prendre son troisième galon". - 103. Du 18 avril 1915 : "Pour ne pas rester sans rien faire, nous travaillons tous à nos parcs". - 104. Du 21 avril 1915 : banalités du quotidien. - 105. Du 25 avril 1915 : "On occupe nos moments de loisir à parler aux dames et puis nous avons tous les jours un journal qu'un camarade de la pièce fait monter par le ravitaillement". - 106. Du 30 avril 1915 : "On travaille presque tout le jour à charger du fumier pour les paysans qui labourent et sèment avoine et pommes de terre". - 107. Du 2 mai 1915 : premier jour sans corvées. - 108. Du 7 mai 1915 : banalités du quotidien. - 109. Du 10 mai 1915 : un accident occasionne la rentrée d'un couteau à cran dans la cuisse d'Auguste, d'où infirmerie. - 110. Du 13 mai 1915 : installation à Montzéville. - 111. Du 16 mai 1915 : plaie entièrement guérie. - 112.-113. Des 17 & 19 mai 1915 : banalités du quotidien. - 114. Du 21 mai 1915 : "Nous montons sur la position après-demain". - 115. Du 23 mai 1915 : "Nous voici installés dans notre nouvele position depuis ce matin. Je n'avais jamais rêvé quelque chose de si bien. Figurez-vous que nous sommes dans une forêt comme on n'en voit qu'ici. C'est dans un véritable village qui ne se voit que lorsqu'on y est, tellement les cahutes sont dissimulées sous les taillis, et puis il y a les rues toutes pavées en bois avec une rampe de chaque côté. Comme position, c'est bien mieux que celle que nous avons quittée". - 116. Du 25 mai 1915 : Auguste a été bien soigné après son accident, contrairement à ce que s'imagine son père. - 117. Du 2 juin 1915 : banalités du quotidien. - 118. Du 7 juin 1915 : nouvelles de son frère René. - 119.-120. Des 9 et 12 juin 1915 : rencontre de plusieurs pays, dont Auguste Badel. - 121. Du 14 juin 1915 : le groupe va se cantonner à Brabant [-sur-Meuse]. - 122. Du 16 juin 1915 : banalités du quotidien. - 123. Du 18 juin 1915 : "On continue à travailler pour améliorer les abris". - 124. Du 20 juin 1915 : "Je crois que tout le monde souffre beaucoup de cette guerre, surtout dans la campagne où est toujours le même travail et il n'y a que des femmes ou des vieux pour le faire". - 125. Du 26 juin 1915 : banalités du quotidien. - 126. Du 2 juillet 1915 : sur une permission de René passée dans la maison familiale. - 127. Du 6 juillet 1915 : banalités du quotidien. - 128. Du 9 juillet 1915 : "Maintenant nous construisons une cabine téléphonique". - 129. Du 13 juillet 1915 : "Il paraît que les Boches ont attaqué près de Boureuil la cote 263". - 130. Du 15 juillet 1915 : banalités du quotidien. - 131. Du 19 juillet 1915 : "Me voici de nouveau sur la position depuis ce matin". - 132. Du 22 juillet 1915 : "Dans notre secteur il ne se passe rien d'important". - 133. Du 26 juillet 1915 : "En ce moment, il y a quatre avions boches qui nous survolent, les canons les font partir". - 134. Du 29 juillet 1915 : "Voilà déjà nos quatre jours de position écoulés, nous descendons demain à Brabant pour autant de repos". - 135. Du 31 juillet 1915 : banalités du quotidien. - 136. Du 4 août 1915 : "Vous me dites qu'il est arrivé des prisonniers d'Allemagne". - 137. Du 9 août 1915 : sur une permission éventuelle. - 138. Du 11 août 1915 : banalités du quotidien. -139. Du 18 août 1915 : "On vient d'apprendre à l'instant que nous quittons la position ce soir, c'est tout ce que l'on sait, on ignore où nous allons".C'est là la dernière missive conservée. On ignore la suite de la guerre d'Auguste, mais il devait y survivre, se mariant juste après et ne mourant qu'en 1946 dans son village natal. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

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‎( MANUSCRIT ) - DAYOT Armand.‎

Reference : 8674

‎Des Cinémas pour les Poilus.‎

‎ Manuscrit autographe signé de 6pp. grand in-4, ( rédigé au verso de 5 feuillets à l'en-tête du Ministre de l'Instruction Publique, sous-secrétariat d'Etat aux Beaux-arts ). Compte-rendu d'une visite sur le front., titré par l'auteur " Des cinémas pour les Poilus". Manuscrit à l'encre d'une plume large, plusieurs ratures, surcharges et ajouts . Armand Dayot, alors Inspecteur général des Beaux-arts, rend compte d'une visite dans les tranchées " Je reviens aussi de l'enfer, mais je n'y ai rencontré que des héros... J'allais dire des Dieux. Ici ni gémissements plaintifs, ni larmes de désespoir " coulant intarissables du creux des orbites"... Partout autour de moi.... dans tous les coins et recoins de cet inextricable labyrinthe... soldats presqu'improvisés, parfois sordidement vêtus de glorieux haillons, après tant de longs mois de souffrance et de combats , la barbe rude, le teint brulé mais les yeux pleins de flammes et le sourire aux lèvres, ce bon sourire français si près de la blague et de la chanson...". Il fait part de son émotion, voire " d'une vive commotion lorsque le premier obus de 150 éclata à une cinquantaine de mètres " ... Puis Dayot s'entretient avec l'officier " sous un abri casematé et blindé, que le bruit de la canonnade faisait trembler " qui l' interrroge sur les soldats : " ...que pensez-vous de nos poilus ?... Je pense que chacun d'entre eux mérite une statue ". L'interlocuteur de Dayot reconnait que ce serait " une excellente aubaine pour les sculpteurs ... mais ... assure... nos Poilus n'en demandent pas tant; Tachez seulement d'obtenir pour eux quelques ( rayé), un appareil cinématographique...". L' officier poursuit " tant que nos Poilus sont en première ligne, tout va bien. Devant la mort le moral est excellent... (le soldat) est immobile , comme un bronze....un braconnier à l'affut....Puis vient l'heure du repos, l'heure où tout danger disparait.. Alors les nerfs se détendent, les songes nostalgiques montent du fond de l'âme, et le Poilu loin de toute distraction , s'ennuie. C'est l'heure du cafard..." . Devant ce plaidoyer pour le cinéma , Dayot note de demander au Journal Le Matin de faire connaitre ce souhait " et je serai bien surpris que cette mesure salutaire ne se généralise pas bientot sur tous les fronts de bataille"... L' officier précise encore " Mais surtout pas de films tristes, pas de drames larmoyants, mais des histoires "bien rigolotes" avec de jolies petites femmes... Tuons le cafard pour mieux tuer le Boche...". Dayot revenu à l'arrière, prend des notes sur sa visite, il écrit son compte-rendu dans une chambre de la sous -préfecture (?) à tous vents, dans une ville où "le jardin est bouleversé par les obus", où les maisons s'écroulent. Il pourrait s'agir de Baccarat ( nom figurant à la fin de ses notes).‎

‎ Témoignage empli d'admiration et d'une certaine naiveté , de nombreuses références à la bravoure des hommes, à la gloire et au destin de la nation, Armand Dayot était , en 1918, Inspecteur général des Beaux-art. Historien, critique d'art, journaliste, homme de lettres, son compte-rendu est riche en détails, précis, un peu emphatique mais il reste mesuré dans ses élans et se veut modeste quant à son role de spectateur et témoin, et quant à l'importance relative de son propos : distraire les soldats au front. D'après une inscription postérieure au crayon sur la 1ère page et le texte même de Dayot, un article tiré de ces notes aurait pu paraitre dans le Journal " Le Matin" en 1918, mais sans certitude, la fin de la guerre proche a pu ajourner sa parution. (Reu-Bur) ‎


Des Cinémas pour les Poilus.. ( MANUSCRIT ) - DAYOT Armand.
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‎[MANUSCRIT]. DESAUBLIAUX (Robert).‎

Reference : 234916

‎Carnet de route de [mon fils] Robert Desaubliaux.. - [Correspondance de guerre]‎

‎S.l., s.d. 2 vol. in-8, titre, 75 pp. [1914], 2 ff. vierges, 15 pp. [1915], 25 pp. [journées des 25 et 26 septembre 1915], [18] ff. n. ch. [combats de Frise, janvier 1916], 13 pp. [Notes sur Verdun], le tout sur sur papier réglé, avec un plan manuscrit "in fine" ; pp. 2-415, avec des dessins au crayon de bois et 22 tirages photographiques de l'époque, contrecollés, dont un portrait en pied de l'auteur p. 315, en feuilles sous chemise de toile recouverte de tissu fantaisie, larges rabats de tissu rose à lacets au second volume (reliure amateur ). ‎


‎Importante copie de deux séries de pièces ayant servi à l'édition de l'un des premiers témoignages publiés de poilu sur l'enfer du front, et notamment de Verdun. Elle a été réalisée par le père de l'auteur de façon très soignée : écriture fine et très lisible, comportant très peu de ratures ou biffures. Les billets joints au volume II montrent que le texte avait fait l'objet d'une lecture par les proches avant même la publication.Robert Desaubliaux, né en 1890 à Paris, dans le VIIe arrondissement, et élève de l’Institut agronomique au moment de son passage devant le Conseil de révision, était le fils d’un commissaire-priseur. Pendant la Grande guerre il servit d'abord au 11e Cuirassiers (de Saint-Germain), et tint en effet un journal très savoureux, qui connut une première édition imprimée, parue dès 1919 chez Bloud et Gay ("La Ruée, étapes d'un combattant, la Meuse, l'Yser, l'Artois, la Somme, Verdun", un volume in-8 de 307 pages), et une seconde en 2005 aux Presses de la Renaissance sous le titre un peu modifié de "La Ruée, journal d'un poilu" (in-8 de 319 pages). En 1915, mécontent de l’inaction de la cavalerie, il répondit à l’appel de Joffre et demanda à passer dans l’infanterie. Il fut nommé sous-lieutenant au 129e d’infanterie, du Havre. Après dix mois passés dans l’Artois, sur la Somme et à Verdun, il fut blessé le 19 mai 1916 à Fleury-devant-Douaumont, ce village dont il ne reste que trois pierres (" Ici fut Fleury "), le 19 mai 1916. Fait qui mérite une notation (car il est peu fréquent), Jean Norton Cru admire son récit et le qualifie de " document sincère et complet ", un peu à l'égal de la publication du Journal de Genevoix. 1. Le premier volume reproduit, sans doute à partir d'un original composé au jour le jour et malmené par les intempéries, les réflexions de l'auteur sur les différentes étapes de ses campagnes, du 31 juillet 1914 à avril 1916. L'initium marque bien les illusions de ce début des hostilités : "Depuis huit jours, il n'est question que de la guerre. C'est un coup de tonnerre dans un ciel serein. Vainement les journaux essayent de rassurer l'opinion publique, mais on sent que toutes les raisons tombent à faux; D'ailleurs, la France et la Russie marchent de pair. L'Angleterre donnera sans doute son concours à la France. Nous ne pouvons engager la lutte dans de meilleures conditions. Les parents étaient en Bretagne et sont revenus en toute hâte à Paris. Je les ai revus une dernière fois, et j'ai eu l'intuition que c'était bien la dernière fois avant de partir. J'ai eu sans doute des larmes dans la voix en leur disant adieu, mais je me suis efforcé de me montrer le plus gai possible et de les persuader que la guerre était improbable." Par la suite, toujours un certain mouvement réflexif vient commenter l'événement brut. 2. Le second volume fait l'objet d'une présentation encore plus soignée : non seulement la couvrure est enrichie de rabats, mais a été contrecollé sur le plat supérieur un feuillet à encadrement de roses aquarellées et portant le chiffre de Robert accompagné des trois dates 1914-1915-1916 ; de surcroît le contreplat supérieur accueille un autre feuillet aquarellé (une composition de motifs guerriers avec épées, casques et couronne de lauriers) reprenant ces trois dates en chiffres romains. Cependant, il commence à la page 2 par la suite d'une lettre dont nous ne possédons pas le début. Pour le reste, les autres missives ont été soigneusement recopiées, et elles couvrent la période du 3 août 1914 au 1er octobre 1916 (de Nevers, pour sa sortie de l'hôpital). Signées "Bob", adressées aux parents de l'auteur (correspondance séparée pour le père et la mère), à sa soeur Germaine et à son frère André, ces lettres sont souvent fort longues et tranchent par leur ton et leur élévation sur le genre désormais très défriché des correspondances de guerre. Les petits tirages qui agrémentent le texte présentent le plus grand intérêt car ils donnent une idée concrète de la vie au front (Robert se faisant raser, Robert devant sa tente, etc.). Les quatre dernières sont cependant postérieures à la guerre : datées de 1919, elles montrent la famille Desaubliaux sur les lieux mêmes où Robert a été blessé. Quelques coupures de presse ont également été insérées pour documenter un événement militaire. Cf. Le Gall (Erwan) : Une ruée qui conserve encore bien des mystères. In : Ar Brezel (2020). Cette recension assez critique ne s'intéresse surtout qu'aux liens de Desaubliaux avec la Bretagne.ON JOINT : 1. Un feuillet dactylographié reproduisant les trois citations de Robert Desaubliaux entre 1915 et le 11 mai 1916. - 2. Trois billets (dont deux sur papier de deuil) communiquant à Marthe (la mère de l'auteur ?) les réflexions et sentiments nés de la lecture des lettres de Robert. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

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‎[MANUSCRIT]. [GARMY (Édouard)].‎

Reference : 229031

‎[Histoire du canton de Marcillat]..‎

‎S.l., s.d. (1914-1929) 6 cahiers in-8, toile noire souple modeste (reliure de l'époque). Les quatre derniers cahiers se présentent collés par leurs couvertures.‎


‎Le juge de paix Édouard Garmy (1886-1946) qui s'ennuyait fermement dans ses fonctions, explique clairement au début de son manuscrit comment cette inactivité administrative dont la France a le secret l'a conduit à écrire : "Lorsque, pendant six lustres, on est resté toujours inscrit au tableau d'avancement magistrat cantonal - ce beau titre qu'enviait Gambetta -, sans voir venir, faute de postes, cet "avancement territorial" auquel on a pourtant droit, et qu'il faille se contenter de la classe personnelle, on a eu le large loisir de secouer la poussière des vieux parchemins, de consulter des auteurs sérieusement documentés pour essayer d'écrire un abrégé de l'histoire d'un canton bien effacé dans le cycle des temps".C'est donc pourquoi le digne homme fut l'auteur de deux monographies régionales sur des régions du département de l'Allier : Le Canton de Commentry (Moulins, 1912) ; et Histoire du canton de Marcillat d'Allier (Montluçon, 1930). L'ensemble que nous présentons forme le manuscrit du second titre. Rédigé d'une écriture fine et soignée sur six cahiers d'écolier, tous réglés, il se compose de divers éléments agencés de façon complexe et se distribue comme suit :I. [59] ff. n. ch., généralement anopisthographes, avec de nombreuses collettes ; 41 feuillets volants ou contrecollés, comportant des correspondances, des listes (e.g. de maires), des notes plus ou moins développées. À noter, la copie de la Charte de Marcillat, d'après un manuscrit du XIVe siècle conservé à la Bibliothèque de Moulins, et un ensemble de ff. sur papier bleu de récupération consacrés au folklore local.II. La Légende des rues. Commentry pendant la guerre de 1914 : [67] ff. anopisthographes contenant un éphéméride des événements de Commentry du 1er août 1914 au 26 mars 1915. Le cahier est abondamment truffé de pièces annexes (prospectus de spectacle, cartes postales militaires, dessins de propagande, chansons, correspondances, etc.).III. La Légende des rues, vol. II : [78] ff. anopisthographes, couvrant les événements du 27 mars 1915 au 13 janvier 1916.IV. Ma Légende des rues, vol. III : [71] ff. anopisthogaphes, couvrant les événements du 13 janvier 1916 au 15 février 1917, avec de nombreuses coupures de presse contrecollées (articles des journaux locaux), et quelques tirages photographiques volants.V. Ma Légende des rues, vol. IV : [93] ff. anopisthographes, couvrant les événements du 15 février 1917 au 28 février 1918, avec des placards, de nombreuses coupures de presse contrecollées (articles des journaux locaux), et quelques tirages photographiques volants.VI. Ma Légende des rues, vol. V : [87] ff. anopisthographes, couvrant les événements du 15 mars 1918 au 28 juin 1919, avec de nombreuses coupures de presse contrecollées (articles des journaux locaux).La partie concernant la Guerre de 1914 n'a pas été insérée dans l'édition de 1930 ; elle apparaît entièrement inédite, et présente évidemment le plus grand intérêt pour l'histoire locale.Commentry et Marcillat sont deux gros bourgs de la Combraille, dans le département de l'Allier. Commentry servit pendant la Grande Guerre de dépôt de prisonniers allemands, qui furent employés aux mines de charbon de Saint-Eloy (nord-ouest du Puy-de-Dôme) ; aussi les cahiers II-VI sont-ils particulièrement intéressants sur les relations de la population avec les captifs. C'est à Commentry que se tint, en septembre 1902, le congrès qui donna naissance au Parti socialiste de France par fusion du Parti ouvrier français (POF), "marxiste", de Jules Guesde, du Parti socialiste révolutionnaire (PSR), "blanquiste", d'Édouard Vaillant, et de l'Alliance communiste révolutionnaire. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

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‎[MANUSCRIT] [VANDEWEGHE (Maurice)]‎

Reference : 225226

‎Carnet de route et mes souvenirs de campagne.. 1914-1915‎

‎S.l., s.d. (1914-1915) carnet in-16, [30] ff. n. ch., intégralement couverts d'une écriture fine difficilement lisible, au crayon de bois (42 lignes par pages, lesquelles sont réglées), broché sous couverture de carton souple noir. Manque le dos, première couverture se détachant.‎


‎Émouvant carnet d'un soldat de Loos-lès-Lille (Nord), mobilisé dans le premier régiment d'artillerie lourde, qui multiplia les cantonnements de la Belgique (début des opérations) à Provins, La Fère-Tardenaise, Château-Thierry. Il a été spécialement rédigé à l'intention de sa femme Jeanne, dont le nom revient de façon obsessionnelle sous la forme rituelle "ma chère petite femme", répétée sur un mode incantatoire. La liberté de ton que l'on constate à plusieurs reprises sur la vanité de certaines activités semble exclure qu'il s'agisse de brouillons de lettres rédigées à l'intention de Jeanne au cours des campagnes de 1914 à fin 1915 ; il s'agit plutôt d'un texte continu destiné à lui être remis tel quel : en tout cas, commencé le 3 août 1914, c'est-à-dire le jour de la mobilisation de Maurice, il se termine par un paragraphe correspondant à la semaine du 26 au 31 décembre 1915. La rédaction (qui couvre aussi les deux gardes du carnet) n'offre aucun espace ni division, ce qui rend sa lecture particulièrement laborieuse. L'essentiel de l'information concerne les conditions de vie : logement, nourriture, cantonnement, sommeil, etc. ; et évidemment, tout est en quantité insuffisante, pour les hommes comme pour les chevaux. Les détails sur les opérations militaires proprement dites sont restreints, conformément aux consignes imposées aux textes des soldats en temps de guerre, mais d'intéressants détails sont cependant à glaner, comme les pillages par les soldats français de maisons et de commerces abandonnés (f. 2r), les travaux de terrassement des tranchées, l'absurdité de certaines manoeuvres, etc.ON JOINT : un tirage photographique des époux Maurice et Jeanne Vandeweghe (14 x 10 cm), réalisé à Lille par Vandorpe (actif depuis 1884), et contrecollé sur papier fort ; trois cartes photographiques réalisées par les établissements Louis à Loos, et représentant Jeanne Vandeweghe, un peu plus âgée, dans trois costumes différents. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

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EUR750.00 (€750.00 )

‎MARCHAL Anselme (Lieutenant) ‎

Reference : QWA-17929

‎Après mon Vol au-dessus de Berlin. Ma captivité - Mes évasions ‎

‎Jules Tallandier, 1919, in-12 br. (12 x 18,5), 343 p., 1ère édition, planches photos dont une en front., bon état. ‎


‎En juin 1916, l’aviateur prend son envol à partir du terrain de Malzéville, près de Nancy, à bord d’un Nieuport X spécialement conçu pour réaliser un raid de plus de 1400 kilomètres sans escale. Il parvient à se délester des 2/3 de sa cargaison de tracts au-dessus de Berlin. Hélas, le moteur du Nieuport montre d’inquiétants signes de faiblesse alors qu’il s’approche du but. Obligé de se poser après un périple de 1300 kilomètres, il atterrit dans les arrières-lignes autrichiennes, à Cholm. Capturé par une patrouille, Marchal va alors connaître l’enfermement pendant plus d’une vingtaine de mois, transféré de camp en camp (Salzerbad en Autriche, puis Landshut, Ingolstadt et Magdebourg en Allemagne). Après deux tentatives avortées d’évasion, il parvient à s’échapper de la sinistre forteresse de Magdebourg en compagnie de Roland Garros au début de l’année 1918. Voir le sommaire sur photos jointes. ‎

Librairie de la Garenne - Clichy-la-Garenne

Phone number : 01 42 70 11 98

EUR50.00 (€50.00 )

‎MAREELS (Maurice).‎

Reference : 227803

‎Les Carnets d'un fantassin de 1914.‎

‎Bruxelles, "L'Invalide Belge", s.d. (1970) in-12, 140 pp., ill. in-t., broché. Dos passé.‎


‎ - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

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EUR30.00 (€30.00 )

‎MARQUAND (Albert).‎

Reference : 20463

‎"Et LE TEMPS, A NOUS, EST COMPTE...". Lettres d'Albert Marquand (1914-1919) présentées et annotées par Françis Barbe, avec une postface du général André Bach.‎

‎ Forcalquier, C'est-à-dire, collection "mille mots chuchotés", 2011. Broché, couverture illustrée. in-8 de 416 pages, photos, carte, envoi autographe, signé par Françis Barbe. ‎


‎Lettres de guerre d'un jeune soldat. "Et le temps, en ce moment, à nous est compté". C'est ce qu'écrit le sergent Marius Guilhon à sa famille à Saint-Jean-le-Centenier le 28 juin 1915. Deux jours aprés il trouve la mort. A ses côtés, Albert Marquand, originaire d'Aubenas en Ardèche, est blessé. Le jeune homme de 19 ans comprend toute l'horreur de cette guerre. Avec des mots pleins de force il apporte un témoignage sur la Grande Guerre. ‎

Librairie Ancienne du Vivarais - Saint Etienne de Boulogne

Phone number : 06 80 15 77 01

EUR20.00 (€20.00 )
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