‎Je m'en fouts.. Liberté, Libertas, Foutre ! Seconde édition, malgré la contrefaçon‎

‎Paris, Imprimerie de Jean Bart, 1790 in-8, 8 pp., en feuilles. ‎

‎L'auteur fait parler l'insoumis et bon français Jean-Bart sur les curés et les aristocrates : "Arrivé dans mon village, je fus chez le curé; je lui demandai nettement si ce qu'on me disait des aristocrates était vrai. Si vous êtes un bon français, me dit-il, Jean-Bart, vous devez être du parti de ceux que le peuple nomme aristocrates"."Non, ventrebleu, M. le Curé! et je vous jure, mordieu, foi de Jean-Bart, qu'on ne nous ôtera pas pouce de dîmes."Hatin, p. 198. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

‎Junius au corps collectif de la nation. lettre seconde‎

‎S.l., 6 déc. 1790 in-8, 16 pp., en feuilles. Mouillures claires.‎

‎Violente critique des lois de l'Assemblée et de l'obligation du serment. "Tombez aux pieds du Dieu de vos pères, dont des hommes qui ne sont devenus puissants que par votre confiance, ont entrepris d'étouffer le culte de vos coeurs." "Nation abusée! Nation outragée, sortez de votre aveuglement; abjurez, réparez des erreurs qui vous ont fait commettre des crimes..."Ce périodique, qui comprend 13 lettres, avec une pagination distincte, est parue du 22 novembre 1790 au 15 juin 1791. Chaque titre est différent.Tourneux, II, 10590. Catalogue collectif des périodiques, III, 304. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

‎Le Triumvirat redévoilé.‎

‎S.l., 1789 in-8, 70 pp., broché. Impression sur beau papier.‎

‎L'auteur se présente comme un "philosophe chrétien", ami de l'ordre. Il s'en prend tout particulièrement à l'Evêque d'Autun (Talleyrand) et à Loménie de Brienne.Non cité par Martin & Walter. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

‎Lettre présentée au roi, au nom de toutes les religieuses séculières du royaume, relativement au décret de leur destruction.‎

‎Paris, Imprimerie de Crapart, (1791) in-8, 8 pp., broché sous couverture d'attente postérieure. Traces de salissures.‎

‎Ce décret, selon les religieuses, va porter la désolation dans les familles et dans l'état : les unes sont dévouées à l'instruction publique et les autres, trop malades et isolées, seront réduites à la misère.Martin & Walter, Anonymes, 8827. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

‎Recueil de pamphlets révolutionnaires, principalement contre Mirabeau et le duc d'Orléans.‎

‎1789-1790. 7 pièces réunies en 1 vol. in-8°, basane blonde racinée, dos lisses orné de filets et de fleurons dorés, tranches jaspées de rouge et de brun. Reliure du début du XIXe s. Quelques frottements. Bon exemplaire.‎

‎Ce recueil est composé des pièces suivantes : -[Anonyme] : Vie de Louis-Philippe-Joseph duc d'Orléans. Traduit de l'anglois par M.R.D.W. S.l., 1789. (2) ff., 55 pp. Sans le portrait qu'on trouve à certains exemplaires. Edition originale de ce pamphlet accablant pour Philippe Egalité, considéré comme un escroc de haute volée, un traître et un imposteur. Nadaillac, n°425. -[Anonyme] : Précis de la vie, ou Confession générale du comte de Mirabeau, françois. A Maroc, de l'imprimerie impériale (...) Paris, Le Jay, 1789. 54 pp. Edition originale de ce violent pamphlet contre Mirabeau. -[PELTIER (Jean-Gabriel)] : Domine, salvum fac regem. [A la suite] : Pange lingua. Sur les bords du Gange, [Paris], 21 octobre [et 7 novembre] 1789. 30 pp. et 19 pp. Edition originale de ces deux pamphlets contre Mirabeau et le duc d'Orléans, considérés comme chefs responsables des troubles du 5 octobre à Versailles. - Lettre authentique du Roi à M. Necker, suivie de celle de M. Necker, que Sa Majesté a reçue le 26 Juillet 1786. S.l.n.d. (1786). 3 pp. - Lettre à Monsieur, frère du Roi. S.l.n.d. 8 pp. - Testament de Judas-Ravaillac-Cartouhe de Foulon, ex-contrôleur général. S.l.n.d. (ca 1789). 8 pp. Pamphlet anonyme et satirique contre Foulon. - Testament de mort de messire Thomas de Mahy de Favras (...) et discours de M. de Cormeré, aux citoyens françois. S.l.n.d. (1790). 16 pp.‎

‎Petit dictionnaire des grands hommes de la Révolution. par un citoyen actif, ci-devant rien‎

‎Paris, Au Palais-Royal, Impr. Nationale, 1790 in-8, X-45 pp., dérelié. Défauts d'impression.‎

‎Cet ouvrage reflète bien l'esprit mordant et la verve de Rivarol, rendu célèbre, en 1784, par son "Discours sur l'universalité de la langue Française", ce qui lui vaudra d'être reçu à l'Académie de Berlin. Il dénonce, en 1788, les coteries littéraires parisiennes dans son "Petit almanach des Grands Hommes" et se moque des mauvais auteurs dont les essais médiocres encombrent les librairies. Son esprit et son sens de la polémique s'aiguisent lors de la réunion des Etats généraux. Il collabore au " Journal Politique national" de l'abbé Sabatier et commente l'actualité avec humour et intelligence. Le "Petit dictionnaire des Grands Hommes de la Révolution", comprend 136 notices classées par ordre alphabétique : ils se moque du "grotesque langage" de Gautier de Biauzat; ironise sur Gorsas dont le talent "ne passe pas les barrières de la capitale"; quant à Camille Desmoulins, il a su "se mettre à la portée de l'honnête garçon boucher, de la modeste poissarde, et de tous ces nouveaux lecteurs qu'a enfanté la Révolution", etc.Tourneux, IV, 20603. Martin & Walter, IV, 29355. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

‎Petit dictionnaire des grands hommes de la Révolution. par un citoyen actif, ci-devant rien‎

‎Paris, Au Palais-Royal, Impr. Nationale, 1790 in-8, X-45 pp., sous ficelle. ‎

‎Cet ouvrage reflète bien l'esprit mordant et la verve de Rivarol, rendu célèbre, en 1784, par son "Discours sur l'universalité de la langue Française", ce qui lui vaudra d'être reçu à l'Académie de Berlin. Il dénonce, en 1788, les coteries littéraires parisiennes dans son "Petit almanach des Grands Hommes" et se moque des mauvais auteurs dont les essais médiocres encombrent les librairies. Son esprit et son sens de la polémique s'aiguisent lors de la réunion des Etats généraux. Il collabore au " Journal Politique national" de l'abbé Sabatier et commente l'actualité avec humour et intelligence. Le "Petit dictionnaire des Grands Hommes de la Révolution", comprend 136 notices classées par ordre alphabétique : ils se moque du "grotesque langage" de Gautier de Biauzat; ironise sur Gorsas dont le talent "ne passe pas les barrières de la capitale"; quant à Camille Desmoulins, il a su "se mettre à la portée de l'honnête garçon boucher, de la modeste poissarde, et de tous ces nouveaux lecteurs qu'a enfanté la Révolution", etc.Tourneux, IV, 20603. Martin & Walter, IV, 29355. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

‎Petit dictionnaire des grands hommes de la Révolution. par un citoyen actif, ci-devant rien‎

‎Paris, Au Palais-Royal, Impr. Nationale, 1790 in-12, XXIV-119 pp., demi-veau blond moucheté, dos lisse orné (reliure du XXe siècle). Petit manque angulaire de papier aux dernières pages.‎

‎Édition originale dédiée à Madame de Staël.Cet ouvrage reflète bien l'esprit mordant et la verve de Rivarol, rendu célèbre, en 1784, par son "Discours sur l'universalité de la langue Française", ce qui lui vaudra d'être reçu à l'Académie de Berlin. Il dénonce, en 1788, les coteries littéraires parisiennes dans son "Petit almanach des Grands Hommes" et se moque des mauvais auteurs dont les essais médiocres encombrent les librairies. Son esprit et son sens de la polémique s'aiguisent lors de la réunion des Etats généraux. Il collabore au " Journal Politique national" de l'abbé Sabatier et commente l'actualité avec humour et intelligence. Le "Petit dictionnaire des Grands Hommes de la Révolution", comprend 136 notices classées par ordre alphabétique : ils se moque du "grotesque langage" de Gautier de Biauzat; ironise sur Gorsas dont le talent "ne passe pas les barrières de la capitale"; quant à Camille Desmoulins, il a su "se mettre à la portée de l'honnête garçon boucher, de la modeste poissarde, et de tous ces nouveaux lecteurs qu'a enfanté la Révolution", etc.Tourneux, IV, 20603. Martin & Walter, IV, 29355. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

‎La Lanterne. 40 numéros et comprenant les 10 premiers‎

‎ La Lanterne La lanterne, 1868 - 1875. 40 volumes In-12 et In-16 brochés. 1ere série : n° 1 du samedi 30 mai 1868, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10. 2eme série : n°1 du samedi 4 juillet 1874, 2, 4, 9, 10, 11, 12, 13, 14, 15 (2 ex), 16, 17, 34, 36, 37, 38, 39, 41, 45, 46, 63, 64, 65, 66, 67, 71, 72, 74, 75, 77. Soit un ensemble de 40 fascicules de cette revue satirique sur les 77 que compte cette revue. Henri de Rochefort débuta comme journaliste au Charivari. Il lance La Lanterne en mai 1868, revue populaire et la plus violente des hebdomadaires satiriques de la fin du Second Empire. Le premier numéro eut un succès prodigieux qui ne fit que s'accroître jusqu'au 77e et dernier de la première série. Après La Commune Henri de Rochefort est condamné et déporté.‎

‎ Toutes les expéditions sont faites en suivi au-dessus de 25 euros. Expédition quotidienne pour les envois simples, suivis, recommandés ou Colissimo. ‎

‎Pamphlets. ‎

‎Bruxelles 1868 Un volume petit in-8 demi chagrin rouge, dos lisse orné de filets dorés, titre doré, 120 pages. Rares rousseurs, bon état. ‎

‎ La librairie est ouverte du mardi au samedi de 9h30 à 12h30 et de 13h30 à 19h00. Commandes par courriel ou téléphone. Envoi rapide, emballage soigné. ‎

‎Chez les Passants. Fantaisies, Pamphlets et Souvenirs). Frontispice de Félicien Rops.‎

‎ 1 Reliure à la bradel en demi-maroquin à grains longs poli lie-de-vin, auteur, titre, lieu et date dorés, témoins, signet de soie bicolore, violette et blanche, couv. ill. par José Roy cons. Reliure signée de Paul Vié. In-8°, 19 x 12 cm, [4]-312pp-[4], un frontispice de Félicien Rops, reproduction d'un dessin en héliogravure, sur papier vélin épais. Paris, Comptoir d'Édition, Estampes, Livres, Musique, 1890. Edition originale ‎

‎Édition originale posthume sur papier d'édition après les 15 exemplaires sur Japon annoncés comportant une double suite du frontispice. Celui-ci est un verni mou retouché à la pointe sèche imprimé sur vergé épais (oxydé). Exemplaire sans rousseur. Très bon état ‎

‎Le Témoignage des Protestans en faveur de la religion catholique. par le sieur Rossel, ministre converty‎

‎Paris, François Muguet, 1671 in-8, [6] ff. n. ch. (titre, dédicace, approbations, table des chapitres), 468 pp., quelques corrections manuscrites d'époque en marge ou interlinéaires (pp. 209, 281, 320, 321, 338, 350, 450, 462), maroquin vieux-rouge, dos à nerfs cloisonné et fleuronné, double encadrement de triple filet doré avec fleurons d'angle sur les plats, tranches dorées (reliure de l'époque). ‎

‎Unique édition de cette apologie du passage au catholicisme, genre littéraire presque obligatoire pour un ministre quittant la RPR au XVIIe siècle. Théophile Rossel exerça le pastorat pendant 25 ans à Cognac ; les circonstances de sa conversion (1669) rapportées par les frères Haag présentent des traits rocambolesques qui font douter du récit. Il serait devenu conseiller au Présidial de La Rochelle et mort en 1683.Cioranescu, XVII, 60 174. Cf. Haag IX, 6-7 (ne cite pas ses ouvrages, mais raconte seulement les circonstances de sa conversion).Très bel exemplaire, sur grand papier.Etiquette ex-libris de l'époque de l'avocat P. Faulcon contrecollée sur les premières gardes. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

‎Projet de réglements. pour le clergé et les religieux de tous les ordres, leur conduite et leurs revenus fixés‎

‎Paris, Chez Nyon, Libraire., (1789) in-8, 8 pp., dérelié. ‎

‎Les prêtres "ne sont que les enfants de l'intérêt", ils vivent dans la paresse et le libertinage. L'auteur avance quelques mesures pour encadrer le premier ordre : aucun prêtre ne pourra s'absenter du lieu de son bénéfice, tout curé aura moins de trente ans, tous les moines seront habillés uniformément, chaque couvent sera tenu de donner un état exact de ses revenus, tout moine qui ne suivra pas la discipline de son ordre sera emprisonné, le surplus des revenus du clergé servira à liquider les dettes de l'état et à soulager les pauvres.Martin & Walter, Anonymes, 14712. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

‎Conversion du général d'Alton..‎

‎Aux Ardennes, 1789 in-8, 12 pp., broché sous couverture moderne de papier bleu imprimé. ‎

‎Réputé pour sa brutalité, Richard d'Alton (1732-1791), général irlandais au service des Habsbourgs, fut choisi par Joseph II pour prendre le commandement suprême militaire des Pays-Bas autrichiens en octobre 1787, succédant au comte Joseph Murray de Melgum, jugé trop mou. Sa gouvernance se signala par des exactions violentes, mais il ne put contenir les premiers événements de la Révolution brabançonne en 1789, et il fut contrait de se retirer précipitamment de Bruxelles le 2 décembre, laissant derrière lui l'artillerie et le Trésor, ce qui lui valut le ressentiment de l'Empereur."Le général d'Alton, terrassé par le Lion Belgique, & voyant qu'il ne pourrait en revenir, envoya chercher un Révérend Père Capucin pour se confesser, qui, après l'avoir entendu, non sans frémir d'horreur, lui a ordonné, pour pénitence, de réciter tous les jours les pseaumes ci-après". Suivent 6 compositions en vers imitant les psaumes bibliques.Seulement deux exemplaires au CCF (BnF et Lille). - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

‎Prétendus (Les) Réformateurs du Clergé, convaincus d'imposture. Par un ancien militaire.‎

‎Paris, Imprimerie d'un Royaliste, 1790 ; in-8, broché ; 59 pp.‎

‎EDITION ORIGINALE rare dont l'auteur est resté anonyme ; il y défend ses thèses avec une bonne érudition théologique, des arguments logiques et des sarcasmes piquants. Une petite tache au titre, sinon bon exemplaire. ‎

‎Mémoire de Bertrand de Bonne-Savardin.-‎

‎De l'imprimerie de L. L. Girard. (1790). In-8 (129 x 195mm) broché, tiré d'un recueil, couverture factice, titre manuscrit sur une étiquette collée, 8 pages. Papier un peu bruni sinon bon état.‎

‎Officier sarde, ancien aide de camp du maréchal De Broglie, de Bonne-Savardin fut arrêté en 1790 comme agent de la conspiration Maillebois. Enfermé dans les prisons de l'Abbaye, il s'en échappa et, malgré l'appui des aristocrates qui le cachèrent pendant quelques jours, il fut repris à Châlons-sur-Marne (Boursin & Challamel page 84). ‎

‎Petit Journal du Palais Royal, ou affiches, annonces et avis divers.‎

‎Au Palais Royal, de l'Imprimerie du Caveau, 1789 ; in-8, broché ; N°1, 4, 5, 6 sur les six numéros parus au total (32 ; 19 ; 24 ; 28 pp.).‎

‎Rédigé par Leclerc de Saint-Aubin, ce journal pamphlétaire se situe dans la ligne des publications anti-royalistes, anticléricales, anti-affairistes et anti-opportunistes avec une tendance populiste et même poissarde, le fond reste révolutionnaire ; tout ceci présenté avec beaucoup d'humour, pêle-mêle, on y trouve des annonces : "Terre et Seigneurie de Saint Cloud [...] à vendre ou à concéder pour un certaint temps. Le produit de cet argent est consacré à retirer les diamants précieux mis en gage avant la fuite des conjurés de l'infâme Duchesse de Polignac, l'illustre et méprisable propriétaire de ces bijoux, voulant en aider sa tendre amie sans se montrer. S'adresser à la R(eine) en personne." ; "Grand et superbe emplacement à vendre à la Porte Saint-Antoine [...] appartenant au Poète Beaumarchais, la fuite nécessaire où il se prépare le force à regret à cette vente..." ; "Grande et belle maison, rue Bergère, appartenant à feu lâche et scélérat, Messire de Flesselles [...] au profit des veuves et orphelins laissés par nos défenseurs à la prise de la Bastille." ; "Joli petit appartement tout meublé, à retrocéder, rue des Fossés M. le Prince. S'adresser à Mademoiselle Contat, comédienne du Roi [...] et que le desespoir d'avoir perdu les faveurs d'un frère du Roi..." ; "Charge de faux témoin du Parlement à Rouen, à vendre. S'adresser sur les lieux au sieur de Fontaine..." ; vente de meubles et effets : "Ustensile et batterie de cuisine de l'abbé Maury..." ; "Une précieuse statue de Priape, ornée de son principal ornement, d'une longueur et grosseur plus qu'honnête" ; "Un beau God... de grandeur ordinaire..." ces effets se vendent Hôtel de Ballion ; effets perdus ou trouvés : "il vient d'être trouvé, dans les filets de Saint-Cloud, deux têtes mutilées, qui paraissent avoir séjourné longtemps dans la rivière. On croit que ce sont celles des sieurs de Flesselles et de Delaunay" ; "Une superbe édition de Thérèse philosophe a tombé de la poche du Cardinal de La Rochefoucault..." ; "La raison de M. l'Archevêque de Paris, égarée, avec une liasse de Mandements et Lettres Pastorales. Mille bénédictions à celui qui la rapportera à l'Archevêché" ; "Le Marquis de Villette voudrait remplacer le Mignon qu'il vient de perdre à la suite d'une maladie honteuse..." ; "Hôtel de Ville à Paris, à vendre [...] y établir une hôpital de foux, les occupans actuels ne seraient pas obligés de déménager" ; à vendre : "Un chapeau de cardinal, appartenant à M. de la Rochefoucault, archevêque de Rouen. En effet, a-t-on besoin de chapeau quand on a perdu la tête ?" ; "cinq bâtons de Maréchaux de France, appartenans à M. de Cantades, au Prince de Soubise, à M. de Broglie, à M. de Fitz-Jones et à M. Devaux" ; "La religion, Dieu et les hommes, joués par la culotte, drame en trois actes, sujet fourni par les évêques représentants" ; "changemens de domicile : le marquis de Nesle, de l'Abbaye au Châtelet. Le baron de Bezenval au Châtelet. Quand ils en changent à nouveau pour aller à la Grève, où ils sont impatiemment attendus, le sieur Bachois de Villefort en donnera avis" ; à vendre : "Le panache blanc d'Henri IV, ce signe de ralliement est délaissé depuis long-temps dans les armoires du garde-meuble..." ; "les huit canonicats de l'abbé de Saint-Aulaire, aumonier ordinaire de la Reine" ; "La dame comtesse de Deux Ponts, dame de compagnie de madame Elisabeth a perdu [...] sa réputation" ; "La demoiselle Courtois de l'Opéra a perdu son greluchon. Partout où on trouvera le sieur marquis d'Esparbes..." ; "Un simple particulier a trouvé, dans une seule soirée, la conscience timorée du comte de Mirabeau, la probité de M. Augustin Caron de Beaumarchais, la pudeur de la reine de France. La délicatesse sans tâche de Monsieur, frère du Roi, l'esprit de Louis XVI, qui ne vaut pas celui de Henri IV. Les scupules du curé de Saint-Roch. les vices du marquis de l'Espinesse. Une partie du libertinage du comte d'Artois...". Le N°1 a été un peu rogné, les autres sont à toutes marges, bon état général ; rare. ‎

‎Les derniers soupirs de la Noblesse. Par un membre du Sallon Français.-‎

‎S.l.n.d. [Paris. 1790]. In-8 (125 x 195mm) broché, tiré d'un recueil, sans couverture, 15 pages. Bon état. Rare.‎

‎Le Salon Français était une association qui se tenait dans la rue Royale à Paris et qui passait pour vouloir s'opposer aux décrets de l'Assemblée Nationale. Comme des attroupements, devant cette association, troublaient la tranquillité du quartier de Saint-Roch, en mai 1790, il fut défendu à ses membres de s'assembler dans la maison de la rue Royale. L'auteur anonyme de ce libelle raconte ces événements mais aussi donne libre cours à ses opinions sur les décisions de l'Assemblée Nationale notamment en ce qui concerne la Noblesse. Au passage il fait plus qu'égratigner Mirabeau l'Aîné et Moreton...(Voir Boursin & Challamel, page 753). ‎

‎Relation de ce qui s'est passé dans l'Assemblée générale des Lièvres de la Pleine (sic) de Mont-Rouge, tenue les portes ouvertes et à la belle étoile.‎

‎(Paris), Imprimerie de Valleyre l'aîné, s.d. (circa 1789) ; in-8, broché ; 6 pp.‎

‎Mention manuscrite ancienne "30 août 1789". Pamphlet qui a pour objet le thème des "privilèges". Rare (absent de Martin-Walter). Bel exemplaire. ‎

‎Etat Militaire, et Armée des Aristocrates, avec le nom des chefs, officiers et employés à la suite.‎

‎De l'Imprimerie Patriotique, 1790 ; in-8, broché ; 8 pp.‎

‎Le Général est, bien-sûr, M. de Condé, le Major Général M. d'Artois, le directeur général des vivres : Vicomte de Mirabeau ; Première Vivandière : Madame de Villeroy ; Vivandières ordinaires : Mesdmaes de POlignac, de Guiche, de Calonne ; Galopins : De Belboeuf, Perrotin, de Marguérites ; Tambour-Major-Général : Duval d'Espresmenil. Vient ensuite le "Régiment de la Calotte", avec à sa tête le colonel Abbé Maury, et toute une cohorte d'évêques, archevêques, cardinaux et abbés et, comme Quartier-Maitre-Trésorier, d'Arnaud Baculard ! Le troisième régiment est celui dit de "Mont-Orgueil", avec M. Necker pour colonel et Sartine fils, de Beauharnais, de Bonthilier, de moncalin, de Virieu, de Montlozier, etc. pour officiers ; vient ensuite le Régiment "de la Pioche", avec de Faucigny, du pujet, de Bortz, de Clermont-Lodève, de Brienne... ; ensuite nous avons le "Royal Anti-Assignats, cavalerie", mené par Dupont de Nemours, de Montesquiou, des Meuniers, de Boisgelin, de Caulaincourt, d'Orsy, etc. ; et enfin le "Royal-Sottise, Dragons", avec en tête l'ineffable Cardinal de Rohan, Lully-Tolendal, Mounier, de Castellanne, Bergasse, de la Lande, d'Aligre, Bouchet d'Argis, Amelot, Beaumarchais, etc. Le document s'achève par "La suite au prochain numéro", qui n'est jamais paru. Bel exemplaire de ce facétieux et rare éphémère. ‎

‎Discours sur l’Etre suprême et l’immortalité de l’âme… suivi d’un hymne patriotique sur la Piété filiale.‎

‎Avignon, Vincent Raphel, sans date (1794). In 8 en feuilles de 13 pp.‎

‎Prononcé immédiatement après la promulgation du décret de Robespierre concernant l’Etre suprême.‎

‎Lettre ouverte aux assassins de l'école libre ‎

‎Albin Michel "Collection Lettre ouverte" 1982, in-8 broché, 220 p. (bel état, avec bandeau de l'éditeur) Pamphlet vigoureux contre la gauche socialo-communiste et ses alliés progressistes, par un auteur qui n'avait pas son drapeau dans la poche.‎

‎Giovanni Pico: Roman‎

‎HERMANN 2007 128 pages 20 6x1 4x13 4cm. 2007. Broché. 128 pages.‎

‎Très bon état‎

‎Credo du Tiers-Etat. ou Symbole politico-moral à l'usage de tous les amis de l'Etat & de l'humanité‎

‎S.l., 1789 in-8, titre, 17 pp., cartonnage Bradel de papier marbré, pièce de titre havane en long (reliure moderne). ‎

‎Une des éditions de cette pièce satirique d'interprétation pas si obvie, quand on lit le résumé de Tourneux : "Chaque article, commençant par : Je crois, contient une contre-vérité". Ce n'est pas si évident quand on lit les articles jusqu'au bout, et les idées exprimées renvoient en fait à un réformisme réel, mais modéré. Soit l'article IX, apparemment provocateur dans le contexte du printemps 1789 : "Je crois aux privilèges de la noblesse" ; il faut lire l'explication qui suit : "c'est-à-dire : au droit qu'elle a de marcher à la tête des armées, quand elle en est digne ; d'obtenir des récompenses, quand elle les a méritées, & de partager en toute occasion avec le Tiers-Etat l'honneur de servir sa patrie en personne, & par des contributions proportionnées à sa richesse. Mais je soutiens que tous ceux de cet Ordre qui prétendent que toutes les dignités, toutes les grâces, toutes les exemptions, toutes les distinctions lui appartiennent par droit de naissance, au préjudice du mérite, sont de grands enfans dont la raison n'est pas encore formée." Où l'on retrouve précisément les idées du temps.Martin & Walter, Anonymes, 4873. Monglond I, 107. Tourneux I, 786. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

‎Litanies du Tiers Etat.‎

‎S.l., s.d. (1789) in-8, 15 pp., cartonnage Bradel de papier marbré, pièce de titre havane en long (reliure moderne). ‎

‎Edition intermédiaire de cette pièce attribuée parfois à Le Conte de La Verrerie, et qui connut de nombreuses éditions, présentant parfois de petites variantes.C'est une longue suite de supplications politiques sur le modèle des propitiatoires litanies des saints, chantées à toutes les rogations et autres processions d'intercession. On aura une idée du style à ces quelques invocations :"Nobles qui avez défendu les droits du Tiers Etat, priez pour nous (...). Ecclésiastiques de tout rang qui aimez le peuple, priez pour nous (...). Du despotisme & de la morgue de la haute robe, de l'ignorance des juges, délivrez-nous, Sire (...). Des fours banaux, des pressoirs banaux, délivrez-nous Sire (...). De l'égoïsme et de l'ambition du clergé, délivrez-nous". Et ainsi de suite, sur 15 longues pages, en un résumé pittoresque de la vision politique naïve façonnée par les libelles sur les institutions du temps.Martin & Walter, Anonymes, 9083. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎