Sans nom d'éditeur | Sans lieu d'édition s. d. [1872] | 18.5 x 34 cm | 5 volumes reliés en 1
Manuscrit autographe complet de 50 pages écrites au recto de chaque feuillet comportant de nombreuses ratures et corrections. Le manuscrit a été publié dans le Bulletin de la Société de Géographie de décembre 1872. Reliure en plein chagrin rouge, dos à cinq nerfs orné de fleurons et de doubles caissons dorés décorés de motifs floraux dorés, double de doubles filets dorés sur les plats, gardes et contreplats de papier peigné, encadrement d'une dentelle dentelle dorée sur les contreplats, filets dorés sur les coupes, coins émoussés, reliure de lépoque. Les feuillets sont numérotés de 1 à 50 dans langle supérieur gauche ; une numérotation plus ancienne, biffée, se trouve dans la marge supérieure. Trois parties composent cette étude : -Histoire de la mer des Sargasses (pp. 2 à 15). - Géographie de la mer des Sargasses (pp. 16 à 38). - Richesses de la mer des Sargasses (pp. 39 à 50). La première partie traite de lhistoire de la navigation de la mer des Sargasses depuis les Phéniciens, qui, les premiers, signalèrent lexistence de bancs dalgues flottantes dans lAtlantique. Ils furent suivis par les Carthaginois, les Arabes et les Portugais. Mais cest Christophe Colomb qui donna, en 1492, les premières observations sérieuses sur ce phénomène marin. Gaffarel mentionne ensuite les navigations de Gonneville, Jean de Léry et André Thévet, cite Humboldt, puis évoque les récentes explorations scientifiques : en 1851-1852 par la campagne du Dolphin, capitaine Lee, et en 1855 par celle du brick le Méléagre, capitaine Leps. Dans la seconde partie, lauteur étudie la géographie des Sargasses, en faisant observer que son étendue et ses limites ont toujours été incertaines. Il développe ensuite trois hypothèses sur leur origine, la plus vraisemblable étant celle selon laquelle les sargasses se développent aux alentours du Gulf Stream, dont les eaux chaudes et peu agitées leur procurent de bonnes conditions dexistence et leur permettent de se propager en grande quantité. Il est ensuite question des différentes espèces de sargasses, de leur mode de vie et de leur accumulation, donnant ainsi un aspect étrange qui effraya les premiers navigateurs. Enfin, lauteur évoque les richesses de la mer des Sargasses : par analogie avec les récoltes dalgues le long des côtes françaises, qui permettent, après les avoir réduites en cendre, dobtenir un excellent engrais, on pourrait envisager de les exploiter afin den extraire les substances minérales, mais il faudrait pour cela des bateaux spécialement équipés. Il conclut : « La mer des Sargasses est donc une véritable région promise. Tous, plus ou moins, directement ou non, agriculteurs pour nos champs, malades pour nos santés, industriels pour nos usines [] citoyens pour notre patrie, nous navons quà gagner à lexploitation des richesses inconnues de cette mer » (p. 50). Ont été Reliés à la suite : GAFFAREL (Paul). La mer des Sargasses. Paris, Ch. Delagrave et Cie, 1873, in-8 de 35 pp., couvertures conservées, annotations autographes dans les marges. Extrait du Bulletin de la Société de Géographie, décembre 1872. - MAUNOIR (Charles), géographe. 2 lettres autographes signées [à Paul Gaffarel]. Paris, 1872, 5 pp. in-8, en-tête imprimé. A propos de la publication du mémoire de Gaffarel dans le Bulletin de la Société de Géographie, et de sa communication au commandant Leps, qui « possède des trésors au sujet de la physique des mers ». - LEPS (Maurice Edouard), capitaine. 2 lettres autographes signées [à Paul Gaffarel]. Paris, 1872, 2 pp. in-8. Remerciements pour lenvoi du mémoire et communication à Gaffarel des notes prises par Leps pendant la campagne du Méléagre en 1855. - DELAGRAVE (Maison). 6 lettres signées ou autographes signées à Paul Gaffarel. Paris, 1872-1875, 6 pp. in-8, en-têtes imprimés. Publication de « La Mer des Sargasses » dans le Bulletin de la Société de Géographie et envoi des tirés à part à lauteur. Deux lettres sont signées par léditeur Charles Delagrave. - 2 articles d
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E. Dentu | Paris 1867 | 11.50 x 18 cm | broché
Edition originale dont il n'est pas fait mention de grands papiers. Trois petites taches sur les plats, quelques rares piqûres. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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s. l. (Tahiti) août (1896) | 20.50 x 27 cm | quatre pages sur deux feuillets
Longue lettre autographe datée d'août 1896 et signée de Paul Gauguin adressée au peintre Daniel de Monfreid. Quatre pages à l'encre noire sur deux feuillets. Petites déchirures marginales sans atteinte au texte, traces de pli inhérentes à l'envoi. En pleine descente aux enfers, abandonné dans son paradis artificiel tahitien, Gauguin se sent maudit : "Décidément, je suis né sous une mauvaise étoile" se lamente-t-il.Sa quête de liberté primitive le laisse dans le dénuement et la misère. Souffrant le martyre, le peintre envoie des tableaux à l'un de ses rares soutiens, son fidèle ami Daniel de Monfreid - mais se trompe d'adresse... Publiée dans les Lettres de Paul Gauguin à Georges-Daniel de Monfreid, 1918, p. 146, n° XXIII ; notre lettre révèle le nom d'Émile Schuffenecker, son ami et comparse de la bourse de Paris puis de Pont-Aven - anonymisé dans la version publiée - que Gauguin vilipende à de nombreuses reprises dans ces pages. Cette exceptionnelle missive est écrite à Tahiti, où le peintre était retourné l'année précédente, faisant sesadieux définitifs à la vieille Europe. Gauguin ressort tout juste d'un séjour à l'hôpital de Papeete afin de soigner ses jambes meurtries à la suite de coups reçus à Concarneau deux ans plus tôt, pour avoir défendu sa muse, Annah la javanaise. Le peintre n'échappe pas aux séquelles de cette altercation et souffre d'un terrible eczéma purulent à la jambe mais aussi de sa syphilis, noyant ses affres dans l'alcool. Les lettres de Gauguin de l'été 1896, dont celle-ci est un parfait exemple, "sentent la fièvre qui s'est emparée d'un esprit surchauffé par la douleur et le manque de sommeil" (David Haziot). Dans sa confusion,le peintre a mal rédigé l'adresse de l'atelier de Monfreid à la Cité Fleurie,célèbre résidence d'artistes aux allures de chalet où Gauguin avait séjourné: "Je vous ai envoyé le mois dernier un paquet de tableaux. J'ai bien peur pour eux car il me semble que j'ai mis 55 Bd Arago au lieu de 65". Dans cet envoi, figurait sa composition Eihaha Ohipa, peinte dans son atelier de Punaauia et désormais conservée au musée Pouchkine de Moscou. Expédiées par l'intermédiaire d'un officier de marine - le port restant à la charge de Monfreid - les toiles n'arriveront qu'en novembre. Au-delà de ses craintes enfiévrées, Gauguin livre dans ces lignes un véritable manifeste de son intégrité d'artiste - pendant parfait de son célèbre autoportrait christiquePrès du Golgothaque le peintre réalise à la même période. Tout comme dans cette toile, son destin se confond avec celui du Christ :"dans les moments les plus difficiles de ma vie j'ai plus que partagé avec des malheureux et sans jamais d'autre récompense que le lâchage complet".Il avait en effet imposé les toiles de Schuffenecker dans des expositions impressionnistes, sauvé son ami Laval du suicide, et ouvert sa bourse à tant d'autres. Au lieu de lui rendre la pareille, Schuffenecker préfère se lamenter sur son propre sort : "Schuff m'écrit vraiment une lettre insensée et injuste et je ne sais que répondre car c'est un esprit malade [...] qu'il est plus malheureux que moi qui ai la gloire la force la santé. Parlons-en ! Jesuis doué dit-il à en rendre les autres jaloux". Gauguinqui s'est toujours refusé à transiger et se compromettre, est finalement trahi par une de ses plus proches relations, Schuffenecker, qui devient dans la lettre un véritable Judas Iscariote :"Schuff vient de faire une pétition inutile je crois, pour que l'État vienne à mon aide. C'est la chose qui peut le plus me froisser. Je demande aux amisde me venir en aide pendant le temps qu'il faut pour rentrer dans mon argent qui m'est dû, et leurs efforts pour le recouvrer, mais mendier à l'État n'a jamais été mon intention". Le peintre arrive à un point de non-retour, non seulement meurtri dans sa chair, mais dans son amour-propre :"Tous mes efforts de lutte en dehors de l'officiel,la dignité que je me suis efforcé d'avoir toute ma vie, perdent de ce jour de le
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Grasset | Paris 1946 | 14 x 21 cm | broché
Edition originale, un des 312 exemplaires numérotés sur alfa, seuls grands papiers après 28 vergé. Agréable exemplaire. Iconographie. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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L'Age Nouveau | Paris Septembre 1949 | 18 x 23 cm | broché
Edition originale. Contributions de Paul Gauguin avec des lettres inédites, Marcello-Fabri, J. Follain, L. Estang... Numéro illustré de reproductions d'oeuvres de Maurice de Vlaminck, Pablo Bonnard, Georges Rouault, Pablo Picasso, Henri Matisse, Roger de la Fresnaye... à propos de la "bataille du musée de Grenoble". Dos insolé, plats légèrement et marginalement passés, agréable état intérieur. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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s. d. [1924] | 9.30 x 7.80 cm | autre
Epreuve originale probablement unique de cet état intermédiaire d'un bois dessiné et gravé d'après deux uvres de Paul Gauguin par Georges-Daniel de Monfreid. Tiragesur japon pelure, annotation de l'artiste au crayon en marge gauche. Bois dessiné et gravé d'après deux uvres, l'homme au bois étant une reprise d'une aquarelle de la page 37 du manuscrit de Noa Noa, tandis que la femme en pied originellement observée par ce fureteur, est ici présentée en buste avec main au visage, modèle repris sur un bois gravé de Gauguin en page 4 du manuscrit (et son croquis original collé en page 51), évoquant une scène similaire. Le bois définitifservira de tête au chapitre IV de la véritable édition originale illustrée deNoa Noa, parue chez Crès en 1924, premier ouvrage illustré d'après Paul Gauguin et majestueux hommage à l'un des précurseurs de l'art moderne. Superbe gravure synthétisant une aquarelle du manuscrit original de Noa Noa, inspirée du mythe de Diane et Actéon, gravée par le plus proche ami et exécuteur testamentaire de Gauguin, l'artiste Georges-Daniel de Monfreid, héritier de l'album qu'il offrira en 1927 à l'Etat Français. Cette épreuve, probablement unique, fait partie des 17 bois d'essais connus duprojet de publication précoce deNoa Noa, tous réalisés sur divers papiers fins et annotés par l'artiste. C'est à partir du manuscrit illustré original de Noa Noa rapporté de Tahiti par Segalen à la mort de l'artiste en 1903 que Monfreid entreprit, dès 1904, la réalisation de cette uvre fondamentale. Il s'agit de la seconde version de ce carnet « à lire et à regarder ». Le premier manuscrit, rédigé au retour de son premier voyage et confié par Gauguin à Charles Morice en 1893 répondait à un projet différent. Gauguin n'avait composé que le texte, entrecoupé de pages blanches destinées aux poèmes de Morice. Mais, après plusieurs années sans nouvelles, celui-ci préféra publier en 1901 une version entièrement réécrite par ses soins. Gauguin recopia donc son manuscrit et l'illustra lors de son second séjour en Polynésie, de croquis, aquarelles et collages. Cet album, que l'artiste enrichit et conserva précieusement jusqu'à sa mort, est aujourd'hui au Musée d'Orsay. C'est donc d'après ce manuscrit, le seul illustré, que Monfreid composa l'édition du Noa Noa de Gauguin. Cependant, si le projet de publication de Monfreid fut précoce, il mit plus de vingt ans à le mener à bien, en partie à cause d'un conflit de droit d'auteur avec Charles Morice qui souhaitait figurer comme co-auteur de l'édition en préparation et dont les poèmes seront finalement conservés. Fruit de plusieurs années de réflexion et de travail, l'édition de 1924 se veut à la fois fidèle aux aquarelles et bois gravés illustrant le précieux manuscrit, mais également à l'ensemble de l'uvre tahitienne de Gauguin, mort dans l'indifférence. Monfreid grave ainsi plusieurs dessins du cahier original et l'enrichit de bois réalisés à partir des autres uvres dont il est le dépositaire. Certaines de ces compositions associent plusieurs peintures, tout en respectant scrupuleusement le trait de l'artiste, transformant l'ouvrage en véritable voyage à travers les uvres du peintre. Le choix même de la gravure sur bois est un hommage à cette technique prisée par Gauguin qui réalisa à Pont-Aven 10 bois pour illustrer son manuscrit entre ses deux séjours polynésiens. Les bois intermédiaires, jusqu'alors inconnus, témoignent du lent travail de composition pour restituer la richesse artistique de l'uvre de Gauguin par son plus fidèle compagnon artistique et premier défenseur : «Quand je vis Gauguin pour la première fois, je fus fortement déconcerté par les données d'art émanant de ses uvres aussi bien que des conversations de cet homme extraordinaire... En lui tout de suite on sentait le Maître » (In L'hermitage, 1903) Epreuve unique du bois gravé d'après une aquarelle réinterprétant le mythe de Diane surprise au bain par Actéon. Monfreid a pris soin de conserver, dans la gravu
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s. d. [1924] | 9.30 x 7.80 cm | autre
Epreuve originale probablement unique de cet état intermédiaire d'un bois dessiné et gravé d'après une aquarelle de Paul Gauguin par Georges-Daniel de Monfreid. Tiragesur vergé crème fin, annotation de l'artiste au crayon en marge gauche. Bois dessiné et gravé d'après une aquarelle du manuscrit de Noa Noa, contrecollée sur une page de texte du célèbre album. Le bois définitifservira de tête à l'édition originale illustrée deNoa Noa, parue chez Crès en 1924, premier ouvrage illustré d'après Paul Gauguin et majestueux hommage à l'un des précurseurs de l'art moderne. Superbe et importante gravure reprenant une aquarelle très particulière du manuscrit de Paul Gauguin, véritable percée graphique dans le texte,gravé par son plus proche ami et exécuteur testamentaire, l'artiste Georges-Daniel de Monfreid, héritier de l'album qu'il offrira en 1927 à l'Etat Français. L'aquarelle initiale était découpée en ondulations autour de la figure féminine et collée sur le dernier chapitre pour en empêcher la lecture et ainsi remettre le récit en route. Gauguin avait d'ailleurs ajouté des traits sinueux partant de l'aquarelle sur la page de texte, donnant ainsi l'impression d'une grotte percée dans la page, par le pouvoir psychique de la femme assise dont la tête diffuse des rayons ondulants. Monfreid décide de la placer en tête de l'ouvrage accompagnée de deux oiseaux tirés d'autres uvres, pour illustrer le pouvoir de l'artiste et de son imaginaire. Cette épreuve, probablement unique, fait partie des 17 bois d'essais connus duprojet de publication précoce deNoa Noa, tous réalisés sur divers papiers fins et annotés par l'artiste. C'est à partir du manuscrit illustré original de Noa Noa rapporté de Tahiti par Segalen à la mort de l'artiste en 1903 que Monfreid entreprit, dès 1904, la réalisation de cette uvre fondamentale. Il s'agit de la seconde version de ce carnet « à lire et à regarder ». Le premier manuscrit, rédigé au retour de son premier voyage et confié par Gauguin à Charles Morice en 1893 répondait à un projet différent. Gauguin n'avait composé que le texte, entrecoupé de pages blanches destinées aux poèmes de Morice. Mais, après plusieurs années sans nouvelles, celui-ci préféra publier en 1901 une version entièrement réécrite par ses soins. Gauguin recopia donc son manuscrit et l'illustra lors de son second séjour en Polynésie, de croquis, aquarelles et collages. Cet album, que l'artiste enrichit et conserva précieusement jusqu'à sa mort, est aujourd'hui au Musée d'Orsay. C'est donc d'après ce manuscrit, le seul illustré, que Monfreid composa l'édition du Noa Noa de Gauguin. Cependant, si le projet de publication de Monfreid fut précoce, il mit plus de vingt ans à le mener à bien, en partie à cause d'un conflit de droit d'auteur avec Charles Morice qui souhaitait figurer comme co-auteur de l'édition en préparation et dont les poèmes seront finalement conservés. Fruit de plusieurs années de réflexion et de travail, l'édition de 1924 se veut à la fois fidèle aux aquarelles et bois gravés illustrant le précieux manuscrit, mais également à l'ensemble de l'uvre tahitienne de Gauguin, mort dans l'indifférence. Monfreid grave ainsi plusieurs dessins du cahier original et l'enrichit de bois réalisés à partir des autres uvres dont il est le dépositaire. Certaines de ces compositions associent plusieurs peintures, tout en respectant scrupuleusement le trait de l'artiste, transformant l'ouvrage en véritable voyage à travers les uvres du peintre. Le choix même de la gravure sur bois est un hommage à cette technique prisée par Gauguin qui réalisa à Pont-Aven 10 bois pour illustrer son manuscrit entre ses deux séjours polynésiens. Les bois intermédiaires, jusqu'alors inconnus, témoignent du lent travail de composition pour restituer la richesse artistique de l'uvre de Gauguin par son plus fidèle compagnon artistique et premier défenseur : «Quand je vis Gauguin pour la première fois, je fus fortement déconcerté par les données d'art
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s. d. [1924] | 9.30 x 7.80 cm | autre
Epreuve originale probablement unique de cet état intermédiaire d'un bois dessiné et gravé de Paul Gauguin par Georges-Daniel de Monfreid. Tiragesur vergé crème fin, annotation de l'artiste au crayon en marge gauche. Bois dessiné et gravé d'après deux uvres différentes. La femme de dos étant une reprise exacte d'une encre de la page 92 du manuscrit de Noa Noa, tandis que la femme allongée reprend le célèbre thème de la femme aux manges, Te Arii Vahine-Opoi, que Gauguin représenta en peinture mais aussi en gravure. Le bois définitifservira de tête au chapitre V de la véritable édition originale illustrée deNoa Noa, parue chez Crès en 1924, premier ouvrage illustré d'après Paul Gauguin et majestueux hommage à l'uvre d'un des précurseurs de l'art moderne. Superbe et importante gravure rassemblant deux thèmes majeurs de l'uvre tahitienne, dont le dessin central du manuscrit de Noa Noa, gravé fidèlement par le plus proche ami et exécuteur testamentaire de Gauguin, l'artiste Georges-Daniel de Monfreid, héritier de l'album qu'il offrira en 1927 à l'Etat Français. Cette épreuve, probablement unique, fait partie des 17 bois d'essais connus duprojet de publication précoce deNoa Noa, tous réalisés sur divers papiers fins et annotés par l'artiste. C'est à partir du manuscrit illustré original de Noa Noa rapporté de Tahiti par Segalen à la mort de l'artiste en 1903 que Monfreid entreprit, dès 1904, la réalisation de cette uvre fondamentale. Il s'agit de la seconde version de ce carnet « à lire et à regarder ». Le premier manuscrit, rédigé au retour de son premier voyage et confié par Gauguin à Charles Morice en 1893 répondait à un projet différent. Gauguin n'avait composé que le texte, entrecoupé de pages blanches destinées aux poèmes de Morice. Mais, après plusieurs années sans nouvelles, celui-ci préféra publier en 1901 une version entièrement réécrite par ses soins. Gauguin recopia donc son manuscrit et l'illustra lors de son second séjour en Polynésie, de croquis, aquarelles et collages. Cet album, que l'artiste enrichit et conserva précieusement jusqu'à sa mort, est aujourd'hui au Musée d'Orsay. C'est donc d'après ce manuscrit, le seul illustré, que Monfreid composa l'édition du Noa Noa de Gauguin. Cependant, si le projet de publication de Monfreid fut précoce, il mit plus de vingt ans à le mener à bien, en partie à cause d'un conflit de droit d'auteur avec Charles Morice qui souhaitait figurer comme co-auteur de l'édition en préparation et dont les poèmes seront finalement conservés. Fruit de plusieurs années de réflexion et de travail, l'édition de 1924 se veut à la fois fidèle aux aquarelles et bois gravés illustrant le précieux manuscrit, mais également à l'ensemble de l'uvre tahitienne de Gauguin, mort dans l'indifférence. Monfreid grave ainsi plusieurs dessins du cahier original et l'enrichit de bois réalisés à partir des autres uvres dont il est le dépositaire. Certaines de ces compositions associent plusieurs peintures, tout en respectant scrupuleusement le trait de l'artiste, transformant l'ouvrage en véritable voyage à travers les uvres du peintre. Le choix même de la gravure sur bois est un hommage à cette technique prisée par Gauguin qui réalisa à Pont-Aven 10 bois pour illustrer son manuscrit entre ses deux séjours polynésiens. Les bois intermédiaires, jusqu'alors inconnus, témoignent du lent travail de composition pour restituer la richesse artistique de l'uvre de Gauguin par son plus fidèle compagnon artistique et premier défenseur : «Quand je vis Gauguin pour la première fois, je fus fortement déconcerté par les données d'art émanant de ses uvres aussi bien que des conversations de cet homme extraordinaire... En lui tout de suite on sentait le Maître » (In L'hermitage, 1903) Epreuve unique du bois gravé d'après deux uvres majeures: la fameuse femme aux mangues dont Gauguin tira lui-même une première gravure en 1898 et la grande encre bleue au centre de l'album manuscrit de Noa Noa. En rassemblant
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s. d. [1924] | 9.30 x 7.80 cm | autre
Epreuve originale probablement unique de cet état intermédiaire d'un bois dessiné et gravé d'après une aquarelle de Paul Gauguin par Georges-Daniel de Monfreid. Tiragesur vergé crème fin, annotation de l'artiste au crayon en marge gauche. Bois dessiné et gravé d'après la première aquarelle du manuscrit de Noa Noa, contrecollée sur le contreplat de la reliure du célèbre album. Le bois définitifservira de tête au chapitre X de la véritable édition originale illustrée deNoa Noa, parue chez Crès en 1924, premier ouvrage illustré d'après Paul Gauguin et majestueux hommage à l'uvre de ce précurseur de l'art moderne. Superbe et importante gravure de l'uvre ouvrant le manuscrit de Paul Gauguin,gravé par son plus proche ami et exécuteur testamentaire, l'artiste Georges-Daniel de Monfreid, héritier de l'album qu'il offrira en 1927 à l'Etat Français. Cette épreuve, probablement unique, fait partie des 17 bois d'essais connus duprojet de publication précoce deNoa Noa, tous réalisés sur divers papiers fins et annotés par l'artiste. C'est à partir du manuscrit illustré original de Noa Noa rapporté de Tahiti par Segalen à la mort de l'artiste en 1903 que Monfreid entreprit, dès 1904, la réalisation de cette uvre fondamentale. Il s'agit de la seconde version de ce carnet « à lire et à regarder ». Le premier manuscrit, rédigé au retour de son premier voyage et confié par Gauguin à Charles Morice en 1893 répondait à un projet différent. Gauguin n'avait composé que le texte, entrecoupé de pages blanches destinées aux poèmes de Morice. Mais, après plusieurs années sans nouvelles, celui-ci préféra publier en 1901 une version entièrement réécrite par ses soins. Gauguin recopia donc son manuscrit et l'illustra lors de son second séjour en Polynésie, de croquis, aquarelles et collages. Cet album, que l'artiste enrichit et conserva précieusement jusqu'à sa mort, est aujourd'hui au Musée d'Orsay. C'est donc d'après ce manuscrit, le seul illustré, que Monfreid composa l'édition du Noa Noa de Gauguin. Cependant, si le projet de publication de Monfreid fut précoce, il mit plus de vingt ans à le mener à bien, en partie à cause d'un conflit de droit d'auteur avec Charles Morice qui souhaitait figurer comme co-auteur de l'édition en préparation et dont les poèmes seront finalement conservés. Fruit de plusieurs années de réflexion et de travail, l'édition de 1924 se veut à la fois fidèle aux aquarelles et bois gravés illustrant le précieux manuscrit, mais également à l'ensemble de l'uvre tahitienne de Gauguin, mort dans l'indifférence. Monfreid grave ainsi plusieurs dessins du cahier original et l'enrichit de bois réalisés à partir des autres uvres dont il est le dépositaire. Certaines de ces compositions associent plusieurs peintures, tout en respectant scrupuleusement le trait de l'artiste, transformant l'ouvrage en véritable voyage à travers les uvres du peintre. Le choix même de la gravure sur bois est un hommage à cette technique prisée par Gauguin qui réalisa à Pont-Aven 10 bois pour illustrer son manuscrit entre ses deux séjours polynésiens. Les bois intermédiaires, jusqu'alors inconnus, témoignent du lent travail de composition pour restituer la richesse artistique de l'uvre de Gauguin par son plus fidèle compagnon artistique et premier défenseur : «Quand je vis Gauguin pour la première fois, je fus fortement déconcerté par les données d'art émanant de ses uvres aussi bien que des conversations de cet homme extraordinaire... En lui tout de suite on sentait le Maître » (In L'hermitage, 1903) Epreuve unique du bois gravé d'après l'aquarelle inaugurant l'un des plus beaux albums de peintre et symbolisant l'art de vivre tahitien, entre mer nourricière et plaisirs terrestres. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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s. d. [1924] | 9.30 x 7.80 cm | autre
Epreuve originale probablement unique de cet état intermédiaire de "Tehura", bois dessiné et gravé d'après le tableauMerahi metua no tehamanade Paul Gauguin par Georges-Daniel de Monfreid. Tiragesur vergé crème fin, annotation de l'artiste au crayon en marge gauche. Le bois définitifservira de tête au chapitre VI, Le Conteur parle, page 81 de la véritable édition originale illustrée deNoa Noa, parue chez Crès en 1924, premier ouvrage illustré d'après Paul Gauguin et majestueux hommage à l'uvre d'un des précurseurs de l'art moderne. Très important et tout premier bois du célèbre tableau de Paul Gauguin,gravé par son plus proche ami et exécuteur testamentaire, l'artiste Georges-Daniel de Monfreid, auquel Gauguin offrit cette toile après deux infructueuses expositions. Cette épreuve, probablement unique, fait partie des 17 bois d'essais connus duprojet de publication précoce deNoa Noa, tous réalisés sur divers papiers fins et annotés par l'artiste. C'est à partir du manuscrit illustré original de Noa Noa rapporté de Tahiti par Segalen à la mort de l'artiste en 1903 que Monfreid entreprit, dès 1904, la réalisation de cette uvre fondamentale. Il s'agit de la seconde version de ce carnet « à lire et à regarder ». Le premier manuscrit, rédigé au retour de son premier voyage et confié par Gauguin à Charles Morice en 1893 répondait à un projet différent. Gauguin n'avait composé que le texte, entrecoupé de pages blanches destinées aux poèmes de Morice. Mais, après plusieurs années sans nouvelles, celui-ci préféra publier en 1901 une version entièrement réécrite par ses soins. Gauguin recopia donc son manuscrit et l'illustra lors de son second séjour en Polynésie, de croquis, aquarelles et collages. Cet album, que l'artiste enrichit et conserva précieusement jusqu'à sa mort, est aujourd'hui au Musée d'Orsay. C'est donc d'après ce manuscrit, le seul illustré, que Monfreid composa l'édition du Noa Noa de Gauguin. Cependant, si le projet de publication de Monfreid fut précoce, il mit plus de vingt ans à le mener à bien, en partie à cause d'un conflit de droit d'auteur avec Charles Morice qui souhaitait figurer comme co-auteur de l'édition en préparation et dont les poèmes seront finalement conservés. Fruit de plusieurs années de réflexion et de travail, l'édition de 1924 se veut à la fois fidèle aux aquarelles et bois gravés illustrant le précieux manuscrit, mais également à l'ensemble de l'uvre tahitienne de Gauguin, mort dans l'indifférence. Monfreid grave ainsi plusieurs dessins du cahier original et l'enrichit de bois réalisés à partir des autres uvres dont il est le dépositaire. Certaines de ces compositions associent plusieurs peintures, tout en respectant scrupuleusement le trait de l'artiste, transformant l'ouvrage en véritable voyage à travers les uvres du peintre. Le choix même de la gravure sur bois est un hommage à cette technique prisée par Gauguin qui réalisa à Pont-Aven 10 bois pour illustrer son manuscrit entre ses deux séjours polynésiens. Les bois intermédiaires, jusqu'alors inconnus, témoignent du lent travail de composition pour restituer la richesse artistique de l'uvre de Gauguin par son plus fidèle compagnon artistique et premier défenseur : «Quand je vis Gauguin pour la première fois, je fus fortement déconcerté par les données d'art émanant de ses uvres aussi bien que des conversations de cet homme extraordinaire... En lui tout de suite on sentait le Maître » (In L'hermitage, 1903) Epreuve sans doute unique du bois gravé d'après le chef-d'uvre de Gauguin, Merahi metua no Tehamana, représentant l'épouse du peintre et son principal modèle tahitien. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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Paul Ollendorff | Paris 1890 | 12.50 x 19 cm | relié
Edition originale, un des 20 exemplaires numérotés sur Hollande, seuls grands papiers. Reliure en demi basane caramel, dos lisse orné d'un riche décor de motifs typographiques dorés, pièce de titre de chagrin marine comportant un petit manque, quelques légères traces de frottements sur le dos, doubles filets dur les plats de papier marbré, gardes et contreplats de papier à la cuve, tête dorée sur témoins, reliure de l'époque non signée mais attribuable à Lancelin. Envoi autographe signé de Paul Gaulot à madame Paul Ollendorff. Exemplaire à toutes marges agréablement établi. Provenance : bibliothèque de Paul Ollendorff. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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Paul Ollendorff | Paris 1895 | 12.50 x 19 cm | relié
Edition originale, un des 5 exemplaires numérotés sur Hollande, seuls grands papiers. Reliure en demi maroquin noisette à coins, dos à cinq nerfs sertis de pointillés dorés, de filets noirs, ainsi que de fleurons dorés, frises dorées en tête et en queue, plats de papier marbré, gardes et contreplats de papier à effet moiré, couvertures conservées, tête dorée sur témoins. Envoi autographe signé de Paul Gaulot à madame Paul Ollendorf. Bel exemplaire à toutes marges agréablement établi. Provenance : bibliothèque de Paul Ollendorff. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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Paul Ollendorff | Paris 1890 | 12.50 x 19 cm | relié
Edition originale, un des 20 exemplaires numérotés sur Hollande, seuls grands papiers. Reliure en demi basane caramel, dos lisse orné d'un riche décor de motifs typographiques dorés, pièce de titre de chagrin marine comportant de petits frottements, doubles filets dur les plats de papier marbré, gardes et contreplats de papier à la cuve, tête dorée sur témoins, reliure de l'époque non signée mais attribuable à Lancelin. Envoi autographe signé de Paul Gaulot à madame Paul Ollendorff. Exemplaire à toutes marges agréablement établi. Provenance : bibliothèque de Paul Ollendorff. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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Payot | Paris 1908 | 12 x 19 cm | broché
Edition originale dont il n'a pas été tiré de grands papiers. Rare envoi de Paul Gaultier. Légères piqûres marginales sur le premier plat ainsi que sur le dos. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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Plon | Paris 1908 | 12 x 19 cm | broché
Edition originale sur papier courant. Ouvrage orné d'un portrait de M. de Staël et établi d'après les lettres de M. de Montmorency à Mme. de Staël. Manques en tête et en pied du dos, deux petits manques marginaux sur le premier plat, agréable état intérieur. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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1864 | 14.50 x 22.20 cm | une feuille
Dessin original attribué à Gavarni réalisé pour la série carnaval. Ce dessin apparait en effet gravé dans l'album publié Gens de Paris, Carnaval (1864), et repris dans la second tirage du Diable à Paris en 1868. Nous donnons une photographie de la gravure dans le descriptif. Technique de dessin par hachures qui permet une reproduction fidèle par le graveur, et souvent utilisé par Gavarni. Une feuille cartonnée. Trace de montage au dos. Ensemble légèrement bruni. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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Galerie Vero Dodat | Paris 1837 | 25.50 x 35.50 cm | relié
Rare suite de 21 lithographies réunissant l'ensemble des 18 gravures des maris vengés, dont 3 en double état (le second état en couleurs), la troisième en double état avec deux tirages en couleurs différents. En tout 8 lithographies coloriées à la main. Afin de réunir cette collection complète du recueil, le collectionneur a bien sûr puisé dans celle parues uniquement dans le Charivari, la 13, la 14 et la 16. Toutes les gravures sont à la même adresse et numérotées de 1 à 18 (excepté une numérotée à la main, et la dernière ne portant aucun numéro) : Chez Aubert, Galerie Vero Dodat. Cartonnage moderne, à l'imitation d'une reliure d'époque, en demi percaline verte, les plats de toile cirée avec multiples encadrements à froid. Titre doré sur le dos et sur le plat supérieur. 8 gravures montées sur un feuillet correspondant à la taille des plus grandes gravures en feuilles. La n°1 et la n°4 portant des brunissures, les autres bien fraîches, sur papier fort, hormis celles extraites du Charivari. Bel exemplaire. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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Imprimerie d'Aubert | Paris s. d. [1839] | 26.40 x 34.50 cm | une feuille
Lithographie originale réhaussée en couleurs et gommée, pour Le Charivari, imprimée sur papier fin. Armelhaut et Bocher 904. Planche uniformément ombrée. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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Paulin et Lechevalier | Paris 1857 | 13 x 19 cm | relié
Edition de l'année de l'originale parue chez le même éditeur mais avec une colation différente (248 p. dont 28 pages de catalogue de l'oeuvre de Gavarni). Un frontispice et de nombreuses vignettes. Reliure en demi basane bordeaux, dos lisse orné de filets à froid, pointillés et filets dorés. Coiffes et dos frottés, rares et pâles rousseurs, deux petits manques sans atteinte au texte sur deux feuillets. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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J. Hetzel & Cie | Paris 1846 - 1848 | 18 x 26.80 cm | 4 tomes en 2 volumes reliés
Édition originale et premier tirage des 320 gravures sur bois. Publication des 4 volumes de 1846 à 1848, ce qui explique qu'on les trouve séparément. Contributions de Théophile Gautier, Laurent-Jan, Léon Gozlan, Auguste Lireux et Jules Hetzel sous le pseudonyme de P.-J. Stahl entre autres. Reliures en demi chargin noir d'époque. Dos à faux nerfs plats orné de caissons décorés. Titres et tomaisons dorés. Tranches dorées. Filets d'encadrement à froid sur les plats. A. Gaillard en queue. Roulettes sur les nerfs. Très beau papier de garde or et gris. Pâles rousseurs éparses sur un papier bien blanc. Ouvrage illustré d'un frontispice général, de 14 vignettes dont une répétée et 320 planches, l'ensemble gravé sur bois. Références:Vicaire, III, 953-955; Brivois pp.168-171; Carteret, III-260-264. "Ouvrage important, présentant une oeuvre originale dessinée à nouveau par l'artiste d'après ses lithographies ; l'ensemble donne bien une idée du talent de Gavarni et des moeurs de son temps. Cet ouvrage est fort rare en belle condition." Carteret. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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Hetzel | Paris 1845-1848 | 17.70 x 26.80 cm | 4 volumes reliés
Édition originale et premier tirage des gravures. Contributions de Théophile Gautier, Laurent-Jan, Léon Gozlan, Auguste Lireux et Jules Hetzel sous le pseudonyme de P.-J. Stahl entre autres. Reliure d'éditeur en plein chagrin noir d'époque. Dos lisse orné de 3 caissons décorés, filets à froid et dorés. Large composition rocaille sur les plats, trile filet gras d'encadrement. Frise intérieure. gardes moirées blanches. Tranches dorées. Pourtour des gardes moirées taché de brun. Coiffe de queue du tome 2 avec un manque. Traces de frottement. Mince rayure sur le plat supérieur du tome 1, le plat inférieur du tome 2. Quelques très rares rousseurs sur un papier bien blanc. Le relieur a inversé les tomes 1 et 2, et les tomes 3 et 4 (l'erreur provenant du fait que les 4 séries ne sont pas tomées. Très bel exemplaire. Ouvrage illustré d'un frontispice général, de 14 vignettes dont une répétée et 320 planches, l'ensemble gravé sur bois. Références:Vicaire, III, 953-955; Brivois pp.168-171; Carteret, III-260-264 : "Cet ouvrage est fort rare en belle condition." Remarquable exemplaire d'une superbe fraîcheur en pleine reliure romantique du temps. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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Léopold Pannier et Cie | Paris s. d. [1840-1850] | 25.50 x 34.50 cm | 25 lithographies reliées en un volume
Les gravures, toutes montées sur onglets, sont précédées d'une page de titre collectif réunissant trois séries :Souvenirs de Carnaval (6 planches), les bals masqués (7 planches). Costumes historiques (12 planches). Chacune de ces suitesont été publiées antérieurement sous leurs titres respectifs :Souvenirs de Carnaval chez Ritner et Goupil, Les bals masqués dans La Caricature et Costumes historiques dans le Charivari. Elles sont ici en troisième état selon Vicaire. Quelques rousseurs. Reliure à la bradel en demi maroquin à grains longs rouge à coins, dos lisse orné de caissons et d'un riche décor à motif floral répété estampés à l'or, contreplats et gardes de papier à la cuve, reliure signée V[ictor] Champs. Très rare recueil en tirage de luxe imprimé sur vélin fort, élégamment établi. Edition originale collective de cette série complète de 25 lithographies originales tirées sur vélin fort. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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A. Royer | Paris 1844 | - | relié
Edition originale illustrée d'un frontispice, de 37 planches lithographiées ainsi que de nombreuses vignettes de C. Nanteuil, Gavarni, Français, J.P. Schmit, De Beaumont, Bertand... Reliure en demi maroquin havane à coins, dos à cinq nerfs orné de caissons dorés, date et monogramme dorés en queue, pièce de titre de maroquin rouge, encadrement de filets dorés sur les plats de papier marbré, gardes et contreplats de papier à la cuve, un coin émoussé, tête dorée, élégante reliure signée de Petit. Rousseurs. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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Léon Curmer | Paris 1840-1842 | 18 x 26.50 cm | 11 volumes reliés
Édition originale en premier tirage, un des exemplaires de luxe comportant un double état des illustrations pour les 8 volumes des Français: en noir sur papier teinté et rehaussées à l'aquarelle puis vernis, selon la technique du «coloris gommé», sur papier blanc. Les Anglais peints par eux-mêmes comportent les gravures en noir. Il n'a pas été tiré d'exemplaires de luxe rehaussés en couleur pour cette rare suite des Français. Exemplaire complet de toutes ses gravures et enrichi de gravures non annoncées soit 930 gravures dont 415 rehaussées en couleur. Pages de titres à la date de 1841 pour tous les tomes des Français sauf pour le tome 5 des Parisiens et le tome 3 de la Province qui sont à la date de 1842. Les Français peints par eux-mêmes comporte 415 gravures en noir, (dont celle de Napoléon à cheval) au lieu des 405 annoncées et 415 en couleurs dont a carte de France en double page du tome III de la Province. Le volume des Anglais, illustré par Kenny Meadous, pour sa part, est complet des 100 planches en noir, soit pour cet ensemble unique: presqu'un millier de gravures hors texte en noir et couleur et plus de 1500 illustrations in-texte. Reliures en demi maroquin brun à coins, dos à cinq nerfs rehaussés de pointillés et double caissons dorés richement ornés de motifs floraux dorés encadrant un médaillon mosaïqué de maroquin vert avec, au centre, une rose estampée à l'or, cartouches en tête ornés d'une guirlande dorée, cartouches en queue ornés de guirlandes dorées encadrant le lieu et la date de publication, quelques légers frottements sans gravité sur certains nerfs, filets dorés sur les plats de papier caillouté, gardes et contreplats de papier peigné, têtes dorées, élégantes reliures fin dix-neuvième signées Durvand Thivet. Rares rousseurs affectant essentiellement le Prisme et les Anglais. Célèbre galerie de portraits gravés sur bois des classes sociales du XIXè siècle réalisés par les plus grands artistes de l'époque: Gavarni, Daumier, Delacroix, Grandville, Johannot, Bellangé, Charlet, Daubigny, Vernet, Isabey, Lami, Meissonnier, Monnier, Traviès, etc... Les portraits sont tous accompagnés de contributions originales des plus fameux auteurs romantiques dont: Balzac (qui écrit le premier article, «l'épicier»), Nodier, Gautier, Nerval, Gozlan, Janin, Karr, etc... Les textes et les illustrations de l'ouvrage sont consacrés aux métiers, ainsi qu'aux habitants des régions de la France métropolitaine et des colonies. L'ensemble constitue la genèse d'un genre nouveau: la littérature panoramique - définie par Walter Benjamin in Charles Baudelaire. Un poète lyrique à l'apogée du capitalisme. Outre ces portraits des Français, «l'apport de tout un aréopage de grands et petits auteurs et illustrateurs» (Ségolène Le Men, «La «littérature panoramique» dans la genèse de la Comédie Humaine: Balzac et Les Français peints par eux-mêmes», L'Année balzacienne 2002/1 (n°3) CAIRN) rassemble les plus grands acteurs de l'art et la littérature de son temps. On compte parmi «l'aréopage» des contributeurs certains des plus grands auteurs et dessinateurs de l'époque qui contribuent chacun de manière originale au projet. Cette fresque protéique est dirigée par un éditeur, Léon Curmer, qui est déjà connu alors pour le succès éditorial de Paul et Virginie entre 1836 et 1838 - il est d'ailleurs représenté dans son propre livre par un article, «l'éditeur», au tome IV, écrit par Elias Regnault. Ce dernier prend pour modèle le Tableau de Paris de Louis-Sébastien Mercier, publié en 1781, dont il étend la perspective en représentant la province. C'est grâce à ce chef d'orchestre que l'uvre ne se réduit pas à une simple compilation de portraits et trouve un sens plus large: «l'éditeur a élargi son cadre, et au lieu de laisser quelques portraits fugaces se perdre dans l'immense tourbillon quotidien qui engloutit toutes choses, il a cherché à réunir les physionomies les plus saillantes de cette époque.» (Ségolène Le Men, Ib
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G. de Gonet | Paris 1850 (S.d) | 19 x 28.50 cm | relié
Edition originale, illustrée d'un frontispice répété et de 30 planches sur chine contrecollées de Gavarni gravées sur acier par Geoffroy. Impression sur beau velin blanc. Serpentes bleutées ou neutres. Couvertures illustrées de teinte orange conservées (dos et quatrièmes de couvertures avec annonces publicitaires également conservées). Reliure en demi maroquin lavallière à coins et à grains longs signée Mercier (1920) en haut de la première page de garde, à l'esthétique romantique. Dos à faux nerfs richement orné de deux fers complexes en miroir dans chaque caisson, filets et roulettes à froid sur les nerfs. Filets de séparation sur les plats. Exemplaire non rogné, à toutes marges. Parfaite fraîcheur du papier. Légères traces de frottement, choc en queue du tome des Parures avec un enfoncement sur 0,8mn. Très bel exemplaire, rare dans cette condition. Ex-libris en cuir bleu P. Villeboeuf, avec également son monogramme doré en haut des contreplats. Les textes de Méry sont des nouvelles autour d'une pierre précieuse ou d'un bijou. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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