Lyon, s.n. (François Conrard), 1583 ; in-8 ; demi-vélin à petits coins, étiquette orange titre manuscrit (reliure probablement de la mi-XIXe) ; (32), 362, (10) pp., *-2*-8 A-Z8 [croix]2 ; marque 2 au titre.
Explication astronomique, mathématique, religieuse et ésotérique du calendrier décidé par Grégoire XIII, avec des comparaisons avec les calendriers hébraïque, latin, égyptien, musulman, etc. et le calcul du nombre d'or. EDITION ORIGINALE, bien complète et bien conforme à Baudrier (V-137), qui n'a répertorié que 3 ouvrages imprimés à Lyon par François Conrard, dont 2 de Hugolin Martelli, dont celui-ci, évêque de Glandèves sur la frontière entre la France et le Duché de Savoie, et plus précisément entre la Provence et le Comté de Nice. Issu d'une grande famille florentine de commerçants et banquiers, il vint en France à la suite de Catherine de Médicis et occupa diverses charges à la Cour avant d'être nommé Evêque de Glandèves en 1572 avec résidence à Entrevaux. Plus souvent à Nice, où il s'était lié avec Honoré de Grimaldi, Gouverneur, et son frère, Louis de Breuil, Hugolin Martelli eut le projet d'installer une imprimerie à Nice qui n'en avait pas. Il se lia avec François Conrard, imprimeur à Lyon depuis peu (son premier livre répertorié est de 1581), et originaire de Bruxelles, afin qu'il achète une presse à Lyon et qu'il l'emmène à Nice auprès de lui ; c'est ce que révèle Baudrier dans le Bulletin des Bibliophiles de mai 1909 ; il semble que l'affaire n'eut pas de suite puisque l'installation officielle de l'imprimerie à Nice ne se fera qu'en 1619. Exemplaire avec un cachet obsolète de la Congrégation des Jésuites de Lyon, plusieurs ex-libris manuscrits anciens ; la reliure est modeste mais solide et en bon état, le haut de la page de titre a été découpé, probablement anciennement ; bon exemplaire dans l'ensemble pour cet ouvrage rare et fort intéressant sur les débats du calendrier grégorien ; il est entièrement en italien.
Phone number : 06 60 22 21 35
Nicolo Martelli, Fiorenza 1546, Pet. in-4 (13,5x19,5cm), 92ff. Sig : A-Z4 (Z4 bc.), relié.
Edition originale, très rare. Portrait de Nicolo Martelli en page de titre, sur bois, dans un médaillon. Adresse et lieu dans le colophon : In Fiorenza a instanza dell'auttore, l'anno MDXLVI adi xviij del mese di giugno. Imprimée par Antonio Francesco Doni. Impression en italiques. Edition dédiée à Maddalena Buonaiuta, épouse de Luigi Alamanni. Un seul exemplaire à Cambridge University, rien dans les catalogues électroniques de la British Library, de la Bibliothèque Nationale de France. Un exemplaire au Paul Getty Museum. Recensé dans le Italian sixteen century books, Harvard College Library, p. 426, 427. Exemplaire en velin, don de Philip Hofer. Reliure ca 1820 en demi basane noisette. Dos à faux nerfs orné de 5 fers à froid et de filets à froid et à chaud. Coiffe de tête élimée. Mors inférieur ouvert en tête. Ensemble frotté. Les 2 coins bas repliés et dénudés de papier marbré. Taches jaunes sur les derniers feuillets. Etiquette sur le contreplat : Harvard College Library. From the bequest of Mary P. C. Nash, in memory of her husband Benett Hubbard Nash intructor and professor of italian and spanish. 1866-1894. Tampon au bas de l'étiquette : Harvard College Library Released. Au verso de la page de titre, tampon : Harvard College Library Nah Fund. Au crayon gris dessous : July 22 1926. Mary Nash fut responsable de plusieurs fondations à la mort de son mari sont celui portant le nom de Benett Hubbard Nash, destiné à l'achat de livres pour Havard. Recueil de lettres adressées à plusieurs personnalités Dont la reine de Navarre, Pietro Aretino, Bevenutto Cellini, Cardinal Bembo, Benedetto Varchi, Fiammetta Strozza, Michele Angelo Buonaroti, et plusieurs Leterra d'amore. Ces lettres, missives et message furent écrites de 1539 à 1546. Poète et personnalité littéraire importante de son époque, Nicolo Martelli passait surtout pour être un maître dans l'art d'aimer, d'où les nombreuses lettres d'amour dans ce recueil, et les lettres à la reine de Navarre, à ders courtisanes... On trouve également dans le recueil la réponse de Michelangelo Buonarotti aux poèmes envoyés au peintre célébrant les peintures de la chapelle Sixtine. - Photos sur www.Edition-originale.com -
A. Quantin & Cie, Paris 1879, 23x28,5cm, broché.
Edition originale publiée sous pseudonyme, un des 150 exemplaires numérotés sur vélin fort, le nôtre non justifié. Petites taches claires sans gravité en pied du premier plat, rousseurs sur les gardes, agréable état intérieur. - Photos sur www.Edition-originale.com -
Paul Dupont, Paris s.d. (circa 1900), 11,5x18cm, reliure de l'éditeur.
Edition originale. Reliure de l'éditeur en demi toile bleue, dos lisse, plats de cartonnage amande, un coin supérieur légèrement émoussé sans gravité. Ouvrage illustré de 86 figures dans le texte. Agréable exemplaire. - Photos sur www.Edition-originale.com -
1929 Albin Michel, 1929, 307 p., broché, édition originale numérotée 34 (l'un des 40 ex. sur Hollande), pages non rognées, des franges en bordure de 3 feuilles, quelques pages salies dans leur bordure, bon état pour le reste.
Merci de nous contacter à l'avance si vous souhaitez consulter une référence au sein de notre librairie.
Albin Michel, Paris 1929, 12x19cm, relié.
Edition originale, un des exemplaires du service de presse. Reliure à la bradel en plein papier caillouté, dos lisse, pièce de titre de basane grise, deux coins émoussés, couvertures et dos conservés, reliure de l'époque. Bel envoi autographe signé de Jean Martet à Tristan Bernard : "... qui n'a pas l'air d'y toucher et qui va jusqu'au fond des âmes..." - Photos sur www.Edition-originale.com -
Paris Albin Michel 1929 In-12 (19 x 12 cm.) 307 pp. broché, non rogné.
Edition originale. Un des 110 exemplaires sur vergé, après 10 Hollande. Dos insolé, pages intérieures en excellent état. Libraire membre du S.L.A.M. (Syndicat national de la Librairie Ancienne et Moderne) et de la L.I.L.A. (Ligue Internationale de la Librairie Ancienne). N'hésitez pas à prendre contact par mail pour des photographies et des détails supplémentaires, pour des recherches ou des estimations de livres anciens et rares.
Paris, Albin Michel, 1930 ; in-8°, broché de 317pp., 1f.; pli au 2ème plat de la couverture imprimée, sinon très bon état;exemplaire non coupé.
Edition originale. 1 des 230 exemplaires sur vergé pur fil Montgolfier, seul grand papier.Cet ouvrage met en scène des personnes parlant de Clémenceau entre elles. (GrG)
Albin Michel, Paris 1937, 12x19cm, broché.
Edition originale, un des exemplaires du service de presse. Agréable exemplaire. Précieux envoi autographe signé de Jean Martet à Pierre Benoit. - Photos sur www.Edition-originale.com -
1940 A.MICHEL ,1940,in12 broché,255p, édition originale sur Alfa
bon état,
Paris Albin Michel 1940 Huit volumes brochés, non coupés, avec témoins. Quelques exemplaires poussiereux, témoins parfois pliés, sinon beaux exemplaires.Les Passes de Khaïber, 1940, un des 15 sur vélin de Rives.Gubbiah, 1929, un des 40 sur Hollande (n°1) (premier papier).Le Palais de Timour, 1937, un des 10 sur Hollande (premier papier).Dolores, 1929, un des 30 sur Hollande (n°1) (premier papier).L’Enlèvement de Daphné, 1950, un des 60 sur vélin (premier papier).Le Colonel Durand, 1933, un des 15 sur Hollande (premier papier).Le Récif de corail, 1933, un des 25 sur vergé Montgolfier.La Partie de boules, 1935, un des 2 sur Hollande (n°1).
Bel ensemble de huit romans en édition originale et en grand papier. Jean Martet (1886-1940) homme de lettres complet (poète, dramaturge et romancier) et secrétaire particulier de Georges Clemenceau fut un des grands romanciers populaires de son temps. Plusieurs de ses romans furent adaptés à l’écran. Libraire membre du S.L.A.M. (Syndicat national de la Librairie Ancienne et Moderne) et de la L.I.L.A. (Ligue Internationale de la Librairie Ancienne). N'hésitez pas à prendre contact par mail pour des photographies et des détails supplémentaires, pour des recherches ou des estimations de livres anciens et rares.
Albin Michel, Paris 1947, 12x19cm, broché.
Edition originale, un des 250 exemplaires numérotés sur vélin réservés aux sélections Lardanchet, seuls grands papiers après 60 vélin de Renage. Dos très légèrement insolé, sinon agréable exemplaire. - Photos sur www.Edition-originale.com -
Un volume in 8. 1/2 maroquin bleu nuit à coins. tête dorée , non rogné. reliure époque signée Kaufmann - Horclois. dos à 4 nerfs. titre doré. couvertures et dos conservés. Edité chez Albin Michel. 1939. sous couverture du cercle lyonnais de sélection Lardanchet. Exemplaire N° 26 sur Alfa Mousse réservé aux Editions Lardanchet. 316 pages. Très Bel Exemplaire. EDITION ORIGINALE.
PROMOTION DE PRINTEMPS : REMISE IMMEDIATE DE 30% sur le prix affiché .
Albin Michel, 1930, in-12, 317 pp, broché, bon état. Edition originale sur papier alfa
Jean Martet (1886-1940) devient le secrétaire de Georges Clemenceau à partir de juillet 1915 et restera l'ami et le confident de celui-ci jusqu'à sa mort en 1929. — Un livre de conversations entre Clemenceau et son secrétaire depuis 1915 sur l'ingratitude des peuples envers les artisans de la victoire. Ce livre permet de découvrir, dans l'intimité, un Clemenceau combatif bien qu'agé de quatre-vingt-huit ans et finissant de rédiger l'ouvrage où il règle ses comptes: "Grandeurs et misères d'une victoire". — Georges Clemenceau, les appréciations communiquées par le « Père-la-Victoire» sur des hommes politiques, etc., par le secrétaire de Clemenceau après l'armistice. Par exemple sur Weygand, p. 108. "Clemenceau qui, lui, n'aimait guère Weygand et le lui prouva lors d'interventions du général au Conseil militaire allié de Versailles en 1918-1919, n'hésitait pas à pousser le portrait jusqu'à la caricature : « Laid, contrefait, torturé, mal foutu... Mais il est intelligent, et il a je ne sais quoi, une sorte de feu sombre...»" (Albert Duchesne) — "La mémoire de Jean Martet (1886-1940) restera attachée à celle de Clemenceau dont, il fut le secrétaire après l'armistice. Le Silence de M. Clemenceau, Le Tigre, La Mort du Tigre, volumes qui rassemblent des entretiens et des traits biographiques, constituent une précieuse contribution à l'Histoire." (Le Figaro, 14 fév. 1940)
Extrait de La Revue des deux mondes, s.l. [Paris] 1884, 15,5x25cm, agrafé.
Edition originale. Sous couverture muette. Rare. - Photos sur www.Edition-originale.com -
Nouveau Commerce, 2 avril 1976, in-8 (21,5x15,5cm), 40pp.-2ff.n.ch., en cahiers sous chemise verte imprimée.
Edition originale, 1/400 exemplaires numérotés sur vergé Ingres école (n° 291). Neuf.
1987 T. I) MORLAIX, Chez l'auteur - 1987 - In-4, 210 x 300 mm - Reliure pleine toile éditeur avec vignette en couleurs sur 1er plat - Importante iconographie, fac-similé de cartes postales. 118 pages - Tirage limité numéroté ex. n° 743 - Bel exemplaireT. II) PLOURIN-LES-MORLAIX, Chez l'auteur - 1990 - In-4 - Reliure pleine toile éditeur avec vignette en couleurs sur 1er plat - Tirage limité ex. N° 128 - Nombreuses photographies Nb en texte - 120 pages - Bel exemplaireT. III) PLOURIN-LES-MORLAIX, Chez l'auteur - 1993 - In-4 - Reliure pleine toile éditeur avec vignette en couleurs sur 1er plat - Edition numérotée - Nombreuses photographies Nb en texte - 128 pages - Bel exemplaireT. IV) PLOURIN-LES-MORLAIX, Chez l'auteur - 2001 - In-4 - Reliure pleine toile éditeur avec vignette en couleurs sur 1er plat - Edition numérotée - Nombreuses photographies Nb en texte - 136 pages - Bel exemplaireT. V) PLOURIN-LES-MORLAIX, Chez l'auteur - 2002 - In-4 - Reliure pleine toile éditeur avec vignette en couleurs sur 1er plat - Edition numérotée - Plats ornés - Nombreuses photographies Nb en texte - 120 pages - Bel ensemble complet
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Leon Vanier Paris S.D. (1885) In-8 ( 255 X 185 mm ) de 51 pages, reliure d'éditeur pleine percaline rouge à la bradel, dos lisse muet, premier plat illustré d'une grande vignette contrecollée en couleurs dans un triple filet d'encadrement doré dont un à "la grecque", plats bisautés. Edition originale et premier tirage des dessins en couleurs de CARAN d'ACHE. Bel exemplaire de ce joli livre entièrement monté sur onglets.
Lucien Vogel éditeur, Paris 1922, 18x24cm, une feuille.
Estampe originale en couleur, tirée sur papier vergé, signée en bas à gauche de la planche. Gravure originaleréalisée pour l'illustration deLa Gazette du bon ton, l'une des plus belles et des plus influentes revues de mode du XXème siècle, célébrant le talent des créateurs et des artistes français en plein essor de l'art déco. Célèbre revue de mode fondée en 1912 par Lucien Vogel, La Gazette du bon ton a paru jusqu'en 1925 avec une interruption durant la Guerre de 1915 à 1920, pour cause de mobilisation de son rédacteur en chef. Elle se constitue de 69 livraisons tirées à seulement 2000 exemplaires et est illustrée notamment de 573 planches en couleurs et de 148 croquis représentant des modèles de grands couturiers. Dès leur parution, ces luxueuses publications «s'adressent aux bibliophiles et aux mondains esthètes» (Françoise Tétart-Vittu «La Gazette du bon ton» in Dictionnaire de la mode, 2016). Imprimées sur beau papier vergé, elles utilisent une police typographique spécialement créée pour la revue par Georges Peignot, le caractère Cochin, repris en 1946 par Christian Dior. Les estampes sont réalisées grâce à la technique du pochoir métallique, rehaussées en couleurs et pour certaines soulignées à l'or ou au palladium. L'aventure commence en 1912 lorsque Lucien Vogel, homme du monde et de la mode - il a déjà participé à la revue Femina - décide de fonder avec sa femme Cosette de Brunhoff (sur de Jean, le père de Babar) la Gazette du bon ton dont le sous-titre est alors «Art, modes et frivolités». Georges Charensol rapporte les propos du rédacteur en chef: «En 1910, observe-t-il, il n'existait aucun journal de mode véritablement artistique et représentatif de l'esprit de son époque. Je songeais donc à faire un magazine de luxe avec des artistes véritablement modernes [...] J'étais certain du succès car pour la mode aucun pays ne peut rivaliser avec la France.» («Un grand éditeur d'art. Lucien Vogel» in Les Nouvelles littéraires, n°133, mai 1925). Le succès de la revue est immédiat, non seulement en France, mais aussi aux Etats-Unis et en Amérique du Sud. À l'origine, Vogel réunit donc un groupe de sept artistes: André-Édouard Marty et Pierre Brissaud, suivis de Georges Lepape et Dammicourt ; et enfin ses amis de l'École des beaux-arts que sont George Barbier, Bernard Boutet de Monvel, ou Charles Martin. D'autres talents viennent rapidement rejoindre l'équipée: Guy Arnoux, Léon Bakst, Benito, Boutet de Monvel, Umberto Brunelleschi, Chas Laborde, Jean-Gabriel Domergue, Raoul Dufy, Édouard Halouze, Alexandre Iacovleff, Jean Émile Laboureur, Charles Loupot, Charles Martin, Maggie Salcedo. Ces artistes, inconnus pour la plupart lorsque Lucien Vogel fait appel à eux, deviendront par la suite des figures artistiques emblématiques et recherchées. Ce sont ces mêmes illustrateurs qui réalisent les dessins des publicités de la Gazette. Les planches mettent en lumière et subliment les robes de sept créateurs de l'époque : Lanvin, Doeuillet, Paquin, Poiret, Worth, Vionnet et Doucet. Les couturiers fournissent pour chaque numéro des modèles exclusifs. Néanmoins, certaines des illustrations ne figurent aucun modèle réel, mais seulement l'idée que l'illustrateur se fait de la mode du jour. La Gazette du bon ton est une étape décisive dans l'histoire de la mode. Alliant l'exigence esthétique et l'unité plastique, elle réunit pour la première fois les grands talents du monde des arts, des lettres et de la mode et impose, par cette alchimie, une toute nouvelle image de la femme, élancée, indépendante et audacieuse, également portée par la nouvelle génération de couturiers Coco Chanel, Jean Patou, Marcel Rochas... Reprise en 1920 par Condé Montrose Nast, la Gazette du bon ton inspirera largement la nouvelle composition et les choix esthétiques du « petit journal mourant » que Nast avait racheté quelques années auparavant : le magazine Vogue. - Photos sur www.Edition-originale.com -
Lucien Vogel éditeur, Paris 1922, 18x24cm, une feuille.
Estampe originale en couleur, tirée sur papier vergé, signée en bas à gauche de la planche. La Gazette du bon ton, l'une des plus belles et des plus influentes revues de mode du XXème siècle, célébrant le talent des créateurs et des artistes français en plein essor de l'art déco. Célèbre revue de mode fondée en 1912 par Lucien Vogel, La Gazette du bon ton a paru jusqu'en 1925 avec une interruption durant la Guerre de 1915 à 1920, pour cause de mobilisation de son rédacteur en chef. Elle se constitue de 69 livraisons tirées à seulement 2000 exemplaires et est illustrée notamment de 573 planches en couleurs et de 148 croquis représentant des modèles de grands couturiers. Dès leur parution, ces luxueuses publications «s'adressent aux bibliophiles et aux mondains esthètes» (Françoise Tétart-Vittu «La Gazette du bon ton» in Dictionnaire de la mode, 2016). Imprimées sur beau papier vergé, elles utilisent une police typographique spécialement créée pour la revue par Georges Peignot, le caractère Cochin, repris en 1946 par Christian Dior. Les estampes sont réalisées grâce à la technique du pochoir métallique, rehaussées en couleurs et pour certaines soulignées à l'or ou au palladium. L'aventure commence en 1912 lorsque Lucien Vogel, homme du monde et de la mode - il a déjà participé à la revue Femina - décide de fonder avec sa femme Cosette de Brunhoff (sur de Jean, le père de Babar) la Gazette du bon ton dont le sous-titre est alors «Art, modes et frivolités». Georges Charensol rapporte les propos du rédacteur en chef: «En 1910, observe-t-il, il n'existait aucun journal de mode véritablement artistique et représentatif de l'esprit de son époque. Je songeais donc à faire un magazine de luxe avec des artistes véritablement modernes [...] J'étais certain du succès car pour la mode aucun pays ne peut rivaliser avec la France.» («Un grand éditeur d'art. Lucien Vogel» in Les Nouvelles littéraires, n°133, mai 1925). Le succès de la revue est immédiat, non seulement en France, mais aussi aux Etats-Unis et en Amérique du Sud. À l'origine, Vogel réunit donc un groupe de sept artistes: André-Édouard Marty et Pierre Brissaud, suivis de Georges Lepape et Dammicourt ; et enfin ses amis de l'École des beaux-arts que sont George Barbier, Bernard Boutet de Monvel, ou Charles Martin. D'autres talents viennent rapidement rejoindre l'équipée: Guy Arnoux, Léon Bakst, Benito, Boutet de Monvel, Umberto Brunelleschi, Chas Laborde, Jean-Gabriel Domergue, Raoul Dufy, Édouard Halouze, Alexandre Iacovleff, Jean Émile Laboureur, Charles Loupot, Charles Martin, Maggie Salcedo. Ces artistes, inconnus pour la plupart lorsque Lucien Vogel fait appel à eux, deviendront par la suite des figures artistiques emblématiques et recherchées. Ce sont ces mêmes illustrateurs qui réalisent les dessins des publicités de la Gazette. Les planches mettent en lumière et subliment les robes de sept créateurs de l'époque : Lanvin, Doeuillet, Paquin, Poiret, Worth, Vionnet et Doucet. Les couturiers fournissent pour chaque numéro des modèles exclusifs. Néanmoins, certaines des illustrations ne figurent aucun modèle réel, mais seulement l'idée que l'illustrateur se fait de la mode du jour. La Gazette du bon ton est une étape décisive dans l'histoire de la mode. Alliant l'exigence esthétique et l'unité plastique, elle réunit pour la première fois les grands talents du monde des arts, des lettres et de la mode et impose, par cette alchimie, une toute nouvelle image de la femme, élancée, indépendante et audacieuse, également portée par la nouvelle génération de couturiers Coco Chanel, Jean Patou, Marcel Rochas... Reprise en 1920 par Condé Montrose Nast, la Gazette du bon ton inspirera largement la nouvelle composition et les choix esthétiques du « petit journal mourant » que Nast avait racheté quelques années auparavant : le magazine Vogue. - Photos sur www.Edition-originale.com -
Lucien Vogel éditeur, Paris 1922, 18x24cm, une feuille.
Estampe originale en couleur, tirée sur papier vergé, signée en bas à gauche de la planche. La Gazette du bon ton, l'une des plus belles et des plus influentes revues de mode du XXème siècle, célébrant le talent des créateurs et des artistes français en plein essor de l'art déco. Célèbre revue de mode fondée en 1912 par Lucien Vogel, La Gazette du bon ton a paru jusqu'en 1925 avec une interruption durant la Guerre de 1915 à 1920, pour cause de mobilisation de son rédacteur en chef. Elle se constitue de 69 livraisons tirées à seulement 2000 exemplaires et est illustrée notamment de 573 planches en couleurs et de 148 croquis représentant des modèles de grands couturiers. Dès leur parution, ces luxueuses publications «s'adressent aux bibliophiles et aux mondains esthètes» (Françoise Tétart-Vittu «La Gazette du bon ton» in Dictionnaire de la mode, 2016). Imprimées sur beau papier vergé, elles utilisent une police typographique spécialement créée pour la revue par Georges Peignot, le caractère Cochin, repris en 1946 par Christian Dior. Les estampes sont réalisées grâce à la technique du pochoir métallique, rehaussées en couleurs et pour certaines soulignées à l'or ou au palladium. L'aventure commence en 1912 lorsque Lucien Vogel, homme du monde et de la mode - il a déjà participé à la revue Femina - décide de fonder avec sa femme Cosette de Brunhoff (sur de Jean, le père de Babar) la Gazette du bon ton dont le sous-titre est alors «Art, modes et frivolités». Georges Charensol rapporte les propos du rédacteur en chef: «En 1910, observe-t-il, il n'existait aucun journal de mode véritablement artistique et représentatif de l'esprit de son époque. Je songeais donc à faire un magazine de luxe avec des artistes véritablement modernes [...] J'étais certain du succès car pour la mode aucun pays ne peut rivaliser avec la France.» («Un grand éditeur d'art. Lucien Vogel» in Les Nouvelles littéraires, n°133, mai 1925). Le succès de la revue est immédiat, non seulement en France, mais aussi aux Etats-Unis et en Amérique du Sud. À l'origine, Vogel réunit donc un groupe de sept artistes: André-Édouard Marty et Pierre Brissaud, suivis de Georges Lepape et Dammicourt ; et enfin ses amis de l'École des beaux-arts que sont George Barbier, Bernard Boutet de Monvel, ou Charles Martin. D'autres talents viennent rapidement rejoindre l'équipée: Guy Arnoux, Léon Bakst, Benito, Boutet de Monvel, Umberto Brunelleschi, Chas Laborde, Jean-Gabriel Domergue, Raoul Dufy, Édouard Halouze, Alexandre Iacovleff, Jean Émile Laboureur, Charles Loupot, Charles Martin, Maggie Salcedo. Ces artistes, inconnus pour la plupart lorsque Lucien Vogel fait appel à eux, deviendront par la suite des figures artistiques emblématiques et recherchées. Ce sont ces mêmes illustrateurs qui réalisent les dessins des publicités de la Gazette. Les planches mettent en lumière et subliment les robes de sept créateurs de l'époque : Lanvin, Doeuillet, Paquin, Poiret, Worth, Vionnet et Doucet. Les couturiers fournissent pour chaque numéro des modèles exclusifs. Néanmoins, certaines des illustrations ne figurent aucun modèle réel, mais seulement l'idée que l'illustrateur se fait de la mode du jour. La Gazette du bon ton est une étape décisive dans l'histoire de la mode. Alliant l'exigence esthétique et l'unité plastique, elle réunit pour la première fois les grands talents du monde des arts, des lettres et de la mode et impose, par cette alchimie, une toute nouvelle image de la femme, élancée, indépendante et audacieuse, également portée par la nouvelle génération de couturiers Coco Chanel, Jean Patou, Marcel Rochas... Reprise en 1920 par Condé Montrose Nast, la Gazette du bon ton inspirera largement la nouvelle composition et les choix esthétiques du « petit journal mourant » que Nast avait racheté quelques années auparavant : le magazine Vogue. - Photos sur www.Edition-originale.com -
Lucien Vogel éditeur, Paris 1922, 18x24cm, une feuille.
Estampe originale en couleur rehaussée au palladium, tirée sur papier vergé, signée en bas à gauche de la planche. La Gazette du bon ton, l'une des plus belles et des plus influentes revues de mode du XXème siècle, célébrant le talent des créateurs et des artistes français en plein essor de l'art déco. Célèbre revue de mode fondée en 1912 par Lucien Vogel, La Gazette du bon ton a paru jusqu'en 1925 avec une interruption durant la Guerre de 1915 à 1920, pour cause de mobilisation de son rédacteur en chef. Elle se constitue de 69 livraisons tirées à seulement 2000 exemplaires et est illustrée notamment de 573 planches en couleurs et de 148 croquis représentant des modèles de grands couturiers. Dès leur parution, ces luxueuses publications «s'adressent aux bibliophiles et aux mondains esthètes» (Françoise Tétart-Vittu «La Gazette du bon ton» in Dictionnaire de la mode, 2016). Imprimées sur beau papier vergé, elles utilisent une police typographique spécialement créée pour la revue par Georges Peignot, le caractère Cochin, repris en 1946 par Christian Dior. Les estampes sont réalisées grâce à la technique du pochoir métallique, rehaussées en couleurs et pour certaines soulignées à l'or ou au palladium. L'aventure commence en 1912 lorsque Lucien Vogel, homme du monde et de la mode - il a déjà participé à la revue Femina - décide de fonder avec sa femme Cosette de Brunhoff (sur de Jean, le père de Babar) la Gazette du bon ton dont le sous-titre est alors «Art, modes et frivolités». Georges Charensol rapporte les propos du rédacteur en chef: «En 1910, observe-t-il, il n'existait aucun journal de mode véritablement artistique et représentatif de l'esprit de son époque. Je songeais donc à faire un magazine de luxe avec des artistes véritablement modernes [...] J'étais certain du succès car pour la mode aucun pays ne peut rivaliser avec la France.» («Un grand éditeur d'art. Lucien Vogel» in Les Nouvelles littéraires, n°133, mai 1925). Le succès de la revue est immédiat, non seulement en France, mais aussi aux Etats-Unis et en Amérique du Sud. À l'origine, Vogel réunit donc un groupe de sept artistes: André-Édouard Marty et Pierre Brissaud, suivis de Georges Lepape et Dammicourt ; et enfin ses amis de l'École des beaux-arts que sont George Barbier, Bernard Boutet de Monvel, ou Charles Martin. D'autres talents viennent rapidement rejoindre l'équipée: Guy Arnoux, Léon Bakst, Benito, Boutet de Monvel, Umberto Brunelleschi, Chas Laborde, Jean-Gabriel Domergue, Raoul Dufy, Édouard Halouze, Alexandre Iacovleff, Jean Émile Laboureur, Charles Loupot, Charles Martin, Maggie Salcedo. Ces artistes, inconnus pour la plupart lorsque Lucien Vogel fait appel à eux, deviendront par la suite des figures artistiques emblématiques et recherchées. Ce sont ces mêmes illustrateurs qui réalisent les dessins des publicités de la Gazette. Les planches mettent en lumière et subliment les robes de sept créateurs de l'époque : Lanvin, Doeuillet, Paquin, Poiret, Worth, Vionnet et Doucet. Les couturiers fournissent pour chaque numéro des modèles exclusifs. Néanmoins, certaines des illustrations ne figurent aucun modèle réel, mais seulement l'idée que l'illustrateur se fait de la mode du jour. La Gazette du bon ton est une étape décisive dans l'histoire de la mode. Alliant l'exigence esthétique et l'unité plastique, elle réunit pour la première fois les grands talents du monde des arts, des lettres et de la mode et impose, par cette alchimie, une toute nouvelle image de la femme, élancée, indépendante et audacieuse, également portée par la nouvelle génération de couturiers Coco Chanel, Jean Patou, Marcel Rochas... Reprise en 1920 par Condé Montrose Nast, la Gazette du bon ton inspirera largement la nouvelle composition et les choix esthétiques du « petit journal mourant » que Nast avait racheté quelques années auparavant : le magazine Vogue. - Photos sur www.Edition-originale.com -
Lucien Vogel éditeur, Paris 1922, 18x24cm, une feuille.
Estampe originale en couleur, tirée sur papier vergé, signée en bas à droite de la planche. La Gazette du bon ton, l'une des plus belles et des plus influentes revues de mode du XXème siècle, célébrant le talent des créateurs et des artistes français en plein essor de l'art déco. Célèbre revue de mode fondée en 1912 par Lucien Vogel, La Gazette du bon ton a paru jusqu'en 1925 avec une interruption durant la Guerre de 1915 à 1920, pour cause de mobilisation de son rédacteur en chef. Elle se constitue de 69 livraisons tirées à seulement 2000 exemplaires et est illustrée notamment de 573 planches en couleurs et de 148 croquis représentant des modèles de grands couturiers. Dès leur parution, ces luxueuses publications «s'adressent aux bibliophiles et aux mondains esthètes» (Françoise Tétart-Vittu «La Gazette du bon ton» in Dictionnaire de la mode, 2016). Imprimées sur beau papier vergé, elles utilisent une police typographique spécialement créée pour la revue par Georges Peignot, le caractère Cochin, repris en 1946 par Christian Dior. Les estampes sont réalisées grâce à la technique du pochoir métallique, rehaussées en couleurs et pour certaines soulignées à l'or ou au palladium. L'aventure commence en 1912 lorsque Lucien Vogel, homme du monde et de la mode - il a déjà participé à la revue Femina - décide de fonder avec sa femme Cosette de Brunhoff (sur de Jean, le père de Babar) la Gazette du bon ton dont le sous-titre est alors «Art, modes et frivolités». Georges Charensol rapporte les propos du rédacteur en chef: «En 1910, observe-t-il, il n'existait aucun journal de mode véritablement artistique et représentatif de l'esprit de son époque. Je songeais donc à faire un magazine de luxe avec des artistes véritablement modernes [...] J'étais certain du succès car pour la mode aucun pays ne peut rivaliser avec la France.» («Un grand éditeur d'art. Lucien Vogel» in Les Nouvelles littéraires, n°133, mai 1925). Le succès de la revue est immédiat, non seulement en France, mais aussi aux Etats-Unis et en Amérique du Sud. À l'origine, Vogel réunit donc un groupe de sept artistes: André-Édouard Marty et Pierre Brissaud, suivis de Georges Lepape et Dammicourt ; et enfin ses amis de l'École des beaux-arts que sont George Barbier, Bernard Boutet de Monvel, ou Charles Martin. D'autres talents viennent rapidement rejoindre l'équipée: Guy Arnoux, Léon Bakst, Benito, Boutet de Monvel, Umberto Brunelleschi, Chas Laborde, Jean-Gabriel Domergue, Raoul Dufy, Édouard Halouze, Alexandre Iacovleff, Jean Émile Laboureur, Charles Loupot, Charles Martin, Maggie Salcedo. Ces artistes, inconnus pour la plupart lorsque Lucien Vogel fait appel à eux, deviendront par la suite des figures artistiques emblématiques et recherchées. Ce sont ces mêmes illustrateurs qui réalisent les dessins des publicités de la Gazette. Les planches mettent en lumière et subliment les robes de sept créateurs de l'époque : Lanvin, Doeuillet, Paquin, Poiret, Worth, Vionnet et Doucet. Les couturiers fournissent pour chaque numéro des modèles exclusifs. Néanmoins, certaines des illustrations ne figurent aucun modèle réel, mais seulement l'idée que l'illustrateur se fait de la mode du jour. La Gazette du bon ton est une étape décisive dans l'histoire de la mode. Alliant l'exigence esthétique et l'unité plastique, elle réunit pour la première fois les grands talents du monde des arts, des lettres et de la mode et impose, par cette alchimie, une toute nouvelle image de la femme, élancée, indépendante et audacieuse, également portée par la nouvelle génération de couturiers Coco Chanel, Jean Patou, Marcel Rochas... Reprise en 1920 par Condé Montrose Nast, la Gazette du bon ton inspirera largement la nouvelle composition et les choix esthétiques du « petit journal mourant » que Nast avait racheté quelques années auparavant : le magazine Vogue. - Photos sur www.Edition-originale.com -
Lucien Vogel éditeur, Paris 1922, 18x24cm, une feuille.
Estampe originale en couleur, tirée sur papier vergé, signée en bas à droite de la planche. La Gazette du bon ton, l'une des plus belles et des plus influentes revues de mode du XXème siècle, célébrant le talent des créateurs et des artistes français en plein essor de l'art déco. Célèbre revue de mode fondée en 1912 par Lucien Vogel, La Gazette du bon ton a paru jusqu'en 1925 avec une interruption durant la Guerre de 1915 à 1920, pour cause de mobilisation de son rédacteur en chef. Elle se constitue de 69 livraisons tirées à seulement 2000 exemplaires et est illustrée notamment de 573 planches en couleurs et de 148 croquis représentant des modèles de grands couturiers. Dès leur parution, ces luxueuses publications «s'adressent aux bibliophiles et aux mondains esthètes» (Françoise Tétart-Vittu «La Gazette du bon ton» in Dictionnaire de la mode, 2016). Imprimées sur beau papier vergé, elles utilisent une police typographique spécialement créée pour la revue par Georges Peignot, le caractère Cochin, repris en 1946 par Christian Dior. Les estampes sont réalisées grâce à la technique du pochoir métallique, rehaussées en couleurs et pour certaines soulignées à l'or ou au palladium. L'aventure commence en 1912 lorsque Lucien Vogel, homme du monde et de la mode - il a déjà participé à la revue Femina - décide de fonder avec sa femme Cosette de Brunhoff (sur de Jean, le père de Babar) la Gazette du bon ton dont le sous-titre est alors «Art, modes et frivolités». Georges Charensol rapporte les propos du rédacteur en chef: «En 1910, observe-t-il, il n'existait aucun journal de mode véritablement artistique et représentatif de l'esprit de son époque. Je songeais donc à faire un magazine de luxe avec des artistes véritablement modernes [...] J'étais certain du succès car pour la mode aucun pays ne peut rivaliser avec la France.» («Un grand éditeur d'art. Lucien Vogel» in Les Nouvelles littéraires, n°133, mai 1925). Le succès de la revue est immédiat, non seulement en France, mais aussi aux Etats-Unis et en Amérique du Sud. À l'origine, Vogel réunit donc un groupe de sept artistes: André-Édouard Marty et Pierre Brissaud, suivis de Georges Lepape et Dammicourt ; et enfin ses amis de l'École des beaux-arts que sont George Barbier, Bernard Boutet de Monvel, ou Charles Martin. D'autres talents viennent rapidement rejoindre l'équipée: Guy Arnoux, Léon Bakst, Benito, Boutet de Monvel, Umberto Brunelleschi, Chas Laborde, Jean-Gabriel Domergue, Raoul Dufy, Édouard Halouze, Alexandre Iacovleff, Jean Émile Laboureur, Charles Loupot, Charles Martin, Maggie Salcedo. Ces artistes, inconnus pour la plupart lorsque Lucien Vogel fait appel à eux, deviendront par la suite des figures artistiques emblématiques et recherchées. Ce sont ces mêmes illustrateurs qui réalisent les dessins des publicités de la Gazette. Les planches mettent en lumière et subliment les robes de sept créateurs de l'époque : Lanvin, Doeuillet, Paquin, Poiret, Worth, Vionnet et Doucet. Les couturiers fournissent pour chaque numéro des modèles exclusifs. Néanmoins, certaines des illustrations ne figurent aucun modèle réel, mais seulement l'idée que l'illustrateur se fait de la mode du jour. La Gazette du bon ton est une étape décisive dans l'histoire de la mode. Alliant l'exigence esthétique et l'unité plastique, elle réunit pour la première fois les grands talents du monde des arts, des lettres et de la mode et impose, par cette alchimie, une toute nouvelle image de la femme, élancée, indépendante et audacieuse, également portée par la nouvelle génération de couturiers Coco Chanel, Jean Patou, Marcel Rochas... Reprise en 1920 par Condé Montrose Nast, la Gazette du bon ton inspirera largement la nouvelle composition et les choix esthétiques du « petit journal mourant » que Nast avait racheté quelques années auparavant : le magazine Vogue. - Photos sur www.Edition-originale.com -
Lucien Vogel éditeur, Paris 1922, 18x24cm, une feuille.
Estampe originale en couleur, tirée sur papier vergé, signée en bas à gauche de la planche. La Gazette du bon ton, l'une des plus belles et des plus influentes revues de mode du XXème siècle, célébrant le talent des créateurs et des artistes français en plein essor de l'art déco. Célèbre revue de mode fondée en 1912 par Lucien Vogel, La Gazette du bon ton a paru jusqu'en 1925 avec une interruption durant la Guerre de 1915 à 1920, pour cause de mobilisation de son rédacteur en chef. Elle se constitue de 69 livraisons tirées à seulement 2000 exemplaires et est illustrée notamment de 573 planches en couleurs et de 148 croquis représentant des modèles de grands couturiers. Dès leur parution, ces luxueuses publications «s'adressent aux bibliophiles et aux mondains esthètes» (Françoise Tétart-Vittu «La Gazette du bon ton» in Dictionnaire de la mode, 2016). Imprimées sur beau papier vergé, elles utilisent une police typographique spécialement créée pour la revue par Georges Peignot, le caractère Cochin, repris en 1946 par Christian Dior. Les estampes sont réalisées grâce à la technique du pochoir métallique, rehaussées en couleurs et pour certaines soulignées à l'or ou au palladium. L'aventure commence en 1912 lorsque Lucien Vogel, homme du monde et de la mode - il a déjà participé à la revue Femina - décide de fonder avec sa femme Cosette de Brunhoff (sur de Jean, le père de Babar) la Gazette du bon ton dont le sous-titre est alors «Art, modes et frivolités». Georges Charensol rapporte les propos du rédacteur en chef: «En 1910, observe-t-il, il n'existait aucun journal de mode véritablement artistique et représentatif de l'esprit de son époque. Je songeais donc à faire un magazine de luxe avec des artistes véritablement modernes [...] J'étais certain du succès car pour la mode aucun pays ne peut rivaliser avec la France.» («Un grand éditeur d'art. Lucien Vogel» in Les Nouvelles littéraires, n°133, mai 1925). Le succès de la revue est immédiat, non seulement en France, mais aussi aux Etats-Unis et en Amérique du Sud. À l'origine, Vogel réunit donc un groupe de sept artistes: André-Édouard Marty et Pierre Brissaud, suivis de Georges Lepape et Dammicourt ; et enfin ses amis de l'École des beaux-arts que sont George Barbier, Bernard Boutet de Monvel, ou Charles Martin. D'autres talents viennent rapidement rejoindre l'équipée: Guy Arnoux, Léon Bakst, Benito, Boutet de Monvel, Umberto Brunelleschi, Chas Laborde, Jean-Gabriel Domergue, Raoul Dufy, Édouard Halouze, Alexandre Iacovleff, Jean Émile Laboureur, Charles Loupot, Charles Martin, Maggie Salcedo. Ces artistes, inconnus pour la plupart lorsque Lucien Vogel fait appel à eux, deviendront par la suite des figures artistiques emblématiques et recherchées. Ce sont ces mêmes illustrateurs qui réalisent les dessins des publicités de la Gazette. Les planches mettent en lumière et subliment les robes de sept créateurs de l'époque : Lanvin, Doeuillet, Paquin, Poiret, Worth, Vionnet et Doucet. Les couturiers fournissent pour chaque numéro des modèles exclusifs. Néanmoins, certaines des illustrations ne figurent aucun modèle réel, mais seulement l'idée que l'illustrateur se fait de la mode du jour. La Gazette du bon ton est une étape décisive dans l'histoire de la mode. Alliant l'exigence esthétique et l'unité plastique, elle réunit pour la première fois les grands talents du monde des arts, des lettres et de la mode et impose, par cette alchimie, une toute nouvelle image de la femme, élancée, indépendante et audacieuse, également portée par la nouvelle génération de couturiers Coco Chanel, Jean Patou, Marcel Rochas... Reprise en 1920 par Condé Montrose Nast, la Gazette du bon ton inspirera largement la nouvelle composition et les choix esthétiques du « petit journal mourant » que Nast avait racheté quelques années auparavant : le magazine Vogue. - Photos sur www.Edition-originale.com -