Tamaris 19 juin 1907 | 13.50 x 20.50 cm | 4 pages sur un double feuillet
Lettre autographe signée de Pierre [Louÿs], adressée à Georges Louis.Quatre pages rédigées à l'encre violette sur un double feuillet. Enveloppe jointe. Belle lettre adressée à son frère Georges Louis avec qui Pierre Louÿs entretint une très intime relation et qu'il considéra comme son propre père. La question de la réelle identité du père de Pierre Louÿs fascine aujourd'hui encore les biographes:«Son père, Pierre Philippe Louis, [...] avait épousé en 1842 Jeanne Constance Blanchin, qui mourut dix ans plus tard après lui avoir donné deux enfants, Lucie et Georges. En 1855, il se remaria avec Claire Céline Maldan, et de cette union naquit, en 1857, un fils, Paul; puis, en 1870, notre écrivain, qui reçut les prénoms de Pierre Félix. Cette naissance tardive, les différences de caractère entre le père et le fils, la désaffection du premier à l'égard du second, la profonde intimité qui régna toujours entre Louÿs et son frère Georges, tout cela a fait soupçonner à certains biographes et critiques que ce dernier était en réalité le père de l'écrivain. La relation exceptionnellement intime et constante que Pierre et Georges maintinrent entre eux toute leur vie, pourrait être un argument en ce sens. Bien entendu, on n'a point découvert de preuve irréfutable, et on n'en découvrira sans doute jamais. Il n'empêche que certaines lettres [...] sont assez troublantes. En 1895, par exemple, Louÿs écrit gravement à son frère qu'il connaît la réponse à «la question la plus poignante» qu'il puisse lui poser, question qu'il a «depuis dix ans sur les lèvres». L'année suivante, en plein triomphe d'Aphrodite, il remercie Georges avec effusion et termine sa lettre par cette phrase: «Pas un de mes amis n'a un PERE qui soit pour lui comme tu es pour moi.» Arguant de l'étroite intimité de Georges et de Claire Céline durant l'année 1870, et de la jalousie que le père ne cessa de montrer vis-à-vis de son fils cadet, Claude Farrère n'a pas hésité à conclure en faveur de Georges Louis. Et que penser de cette dédicace de Louÿs à son frère sur un japon de l'originale dePausole: Pour Georges, son fils aîné / Pierre.» (Jean-Paul Goujon,Pierre Louÿs) Ecrite depuis Tamaris où l'écrivain est en vacances et tente d'acheter Psyché, cette belle lettre constitue une véritable ode à littérature et à la bibliophilie. Louÿs «rempli[t] deux pages de lettresur cette question » et écrit en effet: «Quand je pars j'enferme toujours tout pour que mes bonnes ne bouquinent pas en mon absence, ce qui serait désastreux. J'ai malheureusement des titres de livres qui pourraient quelquefois les tenter. [...] Que faire? Te laisser les clefs? je le ferais certainement si je partais pour six mois, mais pour une courte absence... [...] je ne les ai pas en double et [...] la clef de mon cabinet enferme mon bureau qui est l'âme de la maison.» Georges transmit très vite à son frère l'amour des livres et des textes et ce dernier rappelle ici cette communion spirituelle profonde: «Quand je regarde ma bibliothèque, j'ai constamment le regret que tu n'en profites pas davantage. Je voudrais toujours la réunir à la tienne, et que le jour où ta vie sera libre, tu n'aies qu'à sortir de ta chambre à coucher pour prendre chez moi ce que tu désires.» Bien qu'heureux de prendre quelques congés, son frère lui manque: «C'est là un peu ce qui m'empêche d'aimer Biarritz, c'est que j'y vois une menace de séparation si complète pour nous deux. [...] Je ne pourrais pas te suivre là-bas et je ne te verrais plus qu'un ou deux mois par an; cela me fait peur.Mon souhait, ce serait que nous choisissions deux petites maisons contigües près de Paris. [...] Mais il n'est pas temps d'en parler. » Cette rêverie sentimentale d'un avenir à deux laisse vite place à un long passage concernant la politique internationale et le jeu des alliances européennes. Georges est alors Directeur des affaires politiques du Quai d'Orsay et les deux frères évoquent donc naturellement ce sujet: «Le cercle d
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Paris Lundi 11 septembre [1916] | 13 x 20.50 cm | 3 pages sur 2 feuillets
Lettre autographe de Pierre Louÿs signée de son initiale, adressée à Georges Louis.Deux pages rédigées à l'encre violette sur deux feuillets.Pliures centrales inhérentes à l'envoi. Belle lettre adressée à son frère Georges Louis avec qui Pierre Louÿs entretint une très intime relation et qu'il considéra comme son propre père. La question de la réelle identité du père de Pierre Louÿs fascine aujourd'hui encore les biographes:«Son père, Pierre Philippe Louis, [...] avait épousé en 1842 Jeanne Constance Blanchin, qui mourut dix ans plus tard après lui avoir donné deux enfants, Lucie et Georges. En 1855, il se remaria avec Claire Céline Maldan, et de cette union naquit, en 1857, un fils, Paul; puis, en 1870, notre écrivain, qui reçut les prénoms de Pierre Félix. Cette naissance tardive, les différences de caractère entre le père et le fils, la désaffection du premier à l'égard du second, la profonde intimité qui régna toujours entre Louÿs et son frère Georges, tout cela a fait soupçonner à certains biographes et critiques que ce dernier était en réalité le père de l'écrivain. La relation exceptionnellement intime et constante que Pierre et Georges maintinrent entre eux toute leur vie, pourrait être un argument en ce sens. Bien entendu, on n'a point découvert de preuve irréfutable, et on n'en découvrira sans doute jamais. Il n'empêche que certaines lettres [...] sont assez troublantes. En 1895, par exemple, Louÿs écrit gravement à son frère qu'il connaît la réponse à «la question la plus poignante» qu'il puisse lui poser, question qu'il a «depuis dix ans sur les lèvres». L'année suivante, en plein triomphe d'Aphrodite, il remercie Georges avec effusion et termine sa lettre par cette phrase: «Pas un de mes amis n'a un PERE qui soit pour lui comme tu es pour moi.» Arguant de l'étroite intimité de Georges et de Claire Céline durant l'année 1870, et de la jalousie que le père ne cessa de montrer vis-à-vis de son fils cadet, Claude Farrère n'a pas hésité à conclure en faveur de Georges Louis. Et que penser de cette dédicace de Louÿs à son frère sur un japon de l'originale dePausole: Pour Georges, son fils aîné / Pierre.» (Jean-Paul Goujon,Pierre Louÿs) Dans cette intéressante lettre, Louÿs évoque longuement la difficulté des écrivains à vivre de leur plume. Intitulant sa missive «Suite de notre conversation à propos de guerre et de littérature», il fait d'abord un constat très pessimiste : «Au XVIème siècle? C'était encore bien pire! Au XVIème, le littérateur indépendant n'existait pas du tout - pour écrire il fallait une charge, un bénéfice, - ou une terre et des revenus, rare fortune chez les écrivains. [...] C'est seulement au XIXème s. qu'on trouvera un très petit nombre d'écrivains consciencieux vivant de leur plume. Et encore...Veux-tu les compter? Hugo y parvient presque seul. Lamartine y échoue et est obligé de mendier lamentablement à la fin de sa vie. Gautier, qui avait des dons magnifiques, ne subsiste qu'en écrivant dans les journaux [...] tu vois ce que je veux dire: Théâtre et Journal.» Il poursuit: «Cela va bien en temps de paix. - En 1890, l'Echo de Paris insérait des poèmes en prose en premier colonne. - En [date illisible car raturée] le Figaro avait un supplément littéraire. [...] Mais en temps de guerre, en ce siècle-ci, et dix, douze ou quinze ans après la guerre, nous n'irons plus au bois; les lauriers sont coupés.Oh! En 1930 ce sera bien différent sans doute; mais j'aurai 60 ans dans quinze ans; et je m'inquiète d'abord de 1917; même de 1916. » Cette lettre très pessimiste a été écrite à une période où Louÿs est au plus mal «L'homme qui écrivait ces pages était un homme seul, reclus, malade, drogué, entouré de créatures douteuses et n'ayant pour confident que ce frère adoré qui pourrait moins d'un an plus tard.» (Ibid.) - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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Paris jeudi 4 avril [1889] | 12.50 x 20 cm | 4 pages sur un double feuillet
Lettre autographe signée de Pierre [Louÿs], adressée à son père, quatre pages rédigées à l'encre noire sur un double feuillet de papier blanc.Pliures transversales inhérentes à la mise sous pli. Cette lettre a été expédiée par le jeune Pierre Louÿs alors qu'il fait ses études au lycée Janson-de-Sailly (Paris - 16e). Il s'agit vraisemblablement de l'une des dernières lettres de Pierre Louÿs à son père, dix jours avant le décès de celui-ci :«Sais-tu qu'avant quinze jours je serai auprès de toi ? [...] Puis-je espérer que d'ici là tu auras repris un peu de forces ?» La question de la réelle identité du père de Pierre Louÿs fascine aujourd'hui encore les biographes: «Son père, Pierre Philippe Louis, [...] avait épousé en 1842 Jeanne Constance Blanchin, qui mourut dix ans plus tard après lui avoir donné deux enfants, Lucie et Georges. En 1855, il se remaria avec Claire Céline Maldan, et de cette union naquit, en 1857, un fils, Paul; puis, en 1870, notre écrivain, qui reçut les prénoms de Pierre Félix. Cette naissance tardive, les différences de caractère entre le père et le fils, la désaffection du premier à l'égard du second, la profonde intimité qui régna toujours entre Louÿs et son frère Georges, tout cela a fait soupçonner à certains biographes et critiques que ce dernier était en réalité le père de l'écrivain. La relation exceptionnellement intime et constante que Pierre et Georges maintinrent entre eux toute leur vie, pourrait être un argument en ce sens. Bien entendu, on n'a point découvert de preuve irréfutable, et on n'en découvrira sans doute jamais. Il n'empêche que certaines lettres [...] sont assez troublantes. En 1895, par exemple, Louÿs écrit gravement à son frère qu'il connaît la réponse à «la question la plus poignante» qu'il puisse lui poser, question qu'il a «depuis dix ans sur les lèvres». L'année suivante, en plein triomphe d'Aphrodite, il remercie Georges avec effusion et termine sa lettre par cette phrase: «Pas un de mes amis n'a un PERE qui soit pour lui comme tu es pour moi.» Arguant de l'étroite intimité de Georges et de Claire Céline durant l'année 1870, et de la jalousie que le père ne cessa de montrer vis-à-vis de son fils cadet, Claude Farrère n'a pas hésité à conclure en faveur de Georges Louis. Et que penser de cette dédicace de Louÿs à son frère sur un japon de l'originale de Pausole: Pour Georges, son fils aîné / Pierre.» (Jean-Paul Goujon, Pierre Louÿs) Pierre Louÿs n'a que neuf ans lorsque sa mère décède brusquement. Le père confie dès lors son éducation à son frère Georges, de vingt ans son aîné et Pierre le rejoint alors à Paris où il fréquente l'Ecole Alsacienne puis le lycée Janson-de-Sailly. Malgré le peu d'affection que lui montre celui-ci, le jeune homme écrit toutes les semaines à son «cher papa», résidant à Dizy-Magenta près d'Epernay. Le jeune homme s'enquiert de sa mauvaise santé: «Puis-je espérer que d'ici là tu auras repris un peu de forces? Sans doute. Ton eczéma, nous le souhaitons, n'aura pas augmenté; et les feuilles vertes qui commencent à poindre te donneront peut-être de l'espoir à toi-même, pour un mieux l'été prochain.» Le «mieux» ne viendra hélas pas, et Pierre Philippe Louis rendra son dernier soupir le 14 avril 1889. En attendant, Pierre Louÿs donne des nouvelles de la famille, plus précisément de Germaine, la fille de sa sur Lucie: «J'ai été aujourd'hui rue de la Santé prendre des nouvelles de Germaine. J'ai trouvé la petite opérée en très bon état, très gaie et bien portante. Elle était levée, et jouait par terre. [...] Enfin j'ai terminé ma journée en allant chez ma tante Marie et chez Elisabeth. Tout le monde va bien dans les deux maisons...» Comme à son habitude, toujours soucieux de décevoir son père, il lui transmet finalement ses résultats scolaires: «je retourne demain au lycée (Georges t'a-t-il dit que j'avais été second en Anglais?)» - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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Charpentier | Paris 1903 | 12 x 19.50 cm | relié
Edition originale sur papier courant. Reliure à la bradel en plein cartonnage bleu, dos très légèrement passé, pièce de titre de chagrin marine, couvertures et dos conservés (infimes manques angulaires marginaux restaurés sur le premier plat et trois manques sur le dos). Envoi autographe signé de Pierre Louys à André Beaunier. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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s. n. | s. l. 11 mai 1908 | 13.3 x 21.6 cm | 7 pages sur deux doubles feuillets + une enveloppe
Belle lettre autographe datée et signée adressée à son ami Pierre Louÿs, 7 pages à l'encre violette sur deux bi-feuillets, enveloppe jointe. Traces de pliures inhérentes à la mise sous pli. Bientôt permissionnaire du corps expéditionnaire du Maroc, Claude Farrère annonce à son ami son prochain retour en France après un périple andalou : "je pendrai au plus tardle train du 4 juin, à Algéricas ; lequel train, après escales à Grenade, Cordoue, Séville et Tolède, me déposera, le 11 au matin, à Toulon - Voilà ! " Il mentionne un ouvrage qui a marqué son esprit et qui évoque deux femmes : "feuilletez, vous comprendrez l'in térêt que j'attache au cas, intérêt tout à fait analogue à celui que vous inspire une jeune personne à ui je vais dédier mon prochain conte au journal intitulé : "sur le Boul' Mad'... La préface du bouquin en question est un chef d'oeuvre d' (je ne sais pas de quoi ! Fichtre ! On va bien, de nos jours... [...] voyez-vous qu'on publiât des histoires comme ça sur notre... dos- quatre ans après notre mort ??? Claude Farrère ironise sur son activité littéraire et épistolaire qu'il entretient avec son ami : "J'aurais tellement besoin de regarder vos Hok'saï avant d'écrire certaines pages de mon sale bouquin ! ... Mon Maroc n'est pas du temps perdu. Je l'ai considéré comme dix mois de travail forcé. Et je vous en rapporte un manuscrit qui en est aujourd'hui à sa 392e pages, - qui toutes ensemble ne valent pas une ligne de Psyché ! " Son esprit frondeur et indépendant lui attire la méfiance de l'institution militaire : "Votre lettre datée du 8 mai, ne m'est arrivée qu'hier 18. J'ai lieu de croire que ma correspondance est très surveillée depuis quelque temps." - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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26 décembre 1908 | 13.3 x 21.5 cm | Un double feuillet + une enveloppe
Lettre autographe datée et signée adressée, depuis Toulon, à son ami Pierre Louÿs, quatre pages à l'encre violette sur un bi-feuillet. Pliure inhérente à la mise sous pli, enveloppe manuscrite jointe. Claude Farrère reproche à son ami, à travers leur échange épistolaire, d'alimenter sa tristesse et son désarroi : "Votre petite lettre de l'autre jour m'a très bien fait comprendre que vous avez dix mille ennuis en ce moment. Et vous en ajoutez un de plus, pour m'envoyer plus vite cette bêtise à laquelle je ne songeais pas du tout , Pourquoi, encore ! Je suis votre ami, enfin ! Et je vous jure que cela m'a fait de la peine, de songer que j'avais involontairement augmenté cette fois vos embêtements." Il brûle de lui témoigner toute l'amitié qu'il a pour lui : "Surtout, je vous en suplie, n'oubliez pas ceci : que mon meilleur jour sera celui où vous me permettrez de vous rendre un vrai service... ne l'oubliez jamais, je vous en supplie." Claude Farrère revient sur son réveillon de Noël animé par les querelles féminines : "A propos, réveillon d'une gaiété inouïe, ici - on en aurait pleuré... Vers minuit, on a soupé sur des nattes, après scission en deux bandes, scission nécessitée par le dissentiment de deux de ces dames, dont chacune "n'était un société" pour l'autre. Du côté où j'étais resté, ça a failli recommencé entre deux autres, - la célèbre Edith et la belliqueuse Lulu, - toutes deux ayant constaté que je m'étais permis d'embrasser l'une et l'autre. L'orage s'apaisa cependant." - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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s. n. | 21 avril 1908 | 11.2 x 17.5 cm | Deux bi-feuillets + une enveloppe
Lettre autographe signée de son vrai patronyme Fargonne adressée à son ami Pierre Louÿs, 7 pages à l'encre noire sur deux doubles feuillets à en-tête de l'hôtel Reina Christina d'Algésiras. Traces de pliures inhérentes à la mise sous pli, enveloppe jointe. Après avoir remis sa réponse à plus tard, Claude Farrère se décide enfin à écrire à son ami : "Et plutôt que d'attendre toute ma vie (on ne sait jamais, affirmait la Mirabelle du roi Pausole), je préfère vous dire aujourd'hui que je ne sais rien." et en profite pour évoquer une amie commune récemment disparue : "j'ai eu une vraie désolation, en apprenant que la pauvre Nite était morte - je vous jure que je serais bien le dernier à rire du vers moliéresque - n'importe en quelle circonstance - mais en celle-ci, c'est très pire ; figurez-vous que j'adorais cette petite bête blanche pour l'avoir vue peut-être douze fois en tout" Il raille sa bonne conduite militaire qui le fait bien voir de sa hiérarchie : "Et j'ai su d'autre part, - voie féminine - que mon empressement et mon enthousiasme à rallier le Cassini furent remarqués et commentés à Toulon - Qu'est-ce qu'on va dire quand on me verra revenir, mein Gott !!!! Il va falloir que je cherche un home à quadruple sortie. Nous chercherons ensemble, le mois prochain, entre Tamaris et Mourillon." - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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s. n. | Toulon 1908 | 13.2 x 21.7 cm | Une feuille + une enveloppe
Lettre autographe signée adressée à son ami Pierre Louÿs depuis Toulon, 16 lignes à l'encre violette, s'inquiétant pour un ami commun surnommé Augusto, certainement Auguste Gilbert des Voisins. Pliure inhérente à la mise sous pli, enveloppe jointe. Bel exemplaire. "Vendredi, mon cher ami, il est l'heure du courrier. Vite, vite ! J'ai votre dépêche de ce matin, J'y ai répondu. Votre première phrase m'a été très douce. Merci. Voici une lettre d'Augusto que je vous envoie. Elle m'a fait très peur. Je vous télégraphierai dès que j'en saurai plus long. A vous de tout mon coeur. C.F." - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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Chez Léonard Tetrode | à Aix 1676 | 8.50 x 16.50 cm | 2 volumes reliés
Édition originale, très rare, illustrée d'un frontispice et de 27 portraits. Première des études de l'auteur sur la Provence, ce dernier donnera L'Histoire des troubles de Provence en 1679, puis Additions et illustrations sur les deux tomes de L'Histoire des troubles de Provence en 1680. On ne trouve pour ainsi dire jamais l'ensemble des volumes reliés uniformément, même seulement pour réunir L'Histoire des troubles et les Additions pourtant publiés chez le même éditeur à une année d'intervalle. Reliures en plein maroquin rouge d'époque. Dos à nerfs ornés. Plats décorés à la Du Seuil avec rectangle central constitué d'un triple filet, fers dans les écoinçons et triple filet d'encadrement. Tranches dorées. Un manque sur les deux tomes en tête et quatre coins un peu émoussés. Les 5 derniers feuillets du tome I sont affectés de traces de mouillure et d'humidité, idem pour les p. 523 à 556 du tome 2 ; les 2 derniers feuillets du tome II ayant été doublés de papier Japon (petits manques de lettres). Par précaution les traces d'humidité ont été stoppés par procédé chimique éprouvé. Les deux derniers feuillets de garde ont été renouvelés dans les 2 tomes par du papier Japon. On notera quelques différences entre les exemplaires que nous avons pu consulter: celui détenu par St. Andrew University en Grande-Bretagne contient 26 portraits (contre 27 pour le nôtre) et 2 frontispices dont un portrait de l'auteur au tome II; l'exemplaire de la bibliothèque de Munich ne contient que le portrait de l'auteur en frontispice (et pas le nôtre avec les armes des familles de Provence) et seulement 22 portraits. Deux exemplaires non décrits à la Bibliothèque Nationale de France et deux exemplaires en Grande-Bretagne dont un à la British Library non décrit. Histoire de la Provence depuis la domination romaine, description de la province, de ses grandes familles, des principales villes... Le second tome est consacré à l'histoire ecclésiastique provençale. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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1er février 1921 | 11.10 x 14.60 cm | 4 pages sur un double feuillet
Lettre autographe signée de Pierre Louÿs adressée à un ami qu'il nomme "khiliarque". Ecriture ample et calligraphique à l'encre violette. Une déchirure sans manque de texte à la première page. Eloquente lettre témoignant de la santé fragile de Pierre Louÿs les dernières années de sa vie : "Vous me retrouvez en pleine crise d'emphysème. Médecins. Ventouses. Potions. Régime. Intertitude chaque jour sur la journée du lendemain." La missive laisse également percevoir la passion de l'écrivain pour la dramaturgie, notamment grâce à l'évocation de Gustave Quinson, alors directeur du théâtre du Palais-Royal. "Voulez-vous être tout à fait gentil ? Envoyez-moi d'abord votre livret que je suis si curieux de connaître..." - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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Paris s.d. (ca 1910) | 13.50 x 17.50 cm | 4 pages sur un double feuillet + une enveloppe
Lettre autographe signée de Pierre Louÿs, adressée à Georges Louis. 61 lignes sur quatre pages rédigées à l'encre violette sur un double feuillet, enveloppe jointe. Lettre adressée à son frère Georges Louis avec qui Pierre Louÿs entretint une très intime relation et qu'il considéra comme son propre père. La question de la réelle identité du père de Pierre Louÿs fascine aujourd'hui encore les biographes:«Son père, Pierre Philippe Louis, [...] avait épousé en 1842 Jeanne Constance Blanchin, qui mourut dix ans plus tard après lui avoir donné deux enfants, Lucie et Georges. En 1855, il se remaria avec Claire Céline Maldan, et de cette union naquit, en 1857, un fils, Paul; puis, en 1870, notre écrivain, qui reçut les prénoms de Pierre Félix. Cette naissance tardive, les différences de caractère entre le père et le fils, la désaffection du premier à l'égard du second, la profonde intimité qui régna toujours entre Louÿs et son frère Georges, tout cela a fait soupçonner à certains biographes et critiques que ce dernier était en réalité le père de l'écrivain. La relation exceptionnellement intime et constante que Pierre et Georges maintinrent entre eux toute leur vie, pourrait être un argument en ce sens. Bien entendu, on n'a point découvert de preuve irréfutable, et on n'en découvrira sans doute jamais. Il n'empêche que certaines lettres [...] sont assez troublantes. En 1895, par exemple, Louÿs écrit gravement à son frère qu'il connaît la réponse à «la question la plus poignante» qu'il puisse lui poser, question qu'il a «depuis dix ans sur les lèvres». L'année suivante, en plein triomphe d'Aphrodite, il remercie Georges avec effusion et termine sa lettre par cette phrase: «Pas un de mes amis n'a un PERE qui soit pour lui comme tu es pour moi.» Arguant de l'étroite intimité de Georges et de Claire Céline durant l'année 1870, et de la jalousie que le père ne cessa de montrer vis-à-vis de son fils cadet, Claude Farrère n'a pas hésité à conclure en faveur de Georges Louis. Et que penser de cette dédicace de Louÿs à son frère sur un japon de l'originale dePausole: Pour Georges, son fils aîné / Pierre.» (Jean-Paul Goujon,Pierre Louÿs) Pierre Louÿs est positivement surpris par la beauté du bois de Vincennes dont il ne connaissait qu'une partie, le lac de Daumesnil, qu'il exècre : « Je ne connaissais du Bois que le lac Daumesnil, une sorte de dépotoir encore plus sale que le bois de Boulogne, plein de papier graisseux, culs de bouteille, os de poulet, filles dans l'herbe. Mais de l'autre côté du polygone tout change ; il y a un autre bois de Vincennes, beau comme la Muette, et d'aussi grand air...", ce qui l'incite à s'établir tout près : "La maison que j'ai en vue est située à Vincennes même, avenue Marigny. De sa porte à la station du Métropolitain = 10 minutes. De cette station à la Concorde = 16 minutes, trajet total = 26 minutes... Non c'est vraiment un lieu de séjour charmant et convenable." Désormais, le seul empêchement à son emménagement à Vincennes relève d'un ordre pécuniaire : "Au sujet de la maison à laquelle je songe, l'agence a répondu : 7000 monsieur, mais les propriétaires... je suis sûr que vous pourrez avoir ça pour 4000. J'en offrirai peut-être 3000, pas un sou de plus." - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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Librairie de l'Arc | Paris s. d. [circa 1936] | 12 x 19 cm | broché
Edition originale. Envoi autographe signé de Pierre Lucius à Henri Béraud. Petites rousseurs éparses, quelques éraflures sur le dos et en têtes des plats. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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Société d'Editions Géographiques, Maritimes et Coloniales | Paris 1923 | 16.50 x 25.50 cm | broché
Edition originale imprimée sur alfa, il n'est pas fait mention de grands papiers. Quelques petites rousseurs, dos fendillé en tête et en pied, légères déchirures marginales sur les plats. Exemplaire complet de sa carte dépliante. Préface de Maurice Barrès. Envoi autographe daté et signé de Pierre Lyautey à Bernard Boutet de Monvel : "En dessinant, à Fes, mon burnous, vous m'avez donné l'envie de continuer à vivre dans le décor - et donc d'aller en Orient. En vous remerciant et très affectueusement Pierre." - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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Editions de L'Epi | Paris 1961 | 13.50 x 9 cm | broché
Quatrième édition. Une très légère déchirure en pied du dos, sinon agréable exemplaire. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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Le Sagittaire | Paris 1977 | 12.50 x 21 cm | broché
Edition originale, un des 30 exemplaires numérotés, seuls grands papiers. Agréable exemplaire. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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Les quatre vents | Paris 1946 | 13 x 16.50 cm | broché
Edition originale sur papier courant, il n'a été tiré que 25 pur fil en grands papiers. Ouvrage illustré d'un frontispice de Victor Brauner et d'un hors-texte de Jacques Hérold. Dos et plats légèrement et marginalement passés. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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Les éditions des quatre vents | Paris 1946 | 13 x 16.50 cm | broché
Edition originale sur papier courant. Annotations au crayon de papier sur la première garde. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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Editions du Sagittaire | Paris 1924 | 11.50 x 15.50 cm | broché
Edition originale, un des 700 ex numérotés sur vélin de Rives, seul tirage avec 50 Japon. Bel exemplaire. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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S. n. | Saint-Cyr-sur-Morin 16 Juillet 1946 | 13.50 x 21.50 cm | une feuille
Lettre autographe datée et signée de Pierre Mac Orlan (16 lignes à l'encre noire) à son jeune ami le poète débutant Roger Valuet. Trace de pliure inhérente à la mise sous pli. Pierre Mac Orlan remercie son ami de lui faire parvenir le tabac qu'il semble beaucoup apprécier et lui adresse un chèque pour le rembourser :" ... si vous n'acceptez pas mon chèque, je n'accepterais pas le tabac... merci encore pour le bleu de St Claude." Originaire d'Arras, Roger Valuet est un écrivain populaire ayant signé, sous le pseudonyme de Roger Vilard, de nombreux romans policiers et d'espionnage. Au début de sa carrière, il fut aidé par Pierre Mac Orlan qui préfaça son premier recueil de poèmes. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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S. n. | Saint-Cyr-sur-Morin 27 Janvier 1950 | 20.50 x 26.50 cm | une feuille
Laudative lettre autographe datée et signée de Pierre Mac Orlan (15 lignes à l'encre bleue) à son jeune ami le poète débutant Roger Valuet qui vient de lui envoyer son recueil de poèmes Embruns : "... le livre est très bien présenté, avec soin et goût. Vous pouvez féliciter le metteur en pages et l'imprimeur." Il lui communique les adresses de ses amis Francis Carco, Roland Dorgelès et Léonce Peillard afin qu'ils recoivent aussi leurs exemplaires d'Embruns afin de mieux faire connaître et diffuser cet ouvrage. Traces de pliures inhérentes à la mise sous pli. Originaire d'Arras, Roger Valuet est un écrivain populaire ayant signé, sous le pseudonyme de Roger Vilard, de nombreux romans policiers et d'espionnage. Au début de sa carrière, il fut aidé par Pierre Mac Orlan qui préfaça son premier recueil de poèmes. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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S. n. | Saint-Cyr-sur-Morin 19 Octobre 1949 | 21 x 27 cm | une feuille
Lettre autographe datée et signée de Pierre Mac Orlan (12 lignes à l'encre bleue) à son jeune ami le poète débutant Roger Valuet. Traces de pliures inhérentes à la mise sous pli. Pierre Mac Orlan remercie son ami poète de lui offert avoir une pipe :" J'ai bien reçu cette superbe pipe Longchamp. Votre gentille pensée me fait plaisir. Tout en écrivant, en ce moment, je la fume..." et le félicite pour son dernier ouvrage et les progrès réalisés : "Vous êtes en grand progrès. Plus sûr de vous et aussi plus maître de votre pensée et de vos formes d'expression..." Il l'encourage à persévérer et lui promet une préface pour son prochain ouvrage:" ... c'est un grand don, à notre époque, que celui de la poésie... Vous aurez votre préfacevers la fin de ce mois." Originaire d'Arras, Roger Valuet est un écrivain populaire ayant signé, sous le pseudonyme de Roger Vilard, de nombreux romans policiers et d'espionnage. Au début de sa carrière, il fut aidé par Pierre Mac Orlan qui préfaça son premier recueil de poèmes. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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Seghers | Paris 1950 | 11 x 18 cm | broché
Edition originale, un des 50 exemplaires numérotés sur alfa, seuls grands papiers. Tampon imprimé de bibliophile sur la page de justification du tirage. Agréable exemplaire. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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Emile-Paul frères | Paris 1940 | 12 x 19 cm | broché
Edition originale, un des ex sur alfa d'édition, il n'a été tiré que 40 grands papiers. Dos insolé, sinon bel exemplaire. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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Emile-Paul frères | Paris 1940 | 12 x 19 cm | broché
Edition originale collective, un des 30 exemplaires numérotés sur bambou, seuls grands papiers. Dos décoloré comme souvent, sinon rare et agréable exemplaire. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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S. n. | Saint-Cyr-sur-Morin 27 Septembre au 31 Octobre 1949 | 21 x 27 cm | 10 feuillets
Ensemble de trois lettres autographes datées et signées de Pierre Mac Orlan (10 lignes à l'encre bleue chacune), d'un jeu d'épreuves corrigées et d'un tapuscrit corrigé concernant la préface dont il s'est fendu pour le recueil de poésies Embruns de son jeune ami et protégé Roger Valuet. Traces de pliures inhérentes à la mise sous pli. Nous joignons, sur papier souple jaune, le tapuscrit de trois pages comportant une dizaine de corrections, modifications au feutre turquoise de Pierre Mac Orlan. Nous joignons également un jeu d'épreuves imprimées de 5 feuillets enrichies aussi d'une dizaine decorrections, modifications de la mai de Pierre Mac Orlan. Originaire d'Arras, Roger Valuet est un écrivain populaire ayant signé, sous le pseudonyme de Roger Vilard, de nombreux romans policiers et d'espionnage. Au début de sa carrière, il fut aidé par Pierre Mac Orlan qui préfaça son premier recueil de poèmes. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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