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‎Maurice BLANCHOT‎

Reference : 48352

(1945)

‎Reflexions sur le surréalisme - Manuscrit autographe complet‎

‎1945 | 22 x 11.50 cm | 8 feuillets foliotés‎


‎Manuscrit autographe de l'auteur de 16 pages in-8 publié dans le numéro 8 (août 1945) de L'Archesous le titre: Quelques réflexions sur le surréalisme. Manuscrit recto-verso complet, à l'écriture très dense, comportant de nombreux ratures, corrections et ajouts. Quelques réflexions sur le surréalismeconstitue le premier texte important que Maurice Blanchot consacre au mouvement d'André Breton. Il réhabilite le surréalisme qui a mis au centre de son activité la question du langage et de l'expérience - aspects qui ne pouvaient laisser indifférent Blanchot -, sans oublier de faire toutefois les constats suivants: il porte en lui une part d'échec et sa « situation [...] reste ambiguë». Affirmant désormais de plus en plus ses positions esthétiques, Blanchot reconnait pleinement la valeur poétique et expérimentale de l'écriture automatique, pour sa radicalité même: «L'écriture automatique est [...] une machine de guerre contre la réflexion et le langage. Elle est destinée à humilier l'orgueil humain, particulièrement sous la forme que lui a donné la culture traditionnelle. Mais, en réalité, elle est elle-même une aspiration orgueilleuse à un mode de connaissance et elle a ouvert aux mots un nouveau crédit illimité.» Blanchot poursuit sa réflexion et insiste sur les questionnements des écrivains et poètes surréalistes au sujet du discours: « Le surréalisme a été hanté par cette idée: c'est qu'il y avait, qu'il devait y avoir un moment [...] où le langage n'était pas le discours, mais la réalité même, sans toutefois cesser d'être la réalité propre du langage [...]. Les surréalistes ont tiré de cette "découverte" de brillantes conséquences littéraires, mais pour le langage les effets sont plus ambigus et plus variés. En ce domaine, ils semblent encore avant tout des destructeurs. Ils sont déchaînés contre le discours; ils lui retirent le droit à signifier quelque chose; comme moyen de [?] sociale, de désignation précise, ils le brisent férocement. Le langage paraît un peu seul anéanti ou sacrifié, mais humilié. En réalité, il s'agit de tout autre chose et même du contraire: le langage disparaît comme instrument, mais c'est qu'il est devenu sujet. De par l'écriture automatique, il a bénéficié de la plus haute promotion [...].» Le texte sera repris dans La Part du feu (1949), non sans que Blanchot ait pris soin d'atténuer les réserves dont il faisait part dans l'article initial. Première étude monographique d'importance consacrée par Maurice Blanchot à la question du langage surréaliste. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

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‎Maurice BLANCHOT‎

Reference : 89878

(1944)

‎Romans fantastiques. Manuscrit autographe et tapuscrit complets‎

‎S. n. [ Journal des débats] | s. l. [Paris] s. d. [1944] | 13.50 x 21.50 cm | 2 1/2 pages in-8‎


‎Manuscrit autographe de l'auteur de 2 pages et demie in-8 publié dans le numéro du 4 mai 1944 du Journal des Débats. Manuscrit recto-verso complet, à l'écriture très dense, comportant de nombreux ratures, corrections et ajouts. On joint le tapuscrit complet. Chronique parue à l'occasion de publication de Prélude à l'apocalypse de Robert Poulet. Dans cette chronique consacrée à l'actualité du roman fantastique, Maurice Blanchot s'intéresse notamment au Prélude à l'apocalypse de Robert Poulet qui vient de paraître: «Le lecteur passe volontiers du réel au fantastique, mais qu'y gagne-t-il? Les péripéties anormales sont faibles au regard des faits véritables que l'imagination suppose ou que la mémoire rappelle.[...] Prélude d'apocalypse paraît infidèle lorsqu'il n'est qu'un documentaire et insuffisant lorsqu'il prête des péripéties de fin du monde à une simple aventure historique. » Pourtant, le «merveilleux scientifique» a donné naissance à de grands textes, signés Edgar Allan Poe, Louis Stevenson ou H.G. Wells. Mais c'est un genre périlleux et Auguste de Villiers de L'Isle-Adam s'y est lui-même quelque peu égaré dans L'Eve future: «Ce dernier livre qui a pour sujet la création d'une machine humaine par le savant Edison montre assez bien les difficultés du genre. Villiers qui se piquait de culture scientifique a décrit avec minutie le mécanisme de l'automate. [...] Mais ce "bizarre cours d'anatomie" aujourd'hui nous lasse et la virtuosité des explications nous paraît futile. Au contraire, ce qui nous attire, c'est l'effort pour égarer la conscience, l'éternelle tentation de rendre illusoire l'existence par l'imitation qu'on en fait, le jeu troublant du reflet qui donne tort à l'image, de l'ombre qui abolit le modèle.» Texte très critique de Blanchot sur le divertissement fantastique. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

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‎Maurice BLANCHOT‎

Reference : 44943

(1942)

‎Romans nouveaux. Manuscrit autographe et tapuscrit complets‎

‎S. n. [ Journal des débats] | s. l. [Paris] s. d. [1942] | 13.50 x 21.50 cm | 4 1/2 pages in-8‎


‎Manuscrit autographe de l'auteur de 4 pages et demie in-8 publié dans le numéro du 23 décembre 1942 du Journal des Débats. Manuscrit recto-verso complet, à l'écriture très dense, comportant de nombreux ratures, corrections et ajouts. On joint le tapuscrit complet. Chronique parue à l'occasion de la publication de quatre nouveaux romans: Les Hommes forts de Georges Magnane, Le Vent se lève de Marius Grout, Clément de Maurice Toesca et Si le ciel tombe de Roger de Lafforest. En cette fin d'année 1942, Maurice Blanchot rend compte de l'actualité littéraire et fait la critique - sans concession - de quatre romans signés Georges Magnane, Marius Grout (Prix Goncourt en 1943), Maurice Toesca et Roger de Lafforest: «On voit qu'à ces quatre ouvrages, la monotonie des moyens, l'élusion du temps, la sobriété du ton et surtout le caractère théorique du thème principal donnent l'apparence d'un conte, d'une longue nouvelle qui se montre ou qui se cache sous la figure d'un roman. M. Georges Magnane n'a pu faire que son livre ne paraisse peu de chose au regard des descriptions sportives dont il l'a enrichi: l'histoire qu'il raconte ne s'impose pas; elle reste vide; elle s'efface. De même, chez M. Toesca et M. de Lafforest, il y a comme une absence d'âme qui rend inutile le jeu intellectuel dont ils ont soigneusement tendu les fils. L'esprit ne retient que l'intention qui, comme telle, lui paraît assez insignifiante; à quoi bon un livre, si l'art ne se rend pas inséparable de la pensée par le style dont il la marque? Il y a plus de secret dans le récit de M. Marius Grout, et c'est ce poids lourd, ce silence grave, ce plus indiscernable qui, malgré toutes les explications que l'auteur a cru bon nous donner, s'ajoutent à son uvre comme la vérité qui ne peut être dite et l'empêchent de n'être plus rien, lorsque le lecteur en a découvert la conclusion.» Entre avril 1941 et août 1944, Maurice Blanchot publia dans la "Chronique de la vie intellectuelle" du Journal des Débats 173 articles sur les livres récemment parus. Dans une demi-page de journal (soit environ sept pages in-8), le jeune auteur de "Thomas l'obscur" fait ses premiers pas dans le domaine de la critique littéraire et inaugure ainsi une oeuvre théorique qu'il développera plus tard dans ces nombreux essais, de "La Part du feu" à "L'Entretien infini" et "L'Écriture du désastre". Dès les premiers articles, Blanchot fait preuve d'une acuité d'analyse dépassant largement l'actualité littéraire qui en motive l'écriture. Oscillant entre classiques et modernes, écrivains de premier ordre et romanciers mineurs, il pose, dans ses chroniques, les fondements d'une pensée critique qui marquera la seconde partie du XXe. Transformé par l'écriture et par la guerre, Blanchot rompt, au fil d'une pensée exercée "au nom de l'autre", avec les violentes certitudes maurassiennes de sa jeunesse. Non sans paradoxe, il transforme alors la critique littéraire en acte philosophique de résistance intellectuelle à la barbarie au c?ur même d'un journal "ouvertement maréchaliste": "Brûler un livre, en écrire, sont les deux actes entre lesquels la culture inscrit ses oscillations contraires" (Le Livre, In Journal des Débats, 20 janvier 1943). En 2007, les Cahiers de la NRF réunissent sous la direction de Christophe Bident toutes les chroniques littéraires non encore publiées en volumes avec cette pertinente analyse du travail critique de Blanchot : "romans, poèmes, essais donnent lieu à une réflexion singulière, toujours plus sûre de sa propre rhétorique, livrée davantage à l'écho de l'impossible ou aux sirènes de la disparition. (...) Non sans contradictions ni pas de côté, et dans la certitude fiévreuse d'une ?uvre qui commence (...) ces articles révèlent la généalogie d'un critique qui a transformé l'occasion de la chronique en nécessité de la pensée." (C. Bident). Les manuscrits autographes de Maurice Blanchot sont d'une grande rareté. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

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‎Maurice BLANCHOT‎

Reference : 48355

(1946)

‎Sade ou le Royaume de l'Unique [Quelques remarques sur Sade] - Manuscrit autographe complet‎

‎S. n. | s. l. S.d (1946) | - | en feuilles‎


‎Manuscrit autographe complet de 12 pages en 6 feuillets in-8 au titre difficilement déchiffrable, peut-être : "Sade ou les Royaumes de L'Unique" et qui paraitra sous le titre "Quelques remarques sur Sade" dans Critique n°3-4 de aout sept 1946. Manuscrit à l'écriture très dense, comportant de nombreuses ratures, corrections et ajouts. «C'est la pensée de Sade qui pousse celle de Blanchot à son accomplissement, et c'est aussi celle de Blanchot qui accomplit celle de Sade». (Georges Bataille) L'écriture et l'amitié de Bataille ne sont sans doute pas étrangères à l'importance que Blanchot accordera toute sa vie à cette figure tutélaire de sa réflexion philosophique. Ces Quelques remarques sur Sade, sont pourtant la première étude que Blanchot consacre à cet écrivain qu'il n'avait jusqu'alors presque jamais évoqué. Dans cette première analyse impartiale et parfois sévère, Blanchot souligne les faiblesses de la posture littéraire de Sade et de sa relative immoralité au sein d'une société post révolutionnaire pétrie de contradictions idéologiques. Cependant, sous l'artifice d'une expression extrême, Blanchot dévoile une philosophie bien plus déconcertante et subversive que ces «grandes extravagances». Avec une acuité singulière, il dresse le portrait d'un esprit unique, épousant tous les grands idéaux de son temps mais en leur infligeant le filtre de sa singularité nihiliste : «La Liberté, à ses yeux, n'est que l'interdiction faite à toute personne d'être autre chose que ce qu'il veut, c'est dire rien.» Sous la plume de Blanchot, le Sadisme n'est alors plus jouissance d'une violence infligée aux autres, mais expression de «la solitude infinie de l'individu» dans un monde «où les rapports des êtres, les formes générales de la vie et jusqu'au langage, out est déjà consommé dans la destruction universelle.»; «et désormais toutes les cruautés particulières ne sont plus destinées (...) qu'à apporter à l'Unique les agréables preuves de son existence au milieu de rien.» Si, comme Bataille le souligne, plus qu'un regard novateur, la lecture de Sade par Blanchot révèle une communauté de pensée, c'est sans doute à travers la conclusion de cette première étude majeure que Blanchot le solitaire témoigne le plus nettement de son attachement pour Sadel'Unique: «Et alors, on en vient à le penser: si les circonstances ont fait de Sade un homme à jamais réduit à la misère d'une éternelle prison, lui-même a su faire de sa prison l'image de la solitude de l'univers sur lequel règne sa seule gloire à jamais toute-puissante. Cette prison ne le gêne pas, elle est son uvre, elle est à la mesure du monde sur lequel il a plus de droits que Dieu même, car non seulement il y règne en maître, mais il en a banni et exclu toutes les créatures. Tel est l'avantage du Destructeur sur le Créateur. Cet athée est plus Dieu que Dieu. Aussi le nomme-t-on divin.» - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

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‎Maurice BLANCHOT‎

Reference : 44721

(1941)

‎Thomas l'obscur‎

‎Gallimard | Paris 1941 | 14 x 20.50 cm | broché‎


‎Edition originale, un des exemplaires du service de presse. Précieux et bel envoi autographe signé de Maurice Blanchot à Gaston Gallimard sur la première garde : "On ne s'arrête plus aux tables des heureux, puisqu'on est mort. (Charles Cros) / A Gaston Gallimard, ce livre destiné à écarter tout lecteur." Deux accrocs restaurés en tête du dos légèrement insolé, une infime éraflure en tête du premier plat, papier jauni marginalement sur certaines pages comme généralement, première garde restaurée comportant, en pied, un petit manque. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

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‎Maurice BLANCHOT‎

Reference : 79914

(1950)

‎Thomas l'obscur‎

‎Gallimard | Paris 1950 | 12 x 19 cm | broché‎


‎Edition en partie originale pour laquelle il n'a pas été tiré de grands papiers, un des exemplaires du service de presse. Papier jauni comme généralement. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

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‎Maurice BLANCHOT‎

Reference : 44960

(1943)

‎Tradition et surréalisme. Manuscrit autographe et tapuscrit complets‎

‎S. n. [ Journal des débats] | s. l. [Paris] s. d. [1943] | 13.50 x 21.50 cm | 2 1/2 pages in-8‎


‎Manuscrit autographe de l'auteur de 2 pages et demie in-4 publiée dans le numéro du 23 Décembre 1943 du Journal des Débats. Manuscrit complet à l'écriture très dense, comportant de nombreuses ratures, corrections et ajouts. On joint le tapuscrit complet. Cet article, un des rares parus en première page du journal, est une audacieuse critique de la vision traditionaliste de l'Art, quiarguant de la nécessaire adéquation entre Art et Vérité, condamne la Modernité. Avec une rigueur intellectuelle implacable, Blanchot démontre comment cette conception de "l'Art authentique""rejoint exactement celle des surréalistes" et cite un des principes majeurs du Surréalisme comme parfaite démonstration des propos d'Hourticq. Dans une France obsédée par le rejet de l'Art Dégénéré, Blanchot révèle les contradictions des traditionalistes: "' ils admettent que l'art en général précède la science, et c'est au nom de la science passée (...) qu'ils condamnent les mouvements nouveaux de l'art." Blanchot, sous couvert de critique littéraire, questionne à nouveau son époque :(...) Encore serait-il bon de rechercher si justement la science toute moderne ne se reconnait pas dans l'univers "déforméé, décomposé, hors d'usage, que l'art a rendu familier à nos regards." Entre avril 1941 et août 1944, Maurice Blanchot publia dans la "Chronique de la vie intellectuelle" du Journal des Débats 173 articles sur les livres récemment parus. Dans une demi-page de journal (soit environ sept pages in-8), le jeune auteur de "Thomas l'obscur" fait ses premiers pas dans le domaine de la critique littéraire et inaugure ainsi une oeuvre théorique qu'il développera plus tard dans ces nombreux essais, de "La Part du feu" à "L'Entretien infini" et "L'Écriture du désastre". Dès les premiers articles, Blanchot fait preuve d'une acuité d'analyse dépassant largement l'actualité littéraire qui en motive l'écriture. Oscillant entre classiques et modernes, écrivains de premier ordre et romanciers mineurs, il pose, dans ses chroniques, les fondements d'une pensée critique qui marquera la seconde partie du XXe. Transformé par l'écriture et par la guerre, Blanchot rompt, au fil d'une pensée exercée "au nom de l'autre", avec les violentes certitudes maurassiennes de sa jeunesse. Non sans paradoxe, il transforme alors la critique littéraire en acte philosophique de résistance intellectuelle à la barbarie au c?ur même d'un journal "ouvertement maréchaliste": "Brûler un livre, en écrire, sont les deux actes entre lesquels la culture inscrit ses oscillations contraires" (Le Livre, In Journal des Débats, 20 janvier 1943). En 2007, les Cahiers de la NRF réunissent sous la direction de Christophe Bident toutes les chroniques littéraires non encore publiées en volumes avec cette pertinente analyse du travail critique de Blanchot : "romans, poèmes, essais donnent lieu à une réflexion singulière, toujours plus sûre de sa propre rhétorique, livrée davantage à l'écho de l'impossible ou aux sirènes de la disparition. (...) Non sans contradictions ni pas de côté, et dans la certitude fiévreuse d'une ?uvre qui commence (...) ces articles révèlent la généalogie d'un critique qui a transformé l'occasion de la chronique en nécessité de la pensée." (C. Bident). Les manuscrits autographes de Maurice Blanchot sont d'une grande rareté. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

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‎Maurice BLANCHOT‎

Reference : 44925

(1945)

‎Une étude sur l'Apocalypse. Manuscrit autographe et tapuscrit complets‎

‎S. n. [ Journal des débats] | s. l. [Paris] s. d. [1945] | 13.50 x 21 cm | 4 1/2 pages in-8‎


‎Manuscrit autographe de l'auteur de 4 pages et demie in-8 publié dans le numéro du 3 novembre 1943 du Journal des Débats. Manuscrit recto-verso complet, à l'écriture très dense, comportant de nombreux ratures, corrections et ajouts. On joint le tapuscrit complet. Chronique parue à l'occasion de la publication de L'Apocalypse de St Jean, vision chrétienne de l'histoire du Père H.M. Féret. D'entrée, Maurice Blanchot, faisant son métier de critique, loue le sérieux de l'étude menée par le Père Féret. Mais ce qui l'intéresse davantage que cette soigneuse orthodoxie, ce sont les échos puissants de L'Apocalypse aux heures terribles que le monde traverse alors: «Dans les périodes troublées, les esprits qui ne supportent pas l'incertitude de l'avenir ont besoin de prophètes. Mais ces prophètes, ils les demandent au passé, et plus l'oracle est ancien - et redoutable -, plus ils y voient des correspondances avec l'histoire qu'ils voudraient connaître. L'Apocalypse de St Jean doit, en partie à la sublimité du langage, à l'autorité de l'écrivain, à l'étendue de la révélation, une curiosité que des siècles d'étude n'ont pas réussi à épuiser. Mais elle doit aussi son prestige auprès d'esprits qui ne sont pas toujours pieux, à l'antiquité de la réponse et à son caractère terrifiant. Qui n'est pas prêt à croire que la fin des temps est proche et que le pire va être vécu? Chacun a le désir secret d'associer sa propre fin qu'il entrevoie à celle du monde dont il est moins sûr.» Le texte biblique éveille donc son intérêt pour ses qualités littéraires et mythologiques mais aussi, dans une approche presque politique, pour son sens de l'Histoire. Par ailleurs, si la religion ne se pose bien sûr pas en termes de croyance pour Blanchot, elle révèle cependant son attention à la question de Dieu (particulièrement sensible au travers du judaïsme notamment) et rejoint celle, déterminante à ses yeux, de l'expérience intérieure de l'écrivain. Enfin, l'analyse de L'Apocalypse que livre ici Blanchot constitue une première réflexion approfondie sur la question du Mal: «[...] ce qui est propre au message inspiré, c'est le rôle qu'il fait jouer au démon dans la vie collective et le mouvement de l'histoire. Saint Jean ne dévoile pas l'action du mal dans les âmes; il se borne à montrer quelle maîtrise les puissances démoniaques peuvent exercer sur les réalités collectives, par quelles voies elles agissent [...] et quelle défaite mettra un terme à leur empire.» Ces liens entre l'Apocalypse, l'Histoire et le Mal seront de nouveau interrogés par Blanchot dans «L'Apocalypse déçoit» (1964) et «Penser l'Apocalypse» (1988). Premier texte fondateur de Blanchot sur le Mal et l'Histoire. Entre avril 1941 et août 1944, Maurice Blanchot publia dans la "Chronique de la vie intellectuelle" du Journal des Débats 173 articles sur les livres récemment parus. Dans une demi-page de journal (soit environ sept pages in-8), le jeune auteur de "Thomas l'obscur" fait ses premiers pas dans le domaine de la critique littéraire et inaugure ainsi une oeuvre théorique qu'il développera plus tard dans ces nombreux essais, de "La Part du feu" à "L'Entretien infini" et "L'Écriture du désastre". Dès les premiers articles, Blanchot fait preuve d'une acuité d'analyse dépassant largement l'actualité littéraire qui en motive l'écriture. Oscillant entre classiques et modernes, écrivains de premier ordre et romanciers mineurs, il pose, dans ses chroniques, les fondements d'une pensée critique qui marquera la seconde partie du XXe. Transformé par l'écriture et par la guerre, Blanchot rompt, au fil d'une pensée exercée "au nom de l'autre", avec les violentes certitudes maurassiennes de sa jeunesse. Non sans paradoxe, il transforme alors la critique littéraire en acte philosophique de résistance intellectuelle à la barbarie au cur même d'un journal "ouvertement maréchaliste": "Brûler un livre, en écrire, sont les deux actes entre lesquels la culture inscrit ses oscillations contraires" ‎

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‎Maurice BLANCHOT‎

Reference : 44930

(1944)

‎Un roman de Jarry. - Manuscrit autographe et tapuscrit signé complets‎

‎S. n. [ Journal des débats] | s. l. [Paris] s. d. [1944] | 13.50 x 21.50 cm | 2 1/2 pages in-8‎


‎Manuscrit autographe de l'auteur de 2 pages et demie in-8 publié dans le numéro du 13 avril 1944 du Journal des Débats. Manuscrit recto-verso complet, à l'écriture très dense, comportant de nombreux ratures, corrections et ajouts. On joint le tapuscrit signé complet. Chronique parue à l'occasion de la publication du roman posthume de Jarry, La Dragonne. Dans cette chronique consacrée à Alfred Jarry et au Père Ubu, Maurice Blanchot s'intéresse à la confusion de l'un avec l'autre et à ses conséquences: «[...] on peut penser que Jarry, en s'entêtant à être le Père Ubu, a pendant sa vie gaspillé une partie de ses ressources d'écrivain et après sa mort égaré le jugement littéraire sur sa véritable valeur.» Pourtant, cette confusion témoigne de la cohérence de l'auteur: «Chez Jarry, le choix d'un masque aussi peu flatteur a un sens fort clair. Il y a d'abord une volonté de mettre à mal tout sérieux et particulièrement cette volonté même; il n'est pas question de tracer des frontières au ridicule; on rit d'abord de soi, on en rit parce que ce rire n'est qu'un écho du vide. Et puis ce double grotesque que l'auteur revendique comme une représentation dont il est fier, affirme sa complicité, pleine de défi, avec les travers qu'il caricature.» La Dragonne, dernière uvre du père d'Ubu que Gallimard publie alors, étonnera donc Blanchot pour «le sérieux avec lequel Jarry a accepté son métier de romancier», qui louera également «les soudains mouvements d'imagination poétique qui dérangent le plan». Unique texte monographique consacré par Blanchot à Jarry. Entre avril 1941 et août 1944, Maurice Blanchot publia dans la "Chronique de la vie intellectuelle" du Journal des Débats 173 articles sur les livres récemment parus. Dans une demi-page de journal (soit environ sept pages in-8), le jeune auteur de "Thomas l'obscur" fait ses premiers pas dans le domaine de la critique littéraire et inaugure ainsi une oeuvre théorique qu'il développera plus tard dans ces nombreux essais, de "La Part du feu" à "L'Entretien infini" et "L'Écriture du désastre". Dès les premiers articles, Blanchot fait preuve d'une acuité d'analyse dépassant largement l'actualité littéraire qui en motive l'écriture. Oscillant entre classiques et modernes, écrivains de premier ordre et romanciers mineurs, il pose, dans ses chroniques, les fondements d'une pensée critique qui marquera la seconde partie du XXe. Transformé par l'écriture et par la guerre, Blanchot rompt, au fil d'une pensée exercée "au nom de l'autre", avec les violentes certitudes maurassiennes de sa jeunesse. Non sans paradoxe, il transforme alors la critique littéraire en acte philosophique de résistance intellectuelle à la barbarie au cur même d'un journal "ouvertement maréchaliste": "Brûler un livre, en écrire, sont les deux actes entre lesquels la culture inscrit ses oscillations contraires" (Le Livre, In Journal des Débats, 20 janvier 1943). En 2007, les Cahiers de la NRF réunissent sous la direction de Christophe Bident toutes les chroniques littéraires non encore publiées en volumes avec cette pertinente analyse du travail critique de Blanchot : "romans, poèmes, essais donnent lieu à une réflexion singulière, toujours plus sûre de sa propre rhétorique, livrée davantage à l'écho de l'impossible ou aux sirènes de la disparition. (...) Non sans contradictions ni pas de côté, et dans la certitude fiévreuse d'une uvre qui commence (...) ces articles révèlent la généalogie d'un critique qui a transformé l'occasion de la chronique en nécessité de la pensée." (C. Bident). Les manuscrits autographes de Maurice Blanchot sont d'une grande rareté. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

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Reference : 82298

(1944)

‎Un roman de Jarry. Manuscrit autographe et tapuscrit signé complets‎

‎S. n. [ Journal des débats] | s. l. (Paris) s. d. [1944] | 13.50 x 21.50 cm | 2 1/2 pages in-8‎


‎Manuscrit autographe de l'auteur de 2 pages et demie in-8 publié dans le numéro du 13 avril 1944 du Journal des Débats. Manuscrit recto-verso complet, à l'écriture très dense, comportant de nombreux ratures, corrections et ajouts. On joint le tapuscrit signé complet. Chronique parue à l'occasion de la publication du roman posthume de Jarry, La Dragonne. Dans cette chronique consacrée à Alfred Jarry et au Père Ubu, Maurice Blanchot s'intéresse à la confusion de l'un avec l'autre et à ses conséquences: «[...] on peut penser que Jarry, en s'entêtant à être le Père Ubu, a pendant sa vie gaspillé une partie de ses ressources d'écrivain et après sa mort égaré le jugement littéraire sur sa véritable valeur.» Pourtant, cette confusion témoigne de la cohérence de l'auteur: «Chez Jarry, le choix d'un masque aussi peu flatteur a un sens fort clair. Il y a d'abord une volonté de mettre à mal tout sérieux et particulièrement cette volonté même; il n'est pas question de tracer des frontières au ridicule; on rit d'abord de soi, on en rit parce que ce rire n'est qu'un écho du vide. Et puis ce double grotesque que l'auteur revendique comme une représentation dont il est fier, affirme sa complicité, pleine de défi, avec les travers qu'il caricature.» La Dragonne, dernière uvre du père d'Ubu que Gallimard publie alors, étonnera donc Blanchot pour «le sérieux avec lequel Jarry a accepté son métier de romancier», qui louera également «les soudains mouvements d'imagination poétique qui dérangent le plan». Unique texte monographique consacré par Blanchot à Jarry. Entre avril 1941 et août 1944, Maurice Blanchot publia dans la "Chronique de la vie intellectuelle" du Journal des Débats 173 articles sur les livres récemment parus. Dans une demi-page de journal (soit environ sept pages in-8), le jeune auteur de "Thomas l'obscur" fait ses premiers pas dans le domaine de la critique littéraire et inaugure ainsi une oeuvre théorique qu'il développera plus tard dans ces nombreux essais, de "La Part du feu" à "L'Entretien infini" et "L'Écriture du désastre". Dès les premiers articles, Blanchot fait preuve d'une acuité d'analyse dépassant largement l'actualité littéraire qui en motive l'écriture. Oscillant entre classiques et modernes, écrivains de premier ordre et romanciers mineurs, il pose, dans ses chroniques, les fondements d'une pensée critique qui marquera la seconde partie du XXe. Transformé par l'écriture et par la guerre, Blanchot rompt, au fil d'une pensée exercée "au nom de l'autre", avec les violentes certitudes maurassiennes de sa jeunesse. Non sans paradoxe, il transforme alors la critique littéraire en acte philosophique de résistance intellectuelle à la barbarie au cur même d'un journal "ouvertement maréchaliste": "Brûler un livre, en écrire, sont les deux actes entre lesquels la culture inscrit ses oscillations contraires" (Le Livre, In Journal des Débats, 20 janvier 1943). En 2007, les Cahiers de la NRF réunissent sous la direction de Christophe Bident toutes les chroniques littéraires non encore publiées en volumes avec cette pertinente analyse du travail critique de Blanchot : "romans, poèmes, essais donnent lieu à une réflexion singulière, toujours plus sûre de sa propre rhétorique, livrée davantage à l'écho de l'impossible ou aux sirènes de la disparition. (...) Non sans contradictions ni pas de côté, et dans la certitude fiévreuse d'une uvre qui commence (...) ces articles révèlent la généalogie d'un critique qui a transformé l'occasion de la chronique en nécessité de la pensée." (C. Bident). Les manuscrits autographes de Maurice Blanchot sont d'une grande rareté. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

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Reference : 44963

(1943)

‎Voyages de Montesquieu. Manuscrit autographe et tapuscrit complets. ‎

‎S. n. [ Journal des débats] | s. l. [Paris] s. d. [1943] | 13.50 x 21.50 cm | 4 1/2 pages in-8‎


‎Manuscrit autographe de l'auteur de 4 pages et demie in-8 publié dans le numéro du 8 Septembre 1943 du Journal des Débats. Manuscrit complet à l'écriture très dense, comportant de nombreuses ratures, corrections et ajouts. On joint le tapuscrit complet. Chronique littéraire publiée à l'occasion de la parution des Voyages de Montesquieu, préfacé par Marcel Arland. Cette réunion factice des carnets de voyages de Montesquieu, donne à Blanchot l'occasion de louer une forme d'écriture "naturelle", "pure de tout souci de lecture". Ces notes intimes témoignent en effet d'un art de "la concision [qui] nous livre [les faits] nus, pressés par le sens qui les éclairent" et qui,d'une "matière considéérable [n'a tiré]qu'un petit livre, réduit discrètement à l'essentiel." Entre avril 1941 et août 1944, Maurice Blanchot publia dans la "Chronique de la vie intellectuelle" du Journal des Débats 173 articles sur les livres récemment parus. Dans une demi-page de journal (soit environ sept pages in-8), le jeune auteur de "Thomas l'obscur" fait ses premiers pas dans le domaine de la critique littéraire et inaugure ainsi une oeuvre théorique qu'il développera plus tard dans ces nombreux essais, de "La Part du feu" à "L'Entretien infini" et "L'Écriture du désastre". Dès les premiers articles, Blanchot fait preuve d'une acuité d'analyse dépassant largement l'actualité littéraire qui en motive l'écriture. Oscillant entre classiques et modernes, écrivains de premier ordre et romanciers mineurs, il pose, dans ses chroniques, les fondements d'une pensée critique qui marquera la seconde partie du XXe. Transformé par l'écriture et par la guerre, Blanchot rompt, au fil d'une pensée exercée "au nom de l'autre", avec les violentes certitudes maurassiennes de sa jeunesse. Non sans paradoxe, il transforme alors la critique littéraire en acte philosophique de résistance intellectuelle à la barbarie au c?ur même d'un journal "ouvertement maréchaliste": "Brûler un livre, en écrire, sont les deux actes entre lesquels la culture inscrit ses oscillations contraires" (Le Livre, In Journal des Débats, 20 janvier 1943). En 2007, les Cahiers de la NRF réunissent sous la direction de Christophe Bident toutes les chroniques littéraires non encore publiées en volumes avec cette pertinente analyse du travail critique de Blanchot : "romans, poèmes, essais donnent lieu à une réflexion singulière, toujours plus sûre de sa propre rhétorique, livrée davantage à l'écho de l'impossible ou aux sirènes de la disparition. (...) Non sans contradictions ni pas de côté, et dans la certitude fiévreuse d'une ?uvre qui commence (...) ces articles révèlent la généalogie d'un critique qui a transformé l'occasion de la chronique en nécessité de la pensée." (C. Bident). Les manuscrits autographes de Maurice Blanchot sont d'une grande rareté. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

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‎Maurice BLANCHOT‎

Reference : 87858

(1969)

‎" être au plus près de chacun, dans la pensée "communiste", là où tout souffre, tout se reconnait, se découvre" Bristol autographe daté et signé adressé à sa soeur Marguerite Blanchot‎

‎S. n. | s. l. 11 Décembre 1969 | 10 x 7.50 cm | une feuille + une enveloppe‎


‎Bristol autographe daté et signéde Maurice Blanchot à sa soeur Marguerite, 12 lignes à l'encre noire. Enveloppe manuscrite jointe. "Cher marg, voici donc des paroles comme testamentaires, accueille-les non comme venant de moi, mais d'une recherche qui a, par hasard, et sans mérite ni démérite, passée par moi qui m'y suis soumis comme j'ai pu, qu'est-ce qui importe finalement ? être au plus près de chacun, dans la pensée "communiste", là où tout souffre, tout se reconnait, se découvre, être en ce coeur pour chacun, pour tous. Avec toute mon affection. Maurice." - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

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‎Maurice BLANCHOT - COLLECTIF‎

Reference : 87683

(1954)

‎Kafka et Brod - In la Nrf du N°22 de la 2ème année‎

‎Gallimard | Paris 1er Octobre 1954 | 14 x 23 cm | broché‎


‎Edition originale, un des 100 exemplaires numérotés sur pur fil, seuls grands papiers. Première page ombrée en raison de la présence du bulletin de la Nrf inséré en début de la revue. Bel exemplaire. Autres contributions de Katherine Mansfield "Lettres", André Pieyre de Mandiargues "Les Pierreuses", Marcel Jouhandeau "Nouveaux éléments", René Etiemble "D'un Orphée séminale"... - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

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‎Maurice BLANCHOT - COLLECTIF‎

Reference : 87682

(1954)

‎Le chant des sirènes - In la Nrf du N°19 de la 2ème année‎

‎Gallimard | Paris 1er Juillet 1954 | 14 x 23 cm | broché‎


‎Edition originale, un des 100 exemplaires numérotés sur pur fil, seuls grands papiers. Première page ombrée en raison de la présence du bulletin de Nrf inséré en début de la revue. Bel exemplaire en dépit de petites taches rouges sur la tranche inférieure. Autres contributions de Raymond Radiguet "Poèmes", Soeren Kierkegaard "Journal", Dominique Aury "Histoire de trois vocations", Noël Devaulx "Bal chez Alféoni"... - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

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‎Maurice BLANCHOT - Giuseppe UNGARETTI - COLLECTIF‎

Reference : 82058

(1959)

‎Les lettres nouvelles N°17 de la 7ème année‎

‎Les Lettres Nouvelles Julliard | Paris 24 Juin 1959 | 14 x 20.50 cm | agrafé‎


‎Edition originale de ce numéro. Exemplaire légèrement gondolé en tête du premier plat. Contributions de Maurice Blanchot, Lucette Finas, Georges Poulet, Jean Starobinski " : Enquête sur la méthode critique", Robert Paris "Entretien avec Giuseppe Ungaretti", Robert Lebel "Le scandale en art", Giuseppe Ungaretti "Le rire du djinn Roull"... - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

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‎Maurice BLANCHOT - Paul ÉLUARD‎

Reference : 83783

(1944)

‎Le roman noir - Manuscrit autographe et tapuscrit complets‎

‎S. n. [ Journal des débats] | s. l. (Paris) 1944 | 13.50 x 21 cm | 2 pages 1/2 in-4‎


‎Manuscrit autographe de l'auteur de 2 pages et demie in-8 publiée dans le numéro du 30 Mars 1944 du Journal des Débats. Manuscrit recto-verso complet à l'écriture très dense, comportant de nombreuses ratures, corrections et ajouts. Il s'agit d'une chronique parue à l'occasion de la réédition du Château d'Otrante d'Horace Walpole avec une préface de Paul Eluard. On joint le tapuscrit complet. La réédition par les éditions José Corti du Château d'Otrante d'Horace Walpole avec une préface de Paul Eluard, est l'occasion pour Maurice Blanchot de donner sa définition du roman noir, qui provoque, grâce aux surréalistes notamment, un regain d'intérêt. : "Le roman noir ne se confond pas simplement avec la littérature fantastique. S'il fait une large part au merveilleux "de toute nature", il a pour principal objet d'émouvoir la sensibilité par les ressources de la terreur. il veut secouer l'imagination. Il l'entraîne dans un mouvement frénétique qui ne lui laisse pas de repos. Il la provoque à tout croire, hormis les dénouements heureux et les compromis agréables, par des moyens dont le caractère conventionnel augmente encore la puissance. C'est un art méthodique qui connaît sa grossiéreté et en tire souvent des effets subtils et remarquables." Blanchot poursuit par une analyse presque politique du roman noir - né au temps du rationalisme pré-révolutionnaire, pour s'épanouir dans les suites de 1789, avant de s'essouffler sous la Restauration. Et de conclure : "Horace Walpole est beaucoup plus qu'un précurseur. Avec ce volume fort mince, il apparait vraiment comme l'auteur de milliers d'ouvrages qui sont nés de lui. Avec ce volume fort mince (sic), il est le plus fécond des écrivains. Entre avril 1941 et août 1944, Maurice Blanchot publia dans la "Chronique de la vie intellectuelle" du Journal des Débats 173 articles sur les livres récemment parus. Dans une demi-page de journal (soit environ sept pages in-8), le jeune auteur de Thomas l'obscur fait ses premiers pas dans le domaine de la critique littéraire et inaugure ainsi une oeuvre théorique qu'il développera plus tard dans ces nombreux essais, de La Part du feu à L'Entretien infini et L'Écriture du désastre. Dès les premiers articles, Blanchot fait preuve d'une acuité d'analyse dépassant largement l'actualité littéraire qui en motive l'écriture. Oscillant entre classiques et modernes, écrivains de premier ordre et romanciers mineurs, il pose, dans ses chroniques, les fondements d'une pensée critique qui marquera la seconde partie du XXe. Transformé par l'écriture et par la guerre, Blanchot rompt, au fil d'une pensée exercée "au nom de l'autre", avec les violentes certitudes maurassiennes de sa jeunesse. Non sans paradoxe, il transforme alors la critique littéraire en acte philosophique de résistance intellectuelle à la barbarie au coeur même d'un journal "ouvertement maréchaliste": "Brûler un livre, en écrire, sont les deux actes entre lesquels la culture inscrit ses oscillations contraires" ("Le livre", In Journal des Débats, 20 janvier 1943). En 2007, les Cahiers de la NRF réunissent sous la direction de Christophe Bident toutes les chroniques littéraires non encore publiées en volumes avec cette pertinente analyse du travail critique de Blanchot : "romans, poèmes, essais donnent lieu à une réflexion singulière, toujours plus sûre de sa propre rhétorique, livrée davantage à l'écho de l'impossible ou aux sirènes de la disparition. (...) Non sans contradictions ni pas de côté, et dans la certitude fiévreuse d'une ?uvre qui commence (...) ces articles révèlent la généalogie d'un critique qui a transformé l'occasion de la chronique en nécessité de la pensée." (C. Bident). Les manuscrits autographes de Maurice Blanchot sont d'une grande rareté. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

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‎Maurice BLANCHOT - Robert BRASILLACH‎

Reference : 56072

(1936)

‎La fin du 6 février, in Combat n°2 de la première année‎

‎in Combat | Paris février 1936 | 21.50 x 28.50 cm | agrafé‎


‎Edition originale et unique parution de ce pamphlet publié dans la revue Combat dirigée par Thierry Maulnier. Autres contributions: Robert Brasillach,Ce qui est perdu, Thierry Maulnier, Pierre Andreu... Très rare document témoignant de la période anti-démocratique du jeune Maurice Blanchot. Pliure verticale inhérente à la distribution de cette revue. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

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‎Maurice BLANCHOT - Robert BRASILLACH‎

Reference : 56073

(1936)

‎La grande passion des modérés, in Combat n°9 de la première année‎

‎in Combat | Paris novembre 1936 | 21.50 x 28.50 cm | agrafé‎


‎Edition originale et unique parution de ce pamphlet publié dans la revue Combat dirigée par Thierry Maulnier. Autres contributions: Robert Brasillach,La machine à botter les culs, Thierry Maulnier, Geroges Blond... Très rare document témoignant de la période anti-démocratique du jeune Maurice Blanchot. Pliure verticale inhérente à la distribution de cette revue avec déchirure sans manque en pied de celle-ci. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

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‎Maurice BLANCHOT - Robert BRASILLACH‎

Reference : 74349

(1936)

‎La grande passion des modérés, in Combat n°9 de la première année‎

‎in Combat | Paris Novembre 1936 | 21.50 x 28.50 cm | agrafé‎


‎Edition originale et unique parution de ce pamphlet publié dans la revue Combat dirigée par Thierry Maulnier. Pliure verticale inhérente à la distribution de cette revue et petites déchirures marginales. Autres contributions: Robert Brasillach "La machine à botter les culs", Thierry Maulnier "Sortirons-nous de l'abjection française ? ", Georges Blond "Chapeau bas devant la casquette", Jean-Pierre Maxence "A nous la liberté ! "... Très rare document témoignant de la période anti-démocratique du jeune Maurice Blanchot. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

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‎Maurice BLOCK‎

Reference : 15701

(1884)

‎La politique économique en Allemagne. Extrait de la Revue des Deux Mondes‎

‎Extrait de La Revue des deux mondes | s. l. [Paris] 1884 | 15.50 x 25 cm | agrafé‎


‎Edition originale. sous couverture muette. Rare. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

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‎Maurice BOISSAIS - Jacques DELEPLANQUE‎

Reference : 36420

(1948)

‎Le livre à gravures au dix-huitième siècle suivi d'un essai de bibliographie‎

‎Librairie Gründ | Paris 1948 | 16.50 x 23.50 cm | broché‎


‎Edition originale sur papier courant. Ouvrage illustré de 12 planches hors-texte ainsi que de 40 bandeaux et culs-de-lampe. Dos très légèrement passé, traces d'adhésif en têtes et en pieds des pages de gardes, sinon agréable exemplaire. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

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‎Maurice BOUCHOR‎

Reference : 27133

(1880)

‎Contes parisiens en vers‎

‎Charpentier | Paris 1880 | 11.50 x 18.50 cm | relié‎


‎Edition originale, un des 10 exemplaires sur Hollande, seuls grands papiers. Reliure janséniste en plein maroquin rouge, dos à quatre nerfs, date en queue, gardes et contreplats de papier à la cuve, encadrement de maroquin rouge orné de septuples filets dorés sur les gardes, couvertures conservées, tranches dorées, reliure signée de Marius Michel. Notre exemplaire est enrichi de deux lettres autographes de l'auteur de 3 et 2 pages. Très bel exemplaire superbement établi par Marius Michel. Provenance : la bibliothèque de Marius Michel avec son ex-libris encollé sur une garde. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

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‎Maurice BOUCHOR‎

Reference : 44162

(1888)

‎Les symboles‎

‎Charpentier & Cie | Paris 1888 | 12 x 19 cm | broché‎


‎Edition originale sur papier courant. Précieux envoi autographe signé de Maurice Bouchor à José Maria de Heredia. Quelques petites rousseurs affectant essentiellement les plats. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

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‎Maurice BOUCHOR‎

Reference : 75539

(1905)

‎Les yeux de Kounâla, légende bouddhique en 5 actes‎

‎Simon Siné | Paris 1905 | 13 x 19 cm | broché‎


‎Première édition séparée pour laquelle il n'est pas fait mention de grands papiers. Agréable exemplaire malgré le dos muet et les plats légèrement et marginalement éclaircis. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

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‎Maurice BOURG‎

Reference : 44388

(1974)

‎Saisons qui portez tout‎

‎Editions Saint-Germain-des-Prés | Paris 1974 | 12 x 18.50 cm | broché‎


‎Edition originale pour laquelle il n'a pas été tiré de grands papiers. Précieux envoi autographe signé de Maurice Bourg à Maurice Blanchot.Notre exemplaire est enrichi d'une lettre autographe signée de l'auteur adressée également à Maurice Blanchot. Petites piqûres sur les plats. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

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