Jonker | Bruxelles 1851 | 7.50 x 12 cm | relié
Contrefaçon belge parue un an après l'originale. Reliure à la bradel en demi toile sable à coins, dos lisse orné d'un motif typographique doré, date en queue, pièce de titre de chagrin marine, couvertures conservées, ex-libris encollée au verso du premier plat de reliure. Agréable exemplaire exempt de rousseur. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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Alexandre Cadot | Paris 1850 | 13.50 x 21 cm | 2 volumes reliés
Édition originale rare et très recherchée (cf. Clouzot) à la bonne date de 1850, certains exemplaires invendus ayant été remis en vente chez le même éditeur en 1852. Reliures à la bradel en plein cartonnage vert bouteille ornementé de motifs floraux estampés à froid, pièces de titre de maroquin marron, ex-libris encollés sur les contreplats. Un petit manque de papier en pied de la dernière page du second volume sans aucune atteinte au texte, quelques rares rousseurs. Très rare et bel exemplaire élégamment relié strictement à lépoque. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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Félix Bonnaire | Paris 1840 | 14 x 23 cm | relié
Edition originale, rare, parue dans les Oeuvres complètes de George Sand par Bonnaire. Le faux-titre indique tome XXIV. Reliure en demi maroquin noir à grains longs moderne à petitts coins signée René Aussourd en haut de la page de garde. Dos à nerfs janséniste. TItre, auteur et date dorés. Couvertures conservées. Coin haut droit de la première de couverture manquant (0,5cm). Légers frottements sur les plats. Très bel exemplaire au papier parfaitement frais non rogné. Ex libris Paola Sanjust. Roman dialogué mettant en scène une jeune noble italienne sous la Renaissance, élevé comme un homme pour des raisons de succession.Gabriel va être confrontée à l'hypocrisie de la société et entre en révolte contre la différence abyssale entre les droits accordés aux hommes et l'oppression réservée aux femmes. L'auteur analyse avec ironie les différences d'éducation entre les filles et les garçons. Balzac, enthousiasmé à la lecture de l'oeuvre, n'hésita pas à la comparer à une pièce de Shakespeare. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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Félix Bonnaire | Paris 1834 | 13.50 x 22 cm | 2 tomes en 2 volumes reliés
Edition originale, rare. Mention fictive de seconde édition. Sur le faux-titre : Publications de la Revue des deux mondes. La revue avait fait paraître en feuilleton le roman en 1833. Reliure en demi veau glacé noir d'époque. Dos élégamment orné de fers rocailles. Titre et tomaison dorés. Quelques frottements en bordures. Rousseurs éparses, mais bel exemplaire, dans une reliure de qualité. Roman sentimental épistolaire. C'est le troisième roman de l'auteur et le premier à être affublé du nom masculin de Georges Sand. NB : Cet ouvrage est disponible à la librairie sur demande sous 48 heures. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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Nohant 16 août [18]59 | 13.50 x 20.90 cm | 4 pages sur un double feuillet
Lettre autographe signée de George Sand adressée à Ernest Feydeau. Quatre pages rédigées à l'encre bleue sur un double feuillet présentant, en tête de la première page, le timbre à sec de l'expéditrice. Cette lettre a été publiée dans la correspondance complète de George Sand établie par Georges Lubin. Belle et longue lettre évoquant la littérature et l'amitié entre écrivains. D'abord courtier en bourse et spécialiste de l'Antiquité, Ernest Feydeau se lança sur le tard dans la fiction. Soucieux d'occuper un espace littéraire dans lequel il ne s'estimait pas justement apprécié, il fit jouer ses relations et entretint une relation épistolaire suivie avec d'illustres correspondants tels que Gustave Flaubert, Sainte-Beuve ou encore George Sand auxquels il adressa les ébauches de ses romans et dont il sollicita les avis. La présente lettre constitue une réponse de Sand qui vient d'achever la lecture de Daniel, deuxième roman de Feydeau. George Sand, alors à l'apogée de sa carrière littéraire, se décrit ainsi: «Je suis bien d'âge à être votre mère, car j'ai 55 ans, et j'ai de bonnes mains bien adroites, mais pas belles du tout. J'ai acquis le droit de n'être plus coquette, on m'a fait un assez grand reproche de ne l'avoir jamais été. Je vous dirai de moi tout ce que vous voudrez.» Comme à son habitude, très sollicitée par ses pairs, elle livre une critique très détaillée du texte que lui soumet son confrère: «Je ne suis pas contre les phrases qui détonnent, là où il faut qu'elles détonnent, mais je ne suis pas pour que l'harmonie soit sacrifiée au rythme. Je ne suis pas non plus pour le contraire. Comprenez-moi bien, je ne blâme que ce qui s'aperçoit trop, que ce qui révèle le procédé. Ne touchez pas aux passages dont vous me parlez, ils sont excellents. Et, en somme, je n'insisterai pas furieusement sur la question de forme dans le style, vu que si les qualités du vôtre devraient s'en aller avec ce qui me semble parfois un défaut, je serais au désespoir d'avoir signalé le défaut.» Elle-même très proche de Flaubert qu'elle surnommait son «cul de plomb», Sand semble ravie que les deux hommes se connaissent: «Je n'ai pas le temps. Mais j'aurai celui de vous recevoir quand vous serez libre, il faudra venir avec Flaubert qui a aussi en moi un lecteur enchanté et un ami littéraire de tout cur. Je ne le savais pas votre ami, et je suis contente qu'il le soit.» L'amitié va si loin que Sand bientôt réunit les deux écrivains, les mettant sur un total pied d'égalité: «Ce n'est pas un malheur pour vous, pas plus que pour Flaubert, d'appartenir à la race des voyants.» S'installe alors une forme de solidarité face à l'adversité de la critique: «Tout cela se sent mieux qu'on ne peut le dire, et c'est pour cela que la critique déraisonne les trois quarts du temps.» Car la critique a eu le malheur de taxer Feydeau, comme elle l'a fait avec Flaubert, de réaliste: «On s'est mêlé de baptiser votre manière et la sienne de réalisme. Je ne sais pas pourquoi ; à moins que le réalisme ne soit tout autre chose que ce que les premiers adeptes ont tenté de nous expliquer. Je soupçonne, en effet, qu'il y a une manière d'envisager la réalité des choses et des êtres, qui est un grand progrès, et vous en apportez la preuve triomphante. Mais le nom de réalisme ne convient pas, parce que l'art est une interprétation multiple, infinie. C'est l'artiste qui crée le réel en lui-même, son réel à lui, et pas celui d'un autre. Deux peintres font le portrait de la même personne. Tous deux font une uvre qui représente la personne, si ce sont deux maîtres. Et pourtant les deux peintures ne se ressemblent pas. Qu'est devenue la réalité ?» Cette longue diatribe - véritable manifeste - constitue un puissant témoignage de la répulsion de George Sand et Flaubert pour les théoriciens, obsédés par l'idée de classer la littérature selon un «système qui [...] aveugle». - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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Paris jeudi 7 mai [1840] | 13.60 x 20.90 cm | une page sur un double feuillet
Lettre autographe signée de George Sand adressée à l'éditeur Léon Curmer. Une page rédigée à l'encre noire sur un double feuillet. Cette lettre a été publiée dans la correspondance complète réunie par Georges Lubin. "Monsieur, J'ai parcouru votre recueil avec beaucoup d'intérêt, et j'accepte la collaboration que vous m'avez offerte, mais je ne pourrais m'occuper de vous satisfaire que dans six semaines ou deux mois. Si cette époque vous convient veuillez bien me le faire savoir ainsi que les conditions de la rédaction. " Le "recueil" dont il est ici question n'est autre queLes Français peints par eux-mêmes. Sand ne collaborera cependant pas à cette monumentale somme de types lui préférant, quelques années plus tardLe Diable à Paris publié sous la direction de son proche ami l'éditeur Hetzel. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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Félix Bonnaire | Paris 1838 | 13 x 21.50 cm | relié
Edition originale constituant le 19ème volume des oeuvres complètes de George Sand. Reliure en demi basane bleue, dos lisse orné d'un cartouche doré, plats de papier à peigné, gardes et contreplats de papier à la cuve, reliure de l'époque. Dos et plats légèrement décolorés, quelques rousseurs. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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Michel Lévy frères | Paris 1867 | 11.50 x 18.50 cm | relié
Nouvelle édition. Reliure de l'époque en demi chagrin vert, dos à quatre nerfs sertis de pointillés dorés filets dorés et fleurons dorés en écoinçons, multiples encadrements à froid sur les plats, gardes et contreplats de papier blanc moiré, toutes tranches dorées. Certains feuillets plus courts en marge basse. Envoi autographe signé de George Sand sur la première garde: «à mon bon ami Edmond Plauchut. G. Sand.» Aujourd'hui le seul étranger à la famille inhumé dans le cimetière de la maison de Nohant, Lucien-Joseph-Edmond Plauchut (1824-1909) entama une relation épistolaire avec George Sand à l'automne 1848 alors qu'il était expatrié volontaire après la chute de la République. Parti vers Singapour, il fit naufrage au large des îles du Cap-Vert et ne put sauver qu'une cassette contenant les lettres de Sand qu'il avait précieusement faites relier. Ces missives furent son salut: elles lui permirent d'être recueilli, nourri et blanchi par un riche Portugais admirateur de la dame de Nohant, Francisco Cardozzo de Mello. Après plusieurs voyages vers l'Extrême-Orient, et de nombreux cadeaux exotiques expédiés à sa lointaine et pourtant si proche amie, Plauchut rencontra finalement George Sand en 1861. En 1870, elle lui rendit un vibrant hommage dans la préface de son roman Malgrétout, narrant le naufrage dont il fut victime et exprimant avec émotion son amitié pour ce courageux ami. Plauchut, très aimé de la famille Sand - et particulièrement des petites-filles de George qui le surnommaient «L'Oncle Plauchemar» - en fit partie intégrante jusqu'à sa mort en janvier 1909. Les envois autographes signés sur La Mare au Diable sont très rares, celui-ci est d'une superbe provenance. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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Desessart | Paris 1846 | 12.80 x 20.80 cm | 2 volumes reliés
Édition originale rare et très recherchée. Reliure en demi chagrin noir, dos lisses ornés de frises dorées, discrète et habile restauration en pied dun mors, plats de cartonnage noir, gardes et contreplats de papier à la cuve, tranches mouchetées, reliure de lépoque. Exemplaire quasi exempt de rousseur (ce qui est très rare selon Clouzot qui mentionne quils sont souvent piqués). Provenances?: des bibliothèques de Saint-Germain (avec ex-libris imprimé et couronné en dessous des titres des pages de faux-titre)?; du comte de Bonvouloir (avec son ex-libris imprimé Château de Magny en Calvados au dessus du titre de la page de faux-titre du second volume et au dessus de lex-libris suivant sur une garde du premier volume)?; de Charles-Albert Gigault de Crisonoy de Lyonne avec son ex-libris encollé sur un contreplat et une garde?; et plus récemment de Max Brun avec son ex-libris encollé sur le contreplat du premier volume. Étiquettes de rangement de bibliothèque encollées en tête des derniers contreplats, petits manques marginaux et taches angulaires sur les gardes. Rare exemplaire établi en reliure strictement dépoque. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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Calmann Lévy | Paris 1876 | 12.50 x 19.50 cm | relié
Edition originale parue dans les oeuvres complètes. Reliure en demi maroquin havane à coins, dos à cinq nerfs, contreplats et gardes de papier peigné, tête dorée, reliure signée Petit successeur de Simier. Précieux envoi autographe signé de George Sand à son ami Charles Sagnier, familier de la maison de Nohant dans les dernières années de la vie de George Sand. Provenance: de la bibliothèque de Charles Sagnier avec son ex-libris. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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La Revue des deux mondes | Paris 1851 | 15.50 x 25 cm | 4 Volumes brochés
Edition pré-originale. Brochés, dans l'état de parution. Dos légèrement salis. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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Michel Lévy frères | Paris 1864 | 14.50 x 23 cm | relié
Édition originale de l'adaptation théâtrale. Reliure en demi chagrin rouge, dos à quatre nerfs sertis de pointillés dorés orné de doubles caissons dorés, plats de papier marbré, gardes et contreplats de papier à la cuve, reliure de l'époque. Exceptionnel envoi autographe signé de George Sand?: «?à monsieur Huart en lui demandant pardon de tout le mal que je lui donne.?» Louis Adrien Huart n'est autre que le directeur du Théâtre de l'Odéon, où le Marquis de Villemer connut son immense succès. Provenance?: bibliothèque de Grandsire avec son ex-libris. * «?Le 1er mars 1864, en effet, se déroule l'événement théâtral de l'année?: la première du Marquis de Villemer. L'Odéon, gardé par des cordons de police, est pris d'assaut par les étudiants qui campent sur la place depuis dix heures du matin. Dans la salle, les trépignements, les hurlements, les applaudissement interrompent les acteurs. La claque est débordée. On a refusé 3000 à 4000 personnes faute de place. La famille impériale applaudit, l'empereur pleure ouvertement, Flaubert est en larmes, le Prince Napoléon hurle son enthousiasme. C'est un triomphe. Deux cents personnes entourent George et l'embrassent au foyer. Les étudiants l'escortent jusqu'à son domicile aux cris de «?Vive George Sand?! Vive Mademoiselle La Quintinie?! à bas les cléricaux?!?» La police disperse la manifestation dans la nuit. Ces démonstrations anticléricales sont d'autant plus étonnantes que rien dans la pièce n'y fait allusion. Il s'agit d'un mélodrame, très réussi, dans lequel l'amour triomphe des préjugés sociaux. Le premier acte qui a bénéficié de l'esprit de Dumas fils est brillant. La pièce met en scène deux frères dont l'un, très proche de sa mère, introverti et sérieux, refuse de se marier... Il finira par épouser la dame de compagnie, une jeune femme vertueuse et droite. L'autre, un libertin sympathique et spirituel de quarante ans, se mariera avec une héritière tout juste sortie du couvent. Le rythme est enlevé, les caractères bien dessinés. La pièce jouit de l'aura de George Sand. Le succès se reproduit tous les jours. Les recettes sont fabuleuses. Le Quartier latin est méconnaissable. Les ruelles autour de l'Odéon, bien éloigné des grands boulevards élégants, sont obstruées par les équipages de luxe. Les belles dames font la queue dès le matin à la location. L'Odéon, ce théâtre «?sale, froid, loin de tout, désert, misérable?» (Lettre à Maurice et Lina Dudevant-Sand, 5 mars 1864), est illuminé tous les soirs.?» (Evelyne Bloch-Dano, Le Dernier Amour de George Sand, 2010) - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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Michel Lévy frères | Paris 1864 | 14.50 x 23 cm | relié
Édition originale de l'adaptation théâtrale. Reliure en demi maroquin rouge à coins, dos à cinq nerfs sertis de filets dorés orné de doubles caissons dorés et décorés, filets dorés en encadrement des plats de papier marbré, gardes et contreplats de papier peigné, tranches peignées, reliure de l'époque. Quelques taches sur les plats, exemplaire exempt de rousseur. Envoi autographe signé de George Sand à l'acteur Fresne?: «?à monsieur Fresne, souvenirs affectueux. G. Sand.?» Fresne avait joué dans sa pièceMolièrelors de sa création à la Gaîté en 1851. * «?Le 1er mars 1864, en effet, se déroule l'événement théâtral de l'année?: la première du Marquis de Villemer. L'Odéon, gardé par des cordons de police, est pris d'assaut par les étudiants qui campent sur la place depuis dix heures du matin. Dans la salle, les trépignements, les hurlements, les applaudissement interrompent les acteurs. La claque est débordée. On a refusé 3000 à 4000 personnes faute de place. La famille impériale applaudit, l'empereur pleure ouvertement, Flaubert est en larmes, le Prince Napoléon hurle son enthousiasme. C'est un triomphe. Deux cents personnes entourent George et l'embrassent au foyer. Les étudiants l'escortent jusqu'à son domicile aux cris de «?Vive George Sand?! Vive Mademoiselle La Quintinie?! à bas les cléricaux?!?» La police disperse la manifestation dans la nuit. Ces démonstrations anticléricales sont d'autant plus étonnantes que rien dans la pièce n'y fait allusion. Il s'agit d'un mélodrame, très réussi, dans lequel l'amour triomphe des préjugés sociaux. Le premier acte qui a bénéficié de l'esprit de Dumas fils est brillant. La pièce met en scène deux frères dont l'un, très proche de sa mère, introverti et sérieux, refuse de se marier... Il finira par épouser la dame de compagnie, une jeune femme vertueuse et droite. L'autre, un libertin sympathique et spirituel de quarante ans, se mariera avec une héritière tout juste sortie du couvent. Le rythme est enlevé, les caractères bien dessinés. La pièce jouit de l'aura de George Sand. Le succès se reproduit tous les jours. Les recettes sont fabuleuses. Le Quartier latin est méconnaissable. Les ruelles autour de l'Odéon, bien éloigné des grands boulevards élégants, sont obstruées par les équipages de luxe. Les belles dames font la queue dès le matin à la location. L'Odéon, ce théâtre «?sale, froid, loin de tout, désert, misérable?» (Lettre à Maurice et Lina Dudevant-Sand, 5 mars 1864), est illuminé tous les soirs.?» (Evelyne Bloch-Dano, Le Dernier Amour de George Sand, 2010) - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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Félix Bonnaire Victor Magen | Paris 1835 | 12.50 x 20.70 cm | relié
Edition originale. Le faux-titre indique : Publications de la Revue des deux mondes, où le roman était paru en effet en pré-originale en 1834. Reliure en demi veau glacé vert tendre d'époque. Dos lisse à faux nerfs plats orné de fers à froid et roulettes. Pièce de titre de chagrin glacé fauve. dos devenu brun clair. Rousseurs éparses. Oeuvre romantique écrite durant son séjour en Italie où sa liaison avec Musset s'est achevée, George Sand avoue s'être inspirée de Manon Lescaut dans Leone Leoni mais en inversant les personnages. Le roman relate la passion néfaste d'une femme naïve pour un noble italien aux vices destructeurs. Elle est recueillie par Don aleo, amoureux de la jeune femme. Ce triangle amoureux aura une destinée tragique. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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Michel Lévy frères | Paris 1862 | 12.50 x 18.50 cm | broché
Edition originale pour laquelle il n'a pas été tiré de grands papiers. Dos restauré et comportant des déchirures recollées, petits manques et pliures angulaires sur les plats. Tampon de colportage sur la page de titre. Rare. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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Michel Lévy frères | Paris 1875 | 11.50 x 18.50 cm | relié
Édition originale parue dans les oeuvres complètes de l'auteur. Quelques rousseurs. Reliure en demi chagrin maroquiné noir, dos lisse orné de triples filets à froid et de fleurons dorés, plats de papier caillouté, gardes et contreplats de papier à la cuve, reliure de l'époque. Envoi autographe signé de George Sand : "à mon ami Charles Fournier." Précision manuscrite de George Sand en dessous du titre sur la page de titre : "suite de Flamarande" paru la même année et chez le même éditeur que "Les deux Frères". - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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Méline & Cans & Cie | Bruxelles 1840 | 11 x 17 cm | relié
Nouvelle édition. Reliure à la bradel en demi percaline violette, dos lisse orné d'un motif floral doré, date en queue, pièce de titre de chagrin noisette, couvertures conservées. Petites rousseurs marginales, sinon agréable et rare exemplaire. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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Félix Bonnaire | Paris 1840 | 14 x 22 cm | relié
Edition originale parue dans les oeuvres complètes de l'auteur. Reliure à la bradel en pleine percaline terre de Sienne, dos lisse orné d'un fleuron central doré, date et double filet dorés en queue, pièce de titre de basane noire comportant deux petits manques marginaux, couvertures conservées, reliure signée à froid de Pierson. Quelques petites rousseurs sans gravité et affectant principalement les derniers feuillets. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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s. d. [mai 1868] | 13.50 x 20.70 cm | 2 pages sur un double feuillet
Lettre autographe signée de George Sand adressée à Alphonse Peyrat, deux pages rédigées à l'encre noire sur un double feuillet.Pliures transversales inhérentes à l'envoi. Intéressante lettre évoquant l'un de ses fidèles ami : Jean Patureau-Francoeur. George Sand avait fait publier un long article nécrologique en hommage à ce proche dansL'Avenir nationaldu 2 mai 1868. Elle y décrivait son défunt ami avec beaucoup de tendresse: «C'était un simple paysan, un vigneron des faubourgs de Châteauroux. Il avait appris tout seul à écrire, et il écrivait très remarquablement, avec ces naïves incorrections qui sont presque des grâces, dans un style rustique et spontané. [...] Ce petit homme robuste, à grosse tête ronde, au teint coloré, à l'il bleu étincelant et doux, était doué d'une façon supérieure. Il voyait la nature, il l'observait, il l'aimait et il la savait. [...] Son existence parmi nous fut pénible, agitée, méritante. Naturellement un esprit aussi complet que le sien devait se passionner pour les idées de progrès et de civilisation. Il fut, avant la Révolution, le représentant populaire des aspirations de son milieu, et il travailla à les diriger vers un idéal de justice et d'humanité. [...]» En 1848, Patureau fut élu maire de Châteauroux et devint le porte-parole des ouvriers de sa commune. «Au moment du coup d'État, il fut poursuivi, mais il se cacha dans des familles amies et échappa à la police. George Sand obtint, difficilement, sa grâce, ce qui lui permit de regagner Châteauroux. Il fut arrêté en janvier 1858, à la suite de la loi de sûreté générale. « Il resta un mois au cachot sur la paille en plein hiver. Quand on le mit dans la voiture cellulaire qui le dirigeait vers l'Afrique, il était presque aveugle, et, depuis, il a toujours souffert cruellement des yeux » (George Sand). En septembre 1858, à la suite d'une démarche de George Sand auprès de son ami Jérôme-Napoléon, le cousin de Napoléon III, il fut libéré mais resta soumis à surveillance. Il se fixa en Algérie, après avoir obtenu la permission de venir à Châteauroux pour vendre sa maison et sa vigne et pour y chercher sa famille. En Algérie, il vécut de son métier de vigneron, fit partie de la Société d'agriculture de Philippeville et écrivit un traité de viticulture.» (Maintron) «A présent, je viens vous demander de me payer ce petit article le plus cher que vous pouvez et d'envoyer le prix directement à Joseph Patureau, rue de cluis n°7 à Châteauroux. Indre. Et cela, le plus tôt possible.» Joseph, fils de Jean Patureau «est un vigneron très pauvre, très honnête et très digne, qui n'a pas de quoi faire le voyage.» «Il faut que le fils aîné de Patureau [...] aille bien vite à Gastonville pour aider ses frères mineurs à régler leurs affaires de famille. Je lui ai fait accepter le prix de l'article sur son père, ce qui joint à quelques économies, lui permettra d'aller remplir son devoir et surveiller ses intérêts.» Intéressant témoignage de la générosité et de l'indéfectible engagement de George Sand en faveur de la justice sociale. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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Nohant 3 juin 1858 | 13.40 x 20.90 cm | 4 pages sur un feuillet remplié
Lettre autographe signée de George Sand adressée à son amie Stéphanie Bourjot, fille d'Étienne Geoffroy-Saint-Hilaire. Quatre pages rédigées à l'encre bleue sur un feuillet remplié au chiffre de George Sand. Pliures inhérentes à l'envoi. Cette lettre a été partiellement publiée dans Correspondance, t. XIV, n° 7846. Très belle lettre, en partie inédite, dans laquelle George Sand évoque l'ouvrage de Marie Pape-Carpantier et l'éducation de sa jeune servante Marie Caillaud?: «?C'est un excellent livre, dans lequel j'apprends à lire à ma jeune servante, une fille extraordinairement intelligente et dont ce livre ouvre l'esprit à toutes sortes de bonnes notions. Ç'a été pour moi une éducation à part que celle de cet enfant de 18 ans qui n'en avait que 2, il y a six mois, et qui a maintenant son âge, avec toute la candeur de l'enfance conservée. Donc tous les soirs, nous lisons les historiettes de Marie Carpentier, et je m'y intéresse autant que mon élève.?» Marie Caillaud n'a que onze ans lorsque George Sand la fait entrer à son service afin de s'occuper de la vaisselle et du poulailler, ce qui lui vaudra le sobriquet de «?Marie des poules?». Mais l'écrivaine repère bien vite l'intelligence de la jeune paysanne?: elle en fait rapidement sa gouvernante et à partir de 1856, la jeune fille participe aux séances du petit théâtre de Nohant. C'est au début des années 1858 que l'on trouve mention de son apprentissage notamment dans une lettre de George Sand à son ami Charles Duvernet?: «?Dans mes soirées d'hiver, j'ai entrepris l'éducation de la petite Marie, celle qui jouait la comédie avec nous. De laveuse de vaisselle qu'elle était, je l'ai élevée d'emblée à la dignité de femme de charge que sa bonne cervelle la rend très apte à remplir. Mais un grand obstacle, c'était de ne pas savoir lire. Ce grand obstacle n'existe plus. En trente leçons d'une demi-heure chacune, total quinze heures en un mois, elle a su lentement, mais parfaitement toutes les difficultés de la langue. Ce miracle est dû à l'admirable méthode Laffore, appliquée par moi avec une douceur absolue sur une intelligence parfaitement nette.?» (16 février 1858) Intime de l'écrivaine, Marie Caillaud deviendra finalement une comédienne influente de la scène de Nohant et côtoiera les illustres invités de George Sand?: Delacroix, Gautier, Dumas, le prince Jérôme Bonaparte... Mais Marie ne fut pas la première élève de George Sand, qui demeura toute sa vie durant intéressée par la question de la pédagogie et apprit à lire non seulement à ses enfants, mais aussi à ses petits-enfants et à plusieurs personnes de son entourages (domestiques, paysans). Cette lettre montre toute l'implication qu'elle eut dans son rôle de maîtresse, réfléchissant sans cesse à des manières pertinentes et efficaces d'enseigner?: «?Mais ce qui manque, du moins à ma connaissance, c'est une méthode de lecture. J'en ai fait une (pour mon usage, je ne l'ai pas écrite.) tirée d'abord de celle de Laffore, et modifiée à mon idée. Mais ce que je n'ai pas trouvé dans les manuels à l'usage de l'enfance et des écoles primaires, c'est un livre d'exercices bien faits pour apprendre à lire logiquement tout en se rendant compte de l'orthographe des mots. Ce livre existe-t-il??» Loin d'être un simple passe-temps, l'éducation revêtit pour George Sand une importance capitale et, comme le souligne Georges Lubin, elle ne se borna donc pas à alphabétiser les plus jeunes. Il faut dire que la mère de Sand lui apprit elle-même à écrire dès l'âge de cinq ans?: «?Elle se rendit compte très tôt que la seule voie pour atteindre à l'égalité était l'émancipation intellectuelle. L'ignorance où les femmes étaient tenues était la cause de leur esclavage. L'ignorance où le peuple était tenu était le fondement de l'inégalité qui régnait entre les classes. L'éducation était le sésame qui ouvrirait les portes fermées.?» («?George Sand et l'éducation?» in Nineteenth-Century French Studies, 1976) Beau et important témoignage du combat sa
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Paris s. d. [entre 1864 et 1868] | 13.40 x 20.70 cm | 2 pages sur un double feuillet
Lettre autographe signée adressée à un correspondant inconnu, radigée à l'encre noire sur un double feuillet avec timbre à sec aux initiales de l'écrivaine.Cette lettre, probablement inédite, a été rédigée un "11 novembre" entre 1864 et 1868 d'après l'adresse en pied : "rue des feuillantines 97". "Une amie commune et pleine de confiance en votre bonté, me fait espérer, monsieur, que vous m'accorderez un peu de sympathie. Si je suis indiscrète d'y croire, ne vous en prenez qu'à elle, comme elle est de ces personnes à qui l'on ne peut en vouloir, je ne crains pas de vous la dénoncer. Vous pouvez vendre un immense service au fils de mon ami d'enfance. Le voudrez-vous, quelque difficile que la chose puisse être ? Elle ne l'est peut-être pas, je ne sais pas. Mais si elle l'est, j'espère quand même depuis ce que Madame de Voisins me dit de vous. [...]" - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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La Revue des deux mondes | Paris Ier juin 1868, 15 juillet 1868, 15 août 1868 | 15.50 x 25 cm | 3 volumes brochés
Editions pré-originales de ces lettres qui paraîtront sous le titre : Nouvelles lettres d'un voyageur. Brochures d'origine. Un exemplaire comporte une fente au dos. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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2 volumes in-8 (207 x 122 pp) de 4 ff.n.ch. (faux-titre, titre, dédicace, exergue) et 350 pp. pour le premier volume ; 3 ff.n.ch. (faux-titre, titre, vers d Alfred de Musset) et 383 pp. pour le second (comme dans la plupart des exemplaires reliés à l époque, le relieur a supprimé le dernier feuillet blanc du tome I et le premier feuillet blanc du tome II) ; demi-veau fauve, dos lisses, compartiments de filets et chaînettes ornés de grands fleurons géométriques dorés, roulette en pied, plats recouverts de papier marbré, tranches marbrées dans les mêmes tons (reliure de l époque).
Édition originale. L’un des chefs-d’œuvre de George Sand, un récit d’un lyrisme et d’un symbolisme échevelés. Admiré, critiqué, honni et mis à l’Index, ce roman-poème connut un grand succès de scandale. Se risquant sur les chemins ouverts par Nodier, Senancour, Chateaubriand et Madame de Staël – mais aussi Goethe et Byron –, George Sand provoqua la surprise dans les milieux littéraires. «Avec la “grande Lélia”, sorte de Byron de l’autre sexe, impérieuse mais clamant son impuissance et son mal du siècle, souffrante mais rebelle, se livrant à des confidences impudiques sur sa sexualité qui rendent un son trop vrai pour n’être que littérature, c’est en d’autres parages du féminin, bien plus modernes, que Sand a voulu se risquer. De quoi s’adresser au meilleur de sa “génération”, en explorant à sa façon le paradigme du romantisme du désenchantement. De quoi s’adresser également à nos contemporains du xxie siècle – eux aussi conviés à se risquer à Lélia, excités plus que rebutés, gageons-le, par les difficultés d’une telle lecture –, et leur parler au plus intime. » (José-Luis Diaz) L’exemplaire est enrichi d’un très beau dessin original signé de George Sand. La composition (90 × 106 mm), signée en bas à droite des initiales « G. S. » et protégée d’une fine serpente, a été montée à l’époque sur un feuillet de papier orné au recto d’un décor de feuillage bleu pâle finement gaufré, et insérée dans le tome I entre les feuillets de dédicace et d’exergue. Ce dessin au lavis de brun délicatement rehaussé à l’encre de Chine et à la gouache blanche – une version primitive de « dendrite » – montre une clairière entourée d’arbres et de rochers qu’un ciel tourmenté surplombe ; un rayon de lune perce les nuages en éclairant une scène étrange : un chien aboyant devant un calvaire ; l’atmosphère est mystérieuse, oppressante et onirique. George Sand dessinatrice : les « dentrites ». Romancière et épistolière de génie – ses œuvres très nombreuses et sa correspondance monumentale forment un saisissant tableau de la génération romantique au féminin –, George Sand fut aussi une dessinatrice talentueuse et, sur certains points, singulière. La question de l’art l’a toujours occupée (elle hantait les musées et les salons de peinture) et, depuis ses plus jeunes années, elle maniait avec passion la mine de plomb et le pinceau, aussi bien au couvent des Augustines anglaises que dans la demeure familiale de Nohant. Un talent hérité de sa mère et encouragé par sa grand-mère, qu’elle-même suscitera et contribuera à développer chez son fils, Maurice. Au début des années 1830, alors qu’elle venait de se séparer de son mari, George Sand fit même de son goût pour le dessin et la miniature un métier destiné à lui assurer, pour un temps, son autonomie financière. (Elle prit des cours avec Jules Decaudin en 1831 afin d’affermir sa technique et s’initier à l’aquarelle.) Plus tard, tout au long des années de la retraite berrichonne, le dessin et l’aquarelle deviendront une activité quasi quotidienne, ainsi qu’elle le confie dans une lettre datée de 1874. Une technique particulière, la « dendrite », est attachée à son nom. Elle consiste à appliquer sur une feuille, préalablement tachée de couleur, un papier épais ou un carton absorbant (« écrasage »), obtenant par cette manière de monotype des formes mousseuses et nervu- rées qui sont ensuite retravaillées à l’encre, à l’aquarelle ou à la gouache. Ces compositions évoquent parfois des paysages fantastiques – landes et marécages désolés –, très roman- tiques. George Sand a souvent associé son fils Maurice à ses expérimentations graphiques et chromatiques ; un témoignage éclatant de leur collaboration verra le jour en 1858 sous le titre de Légendes rustiques. Les surréalistes, et tout particulièrement Max Ernst, se souviendront des innovations de George Sand, dont ils adapteront la technique mêlant dessin conscient et aléatoire dans quelques-unes de leurs œuvres. Exemplaire avec de grandes marges, dans une belle reliure de l’époque. La structure du décor et les fers employés, ainsi que des détails de dorure – le point après le nom de l’auteur et la faute « L’Élia » dans le titre – semblent prouver que cette reliure n’a pas été réalisée en France, mais plutôt dans l’aire germanique, très probablement en Suisse. Rousseurs éparses et inégalement prononcées; tampon anciennement et soigneusement effacé sur le feuillet de dédicace du tome I ainsi que sur quelques autres feuillets (peut-être la marque d’un cabinet de lecture) ; petit manque de cuir au mors inférieur du tome I, en pied. Références : G. Sand, Romans, I, Paris, Gallimard, Bibliothèque de la Pléiade, 2019, notice de J.-L. et B. Diaz, pp. 1587-1621. – N. Savy, « Une table à dessin ou un bureau ? George Sand et les arts visuels (1804-1837)», inMémoires en hommage à Françoise Cachin, Gallimard-RMN, 2002. – Clouzot, p. 242 : « rare et très recherché ».
Nohant 19 semptembre 1872 | 13.20 x 20.60 cm | 20 pages 1/2 sur 21 feuillets
Manuscrit autographe signé de George Sand rédigé à l'encre noire sur 21 feuillets de papier blanc. Ratures et corrections. Une page du manuscrit semble avoir été égarée. La version finale de cette chronique, dont le texte est conforme au manuscrit que nous proposons, a été publiée dansImpressions et souvenirs(Paris, M. Lévy, 1873). George Sand consacrera un autre article au roman de son fils dansQuestions d'art et de littératureen 1878. L'édition originale duCoq aux cheveux d'orde Maurice Sand a été publiée par Lacroix et Verboeckhoven en 1867. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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La Revue des deux mondes | Paris 1er janvier 1874 au 1er mars 1874 | 15.50 x 25 cm | 4 vol. brochés
Edition pré-originale, qui paraîtra la même année chez Michel Lévy Frères. Brochés, état de parution. Couverture du premier volume salie. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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