G.P. Maisonneuve & Larose | Paris 1967 | 12 x 17 cm | relié
Nouvelle édition. Reliure de l'éditeur en pleine toile rouge, dos lisse. Bel exemplaire. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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A. Henneuse | Paris 1942 | 13 x 21 cm | broché
Edition originale, un des 35 exemplaires numérotés sur Ingres, seuls grands papiers. Ouvrage illustré de dessins de l'auteur. Rare et agréable exemplaire à toutes marges. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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Editions Sagesse | Paris 1928 | 12 x 19 cm | broché
Edition originale, un des 40 exemplaires numérotés sur Montval, tirage de tête. Ouvrage illustré d'un portrait de l'auteur par Liane Vareille. Une claire mouillure en tête du dos et des premiers feuillets légères traces de décharges de papier adhésif sur les gardes. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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Edition de la Revue des indépendants | Paris 1919 | 12.50 x 19.50 cm | agrafé
Rare édition originale de cette pièce en un acte et en vers dédiée au maréchal Foch et à la gloire des soldats français. Plats marginalement salis et empoussiérés, agréable état intérieur. Envoi autographe signé d'Emile Poiteau à un couple d'amis. L'auteur fut lui-même intoxiqué au gaz à Dompierre en octobre 1916 pendant la Première Guerre Mondiale. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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Editions Atlantides | Casablanca 1947 | 12 x 19 cm | broché
Edition originale pour laquelle il n'a pas été tiré de grands papiers, un des exemplaires du service de presse. Quelques piqûres sur le dos, préface d'Albert Sarraut. Envoi autographe signé d'Emile Roche à Alfred Fabre-Luce. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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Librairie militaire de L. Baudoin et cie | Paris 1889 | 13.50 x 22 cm | relié
Edition originale. Reliure en demi basane bleu marine, dos lisse orné de doubles filets dorés, plats de papier marbré, gardes et contreplats de papier à la cuve, reliure de l'époque. Quelques rousseurs, ex-dono d'un précédent possesseur sur la page de faux-titre. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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Paris 15 juillet 1897 | 16 x 24.80 cm | une feuille rempliée
Rare édition originale du quatrième numéro de la revue artistiqueL'omnibus de Corinthe,un des rares exemplaires de luxe imprimés sur papier japon. Agréable exemplaire en dépit de quelques salissures marginales et de très infimes manques angulaires. La couverture est réalisée parMarc Mouclier. Tampon de L'Omnibus de Corinthe en haut à gauche du premier plat de couverture. L'Omnibus de Corinthe (sous-titré "véhicule illustré des idées générales") est un supplément illustré à la revue La Critique créé par le peintre Nabi Marc Mouclier. Au total, douze fascicules réalisés au crayon lithographique et imprimé en zincographie par Eugène de Solenière furent publiés tous les trois mois à partir d'octobre 1896. Ils sont aujourd'hui rarissimes et la Bibliothèque Nationale de France - qui possède une collection complète sur japon - n'en a numérisé que la moitié en très mauvaise résolution. L'énigmatique titre de cette publication reprend un proverbe gréco-latin « Non licet omnibus adire Corinthum » (Il n'est pas permis à tout le monde d'entrer à Corinthe) et chaque numéro est un "voyage" invitant le lecteur à monter à bord de cet excentrique véhicule. Les illustrations sont principalement d'Edmond Couturier, Ibels, Henri Gustave Jossot, Marc Mouclier et Louis Valtat - les textes sont l'oeuvre de Willy, de Georges Bans, d'Alcanter de Brahm, de Charles Fuinel, d'Émile Straus ( sous les pseudonymes de Papyrus et Martine), de Jean de Caldain et de Marc Mouclier. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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Paris 15 avril 1898 | 16 x 24.80 cm | une feuille rempliée
Rare édition originale du septième numéro de la revue artistiqueL'omnibus de Corinthe,un des rares exemplaires de luxe imprimés sur papier japon. Une longue tache en marge intérieure de la couverture ayant porté atteinte marginalement aux pages intérieures. La couverture est réalisée parMarc Mouclier ainsi que toutes les illustrations de ce voyage. L'Omnibus de Corinthe (sous-titré "véhicule illustré des idées générales") est un supplément illustré à la revue La Critique créé par le peintre Nabi Marc Mouclier. Au total, douze fascicules réalisés au crayon lithographique et imprimé en zincographie par Eugène de Solenière furent publiés tous les trois mois à partir d'octobre 1896. Ils sont aujourd'hui rarissimes et la Bibliothèque Nationale de France - qui possède une collection complète sur japon - n'en a numérisé que la moitié en très mauvaise résolution. L'énigmatique titre de cette publication reprend un proverbe gréco-latin « Non licet omnibus adire Corinthum » (Il n'est pas permis à tout le monde d'entrer à Corinthe) et chaque numéro est un "voyage" invitant le lecteur à monter à bord de cet excentrique véhicule. Les illustrations sont principalement d'Edmond Couturier, Ibels, Henri Gustave Jossot, Marc Mouclier et Louis Valtat - les textes sont l'oeuvre de Willy, de Georges Bans, d'Alcanter de Brahm, de Charles Fuinel, d'Émile Straus ( sous les pseudonymes de Papyrus et Martine), de Jean de Caldain et de Marc Mouclier. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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Courrier des Arts et des lettres | Lyon 1947 | 18 x 24 cm | broché
Edition originale imprimée à 200 exemplaires numérotés. Rare et agréable exemplaire. Ouvrage illustré de 3 reproductions d'oeuvres de Pablo Picasso. Envoi autographe daté et signé d'Emile Szittya à Paul Dermée. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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1901 ROUEN, Lestringant / PARIS, Picard - 1901 - Edition Originale - In-8 - Broché - Exemplaire non coupé - Belle impression sur papier vergé - Publication d'un manuscrit conservé aux Archives départementales de la Seine-Maritime - XVII & 399 pages, Index des noms cités - Très propre - (Saffroy II, 29090). - Rare - Réf. 48717
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Rignoux | Paris 1861 | 22 x 28 cm
Edition originale. Reliure en demi-percaline vert sapin, titre et nom de l'auteur dorés au dos, "S de B [Société de Biologie] en pied, plats de papier marbré, reliure de l'époque. Feuillets légèrement gondolés, une pâle mouillure en pied affectant l'ensemble des feuillets, plus marquée cependant des pp. 23 à 35. Une restauration au verso du dernier feuillet, qui présente dans l'angle inférieur droit de petites déchirures avec infimes manques. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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Albert Savine & Imprimerie Baldachino-Laronde-Viguier | Paris & Alger 1895 | 12 x 18.50 cm | 2 volumes reliés en 1
Rare éditions originales pour chacun des volumes. Reliure à la bradel en demi percaline bleu ciel, dos lisse, date dorée en queue, plats de papier marbré, gardes er contreplats de papier à la cuve, premier plat de couverture conservé pour le premier ouvrage, les deux plats pour le second, reliure de l'époque. Quelques rousseurs. Rare réunion de ces deux ouvrages fortement influencés par une vision européenne colonialiste et férocement antisémite (pour le second texte) alors en vigueur de la fin du XIXe jusqu'aux premières décennies du XXème siècles. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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Paris, Bibliothèque-Charpentier, Eugène Fasquelle, éditeur. 1908. 1 volume in-18 (19,5 x 15,5 cm), brochés, de (6)-376 pages. Couverture jaune imprimée. Exemplaire resté non coupé, à toutes marges. Dos fendu, petits manque en bordure de couverture (haut - marge de droite), quelques grandes marges légèrement poussiéreuses ou jaunies (acidification habituelle par les couverture). Excellent état par ailleurs. Exemplaire méritant une belle reliure. Edition originale. Un des 50 exemplaires sur papier de Hollande (n°2). Il a été tiré en outre 15 exemplaires sur Japon (tirage de tête). La Correspondance d'Émile Zola est publiée en trois parties distinctes : La première, qui forme la matière du premier volume, comprend les lettres de jeunesse, celles que l'écrivain, alors à ses débuts, écrivait à trois de ses amis et condisciples (Baille, Cézanne et Roux) ; Les lettres touchant à des questions littéraires ou artistiques et adressées pour la plupart à des confrères font l'objet du présent volume (Mirbeau, Maupassant, Céard, Valabrègue, Flaubert, Champfleury, Marius Roux, etc. ; Le troisième volume contiendra exclusivement des lettres relatives à l'Affaire Dreyfus. (avertissement imprimé). Bon exemplaire sur grand papier (Hollande).
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1 volume in-18 (18,5 x 12 cm), broché, de (6)-300-(1) pages. Couverture jaune imprimée. Exemplaire non coupé. Exemplaire à l'état proche du neuf. Un petit choc en pied du dos et du premier plat (léger manque de papier de couverture). Petite fissure en bordure extérieure du premier plat de couverture, petites fentes du papier du dos. Splendide état par ailleurs. Edition originale. Un des rarissimes exemplaires du tirage de tête à 15 exemplaires sur papier du Japon. Il porte le numéro 1 (imprimé). Il a été tiré en outre 50 exemplaires sur Hollande (formant avec les exemplaires sur Japon le tirage en grand papier). Ce premier volume de Correspondance contient les lettres de jeunesse, celles que l'écrivain, alors à ses débuts, écrivait à trois de ses amis et condisciples (Jean-Baptistin Baille, Paul Cézanne et Marius Roux). Au collège Bourbon à Aix-en-Provence, Zola, Baille et Cézanne deviennent des amis que l'on appelle les « trois inséparables ». Ils se retrouveront d'ailleurs tous les trois à Paris en 1861. On estime également que Jean-Baptistin Baille servit ainsi de modèle à Émile Zola pour un personnage des Rougon-Maquart, Louis Dubuche, tout comme Paul Cézanne lui inspira la trame de l'ouvrage et son personnage principal, Claude Lantier (voir L'Œuvre). Précieux volume, rarissime imprimé sur Japon, digne d'entrer dans les plus belles bibliothèques consacrées au chef de l'école naturaliste.
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Paris, Librairie Charpentier et Fasquelle, 1899 2 volumes in-18 réimposés in-8 (24 x 17,5 cm), brochés, couverture papier décoré imprimée en rouge, exemplaire à l'état proche du neuf, entièrement non coupé (jamais lu). ÉDITION ORIGINALE. CELUI-CI, 1 DES 50 EXEMPLAIRES SUR JAPON.Il a été tiré en outre 250 exemplaires sur papier de Hollande. Les Quatre Évangiles est le dernier cycle romanesque conçu par Émile Zola de 1898 à sa mort en 1902. Il est inachevé puisque seuls les trois premiers romans de la série, Fécondité, Travail et Vérité ont été publiés. Justice, le dernier projet du romancier, n'a été qu'ébauché.
Fécondité, le premier opus du nouveau cycle, est un roman dans lequel Zola expose ses thèses natalistes. Zola avait exposé ses thèses natalistes dans un article en 1896. Il y évoquait le projet d'un roman sur ce thème, provisoirement intitulé Le Déchet dans lequel il se proposait de s'élever contre la limitation volontaire des naissances qui provoquait selon lui « une tragédie morale et sociale ». La natalité était en effet à la veille de la Revanche, une problématique nationale. Le roman est basé sur une opposition stricte et rigoureuse entre le couple Froment et leur douze enfants, incarnant le bonheur, et ceux qui se limitent volontairement à une petite progéniture, voire ceux qui la refusent totalement. À ceux-là, la déchéance sociale et les malheurs de la vie. Il expose toute une série de problématiques liées à la dénatalité comme l'abandon des enfants et leur traitement par l'Assistance publique, la contraception, l'avortement, l'infanticide, qu'il met en scène dans des épisodes mélodramatiques. Le roman est publié en feuilleton dans L'Aurore de mai à octobre 1899, puis en volume le 12 octobre chez Fasquelle, en pleine tempête issue du nouvel épisode de l'affaire Dreyfus après la nouvelle condamnation du capitaine. C'est la valeur morale de l'œuvre qui est remarquée, plus que ses qualités littéraires, bien que fortement critiqué par la droite nationaliste. Le livre fut remarqué par Sigmund Freud, qui le rangea parmi les dix ouvrages les plus intéressants qu'il ait lus. (source : Wikipédia). "Le dernier degré de l’horreur était franchi, il ne pouvait descendre plus bas. C’était bien l’enfer suprême de la maternité. Il se rappelait ce qu’il avait vu chez Mme Bourdieu, la maternité coupable et clandestine, les servantes séduites, les épouses adultères, les filles incestueuses venant accoucher en secret, sans nom, de tristes êtres ignorés qui tombaient à l’inconnu. Puis ici, chez la Bouche, c’était le crime hypocrite, le fœtus étouffé avant d’être, ne naissant que mort, ou par la violence expulsé, encore incomplet, expirant au premier souffle d’air. Puis, ailleurs, partout, c’était l’infanticide, le meurtre avoué, l’enfant né viable étranglé, coupé en morceaux parfois, plié dans un journal, oublié sous une porte. Le chiffre des mariages n’avait pas décru, la natalité avait baissé d’un quart, et tous les égouts de la grande ville roulaient des petits cadavres. Dans ces bas-fonds de la déchéance humaine, il sentait maintenant l’obscure infamie, le vent de tant de drames, de tant d’assassinats cachés, lui passer sur la face. Et l’épouvante, c’était que cette femme, cette basse et lâche assassine parlait haut, semblait convaincue de sa mission, lui disait des vérités qui le bouleversaient. La maternité ne tombait à cette folie meurtrière que par l’abomination sociale, la perversion de l’amour, l’iniquité des lois. On salissait le divin désir, la flamme immortelle de la vie, et il n’était plus que le rut qui engrosse au hasard les femelles qui passent. Le tressaillement des mères, au premier coup de l’enfant, devenait un frisson de terreur, la crainte de mettre au jour le fruit redouté d’un malentendu, le besoin de le détruire dans son germe, comme une herbe mauvaise dont on ne veut pas. Un cri d’égoïsme montait, plus d’enfant, rien qui vienne détruire les calculs d’argent ou d’ambition ! Mort à la vie de demain, pourvu que la jouissance d’aujourd’hui soit ! Toute la société agonisante le poussait, ce cri sacrilège, qui annonçait la fin prochaine de la nation." (extrait du chapitre V). BEL EXEMPLAIRE TEL QUE PARU DU RARE TIRAGE SUR JAPON.
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Paris 4 Mars 1901 | 13.50 x 20.50 cm | deux pages sur un bifeuillet
Lettre autographe signée d'Emile Zola adressée à Octave Mirbeau, datée de sa main du 4 Mars 1901. Deux pages à l'encre noire sur un bifeuillet. Trace de pli horizontal inhérente à l'envoi postal. Publiée dans saCorrespondance, t. X, p. 242. Précieuse lettre de Zola à son grand soutien Octave Mirbeau, qui avait payé pour lui son amende au terme de son deuxième procès pour"J'accuse !". Désormais amnistié, l'écrivain tente - en vain - de récupérer la somme pour le rembourser. Après son historique cri du cur dans l'Aurore, Zola est condamné une première fois par le jury de la Seine le 23 février 1898 à un an de prison et troismille francs d'amende. Le jugement est annulé en cassation, et l'affaire est renvoyée devant les assises de Versailles, qui ne retiennent que trois lignes sur les huit cent que comptent "J'accuse !" comme chef d'accusation. Pour ne pas accepter un tel étouffement des débats, la défense de Zola décida de faire défaut, et la condamnation fut confirmée le 18 juillet - Zola part le soir même pour Londres afin d'éviter la prison. Le tribunal lui réclame par ailleurs 7555 francs, que Mirbeau décide spontanément de payer de ses propres deniers. C'est aussi Octave Mirbeau qui permit d'éviter la saisie des meubles de Zola, enobtenantdeJoseph Reinachles 40 000 francs de dommages qu'on avait condamné Zola à payer aux trois pseudo-experts en écriture qu'ilavait "diffamés" dans J'accuse!... Suite à la loi d'amnistie qui met fin aux poursuites judiciaires de « tous les faits criminels ou délictueux connexes à l'affaire Dreyfus », Zola est relaxé mais n'est pas remboursé pour autant. Cette lettre atteste du désir de l'écrivain de rétribuerMirbeau pour son acte de générosité : "Labori [son avocat] va tenter une démarche pour tâcher de rattraper les sept mille et quelques francs que vous avez versés en mon nom, pour l'affaire de Versailles. Il désire seulement à avoir une lettre de vous, afin de la montrer et d'être ainsi autorisé à parler en votre nom. Vous n'avez certainement pas là bas le reçu qui vous a été délivré. Peut-être vous en rappelez-vous les termes. En tous cas, s'il faut attendre, on attendra, car rien ne presse en somme. L'important est seulement aujourd'ui de tâter le terrain, pour voir si l'on nous rendra l'argent". Pourtant, le parquet lui refusera sa requête. Furieux,Zola écriradeux jours plus tard une lettre à Labori lui demandant de renoncer à réclamer le moindre centime - il la publiera dans L'Aurore sous le titre "Qu'ils gardent l'argent": "on torture le texte de la loi et l'Etat lui aussi garde l'argent. Si le parquet s'entête à cette interprétation, ce sera une monstruosité encore, dans l'indigne façon dont on m'a refusé toute justice [...] Je ne veux pas être complice en acceptant quoi que ce soit de leur amnistie [...]". Selon Pierre Michel, ces tentatives infructueuses de recouvrement, dont atteste cette lettre, ont "incité Zola à adopter une attitudequi souligne davantage encore son désintéressement et celui de son "ami", qui n'est pas désigné [dans l'article de L'Aurore], sans doute à la demande de Mirbeau." La grâce de Dreyfus et l'amnistie de ses soutiensne satisfait pasl'écrivain, mais marque néanmoins la fin de longues années de lutte :"J'ai fini mon écrasante besogne, et je vais me reposer un peucar je suis fourbu". Frappé en pleine gloire l'année suivante, il ne pourra être témoin de la réhabilitation du capitaine Dreyfus. De belles lignes de Zola à Mirbeau qui lui a donné les moyens de poursuivre son combat pour la justice. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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1 volume in-18 (19,5 x 13,5 cm) de (4)-447-(1) pages. Reliure à la bradel strictement de l'époque demi-percaline vermillon à larges coins, pièce de titre de cuir rouge, fleuron et filets dorés au dos, non rogné, à toutes marges, couvertures conservées (les deux plats, sans le dos). Reliure signée Henry-Joseph Pierson. Reliure restée très fraîche, dos non passé, coins bien piquants, papier des plats intact, intérieur très frais. Très bon état. Edition originale. Un des 150 exemplaires sur papier de Hollande. Il a été tiré en outre 10 exemplaires sur Japon (seuls grands papiers avec les 150 Hollande). A propos de La joie de vivre, voici l'extrait de la chronique donnée par Edouard Drumont, alors collaborateur assidu à la revue Le Livre d'Octave Uzanne : "[...] C'est un livre étrange que cette Joie de vivre et qui traduit aussi un des côtés de cette universelle désespérance, de ce pessimisme morne qui hante nos générations et que les générations d'autrefois ne connaissaient pas. Violente et coléreuse chez Flaubert, amène et souriante dans Heine et dans Alphonse Daudet, la haine de l'existence présente est grossière et brutale dans Émile Zola. L'auteur prend toutes les misères humaines, la goutte, l'œdème, l'accouchement difficile, l'hypocondrie, le suicide ; il recueille toutes les pestilentielles odeurs qui sortent de ces corps à demi pourris, toutes les tristesses qu'inspirent ces souffrances minutieusement décrites, il roule le lecteur là dedans et il lui dit : « Voilà la vie, mon vieux, qu'en penses-tu ? » Le livre est fort et remuant dans sa forme déplaisante, je l'ai constaté ailleurs. L'auteur, en définitive, a fait œuvre d'artiste puisqu'il s'est proposé un but et qu'il l'a atteint, puisqu'il a rendu visible une pensée qui était en lui. Rarement, par exemple, on a écrit quelque chose de plus désenchantant et de plus pénible. A l'exception de Pauline, la pupille dépouillée par les Chanteau, qui a quelque grâce, presque tous les acteurs sont affreusement bêtes, profondément égoïstes, inconsciemment malhonnêtes. L'écœurement qu'a désiré exciter le romancier vient tout spontanément aux lèvres devant tous ces personnages d'Henri Monnier proclamant au milieu d'une sorte de musée Dupuytren que Schopenhauer a raison et que la vie est un mal. Les païens eux-mêmes, Platon en tête, auraient refusé de reconnaître leur semblable dans ces êtres avilis et dégradés qui vivent d'une vie exclusivement instinctive et animale. Diogène lui-même eût préféré à ces bipèdes monstrueux le coq qu'il jeta un jour dans la salle de l'Académie et qui du moins salue d'une joyeuse fanfare le lever de l'aurore. L'avenir néanmoins consultera avec curiosité ce document humain qui a au moins le mérite de la franchise ; il connaîtra par lui la conception que le matérialisme du XIXe siècle se fait de cet homme créé à l'image de Dieu. L'œuvre, en effet, est sortie toute vivante des doctrines modernes et Zola n'a fait que donner une manifestation artistique aux théories de M. Paul Bert. [...]." (Edouard Drumont in Le Livre, Bibliographie moderne Le Mouvement littéraire, Chronique du mois, Livraison du 10 mars 1884 La Joie de vivre est le douzième volume de la série Les Rougon-Macquart. Il est publié pour la première fois entre le 29 novembre 1883 et le 3 février 1884 dans le feuilleton du Gil Blas. Ce roman oppose le personnage de Pauline, qui aime la vie même si celle-ci ne lui apporte guère de satisfactions, à celui de Lazare, être velléitaire et indécis, rongé par la peur de la mort. "La Joie de vivre est un roman de la province qui se déroule en Normandie. Pauline Quenu, devenue orpheline, est recueillie par la famille Chanteau qui l’apprécie, s’occupe d’elle et gère son argent. Leur fils, Lazare, finit par quitter le domicile familial pour poursuivre des études de médecine. Pauline l’aime : elle lui prête les fonds nécessaires pour se consacrer à sa passion. Ce premier projet, comme ceux qui suivent, est en réalité voué à l’échec. De cela découle une habitude, chez les Chanteau, de lui emprunter de l’argent, puis finalement de se servir sans même la consulter. Si Lazare est censé épouser Pauline, il s’avère que ses véritables sentiments sont ailleurs, tournés vers une autre femme nommée Louise. La jeune orpheline est ainsi exploitée financièrement par sa famille, accusée même de leur vouloir du mal, mais elle ne cesse pas de les aimer. Le pessimisme entoure le personnage, mais Pauline est un personnage ancré dans l’optimisme, qui refuse de porter un regard négatif sur la réalité, en opposition totale avec le caractère de Lazare." (Gallica, Bnf). Bel exemplaire dans un cartonnage d'époque signé particulièrement bienvenu et désirable.
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Charpentier | Paris 1879 | 14 x 23 cm | relié
Edition originale sur papier courant. Reliure en plein maroquin fauve, dos à quatre nerfs sertis de filets noirs comportant de petites taches en pied, encadrement d'un filet doré sur les contreplats de maroquin bordeaux, gardes de soie moirée marron, gardes suivantes de papier marbré, couvertures conservées, toutes tranches dorées, élégante reliure signée de Georges Cretté. Rousseurs éparses, plats maerginalement et légèrement éclaircis. Envoi autographe signé d'Emile Zola au peintre et photographe Eugène Montrosier en tête de la page de titre. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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G. Charpentier & E. Fasquelle | Paris 1893 | 11 x 18 cm | relié
Edition originale sur papier d'édition. Arbre généalogique des Rougon-Macquart sur un feuillet dépliant. Reliure en demi chagrin rouge d'époque. Dos à faux nerfs orné de caissons ornés de 5 fleurons. Frottement en coiffe avec une micro coupure. Un nerf frotté également. Papier bien frais. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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Paris, G. Charpentier et Cie, 1888 1 volume in-18 (18,7 x 12,5 cm) de 310 pages. Reliure demi-maroquin rouge à larges coins, tête dorée, non rogné (tranches ébarbées), dos à nerfs, auteur, titre et millésime dorés (reliure de l'époque signée POUGETOUX). Légers frottements sur les mors, sans conséquence. Exemplaire très bien établi à l'époque en reliure signée (les couvertures jaunes n'ont pas été conservées). Intérieur parfait. Edition originale. Un des 250 exemplaires sur papier de Hollande. Il a été tiré en outre 25 exemplaires sur papier du Japon. Le Rêve est le seizième volume de la série Les Rougon-Macquart. Zola y aborde le thème de la religion, mais de façon beaucoup moins violente et polémique qu’il ne l’avait fait dans La Conquête de Plassans ou La Faute de l'abbé Mouret. Cette fois-ci, il s’intéresse à la foi populaire et au renouveau du mysticisme dans la société française de la seconde moitié du XIXe siècle. L’histoire se passe dans le Val-d'Oise, dans une ville appelée Beaumont-sur-Oise (Zola s’est largement inspiré de Cambrai pour décrire cette ville). La description de Beaumont-sur-Oise est précise, avec la ville haute ancienne et la ville basse plus moderne. La ville est accessible par la gare du Nord. L’héroïne est Angélique Rougon, fille de Sidonie Rougon et d’un père inconnu (elle est née quinze mois après le décès du mari de sa mère). Dès sa naissance, elle a été placée par la sage-femme à l’Assistance publique, puis confiée à une nourrice dans la Nièvre, à une fleuriste, et enfin aux Rabier, une famille de tanneurs qui la maltraitent. Une nuit de Noël, elle décide de fuir les Rabier et est recueillie par un couple de brodeurs, les Hubert, qui l’ont découverte transie, adossée à un pilier de la cathédrale de Beaumont. Cette famille très pieuse (ils confectionnent des broderies pour les vêtements et ornements ecclésiastiques) vit dans une toute petite maison adossée à la cathédrale. Angélique, qui est devenue la pupille des Hubert, montre beaucoup d’application et de goût pour la broderie. En même temps elle lit, et découvre la Légende dorée, un ouvrage qui va changer sa vie d’adolescente. Elle s’identifie aux martyres, rêve d’avoir le même destin glorieux qu’elles, guettant par la fenêtre l’apparition qui va changer sa vie. Cette apparition se présente finalement sous la forme d’un charmant jeune homme, Félicien, peintre verrier qu’elle identifie à saint Georges descendu de son vitrail. L’amour naît en eux, mais leurs familles s’opposent à leur mariage : d’un côté, Hubertine Hubert, sa mère adoptive, qui s’est mariée malgré l’interdiction de sa mère et estime en avoir été punie par le fait qu’elle ne peut avoir d’enfant, ne veut pas d’un mariage dicté par la passion ; même chose pour le père de Félicien, Monseigneur d’Hautecœur, entré dans les ordres à la suite du décès de sa femme et devenu évêque. Finalement, voyant qu’Angélique se consume peu à peu devant cette interdiction, les deux familles consentent au mariage. Mais Angélique meurt à la sortie de l’église, après avoir donné à Félicien son premier et dernier baiser. Bel exemplaire en condition d'époque sur beau papier de Hollande.
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Paris 16 décembre 1896 | 13.50 x 20.50 cm | 1 page et demi sur un bifeuillet
Lettre autographe signée d'Emile Zola adressée à l'actrice Marie Laurent, datée de sa main du 16 décembre 1896. Une pages et demi à l'encre noire sur un bifeuillet. Traces de pli horizontal et vertical, inhérentes à l'envoi. Trace d'encre violette en marge extérieure gauche du premier feuillet, sans atteinte au texte. Publiée dans sa Correspondance, éd. Bard H. Bakker, Colette Becker, octobre 1893-septembre 1897, p. 371. Zola tente de venir en aide à l'actrice Marie Laurent qui créa le rôle de Thérèse Raquin au théâtre, et se heurte au refus de Fernand de Rodays, administrateur du Figaro. Présidente de l'Orphelinat des Arts, l'actrice Marie Laurent avait sollicité l'écrivain pour appuyer la publication d'un article à propos de l'oeuvre de charité dans les colonnes du Figaro. Zola essuie un refus catégorique de la part de l'administrateur du journal Fernand de Rodays : "Chère Madame, Je n'ai pas de bonne nouvelle à vous donner. M. de Rodays ne m'a pas même laissé achever, et il m'a déclaré qu'il était résolu à ne publier dans le Figaro aucun article sur l'Orphelinat des Arts. Il m'a été impossible même d'insister, devant son parti pris formel.J'aurais été fort heureux de vous être agréable et je regrette l'obstacle qui m'en empêche. Je le répète, toute insistance est inutile. Veuillez me croire quand même, chère Madame, votre fidèle et dévoué" Belle missive d'Emile Zola à l'actrice qui, selon les dires de l'écrivain, "a véritablement créé le rôle de Madame Raquin [...] c'est elle qui a trouvé tout cet admirable personnage du quatrième acte, cette haute figure du châtiment implacable et muet, ces deux yeux vivants cloués sur les coupables et les poursuivant jusque dans l'agonie." (Préface deThérèse Raquin,Drame en quatre actes, Charpentier, 1875). - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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Paris, Bibliothèque-Charpentier, Eugène Fasquelle éditeur, 1898 1 volume in-18 (19 x 14 cm) de (4)-608 pages. Reliure strictement de l'époque plein maroquin rouge vermillon, dos à nerfs janséniste, auteur et titre doré, millésime doré en queue "Paris 1898", double-filet doré sur les coupes, doublure de maroquin en encadrement sertie de huit filets dorés concentriques, centre de la doublure et gardes de moire vermillon, tranches dorées sur témoins (reliure signée DAVID). Reliure très fraîche. A noter deux légères éraflures sombres au bas du premier plat. Légères ombres au maroquin. Intérieur très frais. Sans le premier plat de couverture imprimée. Edition originale. Un des 300 exemplaires sur papier de Hollande. Il a été tiré en outre 30 exemplaires sur papier du Japon (et 1 exemplaire sur papier rouge). Les Trois Villes est un cycle romanesque écrit par Émile Zola entre 1893 et 1898. Il suit directement le cycle précédent du romancier : Les Rougon-Macquart. Son héros, l'abbé Pierre Froment, sert de fil rouge aux trois romans, Lourdes, Rome et Paris, dans lesquels Zola s'interroge sur la place de la religion dans la société moderne, mais aussi sur la confrontation entre une bourgeoisie rayonnante face à un monde ouvrier misérable. Un voyage dans les Pyrénées conduit Zola à Lourdes en 1891, où il observe effaré « un monde de croyants hallucinés ». Il annonce son projet sur la ville miraculeuse en juillet 1892, dans le périodique Gil Blas, « sans intention malveillante ». Sous la conduite du baron Malet et sous celle de M. de Lacvivier, le 25 août 1892, Zola visita la Grotte, le magasin des cierges, le bureau des envois de l’eau de Lourdes, puis le rosaire, la Crypte et la Basilique. Ces deux notables inspirèrent le personnage du baron Suire dans Lourdes et sont directement nommés dans Mes voyages ; Lourdes, Rome. Puis repart pour le centre de pèlerinage, voyage à l'issue duquel il décide de scinder l'œuvre à venir en deux romans, avec Rome. À l'automne, il rajoute Paris, « la part du socialisme qui ouvre vers le XXe siècle » aux deux premiers, concevant finalement un nouveau cycle portant sur la place du religieux dans la société française de la fin du XIXe siècle. Il écrit : « Ma trilogie, qui contiendra le bilan religieux, philosophique et social du siècle, sera moins pessimiste que le reste de mon œuvre, et animée d'un souffle d'idéal et d'espoir ». Lourdes paraît le 25 juillet 1894, après avoir été publié en feuilleton dans Gil Blas. L'intrigue expose cinq journées d'un pèlerinage mettant en scène l'abbé Pierre Froment, personnage fil rouge du cycle. Le roman peint tout à la fois la souffrance des pèlerins dans leur foi et « le besoin de surnaturel persistant chez l'homme malgré les conquêtes de la science ». Il dénonce aussi les escroqueries à la guérison, les rivalités entre les différents courants du clergé, les Pères de la grotte assimilés à de nouveaux marchands du temple. Les réactions à la publication de Lourdes sont immédiates, la polémique lancée par Mgr Ricard est reprise et alimentée par la droite catholique. Elle aboutit à la mise à l'Index du roman et de toute l'œuvre d'Émile Zola. Cependant, le livre remporte un succès énorme, vendu à cent vingt mille exemplaires en un mois, troisième roman de Zola le plus vendu au 1er mars 18985. Le second volume des Trois Villes, Rome, place l'action dans la ville sainte, où Pierre Froment est venu défendre son livre, La Rome nouvelle contre une éventuelle mise à l'Index. Il s'y mêle une histoire d'amour sous une forme mélodramatique, puisque les deux amants Dario et Benedetta meurent victimes du poison des Borgias, des tableaux sans concessions du Pape et de son clergé, mais aussi de belles descriptions d'une Rome tridimensionnelle (antique, religieuse et moderne en pleine construction). C'est l'occasion pour Zola de dresser le bilan d'un « néochristianisme » qui tente d'assimiler la modernité d'une conscience universelle en évolution, au carrefour des XIXe et XXe siècles. Comme toujours, le romancier s'est très sérieusement documenté, voyageant pendant six semaines à Rome et en Italie fin 1894. Mais malgré sa demande, il ne fut pas reçu par le Pape Léon XIII. Rome est publié simultanément en feuilleton dans Le Journal à Paris et dans La Tribuna à Rome à partir de décembre 1895 jusqu'à mai 1896. Le volume est en librairie le 8 mai 1896. Les réactions sont partagées, avec une nouvelle polémique logiquement issue des milieux de la droite cléricale et conservatrice. Sa presse ne trouve aucun intérêt dans le roman, et dresse la liste des invraisemblances qui gâteraient l'ouvrage. Zola est même accusé de plagiat à l'occasion d'une campagne visant à lui barrer une fois de plus l'entrée de l'Académie française, et il se doit de répondre par un article très documenté en exposant toutes ses sources. Mais déjà, le romancier pense à clore sa trilogie. L'idée de Paris est venue à Zola en septembre 1892. Le contexte anarchiste des années 1892-1894 avec leurs attentats, mais aussi la révélation du Scandale de Panama, qui met en cause une part du monde politique républicain et la sphère financière, inspirent l'écrivain. Pierre Froment est donc toujours le personnage principal. Ayant perdu toute foi, il décide de se consacrer à la charité envers les plus pauvres, sans succès. Il s'oppose à son frère chimiste et anarchiste, concepteur d'un nouvel explosif surpuissant, qui veut changer le monde par l'usage de la terreur et de la violence. Le héros comprend alors la nécessité d'un renouvellement organisationnel de la société pour combattre la misère. Zola brosse aussi le tableau du Paris de l'argent, de la politique et du plaisir, en opposition à l'extrême pauvreté qui pousse à l'anarchie. Rédigé de janvier à août 1897, le roman est d'abord publié dans Le Journal d'octobre 1897 au 9 février 1898. La parution de l'ouvrage tombe en pleine affaire Dreyfus, au moment où Zola publie J'Accuse...!. Le romancier décide de décaler la parution de Paris au 1er mars 1898, à la demande de son éditeur, Charpentier. Comme il était possible de s'y attendre, la réaction de la presse de droite conservatrice est d'autant plus hostile que des personnalités d'extrême droite, comme Édouard Drumont se sont reconnus au fil des chapitres. La critique véhémente du livre se conjugue au lynchage médiatique consécutif à la condamnation de Zola. À gauche, Jaurès affirme que « Paris est une protestation hardie contre toutes les puissances de mensonge et de servitude ». Léon Blum quant à lui, écrit : « Jamais M. Zola n'a développé avec plus de lucidité et de force sa vision optimiste de l'humanité en marche ». Cette trilogie aujourd'hui éclipsée et délaissée au profit des Rougon-Macquart constitue selon Zola lui-même, un "bilan religieux, philosophique et social du siècle, [qui] sera moins pessimiste que le reste de mon œuvre, et animée d'un souffle d'idéal et d'espoir." Superbe exemplaire en maroquin de l'époque, condition rare et toujours désirable pour les éditions originales de Zola.
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Benque & Cie | Paris s.d. (ca 1880) | 10.50 x 16.50 cm | une feuille
Photographie originale dédicacée représentant Emile Zola de face, la tête légèrement tournée vers la droite. Tirage argentique d'époque. La photographie est encollée sur un carton. Au verso, cachet du studio Benque & Cie. Piqûres au verso de la photographie. Petite tache en marge inférieure gauche de la photographie et une claire tache d'empreinte digitale en marge inférieure droite. Envoi autographe signé d'Emile Zolaau critique d'art et grand ami des frères Goncourt Vittorio Pica. Critique d'art d'origine napolitaine, Vittorio Pica s'intéresse très tôt aux mouvements naturalistes et symbolistes français : "Curieux de tous les mouvements d'avant-garde, il s'était d'abord occupé des naturalistes - il a entretenu des rapports suivis avec Maupassant, Huysmans et Zola -, ensuite il s'intéressa aux symbolistes, à Mallarmé et à Verlaine surtout, auxquels il a consacré des études d'une justesse admirable" (Petralia, Bibliographiede Rimbaud en Italie cit., p. 37). Collaborateur des plus prestigieuses revues nationaleset internationales de tendance moderniste, il est l'un des premiers fondateursde la Biennale de Venise, dont il sera le secrétaire général de 1920 à 1926. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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Eugène Pirou | Paris s.d. (ca 1890) | 10.70 x 15.50 cm | une feuille
Photographie originale dédicacée représentant Emile Zola de face, la tête légèrement tournée vers la gauche. Tirage d'époque sur papier albuminé contrecollésur un carton au cachet du studio Eugène Pirou, rue Royale à Paris. Envoi autographe signé d'Emile Zola à Otto Eisenschitz :"à M. Otto Eisenschitz / cordialement / Emile Zola". * Otto Eisenschitz, grand journaliste artistique et culturel dans de nombreux périodiques viennois, dramaturge et metteur en scène du théâtre de Josefstadt fut l'auteur de nombreuses pièces de théâtre et de romans. Il s'est également fait connaître pour ses traductions des auteurs et dramaturges italiens naturalistes tels que Roberto Bracco, Guglielmo Ferrero, Antonio Fogazzaro, Marco Praga et Giovanni Verga. D'origine juive, il perdit la vie au ghetto-camp de concentration de Theresienstadt en 1942. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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1882 G. Charpentier Editeur 1882 edition originale , reliure modeste demie toile marron dos lisse In-12 de (2) ff., 495 pp., dos lisse, couvertures et dos conservés (reliure du début du XXe siècle). Édition originale. ;Bon état general