Paris Bibliothèque-Charpentier 1891 1 vol. relié in-12, demi-maroquin bleu nuit à coins bordé d'un filet doré, dos à nerfs soulignés de pointillés dorés, double filet doré en encadrement des caissons décorés d'entrelacs, guirlandes et fleurons dorés, tête dorée, couvertures et dos conservés, non rogné (Bernasconi), 445 + 14 pp. (extrait du catalogue de l'éditeur). Edition originale. Un des 250 exemplaires numérotés sur Hollande (n°248). En belle condition dans une parfaite reliure signée, avec trois ex-libris gravés (Richard Anacréon, J.C.F. Jacobi et A.B.).
Paris, Charpentier et Cie, 1891, in-8, 3-445 pp, demi toile gris souris à la bradel de l'époque, tranches mouchetées, couvertures conservées, Édition originale. Le dix-huitième roman du cycle des Rougon-Macquart est d'abord paru en feuilleton dans Gil Blas du 30 novembre 1890 et le 4 mars 1891. Il dépeint la suite des aventures boursières d'Aristide Saccard (un Rougon) que Zola avait décrit dans La Curée (Charpentier, 1871) vingt ans auparavant. Coins frottés, papier jauni, le premier plat de couverture et trois premiers feuillets déreliés. Couverture rigide
Bon 3-445 pp.
Le roman lui plaît « infiniment », et d’abord « cette gaieté débordante, outrée, roulant comme un ruisseau après une pluie d’orage », puis ce « défilé de caboches extraordinaires » : « l’originalité est dans ce côté caricatural, dans le déhanchement des personnages, auxquels on ne demande plus dès lors un équilibre dont ils font fi eux-mêmes »… Il relève plusieurs scènes « très réussies, d’un grand relief », dont le mérite est dans « la vérité du document, qui se trouve sous les moindres détails ». L’auteur a dû connaître tous les personnages et toutes les scènes : « c’est à peine si vous avez inventé les transitions nécessaires. Rien ne remplace cela, la chose vue, surtout lorsqu’on la rend avec votre sincérité, votre crânerie qui ne recule devant rien. Ah ! vous n’y allez pas de main morte, dans les faits et dans les mots ! Jamais encore on n’avait si carrément vidé ses tripes et fait la bête à deux dos, comme dit Rabelais ». Cependant il critique la composition du roman : il n’y a ni relief, ni perspective, tout est sur le même plan, chaque épisode a la même valeur, et « on n’a plus qu’un défilé de pages, on n’a pas un tout. – Hein ? Suis-je assez Boileau et La Harpe ! ». Passant au style, il se fait « pion », et critique sévèrement « le mot incorrect inutile, l’épithète de couleur qui va contre l’image, la torture de chic imposée à la phrase, et qui la rend obscure ». La prose est factice, affectée. « Saint-Simon dégorgeait sa bile, sans mettre des malices dans son écriture (…).Tandis que vous, avec vos disloquements, vous vous fichez du public, vous faites des effets. – Je suis pour toutes les audaces, pour toutes les intensités ; mais je les veux en bronze, solides et impeccables, autant que franches et colorées ». Mais il voit là « un fameux bouquin de début. Dites à votre collaborateur que je vous trouve deux gaillards d’avenir (…). Travaillez et n’écoutez les conseils de personne : le travail seul doit achever de vous faire ».
[Le roman ayant donné lieu à des poursuites judiciaires, Zola permit la publication de cette lettre dans L’Événement du 25 novembre 1884]. Correspondance, t. V, p. 113.
Paris, Javal et Bourdeaux, 1931. In-4 (325 x 248 mm), 3 ff. n. ch., II pp., 462 pp., 1 f. n. ch. Maroquin rouge janséniste, auteur, titre et illustrateur au dos en doré, tête dorée, non rogné, couvertures et dos conservés, étui bordé.
Cet ouvrage est illustré de 30 compositions en couleurs d'André Dignimont, reproduites au pochoir par Jacomet, et de 30 eaux-fortes de Léon Courbouleix “destinées à compléter l'illustration de notre édition dans une interprétation différente”. Cet ouvrage fait partie de la série Nana, Germinal et la Terre; chaque ouvrage comporte une seconde illustration, afin, sans doute, de montrer les différences d'interprétation du texte de Zola. Les 30 eaux-fortes de Léon Courbouleix furent tirées en deux états dont une en sanguine avec remarques. Tirées à 60 exemplaires, elles furent “offertes à tous les souscripteurs”. Elles possèdent une couverture à part et deux feuillets préliminaires, le tout dans une chemise bordeaux rempliée, comme pour la suite en noir des illustrations de Dignimont. Ces deux recueils de suites sont regroupés dans un second volume sous chemise de demi-maroquin rouge à bande, titre et illustrateur au dos en doré, étui bordé. Cette “édition très rare et cotée” (Carteret) ne fut tirée qu'à 60 exemplaires, tous sur Japon. Bel exemplaire relié en maroquin avec les suites préservées à part. Carteret, Le Trésor du bibliophile, livres illustrés modernes 1875-1945, IV, p. 411. Monod, Manuel de l’amateur de livres illustrés modernes 1875-1975, II, n°11586.
Paris, Charpentier, 1877. Un volume in-12. (1) f, (faux-titre ); 1 f. (titre) ; III (préface) ; 569 pp. ; et 1 f. blanc. Demi-chagrin vert foncé, dos à 5 nerfs filet doré sur les nerfs, tête dorée, signet. (Couvertures jaunes impr conservées). Reliure époque. Dos uniformément insolé en marron. (Couvertures jaunes impr conservées). Reliure époque. Dos uniformément insolé en marron.
Premier tirage (mention de deuxième édition sur la couverture) néanmoins très recherché même sur papier ordinaire (Clouzot p 278). (il n'a été tiré de cet exemplaire que 75 sur Hollande). Publié en feuilleton dès 1876 dans Le Bien public, puis dans La République des Lettres, avant sa sortie en livre en 1877 chez l'éditeur Georges Charpentier. C'est le septième volume de la série Les Rougon-Macquart. L'ouvrage est totalement consacré au monde ouvrier et, selon Zola, c'est « le premier roman sur le peuple, qui ne mente pas et qui ait l'odeur du peuple ». L'écrivain y restitue la langue et les murs des ouvriers, tout en décrivant les ravages causés par la misère et l'alcoolisme. À sa parution, l'ouvrage suscite de vives polémiques car il est jugé trop cru. Mais c'est ce naturalisme qui, cependant, provoque son succès, assurant à l'auteur fortune et célébrité. Photos sur demande.
Jean de Bonnot 1981 in8. 1981. Relié.
Bon état quelques petits accrocs sur la couverture dorure sur tranche intérieur propre bonne tenue
Georges Crès et Cie, coll. « Les Maîtres du Livre » 1920 2 volumes. In-12. Reliure demi-maroquin à grains fauve à coins, couvertures et dos conservés, dos à nerfs, pièces de titre maroquin noir, têtes dorées, III-336 - 306 pp. Très bons exemplaires.
Exemplaires sur papier des manufactures de Rives. Très bon état d’occasion
Paris Charpentier 1887 1 vol. relié in-12, maroquin janséniste rouge, dos à nerfs, bordure intérieure de maroquin rouge avec triple filet et dentelle dorés, filet doré sur les coupes, coiffes guillochées, tranches dorées, couvertures conservées, non rogné, étui bordé (Semet & Plumelle), 519 pp. Edition originale. Un des 275 exemplaires numérotés sur Hollande (n°86), seul tirage en grand papier avec 30 Japon. Parfaite reliure signée.
Self 1947 in8. 1947. Broché.
Bon état sous papier de soie intérieur frais bonne tenue
Paris, Romagnol, collection des Dix, 1901 ; grand in-8 de [2] ff., 90 pp., [1] f., maroquin taupe, grand décor de filets pointillés dorés sur les plats, 4 grenades enflammées mosaïquées en maroquin brun et orange entourées d'une couronne de lauriers à froid dans les angles, dos à 4 nerfs orné de même, tête dorée, filets intérieurs agrémentés de roses dorées, doublures et gardes de soie à motifs, couverture illustrée et dos (René Kieffer).
Édition illustrée de 15 compositions d'Émile Boutigny gravées à l'eau-forte en couleurs par Claude Faivre, dont 8 à pleine page. Tirage à 300 exemplaires, celui-ci un des 45 sur papier vélin d'Arches contenant 2 suites à part des illustrations (en couleurs avec remarque et en noir sur papier de Chine) et la décomposition des couleurs de l'illustration de couverture. On a relié le bulletin de souscription in-fine. Ex-libris des bibliothèques P. Brunet (vente en 1935) et Michel G. Lussey. Bel exemplaire en maroquin mosaïqué de René Kieffer. Dos légèrement passé, sans gravité. Carteret, Illustrés, IV, p. 411 : « édition recherchée ».
Grand livre du mois 2013 896 pages in8. 2013. Broché. 896 pages.
Très bon état tranche légèrement fânée note en deuxième de couverture
1974 Paris , Hermann , 1974 , In huit ,343 pp , Bon état
Collection : « savoir «, anthologie decrits sur lart ,présentation et préface de Gaëtan Picon, édition critique par J.-P Bouillon ,frontispice portrait de Nadar ,.
Paris, Charpentier, 1883 ; in-12 de [2] ff., 340 pp., [1] f., maroquin rouge janséniste, dos à nerfs, double filet doré sur les coupes, dentelle intérieure, tranches dorées (Marius Michel).
Édition originale. Un des 50 exemplaires sur Hollande (n° 38), second papier après 25 Chine. Il est enrichi d'un portrait de l'auteur gravé par Guillaumot fils, monté en frontispice. Très bel exemplaire en maroquin rouge de Marius Michel.
Genève Famot 1983 In 12 Très belle réalisation réservée aux amis bibliophiles de François Beauval . Imprimé sur papier bouffant de luxe . Nombreux autres titres à l'état neuf , consulter notre catalogue en tapant le nom de l'auteur , envoi groupé . Littérature . - 252 p. , 450 gr.
Couverture rigide Comme neuf Édition Réservée
Paris Flammarion 1941 Grand In 8 Collection " Select-Collection " n° 23 , 24 . Texte sur deux colonnes . Un nom . Quelques rousseurs sur couverture . Littérature . - 84 p. X 2 , ensemble 350 gr.
Broché Etat Satisfaisant . 1° Édition Dans Cette Collection
1 volume in-12° relié pleine toile chagrinée rouge, dos lisse, pièce de titre de maroquin marron, couverture et dos conservés. Planche dépliante représentant l'arbre généalogique des Rougon-Macquart. 390 p., 1 f. in fine prospectus portrait d'Émile Zola. Un des 350 exemplaires numérotés sur papier de Hollande, ici le N°324 (Reliure de Vermorel). Ex-Libris contrecollé en contreplat, autre ex-libris timbre sec en garde. Très bel exemplaire. Édition Originale.
Phone number : 06.31.29.75.65
Sélect collection 1934 70 pages in8. 1934. Broché. 70 pages.
Bon Etat
Paris, G. Charpentier, 1881. 18 x 11,5 cm, ii-408 pp. Relié demi-chagrin, dos à nerfs, caissons ornés du chiffre monogrammé de Francisque Sarcey, titre doré. Reliure légèrement usée, traces de frottements, des rousseurs, sinon bon exemplaire. Édition en grande partie originale (le premier chapitre avait paru dans Le Roman expérimental, en 1880), tirage courant après 10 exemplaires sur Chine et 10 exemplaires sur Hollande. Envoi autographe signé de Zola à Francisque Sarcey.
Le plus lu et le plus écouté des critiques de théâtre de son temps, selon Zola, Francisque Sarcey (1827-1899) fit la pluie et le beau temps sur les scènes parisiennes. Très conservateur en matière politique comme littéraire, Scribe et Labiche étaient ses modèles, il estimait que le théâtre n'est pas la représentation de la vie humaine, mais un ensemble de conventions destiné à faire illusion au spectateur, suscitant l'ire de Zola: La critique telle qu'il l'entend est une simple vulgarisation du théâtre, excellente pour le commun des hommes, mais insuffisante dès qu'elle s'occupe d'un homme supérieur.Le critique dramatique se montra féroce pour les tentatives que Zola fit au théâtre. Sarcey fit cependant trois conférences sur les romans de Zola en avril 1876 qui eurent un grand retentissement. Il déplorait l'immoralité de certains passages et des excès stylistiques, mais il reconnaissait le talent du romancier : Vous êtes le premier critique que je vois réellement pénétrer dans l'ensemble de mon oeuvre, lui écrivit Zola. (Dictionnaire d'Émile Zola, pages 385-386.)
Paris, Charpentier et Fasquelle, Paris, Charpentier et Fasquelle1905 ; in-12, demi-maroquin vert, coins, filets dorés aux bords, dos orné, tête dorée, non rogné, couverture conservée. (Guétant) 3 ff., 56 pp.ÉDITION ORIGINALE. “À en croire Retté, Zola ne comprenait rien à la musique : “Lorsque j’en écoute, disait-il, je deviens vite distrait, je pense à autre chose.” De même, le docteur Toulouse affirme que Zola “a une très mauvaise oreille musicale, peu éduquée et peu susceptible de l’être.” Cependant, au dire même de Bruneau, qu’il a rencontré en 1888, Zola goûtait vivement la musique ; il avait un piano aux Batignolles en 1869, plus tard il aura un orgue. Si en 1881, il s’est montré sévère pour l’opéra, il sera un des premiers wagneriens.” Cat. Zola, B. N. F. 1952. La rencontre de Bruneau avec Zola fut providentielle. Zola voulait infléchir le théâtre lyrique dans une voie naturaliste. Il devint le librettiste de Bruneau. Pour lui, il écrivit Le Rêve (1891), Messidor (1897), L’Ouragan (1901). Avant de disparaître, Zola avait eu connaissance de la partition chant et piano de l’Enfant roi, mais ce drame ne sera représenté qu’en 1905.UN DES 15 EXEMPLAIRES SUR HOLLANDE (N°8), très bien relié.
Paris, Charpentier, 1880. Un volume in-12, II ff. (préface), (1) f, (second faux-titre), 416 pp. Demi-percaline rouge à coins, dos lisse, pièce de titre en chagrin noir, fleuron doré, date en queue en lettres dorées, Exemplaire en partie non coupé. Reliure époque (couv jaunes conservées, sans mention). Portrait en fronstispice et en hors-texte 3 portraits gravés de : Berlioz, Armand Silvestre, Jules Janin. Rousseurs éparses.
Édition en grande partie originale. Ouvrage courant de ce recueil d'études littéraires parues en revues : Le Roman Expérimental. - Lettre à la jeunesse. - Le Naturalisme au théâtre. - L'Argent dans la littérature. - Du Roman. - De la critique. - La République et la littérature. (Carteret, II., 495 et Clouzot p, 280 annonce 10 ex sur Chine et 10 sur Hollande).* Cet ouvrage regroupe un ensemble d'articles publiés notamment dans Le Bien public ou Le Voltaire qui exposent sa vision du roman naturaliste dont il est devenu le chef de file. Pour Zola, « le roman expérimental est une conséquence de l'évolution scientifique du siècle » : « il est en un mot la littérature de notre âge scientifique, comme la littérature classique et romanesque ont correspondu à un âge de scolastique et de théologie expérimentale ».Le Roman expérimental est considéré comme le manifeste de la doctrine naturaliste d'Émile Zola, alors marqué par l'Introduction à l'étude de la médecine expérimentale de Claude Bernard. Mais aussi inspiré par ses lectures de Balzac, notamment La Cousine Bette qu'il a qualifié de roman expérimental. Zola refuse toutefois de faire du naturalisme une école : « C'est pourquoi j'ai dit tant de fois que le naturalisme n'était pas une école, que par exemple il ne s'incarnait pas dans le génie d'un homme ni dans le coup de folie d'un groupe, comme le romantisme, qu'il consistait simplement dans l'application de la méthode expérimentale à l'étude de la nature et de l'homme. [...] Donc, dans le naturalisme, il ne saurait y avoir ni de novateurs ni de chefs d'école. Il y a simplement des travailleurs plus puissants les uns que les autres. » Photos sur demande.
Paris, Charpentier, 1888 ; in-12 de [2] ff., 310 pp., demi-chagrin rouge foncé de l'époque, filet doré, dos à nerfs, tête dorée, premier plat de couverture.
Édition originale du seizième volet des Rougon-Macquart. Bon exemplaire du tirage ordinaire en demi-reliure de l'époque. Les 10 pp. de catalogue d'éditeur n'ont pas été conservées par le relieur. Quelques rares rousseurs marginales.
Paris Charpentier 1888 1 vol. relié in-12, bradel demi-maroquin marron à coins, tête dorée, couvertures et dos conservés, non rogné (Durvand), 310 + 10 pp. (extrait du catalogue de l'éditeur). Edition originale. Un des 250 exemplaires sur Hollande, sans justification. Petites rousseurs sur les pages de garde, sinon belle condition en reliure signée de l'époque.