Précieux exemplaire du premier roman de Stendhal conservé dans son élégante reliure de l’époque ornée du chiffre C.F. en pied du dos. In-12 de (2) ff, viii pp., 244 pp. Qq. rares rousseurs en début de volume. Demi-basane fauve de l’époque, dos à nerfs orné de fleurons dorés, pièce de titre de maroquin noir, chiffre doré C.F. frappé en pied du dos, tranches mouchetées. Reliure de l’époque.176 x 110 mm.
Seconde édition, « assez recherchée en raison de la grande rareté de l’originale » (Clouzot, p.257).Cordier, Bibliographie stendhalienne, n°71 ; Carteret, II, p.352.Elle renferme une curieuse préface de Monselet.« Cette édition a ceci de particulièrement singulier que la préface est un ‘éreintement’ sans miséricorde, et pourtant cette édition fut conseillée à Giraud par Monselet lui-même ! qui appelle Stendhal ‘diplomate avec un visage de droguiste’ ». Carteret, II, p. 352.« Premier roman de Stendhal (Henri Beyle, 1783-1842), publié en 1827. L’action se passe dans la haute société, sous la Restauration, à Paris, durant le règne de Louis XVIII. Octave de Malivert, âgé de vingt ans, tout juste sorti de l’école polytechnique, se fait remarquer par sa vive intelligence et la distinction de sa personne, mais aussi par un caractère extraordinairement fermé et lunatique, qui le pousse parfois à de véritables accès de fureur. Il n’éprouve de sincère amitié que pour une cousine qui est de son âge, Armance de Zohiloff, jolie jeune fille noble et pauvre, au caractère loyal et courageux, qu’il a rencontrée chez une de ses tantes, Mme de Bonnivet. Une cruelle équivoque vient interrompre cette tendre amitié :Octave, dont la famille a été ruinée par l’émigration,, reçoit du gouvernement royal deux millions de dédommagement ; Armance qui l’aime en secret, croit remarquer un changement dans ses manières après cette fortune imprévue, et trouvant là matière à mépriser le caractère de son cousin, elle se jure à elle-même de tenir son amour toujours secret, car elle ne veut point passer pour une vulgaire profiteuse aux yeux d’Octave et à ceux du monde. Octave, douloureusement frappé par cette froideur et entraîné, malgré lui, dans une série de succès mondains, ne réussira que très tard à dissiper cette erreur. [...] Le caractère d’Octave (qui malgré le titre du roman, en est le principal protagoniste) serait resté une énigme psychologique si Stendhal lui-même, dans une lettre à son ami et disciple Mérimée, ne nous en avait donné la clé, en révélant les raisons des scrupules dramatiques de son héros et sa défiance dans l’amour : Octave a toujours été impuissant. Le livre est aujourd’hui jugé de façons fort diverses : certains contestent sa valeur artistique, s’opposant en cela à des stendhaliens très passionnés qui voudraient l’élever presque au niveau des chefs-d’œuvre. [...] L’œuvre, en dehors de ses propres qualités, est particulièrement intéressante en ce qu’elle esquisse certains des thèmes qui s’affirmeront par la suite dans ‘le Rouge et le Noir’ et dans ‘la Chartreuse de Parme ‘.(Dictionnaire des Œuvres, I, p. 248-249).Précieux exemplaire du premier roman de Stendhal conservé dans son élégante reliure de l’époque ornée du chiffre C.F. en pied du dos.
Le dernier exemplaire d’Armance, « broché, mouillé, piqué, taché et sali » (ainsi décrit) fut vendu 73 000 € par Christie’s Paris le 25 juin 2009. Paris, Urbain Canel, 1827. 3 volumes in-8 de : I/ (1) faux-titre, (1) titre, viii pp., 177 pp. ; II/ (1) faux-titre, (1) titre, 191 pp. ; III/ (1) faux-titre, (1) titre, 243 pp. Demi-veau bleu glacé, dos lisses ornés de filets dorés, tranches jaspées. Elégantes reliures de l’époque. 170 x 100 mm.
« Edition originale extrêmement rare » (Claude Guérin) du premier grand roman de Stendhal, imprimé en 1827. « D’une grande rareté » (Carteret, II, 350). « Très rare, très recherché » (Clouzot). « Le plus bel exemplaire que Maurice Chalvet a vu dans sa longue carrière de libraire ». « Armance » est le premier roman de Stendhal (1783-1842), publié en 1827. L'action se passe dans la haute société, sous la Restauration, à Paris, durant le règne de Louis XVIII. Octave de Malivert, âgé de vingt ans, tout juste sorti de l'École polytechnique, se fait remarquer par sa vive intelligence et la distinction de sa personne, mais aussi par un caractère extraordinairement fermé et lunatique, qui le pousse parfois à de véritables accès de fureur. II n'éprouve de sincère amitié que pour une cousine qui est de son âge, Armance de Zohiloff, jolie jeune fille noble et pauvre, au caractère loyal et courageux, qu'il a rencontrée chez une de ses tantes, Mme de Bonnivet. Une cruelle équivoque vient interrompre cette tendre amitié : Octave, dont la famille a été ruinée par l'émigration, reçoit du gouvernement royal deux millions de dédommagement ; Armance, qui l'aime en secret, croit remarquer un changement dans ses manières après cette fortune imprévue, et trouvant là matière à mépriser le caractère de son cousin, elle se jure à elle-même de tenir son amour toujours secret, car elle ne veut point passer pour une vulgaire profiteuse aux yeux d'Octave et à ceux du monde. Octave, douloureusement frappé par cette froideur, et entraîné malgré lui dans une série de succès mondains, ne réussira que très tard à dissiper cette erreur. Lui aussi, en réalité, aime sa cousine, mais, se trompant lui-même, et ayant fait le serment solennel de ne céder jamais dans sa vie à l'amour sous peine de se juger le plus méprisable des hommes, il est persuadé qu'il souffre seulement « par amitié ». Le caractère d'Octave (qui, malgré le titre du roman, en est le principal protagoniste) serait resté une énigme psychologique, si Stendhal lui-même, dans une lettre à son ami et disciple Mérimée, ne nous en avait donné la clé, en révélant les raisons des scrupules dramatiques de son héros et sa défiance dans l'amour : Octave a toujours été impuissant. En réalité, le roman est tout entier fondé sur l'étude de la dissociation possible entre l'amour et le plaisir ; le charme d'une psychologie aventureuse digne du meilleur Stendhal l'anime ; mais la bizarre obstination de l'auteur à ne pas dévoiler une des données premières de l'intrigue introduit un je-ne-sais-quoi d'arbitraire dans le jeu des passions, malgré l'exceptionnelle finesse de l'analyse. L'œuvre, en dehors de ses propres qualités, est particulièrement intéressante en ce qu'elle esquisse certains des thèmes qui s'affirment par la suite dans Le Rouge et le Noir et dans La Chartreuse de Parme. Ne trouve-t-on pas dans ce roman l'analyse impitoyablement pittoresque et mordante de la société de la Restauration, le jeu subtil d'un amour d'abord inconscient mais qui se révèle invincible ? et déjà l'on peut dire que Stendhal applique ici sur le vif les principes et les théories de son essai De l'amour. N'y trouve-t-on pas, enfin, les premières ébauches de ces extraordinaires caractères d'adolescents que seront Julien Sorel et Fabrice del Dongo ? Quant à l’exquise beauté de l’exemplaire, il convient de lire la note inspirée par Maurice Chalvet, le plus grand libraire français des années 1960 : « Le grand libraire Maurice Chalvet a vu ces livres en septembre 1980. Il les a trouvés très séduisants. C’était le plus bel exemplaire qu’il avait vu dans sa longue carrière de libraire. Il m’en reparlait souvent pour me féliciter de cet achat. A son avis, et bien que non signées, ces petits livres avaient été reliés par un grand relieur. Le dernier paragraphe d’Armance est l’un des plus beaux qu’ait jamais conclu un récit. Armance est le roman de Stendhal que préférait Gide ». Claude Guérin jugeait ainsi le présent exemplaire : « Exemplaire à la bonne date, dans une fine reliure de l’époque et relié en trois volumes, ce qui est exceptionnel ; on trouve le plus souvent des exemplaires brochés ou reliés en un seul volume ». Cette édition originale compte parmi les plus rares de la littérature du XIXe siècle. L’on voit en moyenne un exemplaire apparaître tous les dix ans sur le marché public, médiocre le plus souvent. Le dernier était « « broché, mouillé, piqué, taché et sali » (ainsi décrit) ; il fut en cet état vendu 73 000 € il y a 8 ans (Ref. Christie’s Paris, 25 juin 2009).
Paris, La librairie nouvelle, 1855, in 16 de 1 fx-titre, 1 titre, 312-(2) pp., rel. d'ép. demi-percaline violine passée, rousseurs éparses, bon ex.
1re édition in 16 comportant "Le Philtre" en édition originale.
Paris Henri Cyral ,éditeur. 1927 362p 1 volume IN8 broché. Couverture illustrée rempliée.Exemplaire numéroté sur papier de Rives. Introduction de Max Daireaux. Illustrations en couleurs de F.Demarliave.
Paris Le Club Français Du Livre 1966 In 12 Collection " Privilège " . Reliée en cuir ciré , pleine basane lilas pour ce petit bijou d'imprimerie sur papier bible . Dos lisse avec auteur , titre , fleuron et un double filet doré en encadrement . Tranche supérieure grisée avec signet blanc . Edition numérotée réservée aux membres du Club . Petit cadeau délicat à offrir . ( Tapez la collection " Privilège " en mot-clé et complétez la votre en ne payant qu'un seul frais de port pour une commande mulitple ) . Littérature . - 584 p. , 350 gr.
Couverture rigide Très Bon État . Ed. numérotée
1855 Paris, Michel Lévy frères, 1855, in 12 de 349-(2) pp., rel. d'ép. demi-chagrin brun, dos à nerfs orné de caissons de double-filets à froid avec aux centres un fleuron doré, rousseurs, bon ex.
1re édition in 12, en partie originale. Contient : L'abesse de Castro, Vittoria Accoramboni duchesse de Bracciano, les Cenci, la duchesse de Palliano, Vanina Vanini, les tombeaux de Corneto, la comédie est impossible en 1836.
1855 Paris, Michel Lévy frères, 1855, in-12 de 349-(3) pp.-(4)-(4) pp. de catal. de l'éditeur, rel. d'ép. demi-chagrin brun à coins, dos à nerfs, pièce de titre de chagrin vert, sans rousseurs, grandes marges, couvert. et dos cons., bel ex.
1re édition in 12, en partie originale. Contient : L'abesse de Castro, Vittoria Accoramboni duchesse de Bracciano, les Cenci, la duchesse de Palliano, Vanina Vanini, les tombeaux de Corneto, la comédie est impossible en 1836.
Paris, Michel Lévy, 1855, in-8, 349-[2] pp, Demi-chagrin vert postérieur, couvertures conservées, Édition en partie originale. Volume issu des Oeuvres complètes de Stendhal (1853-1876). Ici, Romain Colomb (1784-1858), cousin, biographe et exécuteur testamentaire de Stendhal, utilise pour la première fois le titre de "Chroniques italiennes" pour l'ensemble de ces nouvelles. Ces récits ont été écrits à partir de manuscrits italiens de la Renaissance découverts par Stendhal alors qu'il était consul à Civitavecchia. Parmi eux, le plus célèbre est L'Abbesse de Castro, qui avait été publié pour la première fois en 1839. En outre, l'ouvrage contient Vittoria Accoramboni, Les Cenci, La Duchesse de Palliano, Vanina Vanini, Les Tombeaux de Corneto et La Comédie est impossible en 1836. Dos légèrement insolé. Carteret II, 365. Cordier n° 186. Vicaire I, 464 Couverture rigide
Bon 349-[2] pp.
Paris, Michel Lévy, 1855, in-12, 2 vol, portrait, XXIV-336 pp, 321 pp, Brochés, couvertures imprimées de l'éditeur, Édition originale. Volumes issus des Oeuvres complètes de Stendhal (1853-1876), orné "d'un beau portrait" au tome I. La première série ouvre sur une touchante introduction de Mérimée, qui brosse le portrait d'un caractère tout opposé au sien. "Il était fort impie, matérialiste outrageux, ou, pour mieux dire, ennemi personnel de la Providence [...]. Il niait Dieu, et, nonobstant, il lui en voulait comme à un maître" (p. VII). Beyle et Mérimée devinrent pourtant amis et voyagèrent ensemble en Italie. Mérimée lui consacra en 1850 une célèbre et précieuse plaquette tirée à 25 exemplaires : H.B. (Paris, Firmin Didot). Ex-libris manuscrits sur les plats supérieurs, datés de 1896. Cachet gras "Offert à l'éditeur à M.", sans nom de destinataire. Dos du t. I cassé, plat inférieur détaché, dos du t. II usé. Couvertures défraîchies, petites rousseurs. En l'état. Carteret II, 366. Cordier n° 221. Paupe 181 et suiv.. Couverture rigide
Bon 2 vol., portrait, XXIV-336
Paris Henri Cyral ,éditeur. 1928 409p 1 volume IN8 broché. Couverture illustrée rempliée.Exemplaire numéroté sur papier de Rives. Illustrations en couleurs de henri Arrault.
P., Flammarion, 1927, in 12 broché, 395 pages.
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1853 Paris, Eugène Didier, 1853, in-12 de (4)-354-(2) pp., rel. d'ép. demi-chagrin brun, dos orné de roulettes dorées, bon ex.
1re édition in-12, l'étude sur Stendhal de 19 pages, par de Limayrac, est ici en édition originale.
Paris Michel Lévy Frères, Libraires Editeurs 1853 in 12 (18,5x12) 1 volume reliure demi maroquin havane à coins, dos lisse orné d'un riche décor géométrique de filets dorés verticaux, tête dorée, couverture conservée, XXIII et 371 pages, des rousseurs éparses. Reliure signée de Durvand. Seule édition complète entièrement revue et corrigée, augmentée de préfaces et de fragments entièrement inédits. Edition en partie originale. Bel exemplaire ( Photographies sur demande / We can send pictures of this book on simple request )
Très bon Couverture rigide
Paris Maurice Darantiere 1934 In-4, en feuilles, couverture imprimée.16 gravures originales sur cuivre de Pierre Guastalla imprimées, dont 2 hors-texte et 14 in-texte. Tirage unique limité à 120 exemplaires numérotés sur vélin blanc BFK de Rives.
Paris, P. Didot, 1817, in-8, 2 vol. : LXXXVIII-[2]-298 pp, 2 ff. d'errata; [4]-452 pp, Demi-chagrin bleu nuit moderne, Édition originale du très célèbre guide destiné aux ?happy few? (épigraphe du T. II). Elle a été publiée sous le nom de M[onsieur] B[eyle] A[ncien] A[uditeur au Conseil d'État]. C'est le second écrit publié de Stendhal, après Les Lettres écrites de Vienne sur Haydn, Mozart et Métastase (1814), qui ont largement emprunté à d'autres auteurs: l'Histoire de la peinture en Italie est ainsi la première oeuvre originale composée par Stendhal. L'ouvrage a été publié avec une vingtaine de cartons. Cet exemplaire comporte, au tome I, l'épigraphe aux Carrache, qui est remplacée dans certains exemplaires par des vers de Monti. Bien complet des errata. Sans le feuillet de dédicace "Au plus grand des souverains existants" (i.e. le tsar Alexandre Ier), qui manque à presque tous les exemplaires. Il manque aussi les deux faux-titres. Stendhal compose l'ouvrage à Milan à partir de 1811. L'écriture est interrompue par la campagne de Russie, dans laquelle il se jette en emportant les brouillons : Stendhal est le seul écrivain français qui voit Moscou brûler et qui assiste à la retraite de la Bérézina. À ce moment-là, il est pillé par les Cosaques et perd ses manuscrits de l'Histoire de la peinture. La composition finale de son guide attendra la fin de la campagne d'Allemagne. Cachets gras anciens : monogramme sur les gardes blanches et, sur les titres, tampons d'un institut jésuite de Boston et de la Domestic Library du Boston College. Cote de bibliothèque apposée au composteur, en pied des pages de titre. Page de titre du tome I rognée plus court en tête. [Exposition 1983] Stendhal et l'Europe, Paris, BNF, n° 159. Carteret II, 344. Cordier n° 18. Paupe 18-21. Vicaire I, 455. Couverture rigide
Bon 2 vol. : LXXXVIII-[2]-298
Nilsson. Non daté. In-24. Broché. Etat d'usage, Couv. défraîchie, Coiffe en pied abîmée, Papier jauni. 127 pages.. . . . Classification Dewey : 840.08-XIX ème siècle
Classification Dewey : 840.08-XIX ème siècle
Editions G.Charpentier et Cie 1888-édition originale posthume publiée par Casimir Stryienski et François de Nion-Un volume in 12 relié en 1/2 chagrin marron à coins (c20)
mors fragiles
Bibliothèque-Charpentier, 1899. In-12, broché.
[14235]
Paris G. Charpentier et Cie, Editeurs 1888 in 12 (18,5x12) 1 volume reliure à la bradel demi percaline verte, dos lisse orné de filets et d'un fleuron dorés, pièce de titre de cuir havane, portrait en frontispice, XXXV et 488 pages. Oeuvre posthume. Edition originale (First edition). Bel exemplaire
Très bon Reliure Ed. originale
1839 Paris, Dumont, 1839, in-8 de (4)-329 pp.-(1) p. bl.-(16) pp. de catalogue du libraire Dumont, rel. début XXe sobre et de belle qualité, de plein chagrin rouge, dos à nerfs, filet doré en tête et en pied se poursuivant sur les bords des plats, roulette dorée sur les coupes, pâles rousseurs (exemplaire non lavé), à toutes marges, bel ex.
Ed. orig. Provenance : Cachet angulaire encre violette en haut de la page de faux-titre avec chiffre N dans un O surmonté d'une couronne ducale, il pourrait s'agir de Louis-Philippe Raphael d'Orléans duc de NEMOURS (1814-1896), 2e fils de Louis-Philippe 1er, qui possédait une importante bibliothèque.
Exemplaire à toutes marges de « L’Abbesse de Castro », avec de nombreux témoins, conservé dans sa demi-reliure de l’époque. Paris, Dumont, éditeur, 1839.In-8 de (2) ff. pour le faux titre et le titre, 329 pp. Petite déchirure habilement restaurée dans la marge blanche de la p. 153 sans atteinte au texte, petit manque de papier dans la marge blanche de la p. 163. Demi-basane rouge, dos lisse orné de filets dorés, pièce de titre en maroquin vert, non rogné. Petit manque à la pièce de titre. Cachet d’appartenance sur le titre. Reliure de l’époque. 219 x 135 mm.
Edition originale de cet ouvrage « rare et recherché » (Clouzot). Clouzot, 257 ; Carteret, II, 360 ; Rahir, La Bibliothèque de l’amateur, 646 ; Vicaire, Manuel de l’amateur de livres du XIXe siècle, 460. Elle est composée de trois nouvelles : L’Abbesse de Castro, Vittoria Accoramboni, duchesse de Bracciano et Les Cenci. « Récit de Stendhal publié à Paris en 1839. L’édition originale comprenait, en plus du récit qui donne son titre au volume, ‘Vittoria Accoramboni, duchesse de Bracciano’ et ‘Les Cenci’ ; les trois nouvelles avaient déjà paru dans ‘La Revue des deux mondes’, de 1837 à 1839. Lecteur d’anciens manuscrits, Stendhal recherchait dans l’histoire italienne des exemples de cette ‘énergie’, faite de passion et d’instinct, dont il a doté les principaux personnages de ses créations romanesques. A ce point de vue, l’histoire de la Renaissance italienne offre, en ce qui concerne les figures féminines, tous les éléments pour une reconstitution idéale de cette époque, riche en caractères et pleine de luttes. L’Abbesse de Castro est un exemple typique de ces récits que l’auteur se plaira à intituler plus tard ‘Chroniques italiennes’ […]. Ces récits italiens, que l’on imagine à peine traduits et adaptés d’anciens manuscrits, recréent avec bonheur cette vie, pleine de passions et d’amours, que l’auteur apprécia en Italie et que l’on peut effectivement retrouver aussi bien dans l’histoire de l’art que de la société italiennes. Dès lors, on comprend que ces ‘Chroniques italiennes’ à partir desquelles l’imagination de Stendhal se prit longtemps à rêver, avant même d’en tirer le sujet de ses nouvelles, devaient donner naissance à la Chartreuse de Parme, qui en est comme l’expression la plus pure. » (Dictionnaire des œuvres, I, p. 2). Clouzot souligne que le présent ouvrage se trouve « en reliures d’époque assez simples le plus souvent ».Edition originale rare, a toutes marges, avec de nombreux temoins, conservée dans sa demi-reliure de l’époque non restaurée. Seuls 3 exemplaires brochés ou conservés dans une reliure de l’époque sans restaurations sont répertoriés dans ABPC depuis 1975.
Paris Alphonse Lemerre 1894 In 16 Demi-percaline . Bon papier joliment imprimé , dont les illustrations de Paul Chabas , hors-texte et dans le texte sont gravées par Horrie . - 236 p. , 350 gr.
Couverture rigide Très Bon État .
Paris. Librairie Nouvelle. 1855. In-12 (106 x 166 mm) dos chagrin marron à 4 nerfs, titre doré, Plats marbrés, gardes et tranches peignées, 2ff., 503 pages. Plats de couverture un peu défraîchis, 3 premières et 2 dernières feuilles un peu piquées sinon bon état intérieur.
Exemplaire imprimée sur vélin et conservé dans une superbe reliure de Chambolle-Duru. Paris, Dupont, 1839. 2 tomes en 2 volumes in-8 de: I/ (2) ff. pour le faux titre et le titre, 402 pp. ; II/ (2) ff. pour le faux-titre et le titre, 445 pp. Plein maroquin rouge, large encadrement de six filets dorés autour des plats, dos à nerfs ornés de même, double filet or sur les coupes, encadrement intérieur de cinq filets dorés, tranches dorées. Élégante reliure signée de Chambolle-Duru. 213 x 126 mm.
Edition originale, imprimée sur vélin, de l’un des romans les plus convoités du XIXesiècle. Carteret, Le Trésor du bibliophile romantique, 358 ; Vicaire, Manuel de l’amateur de livres du XIXe siècle, 458; Picot, Catalogue du baron Rothschild, 1584. « Très rare et extrêmement recherché ». M. Clouzot, 257. Balzac publia dans la Revue parisienne du 25 septembre 1840 un article élogieux sur Stendhal et son livre : ‘M. Beyle a fait un livre où le sublime éclate de chapitre en chapitre. Il a produit, à l'âge où les hommes trouvent rarement des sujets grandioses et après avoir écrit une vingtaine de volumes extrêmement spirituels, une œuvre qui ne peut être appréciée que par les âmes et par les gens vraiment supérieurs. Enfin, il a écrit le Prince moderne, le roman que Machiavel écrirait, s'il vivait banni de l'Italie au dix-neuvième siècle’. Stendhal rêvait de tirer un roman de la vie d'Alexandre Farnèse (1468-1549) ; il travaillait aussi à un récit de la bataille de Waterloo. Son œuvre prend forme le 3 septembre 1838 quand il décide de transporter au XIXè siècle les événements que lui a révélés la chronique italienne, ainsi son héros sera à Waterloo et Stendhal pourra se livrer à une satire de l'absolutisme en peignant une petite cour italienne vers 1820. « Dans cette « Chartreuse de Parme » Stendhal excelle à traduire tout son idéal d'art et de vie, le mirage désormais lointain de la gloire et de l'épopée napoléonienne, la passion de l'aventure, l'amour très profond pour l'Italie contemporaine et pour l'Italie si admirée de la Renaissance mais surtout l'amour de l'amour. Les analyses psychologiques raffinées, la rigueur obstinée et précise du style, les considérations philosophico-morales, tout est transfiguré dans le rare bonheur d'une vision lyrique qui atteint dans les meilleures pages à la pureté rythmique d'un chant. » Elle prend place à présent dans la littérature française comme un des livres phares de la littérature du XIXe siècle et l'extrême aboutissement de la psychologie si raffinée du XVIIIe siècle. Les bibliographes sont unanimes à souligner la rareté de cette édition originale. Stendhal écrivit La Chartreuse de Parme entre le 4 novembre et le 26 décembre 1838 après avoir composé L'Abbesse de Castro. La Chartreuse de Parme rédigée dans un état de grâce de cinquante-deux jours, est devenue depuis l'image parfaite du « bonheur d'écrire ». Son roman naquit de son projet de récit napoléonien centré sur la bataille de Waterloo et de son intérêt pour l'histoire d'Alexandre Farnèse (futur pape Paul III) dont la vie recoupe bien des événements de la vie de Fabrice del Dongo. Les contemporains de Stendhal firent un accueil enthousiaste au roman, comme en témoigne la célèbre lettre de Balzac à Stendhal: «La Chartreuse est un grand et beau livre, je vous le dis sans flatterie, sans envie, car je serai incapable de le faire». Très bel exemplaire de ce grand classique de la littérature française conservé dans une superbe reliure de Chambolle-Duru.
Paris, 1839. Paris, Ambroise Dupont, 1839. 2 tomes en 2 volumes in-8 de : I/ (2) ff. pour le faux-titre et le titre, 402 pp., pte tache en marge de la p. 379 ; II/ (2) ff. pour le faux-titre et le titre, 445 pp. Demi-veau glacé fauve avec petits coins de vélin vert, dos lisses ornés de filets dorés et noirs, pièces de titre et de tomaison noires, non rogné. Etui. Reliure de l’époque. 218 x 134 mm.
Edition originale imprimée sur vélin fort, de l’un des romans les plus convoités du XIXe siècle. Carteret, Le Trésor du bibliophile romantique, 358 ; Vicaire, Manuel de l’amateur de livres du XIXe siècle, 458 ; Picot, Catalogue du baron Rothschild, 1584. « Très rare et extrêmement recherché. Généralement fort simplement relié à l’époque. Souvent piqué. ». (Clouzot).» Clouzot, 257. Balzac publia dans la Revue parisienne du 25 septembre 1840 un article élogieux sur Stendhal et son livre : ‘M. Beyle a fait un livre où le sublime éclate de chapitre en chapitre. Il a produit, à l'âge où les hommes trouvent rarement des sujets grandioses et après avoir écrit une vingtaine de volumes extrêmement spirituels, une œuvre qui ne peut être appréciée que par les âmes et par les gens vraiment supérieurs. Enfin, il a écrit le Prince moderne, le roman que Machiavel écrirait, s'il vivait banni de l'Italie au dix-neuvième siècle’. Stendhal rêvait de tirer un roman de la vie d'Alexandre Farnèse (1468-1549) ; il travaillait aussi à un récit de la bataille de Waterloo. Son œuvre prend forme le 3 septembre 1838 quand il décide de transporter au XIXe siècle les événements que lui a révélés la chronique italienne, ainsi son héros sera à Waterloo et Stendhal pourra se livrer à une satire de l'absolutisme en peignant une petite cour italienne vers 1820. Le roman sera rédigé en 7 semaines en novembre et décembre 1838. « Dans cette ‘Chartreuse de Parme’ Stendhal excelle à traduire tout son idéal d'art et de vie, le mirage désormais lointain de la gloire et de l'épopée napoléonienne, la passion de l'aventure, l'amour très profond pour l'Italie contemporaine et pour l'Italie si admirée de la Renaissance mais surtout l'amour de l'amour. Les analyses psychologiques raffinées, la rigueur obstinée et précise du style, les considérations philosophico-morales, tout est transfiguré dans le rare bonheur d'une vision lyrique qui atteint dans les meilleures pages à la pureté rythmique d'un chant. » Elle prend place à présent dans la littérature française comme un des livres phares de la littérature du XIXe siècle et comme l’extrême aboutissement de la psychologie si raffinée du XVIIIe siècle. Les bibliographes sont unanimes à souligner la grande rareté de cette édition originale en belle condition. L’un des plus beaux exemplaires répertoriés, immense de marges (hauteur : 218 mm), revêtu d’une très élégante reliure en demi-veau glacé fauve de l’époque. Il faut remonter à septembre 1986, il y a 32 ans, pour trouver un exemplaire de cette élégance, mais plus court de marges (hauteur 207 mm contre 218 mm ici). Reproduit dans le catalogue de la Librairie François Ier de 1986 sous le n°155, il fut alors vendu 620 000 FF (soit 95 000 € il y a 35 ans).