J. Hetzel, libraire-éditeur, sans date. In-12, demi-reliure cuir, à coins.
[13524]
Paris, Editions d'art Lucien Mazenod, collection Les écrivains célèbres, 1962, In-4 cartonnage éditeur illustré avec rhodoïd, 276 pp, illustrations. Exemplaire 3609/7000 de l'édition originale. Bon état, intérieur bien frais.
Nombreux autres titres disponibles dans la même collection.
1 vol. fort in-4 reliure de l'époque demi-maroquin à coins vert, dos à 5 nerfs, double filet doré en mors et coins, tranche sup. dorée et finement ciselée, couverture conservée, Edition Nationale, J. Lemonnyer, Emile Testard, Paris, 1885, 2 ff., 478 pp., 1 f. n.ch. avec 5 planches hors texte (eaux-fortes) Par Bracquemond, Champollion, Flameng, etc.. avec vignettes dans le texte
Belle édition des "Châtiments" appartenant à la célèbre "Edition Nationale", établie dans une reliure de qualité en demi-maroquin à coins. La tranche supérieure est admirablement ciselée et finement dorée. Bon état (dos passé, très bon état par ailleurs). Vicaire, IV, 421
Paris Hetzel et Cie sans date grand in-8 (20 X 28 cm) demi toile bleue avec pièce de titre noire au dos, plats de toile grise. 88 pp. (Reliure exécutée vers 1920).
Mention avec "Seule édition complète", illustrée par Théophile Schuler. Texte sur deux colonnes.
Flammarion / Gf-dossier 1998 476 pages poche. 1998. Broché. 476 pages.
Très bon état - légères marques de lecture et/ou de stockage mais du reste en très bon état- expédié soigneusement depuis la France
1 vol. petit in-8 reliure postérieure demi-chagrin maroquin violine, dos à 5 nerfs, couverture conservée, Librairie Etrangère de Fritze Phaass, Stockholm, 1871, 2 ff., IV pp., pp. 8-358
Prix en l'état pour cet exemplaire très bien relié avec sa première couverture, mais incomplet du frontispice satirique (ex-libris en garde).
Paris, Lemonnyer, éditeur, G. Richard et Cie, Imprimeurs, coll. « édition nationale, Poésie, IV » 1885 In-4 29 x 23,5 cm. Reliure demi-chagrin havane à coins, filets dorés, dos à nerfs encadrés de fers dorés, tête dorée, 478 pp., bandeaux, 5 gravures hors-texte dont frontispice sous serpentes. Reliures légèrement frottées, intérieur frais.
Tirage spécial sur papier de luxe, de 1000 exemplaires numérotés à la presse, avec une double suite des gravures hors texte. Celui-ci, l’un des 600 sur vergé. Bon état d’occasion
[Jersey], Imprimerie universelle, 1853 1 plaquette (70 x 110 mm) de 15 pp., en une feuille pliée. Rarissime tiré à part, le plus rare des quatre imprimés d'après des pièces extraites de l'édition non expurgée des Châtiments.
« Les Châtiments », recueil vengeur a paru pour la première fois en 1853. Victor Hugo, exilé après le Coup d'État du 2 décembre 1851, y donne libre cours à la haine qu'il voue à Napoléon III, devenu pour lui le symbole de la tyrannie. « Le premier tirage a été presque exclusivement expédié à l'étranger et le second, plus correct, fut réservé à la France ; c'est Hetzel qui, le 21 novembre, en envoya à Paris le premier exemplaire, c'est-à-dire le lendemain de la mise en vente, à Bruxelles, d'une édition tronquée. Mais bien vite la frontière fut étroitement surveillée pour empêcher l'introduction en France des Châtiments. Ce fut réussi, car dès la fin de décembre son imprimeur belge Samuel signalait à Hugo que la vente était loin de répondre à ses espérances ; c'est à peine, assure-t-il, s'il parvenait chaque semaine à faire parvenir à Paris une centaine d'exemplaires des Châtiments [...] Il eut alors l'idée d'imprimer séparément, dans le format in-32, quelques pièces du recueil, de manière à faire une sorte de propagande pour l'ouvrage complet ; ces minces brochures étaient ensuite expédiées par la poste sous enveloppe fermée, et échappaient ainsi à la vigilance de la police. Le 13 décembre, Samuel, lui écrit : "J'ai dû faire faire en toute hâte deux extraits, l'un que vous avez déjà [Nox], l'autre que je vous envoie ici, L'Expiation [...] Maintenant, je fais les pièces que vous m'avez indiquées [Joyeuse vie et A l'obéissance passive] ; je vous en enverrai épreuve... J'ai tiré quatre mille extraits des deux premières - deux mille de chaque pièce." Ces extraits imprimés par Samuel sont au nombre de trois seulement ", précise alors Lacretelle : Expiation et Nox, à deux mille exemplaires, et Joyeuse vie, à plus petit nombre. Et le bibliographe refute la dernière : " La composition d'une quatrième, A l'obéissance passive, était achevée, et Victor Hugo en avait même corrigé les épreuves, lorsqu'il se ravisa et ordonna à Samuel de décomposer. Il s'aperçut en effet que cette poésie, lue isolément, risquait être interprétée par ses adversaires comme une insulte à l'armée française." En effet, "A l'obéissance passive" , qui commence par le célèbre « O soldats de l'an deux ! ô guerres ! épopées ! », Victor Hugo glorifie les soldats de la Révolution mais s'élève ensuite contre leur utilisation par Napoléon III pour réprimer « les défenseurs de la liberté ». Elle fut in fine finalement imprimée - le travail devait être trop avancé - mais ne connut ni le tirage conséquent des deux premières, ni sa diffusion, sans doute pour les raisons évoquées par Lacretelle. C'est quoi qu'il en soit la plus rare de quatre plaquettes, imprimées à un nombre infime d'exemplaires. La précipitation de la composition de cette dernier tiré à part et sa non-diffussion sont d'ailleurs confirmés par le caractère inachevé de la page de titre : à la différence des trois autres, elle ne contient ni le titre général des Châtiments, ni le nom de l'auteur et encore moins la préface introductive. C'est également la seule à être datée de 1853. Les trois autres le sont de novembre et décembre 1852. D'après Clouzot, les deux premières "Nox" et "Joyeuse vie" « ont été tirées à 2000 exemplaires, les deux dernières, "L'Expiation" et "A l'obéissance passive" à un nombre infime (10 ou 12 peut-être ?), sans qu'on en comprenne la raison. » Rareté confirmée par Vicaire, qui n'a pu effectivement croiser et recenser que les deux premières sur les quatre. Carteret, lui, n'en parle même pas et elles sont également de la grande collection Zoumeroff. [on joint] : [Les chatiments] : nox. [Les chatiments] : Joyeuse vie. [Jersey, St Hellier, par Bruxelles, Samuel, 1852]. 2 ff. plies, [16 pp.] [Jersey, St Hellier, par Bruxelles, Samuel, 1852]. 2 ff. plies, [16 pp.]
Couverture souple. Broché. 12 x 18 cm. 380 pages.
Livre. Editions J. Hetzel (Collection : Oeuvres complètes de Victor Hugo (Poésie tome 4)), Fin XIXe. Vers 1900.
Couverture souple. Broché. 91 pages.
Livre. Librairie Larousse (Collection : Classiques Larousse), 1951.
Couverture souple. Broché. 91 pages.
Livre. Librairie Larousse (Collection : Classiques Larousse), 1950.
[Jersey], Imprimerie universelle, (2 décembre) 1852 1 vol. (70 x 110 mm) de 16 p. Demi-maroquin brun, dos lisse, titre doré en long. Tiré à part, d'après une pièce extraite de l'édition non expurgée des Châtiments.
« Les Châtiments », recueil vengeur a paru pour la première fois en 1853. Victor Hugo, exilé après le Coup d'État du 2 décembre 1851, y donne libre cours à la haine qu'il voue à Napoléon III, devenu pour lui le symbole de la tyrannie. « Le premier tirage a été presque exclusivement expédié à l'étranger et le second, plus correct, fut réservé à la France ; c'est Hetzel qui, le 21 novembre, en envoya à Paris le premier exemplaire, c'est-à-dire le lendemain de la mise en vente, à Bruxelles, d'une édition tronquée. Mais bien vite la frontière fut étroitement surveillée pour empêcher l'introduction en France des Châtiments. Ce fut réussi, car dès la fin de décembre son imprimeur belge Samuel signalait à Hugo que la vente était loin de répondre à ses espérances ; c'est à peine, assure-t-il, s'il parvenait chaque semaine à faire parvenir à Paris une centaine d'exemplaires des Châtiments [...] Il eut alors l'idée d'imprimer séparément, dans le format in-32, quelques pièces du recueil, de manière à faire une sorte de propagande pour l'ouvrage complet ; ces minces brochures étaient ensuite expédiées par la poste sous enveloppe fermée, et échappaient ainsi à la vigilance de la police. Le 13 décembre, Samuel, lui écrit : "J'ai dû faire faire en toute hâte deux extraits, l'un que vous avez déjà [Nox], l'autre que je vous envoie ici, L'Expiation [...] Maintenant, je fais les pièces que vous m'avez indiquées [Joyeuse vie et A l'obéissance passive] ; je vous en enverrai épreuve... J'ai tiré quatre mille extraits des deux premières - deux mille de chaque pièce." Ces extraits imprimés par Samuel sont au nombre de trois seulement ", précise alors Lacretelle : Expiation et Nox, à deux mille exemplaires, et Joyeuse vie, à plus petit nombre. Et le bibliographe refute la dernière : « La composition d'une quatrième, "A l'obéissance passive", était achevée, et Victor Hugo en avait même corrigé les épreuves, lorsqu'il se ravisa et ordonna à Samuel de décomposer. Il s'aperçut en effet que cette poésie, lue isolément, risquait être interprétée par ses adversaires comme une insulte à l'armée française. » En effet, « A l'obéissance passive », qui commence par le célèbre « O soldats de l'an deux ! ô guerres ! épopées ! », Victor Hugo glorifie les soldats de la Révolution mais s'élève ensuite contre leur utilisation par Napoléon III pour réprimer « les défenseurs de la liberté ». Elle fut in fine finalement imprimée - le travail devait être trop avancé - mais ne connut ni le tirage conséquent des deux premières, ni sa diffusion, sans doute pour les raisons évoquées par Lacretelle. C'est quoi qu'il en soit la plus rare des quatre plaquettes, imprimées à un nombre infime d'exemplaires. La précipitation de la composition de ce dernier tiré à part et sa non diffussion sont d'ailleurs confirmées par le caractère inachevé de la page de titre : à la différence des trois autres, elle ne contient ni le titre général des Châtiments, ni le nom de l'auteur et encore moins la préface introductive. C'est également la seule à être datée de 1853. Les trois autres le sont de novembre et décembre 1852. D'après Clouzot, les deux premières, « Nox » et « Joyeuse vie », « ont été tirées à 2000 exemplaires, les deux dernières, « L'Expiation » et « A l'obéissance passive » à un nombre infime (10 ou 12 peut-être ?), sans qu'on en comprenne la raison. » Rareté confirmée par Vicaire, qui n'a pu effectivement croiser et recenser que les deux premières sur les quatre. Carteret, lui, n'en parle même pas et elles sont également de la grande collection Zoumeroff.
S.l.n.d. [Jersey, St Hellier, 1852] 1 plaquette (70 x 110 mm) de 16 pp., en une feuille pliée. Édition originale en extrait des Châtiments à venir qui seront publiés quelques semaines plus tard.
Cette plaquette fait partie des quatre extraits des Chatiments : outre « Nox » et « Joyeuse vie », imprimés à un millier d'exemplaires, « L'expiation » semble plus rare. Quant à « A l'obéissance passive », elle ne fut jamais diffusée : seuls quelques exemplaires subsistent et sont d'une insigne rareté.
Ernest Flammarion. Non daté. In-12. Relié demi-cuir. Etat d'usage, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Papier jauni. 442 pages. Auteur, titres et ornements dorés au dos. Tranche de tête dorée.. . . . Classification Dewey : 840.08-XIX ème siècle
Classification Dewey : 840.08-XIX ème siècle
Flammarion. 1941. In-12. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Papier jauni. 442 pages. Rousseurs.. . . . Classification Dewey : 840.08-XIX ème siècle
"Collection ""Oeuvres de Victor Hugo"" Classification Dewey : 840.08-XIX ème siècle"
Paris 1976 Chez Jean de Bonnot tenant négoce de libraire à l'enseigne du canon - 1976 - In-8, reliure pleine peau rouge de l'éditeur, dos lisse portant titres dorés et un portrait de l'auteur en vignette or et noir, plats encadrés de motifs en relief, tranche de tête dorée, papier vergé filigrané - 463 pages - Nombreuses illustrations in et hors-texte en N&B
Bon état - Menus frottements sur les tranches latérales avec petits manques de matière Bon
Jules Rouff. non daté. In-24. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 82 pages.. . . . Classification Dewey : 840.091-XX ème siècle
Classification Dewey : 840.091-XX ème siècle
Paris, Calmann Lévy, impr. Quantin, à Paris 1878 In-8 22 x 14 cm. Reliure demi-basane rouge, dos lisse orné de fers dorés, III-455 pp., notes, table. Rousseurs éparses. Bon exemplaire.
Bon état d’occasion
S.l.n.d. [Jersey, St Hellier, 1852] 1 plaquette (70 x 110 mm) de 15 p., en une feuille pliée. Édition originale en extrait des Châtiments à venir qui seront publiés quelques semaines plus tard.
Cette plaquette fait partie des quatre extraits des Chatiments : outre « Nox » et « Joyeuse vie », imprimés à un millier d'exemplaires, « L'expiation » semble plus rare. Quant à « A l'obéissance passive », elle ne fut jamais diffusée : seuls quelques exemplaires subsistent et sont d'une insigne rareté.
S.l.n.d. [Jersey, Impr. de Saint-Hallier, fin 1852, début 1853]. 4 plaquettes (75 x 115 mm) de 8 pp. chacune. Rarissime collection complète des quatre imprimés des pièces extraites de l'édition non expurgée des Châtiments.
Ces plaquettes furent imprimées pour être introduites clandestinement en France, par courrier, à la suite de l'interdiction du livre en France. D'après Clouzot, les deux premières (Nox et Joyeuse vie) ont été tirées à 2 000 exemplaires, les deux dernières (L'Expiation et A l'obéissance passive) à un nombre infime (une petite quinzaine). L'imprimeur belge Samuel eut alors l'idée d'imprimer séparément, dans le format in-32, quelques pièces du recueil, de manière à faire une sorte de propagande pour l'ouvrage complet ; ces minces brochures étaient ensuite expédiées par la poste sous enveloppe fermée, et échappaient ainsi à la vigilance de la police. Le 13 décembre, Samuel lui indique qu'ont déjà été imprimés «deux extraits, l'un que vous avez déjà [Nox], l'autre que je vous envoie ici, L'Expiation [...] Maintenant, je fais les pièces que vous m'avez indiquées [Joyeuse vie et A l'obéissance passive] ; je vous en enverrai une preuve... J'ai tiré quatre mille extraits des deux premières - deux mille de chaque pièce.» La troisième, Joyeuse vie, ne sera en fait imprimée qu'à tout petit nombre - quelques dizaines - et la quatrième, A l'Obeissance passive, passera à la trappe, quand bien même sa «composition était achevée, et Victor Hugo en avait même corrigé les épreuves, lorsqu'il se ravisa et ordonna à Samuel de décomposer. Il s'aperçut en effet que cette poésie, lue isolément, risquait être interprétée par ses adversaires comme une insulte à l'armée française.» En effet, A l'obéissance passive, qui commence par le célèbre « O soldats de l'an deux ! ô guerres ! épopées ! », Victor Hugo glorifie les soldats de la Révolution mais s'élève ensuite contre leur utilisation par Napoléon III pour réprimer « les défenseurs de la liberté ». Elle fut in fine finalement imprimée à quelques unités, mais sans destination d'être envoyée. La précipitation de la composition de cette dernier tiré à part et sa non-diffussion sont d'ailleurs confirmées par le caractère inachevé de la page de titre : à la différence des trois autres, elle ne contient ni le titre général des Châtiments ni le nom de l'auteur et encore moins la préface introductive. C'est également la seule à être datée de 1853. Les trois autres le sont de novembre et décembre 1852, mais elle ne connut ni le tirage conséquent des deux premières, ni sa diffusion. C'est quoi qu'il en soit la plus rare de quatre plaquettes, imprimées à un nombre infime d'exemplaires. Si le nombre avancé par Clouzot peut sembler quelque peu exagéré, l'insigne rareté de cette plaquette demeure néanmoins une réalité : pas d'exemplaire dans la collection Zoummeroff, inconnu de Carteret et jamais vu par Vicaire, qui ne connaissait de visu que les deux premières.
Les quatre plaquettes des Châtiments. [Bruxelles, Samuel, fin 1852 - début 1853]. 4 plaquettes (75 x 115 mm) de 16 p. chacune. Brochées, sous chemise et étui de demi-maroquin rouge. Collection complète des quatre pièces extraites de l'édition non expurgée des Châtiments. Les deux premières, « Nox » et « L'Expiation », furent imprimées à 2 000 exemplaires, « Joyeuse vie » à quelques centaines - et « À l'obéissance passive » à quelques unités seulement, ces deux dernières étant inconnues de Vicaire et de Carteret. Jointes : « Lettre à Lord Palmerston » et « L'Anniversaire de la Révolution de 1848 » [Jersey, Imprimerie universelle, 1854 et 1855]. 2 plaquettes (75 x 115 mm) de 16 p. et 32 p., la première imprimée sur papier bleu.
Ces plaquettes furent imprimées pour être introduites clandestinement en France, par courrier, à la suite de l'interdiction des Châtiments. L'imprimeur belge Samuel eut alors l'idée d'imprimer séparément, dans le format in-32, quelques pièces du recueil, pour que ces minces brochures puissent être ensuite expédiées par la poste et échapper ainsi à la vigilance de la police. Le 13 décembre, Samuel indique à Hugo qu'ont déjà été imprimés «deux extraits, l'un que vous avez déjà [Nox], l'autre que je vous envoie ici, L'Expiation [...]. Maintenant, je fais les pièces que vous m'avez indiquées [Joyeuse vie et À l'obéissance passive] ; je vous en enverrai une preuve... J'ai tiré quatre mille extraits des deux premières - deux mille de chaque pièce.» Cela vient infirmer les dires de Clouzot, pour qui les deux premières furent « L'Expiation » et « Joyeuse vie », « tirées à 2 000 exemplaires […], les deux dernières [À l'obéissance passive et Nox] à un nombre infime (10 ou 12 peut-être ?) sans qu'on en comprenne la raison. Ils sont restés longtemps inconnus » (Clouzot, p. 147). « Joyeuse vie » connût en effet un tirage bien moins important ; quant à « L'Obéissance passive », elle failli même passer entièrement à la trappe : sa « composition était achevée, et Victor Hugo en avait corrigé les épreuves, lorsqu'il se ravisa et ordonna à Samuel de décomposer. Il s'aperçut en effet que cette poésie, lue isolément, risquait d'être interprétée par ses adversaires comme une insulte à l'armée française.» Elle fut in fine imprimée à quelques unités, sans pouvoir être diffusée comme les précédentes et c'est clairement la plus rare de quatre plaquettes. La précipitation de la composition de ce dernier tiré à part est d'ailleurs confirmée par le caractère inachevé de la page de titre : à la différence des trois autres, elle ne contient ni le titre général des Châtiments, ni le nom de l'auteur et encore moins la préface introductive. C'est également la seule à être datée de 1853. Les trois autres le sont de novembre et décembre 1852. Si le nombre avancé par Clouzot peut sembler quelque peu exagéré, la rareté de cette plaquette demeure néanmoins une réalité : pas d'exemplaire dans la collection Zoummeroff, inconnu de Carteret et jamais vu par Vicaire, qui ne connaissait de visu que les deux premières. Notons encore qu'une plaquette sur le même modèle, la « Lettre à Lord Palmerston », imprimée à Jersey en 1854, donna à Paul Éluard, auquel Valentine Hugo avait offert un exemplaire, l'idée d'éditer ainsi son recueil À toute épreuve vers la fin de 1930.
Ellipses Ellipses 1998, In-8 broché. 128 pages. Bon état.
Toutes les expéditions sont faites en suivi au-dessus de 25 euros. Expédition quotidienne pour les envois simples, suivis, recommandés ou Colissimo.
Gallimard. 1998. In-12. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 413 pages. 2e plat légèrement frotté.. . . . Classification Dewey : 841-Poésie
Classification Dewey : 841-Poésie
J. Hetzel et cie. Non daté. In-12. Relié. Etat d'usage, Couv. convenable, Dos abîmé, Intérieur frais. 318 pages. Quelques notes à l'encre dans le texte. Quelques rousseurs. Tâches d'encre en tranches de tête. Manques et épidermures sévères sur les plats. Coins émoussés. Dos à 3 nerfs. Couverture légèrement désolidarisée.. . . . Classification Dewey : 840-Littératures des langues romanes. Littérature française
Classification Dewey : 840-Littératures des langues romanes. Littérature française