Editions Gallimard / Album Pléiade n° 7 de 1968. In-12 reliure éditeur plein cuir de 330 pages au format 11 x 17,5 cm. Livre sous jaquette photo avec dos visible, rhodoïd et emboitâge carton. Superbe iconographie de 467 illustrations hors et in texte, choisie et commentée par Roger-Jean Ségalat. Edition originale hors commerce en état proche du parfait.
Vente exclusivement par correspondance. Le libraire ne reçoit, exceptionnellement que sur rendez-vous. Il est préférable de téléphoner avant tout déplacement.Forfait de port pour un livre 8,50 €, sauf si épaisseur supérieure à 3 cm ou valeur supérieure ou égale à 100 €, dans ce cas expédition obligatoire au tarif Colissimo en vigueur. A partir de 2 livres envoi en colissimo obligatoire. Port à la charge de l'acheteur pour le reste du monde.Les Chèques ne sont plus acceptés.Pour destinations extra-planétaire s'adresser à la NASA.Membre du Syndicat Lusitanien Amateurs Morues
LEGER Fernand; ROY Claude (préf.); CENDRARS Blaise; ÉLUARD Paul:
Reference : 7359
(1951)
Paris, Editions Falize, 1951. In-8 broché à l'italienne, couverture imprimée en deux tons, très légèrement salie.
Ce volume été publié à l'occasion de l'Exposition Fernand Léger à la Maison de la Pensée Française comporte les études de dessins et toiles exécutées en préparation de l'oeuvre définitive intitulée "Les Constructeurs", ainsi que quelques photographies, le tout en noir. Avec un poème autographe reproduit de Cendrars, un autre en fac-similé d' Éluard.
Paris, 1944, in-8, 37pp, broché, Superbe exemplaire! Précédé d'un poème de Paul Eluard. Hors texte de Valentine Hugo. 37pp
La Maison du poète 0 plaquette in-12 Broché Edition originale
EDITION ORIGINALE tirée à 153 exemplaires numérotés sur vidalon Meer marais bouffant. ENVOI AUTOGRAPHE signé de l'auteur à Paul ELUARD. Non coupé. Assez bon 0
Paris GLM 1939 1 vol. broché 10 feuillets (385 x 280 mm) imprimés au recto en noir sur papier fort crème, bleu et vert ou gris, portefeuille à rabats titré en noir. Tirage limité à 300 exemplaires sur carte de Flandre (Bibliothèque nationale, GLM, n° 219). Manque le plat supérieur de l'étui, sinon exemplaire en belle condition.
Paris, Éditions de Minuit, 1944 ; in-8 (138 x 212 mm), 64 pp., broché (couverture décollée, dos en tête et en queue légèrement décollé). Poésies, et Raisons d'écrire, entre autres, et bibliographie. Une illustration en noir et blanc (frontispice de Pablo Picasso).
Paris, Éditions de Minuit, 1946 ; in-8, 90 pp., broché. Nouvelle édition revue et augmentée. Papier légèrement teinté de bleu. Bon état.
Paris, Pierre Seghers, Éditeur, 1948 ; in-12 (111 x 180 mm), 36 pp., couverture à rabats et cahier agrafés. Collection «PS», cahiers bi-mensuels, N° 02.
S. l. (France), Pierre Seghers, Éditeur, 1963 ; grand in-8 (143 x 229 mm), 82 pp., broché, couverture à rabats. Ex libris Alfred Neher. Couverture ornée d'un dessin de Jean Lurçat.
Loudmer-Poulains Scp, Paris, 1977
Un volume petit in-4°, reliure cartonnée éditeur de couler ocre, , abec lettrage noir sur le 1er plat et le dos. Il s’agit d’un catalogue de vente publique à la salle Drouot. Il contient la présentation de 278 lots, provenant d’Afrique, d’Océanie, d’Amérique du Nord, d’Amérique du SUD, des Antilles. Plusieurs de ces objets sont photographiés (la plupart en noir) sur environ 45 pages + une page d’errata. En marge, les prix de vente ont été notés par un amateur. TRES BON ÉTAT.
Guy Lévis Mano, Paris 1966. Un volume petit in-4 (195 x 130 mm) broché sous couverture blanche imprimée rempliée. ÉDITION ORIGINALE. Poèmes de Guy Lévis Mano. UNE EAU-FORTE ET AQUATINTE EN COULEURS SIGNÉE AU CRAYON PAR MIRÓ. Tirage : 15 + 60 ex sur vélin d'Arches avec la gravure. L'exemplaire est, de plus, personnalisé, sur le faux-titre, d'une dédicace autographe signée de l’auteur à G.D. « qui sait regarder le dedans ? ».
Bien sûr très rare. Très bon état de conservation, d'origine. Bibliographie : Cramer 109 - Dupin II, 422.
Bruxelles, Les Éditions modernes Georges Vriamont, Pianos Erard et Pleyel, 1933. Partition originale imprimée en couleurs sur double page, signée EMAIR dans la composition (27,1/35,1 cm).
1948 Dessin érotique inédit de Magritte, représentant une femme nue entourée de deux hommes dotés de gigantesques pénis. En l'absence de date, le style souple et rapide du tracé et l’iconologie évoquent à la fois la période « Renoir » du peintre et celle plus caricaturale dite « vache » des années 1940. Comme dans Les Profondeurs du plaisir et Le Galet datant de 1948, Magritte passe d’un érotisme allusif et poétique à un érotisme explicite et prosaïque dans un univers réduit au corps et à sa dimension charnelle et matérielle, à contre-courant de la peinture mentale, philosophique et métaphysique d’autrefois. La composition, avec le profil de la femme au visage légèrement incliné serrant le sexe contre elle, s'apparente une ébauche des Profondeurs du plaisir où le peintre a remplacé le phallus par un gigantesque pion d'échec.Destiné à un domaine privé et amical qui autorise l’obscénité et la gaieté, le dessin est accompagné d'un poème autographe de Louis Scutenaire, intitulé "Tarif blanc", où cette jouissance de l'excès figurée par le priapisme des personnages se traduit par l’anaphore en « plus » et par l’énumération exclamative de termes licencieux et argotiques. Un ton et des images qu’on retrouve dans d’autres poèmes de Scutenaire comme par exemple "Hommage à un peintre", dans Frappez au miroir de 1939 illustré par Magritte, et surtout dans la préface irrévérencieuse "Les Pieds dans le plat" écrite pour l’exposition à Paris de 1948 de son ami « Mag », sobriquet employé pour et par les amis. Ici aussi il est question de « brun », de « foutre » et de « fesses »...Cette oeuvre croisée réunissant le crayon de l'artiste et la plume du poète est un témoignage exceptionnel - à notre connaissance unique - de la complicité de Magritte avec son exégète Scutenaire qui lui inspira nombre de titres de tableaux. Il n'est pas anodin non plus de préciser qu'elle a été réalisée en troisième de couverture du tiré-à-part d'un texte de Paul Eluard paru dans le numéro 10 de la revue Minotaure (hiver 1937) et intitulé Premières vues anciennes, dans lequel l'écrivain dresse une rétrospective de la poétique surréaliste en multipliant les références et les citations, au nombre desquelles figure René Magritte. Or ce rare tiré-à-part porte aussi une dédicace autographe signée d'Eluard à Ernest Moerman, écrivain et cinéaste belge, qui venait de réaliser le court-métrage surréaliste Monsieur Fantômas. Entre farce et tragédie, humour et poésie, le réalisateur narre l’amour impossible de Fantômas pour Elvire, et il inclue dans le montage des oeuvres originales d’Eluard (Capitale de la douleur) et de Magritte (Le Viol).Il est indéniable que cette plaquette a été offerte par Eluard en signe de reconnaissance dans une logique de don et contre-don pour l’hommage reçu dans le film. De la même façon, le dessin de Magritte complète la dédicace d’Eluard, réunissant dans les mêmes pages le poète et le peintre si déterminants pour la poétique du film de Moerman qui traversera comme un météore la galaxie surréaliste. On ne sera donc guère étonné si le sujet repropose la pulsion sexuelle et le désir au cœur de l’histoire du court-métrage trahissant, sous une apparente légèreté, le risque d’un épilogue grotesque. Mais pourquoi l'intervention de Magritte et de Scutenaire ne s'accompagne-t-elle pas d'une dédicace ? En raison de son caractère érotique, voire pornographique ? Ou bien parce qu'elle a été réalisée après la mort de Moerman en 1944, et la dispersion probable de sa bibliothèque ? Ces circonstances et la proximité du style et de l'inspiration avec la période "vache" (1948) à laquelle Scutenaire est étroitement lié, permettent donc de dater l'oeuvre de la seconde moitié des années 1940.Témoignage d’un surréalisme désormais sans frontières géographiques et artistiques, des relations entre Eluard, Moerman et Magritte, mais aussi de la complicité entre le peintre et son ami Scutenaire dont le crayon et la plume se rencontrent ici de manière exceptionnelle, ce document est d’une extrême rareté et en parfaite conservation si l’on exclut une petite tache rouge dans la marge inférieure de la page 49. Un certificat d’authenticité délivré par le Comité Magritte en novembre 2023 sera remis à l’acquéreur.
Bruxelles, L’Art belge, éditions musicales, 1926. Partition originale sur double page, illustration de couverture par René Magritte imprimée en pourpre sur papier blanc, tampon humide « Indian Jazz » (17,6/27 cm).
MANDELSTAM (Ossip). MASSON (Loÿs). BEALU (Marcel). ELUARD (Paul). MANOLL (Michel). GUILLEVIC. DURRY (Marie-Jeanne). DOUCET (Jacques).
Reference : 44960
Paris, directeur: Pierre Seghers.Un volume 13,2x21,4cm broché de 130 pages. Bon état.
Créateur en 1939 de la collection Poètes casqués, puis éditeur de la poésie de la résistance pendant la seconde guerre mondiale avec Poésie 40 à 47, Pierre Seghers (1906-1987) sera un des plus importants éditeurs français de poésie au XXème siècle.
MAN RAY. Dora MAAR. ELUARD (Paul) sous le nom de DESROCHES (Didier).
Reference : 25432
Paris, ÉditionsCahiers d'Art, 1947, in-8, broché, couverture de papier vergé crème rempliée, non paginé [24 p.] Edition originale. 11 poèmes dédiés à la mémoire de Nusch, l'épouse du poète morte quelques mois auparavant. Publié sous le pseudonyme de Didier Desroches, il est orné de 11 portraits photographiques en noir et blanc par Man RAY et par Dora MAAR. 1/500 ex. num. sur papier couché. Bel exemplaire.
Phone number : 33 01 48 04 82 15
Man Ray: dessins illustrés par les poemes de Paul Eluard. Man Ray / Aux Editions Jeanne Bucher, Paris, 1937. In-4 p. (mm. 282x220), brossura editoriale illustrata, pp. 176,(14), al frontespizio lo stesso disegno della copertina anteriore. Le 67 riproduzioni in bianco e nero dei disegni di Man Ray sono così suddivise: 1 al frontespizio (Le Pont Brisé), 54 accompagnate dai testi delle poesie di Eluard, 2 ritratti di Sade, 6 ritratti (tra cui Nusch, Picasso, Breton, Eluard, Man Ray) e 4 details (l'occhio di Sade, la bocca di Breton, capelli di donna, la matita a forma di campanile di Man Ray)."Edizione originale" di questa splendida raccolta di poesie e disegni, pubblicata nel 1937, preceduta da una poetica prefazione di Paul Eluard: Le dessin de Man Ray: toujours le désir, non le besoin. Pas un duvet, pas un nuage, mais des ailes, des dents, des griffes.. Une bouche autour de laquelle la terre tourn. Man Ray dessine pour etre aimé. La collezione "Les Mains Libres" (una composizione a mani libere) è una celebrata collaborazione tra Man Ray e Paul Eluard; attraverso quest'opera di punta del movimento surrealista i due artisti rivendicano la loro libertà creativa. Bellissimo libro dartista in tiratura limitata di 650 copie numerate. La ns., 526, è molto ben conservata.
MAN RAY (Emmanuel Rudnitsky 1890-1976) PAUL ELUARD (1895-1952)
Reference : 100081
(1937)
Paris GLM 1937 255x165mm, 10p. et 12 planches photographiques, en feuilles sous couverture en papier bleu imprimée et chemise ajourée. Texte d'introduction d'André Breton, édition originale, bel exemplaire.(100081)
Pas de jaquette Couverture souple
Phone number : +33 1 48 01 02 37
Éditions Gallimard, Paris, 1947, (16,8 x 21,5 cm), 152 pages, couverture rempliée. Édition illustrée de 67 dessins à l'encre de Man Ray reproduits en hors-texte, pour lesquels Paul Eluard a écrit des poèmes. Édition tirée à 2375 exemplaires, 1/2350 ex. numérotés numérotés sur papier Plumex des Papeteries Téka. Bel exemplaire en excellent état, peu courant malgré le tirage.
Les Mains libres est un recueil emblématique du surréalisme, né de la collaboration entre le photographe et artiste américain Man Ray et le poète français Paul Éluard. Publié initialement en 1937, il associe 65 dessins de Man Ray à des poèmes courts dÉluard, chaque texte étant inspiré par un dessin préexistant. Louvrage est considéré comme un modèle de complicité artistique, où limage et le texte forment une uvre indissociable, inversant lordre traditionnel de lillustration : ici, ce sont les poèmes qui viennent « illustrer » les dessins. Tous nos envois se font avec suivi. I ship worldwide, have no hesitation to contact me for any question.
S. n. [ Journal des débats] | s. l. (Paris) 1944 | 13.50 x 21 cm | 2 pages 1/2 in-4
Manuscrit autographe de l'auteur de 2 pages et demie in-8 publiée dans le numéro du 30 Mars 1944 du Journal des Débats. Manuscrit recto-verso complet à l'écriture très dense, comportant de nombreuses ratures, corrections et ajouts. Il s'agit d'une chronique parue à l'occasion de la réédition du Château d'Otrante d'Horace Walpole avec une préface de Paul Eluard. On joint le tapuscrit complet. La réédition par les éditions José Corti du Château d'Otrante d'Horace Walpole avec une préface de Paul Eluard, est l'occasion pour Maurice Blanchot de donner sa définition du roman noir, qui provoque, grâce aux surréalistes notamment, un regain d'intérêt. : "Le roman noir ne se confond pas simplement avec la littérature fantastique. S'il fait une large part au merveilleux "de toute nature", il a pour principal objet d'émouvoir la sensibilité par les ressources de la terreur. il veut secouer l'imagination. Il l'entraîne dans un mouvement frénétique qui ne lui laisse pas de repos. Il la provoque à tout croire, hormis les dénouements heureux et les compromis agréables, par des moyens dont le caractère conventionnel augmente encore la puissance. C'est un art méthodique qui connaît sa grossiéreté et en tire souvent des effets subtils et remarquables." Blanchot poursuit par une analyse presque politique du roman noir - né au temps du rationalisme pré-révolutionnaire, pour s'épanouir dans les suites de 1789, avant de s'essouffler sous la Restauration. Et de conclure : "Horace Walpole est beaucoup plus qu'un précurseur. Avec ce volume fort mince, il apparait vraiment comme l'auteur de milliers d'ouvrages qui sont nés de lui. Avec ce volume fort mince (sic), il est le plus fécond des écrivains. Entre avril 1941 et août 1944, Maurice Blanchot publia dans la "Chronique de la vie intellectuelle" du Journal des Débats 173 articles sur les livres récemment parus. Dans une demi-page de journal (soit environ sept pages in-8), le jeune auteur de Thomas l'obscur fait ses premiers pas dans le domaine de la critique littéraire et inaugure ainsi une oeuvre théorique qu'il développera plus tard dans ces nombreux essais, de La Part du feu à L'Entretien infini et L'Écriture du désastre. Dès les premiers articles, Blanchot fait preuve d'une acuité d'analyse dépassant largement l'actualité littéraire qui en motive l'écriture. Oscillant entre classiques et modernes, écrivains de premier ordre et romanciers mineurs, il pose, dans ses chroniques, les fondements d'une pensée critique qui marquera la seconde partie du XXe. Transformé par l'écriture et par la guerre, Blanchot rompt, au fil d'une pensée exercée "au nom de l'autre", avec les violentes certitudes maurassiennes de sa jeunesse. Non sans paradoxe, il transforme alors la critique littéraire en acte philosophique de résistance intellectuelle à la barbarie au coeur même d'un journal "ouvertement maréchaliste": "Brûler un livre, en écrire, sont les deux actes entre lesquels la culture inscrit ses oscillations contraires" ("Le livre", In Journal des Débats, 20 janvier 1943). En 2007, les Cahiers de la NRF réunissent sous la direction de Christophe Bident toutes les chroniques littéraires non encore publiées en volumes avec cette pertinente analyse du travail critique de Blanchot : "romans, poèmes, essais donnent lieu à une réflexion singulière, toujours plus sûre de sa propre rhétorique, livrée davantage à l'écho de l'impossible ou aux sirènes de la disparition. (...) Non sans contradictions ni pas de côté, et dans la certitude fiévreuse d'une ?uvre qui commence (...) ces articles révèlent la généalogie d'un critique qui a transformé l'occasion de la chronique en nécessité de la pensée." (C. Bident). Les manuscrits autographes de Maurice Blanchot sont d'une grande rareté. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
Phone number : 01 56 08 08 85
Max-Pol Fouchet, Jean Denoel, Emmanuel Clancier, Pierre Emmanuel, René Daumal, André de Richaud, Jean Rousselot, Paul Eluard, Elsa Triolet -
Reference : 42687
Alger : Fontaine, directeur : Max-Pol Fouchet, comité de rédaction : Jean Denoël, Georges-Emmanuel Clancier, Pierre Emmanuel, René Daumal, André de Richaud, Jean Rousselot. Un volume broché (15,8x23,7 cm), 89 pages. Textes de Alexandre Blok, Pierre-Henri Simon, Paul Eluard, Boris de Schloezer, Jean Le Louet, Noël Devault, René Lacote, Arthur Adamov, Pierre Emmanuel, Elsa Triolet. Petit manque en bas et en haut du dos, couverture défraichie en bordures sinon bon état.
La revue Fontaine fondée par Max-Pol Fouchet en 1939 est la principale revue de la résistance intellectuelle française pendant la seconde guerre mondiale. Depuis Alger, Fontaine rallia tous les poètes, artistes et écrivains hostiles à la collaboration. De 1942 à 1944, à Limoges où résidait Georges-Emmanuel Clancier, étaient collectés les articles et poèmes écrits en France occupée, puis envoyés à Albert Béguin à Genève. De Suisse, ils étaient expédiés à Tanger... D'où ils étaient acheminés en Algérie par Georges Blin. La revue publiait aussi les auteurs français réfugiés alors aux U.S.A. et dans le monde libre comme André Breton, Saint-John Perse, Georges Bernanos, etc. (L'Intelligence en guerre, Vignes-Lacroix, 2001, pages 201 et suivantes.)
Max-Pol Fouchet, Jean Denoel, Georges-Emmanuel Clancier, Pierre Emmanuel, René Daumal, André de Richaud, Jean Rousselot, Paul Eluard, Claude Roy, Pierre Seghers, Gabriel Audisio, Michel Seuphor, Jean Grenier -
Reference : 42686
Alger : Fontaine, directeur : Max-Pol Fouchet, comité de rédaction : Jean Denoël, Georges-Emmanuel Clancier, Pierre Emmanuel, René Daumal, André de Richaud, Jean Rousselot. Un volume broché (15,8x23,7 cm), 92 pages. In-fine liste des libraires recevant les dépôts de Fontaine. Textes de Charles Peguy, José Bergamin, Paul Eluard (Blason des arbres), Marc Bernard, Emmanuel Clancier, Rabindranath Tagore, Claude Roy, Pierre Seghers, Gabriel Audisio, Pierre Emmanuel, Michel Seuphor, Jean Grenier. Bon état.
La revue Fontaine fondée par Max-Pol Fouchet en 1939 est la principale revue de la résistance intellectuelle française pendant la seconde guerre mondiale. Depuis Alger, Fontaine rallia tous les poètes, artistes et écrivains hostiles à la collaboration. De 1942 à 1944, à Limoges où résidait Georges-Emmanuel Clancier, étaient collectés les articles et poèmes écrits en France occupée, puis envoyés à Albert Béguin à Genève. De Suisse, ils étaient expédiés à Tanger... D'où ils étaient acheminés en Algérie par Georges Blin. La revue publiait aussi les auteurs français réfugiés alors aux U.S.A. et dans le monde libre comme André Breton, Saint-John Perse, Georges Bernanos, etc. (L'Intelligence en guerre, Vignes-Lacroix, 2001, pages 201 et suivantes.)
Trente et un dessins de Maurice Mendjizki, poème de Paul Eluard, 1 vol. in-4 br., Paris, 1950, 6 ff. et 31 planches
Bon exemplaire, dédicacé par Maurice Mendjizki "au camarade B..., fraternellement".
Paris, chez l'Auteur, 1950 ; in-4, broché. 6ff. de texte - 31 dessins pleine page en noir de Maurice Menjdjizki. Titre en rouge et noie. Couverture légèrement jaunie. Très bon état.
Edition originale tirée à 300 exemplaires dont 100 en yddish, celui-ci non justifié. Avec un poème inédit d'Eluard : "Tout est sauvé", et 31 dessins du peintre d'origine polonaise Maurice Mendjizky (1890-1951). Né à Lodz, il quitta la Pologne en 1906 pour pratiquer la peinture à Paris. Il s'installe à Montparnasse dès 1906 et emménage à La Ruche, foyer de l'avant-garde où il fréquente Chagall, Modigliani ou Soutine, Kiki de Montparnasse, Picasso, Renoir, Zborowski, Foujita... ll s'engage très tôt contre le fascisme et crée avec Paul Signac, Paul Langevin et Frédéric Joliot-Curie, le Mouvement des Intellectuels pour la Paix. Il entre dans la Résistance dés le début de la guerre mais sa famille est exterminée en Pologne, un de ses fils assassiné par les Nazis, sa femme arrêtée. A partir de la fin de la guerre il ne cesse de peindre et de dessiner la résistance des habitants du ghetto de Varsovie. (Nieszawer et Princ, Histoires des artistes Juifs de l'École de Paris, 1905-1939. Paris, Somogy, 2015). Un éphémère musée avait été créé à Paris en 2012 par Serge Mendjiski pour mettre en valeur l'uvre de son père et des artistes de l'Ecole de Paris. Il a fermé en 2016.