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‎BEAUVOIR Simone de‎

Reference : 42378

(1945)

‎Le sang des autres‎

‎Gallimard, Paris 1945, 14,5x20,5cm, broché.‎


‎Edition originale, un des 56 exemplaires numérotés sur pur fil, seuls grands papiers. Très bel exemplaire. - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

Le Feu Follet - Paris
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Phone number : 01 56 08 08 85

EUR2,800.00 (€2,800.00 )

‎BEAUVOIR Simone de‎

Reference : 78233

(1966)

‎Les Belles Images‎

‎Gallimard, Paris 1966, 14,5x20,5cm, broché.‎


‎Edition originale, un des 40 exemplaires numérotés sur Hollande, tirage de tête. Très bel exemplaire. - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

Le Feu Follet - Paris
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Phone number : 01 56 08 08 85

EUR1,800.00 (€1,800.00 )

‎BEAUVOIR Simone de‎

Reference : 45264

(1945)

‎Les bouches inutiles‎

‎Gallimard, Paris 1945, 12x19cm, broché.‎


‎Edition originale, un des 25 exemplaires numérotés sur vélin pur fil, le nôtre portant le N°1, seuls grands papiers. Bel exemplaire. - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

Le Feu Follet - Paris
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Phone number : 01 56 08 08 85

EUR2,300.00 (€2,300.00 )

‎BEAUVOIR Simone de‎

Reference : 78090

(1954)

‎Les Mandarins‎

‎Gallimard, Paris 1954, 14x21cm, relié sous chemise et étui.‎


‎Edition originale, un des 25 exemplaires numérotés sur hollande, tirage de tête. Reliure en plein maroquin violet, dos lisse, contreplats et gardes doublés de velours mauve, toutes tranches dorées, couvertures et dos conservés, chemise et étui bordés de maroquin violet, plats de papier façon bois, intérieur de la chemise en feutre gris, parfaite reliure signée Jean-Paul Miguet. Dos de la chemise éclairci. Superbe exemplaireparfaitement établi en reliure triplée par Jean-Paul Miguet. - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

Le Feu Follet - Paris
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Phone number : 01 56 08 08 85

EUR8,000.00 (€8,000.00 )

‎BEAUVOIR Simone de‎

Reference : 83810

(1954)

‎Les Mandarins‎

‎Gallimard, Paris 1954, 14x21cm, broché.‎


‎Edition originale, un des 25 exemplaires numérotés sur hollande, le nôtre un des 5 hors commerce, tirage de tête. Bel exemplaire. - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

Le Feu Follet - Paris
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Phone number : 01 56 08 08 85

EUR4,500.00 (€4,500.00 )

‎BEAUVOIR Simone de‎

Reference : 84321

(1958)

‎Mémoires d'une jeune fille rangée - La force de l'âge - La force des choses - Tout compte fait ‎

‎Gallimard, Paris 1958-1972, 14,5x21,5cm, 4 volumes brochés sous cofferts.‎


‎Edition originale, un des 25,30, 35 et 40 exemplaires numérotés sur vergé de hollande, tirage de tête pour chacun des 4 volumes. Très rare et bel ensemble tel que paru de cette tétralogie autobiographique et féministe. Chaque volume est présenté dans un coffret signé Julie Nadot reproduisant les plats de couverture et le dos de l'ouvrage. - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

Le Feu Follet - Paris
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Phone number : 01 56 08 08 85

EUR18,000.00 (€18,000.00 )

‎BEAUVOIR Simone de.‎

Reference : 20448

‎Privilèges.‎

‎ Paris, Gallimard, Les Essais, 11 Septembre 1955. In-12, broché, 272 pp. ‎


‎9ème édition, année de l'originale. Photos sur demande.‎

Phone number : 09 50 67 82 02

EUR20.00 (€20.00 )

‎BEAUVOIR Simone de‎

Reference : 83516

(1943)

‎Tous les hommes sont mortels‎

‎Gallimard, Paris 1943, 14,5x20,5cm, broché.‎


‎Edition originale,un des 55 exemplaires numérotés sur pur fil, tirage de tête. Très bel exemplaire. - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

Le Feu Follet - Paris
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Phone number : 01 56 08 08 85

EUR2,500.00 (€2,500.00 )

‎BEAUVOIR Simone de‎

Reference : 78203

(1972)

‎Tout compte fait‎

‎Gallimard, Paris 1972, 15x22cm, broché.‎


‎Edition originale, un des 40 exemplaires numérotés sur Hollande, tirage de tête. Ex-libris encollé en tête d'une garde. Bel exemplaire en dépit du dos légèrement plissé. - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

Le Feu Follet - Paris
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Phone number : 01 56 08 08 85

EUR2,000.00 (€2,000.00 )

‎BEAUVOIR Simone de & HALIMI Gisèle‎

Reference : 45773

(1962)

‎Djamila Boupacha‎

‎Gallimard, Paris 1962, 14,5x21cm, broché.‎


‎Edition originale, un des 125 exemplaires numérotés sur pur fil, seuls grands papiers. Iconographie. Bel exemplaire. - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

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Phone number : 01 56 08 08 85

EUR1,500.00 (€1,500.00 )

‎BECK (Béatrix).‎

Reference : 26728

‎Cou coupé court toujours.‎

‎ Paris, Gallimard, 1967. In-12, broché, non coupé, 110 pp. ‎


‎Edition originale. Un des 35 exemplaires numérotés sur vélin pur fil Lafuma-Navarre, seul tirage en grand papier. N° 12. Bel exemplaire. Photos sur demande.‎

Phone number : 09 50 67 82 02

EUR160.00 (€160.00 )

‎BECK Béatrix‎

Reference : 64934

(1967)

‎Cou coupé court toujours‎

‎Gallimard, Paris 1967, 12,5x19,5cm, broché.‎


‎Edition originale, un des 35 exemplaires numérotés sur pur fil, seuls grands papiers. Un ex-libris encollé sur une garde, un autre, plus grand qui a laissé une décharge due à la colle. Bel exemplaire. - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

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Phone number : 01 56 08 08 85

EUR60.00 (€60.00 )

‎BECK (Béatrix).‎

Reference : 26677

‎Le Muet.‎

‎ Paris, Gallimard, 1963. In-12, broché, non coupé, 194 pp. ‎


‎Edition originale. Un des 40 exemplaires numérotés sur vélin pur fil Lafuma-Navarre, seul tirage en grand papier. N° 17. Bel exemplaire. Photos sur demande.‎

Phone number : 09 50 67 82 02

EUR120.00 (€120.00 )

‎BECK Béatrix‎

Reference : 58058

(1963)

‎Le muet‎

‎Gallimard, Paris 1963, 12x19cm, broché.‎


‎Edition originale, un des 40 exemplaires numérotés sur pur fil, le nôtre non justifié, seuls grands papiers. Dos légèrement insolé. - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

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Phone number : 01 56 08 08 85

EUR70.00 (€70.00 )

‎BECK (Béatrix).‎

Reference : 14797

‎Léon Morin prêtre.‎

‎ Paris, Gallimard, décembre 1952. In-12, broché, non coupé, 237 pp. ‎


‎Nouvelle édition recomposée en décembre 1952 (l'édition originale est du 1er trimestre 1952 février). Un des 60 exemplaires du tirage de tête numérotés sur vélin pur fil Lafuma-Navarre. Photos sur demande.‎

Phone number : 09 50 67 82 02

EUR90.00 (€90.00 )

‎BECK (Béatrix).‎

Reference : 26678

‎Une mort irrégulière.‎

‎ Paris, Gallimard, 1950. In-12, broché, 166 pp. ‎


‎Edition originale. Un des 43 exemplaires numérotés sur vélin pur fil Lafuma-Navarre, seul tirage en grand papier. Photos sur demande.‎

Phone number : 09 50 67 82 02

EUR160.00 (€160.00 )

‎BECK Béatrix‎

Reference : 85008

(1950)

‎Une mort irrégulière‎

‎Gallimard, Paris 1950, 12,5x19,5cm, broché.‎


‎Edition originale, un des 43 exemplaires numérotés sur pur fil, seuls grands papiers. Bel exemplaire en dépit du dos très légèrement bruni sans aucune garvité. - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

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EUR100.00 (€100.00 )

‎BECKER Lucien‎

Reference : 75613

(1941)

‎L'homme quotidien‎

‎M. Audin, Lyon 1941, 14x21,5cm, agrafé.‎


‎Edition originale imprimée à 200 exemplaires hors commerce. Rare et agréable exemplaire. Envoi autographe daté et signé de Lucien Becker à Albert Béguin : "...en espérant qu'il reconnaîtra en ces poëmes quelques voix du "passager de la terre"..." - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

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Phone number : 01 56 08 08 85

EUR200.00 (€200.00 )

‎BECKETT (Samuel).‎

Reference : 30386

‎Assez.‎

‎ Paris, Editions de Minuit, 19 février 1966. In-8, broché, couverture à rabats, 30 pp. ‎


‎Édition originale. Tirage à 662 ex n° sur velin cuve B. F. K. rives.. Un des cent douze exemplaires marqués "112" numérotés de 1 à 112 et réservés à la librairie des Editions de Minuit. N° 33. Bel exemplaire à l'état de neuf. Photos sur demande.‎

Phone number : 09 50 67 82 02

EUR400.00 (€400.00 )

‎BECKETT Samuel‎

Reference : 46805

(1966)

‎Assez‎

‎Les Editions de Minuit, Paris 1966, broché.‎


‎Edition originale imprimée à 662 exemplaires numérotés sur vélin cuve B.F.K. de Rives, le nôtre un des 100 exemplaires hors commerce. Envoi autographe signé de Samuel Beckett à Ludovic Janvier et à sa femme. Agréable exemplaire. - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

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EUR1,000.00 (€1,000.00 )

‎BECKETT Samuel‎

Reference : 51863

(1966)

‎Assez‎

‎Les Editions de Minuit, Paris 1966, 14,5x19,5cm, broché.‎


‎Edition originale, un des 100 exemplaires hors commerce numérotés sur B.F.K. de Rives, seuls grands papiers avec 512 autres B.F.K. de Rives. Précieux envoi autographe daté d'Avril 1966 et signé de Samuel Beckett à son ami le peintre Geer (Van Velde) et à sa femme Lise. Agréable exemplaire. « Que dire de ces plans qui glissent, ces contours qui vibrent, ces corps comme taillés dans la brume, ces équilibres qu'un rien doit rompre, qui se rompent, et se reforment à mesure qu'on regarde ? Comment parler de ces couleurs qui respirent, qui halètent ? de cette stase grouillante ? de ce monde sans poids, sans force, sans ombre ? Ici tout bouge, nage, fuit, revient, se défait, se refait. Tout cesse, sans cesse. On dirait l'insurrection des molécules, l'intérieur d'une pierre un millième de seconde avant qu'elle ne se désagrège. C'est ça la littérature. » (La Peinture des van Velde ou Le monde et le pantalon, in Cahiers d'Art n°11-12, Paris 1945) Beckett ne parle pas ici, malgré les apparences, de son uvre littéraire mais de la peinture de Geer Van Velde, ajoutant quelques lignes plus loin: «[Bram] Van Velde peint l'étendue. G[eer] Van Velde peint la succession.» Cet éloge, publié à l'occasion de la double exposition des Van Velde, Geer chez Maeght et Bram à la galerie Mai, est le premier texte d'importance sur ces peintres alors à peu près inconnus du public: «On ne fait que commencer à déconner sur les frères VanVelde. J'ouvre la série. C'est un honneur.» Il est aussi le premier texte critique écrit directement en français par un jeune écrivain irlandais qui n'a encore jamais publié en France. Ainsi, le premier et plus important écrit sur l'art de Beckett, composé à l'aube de sa carrière littéraire, instaure, dès l'origine, une relation fondamentale entre son uvre en gestation et la peinture de ses amis: «Aussi a-t-on souvent lu ce texte en creux, ou en miroir, comme une des rares désignations de la poétique (à venir) de Beckett par lui-même, une sorte de programme anamorphique d'écriture» (Un pantalon cousu de fil blanc: Beckett et l'épreuve critiquepar Pierre Vilar) Véritable déclaration d'intention du dramaturge, ce texte fondamental - dont Beckett confesse dès l'introduction la valeur introspective: «avec les mots on ne fait que se raconter» - inaugure la période créatrice la plus fructueuse de l'écrivain. En effet, à l'instar d'Apollinaire et de Cendrars, Beckett puise dans les problématiques artistiques de ses contemporains le ferment de son écriture à venir par «la mise en cause la plus profonde des présupposés narratifs, figuratifs ou poétiques.» (Pascale Casanova inBeckett l'abstracteur) L'influence majeure de la peinture moderne sur la structure - ou déstructuration - narrative du théâtre et des romans de Beckett sera révélée et analysée par de nombreux penseurs, dont Gilles Deleuze, Julia Kristeva ou Maurice Blanchot. C'est justement à partir de la peinture des Van Velde, de Geer, puis de Bram, que Beckett formalise cette volonté de traduire la question picturale en dramaturgie. Ainsi refuse-t-il les décors de Nicolas de Staël pourEn attendant Godotcar: «Il faut que le décor sorte du texte, sans y ajouter. Quant à la commodité visuelle du spectateur, je la mets là où tu penses. Crois-tu vraiment qu'on puisse écouter devant un décor de Bram, ou voir autre chose que lui?» (Lettre à Georges Duthuit, 1952). Lorsqu'il rencontre Geer en 1937, «Beckett traverse une crise existentielle majeure, il vient de remodeler son premier romanMurphy, refusé par un grand nombre d'éditeurs, il sombre dans l'alcoolisme, quitte l'Irlande et s'installe définitivement à Paris» (Le Pictural dans l'uvre de Beckett,Lassaad Jamoussi). Il revient d'un long voyage artistique en Allemagne où il s'est imprégné d'uvres classiques et d'art contemporain - c'est lors de ce voyage qu'il découvre lesDeux hommes contemplant la lunede Caspar David Friedrich, à l'origine deEn attendant Godot. L'art est alors au cur de sa réflexion créatrice et l'amitié qui va le lier à Geer puis plus tard à Bram et à leur sur Jacoba (avec laquelle il entretint peut-être une relation plus qu'amicale) va profondément influencer sa vie et son écriture. Son premier écrit sur l'art est une courte notice sur Geer Van Velde dont il impose les uvres à sa nouvelle amante Peggy Guggenheim à l'occasion de la création de sa galerie londonienne. Malgré l'échec relatif de l'exposition (qui suit celle de Kandinsky), il obtient de Peggy une bourse d'un an pour son ami. James Knowlson avance même que «si Beckett a longtemps gardé des liens étroits avec Peggy, c'est d'abord et avant tout parce qu'elle était susceptible de donner un sérieux coup de pouce à ses amis artistes, à commencer par Geer Van Velde.» (inBeckettp. 474) Enigmatique, la petite note que Beckett rédige alors à la demande de Peggy contient déjà en germe la pensée du dramaturge: «Believes painting should mind it on business, i.e. colours. i.e no more say Picasso than Fabritius, Vermeer. Or inversely. » (« Pense que la peinture devrait se mêler de ses propres affaires, c'est-à-dire la couleur, c'est-à-dire pas plus de Picasso que de Fabritus ou Vermeer. Et inversement. ») Plus lents à croître, son amitié pour Bram et son intérêt pour sa peinture modifient peu à peu le regard de Beckett sur la peinture de Geer et lorsque, dix ans après sa première rencontre avec les frères, il écritLe Monde et le Pantalon, Beckett met à jour une dualité symbolisée par ce titre tiré d'une anecdote placée en exergue de l'article. Le monde, c'est l'uvre «imparfaite» de Dieu créé en six jours à laquelle le tailleur oppose la perfection de son pantalon achevé en six mois. La relation entre cette anecdote et les frères Van Velde est peut-être à chercher dans le second essai que Beckett leur consacre en 1948,Peintres de l'empêchement(Derrière le miroirn°11/12): «L'un d'eux dira: Je ne peux voir l'objet, pour le représenter, parce qu'il est ce qu'il est. L'autre: je ne peux voir l'objet, pour le représenter, parce que je suis ce que je suis. Il y a toujours ces deux sortes d'empêchement, l'empêchement-objet et l'empêchement-il. [...] Geer Van Velde est un artiste de la première sorte [...], Bram Van Velde de la seconde.». Résistance de l'objet ou impuissance de l'artiste, cette fable, «véritable noyau narratif premier en forme de kôan zen» (P. Vilar), se retrouvera ensuite dispersée dans l'ensemble de l'uvre de Beckett et occupera plus particulièrement une place centrale dansFin de Partie, dont Roger Blin, note par ailleurs la similitude avec l'uvre de Geer: «Il était ami à cette époque des frères Geer et Bram van Velde, hollandais et peintres tous deux. Geer était un peintre dans la lignée de Mondrian. J'ai le sentiment que Beckett voyaitFin de partiecomme un tableau de Mondrian, avec des cloisons très nettes, des séparations géométriques, de la géométrie musicale.» (R. Blin,Conversations avec Lynda PeskineinRevue d'Esthétique). L'affinité grandissante de Beckett avec l'uvre de Bram Van Velde et l'énergie qu'il dépense pour défendre son travail, notamment auprès de la galerie Maeght ou de son ami, l'historien d'art Georges Duthuit, se feront sans doute aux dépens de ses relations avec Geer. Cependant, malgré quelques malentendus, leur amitié ne sera jamais rompue, ni le dialogue silencieux mais agité que l'écrivain entretient avec l'uvre du petit frère van Velde dont il possédait deux grandes toiles: «Le grand tableau de Geer me fait enfin des signes. Dommage qu'il ait si mal tourné. Mais ce n'est peut-être pas vrai.» (lettre à Georges Duthuit, mars 1950) «Geer dégage un grand courage. Des idées un peu tranchantes, mais peut-être seulement en apparence. Je l'ai toujours beaucoup estimé. Mais pas assez je crois.» (lettre à Mania Péron, août 1951) La mort de Geer Van Velde en 1977 affecte profondément Beckett et coïncide avec une période d'intense nostalgie durant laquelle l'écrivain décide de se livrer à un «grand ménage» dans sa demeure pour vivre entre des «murs gris comme le propriétaire». Confiant ses états d'âme à son amie, la décoratrice de théâtre Jocelyn Herbert, Beckett témoigne de l'indéfectible affection qu'il porte au peintre depuis quarante ans:«plus de toiles sous les yeux, y compris celle du grand Geer Van Velde derrière le piano». Précieux témoignage de l'amitié de ces compagnons de route qui, depuisle premier roman de Beckett pour lequel ils vérifiaient ensemble la vraisemblance de la partie d'échecs opposant Murphy à M. Endon, ont affronté ensemble les grands enjeux de la modernité: «C'est qu'au fond, la peinture ne les intéresse pas. Ce qui les intéresse, c'est la condition humaine. Nous reviendrons là-dessus.» (Beckett à propos des frères Van Velde, inLe Monde et le Pantalon) - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

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EUR1,500.00 (€1,500.00 )

‎BECKETT Samuel‎

Reference : 54723

(1982)

‎Berceuse suivi de Impromptu d'Ohio‎

‎Les Editions de Minuit, Paris 1982, 10x18cm, broché.‎


‎Edition originale, un des 99 exemplaires numérotés sur vélin d'Arches, le nôtre un des quelques hors commerce justifiés H.C., seuls grands papiers. Envoi autographe signé de Samuel Beckett à une proche amie. Agréable exemplaire. - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

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EUR1,200.00 (€1,200.00 )

‎BECKETT Samuel‎

Reference : 73883

(1982)

‎Berceuse suivi de Impromptu d'Ohio‎

‎Les Editions de Minuit, Paris 1982, 10x18cm, broché.‎


‎Edition originale, un des 99 exemplaires numérotés sur vélin d'Arches, seuls grands papiers. Agréable exemplaire. - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

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EUR200.00 (€200.00 )

‎BECKETT Samuel‎

Reference : 51867

(1966)

‎Bing‎

‎Les Editions de Minuit, Paris 1966, 14,5x19,5cm, broché.‎


‎Edition originale, un des 100 exemplaires hors commerce numérotés sur B.F.K. de Rives, seuls grands papiers avec 662 autres B.F.K. de Rives. Précieux envoi autographe daté d'Octobre 1966 et signé de Samuel Beckett à son ami le peintre Geer (Van Velde) et à sa femme Lise. Bel exemplaire. « Que dire de ces plans qui glissent, ces contours qui vibrent, ces corps comme taillés dans la brume, ces équilibres qu'un rien doit rompre, qui se rompent, et se reforment à mesure qu'on regarde ? Comment parler de ces couleurs qui respirent, qui halètent ? de cette stase grouillante ? de ce monde sans poids, sans force, sans ombre ? Ici tout bouge, nage, fuit, revient, se défait, se refait. Tout cesse, sans cesse. On dirait l'insurrection des molécules, l'intérieur d'une pierre un millième de seconde avant qu'elle ne se désagrège. C'est ça la littérature. » (La Peinture des van Velde ou Le monde et le pantalon, in Cahiers d'Art n°11-12, Paris 1945) Beckett ne parle pas ici, malgré les apparences, de son uvre littéraire mais de la peinture de Geer Van Velde, ajoutant quelques lignes plus loin: «[Bram] Van Velde peint l'étendue. G[eer] Van Velde peint la succession.» Cet éloge, publié à l'occasion de la double exposition des Van Velde, Geer chez Maeght et Bram à la galerie Mai, est le premier texte d'importance sur ces peintres alors à peu près inconnus du public: «On ne fait que commencer à déconner sur les frères VanVelde. J'ouvre la série. C'est un honneur.» Il est aussi le premier texte critique écrit directement en français par un jeune écrivain irlandais qui n'a encore jamais publié en France. Ainsi, le premier et plus important écrit sur l'art de Beckett, composé à l'aube de sa carrière littéraire, instaure, dès l'origine, une relation fondamentale entre son uvre en gestation et la peinture de ses amis: «Aussi a-t-on souvent lu ce texte en creux, ou en miroir, comme une des rares désignations de la poétique (à venir) de Beckett par lui-même, une sorte de programme anamorphique d'écriture» (Un pantalon cousu de fil blanc: Beckett et l'épreuve critiquepar Pierre Vilar) Véritable déclaration d'intention du dramaturge, ce texte fondamental - dont Beckett confesse dès l'introduction la valeur introspective: «avec les mots on ne fait que se raconter» - inaugure la période créatrice la plus fructueuse de l'écrivain. En effet, à l'instar d'Apollinaire et de Cendrars, Beckett puise dans les problématiques artistiques de ses contemporains le ferment de son écriture à venir par «la mise en cause la plus profonde des présupposés narratifs, figuratifs ou poétiques.» (Pascale Casanova inBeckett l'abstracteur) L'influence majeure de la peinture moderne sur la structure - ou déstructuration - narrative du théâtre et des romans de Beckett sera révélée et analysée par de nombreux penseurs, dont Gilles Deleuze, Julia Kristeva ou Maurice Blanchot. C'est justement à partir de la peinture des Van Velde, de Geer, puis de Bram, que Beckett formalise cette volonté de traduire la question picturale en dramaturgie. Ainsi refuse-t-il les décors de Nicolas de Staël pourEn attendant Godotcar: «Il faut que le décor sorte du texte, sans y ajouter. Quant à la commodité visuelle du spectateur, je la mets là où tu penses. Crois-tu vraiment qu'on puisse écouter devant un décor de Bram, ou voir autre chose que lui?» (Lettre à Georges Duthuit, 1952). Lorsqu'il rencontre Geer en 1937, «Beckett traverse une crise existentielle majeure, il vient de remodeler son premier romanMurphy, refusé par un grand nombre d'éditeurs, il sombre dans l'alcoolisme, quitte l'Irlande et s'installe définitivement à Paris» (Le Pictural dans l'uvre de Beckett,Lassaad Jamoussi). Il revient d'un long voyage artistique en Allemagne où il s'est imprégné d'uvres classiques et d'art contemporain - c'est lors de ce voyage qu'il découvre lesDeux hommes contemplant la lunede Caspar David Friedrich, à l'origine deEn attendant Godot. L'art est alors au cur de sa réflexion créatrice et l'amitié qui va le lier à Geer puis plus tard à Bram et à leur sur Jacoba (avec laquelle il entretint peut-être une relation plus qu'amicale) va profondément influencer sa vie et son écriture. Son premier écrit sur l'art est une courte notice sur Geer Van Velde dont il impose les uvres à sa nouvelle amante Peggy Guggenheim à l'occasion de la création de sa galerie londonienne. Malgré l'échec relatif de l'exposition (qui suit celle de Kandinsky), il obtient de Peggy une bourse d'un an pour son ami. James Knowlson avance même que «si Beckett a longtemps gardé des liens étroits avec Peggy, c'est d'abord et avant tout parce qu'elle était susceptible de donner un sérieux coup de pouce à ses amis artistes, à commencer par Geer Van Velde.» (inBeckettp. 474) Enigmatique, la petite note que Beckett rédige alors à la demande de Peggy contient déjà en germe la pensée du dramaturge: «Believes painting should mind it on business, i.e. colours. i.e no more say Picasso than Fabritius, Vermeer. Or inversely. » (« Pense que la peinture devrait se mêler de ses propres affaires, c'est-à-dire la couleur, c'est-à-dire pas plus de Picasso que de Fabritus ou Vermeer. Et inversement. ») Plus lents à croître, son amitié pour Bram et son intérêt pour sa peinture modifient peu à peu le regard de Beckett sur la peinture de Geer et lorsque, dix ans après sa première rencontre avec les frères, il écritLe Monde et le Pantalon, Beckett met à jour une dualité symbolisée par ce titre tiré d'une anecdote placée en exergue de l'article. Le monde, c'est l'uvre «imparfaite» de Dieu créé en six jours à laquelle le tailleur oppose la perfection de son pantalon achevé en six mois. La relation entre cette anecdote et les frères Van Velde est peut-être à chercher dans le second essai que Beckett leur consacre en 1948,Peintres de l'empêchement(Derrière le miroirn°11/12): «L'un d'eux dira: Je ne peux voir l'objet, pour le représenter, parce qu'il est ce qu'il est. L'autre: je ne peux voir l'objet, pour le représenter, parce que je suis ce que je suis. Il y a toujours ces deux sortes d'empêchement, l'empêchement-objet et l'empêchement-il. [...] Geer Van Velde est un artiste de la première sorte [...], Bram Van Velde de la seconde.». Résistance de l'objet ou impuissance de l'artiste, cette fable, «véritable noyau narratif premier en forme de kôan zen» (P. Vilar), se retrouvera ensuite dispersée dans l'ensemble de l'uvre de Beckett et occupera plus particulièrement une place centrale dansFin de Partie, dont Roger Blin, note par ailleurs la similitude avec l'uvre de Geer: «Il était ami à cette époque des frères Geer et Bram van Velde, hollandais et peintres tous deux. Geer était un peintre dans la lignée de Mondrian. J'ai le sentiment que Beckett voyaitFin de partiecomme un tableau de Mondrian, avec des cloisons très nettes, des séparations géométriques, de la géométrie musicale.» (R. Blin,Conversations avec Lynda PeskineinRevue d'Esthétique). L'affinité grandissante de Beckett avec l'uvre de Bram Van Velde et l'énergie qu'il dépense pour défendre son travail, notamment auprès de la galerie Maeght ou de son ami, l'historien d'art Georges Duthuit, se feront sans doute aux dépens de ses relations avec Geer. Cependant, malgré quelques malentendus, leur amitié ne sera jamais rompue, ni le dialogue silencieux mais agité que l'écrivain entretient avec l'uvre du petit frère van Velde dont il possédait deux grandes toiles: «Le grand tableau de Geer me fait enfin des signes. Dommage qu'il ait si mal tourné. Mais ce n'est peut-être pas vrai.» (lettre à Georges Duthuit, mars 1950) «Geer dégage un grand courage. Des idées un peu tranchantes, mais peut-être seulement en apparence. Je l'ai toujours beaucoup estimé. Mais pas assez je crois.» (lettre à Mania Péron, août 1951) La mort de Geer Van Velde en 1977 affecte profondément Beckett et coïncide avec une période d'intense nostalgie durant laquelle l'écrivain décide de se livrer à un «grand ménage» dans sa demeure pour vivre entre des «murs gris comme le propriétaire». Confiant ses états d'âme à son amie, la décoratrice de théâtre Jocelyn Herbert, Beckett témoigne de l'indéfectible affection qu'il porte au peintre depuis quarante ans:«plus de toiles sous les yeux, y compris celle du grand Geer Van Velde derrière le piano». Précieux témoignage de l'amitié de ces compagnons de route qui, depuisle premier roman de Beckett pour lequel ils vérifiaient ensemble la vraisemblance de la partie d'échecs opposant Murphy à M. Endon, ont affronté ensemble les grands enjeux de la modernité: «C'est qu'au fond, la peinture ne les intéresse pas. Ce qui les intéresse, c'est la condition humaine. Nous reviendrons là-dessus.» (Beckett à propos des frères Van Velde, inLe Monde et le Pantalon) - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

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‎BECKETT (Samuel).‎

Reference : 29182

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‎ Paris, Editions de Minuit, 1980. In-8, broché, non coupé, 87 pp. ‎


‎Édition originale. Un des 99 exemplaires numérotés sur Alfa mousse, N° 10, seul tirage en grand papier avec 7 H. C. Neuf, non coupé. ETAT NEUF. Photos sur demande.‎

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