Small 4to. Bound uncut with orig. wrappers in a fine green hmorocco, 5 raised bands, spine with 6 compartments, each richly gilt. Top edge gilt. Back slightly faded. No 225 of 350 copies ""sur vergé de Rives"", a total of 420. With 33 fine original engravings by Laboureur.
The first volume of ""Grande Collection"".
Editions des Femmes, 1984. Fort volume in-12, couverture à rabats (un peu défraîchie, dos gauchi) sous étui illustré.
Les lettres de Sido, restées inédites jusqu’à la présente édition, furent écrites entre 1905 et 1912, année de sa mort. Elles sont toutes adressées à Colette. À les lire, on mesure tout ce que Colette a pu apprendre de sa mère et que l’on ne connaissait, jusqu’à maintenant, qu’à travers l’œuvre et les déclarations de l’auteure elle-même. En ces lettres, coexistent la faiblesse émouvante de Sido vieillissante, comme sa force — affirmation et transmission d’une connaissance vitale. Sous l’orgueil, mêlé d’humour, d’une mère évoquant son « chef d’œuvre », sous la trame d’un quotidien répétitif, symptomatique ou imprévu, un seul message, essentiellement centré sur la nature et l’identité des femmes, revient, et tout, psychologie animale, familiale, humaine et amoureuse, douleurs ou joies, le suscite. Sido créatrice existe, d’avoir transmis la vivante possibilité d’une interrogation et d’un accomplissement. Cette correspondance est précédée de quelques lettres inédites de Colette.
Des femmes. 1984. In-12. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 520 pages. Nombreuses illustrations en noir et blanc, dans et hors texte. Protection plastique.. . . . Classification Dewey : 846-Lettres, correspondance littéraire
Préfaces par Bertrand De Jouvenel, Jeannie Malige et Michèle Sarde. Classification Dewey : 846-Lettres, correspondance littéraire
J Ferenczi Et Fils 1930 1930. Colette: Sido / J. Ferenczi et Fils 1930 . bon état
Bon état
Paris, Aux Editions Terres Latines, s.d. (ca 1950). 16 x 21, 4 volumes 207 + 154 + 151 + 129 pages, broché, couverture à rabats, très bon état.
"Série complète en 4 volumes; N° 1716 sur papier alfa; illustrations en N/B et planches en couleurs de Renée Ringel."
COLETTE (Sidonie Gabriel). DUNOYER DE SEGONZAC (André), DARAGNES (Jean-Gabriel), DIGNIMONT (André), MOREAU (Luc-Albert).
Reference : 24879
(1935)
ATELIER DARAGNES 1935 1 Paris, Les Amis de Colette, Atelier de Daragnès, 1935-1936, 4 volumes in-4, brochés sous chemises bleu, rose, vert et ocre, titrées, 99-[2] pages + 88-[1] pages + 91-[2] pages + 95-[2] pages.
Nouvelles et notes de voyage ou Colette croque son entourage en 4 volumes illustrés d'eaux-fortes de Dignimont, Daragnes, Dunoyer de Segonzac et de lithographies de L.A. Moreau. Un des 175 exemplaires numéroté et signé par l'auteur sur chaque volume. 1er cahier illustré de 6 eaux-fortes par André Dignimont. 2ème cahier avec 6 eaux-fortes par Jean-Gabriel Daragnès. 3ème cahier avec 6 lithographies par Moreau. 4ème et dernier cahier avec 6 eaux-fortes par André Dunoyer de Segonzac.
Colette a reçu un mot de son mari : ...Il a une permission accidentelle de 48 heures et sen va dimanche. Je me trouve embarrassée... poursuit-elle, ...davoir donné rendez-vous samedi à Mme Lota Besnard, de qui jignore ladresse. Puis-je avoir recours à votre extrême obligeance ? Si elle voulait venir mercredi à 2h30 ?... En 1914, Colette est âgée de 40 ans, divorcée de Willy, son premier mari. Le temps des Claudine est révolu.Colette écrit maintenant des chroniques dans Le Matin, dont le rédacteur en chef, Henri de Jouvenel, est devenu son époux en 1912. Mobilisé en 1914, Jouvenel rejoint Verdun. Colette raconte après le départ des hommes mobilisés, les femmes qui travaillent, les blessés dans la capitale désertée par ses habitants. En 1915, elle va voir Henri de Jouvenel à Verdun, et pousse la curiosité un peu plus loin en Argonne. Elle en rapporte des reportages de guerre pour Le Matin. Ils sont édités dans Les Heures Longues en 1917. La République, L'Éclair, La Vie parisienne, Marie-Claire, Paris-Soir veulent tous la signature de Colette. Elle publiera même dans Le Figaro. Colette a laissé un témoignage exceptionnel de la vie à larrière dans un recueil « La chambre éclairée » paru en 1922 qui réunit des textes publiés dans la presse des années 1917-1918.En novembre 1916, Colette sétait installée au 69 du boulevard Suchet, dans une maison qui avait appartenu à lactrice Ève Lavallière.
1 page in-12, 160 x 115, cachet de la Poste daté du 13 mars 1931.
Curnonsky prétextant la visite d’une amie agonisante pour ne pas rendre visite à Colette, cette dernière lui demande des précisions : « Une pauvre amie agonisante » ? Est-ce que je la connais ? Dis-moi quand nous pourrions nous voir. » Elle revient d’une longue série de conférences en Autriche, Roumanie et en Afrique du Nord, qu’elle juge peu lucratives : « Je reviens de Bucarest et de Vienne, (conférences) Mais propagande à part, quelle piètre combine que d’aller dans ces pays lointains, au point de vue profit matériel ! »
Rare tirage au format carte postale réalisé à partir de la technique de photogravure d’un cliché provenant d’une série de photographies prises par Reutlinger et répertoriées dans le volume 53 de l’Album Reutlinger de portraits divers, sous le numéro 11213. Tout juste divorcée de Willy et très fière de son corps qu’elle entretenait par la pratique assidue de la culture physique et de la gymnastique, Colette refusait à l’époque dans ses pantomimes, de porter le justaucorps utilisé alors par les actrices pour cacher leur nudité. Reutlinger se servira alors d’un drap « mouillé » pour suggérer la nudité de Colette. Cette dernière est ici debout, drapée d’un tissu blanc laissant sans équivoque deviner ses formes.On peut lire au verso quelques mots de Colette, Lugné Poe son épouse ainsi que Missy. « Bonjour Moreno, Nous venons de déjeuner avec Lugné et Suzanne, et on a parlé de toi. Voilà pourquoi on t’écrit et on signe avec mille amitiés. Colette Willy. Suzanne. C’est moi qui ai vendu la mèche – car j’ai encore votre « lapin » sur le coeur. Amitiés. Missy. »
1925
Divorcée d’Henri de Jouvenel depuis avril, Colette est en villégiature à Saint-Jean de Luz avec Maurice Goudeket rencontré en février de cette même année : « Pas eu le temps de t’écrire, ma Marguerite ! Mais je me rattraperai « Tout marche et tout fonctionne » comme dit Firenzi. »Peut-être doit-on lire dans cette formule, placée entre guillemets, la confession d’une femme amoureuse à sa meilleure amie !
Paris - Agde Bernard Grasset 1936 in 12 (19x14) 1 volume broché, couverture rempliée, 54 pages [3], non rogné. Edition originale tirée à 1871 exemplaires, celui-ci un des 60 exemplaires numérotés sur vélin pur fil, troisème grand papier. Très bel exemplaire ( Photographies sur demande / We can send pictures of this book on simple request )
Très bon Broché Ed. originale
1937 1937 Paris Stock 1937 1 in 12 carré Cartonnage Editeur avec couverture Illustrée 198[pp]
Bel Ouvrage Très Bon Etat malgré un papier jauni. Frais de port inclus vers France métropole au tarif normal, délai d'acheminement sous 72h, pour les commandes > à 80 euros et poids < 1kg. Disponibilité sous réserve de vente en Boutique. Frais de port inclus vers France métropole au tarif normal, délai d'acheminement sous 72h, pour les commandes > à 80 euros et poids < 1kg. Disponibilité sous réserve de vente en Boutique. Disponibilité sous réserve de vente en boutique, prix valable frais de port inclus pour commande > 90 € et poids < 1 Kg
Paris J. FERENCZI ET FILS 1929 1 Paris, Ferenczi, 1929. In-12, plein maroquin bleu marine, strié de 7 filets dorés en diagonale sur les plats, titre doré, garde en veau vert d'eau, tranches bleues, sous étui cartonné, bordé maroquin bleu marine, jaspé brun, rouge, rose et bleu, 270 pp., (Smet Relieur).
Edition originale, un des 400 exemplaires sur papier pur fil Lafuma teinté bleu, numéroté. Signature autographe de l'auteur. Reliure signée R. de Smet. Légère usure aux mors.
Paris, Le Livre Moderne Illustré 1952 1 in -8 broché sous couverture illustrée rempliée 125[p.p]
Très bon état Disponibilité sous réserve de vente en boutique, prix valable frais de port inclus pour commande > 90 € et poids < 1 Kg
Paris, Editions J. Ferenczi et Fils, 1949. 12 x 19, 242 pp., broché, marges non rognées, très bon état.
N° 487 sur 500 exemplaires numérotés sur alfa.
1949 Paris, Editions Ferenczi, 1949, 1 Volume broché, 193 x 125 mm. 241 pp. Editions originale, un des 500 sur Alfa numérotés,Bel exemplaire.
"Immobilisée par l'arthrite devant sa table-bureau, éclairée de jour comme de nuit par la lampe qu'elle a juponnée avec une feuille de son célèbre papier bleu - d'où le titre du recueil -, Colette est condamnée à la méditation.Quelques voyages hors de Paris, Genève, le Beaujolais, la Côte. Les réunions de l'Académie Goncourt dont elle est la présidente, la mort de Marguerite Moreno, son amie des premières années de vie parisienne, la visite de jeunes filles, graves ou futiles, ces événements quotidiens sont, parmi d'autres, des occasions à évocations, à retours sur soi, à envolées vers les autres, à réflexions.Son dernier Livre. Un Livre de sagesse."
Phone number : 02.31.77.03.74
Paris, Mornay, 1929. 1 vol. in-8° carré, chagrin rouge, dos à nerfs orné de fleurons dorés, roulette dorée sur les coupes, tête dorée. Etui. Reliure signée d'Andréas. Couv. illustrée et dos cons. Non rogné en queue et en gouttière. Quelques petits frottements aux coiffes. 269 pp., (1) p. Nombreuses illustrations en couleurs d'après les aquarelles de Dignimont dont 3 hors-texte.
Première édition illustrée de ce roman publié pour la première fois en 1913, qui forme une suite à La Vagabonde. L'un des 51 exemplaires hors-commerce sur Rives (non numéroté). Bel envoi autographe signé de Colette sur le faux-tire : "quelques images, - méconnaissables -, de la Riviera, mais je pense bien que la Riviera ne me reconnaîtrait pas non plus". Exemplaire truffé d'une belle lettre autographe signée de Colette (enveloppe conservée), postée de Paris le 24 août 1945) adressée à son ami Marcel Bertrand, dans laquelle Colette explique qu'elle est rentrée depuis trois jours de la côte méditerranéenne qu'elle n'aime plus beaucoup... Talvart & Place, 12.C ; Monod, 3000; Fléty, 12.
Phone number : 02 47 97 01 40
1918
Malgré l’utilisation de l’expression « mon cher vieux ami que j’aime », c’est bien à Marguerite Moreno que Colette adresse cette très émouvante lettre.Restée à Paris, Colette survit, entre la peur des bombardements qui s’estompe progressivement, supplantée par celle, encore plus terrible, de ne plus revoir son mari (Sidi) : « Écrire aujourd’hui ? je n’ai qu’une chose à t’écrire, la même que demain : j’ai appris que Sidi est entre Ham et Noyon. Cela suffit bien à emplir une lettre, n’est-ce pas ? Évidemment je « tiens », mais je n’ai pas de lettres, je ne peux pas en avoir. Alors… J’ai un grand mal de tête et je me promène beaucoup. On ne nous bombarde plus, depuis 24 heures au moins. Et puis, tu sais, les alertes de nuit, les tambours et tout l’orchestre, ce que je m’en f… en ce moment. C’est pas une alerte de nuit qui me fera lever, moins maintenant que jamais. À part mon état d’Ham (ah ! ah !) tout va bien. Du moins je le crois. »Alors, comme souvent, l’écriture apparaît comme un remède : « Vois à quoi tu échappes, et réjouis-toi de tout ce que tu rencontres ; pourvu que tu me l’écrives. […] Mais j’avoue que je suis un peu décollée. Vieillir, comme ce serait beau, et dépasser ce moment qui est comme une boule dans la gorge. »Reste d’onglet en marge.
Très émouvante lettre. Colette semble très déprimée : « Chère Moreno, je ne t’écris que des semblants de lettres. Des pensées que je jette… »Elle décrit une vie morose et sans joie, ponctuée de petits moments de grâce : « Mon physique veille sur mon moral, car il lui est très supérieur. Je dîne en ville. Chez les Grosclaude frères. Et chez Cointreau dit Triple-sec que je ne connais pas du tout, mais où le Curnonsky national m’avait conviée. Atmosphère réconfortante (pour un instant !) des gens que l’on ne connaît pas et qui pensent peu. »Triple-sec est le surnom d’Édouard Cointreau (1849-1923), fondateur de la liqueur éponyme.Même si ce genre de dîner lui permet de changer un peu d’air : « J’aime bien de temps en temps ne connaître personne. J’aime bien n’importe quoi, en ce moment-ci. », la guerre s’invite à la fête : « J’ai une lettre de Sidi ce matin, et qui contient trois violettes et une primevère. Mais il ne reçoit rien de moi et cela le désole. Il est du côté de Vie-sur Aisne. T’ai-je dit qu’il m’avoue avoir « échappé par miracle » sa compagnie avec lui ? C’est donc au miracle qu’il faut se fier. » Les deniers mots sont assez alarmistes : « Écris-moi, c’est très important, - pour moi. Paris est tranquille et il y a mille taxis, grâce aux personnes qui ont f… le camp. Je t’aime, je t’embrasse, ne sois pas malade et embrasse… »Reste d’onglet en marge. La partie basse de la lettre a été rognée trop court faisant disparaître une partie du texte ainsi que la signature. Quelques tâches brunes.