Reference : 112226aaf
 1892-1894, quer in-8vo, 37 Widmungen auf unnumm. Doppelseiten (=37 Bl. ) + 31 leere Bl., in deutscher Kurrentschrift in Tinte geschrieben, zw. den Seiten eine Menukarte mit japanischem Motiv ms. in franz. Sprache beschrieben, viele Seiten lose und einige an den Rändern etwas eingerissen, Besitzervermerk auf Vorsatz, O.-Leinenband mit Goldprägung und aufgeklebter Chromolithographie (Kirschblüten), Rücken am vord. Scharnier lose.
Poesie- oder Freundschaftsalbum einer Schweizer Schülerin aus der Zeit, als die Beliebtheit der sogenannten Glanzbilder oder Oblaten (engl. auch scraps), im chromolithographischen Verfahren erstellter farbiger Darstellungen zeitgenössischer Motive im deutschsprachigen Raum auf dem Höhepunkt war. Mitschüler, Freunde und Verwandte klebten diese, den Umrissen der Motive entlang ausgestanzten Bildchen in das Album, begleitet von einer handschriftlichen Widmung auf der gegenüberliegenden Seite. Die Widmungen sind jeweils datiert und stammen alle aus Laufenburg. Die typischen Motive der Glanzbilder sind Blumen, auch mit Putenengeln, oder Kinder, sowie wenige Landschaftsdarstellungen. Image disp.
 
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, , 1782. In-8 manuscrit (19 x 13 cm) de (104) ff. à 14 lignes par page calligraphiées à l’encre rouge et brune dans double filet rouge d’encadrement, maroquin rouge, dos lisse orné à la grotesque, pièces de titre en maroquin vert, triple filet doré d’encadrement sur les plats, tranches dorées (reliure de l’époque). 
État des trente-neuf gouvernements généraux des provinces décidés en 1776 par Louis XVI, chacune soumise à l'autorité militaire, administrative et exécutive d'un gouverneur - avec leurs noms, places, classes, traitements et appointements dont la Ville, vicomté et prévôté de Paris puis dix-huit gouvernements de la première classe (Isle de France , Picardie, Flandre française et de Hainaut, Champagne et Brie, Lorraine et Barrois, Alsace, Comté de Bourgogne, Duché de Bourgogne, Lyonnais, Forez, Beaujolais, Dauphiné, Provence, Languedoc, Roussillon, Navarre et Béarn, Guyenne, Bretagne, Normandie) et vingt-et-un de de la seconde classe (Le Havre de Grâce, Boulonnais, Artois, Principauté de Sedan, Toul, Toulois, Nivernais, Bourbonnais, Berry, Auvergne, Foix, Donezan et Andorre, Limousin, Haute et Basse Marche, Saintonge et Angoumois, La Rochelle et pays d'Aunis, Poitou, Saumurois, Anjou, Touraine, Maine, Perche et Comté de Laval, Orléanais, île de Corse).Extrait de l’ordonnance du 18 mars 1776 portant règlement sur les gouvernements généraux et particuliers, recopié en guise d'avertissement : « Les lieutenances générales des Provinces ont été de tout temps données aux Princes du Sang, à la Haute Noblesse, aux Maréchaux de France et autres Officiers généraux auxquels la naissance l’éducation et l’expérience ont rendu familiers les principes du gouvernement et l’art de commander. C’est à eux que s’adressent immédiatement les ordres du Roy surtout en ce qui a trait à l’administration militaire (…) Les Gouvernements des Provinces cy-après détaillés où sont compris les gouvernants, lieutenants de roy et Officiers des États-Majors commandant dans les places de guerre, frontières, villes maritimes et intérieures du Royaume ont été originairement formés sous Hugues dit Capet, trente sixième Roy de France et déterminés par Sa Majesté Louis XVI suivant son ordonnance du dix huit mars mille sept cent soixante seize et qui en déterminant différentes classes affecte particulièrement chacune d’elles aux différents grades militaires ». Très bel exemplaire calligraphié et relié à l’époque en maroquin rouge. 
, , 1914-1917. Plus de 1000 lettres et cartes manuscrites. 
Correspondance privée exceptionnelle de Léon Meltzheim pendant la Grande Guerre.Cette correspondance privée, rare et volumineuse, comprend plus de 1 100 lettres échangées entre le lieutenant Léon Meltzheim et son épouse Andrée, surnommée affectueusement "Dé", entre juillet 1914 et décembre 1918. Léon, affecté au 30e d’Artillerie, rédigea plus de 750 lettres (84 en 1914, 168 en 1915, 172 en 1916, 117 en 1917, et 150 en 1918), auxquelles s'ajoutent 350 lettres d'Andrée pour l’année 1917, et plus de 120 lettres et cartes manuscrites de la famille et des proches de Léon en 1916.Les premiers mois de la guerre. Dès juillet 1914, Léon Meltzheim, alors âgé de 31 ans, est affecté au 10e SMA sous les ordres du capitaine Desgrais. Ses lettres relatent les conditions difficiles de l'artillerie, les longues marches et le manque de repos, tout en minimisant les détails liés à la guerre pour rassurer sa femme. Léon mentionne parfois la Croix de Guerre qu'il reçoit, tout en minimisant ses activités militaires. Un an plus tard, il évoque des détails sur les gaz de combat et son équipement, notamment des lunettes de protection.La bataille de Verdun et la naissance de Georges. L’année 1916 est cruciale pour Léon, avec la bataille de Verdun et l'attente d'un heureux événement à la maison. Le 30e d’Artillerie est déployé pour protéger les lignes de ravitaillement, mais Léon préfère écrire à Dé pour lui assurer que tout va bien et qu'il se préoccupe de sa santé, notamment de son état de grossesse. En juillet, la naissance de leur fils Georges réjouit Léon, qui écrit : « Quelle joie que ce poupard ! ». Fin 1916, il se dit chanceux d’avoir échappé aux horreurs de Verdun.1917 : Un changement dans la correspondance. À partir de 1917, les lettres de Léon se font plus rares et évitent de décrire la guerre. En revanche, Andrée lui écrit quotidiennement, offrant un point de vue précieux sur la vie à l’arrière. Ses lettres dépeignent la gestion de la vie de famille, les débuts de leur enfant Georges, ainsi que les difficultés économiques de la guerre. Andrée écrit avec une grande fréquence, plus de 300 lettres durant l’année.La correspondance comme témoignage humain. Les lettres échangées entre le front et l’arrière sont d'une valeur inestimable, offrant un témoignage humain des conditions de guerre. Elles reflètent les émotions des soldats et de leurs proches, offrant des détails sur l’expérience vécue, tout en cachant souvent la brutalité des événements. Pour les soldats, la correspondance est un lien vital avec le monde extérieur, et pour les familles, c'est le signe de vie qu'elles attendent avec impatience. L'absence de nouvelles engendre une angoisse partagée entre le front et l'arrière.Documents associés : la correspondance est accompagnée de photographies, de coupons de mandat-lettre, d'un négatif de photographie et d’une monographie rédigée par le fils de Léon, Georges Meltzheim, intitulée Vie de Léon Meltzheim (1883-1972).Un ensemble exceptionnel de lettres conjugales et familiales pendant la Grande Guerre, entre Paris et le front, témoignant des réalités de la guerre et de la vie quotidienne.[Voir : Clémentine Vidal-Naquet, Couples dans la Grande Guerre (Les Belles Lettres) et Correspondances conjugales 1914-1918 (Robert Laffont)]. 
Reference : 1870
 Grande initiale peinte, 170 x 170 mm, portant les lettres « C » et « N » dorées à la feuille, dans un cartouche d’or mat feuillagé, ouvrant sur un paysage en camaïeux d’or et de bleu, l’ensemble posé sur un fond à thème de roses et d’oeillets peints au naturel. La composition est équilibrée en haut et en bas par deux angelots peints en camaïeux d’or. 
Reference : 69934
 Beaune, 1960, 220x190mm, 59pages, broché. Exemplaire numéroté n.° 4’744. Couverture à rabats. Pages non coupées. Bel exemplaire.
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Reference : 121875aaf
 
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, , 1870. Lettre manuscrite (13,5 x 10,5 cm) de 2 pp. plus suscription. 
Émouvant billet écrit par le capitaine Octave Lasaulce adressé à son frère, lui donnant les dernières nouvelles du front. Nous étions 6000 contre 60 mille. Tout le monde tombait autour de moi qui était (sic) en 1ère ligne en tirailleurs, j'ai la vie sauve, je n'y comprendrais. Je suis à Soultz, commandant ce que j'ai rallié du 40e. Nous allons nous replier sur Haguenau, notre général est tué, la Division est perdue on va la reformer à Strasbourg. Ton frère Octave. Cachet Soultz-sous-Forêts. Au matin du 4 août 1870, la 2e division du général Douay est en position sur les hauteurs de Wissembourg à quelques centaines de mètres de la frontière ennemie. De l'autre côté, plusieurs corps prussiens et bavarois avancent sans avoir été repérés par les reconnaissances de cavalerie française. Une bataille inégale dans et autour de la ville s'engage au cours de laquelle le général Douay est tué. La bataille de Wissembourg s'achève par une défense héroïque dans le château de Geisberg. Malgré la bravoure des lignards et des turcos, les Français sont contraints à la retraite en direction du col du Pigeonnier, abandonnant sur le champ de bataille la moitié de leur effectif. Wissembourg est la première bataille de la guerre de 1870. Octave Lasaulce fut nommé Chevalier de la Légion d'honneur le 8 août 1870. 
, , 1873. Cahier petit in-4 manuscrit (20,5 x 17 cm) de (1)-144-(1) pp., titre manuscrit en long « Campagne 1870-1871 (Mémoires) ». 
Remarquable récit embarqué d'un commandant du génie dans la Guerre franco-prussienne, parti de Montpellier le 23 juillet 1870, prisonnier à Berlin le 14 septembre suivant.Samedi 23 juillet - La 6ème compagnie de sapeurs du 2ème Régiment du Génie, que je commandais forte de 4 officiers, 89 sapeurs à pied, 8 sapeurs conducteurs avec 2 voitures de section et 12 chevaux, devait partir à 11 heures du matin par le chemin de fer pour se rendre de Montpellier à Phalsbourg. Ce journal inédit recomposé en 1873 en forme de mémoires montre les opérations, les marches des sapeurs chargés d'ouvrir les voies d'accès pour les fantassins, détruire les pièges, fabriquer et poser des pièges, des obstacles à la marche des fantassins ennemis. «Les outils portatifs sont loin d'être commodes. Il faut trop de temps pour les sortir de l'étui, les emmancher etc. Dès la première rampe, je fis charger des outils ordinaires sur les chevaux de bât, et le travail marcha bien plus rapidement. » (p. 65). Après les premiers combats dans les environs de Sarreguemines, la 6e compagnie doit rallier le camp de Châlons le 20 août où la seconde partie de l’armée française commandée par le maréchal de Mac-Mahon, devait se rassembler pour tenter de renforcer l’armée de Bazaine. Passé par Rethel, la compagnie se trouve le 27 août à Buzancy où les deux armées ont un violent engagement de cavalerie. Le corps français du général de Failly avait envoyé une reconnaissance vers Buzancy pour y faire quelques prisonniers et obtenir des nouvelles. Le 30 août, l'armée campe à Beaumont. « Au moment où la Compagnie forme ses rangs, les obus commencent à pleuvoir sur le village et il n'y avait pas 1/4 d'heure que le général Goze me disait de faire faire la soupe. Déjà cette surprise nous coûtait cher. Les 11e et 46e avaient perdu un nombre considérable d'officiers et de soldats dans les tentes même qu'il sont obligés d'abandonner ainsi que les sacs. Les balles, les obus sont tombés à l'improviste, par milliers sur le camp (…) Les généraux de Failly et Goze ont encouru ce jour-là une terrible responsabilité et à mon avis ils doivent rendre un compte sévère de leur conduite dans la journée du 30 août 1870 ! ». La bataille de Beaumont également appelé surprise de Beaumont ou encore bataille de Beaumont-Mouzon se déroula le 30 août à Beaumont-en-Argonne, dans les Ardennes françaises. Elle opposa le 5e corps d'armée de l'armée de Châlons du général de Failly, à l'armée de la Meuse du Prince royal de saxe. Les Français, surpris dans leur campement, sont repoussés jusqu'à Mouzon. Le corps d'armée de Failly est écrasé et découvre l'armée de Châlons de Mac-Mahon, en marche sur Sedan. « Je continue à grimper la côte avec mes trois hommes, nous nous arrêtons à hauteur de deux batteries qui venaient d'ouvrir leur feu, dans un champ où des zouaves faisaient tranquillement cuire leur soupe, en disant qu'ils en avaient bien vu d'autres ! Je regard alors un peu ce qui se passe. De l'autre côté de la Meuse, à 2 kilomètres environ de Mouson, je vois une longue ligne de batteries faisant feu sur le village ; j'estime à 100 le nombre des pièces prussiennes qui tiraient en ce moment et 12 de nos pièces seulement leur répondaient (…) quelqu'un dit que l'ordre est de se diriger sur Sedan (…) En sortant de dîner je trouve le colonel de Brevans qui me donne le commandement de 256 hommes de la réserve (31 août) ». Sedan, Jeudi 1er septembre. « Je m'aperçois que c'est une véritable déroute qui commence. Les obus nous arrivent de trois côtés à la fois. Deux sapeurs sont blessés un à la tête l'autre à la main, bientôt les balles se mêlent à la mitraille ; pendant que je cause avec le fourrier Houber appuyé sur son fusil une balle vient s'incruster dans la crosse de son arme (…) 2 septembre Nous sommes prisonniers (lecture des articles la capitulation) On vient nous dire qu'il faut aller rejoindre notre division au camp d'Yges » Le 3 septembre, environ 80 000 hommes sont conduits sur la presqu'île d'Iges et parqués pratiquement sans abris et sans vivres. Les prisonniers partent pour l'Allemagne destination Berlin, en passant par Nancy où ils sont acclamés. L'explicit est emprunté à Casimir Delavigne (Messéniennes, I. La Bataille de Waterloo) : SOIS MAUDIT Ô NAPOLÉON.Annexes : Composition de la 6e compagnie à la date du 23 juillet 1870 ; État des absents à l'appel du 2 septembre et du 5 septembre ; Le détachement de la 13e versé à la 6e par ordre du Colonel Charton le 31 août 1870 ; Solde approximative minimum de la Compagnie du 21 juillet au 3 septembre 1870 ; Recettes Dépenses.Manuscrit d'une belle écriture très lisible, sans rature.Témoignage exceptionnel de la débâcle de l'été 1870 et son cortège de défaites de Châlons à Sedan et la capitulation de Napoléon III. 
, , 1870-1871. 2 liasses de (81) ff. et (150) ff. 
Il s'agit des mémoires manuscrits et inédits d'un agent de la Trésorerie de l'Armée, qui a été engagé en juillet 1870. Son récit couvre une période dramatique de l'histoire française, marquée par la débâcle de Sedan, le siège de Paris, et la répression de la Commune de Paris. Bien que l'auteur ne signe pas son manuscrit, il semble avoir eu l'intention de le publier. Le texte est rédigé de manière détaillée et constitue un témoignage précieux de "l'Année terrible", un terme utilisé pour décrire cette période difficile de la guerre franco-prussienne.L'auteur semble être un certain Piquentin, qui se présente comme étant originaire de Falaise, en Normandie. Dans ses mémoires, il relate son engagement comme agent de la Trésorerie de l'Armée du Rhin, une fonction qui l'a amené à gérer les finances militaires, à distribuer les soldes aux soldats, à conduire les fourgons de trésorerie, et à trier la correspondance militaire. Son témoignage commence le 5 août 1870, lorsqu'il est nommé agent de la Trésorerie de l'Armée et se rend au Ministère des Finances pour recevoir ses instructions. Il raconte les difficultés rencontrées pour se procurer l'équipement nécessaire à sa mission, incluant un cheval, des uniformes et autres fournitures.L'un des moments marquants du récit est la défaite de Sedan, le 1er septembre 1870, à laquelle l'auteur assiste en tant qu'agent de la Trésorerie. Il décrit en détail l'horreur de la situation, notamment la mort de leur payeur, tué par un éclat d'obus. Les soldats sont entassés dans les rues, sous une pluie battante, et l'auteur évoque la panique générale. Les tensions entre les troupes françaises et les Prussiens sont palpables, et la situation se détériore rapidement. L'auteur fait état de la reddition des fonds aux autorités prussiennes à la Banque de France, en précisant que les agents du Trésor français sont contraints de rendre leur caisse aux Prussiens sous la pression de la situation.Après la défaite de Sedan, l'auteur rejoint 73 autres agents du Trésor et reprend ses fonctions, mais cette fois à Neuilly, près du quartier général du Trésor, après le déplacement des bureaux à la Porte Maillot. Il décrit la ville dévastée par les bombardements et notamment l'incendie du château de Saint-Cloud, causé par des obus lancés du Mont-Valérien. L'auteur témoigne des difficultés rencontrées par les agents du Trésor dans un contexte de guerre, d'occupation et de réorganisation administrative.La dernière partie des mémoires est consacrée à la Commune de Paris. L'auteur exprime son indignation face aux violences et à la brutalité de la rébellion, notamment lors de l'exécution du général Lecomte, qu'il connaît personnellement. L'auteur condamne la Commune en des termes sévères, qualifiant ses partisans de "misérables", "lâches" et "sans convictions". Cependant, il reconnaît que la répression versaillaise, menée par l'armée de Versailles, est également cruelle. Il témoigne de la répression des Communards, de la progression des Versaillais dans Paris, et de la répression sanglante qui s'ensuit.Les mémoires offrent une vision complète et détaillée de la guerre franco-prussienne, de la défaite de Sedan, du siège de Paris, et de la répression de la Commune, à travers les yeux d'un agent de la Trésorerie. Le texte est écrit avec une grande précision et donne un aperçu intime des horreurs de la guerre, des difficultés administratives, et des souffrances humaines vécues durant cette période dramatique de l'histoire de France. 
, , 1858. Cahier manuscrit (205 x 165 m) de (2)-151-(1) pp. à 23 lignes par page, table, demi-toile verte muette (reliure de l'époque). 
Journal de campagne inédit du soldat L. Baron, débarqué dans la baie de Kamiesch le 30 septembre 1855. « Sébastopol qui jusqu'alors avait été le but principal de l'expédition était pris depuis le 8 septembre. La campagne semblait se terminer là ; mais l'Armée Russe qui avait occupé la ville, s'était rejetée en arrière et occupait le littoral depuis la baie du Carénage jusqu'à Simferopol. Leurs communications se faisaient difficilement, leurs vivres et munitions ne leur arrivaient qu'avec de grands obstacles à cause du passage étroit qui reliait l'armée avec l'Empire et la difficulté des transports ; les routes étaient obstruées par la boue et l'eau qui était tombée en abondance pendant le mois de septembre. Avec un effort vigoureux et quelques mois de campagnes on pouvait en poussant jusqu'à Simferopol enfermer l'ennemi entre la mer et notre armée. Là il eut été obligé de poser les armes, ou d'accepter une bataille où toutes les chances du succès étaient pour nous. C'est dans ce but que la 4e division du 2e corps de réserve, sous les ordres du Général d'Aurelle (Louis Jean Baptiste d'Aurelle de Paladines, 1804-1877 ndlr) reçut l'ordre de pousser en avant. Mon régiment faisait partie de cette division ». Parti sur le Jemmapes qui croisait en 1855 pour la deuxième fois en Méditerranée, le soldat encore loin du champ de bataille décrit les paysages traversés à la manière d'un récit de voyage depuis le bagne de Toulon qu'il visita avant d'embarquer jusqu'au détroit des Dardanelles, Constantinople, le Bosphore et la Mer Noire. Arrivé sur la péninsule avec les dernières troupes françaises pour pacifier la région après les grandes batailles, le soldat découvre « sur la rive gauche de la Tchernaïa la grande plaine où s'est livrée la bataille qui porte son nom (…) J'ai remonté la rivière depuis le pont de Kreutzene jusqu'à Sebastopol, on y voyait encore des cadavres réduits à l'état de squelettes (…) sur la rive droite se trouvaient les Russes et le plateau de Makensie". Il passe l'hiver 1855-1856 en mission avec le 2e de ligne dont il décrit les conditions de vie, l'alimentation, le prix des denrées, mais aussi les mises à sac des maisons russes, les travaux de fortification (camp d'Albat) ainsi qu'un aperçu des Alliés anglais, piémontais ou turcs ; Sébastopol et le camp d'Inkermann, Balaclava, le camp de Kadi-Koï achèvent son expérience de la guerre : « j'en ai vu assez pour connaître un peu le soldat russe chez lui (…) J'ai gardé un profond souvenir de cette visite dans un camp russe. C'est la seule et probablement la dernière fois qu'une pareille occasion s'est présentée ». « C'est au mois d'Avril que la paix fut annoncée officiellement ». Le traité de Paris avait été signé le 30 mars 1856. « Tout a bien changé d'aspect en Crimée depuis la ratification de la paix. On n'est plus du tout sur le pied de guerre, les travaux de défense ont cessé, l'armée ne reçoit plus de renfort ». Rentré en France au mois d'août 1856, Baron encore en activité rédigea ses souvenirs sur cette « année de ma vie qui sera sans doute la plus agitée et la plus remplie en événements ». Le manuscrit autographe est titré, signé et daté 11 octobre 1858, L. Baron. Une lettre autographe du même soldat en poste à Alger est jointe adressée à son oncle le 3 janvier 1861 pour lui annoncer son retrait de la vie militaire. Cartonnage défraîchi. Cachet ancien sur le verso du dernier feuillet de garde "Eugène Duval Librairie Rue des Barbiers, 16, Montreuil-sur-Mer". Témoignage inédit sur les derniers mois de la Guerre de Crimée depuis la prise de Sébastopol jusqu'au au Traité de Paris. 
Reference : 93570aaf
Rougemont, 1918, gr. in-8vo, environ 80 p. manuscrites dans une écriture dense bien lisible, encre brune puis violette, avec une carte dessinée à la main ‘Mainz-Karlsruhe (Weissenburg), cahier scolaire broché, avec couverture en toile.
Texte rédigé entre le 15 février et le 20 mars 1918 à Rougemont (FR). L’auteur, avant d’entrer à l’école de recrues, étudie et synthétise l’ouvrage intitulé “La guerre franco-allemande illustrée, en 1870-71” en 12 chapitres. Le dernier chapitre (XII) porte le titre: ‘Héroïsme du corps de Werder près de Belfort. L’Armée de Bourbaki et son entrée en Suisse. La paix - conclusion... ’. Conclusion: ‘La tâche de la France, comme de l’Allemagne, ...c’est de poursuivre dès maintenant une politique de paix, de travail et de liberté’. 
 
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Reference : 76339aaf
 in-4to, 2 ff. (table d. mat.) + titre + 35 p. + 132 p. vierges, avec 17 lettres et notes d'ordres entre les feuilles, dont une partie portant le sceau du Général Commandant, rel. orig. en demi-toile avec titre manuscrit sur le plat sup., plats usées et lég. abîmés, mais en bon état.
Document original et unique de la guerre de 1870/71. Ce livre contient les ordres généraux et les ordres de la division pour les troupes stationnées à Lyon pour les derniers jours de la guerre, du 23 décembre 1870 jusqu'au 24 janvier 1871. Après la défaite de Napoléon III à Sedan et la création de la 3e République à Paris, les armées françaises à l'ouest et au sud du pays continuent la lutte. Les ordres de ces derniers jours était marqués par des changements de commande et réorganisation des troupes, ainsi que 2 proclamations aux troupes d'abord par le général Crouzat en décembre 70 et plus tard le général Commagny en janvier 71, avant une attaque sur les positions allemandes près de Belfort (note dans la marge: 'Cet ordre ne sera communiqué et lu aux troupes qu'à leur réunion sous les armes pour marcher à l'ennemi'). Le dernier ordre concernant le rationnement du pain date du 24 janvier, 4 jours avant l'armistice et la fin de la guerre. Image disp.
 
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, , 1806-1831. Manuscrit in-8 carré de (49) pp., texte copié à l'encre brune, sur papier bleuté et blanc, écriture cursive bien lisible jusqu'en janvier 1818 mais plus difficile à déchiffrer les dernières pp. 47-49, titre et signature inscrits à l'encre sur la première page, deux cahiers cousus, sous couverture d'attente muette, documents conservés dans un emboîtage demi-chagrin bleu moderne. Couverture salie, quelques mouillures. 
Le journal manuscrit de Pierre-Jean-Baptiste Adine (1776-1832), musicien militaire et ancien membre de la paroisse Saint-Germain-l'Auxerrois à Paris, constitue une précieuse source historique, retraçant le parcours de cet homme au service des armées françaises sous l'Ancien Régime, la Révolution et l'Empire. Entré en 1787 dans le Régiment des Gardes Françaises du Roi, il servit jusqu’à la dissolution de cette unité en août 1789. Par la suite, il rejoignit les Gardes nationales parisiennes, puis les armées révolutionnaires et impériales, d’abord comme musicien au sein de l’Armée du Rhin et de l’Armée du Nord, où il excella en tant que clarinettiste.Le voyage transatlantique et la carrière militaire. Le journal consigne en détail son retour de Cayenne à bord de la goélette suédoise L’Hermignone, commandée par le capitaine Bigard, en l’an XIII (1805). Adine décrit chaque étape du périple, notant les escales aux Îles du Salut, en Martinique, en Guadeloupe et aux Açores, ainsi que des rencontres avec des corsaires anglais. De retour en France en mai 1806, il poursuit son récit des affectations militaires et des déplacements de son régiment, le 112 régiment d’infanterie de ligne. En 1807, il quitte l’armée pour entrer au service des Douanes, où il est affecté à divers postes en Savoie, dans le Piémont et le sud de la France. Adine relate les conditions locales avec minutie, par exemple en décrivant le village pauvre de Gréolière, niché dans un vallon des Alpes-Maritimes.Une documentation riche et variée. Ces documents complètent le journal en fournissant des preuves officielles des étapes clés de la carrière d’Adine, confirmant ainsi la véracité et l’ampleur de ses expériences.Le journal est enrichi de douze documents annexes, témoins essentiels du parcours de cet homme :Certificat de service du Régiment des Gardes Françaises du Roi, daté du 30 août 1789.Certificat de service du Département des Gardes Nationales Parisiennes (en-tête de la Municipalité de Paris), daté du 1 janvier 1792.Congé de licenciement, Garde du Roi (en-tête de la Garde du Roi), daté du 1 janvier 1792.Certificat de présence au service, Armée du Nord, Compagnie de musique, daté du 14 octobre 1794.Duplicata du certificat de service, 3 bataillon de la 72 brigade d’infanterie de ligne, daté de Bréda, le 18 thermidor, an VI.Congé de l’Armée du Rhin (en-tête de la République française), daté de Strasbourg, le 7 germinal, an VII.Ordre de route, 27 demi-brigade légère, daté de Strasbourg, le 12 germinal, an VIII.Certificat de service, Armée du Danube, daté du 17 frimaire, an VIII.Duplicata du certificat de service, 72 demi-brigade d’infanterie de ligne, daté de Bruges, le 16 frimaire, an X.Attestation rétrospective du Directeur du Conservatoire de musique de Paris, datée du 5 nivôse, an X.Congé délivré par le 112 régiment d’infanterie de ligne, daté du 1 mai 1807.Signalement et détail des services (1807-1831), précisant la nature des emplois, les appointements, les dates de nominations, avec une mention ajoutant : « Cet employé est mort le 11 avril 1832, après vingt-quatre ans, onze mois et onze jours de service ».Une vie de service et d’observation. Le manuscrit met en lumière le quotidien d’un musicien militaire, ses responsabilités artistiques et administratives, ainsi que les conditions des campagnes militaires et des missions douanières. Au-delà des récits de voyages et des événements militaires, il illustre les préoccupations d’un homme attentif aux réalités locales, aux particularités des régions traversées et aux difficultés des populations rencontrées. Le journal, véritable témoignage de la mobilité et des expériences d’un individu sous l’Empire, enrichit notre compréhension des parcours personnels au sein des armées napoléoniennes. 
Reference : 24130aaf
Secretarius der Kammer, 7ten Januar 1775, 45x36 cm, in der Mitte gefaltet, 2 Bl. mit insges. ca. 50 Linien, Verwaltungsvermerk: ‘Auslegung der Kleidereformation. Verl(esen) im julio. 10.’. 1 Blatt
In diesem (Rund-)Schreiben wird auf eine neue Kleiderverordnung hingewiesen. Dabei unterscheidet die Kammer in Stadt, Land und Uniformen. Der Brief ist in gut leserlicher deutscher Schrift abgefasst. Image disp.
 
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Reference : 99562aaf
Bern, Lith. Nick u. Wwe. Schmid, 1851, 32 x 43.5 cm, auf Papier, mit lithographiertem, goldenem Zierrahmen, handschriftlich von R. Nick gestaltetem, kalligraphiertem Text mit Titel in Goldlettern und farbiger Vignette, sowie einem aufwendig gestalteten Siegel in 3 Farben), mit den Originalunterschriften von Präsident und Sekretär der Musikgesellschaft, in der Original-Pappschachtel mit Deckel.
Aufwendig gestaltete Urkunde mit lithographiertem Rahmen und kalligraphischer Handschrift. Neben den aufwendigen Titeln wurde der Text in schwarzer Tinte in deutscher Kurrentschrift verfasst. Die schweizerische Musikgesellschaft mit Sitz in Bern dankt Henriette für ihre „begeisterte Mitwirkung am diesjährigen Musikfest“. Der Text sowie die Titelvignette verweisen dabei auf Händel (Messiah). Der überschwengliche Verfasser endet mit den Worten „... gestatten Sie uns, Ihnen nachzurufen: Sie sind Künstlerin!“. Das grosse Siegel der Musikgesellschaft in Gold, rot und gelb ziert die Urkunde. Henriette Rordorf (1823-1890) liess sich in Gesang ausbilden und sang an den Musikfesten 1851 und 1854. Sie wurde bekannt als Limmat-Nachtigal. Die Musikgesellschaft widmete ihr einen speziellen Nachruf. Die Musikgesellschaft wurde 1809 gegründet mit dem Ziel jedes Jahr ein grosses Musikfest in einer andern Schweizer Stadt zu veranstalten. Neben ein paar Berufsmusikern waren die meisten Teilnehmer jeweils Laien. Image disp.
 
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Reference : 96619aaf
 in-8vo, 36 n.num. Bl. + 23 w. Bl., dicht in gut leserlicher deutscher Kurrentschrift geschrieben (ca. 25 Zeilen/S.), Titel u. wichtige Begriffe unterstrichen, guter Zustand, Original-Broschüre.
Originalnotizen zum Schweizerischen Recht und der Rechtsgeschichte, insbesondere zu den bernischen Verhältnissen. Nach der Definition von verschiedenen historischen Begriffen wie Zehnte, Bodenzinse, Gerichtsherrlichkeit, Ehrschatz etc. und einem verfassungsgeschichtlichen Abriss folgt die Entstehung der Obligationen, die Handels- und Niederlassungsverträge mit andern Staaten seit 1881, die Definition für alle Arten von Verträgen, das Eherecht samt Paternitätsprozess, Erbrecht, Pfandrecht etc. ein kurzes Zwischenkapitel von anderer Hand geschrieben. Dann ein Auszug aus “Die Grundzüge einer bernischen Notariatsordnung” von H. Lienhard, gem. Oberrichter in Bern. 
 
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Reference : 88291aaf
 1798-1815, Handschriften: zusammen rund 650 Bl. in-folio, handgeschrieben in deutscher Notarschrift für die Abschriften, in deutscher Kurrentschrift für die Notizen, in 6 Umschlägen aufbewahrt; Drucksachen: rund 325 Einblattdrucke u. Brochüren (26x21 bis 48x30 cm), davon einige auch gefaltet, guter Zustand, in 2 Mappen u. 2 Kartonschachteln aufbewahrt. Einige Drucksachen gestempelt. 
Eine umfangreiche Dokumentensammlung aus den stürmischsten Jahren der Schweizer Geschichte, der Zeit der französischen Fremdherrschaft, von der Gründung der Helvetischen Republik mit all ihren Unruhen, Krisen und Staatsstreichen über die Mediation bis zur Restauration 1815. Bei den Manuskripten handelt es sich um zeitgenössische Notizen und Abschriften von Korrespondenzen (Briefe, Berichte, Entwürfe etc.) der Organe der helvetischen Regierung (Direktorium, Vollziehungsausschuss, Senat etc.) bis zum Beginn der Mediation 1803. Diese sind nach Themen geordnet: Direktorium an das Gesetzgebende Corps (1798/99), Entwurf der helv. Staatsverfassung von der National-Versammlung des Canton Basel (1798), Krieg in Graubünden (1799), Stans (1799), Rebellion von Schwyz (1799), Diverses (1802), Senat (1802/03), Bericht “Kuhn” bez. Unruhen im Ct. Léman (1802), Akten bez. “Wallis”, Diskussion mit Frankreich (1802), Berichte über Schwierigkeiten mit den Urkantonen (1801/1802), Mediationsverfassung & -entwürfe (1801/02), Briefkorrespondenz der Tagsatzung Sept./Okt. 1802 (Ende der Helv. Republik im sog. Stecklikrieg). Die Drucksachen: rund 325 Einblattdrucke und Brochüren von 1798 bis 1815 mit Bekanntmachungen, Verordnungen, Reglementen, Entwürfen, Berichten, und auch privaten Publikationen vor allem des Kantons Zürich, einige wenige Stücke auch aus Basel, Bern und dem Kanton Säntis (St. Gallen). Beispiele sind Verordnungen für spezielle Abgaben, für das Einquartieren von franz. Truppen, für Verfassungsprojekte, etc. Besonders hervorzuheben sind hier ein paar Publikationen (z.T. mit hs. Kommentar) zur Bombardierung der Stadt Zürich durch General Andermatt im Stecklikrieg (1802) und zum niedergeschlagenen Aufstand von 1804 (Bockenkrieg) mit dem darauffolgenden Huldigungsakt in Zürich. Auch ca. 80 Brochüren mit privaten Publikationen, Aufrufen, Diskussionen, Propaganda etc. zeugen von den stürmischen Verhältnissen jener Tage. Sie tragen Titel wie „Helvetiens Glük und Unglük, oder Segen und Fluch“, „Gespräch im Reiche der Todten, zwischen Grenadierhauptmann Leonhard Denzler von Zürich und Hauptmann Heinrich Freyenmuth von da“, „Kurzes Gespräch zweier Landbürger“ etc... Rund 20 Publikationen betreffen die ganze Schweiz: Bekanntmachungen der eidgenössischen Regierung, die deutsche Fassung der Mediationsakte von 1803, Proklamationen des österreichischen Generals Schwarzenberg (1813) und des neuen französischen Königs Ludwig XVIII sowie Berichte aus Frankreich zum Ende der Bonapartistischen Herrschaft (1815). Dazwischen gibt es auch einige weniger politische Dokumente, wie eine Verordnung für Blitzableiter in der Stadt Zürich (1811). (Aus dem Nachlass Zwicky von Gauen, Männedorf am Zürchersee). Image disp.
 
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Reference : 1076.1aaf
 1906, 21 x 15 cm, Einzelblatt
 Image disp.
 
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Sans lieu ni date ni nom d'artiste vers 1860. In-8 1 feuillet non chiffré (titre) 1 feuillet blanc I-CXIVpp sur papier fort. Plein chagrin grenat, dos à nerfs orné de cadres de filet doré et de petits Lions Rampants couronnés, triple cadre de filets dorés sur les plats avec Lions Rampants couronnés aux angles et au centre, coupes filetées, dentelle dorée sur bordure intérieure, reliure de l'époque. Le livre d'Heures s'ouvre sur le titre bleu sur fond doré, inscrit dans un cercle rouge frappé de 4 étoiles dorées; au verso de celui-ci, une représentation de la Tour du château de Seymiers. Toutes pages calligraphiées en gothique sont en latin, à l'exception des pages VI-VII et VIII (les 10 commandements) en français. Le texte est inscrit dans une frise d'encadrement, différente à chaque page, sur fond bleu, orange, rouge, vert, doré, rose, noir où s'animent, à l'imitation des manuscrits enluminés médiévaux, personnages diaboliques, anges, mascarons, animaux, guirlande de fleurs, résille, frise, portraits en médaillon. Les majuscules sont colorées et l'on appréciera quelques grandes lettrines animées. Enfin, 23 grandes vignettes à pleine page viennent enrichir l'illustration de leurs couleurs chatoyantes et de leurs sujets variés, principalement issus de scènes médiévales: Dame servie par un Page dans son riche intérieur ou faisant l'aumône à la porte de son château, groupe de nobles Dames escortant un chevalier accompagné d'une religieuse et d'un évêque mais aussi quelques scènes bibliques (Judith et Olopherne, Samaritaine offrant à boire..) ou des portraits (Mère et enfant, Vierge coiffée de fine dentelle, Charlemagne...). Léger manque de papier en tête d'une page de garde en fin d'ouvrage, les feuillets XXXVII-XXXVIII et XXXIX-XL bien présents ne sont pas numérotés. BEL EXEMPLAIRE DANS SA RELIURE D'EPOQUE ELEGANTE ET DECORATIVE, JOLIMENT ET NAIVEMENT ORNE AYANT CONSERVE SA FOISONNANTE PALETTE DE COULEURS VIVES.
Le château de Seymiers, sur la commune de Fayet-le-Château dans le Puy de Dôme, ne subsiste à l'état médiéval que par sa haute tour; au fil des siècles, il passa entre plusieurs propriétaires dont l'Amiral Muselier. Ce joli Livre d'Heures, à la fraîcheur naïve, est peut-être l'oeuvre de Marie-Thérèse Zélie Péghoux de Seymiers dont on raconte qu'elle reçut Napoléon III en son château, en 1867, et en conçut une fille.
S.l.n.d., , (1700 circa). Manuscrit in-4 (18 x 22 cm) de (1)-519 pp., à 23 lignes par page, maroquin rouge, dos orné à nerfs, pièce de titre de maroquin vert, triple filet doré encadrant les plats avec fleurons dorés dans les angles, coupes et bordures intérieures décorées, tranches dorées (reliure du XVIIIe siècle). 
Recueil inédit d’histoire ancienne et sacrée daté des années 1609-1618 (titre et colophon), établi et copié vers 1700. L'auteur anonyme de cette vaste compilation se propose de tracer un tableau des histoires grecque, hébraïque et romaine depuis la Genèse, de manière à servir à la vie morale des hommes et femmes au début du XVIIe siècle. Le titre calligraphié en rouge et noir, imite le recueil de Simon Goulart publié en 1600-1610, Trésor des histoires admirables et mémorables de nostre temps recueillies de plusieurs auteurs. Chapitres : Opinion des anciens Peuples ; De la gymnastique ; Principales révolutions du peuple Juif ; Des Lois ; De la fondation de Rome et de Romulus ; Des Carthagnois jusqu’à leur alliance avec Xerxès etc. 2 feuillets de table postérieurs ont été reliés après le titre, en tête d’exemplaire.Très bel exemplaire soigneusement calligraphié à l’encre brune en maroquin rouge d'époque provenant de la bibliothèque de la « V[icom]tesse d'Aboville » (mention manuscrite sans ex-libris en regard du titre) possiblement Laure Charlotte Noémie Bertrand de Rivière, épouse d’Auguste-Ernest, vicomte d'Aboville (1819-1902), maire de Glux-en-Glenne (Nièvre) de 1858 à 1861 puis député du Loiret de février 1871 à mars 1871. 
Reference : 6639
Ébauche d’une histoire des Amériques écrite au tout début XIXè siècle. On y trouve d’intéressants détails historiques sur le comportement des premiers européens débarquant en Amérique. 1 cahier broché de 42 pages in-4°. XIXè siècle. 
édition originale
Paris Galerie Pierre, Théâtre Sarah-Bernard 1946 In-8, 4 pages, impression en noir et rouge sur papier couché En feuilles 
Rare dépliant annonçant la représentation théâtrale consacrée à Artaud le 7 juin, et l'exposition suivie de la vente aux enchères, du 6 au 13 juin, d'oeuvres et de manuscrits offerts par les amis au profit de l'écrivain. JOINT le long article de Paul Guth paru dans Le Figaro littéraire le 18 mars 1950, titré L'AFFAIRE ANTONIN ARTAUD, dans lequel il donne la parole à Fernand et Marie-Ange Artaud, qui contestent la publication des ouvres de leur frère. >>>Fin février 1946, Marthe Robert et Adamov rendent visite à Artaud qui était interné à Rodez. L'écrivain, très heureux de cette visite, manifeste l'envie de quitter l'asile dont il ne supporte plus l'atmosphère ni la tutelle de son directeur Gaston Ferdière, et son traitement à base d'électrochocs. Ses amis décident de préparer son retour à Paris en organisant une vente aux enchères au profit du poète afin qu'il soit indépendant financièrement. Artaud retrouve enfin Paris le 26 mai, après neuf ans d'internement. Tous ses amis se sont groupés pour l'aider, et Adamov pour la vente avait reçu de nombreuses ouvres de Braque, Chagall, Giacometti, Balthus, Brauner, Tal Coat, Picabia, Picasso. Pierre Loeb pour soutenir « .notre magnifique ami à qui nous devons tant » propose sa galerie pour la vacation. Le 6 juin s'ouvre à la galerie Pierre rue des Beaux-arts, l'exposition des peintures, dessins, sculptures et manuscrits dont la vente se déroule le 13, rapportant 1 064 709 francs et 20 centimes. Les tableaux sont disputés - trois cent mille francs pour le Picasso - mais les manuscrits d'Artaud sont vendus à des prix dérisoires ; le poète qui attend les résultats dans un café voisin est furieux d'apprendre que ses lettres de Rodez sont parties à dix mille francs! En parallèle à cette vente, est organisée une matinée poétique au Théâtre Sarah Bernhardt le 7 juin où André Breton de retour des Etats-Unis prononce une allocution, et où Lucienne Bogaert, Maria Casarès, Madeleine Renault et Colette Thomas, Arthur Adamov, Jean-Louis Barrault, André Breton, Charles Dullin, Louis Jouvet et Jean Vilar lisent des ouvres d'Artaud. Malheureusement l'argent rapporté file vite, notamment à cause de l'achat accru de drogues, et Jean Dubuffet chargé de cette comptabilité finira par remettre sa démission au comité en mai 1947. Ces subsides permirent cependant à Artaud de vivre durant ses dernières années. Très bon 0
Reference : 2324
 Manuscrit sur velin appliqué sur carton fort. Enluminé très finement aux gouaches de couleur et à l'or liquide. Dédié au docteur John Watts conservateur de l'académie royale de botanique et d'orticulture de Manchester. Les membres de la société, en marque d'estime et de respect pour le travail effectué dans la dite société offrent au docteur John Watts le présent document somptueusement calligraphié revêtu des signatures de chacuns des membres de l'honorable assemblée et assortissent ce présent d'un service à thé, café en argent. En souhaitant au récipiendaire de nombreuses années de santé, de bonheur et de prospérité. Relié en plein chagrin rouge. 
Reference : 66740aaf
5 cahiers de cours autographés + 1 cahier ms.: Arboriculture par Eug. Chalande (92 p.) / Cours élémentaire de botanique systématique par Prof. Dr. A. Lendner / Cours de culture maraîchère par Mr. J. Dumonthay (55 p. + 2 ff.) / Botanique générale par Prof. Dr. A. Lendner (40 p.) / Cours de culture maraichère par Mr. J. Dumonthay (87 p.) / Floriculture (cahier ms. de 20 ff.). Plusieurs cahiers sont illustrés par des dessins (en partie coloriés) de la main de Balmer. Les cahiers sont en bon état et donnent une impression de l'enseignement professionnel avant la deuxième guerre mondiale. 
 
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Manuscrit in folio portant la mention "le double a été déposé au rang des minutes de Me Lognon notaire à Corbeil suivant acte du 31 décembre 1848. 3 feuillets non chiffrés (titre calligraphié, 1 tableau récapitulatif sur double page) 174 feuillets numérotés au recto, à l'encre rouge sur l'angle externe supérieur dont 88 feuillets de texte (soit 176 pages), en grande majorité rédigés recto verso avec peu de marges; plusieurs écritures, plus ou moins grandes ou serrées mais toutes bien lisibles, 3 feuillets blancs.Demi basane verte à coins, dos lisse (titre en lettres dorées sur toute sa longueur, plats de papier chagriné vert,reliure de l'époque. Orné de 3 tableaux (1 récapitulatif sur double page au début, 2 comparatifs à pleine page), 41 plans sur papier fort, certains légèrement rehaussé de bleu ou de rouge (5 sur double page, 2 numérotés 5/6 et 12/13)montrant le limites des propriétés rurales appartenant à l'hospice. Petits frottis et décolorations sur le dos, usure du papier des plats avec manques en bordure. Intérieur frais rédigé sur papier timbré, complet de son texte et de tous les plans. Petit cachet "E. Lefèvre géomètre à Sucy, Seine-et-Oise" sur certains feuillets, nombreuses signatures des propriétaires concernés par le nouveau bornage, en marge des feuillets. 1 feuillet double indépendant joint à ce manuscrit dont il est contemporain, porte le titre "Extrait du registre des délibérations de la Commission administrative de l'Hospice Civil de Corbeil" avec la mention "copie conforme" et le cachet "Corbeil, Seine-et-Oise, Mairie". Document intéressant pour cette zone géographique des environs de Paris, qui a depuis connu d'importants changements en matière d'urbanisme.
l'Hospice Civil de Corbeil (aujourd'hui dans le département du Val d'Oise) possédait de nombreuses propriétés rurales sur plusieurs communes des environs; afin de protéger les intérêts de l'Hospice, une commission fut réunie dès 1842 pour définir un nouveau bornage des propriétés. Jean Frédéric Maignant, Chevalier de la Légion d'Honneur, administrateur de l'Hospice Civil et Maire de Corbeil, présidait cette commission. Le manuscrit décrit les propriétés de l'hospice, les opérations du nouveau bornage avec les noms des propriétaires des parcelles voisines qui ont donné leur accord pour ces délimitations. Les communes concernées sont: Essonnes, Saint Pierre du Perray, Le Coudray-Montceaux, Montgeron, Villeneuve-Saint-Georges, Corsnes, this-Mons, Longpont, Lieusaint et Moissy-Cramayel.