1 page in4 - enveloppe - En tête de l'Académie française - Le Secrétaire perpétuel - bon état -
Il lira son livre "Rencontre à Grenade" dès qu'il le pourra - "C'est bien volontiers que, après lecture, je recommenderai votre livre aux membres de la Commission des Prix littéraires"...- On joint une lettre autographe signée (très difficile à lire) et une enveloppe à la même -
1 page in4 - En tête de l'Académie française - Le Secrétaire perpétuel - bon état -
Il n'a pas encore lu "Rencontre à Grenade" - Il n'aura pas le temps de lui écrire ce qu'il en pense - Il travaille dix à douze heures par jours - "Je n'ai plus le temps ... de me livrer à une correspondance personnelle, ce que je regrette parfois"..- Puis il parle du Maréchal Joffre qu'il a bien connu et "pour la mémoire duquel [il a] le plus profond respect".. -
1 page in12 - bon état -
Remerciements pour un précieux envoi auquel est attaché le souvenir du Maréchal Joffre -
Fresnes, pas d'éditeur, pièce unique manuscrite, 1970. Format à l’italienne, 24 x 16 cm. Broché, dos entoilé. 36 pages. Recueil de 15 poèmes sur le thème de l’incarcération, composés par un prisonnier à Fresnes en 1970. Manuscrit calligraphié, orné de 9 petits dessins à l’encre de chine. Pièce unique, touchante, réalisée avec beaucoup de soin.
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Lettre manuscrite signée adressée à Fernand Laplaud en 1930. À propos de Loti. Laplaud recherchait alors des témoignages sur le grand écrivain en vue du numéro spécial du Mercure de Flandre de 1931. Ce texte a été publiée page 145 de ce numéro. On joint une importante lettre autographe signée de ce même écrivain, dans laquelle il propose une explication du nom de Loti. Petite déchirure dans le bas de la lettre. En feuilles Très bon Paris 1930 2 feuillets
Édition originale
Paris, Quantin, (1884).Bibliothèque de l' enseignement des Beaux-Arts- In-8, 357 pp + (1) f, toile grise decoree de l'editeur. initiation a la paleographie, passionnantes recherches sur les miniatures. 107 figures.
correct, Remise de 20% pour toutes commandes égales ou supérieures à 200 €
QUANTIN A. FIN XIXe SIECLE. In-12. Relié demi-cuir. Etat d'usage, Coins frottés, Dos satisfaisant, Quelques rousseurs. 357 pages augmentées de nombreuses figures en noir in texte - Frontispice - petite annotation sur la page de garde - Points de rousseurs principalement en tout debut de volume - contre-plats et plats marbrés - Auteur, titre, filets et roulettes dorés -.. . . . Classification Dewey : 91-Manuscrits
Classification Dewey : 91-Manuscrits
Maison Quantin. " Bibliothèque de l'enseignement des beaux-arts ". 1884. Grand in-8°, reliure demi-percaline, couverture conservée. 107 figures in et hors texte. 357 pages. Nouvelle édition. Bon état.
" Les instruments de l'écriture - L'écriture - Les écrivains (scribes, moines copistes, etc.) - La miniature - Les enlumineurs et leurs procédés - La reliure "
Le Crapouillot. Jean Galtier-Boissière. Ernest Legouvé. J. Lucas-Dubreton. Bernard Zimmer. René Kerdyk. Robert Rey. Gus Bofa.
Reference : 79839
(1929)
Paris, Juillet 1929, 250x325mm, broché, 46p. Ex. complet. Bon état. L'article "Courteline, Souvenirs de Robert Rey" est entièrement annoté et corrigé à la plume par l'auteur.
NB. Les commandes et questions seront traitées dans les 48h et expédiées à partir du 28 juillet. Merci. Bon été !
Le doyen mondial des anciens combattants de la Grande Guerre
Reference : 43739
(1909)
, , 1909-1931. 831 lettres et cartes militaires manuscrites.
Correspondance de guerre de Raymond Abescat, l'un des derniers vétérans français de la Première Guerre mondiale mort à 109 ans doyen des Français le 25 août 2001, également doyen mondial des anciens combattants de la Grande Guerre.« Dans quelques jours, il devait souffler en famille ses 110 bougies. Demain à 10 h 30, à l'église Sainte-Mathilde à Puteaux, c'est avec sans doute une grande émotion que ses proches rendront un dernier hommage à Raymond Abescat, le doyen mondial des poilus. Le « grand-père », âgé de 109 ans, s'est en effet éteint vendredi vers 14 heures à l'hôpital Le Stelle à Rueil-Malmaison. « Il était arrivé à bout, raconte Pierre Dasse, son meilleur ami et président de la Fraternelle des anciens combattants de Puteaux. Depuis des mois, il ne mangeait plus, ne buvait presque plus. Raymond était trop fatigué pour continuer son chemin parmi nous. Avec sa disparition, c'est une grande page d'histoire qui se tourne. » Né à Auteuil (Paris XVIe) le 10 septembre 1891, Raymond Abescat était non seulement le doyen des quelques milliers de poilus survivants en France mais également le doyen mondial des vétérans de la Première Guerre mondiale. « C'était un gars incroyable, ajoute Pierre Dasse. Un frère et même un grand-père pour moi avec toutes ses anecdotes qu'il a pu me confier. Rendez-vous compte, il a connu trois siècles et la Grande Guerre. » Histoire d'un parcours hors du commun : Raymond Abescat a passé sept ans sous l'uniforme du 113e régiment d'infanterie de Blois d'octobre 1912 à mai 1919, jour de sa démobilisation. Il avait également participé le 24 octobre 1916 à la reprise du fort de Douaumont (Meuse) avec son régiment. Avant d'être grièvement blessé trois semaines plus tard, le 16 novembre près de Verdun. « Il était infatigable, précise Pierre Dasse. A son retour à la vie civile, il était entré, sur concours, à la Caisse des dépôts et consignations avant de prendre sa retraite en 1957. Il aurait pu s'arrêter et profiter paisiblement de sa retraite. Au lieu de cela, il a voulu être le secrétaire de mon association des anciens combattants de Puteaux. » Demain, à l'église Sainte-Mathilde, famille, amis et représentants du secrétaire d'Etat à la Défense, du préfet des Hauts-de-Seine, du maire de Puteaux viendront rendre un dernier hommage au Poilu, titulaire de la médaille militaire et chevalier de la Légion d'honneur depuis 1986. » (Emmanuel Potiron, Le Parisien, 28 août 2001).Sa correspondance adressée principalement à ses parents parisiens dont il est également le destinataire, couvre les années 1912 à 1919, depuis le service militaire en octobre 1912, où Raymond Abescat est incorporé au 113e régiment d'infanterie de Blois. Lorsque la guerre éclate, en août 1914, son régiment est envoyé à la frontière belge pour repousser l'avancée allemande. « Romorantin, le 1er Août 1914, Je vous écris ces quelques lignes très vite car nous disposons juste de 2h 1/2 avant d'être consignés définitivement. Vous devez sans doute le savoir au moment où vous aurez ma lettre, l'ordre de mobilisation générale est lancé. Il est arrivé ici ce soir à 4h 1/2. Toute la journée nous l'attendions, ce matin un télégramme disait de tout préparer en attendant l'ordre de mobilisation aussi l'exercice comme je vous le disais dans ma dernière lettre est un exercice pour de bon. » Il survit au massacre de sa compagnie à Signeulx où il n'est que légèrement blessé. Il est ensuite envoyé en Argonne (sa correspondance part surtout de Lavoye dans la Meuse). En avril 1916, il assiste aux combats du bois de la Caillette. Le 24 octobre, il participe à la reprise du fort de Douaumont « [24.10.16] Chers Parents, les nouvelles sont excellentes ici et les Boches prennent une bonne pilule. Dès hier, l'attaque n'était pas commencée que les prisonniers rappliquaient en quantité. Tous sont très jeunes et un grand nombre ont les pieds gelés (…) ». Moins d'un mois plus tard, le 16 novembre 1916, il reçoit des éclats d'obus dans la jambe et le pied. Grièvement blessé, il doit être transporté dans un poste de secours. Il est opéré à Verdun puis transféré à l’hôpital militaire de Dijon ou il échappe de peu à l'amputation. « [23.11.16. Hôpital Carnot de Dijon]. Il n'y a pas de changement depuis ma dernière lettre. Mon pied suppure toujours mais moins. Chaque matin je suis pansé (…) R. Abescat Cap. 113e Hôpital 71 Lycée Carnot Salle 11 Dijon. » ; « [24.05.17] Mon cher Raymond, … C'est avec plaisir que j'ai appris ton complet rétablissement et je souhaite pour toi que tu ne retournes pas là-haut, d'ici quelques temps. Si tu dois rejoindre ton dépôt à Blois il est probable que tu seras envoyé à Romorantin. ». De 1917 à 1919, convalescent, Raymond Abescat reste mobilisé et son courrier est adressé à l'« hôpital 48 de La Chapelle St Mesmin Dépôt de Physiothérapie (Loiret) », à l'hôpital auxiliaire de Narbonne, à Blois et Romorantin, Saint-Mesmes puis à Chartres avec le grade de Brigadier du 67e régiment d'artillerie.Copieuse et exceptionnelle correspondance du doyen des Poilus, témoignant des réalités de la Grande Guerre.
1807 L'avocat et homme politique (1807-1874) transmet un renseignement à son confrère avant de monter "en voiture pour aller au Mans où m'appelle ma candidature dont vous avez sans doute connaissance" (Ledru-Rollin sera élu député radical de la Sarthe). Il semble que seule la signature soit autographe, le reste du texte étant rédigé par deux mains différentes (secrétaire puis destinataire ?).
Bourg, A. Gromier ainé (imprimerie Emile Thiabaud fils), 1870 ; in-8 étroit (221 x 121 mm), demi-maroquin grenat, dos à nerfs, titre doré (reliure de l’époque); 162 pp., [3] ff. Table, Errata et Imprimeur ; impression en rouge et noir et 1 figure.
Edition originale, exemplaire de tête, non justifié, sur vergé pur fil teinté des papeteries de la Serraz, en Savoie, envoi autographe signé “A Monsieur Milliet, hommage affectueux. Ph. Le Duc”. Contient : Le Tour de Jasseron, La Bresse, le Val de Salavre, le Chant des Grenouilles, le Bois de Bouvens, la Pierre Tanus, etc. Quelques rares petites rousseurs, bel exemplaire dans une reliure d’une belle couleur. Les exemplaires sur grand papier sont très rares.
Phone number : 06 60 22 21 35
Importante correspondance entre les deux écrivains, témoins de la première guerre mondiale. Ils sont tous deux engagéd dans le mouvement littéraire catholique et pensent fonder une revue ...53 L.A.S. ou cartes A.S. Très bon 1932 à 1943
S.l. [Corbeil], 1888. In 4°, demi-maroquin brun à dos lisse, tête dorée, rares rousseurs, quelques feuillets effrangés en fin de volume, et un petit manque à un feuillet (Reliure de Goy et Vilaine). [162 ff.].
Les « Leçons de choses » d’une institutrice de la Troisième République : Beau manuscrit pédagogique destiné à la petite enfance, rédigé d’une écriture très lisible et soignée. Son autrice dirigerait l’école maternelle de Corbeil dans la Région parisienne. Il est divisé en 12 chapitres correspondant aux douze mois de l’année, eux-mêmes divisés en leçons dont les thèmes se rattachent aux mois où elles sont données : octobre, qui ouvre le volume, débute par une leçon sur le vin et les vendanges ; novembre par le labourage ; décembre par la neige ; janvier par le jour de l’an… Chaque sujet traité permet à l’enfant d’acquérir du vocabulaire, et permet à l’institutrice d’élargir sa leçon à des expériences de physique (la leçon sur les sens), à des notions de géographie (la leçon sur le cidre permet d’évoquer la Normandie et sa plus belle ville Rouen) ou des connaissances historiques, la même leçon sur le cidre lui permet de glorifier Jeanne d’Arc brûlée à Rouen. Comme les programmes le recommandaient, l’institutrice parsème ses leçons de courtes histoires morales, mais aussi, comme avec Jeanne d’Arc, inculque à ses jeunes élèves l’amour de la patrie. La dfernière leçon d’août est d’ailleurs erntièrement consacrée à « l’amour de notre patrie ». Nous sommes en 1888 et le traumatisme né de la défaite de 1870 est toujours palpable. C’est Marie Pape-Carpantier (1815-1879, la grande réformatrice des salles d’asile ancêtres des écoles maternelles, qui utilisa la première l’expression « leçons de choses » dans les conférences qu’elle donna aux instituteurs réunis à l’occasion de l’Exposition universelle de 1867. Il s‘agissait de mettre en application de façon raisonnée, ordonnée, le premier enseignement donné de façon intuitive par la mère. Jule Ferry les institutionnalisa et elles entrèrent à l’école dans les programmes de 1882. Dans le Dictionnaire de Pédagogie de Buisson on trouve un résumé de ce programme divisé comme ici mois par mois. Mais si Mlle Lefèvre a bien suivi le programme qui lui était imposé, c’est elle qui a choisi la méthode par questions et réponses, et c’est elle aussi qui a décidé d’insister sur le patriotisme. Bel exemplaire fort bien relié.
Paris « Lefebre [sic] Libraire R. Hautefeuille n°. 16 » s. d. (vers 1807 - 1809) In-f° (308 x 225 mm) de [6] pp. manuscrites à lencre brune composées dun feuillet simple et dun double liés par une épingle, filigrane à la croix au sein dun ornement fleuri avec au dessous « BELLANDO », contre-marque « GB »
UN INTÉRESSANT ET RARE CATALOGUE D'UN JEUNE LIBRAIRE DES PREMIÈRES ANNÉES DU XIXe SIÈCLE. Ce catalogue consiste en une liste de 99 numéros. Pour chaque numéro apparaît le nom et/ou le titre de louvrage, le nombre de volumes, son format puis de la même main mais dune encre plus foncée son prix, sil est vendu et à quelques reprises damusants commentaires désabusés (« on le vendra ce qu'on pourra »). On y trouve bien sûr les inamovibles classiques français mais aussi, curieusement, un bon nombre douvrages en italien. Le droit, abondamment représenté, était vraisemblablement destiné aux étudiants. Sans oublier quelques ouvrages anciens tels ces « 6 volumes de Cicéron dont 1 en francais, lautre en Italien. Cinq sont des Aldes » au prix de 15 fr., du papier blanc, etc. Jean-Jacques Lefèvre (1779-1858), Libraire-éditeur originaire de Domrémy-la-Pucelle (Vosges) fut apprenti, dès lâge de 8 ans, sous la direction de son père, lui-même ouvrier typographe chez limprimeur parisien Henri Didot. Commis chez le libraire Jean-François-Pierre Déterville en 1803, il est établi à son compte dès janvier 1805 au n° 29 de la rue Hautefeuille puis en 1807 et 1809 au n° 16, et enfin en 1810 au n°13. Il est breveté libraire le 1er octobre 1812 (brevet renouvelé le 30 mars 1820). En activité jusquen 1850, il serait mort dans la misère en 1858. Quelques rousseurs en 1ère p., plis centraux.
Lettre autographe signée datée 25 novembre 1934 En feuille, avec enveloppe. Très bon Paris 1934
1923 P., Edition de la Douce France, 1923, in-12, 222pp., avec un envoi autographe de l'auteur à Henriette Willette; rare,bon état.
Henriette Willette, poètesse française proche des milieux littéraires lesbiens,soeur d'Adolphe Willette. Remise de 20% pour toutes commandes égales ou supérieures à 200 €
1 page un quart in-12, à son adresse imprimée du "65 rue d'Alésia", s.d. A propos de sa pièce Le Sortilège écrite en collaboration avec Gabriel Vicaire: "Elle n'a pas été publiée en librairie. C'est donc une chose à peu près inédite. Elle dormait dans mes cartons d'un sommeil que j'ai peut-être tort d'interrompre (...) Enfin, mon cher Maître, voulez-vous avoir la bonté d'y jeter un coup d'oeil ?".
Charles LE GOFFIC (1863-1932) poète et romancier breton. Lettre autographe signée, datée de Paris 1930. Il répond à Fernand Laplaud à propos de l'hommage que ce dernier devait rendre à Pierre Loti. En feuille Très bon Paris 1930
1 demi-page in-12, un carte et une carte de visite (à son adresse imprimée du "14 rue Saint-Marc", s.d.). Une demande de loge, une invitation à dîner et un courrier qu'il transmet.
texte publié sur le manuscrit autographe avec des variantes,une introduction et un commentaire Thèse complémentaire pour le doctorat ès lettres présentée à la faculté des lettres de l’université de Paris.In 8 broché, faux-titre,un portrait en frontispice,titre,X 292 pages,1 feuillet de table Armand Colin 1949 transfert de colle (d’une ancienne couverture)aux angles de la page de faux-titre et de la table des matières.Sinon bon exemplaire.
Paris Editions du Sagittaire 1927 In-12 Broché Edition originale
Edition originale publiée dans la collection "Les Cahiers nouveaux", dont c'est le trente-cinquième titre. En frontispice, fragment du manuscrit de Leiris. Tirage à 775 exemplaires numérotés. Un des 750 sur vélin de Rives. Très bon 0
Vers Malte 1914-1915 [80] cahiers de [2] ff. (205 x 150 mm) - [3] ff. (205 x 150 mm) + [8] cahiers de [2] ff (350 x 210 mm) + [16] ff. (151 x 100 mm) + [11] cahiers de [2] ff. (310 x 205 mm) + [17] ff. de formats divers
Le journal méticuleusement tenu d'un commissaire de la Marine à bord des cuirassés "Vérité" et "Paris" Le journal inédit tenu par Louis Alexandre Auguste Lelaidier entre le 23 avril et le 9 juin 1914 et du 15 novembre 1914 au 26 juillet 1915, alors qu'il exerçait comme commissaire à bord des cuirassés « Vérité » puis « Paris » dans le cadre du blocus de l'armée austro-hongroise en mer Adriatique. Il relate notamment les suites de l'attaque du « Jean Bart », torpillé par un sous-marin autrichien le 21 décembre 1914. Ces notes, par leur fourmillement de détails, fournissent quantité de données précieuses sur les événements de la Grande Guerre ; mais elles traduisent également toute la confusion qui règne au sein de l'escadre : les déplacements des navires s'apprennent au hasard des conversations ; les nouvelles du front sont contradictoires. Angoissé pour son fils qui combat dans les tranchées, Lelaidier consacre une grande partie de son temps à la « douce et amère occupation de l'enregistrement et analyse de [s]es correspondances familiales » (01/12/ 1914), qu'il copie minutieusement. Cette attente est pour Lelaidier la source d'une grande détresse : « L'idée de cette guerre qui n'en finit pas me lancine plus que d'ordinaire : l'impression que les anglais n'en souffrent pas assez pour qu'ils s'efforcent de l'abréger me domine, et l'horreur que ce peuple de marchands n'en profite au contraire finit par me pénétrer. » Stationné dans le port de La Valette, il parcourt la ville et en donne de scrupuleuses descriptions. Ces déambulations lui donnent l'occasion de fuir ses collègues, qu'il n'estime que peu (« Loizeau et Monge, celui-là un couillon et celui-ci un fourbe et un poseur, le premier tondu de naissance et le second par goût et par application » [26/06/1915]) ; c'est, suppose Lelaidier, la jalousie qui motive leur antipathie : l'apparition du nom du commissaire sur un tableau d'honneur le 27 juin 1915 devient en effet la cause de quelques conflits. Après bien des difficultés (personne n'étant disponible pour le remplacer à bord du « Paris »), Lelaidier obtient, pour des raisons de santé, un repos d'un moisévénement qui marque la fin du journal. Lelaidier apporte à ses notes un soin méticuleux qui force l'admiration : en plus de rendre compte des événements de la journée et de ses impressions, le commissaire consigne les températures, ses lectures, l'heure de son réveil, son alimentation, son traitement médicamenteux, toute douleur ou symptôme de maladie, sa toilette, et encore d'autres détails plus intimes pudiquement encryptés par des lettres grecques L'ensemble comprend également : 8 cahiers de 2 ff. d'analyses de ses correspondances, 16 ff. d'un journal allant du 21 mai 1931 au 31 mai 1931, 17 ff. de formats divers Louis Alexandre Auguste Lelaidier fut décoré de la légion d'honneur en 1918 à Bizerte.
Paris, Alphonse Lemerre, 1874 ; in-12° , demi-maroquin vert à coins, filet doré soulignant mors et coins, dos lisse orné en long de deux rectangles inégaux de 2 listels de basane fauve cernés de filet doré, le grand rectangle est orné en son centre d'un fer floral doré le long, 3 fleurons dorés mosaiqué de basane brune, titre doré sur étiquette de basane fauve, couverture et dos conservés, tête dorée ( B. Roger relieur) ; (4), (XXXV), (III),156pp., (2)ff.Texte encadré d'un filet rouge à chaque page. Les pages 48-49 sont jaunies ( en raison d'un papier ayant séjourné entre les 2 pages), très rares piqûres, la couverture conservée est un peu jaunie, bon exemplaire bien relié.
Choix effectué parmi les meilleurs sonnets de la poésie française du XVIe au XIXe siècle, Ronsard, Du Bellay, de Baif, Malherbe, Leconte de Lisle, Hérédia, Nerval, Baudelaire, etc..On a joint un sonnet manuscrit (14 vers) , pastiche du célèbre sonnet d'Arvers sur Marie Menessier - Nodier (cf. Sonnet imité de l' italien , p. 59). Ce manuscrit autographe d' 1 page in-8° à l'encre noire " Sur une pauvre petite machine à écrire" , du 20-12-19, est donné à Romain Laveille, par une main anonyme,au crayon, au bas de la feuille. Sur une autre feuille , in-12°, imprimée à l'entête de Hippolyte Savary, Vice-Président de la Haute-Cour, le sonnet est donné à ce dernier à la date du 30 juin 1898. (CO1) Je suis absente du 14 au 19 juillet. Vos commande seront enregistrées, mais nous ne pourrons pas y répondre avant le 20. Merci de votre compréhension et de votre patience.
Tendre lettre à son mari - "nos lettres mettent plus de 13 jours avant de nous parvenir"..."La ville de Chicago est très jolie mais il fait très cher vivre ainsi" (sic) - Elle donne ensuite le détail de sa tournée de Chicago à San Francisco en passant par Saint Louis, Indianapolis, Cincinnati, New Orléans, Omaha, et Minneapolis de mars à mai 1905 -
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