1749, 34x21.5 cm, 3 gebundene Seiten in schöner deutscher Notariatsschrift und mit kalligraphischer Titelzeile. Intaktes Papiersiegel des Schultheissen Johann Jakob Imhof und ein weiteres kleines Siegel, 2fach gefaltet, Ecke des letzten Blattes angerissen (kein Textverlust). Schönes Exemplar.
Phone number : 41 (0)26 3223808
6 pages et demie in-12, s.l.n.d. [1887]. Réjouissante lettre du jeune directeur du Théâtre libre au sujet de "Renée", la pièce que Zola a tirée de La Curée (1872) et dont Sarah Bernhardt devait initialement interpréter le rôle titre autour de 1877. La première est finalement donnée dix ans plus tard, le 16 avril 1887, au Théâtre du Vaudeville. Antoine, qui venait de faire jouer le 30 mars "Jacques Damour" de Zola (une pièce en un acte inspirée d’une de ses nouvelles), y a été invité par le maître. Il en sort révolté : "Dès le lever de rideau la salle était prévenue contre vous. On a refusé la bataille et on a préféré faire de l’ironie toute la soirée plutôt que d’écouter loyalement et de chercher à comprendre !" Et de trancher d’une phrase, qu’il souligne rageusement dans sa missive : "On a assassiné votre pièce." Quoique "tout honteux de la liberté" qu’il prend en s’exprimant ainsi, Antoine vitupère contre une distribution indigne : Mary Brandès, "absolument incapable de jouer Renée", promise "à la Comédie française (où elle ira) compléter dignement la troupe de grues qui y fait florès, les Bartet, les Vierson, les Montaland et les Léonide Leblanc" ; Montigny, "cabotin raseur et bénisseur" ; "et ce petit Garaud, qui ne sait même pas que faire de ses mains !"… En toute franchise (par contraste avec les deux derniers actes qui "ont une grandeur tragique à faire haleter une salle", il juge d’ailleurs les deuxième et troisième "gris et ennuyeux"), Antoine dénonce une cabale orchestrée contre Zola qu’il invite à mieux veiller à la distribution de ses pièces, à l’exemple de Dumas fils et de Victorien Sardou, "ces deux grands faiseurs" : "Là est je crois le secret de ces premières flamboyantes dont ils ont le monopole." Zola n’en aura pas le cœur et "Renée" sera sa dernière adaptation pour le théâtre. Cette longue lettre d’Antoine, avec son enthousiasme et son engagement, n’en apparaît que plus belle.
[Zola] Gustave CLAUDIN - [La Ferté sous Jouarre 1823 - 1896] - Ecrivain français
Reference : GF29729
2 pages in8 - bon état -
Il le sait occupé par "la grosse affaire du lancement de Nana" mais il aimerait qu'il consacre cinq minutes pour "donner avis à Mr Vie..(?) de faire imprimer Fosca", son propre roman - La même année 1880 paraissent Fosca de Claudin et Nana de Zola - Une jalousie littéraire ? -
[ZOLA] LECOMTE Georges - (Macon 1869 - Paris 1958) - Ecrivain français
Reference : GF18044
1 page 1/4 in8 - bon état -
Belle lettre de condoléances - "Nous admirions tous le grand artiste et le grand citoyen qu'était Emile Zola....."- Il est accouru rue de Bruxelles pour lui rendre hommage et "évoquer devant lui toutes les belles émotions d'art et de vie qu'[il] lui [doit]"..-
in-8vo, Brief + Couvert (Briefpapier des Nationalrats), beides in bestem Zustand erhalten. Einzelblatt
Zoller war Redaktor der ‘Basler Zeitung’ und von 1902 bis 1905 im Nationalrat für den Kanton BS. Er bedankt sich für den Erhalt einer "urgelungenen" Fotografie, geschossen an einem Fest in Genf. Auch seine Frau habe viel Spass daran gehabt. Er schliesst mit den Worten "Ich wusste ja gar nichts davon, Sie Attentäter! Freundschaftlicher und kollegialer Gruss - Zoller". Image disp.
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Paris: Imprimerie nationale, 1877 , grand in-4 , 2ff.-283pp.-2ff. , relié demi cuir époque , dos à nerfs avec auteur et titre manuscrit, quelques rousseurs.
Catalogue de 168 volumes de manuscrits éthiopiens provenant de la bibliothèque nationale , une table alphabétique des rois d’Abyssinie mentionné dans l’ouvrage. Herman Zotenberg est un orientaliste et bibliothécaire français d'origine allemande , Il fut conservateur au département des manuscrits orientaux de la Bibliothèque impériale, puis nationale, à Paris, de 1862 à 1895 , fit parti de la Société Asiatique et traduit plusieurs ouvrages dont « les Chroniques de Tabari » , (histoire des prophètes et des rois).P2-8C
[ZOUAVES PONTIFICAUX] DE LISLE DU DRENEUC, vicomte Pierre-René, dit Pitre,
Reference : 21896
(1893)
Nantes E. Grimaud 1893 -in-4 broché un volume, broché petit in-quarto saumon Editeur (23,5 x 18,5 cm), dos muet, couverture saumon imprimée en noir et ornée d'une vignette aux armes de Bretagne en noir, sans illustrations, EXEMPLAIRE DE L'AUTEUR rempli de notes manuscrites en marge de l'auteur à l'encre brune + une gravure du volontaire Joseph Louis Guérin du corps des Zouaves Pontificaux, mort à ozimo le 30 octobre 1860 (noté au dos, enterré au pont du cens) + 2 lettres autographes manuscrites de l'auteur sur la campagne des Zouaves Pontificaux + 3 pages autographes manuscrites à l'encre violette du Vicomte Hervé Sioc'han de Kersabiec sur le même Sujet, 32 pages, 1893 Nantes : E. Grimaud Editeur,
Note : La couverture imprimée sert de titre...... Edition Originale......UNIQUE..................en bon état (good condition). bon état
1860 | 12.50 x 18.50 cm | relié
Recueil constitué de la copie de plusieurs lettres et d'articles au sujet de la parution d'une plaquette de poèmes en faveur des pauvres. Ces lettres cherchent à recueillir des souscriptions, des commandes ou une approbation, avec la protection du curé de Saint-Sulpice qui a adhéré au projet ; elles s'adressent tant à des proches que d'illustres personnages, l'Empereur par exemple, à des institutions religieuses ou d'éducation, avec pour objet la charité. Reliure en demi basane rouge d'époque. Dos lisse orné de fers romantiques en miroir. Titre doré : Souvenir d'une amie. Chiffre E. R. sur le plat supérieur. Absence des pages de garde marbrées sur le premier et dernier feuillet de garde. Bel exemplaire. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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Würzburg, Augustinus-Verlag 1966 764pp., 22cm., in the series "Cassiciacum" Band XX, softcover, good condition, R80751
Liancourt, Les Arts d'Oise et d'ailleurs, collection l'Oiseau Blanc n° 186, 1996, 1 carte postale de 11 x 15 cm, imprimée avec texte manuscrit, signé de l'auteur.
Zunino-Gérard, poétesse ardéchoise.
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Lettre signée, Marseille le 8 février 1896, annonçant sa prise decommandement du 15è Corps d'armée, au Procureur Général de la Cour d'Appel d'Aix. 1 page in-4° Très bon Marseille 1896
Asnières-sur-Seine 12 décembre [1909] | 9.1 x 11.6 cm | Une carte
Lettre autographe signée de Georges de Peyrebrune à Catulle Mendès, 1 page et demi à l'encre violette sur une carte, date "12 X bre" et adresse autographes "37 rue Charles Emmanuel, Asnières". Cri du coeur probablement inédit de la romancière féministe Georges de Peyrebrune adressé au poète Catulle Mendès. Peinant à vivre de sa plume, Peyrebrune se bat pour subvenir à ses besoins et adresse cette supplique à Catulle Mendès après s'être sentie abandonnée par sa consoeur Daniel Lesueur. * Comme le rapelle Lydia de Haro Hernández, "La notoriété de Georges de Peyrebrune expira pendant les premières années du XXème siècle, qui est la date du début dun déclin progressif jusquà loubli absolu. Elle meurt dans lindigence et la détresse, en novembre 1917, et son nom, comme celui de tant dautres femmes, seffaça de lhistoire". La présente lettre dévoile sa lutte désespérée pour obtenir des prix littéraires dont les dotations étaient essentielles à sa survie. Au cours de sa carrière, Peyrebrune avait précieusement cultivé ses amitiés féminines parmi ses surs darmes, et formé un véritable réseau d'entraide. Mais dans cette lettre, Peyrebrune s'inquiète de voir un de ses plus grands soutiens lui faire défaut : "On m'écrit, ce que je craignais, c'est que Mme Lesueur m'enlève, au Comité des Gens de Lettres, la majorité qui m'était favorable pour un prix. Ce sera pour moi un désastre final. Je complais sur billet de mille francs pour vivre encore un an ! Dans six jours, mon sort sera fixé."Peyrebrune briguait le prix Chauchard de la Société des Gens de Lettres. Lesueur en était la vice-présidente et première femme depuis George Sand à siéger au Comité de la Société : "Il me serait doux de penser quune femme, et une femme telle que vous, prendrait ma cause en main avec la vaillance et lautorité que chacun vous connaît" avait-elle écrit à sa conseur quelques semaines plus tôt. Elle tente ici de rassembler d'autres soutiens au sein de la SGDL - masculins, ceux-ci - et se tourne vers Catulle Mendès, le "patron des lettres françaises" (Elodie Lanceron) pour qu'il plaide sa cause auprès des membres actifs et respectés Edmond Haraucourt et Rosny aîné. Elle termine sur ces terribles paroles :"Et puis je suis si lasse de tant de luttes inutiles ! Lorsqu'on ne peut plus gagner sa vie nest-il pas juste que l'on meure ?". Sa vie rejoint la fiction, après avoir conté les malheurs des femmes de lettres déconsidérées dans son Roman d'unbas-bleu: "Enfin me voici vaincue. Rends-moi cette justice que j'ai lutté. Et quelles luttes !... Cela ne vaut rien pour une femme de venir au monde pauvre et chaste. Il n'y a pas de place pour celle-là dans aucun groupe social. Quel que soit le travail qu'elle entreprenne pour gagner sa vie, elle n'y parviendra pas sans payer à l'homme la dîme de sa chair soumise ou révoltée. Depuis la servante jusqu'à l'artiste, depuis l'ouvrière des fabriques jusqu'au bas-bleu, la femme qui travaille seule, non défendue par un mâle, légitime ou non, sera violée, avec ou sans son consentement, mais elle le sera ou elle crèvera de misère. Et cela, dans le plein épanouissement de notre société démocratisée, bénisseuse et morale, et inventrice des pullulantes bonnes uvres." (Le Roman d'unbas-bleu, Paris, Ollendorff, 1892, p. 327). Peyrebrune n'obtient pas le prix, qui revient à sa consoeur Rachilde dont elle avait fait le portait dans Une décadente (Paris, Frinzine, 1886). Le lendemain même de cette lettre, elle sera tout de même récompensée par la Société des gens de Lettres, qui lui décerne le grand prix James Hyde accompagné d'une enveloppe de 2500 francs. Peyrebrune laisse ici dans cette pièce de correspondance inédite, le magistral "témoignage de son vécu personnel, les preuves des tracas subis dans sa lutte pour lémancipation et lempreinte de son cri de révolte contre lindignité de la situation faite aux femmes" (Lydia de Haro Hernández). Peyrebrune et les Mendès Les rares lettres à Catulle Mendès et
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Chancelade 17 décembre 1900 | 9.1 x 11.6 cm | Une carte
Lettre autographe signée de Georges de Peyrebrune à Catulle Mendès, 1 page et deux lignes à l'encre violette sur une carte, date "17 décembre 1900" et adresse autographes "Chancelade Dordogne". Carte probablement inédite de la romancière féministe Georges de Peyrebrune adressé au poète Catulle Mendès. Peyrebrune se réjouit enfin de la décoration des premières femmes de lettres à la Légion d'Honneur. * "Cher maître, tous mes compliments.... à M. Leygues voilà, du moins, une rosette qui fleurit au bon endroit [...] Que ne suis-je à Paris pour célébrer cette fête en famille artistique, comme j'y étais pour le ruban! Hélas, je suis aux champs ou je gèle malgré l'ardeur du soleil de midi [...]". En juillet 1900, Georges Leygues, ministre de l'Instruction publique et des Beaux-Arts avait pris la révolutionnaire décision d'intégrer des femmes de lettres dans l'ordre de la Légion d'honneur : les premières sont Clémence Royer et Daniel Lesueur, consoeurs de Peyrebrune et collaboratrices à ses côtés au journal féministe La Fronde. Leygues était proche des Parnassiens et de Catulle Mendès, à qui il commandera en 1902 un Rapport sur le mouvement poétique français de 1867 à 1900. C'est son destinataire Catulle Mendès qui présentera le propre nom de Peyrebrune à la Légion dhonneur. Elle bénéficiera du soutien de Henry Houssaye, Jules Bois, José María de Heredia, Abel Hermant, Jules Claretie et Anatole France. Mais, pour reprendre la délicieuse expression de cette lettre, sa rosette ne fleurira jamais. Comme le rapelle Lydia de Haro Hernández, "La notoriété de Georges de Peyrebrune expira pendant les premières années du XXème siècle, qui est la date du début dun déclin progressif jusquà loubli absolu. Elle meurt dans lindigence et la détresse, en novembre 1917, et son nom, comme celui de tant dautres femmes, seffaça de lhistoire". La reconnaissance de son talent fut ardue : "je crois bien quil en sera de ce fameux prix comme de ma décoration ; cest-à-dire que ni lun ni lautre ne viendront jamais!" se lamente-t-elle neuf ans plus tard à Daniel Lesueur. Peyrebrune laisse ici dans cette pièce de correspondance inédite, le magistral "témoignage de son vécu, les preuves des tracas subis dans sa lutte pour lémancipation et lempreinte de son cri de révolte contre lindignité de la situation faite aux femmes" (Lydia de Haro Hernández). Peyrebrune et les Mendès Les rares lettres à Catulle Mendès et sa femme Jane, Jeanne Mette, (son « exquise confrère » écrira-t-elle dans son envoi autographe à celle-ci sur son roman Au pied du mât) complètent notre connaissance du combat de Peyrebrune pour son indépendance et la reconnaissance de ses pairs. Peyrebrune, dans ses missives au ton parfois très désespéré adressées au mari de Jane, le « cher maître » Catulle, fait de multiples tentatives parfois infructueuses pour placer des contes dans les journaux dont il assurait la direction littéraire - iciLe Journal, où il anime une chronique dramatique hebdomadaire entre 1895 et 1909. Catulle Mendès, bien implanté au sein de réseaux mondains et littéraires quil animait avec panache,lui vient en aide à plusieurs reprises. L'écrivain Décadent, à la croisée de divers mouvements de la fin du siècle, était connu pour avoir endossé le rôle de mentor pour de nombreux poètes symbolistes et écrivains naturalistes : Baudelaire, Mallarmé, Verlaine et Zola entre autres.Il rédige également une préface pour son romanDeux amoureuses (Lemerre, 1901). Mais il semble avoir manqué aux demandes de Peyrebrune, qui sen plaindra dans quelques lettres à lintéressé ainsi quà sa femme. La justice que Peyrebrune réclamait pour son uvre ne lui fut malheureusement jamais rendue de son vivant. Femme de lutte et de lettres Républicaine et dreyfusarde,« Cette provinciale, qui ne comptait que sur elle-même pour sintroduire dans le monde littéraire parisien, nétant ni fille, ni femme, ni amante de personne pouvant lui servir daval réussit à sy faire
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Sans nom d'éditeur | Sans lieu d'édition s. d. [1895-1909] | 9.1 x 11.6 cm | Une carte
Lettre autographe signée de Georges de Peyrebrune à Catulle Mendès, 2 pages à l'encre violette sur une carte, un manque de deux mots. Appel désespéré et probablement inédit de la romancière féministe Georges de Peyrebrune adressé à son confrère le poète Catulle Mendès. Peinant à vivre de sa plume, Peyrebrune tente de placer un de ses contes dansle Journal, quotidien à grands tirages dont Catulle Mendès assurait la direction littéraire. * Comme le rapelle Lydia de Haro Hernández, "La notoriété de Georges de Peyrebrune expira pendant les premières années du XXème siècle, qui est la date du début dun déclin progressif jusquà loubli absolu. Elle meurt dans lindigence et la détresse, en novembre 1917, et son nom, comme celui de tant dautres femmes, seffaça de lhistoire". La présente lettre dévoile que Peyrebrune s'était tournée vers Catulle Mendès, le "patron des lettres françaises" (Elodie Lanceron), pour tenter d'obtenir davantage de visibilité et de rémunération : "Puisque vous avez eu la bonté de faire encore une démarche pour réclamer qu'une justice, selon vous, tardive me fut enfin rendue, j'oserai, en vous remerciant de tout mon cur, vous prier de faire encore cette grâce que mon nom paraisse une fois au Journal pour le tirer une minute de loubli. Voici un très ancien conte publié autrefois à l'Echo de Paris, je crois, et qui vous avait plu. [...] [Manque : Vous me] feriez un bien grand plaisir et je crois que cela me servirait en ce moment Quoique vous décidez, cher bon maître, soyez remercié, béni, aimé, admiré comme toujours par votre plus fervente [...] Peyrebrune" Peyrebrune et les Mendès Les rares lettres à Catulle Mendès et sa femme Jane, Jeanne Mette, (son « exquise confrère » écrira-t-elle dans son envoi autographe à celle-ci sur son roman Au pied du mât) complètent notre connaissance du combat de Peyrebrune pour son indépendance et la reconnaissance de ses pairs. Peyrebrune, dans ses missives au ton parfois très désespéré adressées au mari de Jane, le « cher maître » Catulle, fait de multiples tentatives parfois infructueuses pour placer des contes dans les journaux dont il assurait la direction littéraire - iciLe Journal, où il anime une chronique dramatique hebdomadaire entre 1895 et 1909. Catulle Mendès, bien implanté au sein de réseaux mondains et littéraires quil animait avec panache,lui vient en aide à plusieurs reprises. L'écrivain Décadent, à la croisée de divers mouvements de la fin du siècle, était connu pour avoir endossé le rôle de mentor et de soutien pour de nombreux poètes symbolistes et écrivains naturalistes : Baudelaire, Mallarmé, Verlaine et Zola entre autres. On lui doit la présentation du nom de Peyrebrune à la Légion dhonneur, aussi soutenue par Henry Houssaye, Jules Bois, José María de Heredia, Abel Hermant, Jules Claretie et Anatole France. Il rédige également une préface pour son roman Deux amoureuses (Lemerre, 1901). Mais il semble avoir manqué aux demandes de Peyrebrune, qui sen plaindra dans quelques lettres à lintéressé ainsi quà sa femme. La justice que Peyrebrune réclamait pour son uvre ne lui fut malheureusement jamais rendue de son vivant. Peyrebrune laisse ici dans cette pièce de correspondance inédite, le magistral "témoignage de son vécu personnel, les preuves des tracas subis dans sa lutte pour lémancipation et lempreinte de son cri de révolte contre lindignité de la situation faite aux femmes" (Lydia de Haro Hernández). Femme de lutte et de lettres Républicaine et dreyfusarde,« Cette provinciale, qui ne comptait que sur elle-même pour sintroduire dans le monde littéraire parisien, nétant ni fille, ni femme, ni amante de personne pouvant lui servir daval réussit à sy faire une place considérable par le seul mérite de son travail » (Lydia de Haro Hernández).George de Peyrebrune fait partie intégrante des cercles de femmes de lettres de la Belle Epoque avec qui elle entretient amitiés et correspondance. Elle s'adonne avec d
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Sans nom d'éditeur | Sans lieu d'édition s. d. [1903-1904] | 12.9 x 14.6 cm | 3 pages sur un double feuillet
Lettre autographe signée de Georges de Peyrebrune à Jane Catulle-Mendès, 3 pages à lencre violette sur un double feuillet, plis usuels inhérents à lenvoi. Rare lettre probablement inédite de la romancière féministe Georges de Peyrebrune adressée à sa consoeur la poétesse Jane Catulle Mendès. Peyrebrune emmène ses chers soutiens faire leur portrait en médaille grâce au nouveau procédé de la photosérie, inventé par le collaborateur de Nadar : elle prévoit d'y conduire le couple Mendès ainsi que la femme de Joseph Reinach, son grand ami et confrère, qui prit avec elle la défense du capitaine Dreyfus. Peyrebrune lui adresse une "torride requête" pour davantage de places à l'Opéra Comique, qui jouait alors l'adaptation lyrique de La reine Fiammette composé par l'illustre mari de sa destinataire, Catulle Mendès. * Dimanche Ma belle amie [...] Est-ce bien sûr que vous irez poser pour votre médaille mardi? Mr Lernac, très épris de votre beauté se fait une joie de posséder dans sa collection la merveille que vous lui permettrez de réaliser. [...] Jy conduis Mme [Henriette] Reinach, ce me serait un plaisir très vif de vous rencontrer. [...] Et le maître ? Vous seriez bien charmante de lamener. M. [Fernand] Xau avait promis à M. Lernac de lui conduire M. Mendès ; lui en a-t-il parlé seulement ? Merci mille et encore mille fois pour les places que vous mavez envoyées et qui ont fait la joie des personnes que jai conviées. Mais jai fait bien des envieux ! Aussi ai-je promis de vous adresser une torride requête. Lorsquil vous restera quelques places, un jeudi, un vendredi, faites-moi la grâce de penser à moi. Cela mest si doux de recueillir les admirations enthousiastes quéveille cette adorable Fiamette [La Reine Fiamette] ! Comme je suis heureuse de son beau succès ! Vous êtes bien charmante de me convier à vous aller surprendre un jour quelconque. Jen profiterai certainement et vous en remercie. [...] croyez-moi bien affectueusement à vous - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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Sans nom d'éditeur | Sans lieu d'édition [circa 1900 ?] | 12.9 x 14.6 cm | trois pages sur un bieuillet
Lettre autographe signée de Georges de Peyrebrune à Jane Catulle-Mendès, 3 pages à lencre violette sur un double feuillet, plis usuels inhérents à lenvoi. Rare lettre probablement inédite de la romancière féministe Georges de Peyrebrune adressée à sa consoeur la poétesse Jane Catulle Mendès. Peyrebrune, qui peine à vivre de sa plume, avait échoué à publier l'un de ses contes. Consolée par sa destinataire, elle désire lui offrir une botte de lilas - symboles de séduction, de nostalgie et de féminité. * Femme de lutte et de lettres Républicaine et dreyfusarde,« Cette provinciale, qui ne comptait que sur elle-même pour sintroduire dans le monde littéraire parisien, nétant ni fille, ni femme, ni amante de personne pouvant lui servir daval réussit à sy faire une place considérable par le seul mérite de son travail » (Lydia de Haro Hernández).George de Peyrebrune fait partie intégrante des cercles de femmes de lettres de la Belle Epoque avec qui elle entretient amitiés et correspondance. Elle s'adonne avec détermination au journalisme d'obédience féministe notamment dans La Fronde de Marguerite Durand, et défend la place des femmes dans les métiers littéraires. Avec Jane Catulle Mendès, elle siège dans le jury exclusivement féminin du prix littéraire de la revue La Vie Heureuse dont elle est contributrice. Aujourdhui connu sous le nom de Prix Fémina, il se voulait une contre-proposition au prix Goncourt qui excluait les uvres poétiques, et «vraisemblablement ne sera[it] jamais attribué à une uvre de femme.Il appartenait à des femmes de supprimer, avec les autres, cette double restriction» (présentation du prix La Vie Heureuse, Hachette, en 1907). Peyrebrune dévoue une grande partie de son uvre à dépeindre les vicissitudes de la condition féminine elle-même issue dune union adultérine (elle reçoit le nom de son hameau natal en Dordogne) et victime dun mariage malheureux, Peyrebrune fait entendre les voix tues et dénonce les injustices sociales. Ses romans font les portraits tragiques de femmes battues écrasées sous la pression morale de leur temps (Victoire La Rouge), écrivaines dénigrées aux accents autobiographiques (Roman dun Bas-bleu), mais présentent aussi des accents clairement naturalistes, comme Les Ensevelis sur la catastrophe minière de Chancelade. Malgré son succès, couronné par deux prix de lAcadémie française, elle peine à vivre dignement de son uvre. Le début du siècle marque le déclin de sa notoriété qui finira par plonger lintégralité de son uvre dans lombre et condamner Peyrebrune à une vieillesse miséreuse. Lhistoire littéraire ne permit pas à deux George(s) de compter parmi les classiques. De ces deux écrivaines attachées à leur campagne (périgourdine pour lune, berrichonne pour lautre), on refuse limmortalité à celle quon avait surnommée l « autre George Sand » et qui nourrissait dailleurs une grande admiration pour son aînée. Peyrebrune et les Mendès On avait encore peu exploré son lien avec Jeanne Mette, son « exquise confrère » écrira-t-elle dans son envoi autographe à celle-ci sur son roman Au pied du mât. Devenue Mme Jane Catulle Mendès après son mariage avec le célèbre poète en 1897, elle se fait connaître pour ses poèmes, ses livrets de ballet et ses critiques dramatiques. Au cours de sa carrière, Peyrebrune cultive précieusement ses amitiés parmi ses surs darmes, aussi pour pallier au manque de soutien de ses confrères masculins Lydia de Haro Hernández décrit ces relations comme « un vrai réseau dentraide qui rapprochait ces femmes aux origines, aux convictions et aux situations personnelles parfois assez disparates, mais ayant toutes un point en commun qui devient un lien plus fort que tout autre: leur condition de femmes-de-lettres au milieu dun monde essentiellement dominé par les hommes. Cette correspondance est parsemée de confidences personnelles, de désillusions propres aux aléas de la vie dauteur, de mots de réconfort, de demandes dentremise auprès
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s. l. 3 avril 1891 | 10 x 13 cm | un feuillet remplié
Lettre autographe signée d'Edouard Drumont, datée du 3 avril 1891, 40 lignes à l'encre noire sur papier à en-tête comportant l'adresse « 157, rue de l'Université » Pliure inhérente à la mise sous pli. Défié en raison de ses positions antisémites radicales, Drumont adresse à un abbé une lettre singulière sur la question du duel: «Je comprends tout ce qu'un prêtre doit penser du duel et je suis de votre avis mais c'est une nécessité dans certains cas» Loin de renier ses opinions, («Tous les Juifs du monde entier m'adressent des cartels»), l'auteur se défend en adoptant une position sarcastique par rapport au duel: «La meilleure façon de les éviter est de se déclarer prêts à les accepter». L'humour qui clôt la lettre notamment par l'insertion d'un dialogue fictif montre toute la dérision avec laquelle Drumont considère sa situation: ««ah vous ne vous battez pas? C'est bien sûr? , - bien sûr... - Eh bien! moi je veux me battre jusqu'à ce que mort s'en suive!» Rions un peu! Cela distrait.» - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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Aix-en-Provence 2 Avril 1936 | 13 x 21 cm | une page + une enveloppe
Lettre autographe datée et signée adressée à l'écrivain et critique littéraire Noël B. de La Mort, nom de plume de Noël Bayon, 15 lignes à l'encre bleue. Trace de pliure inhérente à la mise sous pli, enveloppe jointe. Noël B. de La Mort désire voir Edouard Peisson, mais ce dernier est peu souvent à Paris:"Mais je vis la plus grande partie de l'année dans le midi..." mais il se tient à la disposition de son correspondant :""Je suis disposé toutefois à répondre toutes les questions que vous me poserez par lettre." - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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17 juin 1931 | 12.20 x 16.90 cm | 1 page sur 1 feuillet remplié
Lettre autographe signée d'Edouard Vuillard adressée à l'architecte et designer Bolette Natanson, rédigée à l'encre bleue sur un papier de deuil : "Ce n'est pas moi qui règle le cadre aussi je trouve juste de le payer son prix". Amie du peintre Edouard Vuillard, Bolette Natanson encadra plusieurs de ses oeuvres. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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Paris, Gallimard, 1986.In-8, 282 pp., broché, couverture originale imprimée (quelques rares taches).
Nouvelle édition comportant quelques illustrations et les fac-similés des manuscrits d'Éluard. Un des 1100 exemplaires sur vélin ivoiré spécial des papeteries Grillet et Féau. Voir photographie(s) / See picture(s). * Membre du SLAM et de la LILA / ILAB Member. La librairie est ouverte du lundi au vendredi de 14h à 19h. Merci de nous prévenir avant de passer,certains de nos livres étant entreposés dans une réserve.
Éluard, Paul (Iconographie réunie et commentée par R.-J. Ségalat)
Reference : 47089
(1968)
Gallimard Jaquette en très bon état Cuir Paris 1968
Très bon In-12. 322 pages. Rhodoïd jauni. Coll. "Bibliothèque de la Pléiade".
Paris n.d. (circa 1900) | 12 x 19 cm | une page sur une feuille
Lettre autographe signée d'Elémir Bourges, écrite à l'encre noire. Date et lieu en haut de la lettre. Pliure centrale inhérente à l'envoi postal. Elémir Bourges écrit cette lettre pour s'excuser auprès de son ami car il ne pourra pas assister au déjeuner prévu pour cause de maladie. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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Paris n.d. (circa 1900) | 12.40 x 16.70 cm | une page sur une feuille
Lettre autographe signée d'Elémir Bourges, écrite à l'encre noire. Date et adresse parisienne d'Elémir Bourges en haut de la lettre. Pliure centrale inhérente à l'envoi postal. Elémir Bourges écrit cette lettre en réponse à une demande de photographies de l'auteur. Il répond qu'il n'en possède pas et que son correspondant peut néanmoins trouver de vieux clichés dans la presse venant de chez Manuel ou Waléry, deux photographes de portrait parisiens. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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Belle pièce signée du maire d'Aix Émeric, avec cachet du Comité de Surveillance. Très bon Aix An 2 1 feuille pliée 18,5 x 28 cm
S. n. | s. l. 1973 | 10.50 x 15 cm | une feuille
Carte de voeux pour l'année 1973 illustrée d'une lithographie d'Emile Gilioli sur le premier plat et comportant cet envoi autographe signé du peintre à son ami le critique d'art Georges Raillard qui n'est pas nommément cité : "Bonne année 1973. Bonne santé. Bonne santé ! Babet et Emile Gilioli." Petites taches affectant principalement le second plat de la carte de voeux. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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