Jacques Emile BLANCHE - [Paris 1861 - Offranville 1942] - Peintre et écrivain français
Reference : 33138
2 pages in8 - trés bon état -
Très belle lettre à propos de la question : "Qu'est ce qu'un art national?" - "Il y a chez nous une sorte de fatigue et d'irritation causées par l'invasion des étrangers à Paris..On est prêt à fermer l'oreille à toute musique et les yeux à toute oeuvre plastique qui nous vient d'au delà des frontières".. - Faut il choisir entre Detaille et Rodin, Dukas, Debussy ou Ravel ? - Ingres ne fut il pas tenu pour un oriental "si profondèment français qu'il fut" - Ce qui est fait ailleurs est aussi "plus ou moins français, d'influence française"- "Dans les arts, Dieu soit loué, nous sommes encore vivants, et bien vivants. Nous faisons beaucoup d'enfants" - Le magasin est fermé jusqu'au 6 avril - Nous verrons vos commandes ensuite - Merci -
Jacques FEYDER - [Ixelles 1885 - Prangins 1948] - Réalisateur et acteur français
Reference : GF30776
A propos de "Pension Mimosas" (1935) : Il a éprouvé une grande joie en lisant son "article sur Mimosas" et par ses éloges tant pour lui que pour Françoise [Rosay] -
Jacques DEVAL (ou Jacques Boularan) (1866 - 1972) était un dramaturge, scénariste et réalisateur français par ailleurs père de Gérard de Villiers - [En tant que bien culturel de catégorie 8, (décret no 93-124 du 29 janvier 1993), cet article ne peut être vendu sans formalité que dans la Communauté Européenne ] - Le magasin est fermé jusqu'au 6 avril - Nous verrons vos commandes ensuite - Merci -
Jacques Fromental HALEVY - [Paris 1799 - Nice 1862] - Compositeur français
Reference : GF30743
1 page in8 - Lettre contrecollée sur papier fort -
Il lui serait "fort obligé" de s'interesser à Mlle Vandeler (?) de Douai - "Elle a réellement une trés jolie voix" - Il demande d'en dire quelques mots aux membres du Comité - Le magasin est fermé jusqu'au 6 avril - Nous verrons vos commandes ensuite - Merci -
Ce document manuscrit adressé à Mme Maelroudt ? chez M. L'abbé n°23, rue Croix-des-Petits-Champs à Paris, le 18 aout 1814, comporte les copies du billet du 27 novembre 1689 ( remerciement pour une aide restée anonyme et qui concerne ( Lewis) Innes, principal du Collège des Ecossais à Paris), et billet du 20 avril 169 2 (reçu de M . Talon pour la somme de cinquante mille livres tournois).
Jacques II , né en 1633 à Londres, mort à Saint-Germain-en-Laye en 1701 fut le dernier monarque catholique de Grande-Bretagne. Il succèdait à son frère Charles II. Après un règne de seulement trois ans, Jacques II dut fuir l'Angleterre. Il trouva asile en France où il vint accompagné d'une importante colonie de soldats partisans de sa cause ( jacobites) .( Cl Gr)
2 pages in12 - trés bon état - avec l'enveloppe -
A son retour de vacances, il a lu avec intérêt son bel essai "Information et culture" qu'il a aussitôt envoyé à Europe qui pense pouvoir le publier à la fin de l'année - Il ne peut donc le lui réexpédier - Le magasin est fermé jusqu'au 6 avril - Nous verrons vos commandes ensuite - Merci -
Fleury-Mérogis 21 Septembre 1976 | 21 x 29.50 cm | une page recto verso
Lettre autographe datée et signée de Jacques Mesrine, datée du mardi 21 septembre1976, 68 lignes à l'encre bleue sur une page recto verso adressée à son amour de l'époque, Jeanne Schneider, grâce à qui le manuscrit de l'Instinct de mort fut discrètement sorti de prison. Une pliure horizontale inhérente à la mise sous pli, une petite déchirure en marge droite de la missive au niveau de la pliure. Jacques Mesrine, alors incarcéré à la prison de Fleury-Mérogis, s'est arrangé avec sa mère pour qu'elle cède, à son départ de la région parisienne, son appartement de Clichy, à Jeanne Schneider après sa possible liberté provisoire : "J'ai eu un très agréable parloir avec maman. J'ai au moins une bonne nouvelle à t'annoncer. Pour Clichy c'est d'accord... Comme elle va vivre presque tout le temps à la montagne tu auras l'appartement pour toi. Je paierai le loyer. Elle a tout de suite dit d'accord après mon explication... [...] Je me doute de ta joie, de savoir que tu pourras vivre à Clichy - si près de notre papy... toujours présent de par l'amour que nous avons pour lui. Je suis certain que cette petite nouvelle te remonte le moral." Sa fille Sabrina l'inquiète et il pressent qu'il devra se montrer sévère vis à vis de ses écarts de conduite :"De Sabrina rien ! Il y a une chance pour qu'actuellement elle me prépare un "douze" je ne peux t'en parler sur lettre... mais j'ai l'impression que la puce me ment sur certaines choses... elle prend peut-être une route où il va me falloir la plus grande fermeté. J'ai demandé à maman de vérifier si elle va bien à l'école." Des nouvelles de son "filleul" le célèbre braqueur Jean-Charles Willoquet, avec qui il organisa son évasion de la prison de la Santé où ils s'étaient connus, le rendent plus fier : "J'ai reçu la photo du plus jeune détenu de France à savoir mon filleul "Willy Willoquet" dans sa cour de promenade. c'est émouvant et triste à la fois !" La situation de son jeune protégé coupé de tout contact avec ses proches et les gens qui l'aiment, lui rappelle sa propre situation personnelle et les avanies de l'existence isolée d'un prisonnier : "Je me demande comment va réagir Martine quand on va lui enlever ? Enfin c'est le destin qu'elle a choisi et accepté. Elle paie cher le prix de l'amour... Vous le payez toutes "très cher"..." Afin de vite effacer cette morose et implacable vérité, Jacques Mesrine plonge dans l'humour potache et se moque affectueusement des défauts physiques de son amour : "J'espère que la bonne nouvelle va te rendre ton sourire. eh ! la mémé... boutons sur la gueule... ou pas ! Je t'adore... il ne fallait pas flirter avec "voyou" ! C'est lui qui t'as passé cela (sic) nanou d'amour, ton viejo pirate monte à l'abordage de tes lèvres.. et... !! tu coules ! " Rare et très belle lettre de Jacques Mesrine dans laquelle il fait montre de toute l'intense affection qu'il porte à sa compagne et des forts sentiments dont il entoure les gens qu'il aime. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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Paris 12 Octobre 1976 | 21 x 29.50 cm | une page recto verso
Lettre autographe datée et signée de Jacques Mesrine, datée du mardi 12 Octobre 1976, 70 lignes à l'encre bleue sur une page recto verso adressée à son amour de l'époque, Jeanne Schneider, grâce à qui le manuscrit de l'Instinct de mort fut discrètement sorti de prison. Jacques Mesrine alors incarcéré à la Santé se montre d'une grande tendresse et se dévoile sous un autre jour, celui de l'amoureux affectueux et attentionné : "Bonsoir petite fille...tu aimes bien jouer "au St Bernard", tu ne changeras jamais à ce sujet. C'est toi qui a 7 ans 1/2 de taule et tu dois remonter le moral des "gamines" qui ont joué du calibre !" Il encense et s'étonne un peu de la dévotion de sa compagne pour un couple de jeunes criminels : "Tu me parles d'une sentence de 20 ans pour elle ! tu rigoles ou quoi... elle ne peut pas prendre plus de 8 ans je la vois plutôt avec 5 ou 6, si les choses s'arrangent. Son mari avec 20 ans au maximum." et tente de lui transmettre tout son optimisme, sa pugnacité et de lui remonter le moral : "Tu sais, ma puce; quand tu m'écris que la cause de Michou, est une cause perdue d'avance je ne te comprends plus. Il n'y a pas de cause perdue d'avance. Dans la vie il faut se battre jusqu'au bout. tu sais pourtant ce que cela représente. Tu vois, moi je vais au maximum ! et pourtant je vais me défendre toutes dents dehors. Car ma liberté il faudra me la prendre. Je ne la donnerai pas faute de combat !" Jacques Mesrine évoque également son amour des courses hippiques tout en se targuant d'être un spécialiste des paris : "Oui j'avais joué "Dernier tango" mais seulement à la place. J'avais 2000frs dessus, je gagne donc 6000frs. Ce n'est pas de la chance, mais un savant calcul. Il m'arrive de perdre mais avec ma méthode, je suis obligé d'être gagnant... Forécement pour la suivre il faut un certain capital. J'ai mis plus d'un an à faire tous les calculs de probabilité. Cela doit me rapporter à peu près 7000frs par mois. Net d'impots (sic)..." Il ironise sur sa situation de prisonnier disposant de beaucoup de temps pour échaffauder ses stratégies de gains pécuniaires : "J'ai aussi mis au point une méthode pour le jeu de baccara. Que veux-tu... j'ai le temps de calculer un tac de choses (sic !) Tu me comprends ? ... L'administration aussi ! (resic). " mais déplore son impossbilité à poursuivre l'écriture de l'Instinct de mort : "... je suis actuellement incapable d'écrire une page de mon bouquin... je ne sais pas comment tourner ce passage-là... enfin je vais bien trouver la solution." Jacques Mesrine achève cette belle lettre par une émouvante déclaration d'amour toute d'espoir et d'avenir et toute empreinte d'une certaine innocence: "Nanou d'amour. Votre futur "z'époux" qui pour l'instant n'est que votre "vieil amant" pose ses lèvres sur les tiennes en une douce caresse amoureuse... Te quiero & EL VIEJO." Rare et très belle lettre de l'ennemi public N°1 dans laquelle on le découvre animé d'une grande bienveillance, d'un tendre amour pour son aimée et... les courses hippiques. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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Fleury-Mérogis 2 Décembre1976 | 21 x 29.50 cm | une page recto verso
Lettre autographe datée et signée de Jacques Mesrine, datée du jeudi 2 Décembre 1976, 65 lignes à l'encre bleue sur une page recto verso adressée à son amour de l'époque, Jeanne Schneider, grâce à qui le manuscrit de l'Instinct de mort fut discrètement sorti de prison. Jacques Mesrine, alors incarcéré à la prison de Fleury-Mérogis, se sent mal et démuni loin de sa compagne et de toute chaleur humaine : "Ce soir je suis très mal foutu... il est 19 heures et je me couche juste après la fin de ta lettre... de rien de grave... juste une grande fatigue (à rien faire)" En bon père, Jacques Mesrine se réjouit du bonheur de sa fille : "Je suis heureux que sa veste lui plaise... de plus c'est la mode... son Loïc chéri ne va plus la reconnaître..."et ne se montre pas plus étonné et plutôt amusé que sa fille veuille embrasser la religion juive : "Comme cela la puce veut prendre la religion juive... encore une idée à elle... oui je sais elle a fait croire à ses copains qu'elle était juive... car eux l'étaient...si cela l'amuse je la laisse libre... mais ça démontre aussi un dédoublement de personnalité..." L'ennemi public N°1 évoque avec une certaine fierté sa dernière confrontation avec son juge, farouche revanche de l'insoumis contre l'univers pénitentionnaire qui broie les hommes : "Aujourd'hui j'ai eu la visite du juge Madre. Tu aurais rigolé, car il a eu droit à tout mon vocabulaire... il en perdait la parole (j'ai pris mon pied (sic)) A un moment il me dit "mais c'est quand même moi qui commande... Réponse de ton bibi : "Ici pédé" c'est moi ton patron". Il était vert et les flics se marraient comme des perdus." et contre toute soumission à une quelconque forme de pouvoir ou de violence : "Le pire que l'on puisse faire à un juge, c'est lui enlever toute autorité devant les autres et crois moi il l'a bien compris. Il était venu avec 5 anti-commandos... L'un avait la bombe de gaz à la main... au cas où? Loin d'être impressionné... cela me rend con..." L'éternel indigné achève sa lettre par un beau témoignage de tendresse pour sa bien-aimée : "Là ma puce je vais prendre mon lit en marche...Ton vieux voyou pose ses lèvres sur le tiennes en une douce caresse d'amour. je t'adore petite fille... car nous sommes réellement le "couple" et plus encore. Bonne nuit chaton." Rare et très belle lettre de Jacques Mesrine toute empreinte de révolte et d'insoumission. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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Paris 11 Octobre 1976 | 21 x 29.50 cm | une page recto verso
Lettre autographe datée et signée de Jacques Mesrine, datée du lundi 11 Octobre 1976, 70 lignes à l'encre bleue sur une page recto verso adressée à son amour de l'époque, Jeanne Schneider, grâce à qui le manuscrit de l'Instinct de mort fut discrètement sorti de prison. Jacques Mesrine, alors incarcéré à la Santé, couvre de cadeaux les personnes qu'il aime car il veut leur bonheur : "Comme cela j'ai payé une mobylette à mes trois gamines. Toi ce sera une quatre roues (sic)." Il fait montre de toute son affection pour une jeune fille prénommée Betty qu'il semble plus chérir que sa propre fille Sabrina : "Peut-être que je recherche en Betty ce que je ne trouve pas en Sabrina et que Mury m'a refusé ! Tu sais mon ange ; à 15 ans j'aurais tellement aimé avoir un copain de 40 ans à qui je puisse tout dire, qui sache m'aider ou m'offrir mon rêve. Peut-être que ce cadeau, je me le fais à moi-même..." pour laquelle il n'a plus aucune confiance, s'estimant trahi : "Mais on ne devient jamais l'ami de quelqu'un qui vous juge. Pas plus que pour Sabrina ! qui elle m'a trompé dans ma confiance donc dans mon amour... Quand on use les sentiments, ils ne redeviennent jamais les mêmes." L'ennemi public N°1 est tout à la fierté de sa relation avec Jeanne Schneider basée sur la franchise : "C'est peut-être pour cela que je me suis toujours refusé à te mentir - quitte à te faire souffir. Je n'ai aucun passé...mais un seul présent "Toi". C'est peut-être cela qui fait que notre amour dure depuis 10 ans " Jacques Mesrine bascule ensuite dans les considérations matérielles, si importantes pour un prisonnier : "J'ai reçu ton linge. Je ne risque pas d'avoir froid cet hiver. Le polo est très bien." avant de fustiger l'inhumanité du régime carcéral et son indifférence à la souffrance : "Mais nous n'avons rien à attendre des juges et si ma lettre au président a été ferme, c'est le genre de lettre qu'il comprendra mieux que le style ventre à terre..." En éternel indompté, Jacques Mesrine ne cesse de préconiser la lutte contre l'administration pénitentiaire : "On ne se défend pas en mettant sa tête dans le sable comme l'autruche ! Dès l'instant où l'on prend une arme dans la main... il faut s'attendre à payer ! que Michou le comprenne ce n'est pas le moment d'être "bébé" mais celui d'être femme..." Jacques Mesrine achève cette belle lettre par une émouvante déclaration d'amour toute empreinte d'un humour optimiste : "Ton vieux tigre pose de doux bécots sur tout ce qui est toi. Bonne nuit chaton et un moral d'acier est de rigueur ok. Je t'adore (chanceuse) & Ton mystère Jacques !! "Te adoro A toi seule." Rare et très belle lettre de l'ennemi public N°1 dans laquelle on le voit toujours aussi pugnace et où on le découvre déçu par sa fille, pris d'affection pour une jeune fille qu'il voudrait considérer comme sa propre enfant, et toujours aussi amoureux de sa compagne. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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Fleury-Mérogis 21 Octobre 1976 | 21 x 29.50 cm | une page recto verso
Lettre autographe datée et signée de Jacques Mesrine, datée du jeudi 21 Octobre 1976, 70 lignes à l'encre bleue sur une page recto verso adressée à son amour de l'époque, Jeanne Schneider, grâce à qui le manuscrit de l'Instinct de mort fut discrètement sorti de prison. Jacques Mesrine, alors incarcéré à la prison de Fleury-Mérogis, se réjouit d'avoir pu s'entretenir au parloir avec sa bien-aimée également emprisonnée: "Quel très agréable parloir, tu étais en plus très féminine dans cet ensemble qui est bien dans ton style de femme... même le double du prix car il me plaît" et tente de la rassurer afin qu'elle ne perde pas toute pugnacité contre le régime carcéral qui broie les détenus : "Mais si par malheur un nouveau refus te touchait n'aies pas cette mauvaise réaction que tu m'as dite car ceux qui t'entourent et t'ont aidée ne méritent pas de payer l'injustice des autres. Il te faudrra faire face comme toujours. Car les portes s'ouvriront un jour et tu le sais." En patriarche protecteur, Jacques Mesrine s'inquiète du désespoir qui pourrait la frapper elle et sa fille Murielle placée à la DASS : "Mais pour toi je m'en fais énormément, car tu as une limite... et je crois que tu l'as atteinte ! ou presque... Au sujet de Mury et de cette juge bidon... nous verrons pour la retirer de la Dasse... je préfère payer ses études et madame Chevallier et tout son entretien s'il le faut. Si tu sors ! Dis-moi... que de femmes à entretenir... j'ai intérêt à faire des heures supplémentaires (sic)" L'ennemi public N°1 évoque la prochaine liberté de Jeanne Schneider en lui intimant de ne plus retomber dans la criminalité : "...Si tu sors interdiction formelle de t'occuper de moi sur un plan que nous comprenons très bien tous les deux. Je ne veux plus te voir en prison car toi dehors c'est un peu de moi même qui sera libre. Tu donnes une parole pour cette liberté... prouve que nous autres, la tenons toujours en bien comme en mal" Jacques Mesrine loue la droiture de sa compagne, clef de voûte de leur union forte à travers la privation de liberté : "C'est ce qui nous unit le plus ; voyous, dangereux ?... mais droits. C'est ce qui fait que je t'aime, avec toi pas de surprises désagréables ; tu es "blanc-bleu" et pour moi tu as bien la valeur du diamant. C'est la seule pierre qui est plus dure que l'acier (sic)... mais moins dure que moi (resic)" Il termine cette missive par cette note d'humour traduisant la terrible réalité intrusive du système pénitentiaire : "Et si mon colis de Noël est préparé par toi... l'administration va le passer aux rayons X" mais aussi par ces tendres mots : "De doux décots se posent sur tes lèvres... geste d'amour qui nous unit depuis toujours et pour longtemps... EL VIEJO Bandido !" Rare et très belle lettre de Jacques Mesrine dans laquelle on le découvre protecteur et avide de liberté pour sa compagne et pour qui la franchise doit être érigée en règle de vie. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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Fleury-Mérogis 18 Octobre 1976 | 21 x 29.50 cm | une page recto verso
Lettre autographe datée et signée de Jacques Mesrine, datée du lundi 18 Octobre1976, 68 lignes à l'encre bleue sur une page recto verso adressée à son amour de l'époque, Jeanne Schneider, grâce à qui le manuscrit de l'Instinct de mort fut discrètement sorti de prison. Jacques Mesrine, alors incarcéré à la prison de Fleury-Mérogis, tient à rassurer son amour à qui il vient en aide, grâce à ses avocates, afin qu'elle obtienne une liberté privisoire : "C'est que je sens que cela va être bon et cela malgré que les avocates m'avaient déconseillé de le faire... tu sais que je fais de la prémonition (mais dans le bon sens). Je sais que ma lettre les fait réfléchir... cela j'en suis certain. C'est la première fois que j'interviens pour toi. Ca aussi a de l'importance..." et grâce à qui elle devrait recouvrer la liberté : "Mais le plus important est que tu retrouves cette pute de liberté. Après ce sera aux avocates de jouer pour un régime plus souple... Je te parle comme si tu étais déjà libre...Que "veux-tu" j'y crois." Débordant d'enthousiasme et de certitude pour le succès de ces démarches regardant la liberté provisoire de Jeanne et sûr du poids de son intervention, l'indomptable Mesrine fulmine à l'idée d'un hypothétique refus des autorités carcérales : "Quel affreux pirate qui te donne de l'espoir. Non mon ange, je ne sais absolument rien. Sauf que le Président a dit que je le menaçais sur ma lettre. J'ai été très dur et à juste raison, car la plaisanterie a assez durée. Toi tu supporteras ton refus.. moi je ne l'accepterai plus. C'est pas plus compliqué que cela. Car tu as assez payé... même trop..." L'ennemi public N°1 en profite encore pour briser cette réputation de fauve sanguinaire qui lui colle à la peau : "Si les journalistes savaient que toutes les infirmières entraient seules dans ma cellule et en toute confiance, on serait loin du "fauve" et de la prise d'otages à la Buffet. Les infirmières ont toujours été sacrées pour moi. Elles sont intouchables comme pas mal d'autres personnes, mais cela les pédés de journalistes l'ignorent ; car ils ne sont pas dans mes pensées et c'est regrettable parfois." Jacques Mesrine évoque la réalisation de son ouvrage L'instinct de mortet sa santé de manière fataliste : "Autrement tout est ok, sauf mes douleurs au coeur qui me reprennent... mais je laisse faire, car je n'aime pas prendre de médicaments. Et puis le mécanisme s'arrêtera le jour "J" du destin. Peut-être dans tes bras... qui sait ? Il termine sa lettre toujours plein d'espoir pour la libération prochaine de sa bien-aimée: "Ce qui compte pour moi c'est de te voir libre et fini les folies, car je ne veux plus te voir retourner en prison. Je n'ai besoin que de ton amour. Le reste, c'est mon affaire. [...] Je t'adore vivement que l'on ouvre ta cage. Bonne nuit chaton et garde confiance ok."" Rare et très belle lettre de Jacques Mesrine dans laquelle il démontre toute sa farouche ardeur et son indestructible conviction dans son combat pour la libération de sa bien-aimée. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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Fleury-Mérogis 22 Septembre1976 | 21 x 29.50 cm | une page recto verso
Lettre autographe datée et signée de Jacques Mesrine, datée du samedi 22 Septembre1976, 67 lignes à l'encre bleue sur une page recto verso adressée à son amour de l'époque, Jeanne Schneider, grâce à qui le manuscrit de l'Instinct de mort fut discrètement sorti de prison. Jacques Mesrine, alors incarcéré à la prison de Fleury-Mérogis et privé de chaleur humaine, s'enthousiasme de toutes les visites qu'il reçoit au parloir, battant ainsi en brèche le mythe du bandit asocial et dénué de sentiments humains : "Et après cela on dira que je suis un sauvage ! non justement et les gens qui ont eu un contact avec moi, désirent me revoir. Cela m'a fait un immense plaisir et sais-tu la suite... elle va demander aussi pour te voir. Parait-il que je suis regretté par les infirmières "monsieur sourire" voilà le secret." Il a apprécié tout particulièrement la visite de l'infirmière de la prison de la Santé qui sera également leur témoin de mariage avec Jeanne Schneider et qu'il encense : "... une énorme surprise ! tu ne devineras jamais qui est venu me voir ! Mon infirmière de la santé... oui ma puce... cette charmante dame aux cheveux blancs que tu avais vu au parloir à la santé et qui doit être notre témoin à notre mariage [...] C'est une femme exceptionnelle, ancienne infirmière militaire et assez bien placée au ministère. Pendant mes 2 ans et demi à la santé je l'ai considérée comme une mère, cette femme est dévouée, que cela n'en est pas pensable. Malheur à celui qui toucherait un seul de ses cheveux." L'ennemi public N°1 en profite encore pour briser cette réputation de fauve sanguinaire qui lui colle à la peau : "Si les journalistes savaient que toutes les infirmières entraient seules dans ma cellule et en toute confiance, on serait loin du "fauve" et de la prise d'otages à la Buffet. Les infirmières ont toujours été sacrées pour moi. Elles sont intouchables comme pas mal d'autres personnes, mais cela les pédés de journalistes l'ignorent ; car ils ne sont pas dans mes pensées et c'est regrettable parfois." Jacques Mesrine le révolté se surprend à apprécier sa solitude carcérale : "Sais-tu que je commence à me plaire ici... Quel calme tu sais manou, mon isolement, je le supporte dans la mesure où j'ai la paix. En détention il n'est pas prouvé que je l'aurais. C'est de mes réactions que j'aie peur... et la mentalité des prétendus truands est de plus en plus dégueulasse ! [...] dans mon isolement, il y a du bon et du mauvais... mais personnellement, je ne veux pas me plaindre... car il n'y a pas de motif à le faire." et achève sa lettre par des considérations paternelles pour sa fille peu assidue à l'école et pour laquelle il se fait du mouron : "Je vais savoir si Sabrina a été régulièrement à ses cours... je fais le vu que oui car si le cas contraire se présentait... pas de pitié cette fois-là... Mais que de souci peut représenter cette môme et quelle impuissance j'ai à la contrôler en étant ici !" Rare et très belle lettre de Jacques Mesrine débordant de révération pour la corporation des infirmières et de regrettable détestation pour celle des journalistes. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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Fleury-Mérogis 31 Décembre 1976 | 21 x 29.50 cm | une page recto verso
Lettre autographe datée et signée de Jacques Mesrine, datée du vendredi 31 Décembre 1976, 70 lignes environ à l'encre bleue sur une page recto verso adressée à son amour de l'époque, Jeanne Schneider, grâce à qui le manuscrit de l'Instinct de mort fut discrètement sorti de prison. Jacques Mesrine, alors incarcéré à la prison de Fleury-Mérogis, s'interroge sur les difficultés qu'il pourrait rencontrer si son Instinct de mort paraissait bientôt et chez quel éditeur suffisamment courageux il pourrait être édité : "Je vais voir avec mon avocate pour les "presses de la cité" car je crois que l'on peut tirer un trait sur Simone. De toute façon il sera publié par celui acceptera d'en courir le risque (sic)" Il conseille aussi sa bien-aimée sur ses conditions de travail : "Au sujet de ton boulot... j'espère que tu as discuté avec ta patronne, car les horaires ne sont pas légaux. ne te laisse pas faire à ce sujet. Vis à vis du procureur tu es obligé de travailler... cela ne veut pas dire être esclave au boulot." et s'inquiète pour l'avenir de sa fille Sabrina : "Demain j'espère la visite de la puce. je vais avoir une très sérieuse conversation avec elle au sujet de l'avenir. Car elle ne fait rien en classe... donc le mieux pour elle est de travailler pour obtenir un CAP en quelque chose. Elle veut jouer les adultes... alors, il va falloir qu'elle se conduise en adulte." L'ennemi public N°1 évoque la nouvelle année à venir : "...l'année nouvelle qui s'annonce... que nous réservera-t-elle... je l'ignore mais rien de bon si la logique se fait loi. cela ne m'empêchera pas de garder mon moral." Jacques Mesrine, seul dans sa cellule au soir du réveillon du 31 décembre, termine cette belle lettre par d'affectueuses pensées pour Jeanne Schneider : "Ce soir j'ai la tête un peu vide... tu comprends mais j'ai le coeur plein de toi et c'est cela qui compte... je vais me mettre dans les draps et penser à toi. Ton vieux voyou pose de tendres bécots sur tout ce qui est toi. Bonne nuit chaton. Te quiero."et par cette note d'humour : "...tu connais cette blague : c'est une femme condamnée mort... arrivée devant la guillotine elle embrasse le verre que l'on vient de lui servir. Le procureur demande : "elle est folle, que fait-elle". L'avocat lui répond "elle embrasse son dernier rhum" (sic) Pas mal hein. un petit sourire ma puce." Rare et très belle lettre de Jacques Mesrine dans laquelle on le voit préoccupé par l'avenir de sa fille, où il se montre conseiller syndical et soucieux pour la parution de son ouvrage l'Instinct de mort. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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Jacques NATANSON -[Asnières sur Seine 1901 - Le Bugue 1975] - Ecrivain et réalisateur français
Reference : GF30834
1 page in8 - bon état -
Pourquoi ce silence ? - Il voudrait avoir de ses nouvelles - "J'ai l'impression que tu vas passer trés bientôt à Caumartin" - Jacques DEVAL (ou Jacques Boularan) (1866 - 1972) était un dramaturge, scénariste et réalisateur français par ailleurs père de Gérard de Villiers - Le magasin est fermé jusqu'au 6 avril - Nous verrons vos commandes ensuite - Merci -
2 pages in8 - bon état -
Il le félicite pour un article sur Dérouléde - Puis, comme Mardi Gras approche et que "les jours ont des ailes", il lui envoie un poème sur le théme extrait de son recueil "la Maison s'éclaire" qui paraitra le 22 avril - Bien entendu, la pièce est inédite - Le magasin est fermé jusqu'au 6 avril - Nous verrons vos commandes ensuite - Merci -
2 pages in8 - (petite fente aux plis mais bon état) - On joint une carte de visite autographe signée -
Son livre "grand'paternel la Maison s'éclaire" paraitra aussitôt après les élections - Il a choisi une petite pièce trés courte pour ne pas l'encombrer - Il faudrait qu'elle passe dans le Figaro avant la mise en vente - Le magasin est fermé jusqu'au 6 avril - Nous verrons vos commandes ensuite - Merci -
Jacques Onfroy de BREVILLE dit JOB - [Bar-le-Duc 1858 - Laigle 1931] - Peintre et illustrateur français
Reference : GF28796
1 page 1/2 in8 - Rousseurs sans gravité -
Il serait heureux de collaborer à sa bonne oeuvre par une aquarelle originale mais comme il lui faut un peu de temps pour la réaliser et la faire encadrer, il lui demande "l'époque à laquelle [il doit] la tenir à [sa] disposition" - Le magasin est fermé jusqu'au 6 avril - Nous verrons vos commandes ensuite - Merci -
s. l. s. d. [ca 1960] | 13.50 x 18 cm | une page
Lettre autographe signée de Jacques Perret, 33 lignes à l'encre noire, adressée à un confrère, probablement Roger Nimier, s'excusant de n'avoir pu se rendre à réunion organisée par la revue Arts. Trace de pliure inhérente à la mise sous pli. Faute de temps, Jacques Perret n'a pu honorer sa promesse d'écrire une préface demandée par son correspondant : "... si vous êtes pressé et que vous avez sous la main un préfacier de rechange, n'ayez aucun scrupule bien sûr car je ne saurai vous livrer un travail convenable avant mon retour..." Jacques Perret évoque ensuite sa passion du rugby : "Sur le recentrage de Rancoule (trois-quarts aile du Stade Toulousain dont il intègre ensuite le staff)... j'ai donc eu la joie de déborder en défense du Cardinal et d'aller à l'essai. Il me reste à le transformer en allant embrasser mon cher Raoul à cette armée des Princes dont nous attendons toujours les merveilles..." Jacques Perret, écrivain royaliste, farouche partisan de l'Algérie française et virulement anti-gaulliste, fut déchu de ses droits civiques puis en 1963, rayé du contrôle de la médaille militaire malgré les protestations de certains de ses confrères écrivains, subodore que ses prises de positions politiques ne favorisent pas les décorations honorifiques : "Je trouve qu'on nous a fait signer un manifeste manifestement destiner à torpiller mon ruban." - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
Phone number : 01 56 08 08 85
s. l. s. d. [ca 1960] | 21 x 27 cm | une page
Lettre autographe signée de Jacques Perret, 22 lignes à l'encre noire, adressée à un confrère, probablement Roger Nimier. Trace de pliure inhérente à la mise sous pli. Jacques Perret attend un courrier de Roger Nimier qui a pris du retard: "Votre mot m'est arrivé avec retard, vu que j'habite plus rue de la clé mais 5 rue de l'Ancienne Comédie. Gordon Pym n'est pas encore arrivé, mais ça ne m'étonne pas de lui." et s'enquiert de la santé de son correspondant : "... j'ai appris que vous aviez eu des ennuis avec le coeur ; avant peu j'irai voir si tout est rentré dans l'ordre." ll s'enthousiasme pour le succès que rencontre son ami Antoine Blondin : "Quand vous verrez Blondin, dites lui que ma pensée le suit dans sa gloire et qu'il veuille réserver un 1/2 setier de son pactole à boire, le jour venant... Dites lui également que mon garçon qui fonctionne en Kabylie serait fort merlin d'un mot ou d'un singe apostillé." Jacques Perret, écrivain royaliste, farouche partisan de l'Algérie française et virulement anti-gaulliste, fut déchu de ses droits civiques puis en 1963, rayé du contrôle de la médaille militaire malgré les protestations de certains de ses confrères écrivains, subodore que ses prises de positions politiques ne favorisent pas les décorations honorifiques : "Je trouve qu'on nous a fait signer un manifeste manifestement destiner à torpiller mon ruban." - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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Jacques RABEMANANJARA - [Maroantsetra 1913 - Paris 2005] - Ecrivain et homme politique malgache
Reference : 33684
1 page in4 - enveloppe - trés bon état -
Il est ému de leur amour commun pour la poèsie et "une passion de cette nature favorise naturellement les ententes d'âmes" - Du haut de ses 84 ans, il se plait toujours dans les grands classiques en particulier Racine et Pascal, avec les "géants du XIXeme siècle", Lamartine, Hugo, Baudelaire et Rimbaud, dans l'Antiquité avec Cicèron, Virgile et Sénéque - Parmi les contemporains, il aime Rilke, Yourcenar de la Mémoire d'Hadrien et Jean d'Ormesson - Le magasin est fermé jusqu'au 6 avril - Nous verrons vos commandes ensuite - Merci -
Jacques RABEMANANJARA - [Maroantsetra 1913 - Paris 2005] - Ecrivain et homme politique malgache
Reference : 33683
1 page 1/2 in8 - enveloppe - trés bon état -
Il est ému de sa sympathie - Il parle de ses lectures et dit revenir souvent aux grands classiques "surtout du XVIIeme et du XIXeme siècle" - Certains contemporains lui sont familiers et il cite: Jean d'Ormesson, Alain Peyrefitte, Robert Mallet, Jean Diwo, L.S. Senghor, Jean Bordonove, François Mauriac et Robert Merle - Le magasin est fermé jusqu'au 6 avril - Nous verrons vos commandes ensuite - Merci -
Jacques RABEMANANJARA - [Maroantsetra 1913 - Paris 2005] - Ecrivain et homme politique malgache
Reference : 33685
1481 1 page in4 et une carte format 8 x 13 cm - enveloppe - trés bon état -
Il sort de l'hopital et trouve sa lettre - Il lui envoie ce poème écrit de sa main, selon son désir - Le poème est un trés beau sonnet: "Sur les rampes du ciel nous aimons contempler / et suspendre la nuit en son bain de magie! / Est-ce pour effacer les traces de l'orgie / qu'elle s'asperge ainsi de flots immaculés ?..........." Le magasin est fermé jusqu'au 6 avril - Nous verrons vos commandes ensuite - Merci -
1 page in8 - bon état -
Il envoie son chèque pour le Mandat des poètes et demande de la completer en indiquant le Centre postal - Le magasin est fermé jusqu'au 6 avril - Nous verrons vos commandes ensuite - Merci -
Jacques SOUSTELLE - [Montpellier 1912 - Neuilly-sur-Seine 1990] - Homme politique et ethnologue français
Reference : 33705
1 page in4 - trés bon état -
Il vient d'apprendre par "notre amie commune" ses problèmes de santé et souhaite que, "cette alerte passée", il sera bientôt rétabli - Il souhaite le rencontrer pour faire avec lui un tour d'horizon "à un moment ou, tout de même, bien des perspectives s'ouvrent ou s'entrouvent" - Le magasin est fermé jusqu'au 6 avril - Nous verrons vos commandes ensuite - Merci -
Paris , A. Bertrand, sd (1835), in-folio (445x310) , relié demi cuir , 188pp.-1f , non rogné .
Appendix de «L'Inde Française ou Collection de Dessins représentant les Divinités, Temples, Meubles » d’Eugène Burnouf (1828-35) , composé par Eugène Jacquet , spécialiste des langues orientales , élève de Chezy , Burnouf , Sylvestre de Sacy , Jaubert et Rémusat , l’auteur nous livre ici une traduction d’un manuscrit de la Bibliothèque Royale qui décrit les mœurs et coutumes religieuses , mais aussi l’organisation , les rapports entre castes ,des Malabars (chrétiens et gentils) peuple du sud-est de l’Inde et servant d’explication aux planches de «L’inde française...»