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‎CELINE Louis-Ferdinand‎

Reference : 64327

(1947)

‎Lettre autographe signée de Louis-Ferdinand Céline au docteur Tuset et à Henri Mahé "Ces choses-là ne s'oublient pas. Tout est poésie ! "‎

‎Copenhage 10 avril [1947], 22,5x28,4cm, 6 pages sur 3 feuillets.‎


‎Très longue lettre autographe signée "Dest" au docteur Tuset et à Henri Mahé, datée du 10 avril [1947] à Copenhague, 130 lignes à l'encre bleue sur six pages pleines, corrections et soulignements de la main de l'auteur. La date indiquée par l'auteur du 10 mars est erronée, Naud n'acceptant de défendre Céline qu'en avril 1947. Pliures inhérentes à la mise sous pli ayant provoqué d'infimes déchirures sans manque de texte. Affaibli par son exil, Céline se réfugie dans sa correspondance où les multiples évocations du passé constituent des repères qui le rattachent à la vie. En 1947, Céline, poursuivi par la justice française pour son engagement collaborationniste, est reclus à Korsør, au Danemark. Epuisé par son isolement, Céline tente de maintenir un contact permanent avec son cercle d'amis français et parmi eux, le docteur Augustin Tuset, figure autour de laquelle gravite le monde des arts de Quimper, «cette petite Athènes au bord de l'Odet». La période d'exil permet à Céline de renouer avec le monde de l'avant-guerre ressurgissant à travers les abondantes listes de noms parfois non identifiés: «et Mme. Le Gallou? Et votre assistante? Et Desse? [...] Et les frères confitures, et leur grand-père divin! et Le Floche? Et Rosbras? [...] Et Troulalaire? Et notre si gentille crêpière. Je n'en aurais pas fini». Les différentes époques de la vie de Céline s'entrecroisent dans la correspondance du Danemark, donnant à la mémoire un rôle à la fois néfaste et salvateur pour l'auteur: «Je suis inépuisable aux souvenirs. L'atroce est que je n'oublie jamais rien. Il faudrait bien que j'oublie certaines choses [...] Ah Marie Bell, mes amours! [...] elle était vraiment extraordinaire dans Armide! Ces choses-là ne s'oublient pas. Tout est poésie!». L'écriture de la lettre épouse le fil de la pensée de l'auteur, n'effectuant aucune transition entre les sujets: «Maria le Bannier nous écrit souvent. Je l'aime bien. C'est un tempérament et tout un trésor de Bretagne. Et Saudemont? Vers quelles ivresses? Serre bien la main de Pipe. Affection à Stève. [...] comment va la mère de Madeleine? Nous parlons souvent de la «Puce». Leur pauvre petite chatte... » Aucune affaire n'est épargnée par la soif de Céline de retrouver les repères familiers dans sa solitude où finit par poindre la fatigue qui l'accable: «Jusqu'où vont nos souvenirs...» A l'instar de plusieurs autres missives de la correspondance danoise, cette lettre est destinée à deux interlocuteurs: le docteur Tuset, mais aussi le peintre Henri Mahé, qui présenta d'ailleurs le premier à Céline. Le ton change significativement lorsque l'écrivain, s'adressant à son ami de longue date, quitte cette bienveillance nostalgie pour laisser éclater sa colère: «[...] prévenez Henri que Karen est à rayer une fois pour toutes!». Ici s'ouvre le long et virulent récit de l'un des tournants principaux de l'épopée du Danemark. Céline avait, avant son exil, confié de l'or à la danseuse Karen Jensen (dédicataire de L'Eglise). Assistée d'Ella Johansen, cette dernière mit des appartements à la disposition des Destouches qui s'y réfugièrent à leurs sorties respectives de prison. Dépositaires de l'or de Céline dont la réserve diminue de manière suspecte, les deux femmes sont ici violement prises à partie: «Elle [Karen] et son amie se sont comportées comme des sorcières de Macbeth et en plus pillardes, canailles. Des monstres. Elles ont littéralement torturé la pauvre Lucette. Deux mégères en délire [...] Son amie Johansen, ivrogne aussi hystérique, méchante, envieuse, un monstre.». Céline va même jusqu'à les comparer à «Landru [...] plus timides, plus sournoises, mais textuelles». La colère doublée de frustration de Céline n'épargne personne, pas même sa propre fille: «La mienne d'enfant, Colette, végète à Paris, la pauvre conne» L'exil mais surtout la période de prison que Céline a endurée lui fournissent une source intarissable de fureur qui lui inspire des lignes aussi percutantes que celles qui forment ses romans : «Ce fut un cauchemar de 17 mois, méticuleux. Et avec toute la monstrueuse hypocrisie protestante! Pour notre bien! toujours de superbes alibis pour les pires crimes, les plus écurantes lâchetés. Au résultat, j'ai été dépouillé de quelques millions, le plus hypocritement du monde, sous chantage, et rien à dire, absolument rien». Les aphorismes, particulièrement présents dans cette lettre, sont le signe de la fusion permanente entre style et écriture épistolaire: «L'or rend fou, vous le savez, et folle, car tout ce monde est rastaquouère, vit bien au-dessus de ses moyens. Voyages, robes, alcools, jeu, etc... Victimes du cinéma!». L'éloignement de Céline le rend d'autant plus soucieux de l'évolution de sa situation dans la capitale, auprès de ses amis comme de ses ennemis, parmi lesquels se distinguent une fois encore toutes les relations artistiques de Céline: «Daragnès, qui me condamnait fort à la pendaison en juin 1943 [...] se rachète, il semble, en se remuant un petit peu auprès de ses amis: . du Quai d'Orsay. Il le faut.» La mention de Gen Paul, autre figure de peintre qu'il a quitté sur une dispute, est significative de son affection pour celui qui appelle «son frère» et dont il fera un personnage central de Féerie pour une autre fois, alors en travail à cette époque: «Quant à Popaul, jaloux comme trente-six tigres, maléficieux comme 40 sorcières, je l'aime bien et tout est dit. Il a au moins l'immense avantage de ne jamais être emmerdant». Cette lettre d'une grande densité constitue un témoignage quotidien des étapes de «l'affaire Céline» notamment du côté de sa défense: «[...] Maître Naud, l'avocat de Laval, qui veut bien prendre ma défense». On note aussi l'une des premières occurrences de Milton Hindus «un très affectueux défenseur [...] un juif professeur de littérature à Chicago» qui manifeste à l'auteur son admiration pour son écriture et qui lui rendra visite en 1948. Céline ne ménage pas ses opposants, armé de son sarcasme habituel: «[...] son attaché de presse Raynaud, un petit merdeux chienlit, maquisard, pénible scribouilleux de quelque Marmande, mais communiste, qui me relance dans les canards danois. Bref on s'amuse. Que de coups de pieds au cul...» Cette précieuse lettre saisit un moment clef de l'exil danois où apparaît un Céline qui ne vit qu'à travers sa correspondance: «Positivement nous ne tenons plus debout ni l'un ni l'autre. Même Bébert en fut. Il nous fait bien plaisir d'avoir de vos nouvelles qui nous rendent un peu d'espoir et d'existence.» - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

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‎CELINE Louis-Ferdinand‎

Reference : 62588

(1949)

‎Lettre autographe signée à son ami lyonnais Charles Deshayes "... l'affaire Céline me paraît le meilleur comme l'Affaire Dreyfus..."‎

‎Korsor (Danemark) 12 Novembre (1949), 21x34cm, deux pages sur un feuillet.‎


‎Lettre autographe signée de Louis-Ferdinand Céline à Charles Deshayes datée du 12 novembre [1949] et rédigée depuis son exil danois de Korsor. Lettre de deux pages, de 25 lignes à l'encre bleue, enveloppe jointe. Traces de pliures centrales inhérentes à la mise sous pli. Charles Deshayes était un jeune journaliste lyonnais qui s'était proposé de prendre la défense de Céline. Il se lia rapidement d'amitié avec l'écrivain, alors abandonné de tous. Leur précieuse correspondance est riche d'informations sur les péripéties céliniennes d'après-guerre et son propre regard sur les années passées. Louis-Ferdinand Céline débute sa lettre en proie aux doutes et aux avanies: «C'est un coup bien moche. Que tenter? Moi-même je n'arrive plus à m'éviter nulle part. J'ai des plaintes en contrefaçon au cul. C'est tout. Tous ces gens ont peur au fond. Ils ne l'avoueront jamais. Qu'espérer?» Tandis que Deshayes qui uvre activement à la réhabilitation de l'écrivain lui soumet son mémoire en défense, Céline lui promet «(très peut-être) un possible (?) éditeur Valby» et des contacts parisiens: «J'écris à ce sujet à mon bon ami le DrBecart.» Mais ce n'est que pour adoucir sa véritable intervention que l'écrivain très directif et cinglant glisse en fin de lettre: «J'ai changé votre titre. Par l'amour de Dieu laissez la nuit tranquille! Et surtout le bout! C'est un cauchemar.» Avec une formidable, mais coutumière, indécence, il lui impose un autre titre violemment provocateur: «L'Affaire Céline me paraît le meilleur comme l'Affaire Dreyfus.» Céline changera finalement d'avis tandis que, ironie de l'Histoire, sous le titre L'Affaire Céline, l'histoire d'un cadavre, le Comité d'action de la Résistance publiera en 1952 les documents à charge contre le sulfureux écrivain. - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

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‎CELINE Louis-Ferdinand‎

Reference : 81751

(1954)

‎Manuscrit autographe inédit d'une version primitive non retenue pour D'un château l'autre‎

‎s.l. [Meudon] 1954 (entre l'été 1954 et janvier 1955), 26,5x33,5cm, 24 feuillets montés sur onglets et reliés.‎


‎| Céline épure les collabos du Château:«C'était moi le monstre!» | Exceptionnel ensemble de 24 feuillets, montés sur onglets sur des cartons sous serpentes. Les feuillets autographes, tous numérotés de la main de Céline en coin supérieur gauche (de 632 à 634, de 636 à 651 et enfin de 653 à 657), sont rédigés au stylo bille bleu et présentent les stigmates céliniens usuels : taches, traces de trombones... Ils présentent d'abondantes variantes, lignes et mots biffés, modifications et reprises. Reliure à la bradel en plein papier chagriné noir, dos lisse janséniste, titre et auteur à l'or, premier plat estampé à l'or en bas à droite de la mention « manuscrits autographes ». Très beau manuscrit de travail, témoignage du cheminement et des égarements de la pensée célinienne. « D'un château l'autre a été commencé par Céline pendant l'été 1954 et achevé au printemps 1957. [...] Chez Gallimard, on était tenu au courant de l'état de l'avancement du manuscrit : "Je suis à la 1300e page, 50e mouture...je peux penser sans optimisme idiot que je parviendrai bientôt à la fin (environ un mois)." Quelques semaines plus tard, le livre était pratiquement achevé : "Mon ours est là, pure dentelle." Achevé en mars, le livre fut mis en vente le 20 juin 1957. » (F. Gibault, Céline. 1944-1961 - Cavalier de l'apocalypse) Le manuscrit que nous proposons est l'une de ces nombreuses « moutures » et ne fut pas retenu par Céline dans la version finale du texte. Il s'agit très vraisemblablement de l'une des toutes premières versions, antérieure à 1955. Elle contient notamment un long et rocambolesque passage sur les collaborateurs « grelotteux » de Sigmaringen et leurs constantes accusations : « Mais ils étaient trop avachis trop apeurés trop grelotteux les collabos... et trop perclus de gale aussi trop à se gratter dans tous les coins, ils pensaient qu'à bouffer... se gratter...vous regarder, voir le restaurant ils tenaient pas sur leurs tabourets...à se gratter trémousser tellement sursauter...y avait pas seulement la gale... aussi les morpions et les puces et les poux... [...] Les dénonciations elles-mêmes Raumnitz les lisait même plus...je voyais quand j'allais le soigner, il me les montrait, des paquets de papiers repliées (sic) en quatre - en huit ! J'avais vu les mecs les écrire...allant d'un grenier à l'autre pour soigner pour faire une piqûre...poser des ventouses...ils auraient bien voulu que je vois pas mais je pouvais pas faire autrement... [...] là c'était du sérieux c'était pour demander qu'on pende cette saloperie de voisin traître, et l'autre côté de la cloison qu'était non seulement vendu aux puissances ennemies de l'Allemagne et qu'allait et attenter d'un moment à l'autre à la vie du Maréchal...et à la vie d'Adolf Hitler... que c'était lui l'inventeur de la technique « terre brûlée » - qu'il était le chef du « Commando Minotaure »... que c'était lui le responsable de l'opération « Déluge » et qu'il préparait mille fois pire. C'était l'autre de l'autre côté de la cloison, le monstre... j'y allais après celui-là... j'allais le voir lui apporter la bonne parole et lui prendre la température... le thermomètre... je le plaçais moi-même... l'anus... 39°... c'était pas mérité... mais vache !...vous me croierez [sic]... il scribouillait lui aussi malgré son 39 ! oui ! et tout grelottant comme l'autre de l'autre côté de la cloison, tout comme l'autre fiévreux...crevant...et je dois dire : galeux aussi...et il écrivait pas d'amour ! non ! dénonçant de toutes les horreurs un autre crevant...un grelottant d'un grenier voisin sur autre galetas et à la lumière aussi d'une toute minuscule calebombe. J'entrais s'ils sautaient sur le billet, le chiffonnaient vite le rejetaient au loin... C'est que c'est moi qu'on arrangeait, qu'il était en train de dénoncer... C'était moi le monstre qu'il fallait qu'il soit fusillé tout de suite, que c'était pas de perdre une minute ! Que c'était le moment ou jamais en me pendant tout de suite de faire avorter l'effroyable complot. » Ce portrait au vitriol, pourtant abondamment retravaillé comme en témoignent les nombreuses ratures et réécritures, n'a pas été conservé. À l'inverse de cette peinture des « galetas » de Sigmaringen, la part belle est faite à la description des fastueux appartements du Baron Commandant von Raumnitz que Céline soigne : « Sa chambre, enfin celle du Höwen, et sa permanence étaient 2 appartements bourgeois pâles que fleurs... juste de fleurs, hortensias, fleurs fushias, azalées... (barré : toujours fraîches toujours des nouv) toujours fraîches ! toujours renouvelées ! vous vous rendez compte du luxe du sybaritisme (barré l'égoïsme) de ce [traître ?] ... ! S'il se foutait comment nous vivions nous ! L'indifférence... Y'aurait eu une mutinerie que tous les damnés réfugiés du Fidelis et des soupentes seraient montés y secouer les pots de fleurs ! (barré : y couper la tête...y enfoncer ses azalées) le cochon (barré : et les tripes et) y couper la tête...Y enfoncer dans les narines comme à un cochon plein de lauriers roses (barré : plein de cerfeuil) et plein de persil c'est tout ce qu'il aurait mérité...je trouve... Raumnitz von Raumnitz ! » Dans la version publiée par Gallimard, la description des « locaux secrets » s'avère beaucoup plus succincte et surtout moins violente. SARTRE ET ARAGON: « L'ESPECE DAMNEE DES RATES » Certains feuillets, assez éloignés de la trame du récit, évoquent des événements du présent de l'écriture du roman et révèlent un Céline en proie à la paranoïa : « Pour Tartre encore (barré : y'a le cas qu'il sait rien foutre) la haine s'explique il est imposteur plagiaire [...] dans ces haines les pires les plus vraiment démentielles me venaient surtout d'espèces de Tartres bons à lape, plagiaires, professeurs journalisses (barré : ah l'espèce damnée des ratés), les cracs infiniment méchants je les retrouve vingt ans après renforcés [...] par la radio et l'alcool (barré : et la politique). L'hydre a 40 têtes...mille têtes - on ne sait combien de têtes ! Vous avez quelque chose, Hercule ! Vous pensez que je suis pas de taille... ! travaux d'Hercule ? facilités ! de ce que je connais ! que de têtes ! de la hargne des politiques, des petits ratés du roman, et des anciennes petites friponnes que vous avez pas du tout cloqué (barré : mise enceinte), ni fait avorter, ni foutu au turf, et qui comptaient joliment sur votre naturel délirant pour les tourner filles de joie provoquer un de ces scandales qu'elles étaient vedette et super ! en moins d'une semaine idoles, photos grandes comme ça ! néons tout plein d'arc de Triomphe ! une publicité que Napoléon existait plus ! ni Joséphine...ni la Dame au Camélia... qu'on aurait jamais vu pareil... ni la Goulue... ni Jeanne d'Arc. [...] . Tartre a pas rien inventé, ni Paulhan, ni Hérold Paqui [sic] ni Madeleine Jacob, il faisaient tout aussi bien même mieux à Sigmaringen vous voyez mes pires crevards collabos réfugiés que je soignais, que je m'évertuais dessus jour et nuit tout fiévreux, galeux, crachant le sang. Pas besoin d'être Tartre ni Mado Jacob (barré : ou Larengon), la hargne et la haine que j'inspirais à ces pauvres gens était vraiment pas justifiée. Je mangeais moins qu'eux et je travaillais bien plus sûrement j'arrêtais pas... » Si Jean-Paul Sartre est déjà affublé du surnom de Tartre et Louis Aragon rebaptisé « Larengon », certains « personnages » apparaissent dans notre version sous leur réel patronyme. C'est le cas de Jean Paulhan qui se verra ainsi, dans la version définitive D'un château l'autre, gratifié du sobriquet de Norbert Loukoum. Cette nouvelle dénomination est le résultat d'une brouille entre Paulhan et Céline, le premier ayant reproché au second son mauvais caractère : Norbert Loukoum était né à l'aube de l'année 1955. Remarquable manuscrit autographe encore inédit d'une version première d'un morceau D'un château l'autre. - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

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‎CELINE Louis-Ferdinand‎

Reference : 83744

(1954)

‎Manuscrits autographes signés inédits de deux importantes parties de Normance (Féérie pour une autre fois II)‎

‎Meudon 1954, 20x27cm, 16 feuillets (9 pour le premier manuscrit + 7 pour le second).‎


‎« Qu'est-ce que Normance ? Une chute de six mètres à la première page et, pendant trois cent soixante-quinze, en chute libre, la plongée dans une mémoire folle et une imagination hallucinée. » René Chabbert, "Normance par L.-F. Céline", in Dimanche matin, 29 août 1954. Deux manuscrits autographes signés inédits de Louis-Ferdinand Céline rédigés au stylo à bille bleu et rouge sur des feuillets de papier blanc : le premier est constitué de 9 pages, numérotées au coin gauche de 1480 à 1488, le second comporte 7 pages, numérotées de 1498 à 1504. Chacun des textes est signé en marge basse à l'encre rouge par Céline et comporte la mention « Meudon 54 », également de la main de l'écrivain (ff. 1485 et 1505). Ils présentent d'abondantes variantes, lignes et mots biffés, modifications et reprises. Trous d'épingles en marge haute gauche de tous les feuillets, stigmates de l'organisation des manuscrits céliniens en « paquets ». Publié en 1954, Normance est une suite directe de Féérie pour une autre fois paru deux ans auparavant. Les deux parties ont été rédigées durant les années d'exil et de prison de Céline au Danemark. À son retour en France en 1951, Céline entreprend un travail de « polissage » et fait paraître de manière indépendante ces deux textes titanesques au départ envisagés comme un seul. « Céline, tandis qu'il y travaillait, pensait à ce roman comme un second Voyage au bout de la nuit, de nature vingt ans après à étonner le public autant que le roman de 1932. » (Henri Godard) Notre ensemble correspond à deux passages situés aux deux tiers du roman (Romans, Pléiade, IV, pages 371 à 375) avec un texte très différent de la version définitive. Il s'agit d'une version antérieure, inconnue d'Henri Godard, comme en témoigne une note de l'édition de la Pléiade où le célinien explique que le mot « planqaouzeuze » - apparaissant sur l'un des feuillets de notre ensemble - avait posé problème à Marie Canavaggia qui avait retranscrit « plaquouseuze », resté ainsi dans l'édition originale. Il ajoute qu'il n'a pas eu connaissance de cette partie du manuscrit, c'est-à-dire nos feuillets qui n'apparaissent effectivement pas dans les versions intermédiaires retranscrites dans la Pléiade. « Ah devineresse ! un truc qu'elle avait pas deviné comment on lui tarterait ses trembles ! Y éventrerait ses fauteuils, lui crèverait ses fines cachettes ! » Le premier de nos manuscrits narre le saccage et le pillage de l'appartement d'Armelle, une voyante : « Combien elle avait de jeux Armelle ? Elles prenaient l'air ses cartes d'avenir ! [...] ah Pythonisse ! ah le duvet à présent ! le dedans des polochons qui vole ! s'envole ! » Céline y évoque également Madame Toiselle, concierge de l'immeuble : « - Y'a du désordre, madame Toiselle. Je le lui hurle... elle qu'était maniaque ! [...] abrutie ! elle regarde maintenant ! elle regarde bien ! ah je vois sa consternation...elle est là devant moi à quatre pattes. Je la vois sa tête ! sa binette ! - Eh tête d'omelette ! que je lui crie eh tête d'omelette ! » Le second se concentre sur Raymond, qui dans une crise de délire à son réveil se prend pour un âne « Raymond Raymond ! mais c'est votre femme que vous cherchez ! c'est vrai il cherchait sa femme... ! enfin y a peut-être cinq minutes il cherchait sa femme ! Denise ! ... maintenant c'est lui-même qu'il cherche. [...] - Hiian ! hiiian ! ... qu'il me répond ! » On assiste également à un cocasse règlement de compte entre Mimi et Rodolphe : « voilà Mimi puis tiens ! Rodolphe ! ils arrivent ! et comment ils se traitent !... où ils étaient ? sur le seuil les deux ! ils profitent de l'accalmie des bombes ! - Cochon ! maquereau ! - Cabotine ! coureuse ! et ils s'attaquent à leurs costumes... » Remarquables manuscrits témoignant de la persévérance de Céline à trouver le mot juste et de sa volonté de se placer en témoin direct d'événements aussi bien historiques qu'autobiographiques. Ces feuillets inédits sont emblématiques du traitement célinien à l'uvre dans cet ambitieux roman : « L'histoire, le style et le ton de Normance en font un livre à part qui n'est que la longue relation d'une nuit de bombardement à Montmartre, racontée à sa façon par Céline qui avait été vivement impressionné par le spectacle du bombardement des usines Renault à Boulogne-Billancourt auquel il avait assisté des fenêtres de son appartement de la rue Girardon. Le livre est dédié à Pline l'Ancien, témoin, lui aussi, puis chroniqueur, d'un spectacle fantastique : l'éruption du Vésuve. C'est une vaste fresque où les bruits tiennent une place importante [...] » (F. Gibault, Céline - 1944-1961 : Cavalier de l'Apocalypse). La profusion du bruit caractérise justement ces deux manuscrits, dans lesquels Céline multiplie les onomatopées et les dialogues hurlés entre les personnages : « Crrac ! elle se déchire un bout... un bout de pantalon au féroce ! elle lui ouvre tout devant ! ... Crrac !... comme ça !... il a beau la giffler (sic) ! pardon ! elle gagne ! elle gagne. - Tu l'as ! tu l'as ! qu'il lui crie... Tu l'as quoi ?... Je sais pas...Ah c'est le vulnéraire ! ...mais alors » La graphie même du manuscrit témoigne de la ferveur avec laquelle Céline rédigea ces scènes pleines d'action, comme s'il les revivait au moment de la rédaction de ces feuillets, raturant abondamment des passages entiers et hésitant longuement sur le choix des termes : « ... y'a des explosions méchantes et pas loin et de ces éclairs !... le sol branle moins gode moins...mais l'autre qui m' hennit dans l'oreille...et qui me crie sa détresse - Raymond ! Raymond il se [au stylo rouge : re] cherche toujours !... [barré : les explosions s'espacent...les éclairs] les explosions sont plutôt [barré : moindres / moins / presque / dures / proches] ». Remarquables manuscrits autographes signés inédits d'une uvre qui nécessita pour Céline un colossal effort de rédaction : « Ce livre m'a coûté énormément de travail et de temps. » (Lettre à Claude Gallimard, 26 février 1954) - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

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‎CELINE Louis-Ferdinand‎

Reference : 83967

(1954)

‎Un feuillet autographe manuscrit pour Normance (Féérie pour une autre fois II) : "Y'en a un charlatant là-haut ! et terrible ! et vous le connaissez !..." ‎

‎Meudon 1954, 21,2x26,1cm, une page sur un feuillet.‎


‎Manuscritautographesignéde Louis-Ferdinand Céline rédigé au stylo à bille bleu sur un feuilletde papier blancnuméroté237 au coin gauche. Quelques taches ainsi qu'une pliure centrale sans gravité. Quelques trous d'épingles en marge haute,stigmates de l'organisation des manuscrits céliniens en «paquets». «Y'en a un charlatant là-haut ! et terrible ! et vous le connaissez !... donc de dessous, là ! de dessous la table, je regarde le moulin... pas loin... peut-être deux cents mètres... et dans quel air éblouissant !... eh bien je vous dis comme je l'ai vu...» Le passage de notre feuillet est conforme à la version éditée. Publié en 1954, Normance est une suite directe de Féérie pour une autre fois paru deux ans auparavant. Les deux parties ont été rédigées durant les années d'exil et de prison de Céline au Danemark. A son retour en France en 1951, Céline entreprend un travail de «polissage» et fait paraître de manière indépendante ces deux textes titanesques au départ envisagés comme un seul. «Céline, tandis qu'il y travaillait, pensait à ce roman comme un second Voyage au bout de la nuit, de nature vingt ans après à étonner le public autant que le roman de 1932.» (Henri Godard) - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

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‎CELINE Louis-Ferdinand‎

Reference : 83969

(1954)

‎Un feuillet autographe manuscrit pour Normance (Féérie pour une autre fois II) : "ça arrivera pas à Lauriac ! ni à Tartron ! ni Larengue !... Ils ont pris le bon versant de la vie : le flan !"‎

‎Meudon 1954, 21,2x26,1cm, une page sur un feuillet.‎


‎Manuscritautographesignéde Louis-Ferdinand Céline rédigé au stylo à bille bleu sur un feuilletde papier blancnuméroté243 au coin gauche. Quelques taches ainsi qu'une pliure centrale sans gravité. Un infime manque de papier en marge basse droite du feuillet. Quelques trous d'épingles en marge haute,stigmates de l'organisation des manuscrits céliniens en «paquets». « pour aller traverser les lignes, des barrages, quelque chose !... au galop ! et je me suis bien fait sonner ! ça arrivera pas à Lauriac ! ni à Tartron ! ni Larengue !... Ils ont pris le bon versant de la vie : le flan !... pour ma concerne je regrette rien ... c'est fait ! c'est fait ! la preuve ma tête... mais enfin pour la griserie, cette sorte de bravoure somnambule, j'admire les doués... je les respecte... j'arrive moi que par le stoïcisme, le sang froid, là ! hop ! » Le passage de notre feuillet, faisant référence à Mauriac, Sartre et Aragon, est conforme à la version éditée. Publié en 1954, Normance est une suite directe de Féérie pour une autre fois paru deux ans auparavant. Les deux parties ont été rédigées durant les années d'exil et de prison de Céline au Danemark. A son retour en France en 1951, Céline entreprend un travail de «polissage» et fait paraître de manière indépendante ces deux textes titanesques au départ envisagés comme un seul. «Céline, tandis qu'il y travaillait, pensait à ce roman comme un second Voyage au bout de la nuit, de nature vingt ans après à étonner le public autant que le roman de 1932.» (Henri Godard) - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

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‎CELINE Louis-Ferdinand‎

Reference : 84027

(1954)

‎Un feuillet autographe manuscrit pour Normance (Féérie pour une autre fois II) : "j'ai pas de cinéma personnel, j'ai pas de bruitage, j'ai pas de critiques "rémunérés", j'ai que l'hostilité du monde et la catastrophe !"‎

‎Meudon 1954, 20,7x26,8cm, une page sur un feuillet.‎


‎Manuscritautographesignéde Louis-Ferdinand Céline rédigé aux stylos à bille bleu et rose sur un feuilletde papier blancnuméroté 507 au coin gauche. Une pliure transversale. Quelques trous d'épingles en marge haute,stigmates de l'organisation des manuscrits céliniens en «paquets». « j'ai pas de cinéma personnel, j'ai pas de bruitage, j'ai pas de critiques "rémunérés", j'ai que l'hostilité du monde et la catastrophe ! je perds la catastrophe je suis perdu ! [...] chienlit ! charlatan ! barbeau mou ! Comme ça vous m'intitulez si vous me trouvez pas dans la loge en plein enragement d'éléments ! je veux pas que vous...» Le passage de notre feuilletprésente quelques variations par rapport à la version éditée. Publié en 1954, Normance est une suite directe de Féérie pour une autre fois paru deux ans auparavant. Les deux parties ont été rédigées durant les années d'exil et de prison de Céline au Danemark. A son retour en France en 1951, Céline entreprend un travail de «polissage» et fait paraître de manière indépendante ces deux textes titanesques au départ envisagés comme un seul. «Céline, tandis qu'il y travaillait, pensait à ce roman comme un second Voyage au bout de la nuit, de nature vingt ans après à étonner le public autant que le roman de 1932.» (Henri Godard) - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

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EUR1,200.00 (€1,200.00 )

‎CELINE Louis-Ferdinand‎

Reference : 84046

(1954)

‎Un feuillet autographe manuscrit pour Normance (Féérie pour une autre fois II) : "... et les avions foncer, charger, fendre ces flots ! les "forteresses" ! aller et retour !" ‎

‎Meudon 1954, 20,7x26,8cm, une page sur un feuillet.‎


‎Manuscritautographesignéde Louis-Ferdinand Céline rédigé au stylo à bille bleusur un feuilletde papier blancnuméroté 565 au coin gauche. Une pliure transversale. Quelques trous d'épingles en marge haute,stigmates de l'organisation des manuscrits céliniens en «paquets». « torrents de phosphore jaillir des brèches ! ... et les avions foncer, charger, fendre ces flots ! les "forteresses" ! aller et retour ! et que c'est le Jules le crime » Le passage de notre feuillet est conformeà la version éditée. Publié en 1954, Normance est une suite directe de Féérie pour une autre fois paru deux ans auparavant. Les deux parties ont été rédigées durant les années d'exil et de prison de Céline au Danemark. A son retour en France en 1951, Céline entreprend un travail de «polissage» et fait paraître de manière indépendante ces deux textes titanesques au départ envisagés comme un seul. «Céline, tandis qu'il y travaillait, pensait à ce roman comme un second Voyage au bout de la nuit, de nature vingt ans après à étonner le public autant que le roman de 1932.» (Henri Godard) - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

Le Feu Follet - Paris
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EUR600.00 (€600.00 )

‎CELLINI, Benvenuto - Traduction d'après les manuscrits toscans par Léopold Leclanché - Edition établie et annotée par Giulano Maggiora‎

Reference : 74980

(1953)

‎Mémoires de Benvenuto Cellini orfèvre et sculpteur florentin‎

‎ 1953 Club Français du Livre, collection "Les Portiques" N° 24 - In-8, reliure plein cuir - 603 pages - Exemplaire numéroté N° 3847 / 10000‎


‎Bon état - Coins et coiffes frottés - Menus frottements sur le dos et les plats ‎

Phone number : 04 78 38 32 46

EUR12.00 (€12.00 )

‎CENAC-MONCAUT, Justin‎

Reference : 63970

(1854)

‎[ 3 lettres autographes signées ] 1 L.A.S. de 3 pages, datée de Paris 15 juin 1854 : "Monsieur, si l'article qui accompagne cette lettre convient à la rédaction de la Revue contemporaine, veuillez me répondre un mot [... ] ou bien à Mirande, département du Gers, où je me rends pour aller entreprendre un voyage très détaillé et très consciencieux dans la Navarre la Catalogne l'Aragon et les provinces françaises des Pyrénées. Le travail que je vais faire comme complément demon Histoire des Pyrénées portera principalement sur l'archéologie, et tout ce qui se rattache à l'étude et à l'histoire des monumens ; sur les langues ou idiomes de ces contrées comparés entre eux ; je dois recueillir les chants populaires, les traditions, les légendes, et si la revue contemporaine veut publier les fragments les plus intéressants de ce travail, j'y mêlerai quelques traits de moeurs, certaines anecdotes afin de rendre les articles plus attrayants. [etc... ] ; [ On joint : ] 1 L.A.S. de 4 pages, datée de Mirande le 1 juillet 1854 : "Monsieur, Puisque mon travail sur la Navarre convient à la revue contemporaine et que le premier article ne vous paraît pas assez long, je vous envoie le second, afin de le compléter. Je sais comprendre, monsieur, les nécessités légales qui vous obligent à ne pas toucher à des questions politiques et sociales, je vous permets donc de supprimer les paragraphes qui vous paraitront, soit dans le 1er article soit dans le manuscrit que je vous envoie, les passages qui vous paraîtront dangereux au point de vue de vos relations avec le parquet ; soyez sobres cependant car mes conclusions sont toujours bien anodines ; mais agissez selon vos règles de prudence. [... ] Il me serait difficil de vous indiquer avec précision l'étendue de mon travail sur l'Aragon et la Catalogne. M. le Ministre de l'Instruction Publique vient, ainsi que vous avez pu le voir par les journaux du 17 et du 18 juin, de me donner une mission archéologique importante dans les trois provinces du nord de l'Espagne, et je ne puis savoir encore quels sont les matériaux que je pourrais recueillir, et quels sont ceux qui seront propres à entrer dans les articles [etc...] ; [ On joint : ] 1 L.A.S. de 3 pages, datée de Paris 16 janvier 1866 : "Monsieur, vous avez été si bon collègue à mon égard, l'année dernière, en rendant compte du livre que je vous avais offert : "Les chrétiens ou la chute de Rome", que j'ose bien espérer un accueil semblable pour le volume que j'ai l'honneur de vous remettre aujourd'hui : "Le colporteur des Pyrénées. Ouvrage d'éducation pratique dédié aux classes laborieuses" est l'histoire d'un jeune homme intelligent et probe qui jeté dans les embarras d'une existence difficile et pauvre se montre supérieur à toutes les infortunes, reste constamment bon frère, excellent fils et trouve enfin le repos et la joie, non pas dans l'enrichissement, mais dans l'amour d'une honnête fille, dans le bien qu'il fait autour de lui et dans la satisfaction de remplir tous ses devoirs [ etc... ]‎

‎3 L.A.S. à savoir : 1 L.A.S. de 3 pages, datée de Paris 15 juin 1854 : "Monsieur, si l'article qui accompagne cette lettre convient à la rédaction de la Revue contemporaine, veuillez me répondre un mot [... ] ou bien à Mirande, département du Gers, où je me rends pour aller entreprendre un voyage très détaillé et très consciencieux dans la Navarre la Catalogne l'Aragon et les provinces françaises des Pyrénées. Le travail que je vais faire comme complément demon Histoire des Pyrénées portera principalement sur l'archéologie, et tout ce qui se rattache à l'étude et à l'histoire des monumens ; sur les langues ou idiomes de ces contrées comparés entre eux ; je dois recueillir les chants populaires, les traditions, les légendes, et si la revue contemporaine veut publier les fragments les plus intéressants de ce travail, j'y mêlerai quelques traits de moeurs, certaines anecdotes afin de rendre les articles plus attrayants. [etc... ] ; [ On joint : ] 1 L.A.S. de 4 pages, datée de Mirande le 1 juillet 1854 : "Monsieur, Puisque mon travail sur la Navarre convient à la revue contemporaine et que le premier article ne vous paraît pas assez long, je vous envoie le second, afin de le compléter. Je sais comprendre, monsieur, les nécessités légales qui vous obligent à ne pas toucher à des questions politiques et sociales, je vous permets donc de supprimer les paragraphes qui vous paraitront, soit dans le 1er article soit dans le manuscrit que je vous envoie, les passages qui vous paraîtront dangereux au point de vue de vos relations avec le parquet ; soyez sobres cependant car mes conclusions sont toujours bien anodines ; mais agissez selon vos règles de prudence. [... ] Il me serait difficil de vous indiquer avec précision l'étendue de mon travail sur l'Aragon et la Catalogne. M. le Ministre de l'Instruction Publique vient, ainsi que vous avez pu le voir par les journaux du 17 et du 18 juin, de me donner une mission archéologique importante dans les trois provinces du nord de l'Espagne, et je ne puis savoir encore quels sont les matériaux que je pourrais recueillir, et quels sont ceux qui seront propres à entrer dans les articles [etc...] ; [ On joint : ] 1 L.A.S. de 3 pages, datée de Paris 16 janvier 1866 : "Monsieur, vous avez été si bon collègue à mon égard, l'année dernière, en rendant compte du livre que je vous avais offert : "Les chrétiens ou la chute de Rome", que j'ose bien espérer un accueil semblable pour le volume que j'ai l'honneur de vous remettre aujourd'hui : "Le colporteur des Pyrénées. Ouvrage d'éducation pratique dédié aux classes laborieuses" est l'histoire d'un jeune homme intelligent et probe qui jeté dans les embarras d'une existence difficile et pauvre se montre supérieur à toutes les infortunes, reste constamment bon frère, excellent fils et trouve enfin le repos et la joie, non pas dans l'enrichissement, mais dans l'amour d'une honnête fille, dans le bien qu'il fait autour de lui et dans la satisfaction de remplir tous ses devoirs [ etc... ]‎


‎Très intéressant ensemble de 3 lettres de Justin Cénac-Moncaut (1814-1871) évoquant ses travaux sur les Pyrénées et l'Espagne parus dans la Revue Contemporaine, et les prémices de ce qui deviendra son "Voyage archéologique et historique dans l'ancien royaume de Navarre" publié en 1857, et de sa "Mission scientifique en Espagne par Justin-Édouard-Mathieu Cénac-Moncaut" parue en 1858. Dans la dernière lettre, il recommande son ouvrage "Le Colporteur des Pyrénées, ou les Aventures de Pierre Ardisan" publié en 1866.‎

Phone number : 09 82 20 86 11

EUR450.00 (€450.00 )

‎[Joseph HECHT] - ‎ ‎CENDRARS, Blaise‎

Reference : 002343

(1926)

‎L'Eubage aux antipodes de l'unité‎

‎Paris Au Sans Pareil 1926 In-8 Broché, couv. rempliée Ed. originale ‎


‎Edition originale dédiée à Jacques Doucet, commanditaire de l'ouvrage, et à Conrad Moricand. 5 gravures originales au burin hors texte de Joseph Hecht. Tirage à 1000 exemplaires numérotés. Un des 45 sur Hollande avec une SUITE des 5 GRAVURES (rousseurs éparses). €€€€€€ Le manuscrit de ce texte fut proposé à trois maisons avant d'être publié Au Sans Pareil : Félix Fénéon le refusa à la Sirène, puis il resta un an et demi aux Editions de la Nouvelle Revue Française, et le projet d'une publication illustrée aux Editions de l'Esprit Nouveau resta sans suite. René Hilsum l'édite donc enfin en 1926, orné de gravures de l'artiste polonais Joseph Hecht. N'appréciant pas les estampes, Cendrars aurait demandé un tirage du texte seul pour le service de presse Bon exemplaire 0‎

Phone number : 01 42 66 38 10

EUR500.00 (€500.00 )

‎CENDRARS (Blaise)‎

Reference : 014221

(1962)

‎Moravagine‎

‎Paris Club des Amis du Livre 1962 In-12 Cartonnage toilé, illustré Edition originale ‎


‎Maquette et illustrations en noir et en couleurs de Pierre Chaplet. Avant-propos de Claude Roy illustré de photographies de l'auteur provenant des archives de mme Raymone. Postface de Blaise Cendrars. > Bon exemplaire numéroté complet de sa jaquette rhodoïd. Très bon 0‎

Phone number : 01 42 66 38 10

EUR25.00 (€25.00 )

‎CERCYde. Sylvain Bon-Mariage de Cercy d'Erville‎

Reference : 10730

(1930)

‎CERCYde. Sylvain Bon-Mariage de Cercy d'Erville‎

‎L.A.S. où il parle de Loti ("le petit bonhomme fardé") et de ses diverses publications… En feuilles Très bon Paris 1930 ‎


EUR35.00 (€35.00 )

‎CERCYde. Sylvain Bon-Mariage de Cercy d'Erville‎

Reference : 10938

(1929)

‎Lettre autographe signée‎

‎Belle lettre de 4 pages, non datée. Il parle de "La Messe des Oiseaux", de l'éditeur Bresle, etc … En feuille Très bon s.l. 1929 27 x 17,5‎


EUR35.00 (€35.00 )

‎[Certificat militaire] Chevalier de LARROUX - Maitre de Camp de Cavalerie - Aide major des Gardes du Corps‎

Reference : GF15380

‎Certificat fiscal : "Certifions que M. D. LAGARDE DUCHASSAT, garde du corps..., y a payé la capita(n)tion depuis le moment de son entrée au corps qui est en 1764..."‎

‎ Manuscrit sur papier (19,5 X 15,5 cm) avec cachet de cire rouge signé, situé et daté : "à Beauvais le 15 mai 1784" -‎


‎ Réouverture jeudi 11 avril 2024 - Nous traiterons vos commandes à ce moment là -‎

Galerie Fert - Nyons

(SNCAO)

Phone number : 33 04 75 26 13 80

EUR150.00 (€150.00 )

‎[Certificat militaire] DAMIGNY Chevalier - colonel commandant le régiment de Saintonge‎

Reference : GF15406

‎Certificat pour le "sieur de Ste MARIE présentement sergent dans le régiment de Chessé" qui a "servi en celui de Saintonge pendant l'espace de 5 ans"‎

‎ Manuscrit sur papier (10 X 16,5 cm) avec cachet de cire rouge signé, situé et daté : "à Givet le 12 avril 1694" -‎


‎ Réouverture jeudi 11 avril 2024 - Nous traiterons vos commandes à ce moment là -‎

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EUR75.00 (€75.00 )

‎[Certificat militaire] DELRUE - lieutenant colonel commandant le régiment d'infanterie du Languedoc‎

Reference : GF15415

‎Certificat pour "le nommé CLERMONT soldat de la Compagnie Desfosseux" qui y a servi"depuis l'an 1672".. et qui "est un brave soldat" -‎

‎ Manuscrit sur papier (16,5 X 21,5 cm) avec cachet de cire rouge signé, situé et daté : "au camp de Neuf Brisack le 31 octobre 1699" -‎


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EUR75.00 (€75.00 )

‎[Certificat militaire] Marquis de WARTIGNY - Maitre de camp d'un régiment de Dragons‎

Reference : GF15411

‎Certificat pour "Monsieur de BONAVENTURE" qui sert actuellement en qualité de lieutenant d'une compagnie dans mon régiment -‎

‎ Manuscrit sur papier (16,5 X 22 cm) avec cachet de cire rouge signé, situé et daté : "à Longwy le 9 mai 1699" -‎


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‎[Certificat militaire] REMONTEVILLE - Lieutenant colonel commandant le Régiment de Cavalerie Davillier -‎

Reference : GF15414

‎Certificat pour "le nommé BRINDAMON" qui"a servi l'espace de 24 ans dans ledit régiment"-‎

‎ Manuscrit sur papier (15,5 X 19,5 cm) avec cachet de cire rouge signé, situé et daté : "à Camby le 23 octobre 1699" -‎


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EUR75.00 (€75.00 )

‎Certificats‎

Reference : 10581

(1746)

‎3 curieux documents datés de 1746, témoignant du paiement fait par le directeur de la poste de Nîmes, pour des courses à pied ou à cheval : D'alais à Langogne, du Vigan à Sauve et de Nîmes à Orgon … En feuilles Très bon 1746 ‎


EUR45.00 (€45.00 )

‎Cervoni ?‎

Reference : 21684

‎Quelques notes sur Bastia ,tapuscrit original avec corrections manuscrites ; non signé‎

‎ IN4 broché vers 1965,,87p.,coupures de presse jointes et une enveloppe adressée a Cervoni ancien batonnier ,Marseille 1967.survol historique sur Bastia ancien jusqu’a l’empire etc‎


‎bon etat,non publié ‎

Livres Anciens Komar - Meounes les Montrieux

Phone number : 33 04 94 63 34 56

EUR60.00 (€60.00 )

‎CESBRON Gilbert‎

Reference : 19863

‎Ensemble de 11 lettres signées de Gilbert Cesbron‎

‎Ensemble de 9 lettres Autographes signées, et 2 lettres signées de Gilbert Cesbron (1913-1979) à Monsieur Jean Le Marchand.2 grandes lettres autographes signées et datées de 1948, format (27x21),2 lettres dactylographiées datées et signées de 1950, format (27x21),1 lettre autographe signée, format (21x19),6 lettres autographes signées dont 2 de 1950 et 1 de 1948, format (21x13).Correspondance relative à sa collaboration à la revue "la table ronde". Il envoie des textes "promenades" ou "humeurs". Quelques lettres évoquent le sort de "qui se souviendra de Babylone ?" ou de son article sur Albert Schweitzer "aux yeux des américains le plus grand homme du monde". Il souhaite une collaboration suivie avec l'équipe de la revue, demande des réponses promptes, relance Mr Le Marchand pour savoir quand ses textes passeront.‎


Phone number : 09 67 04 07 48

EUR240.00 (€240.00 )

‎CESBRON Gilbert‎

Reference : 11077

(1970)

‎Lettre autographe signée‎

‎16 août 1970. À propos de son article "Mandarins déconcertés". En feuille, avec enveloppe. Très bon Paris 1970 ‎


EUR25.00 (€25.00 )

‎CHABANEIX Philippe:‎

Reference : 4118

(1936)

‎Flèche parmi les ombres.‎

‎Paris, Lib. Le balcon, 1936. 1 vol. br. (141 x 187) de 8 ff. non chiffrés. Couverture bleue imprimée. Belle condition. ‎


‎Illustré de dessins et texte manuscrit de l’auteur. Tiré à petit nombre pour les amis de l’auteur. 50 ex. seulement ont été mis dans le commerce. Edition originale. ‎

Phone number : +4122 310 20 50

CHF100.00 (€102.35 )

‎CHABANEIX (Philippe)‎

Reference : VLE-134

‎Le Désir et les Ombres‎

‎P., La Presse à Bras, 1938, in-12, 159 pages. Edition originale, un des 100 exemplaires numérotés à la main sur papier de Vidalon. Notre exemplaire comporte un envoi autographe de l'auteur, deux dessins originaux à l'encre verte signés par l'auteur, sur le faux-titre, et un poème manuscrit toujours signé, sur la page de garde. En outre, il est enrichi d'un feuillet volant contenant un quatrain manuscrit illustré d'un dessin original en couleurs, signé par Chabaneix broché‎


‎Recueil de poésies‎

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