Par l'auteur, s.l. 1981, 21,5x24 cm sur papier Ilford , une feuille.
Ensemble de 8 portraits de petites dimensions de Michel Foucault par Marc Trivier. Tirage argentique original non signé, comme la plupart des uvres de Trivier. Précieuse épreuve argentique originale du célèbre photographe belge, un des artistes contemporains les plus secrets, qui malgré un succès international précoce, a préféré limiter sa production pour conserver la cohérence de son uvre. Marc Trivier ne tire pas de nouveaux exemplaires de ses anciens portraits, le papier de tirage qu'il utilisait n'est d'ailleurs plus commercialisé. L'artiste «réalise lui-même ses tirages sur papier baryté Ilford, consacrant plusieurs jours de travail à chacun, avec une concentration particulière pour rendre les blancs, par contraste avec des noirs d'une rare densité. Un tirage de Marc Trivier ne ressemble à aucun autre. Lorsqu'il accepte de les exposer, il les suspend dans des cadres en inox de sa fabrication, laissant libre cours à la vie du papier.» (Xavier-Gilles, « Marc Trivier et la tragédie de la lumière » inLe Monde Libertaire, 2011). Cette «vie du papier» participe de l'uvre au même titre que les diverses altérations que subissent les photographies lorsqu'elles sont exposées : «Dans les boites, les tirages gondolent, mais qu'importe: le photographe affectionne ce genre d'accident.» (Claire Guillot, «Les face à face sans échappatoire du photographe Marc Trivier», Le Monde, 2011). Marc Trivier a une sensibilité particulière pour l'aspect matériel de ses productions. Alors que la photographie relève par essence du multiple, cette intervention de l'artiste dans tout le processus de création confère une aura autographique à ces tirages. Photographies d'artistes, de fous, d'arbres ou d'abattoirs, Marc Trivier aborde tous ces sujets avec un regard aussi précis qu'intense. «Dans sa cosmogonie, chaque chose, chaque être, végétal, animal ou humain, mérite le même respect. Car tous sont confrontés à la même loi d'airain : la solitude.» (Luc Desbenoit). La beauté qui émane de ses photos vient de cette nudité. Il n'y a ni retouches, ni recadrages. On retrouve dans son uvre le même format carré souligné par le carré du négatif que Trivier laisse sur ses tirages. Ce cadre piège notre regard dans des photographies où le fard de la couleur est rejeté pour un noir et blanc incisif. Toute artificialité ayant disparu nous ne faisons pas face à la mise en scène d'un sujet mais à une présence exacerbée par la lumière irradiante et singulière, témoin d'un instant de vie et non de pose. C'est cette lumière, liée au médium photographique, qui unit les séries de Marc Trivier : «Les photographies de Marc Trivier écrivent une tragédie de la lumière, celle-ci n'accueillant les êtres - hommes, arbres ou bêtes - qu'en les brûlant, avant disparition.» (Xavier-Gilles inLe Monde Libertaire). C'est aussi elle, délivrée de tous les artifices, qui donne à ses uvres l'aura qui les rend si présentes. Cette «brûlure» de la lumièrenous renvoie à un instant réel, au «ça a été» de Barthes (La Chambre Claire, 1980) : «De trente-cinq ans de pratique photographique, d'obsessions, c'est peut-être ça qui reste : un mode d'enregistrement singulier de la brûlure de la lumière, décliné d'une image à l'autre, en une succession de propositions qui se ressemblent et pourtant chacune est aussi singulière que la fraction de temps auquel elle renvoie.» (Marc Trivier). «La photographie ne dit qu'une chose : «C'était.» On ne fixe que ce qui a été. S'il y a une tragédie, elle est là.» (Marc Trivier) Warhol, Foucault, Beckett, Dubuffet ... les plus grands écrivains et artistes ont posés pour Trivier. Simultanément l'artiste s'intéressent également aux marges de la société, à ce que les hommes ne veulent pas voir. Il photographie alors les aliénés et les abattoirs qu'il place en regard des célébrités. Dès la fin des années 1980 son uvre est unanimement reconnue et il reçoit le prestigieux Young Photographer Award de L'international Center of Photography en 1988 ainsi que le Prix Photographie Ouverte (Charleroi). Après le Palais de Tokyo à Paris, le musée de l'Elysée à Lausanne et le Casino à Luxembourg, la Maison Européenne de la photographie à Paris lui consacre une importante rétrospective en 2011. Les photographie des grandes personnalités de son époque que Marc Trivier réalise ne cherchent pas à montrer l'image publique de ces artistes. Prises de face, avec un regard dirigé vers l'objectif, elles nous montrent une image d'intimité: «(...) au lieu d'être un portraitiste d'écrivains et d'artistes parmi tant d'autres, il se marginalise par son dispositif: sous prétexte de réglages, il fait attendre ses modèles, il les fait poser plusieurs minutes ce qui leur donne un air las. Il attend peut-être un comportement plus naturel. Et on se retrouve face à Francis Bacon en équilibre précaire, Samuel Beckett, Jean Dubuffet ou encore Michel Foucault plus ou moins tassés sur leur chaise. Des images intimes.» (Sylvie Rousselle-Tellier, «Une image de fatigue chez Marc Trivier », Marges 2004). Photographiés dans leur univers personnel, la plupart du temps leur chambre, les sujets s'abandonnent, ne maitrisent plus leur image. Le déséquilibre qui en résulte révèle les fragilités de ces personnalités si fortes, etpermet à Trivier de restituer l'unité du corps intime et de l'uvre publique. «Je lisais Genet; pour moi Genet, c'était des lettres sur un livre. Et puis un jour j'ai vu son portrait, il y a eu comme une fracture. Comment était-il possible que ces signes soient aussi quelqu'un? Faire un portrait, c'est ressouder le nom et le visage.» (Marc Trivier). Plus qu'un portrait, chaque photo est le témoignage d'un échange entre le sujet et l'artiste, d'un instant de vie réelle. La présence du photographe est sensible dans chacun des portraits que réalise Trivier: « Ce qui m'intéressait, ce n'était pas de photographier simplement un corps ou un visage, mais cette situation particulière qui est quelqu'un en train de faire la photo de quelqu'un d'autre. » (Marc Trivier). - Photos sur www.Edition-originale.com -
Par l'auteur, s.l. 1981, 14,5x24 cm sur papier Ilford , une feuille.
Ensemble de 6 portraits de Michel Foucault de plain pied par Marc Trivier de petites dimensions. Tirage argentique original non signé, comme la plupart des uvres de Trivier. Précieuse épreuve argentique originale du célèbre photographe belge, un des artistes contemporains les plus secrets, qui malgré un succès international précoce, a préféré limiter sa production pour conserver la cohérence de son uvre. Marc Trivier ne tire pas de nouveaux exemplaires de ses anciens portraits, le papier de tirage qu'il utilisait n'est d'ailleurs plus commercialisé. L'artiste «réalise lui-même ses tirages sur papier baryté Ilford, consacrant plusieurs jours de travail à chacun, avec une concentration particulière pour rendre les blancs, par contraste avec des noirs d'une rare densité. Un tirage de Marc Trivier ne ressemble à aucun autre. Lorsqu'il accepte de les exposer, il les suspend dans des cadres en inox de sa fabrication, laissant libre cours à la vie du papier.» (Xavier-Gilles, « Marc Trivier et la tragédie de la lumière » inLe Monde Libertaire, 2011). Cette «vie du papier» participe de l'uvre au même titre que les diverses altérations que subissent les photographies lorsqu'elles sont exposées : «Dans les boites, les tirages gondolent, mais qu'importe: le photographe affectionne ce genre d'accident.» (Claire Guillot, «Les face à face sans échappatoire du photographe Marc Trivier», Le Monde, 2011). Marc Trivier a une sensibilité particulière pour l'aspect matériel de ses productions. Alors que la photographie relève par essence du multiple, cette intervention de l'artiste dans tout le processus de création confère une aura autographique à ces tirages. Photographies d'artistes, de fous, d'arbres ou d'abattoirs, Marc Trivier aborde tous ces sujets avec un regard aussi précis qu'intense. «Dans sa cosmogonie, chaque chose, chaque être, végétal, animal ou humain, mérite le même respect. Car tous sont confrontés à la même loi d'airain : la solitude.» (Luc Desbenoit). La beauté qui émane de ses photos vient de cette nudité. Il n'y a ni retouches, ni recadrages. On retrouve dans son uvre le même format carré souligné par le carré du négatif que Trivier laisse sur ses tirages. Ce cadre piège notre regard dans des photographies où le fard de la couleur est rejeté pour un noir et blanc incisif. Toute artificialité ayant disparu nous ne faisons pas face à la mise en scène d'un sujet mais à une présence exacerbée par la lumière irradiante et singulière, témoin d'un instant de vie et non de pose. C'est cette lumière, liée au médium photographique, qui unit les séries de Marc Trivier : «Les photographies de Marc Trivier écrivent une tragédie de la lumière, celle-ci n'accueillant les êtres - hommes, arbres ou bêtes - qu'en les brûlant, avant disparition.» (Xavier-Gilles inLe Monde Libertaire). C'est aussi elle, délivrée de tous les artifices, qui donne à ses uvres l'aura qui les rend si présentes. Cette «brûlure» de la lumièrenous renvoie à un instant réel, au «ça a été» de Barthes (La Chambre Claire, 1980) : «De trente-cinq ans de pratique photographique, d'obsessions, c'est peut-être ça qui reste : un mode d'enregistrement singulier de la brûlure de la lumière, décliné d'une image à l'autre, en une succession de propositions qui se ressemblent et pourtant chacune est aussi singulière que la fraction de temps auquel elle renvoie.» (Marc Trivier). «La photographie ne dit qu'une chose : «C'était.» On ne fixe que ce qui a été. S'il y a une tragédie, elle est là.» (Marc Trivier) Warhol, Foucault, Beckett, Dubuffet ... les plus grands écrivains et artistes ont posés pour Trivier. Simultanément l'artiste s'intéressent également aux marges de la société, à ce que les hommes ne veulent pas voir. Il photographie alors les aliénés et les abattoirs qu'il place en regard des célébrités. Dès la fin des années 1980 son uvre est unanimement reconnue et il reçoit le prestigieux Young Photographer Award de L'international Center of Photography en 1988 ainsi que le Prix Photographie Ouverte (Charleroi). Après le Palais de Tokyo à Paris, le musée de l'Elysée à Lausanne et le Casino à Luxembourg, la Maison Européenne de la photographie à Paris lui consacre une importante rétrospective en 2011. Les photographie des grandes personnalités de son époque que Marc Trivier réalise ne cherchent pas à montrer l'image publique de ces artistes. Prises de face, avec un regard dirigé vers l'objectif, elles nous montrent une image d'intimité: «(...) au lieu d'être un portraitiste d'écrivains et d'artistes parmi tant d'autres, il se marginalise par son dispositif: sous prétexte de réglages, il fait attendre ses modèles, il les fait poser plusieurs minutes ce qui leur donne un air las. Il attend peut-être un comportement plus naturel. Et on se retrouve face à Francis Bacon en équilibre précaire, Samuel Beckett, Jean Dubuffet ou encore Michel Foucault plus ou moins tassés sur leur chaise. Des images intimes.» (Sylvie Rousselle-Tellier, «Une image de fatigue chez Marc Trivier », Marges 2004). Photographiés dans leur univers personnel, la plupart du temps leur chambre, les sujets s'abandonnent, ne maitrisent plus leur image. Le déséquilibre qui en résulte révèle les fragilités de ces personnalités si fortes, etpermet à Trivier de restituer l'unité du corps intime et de l'uvre publique. «Je lisais Genet; pour moi Genet, c'était des lettres sur un livre. Et puis un jour j'ai vu son portrait, il y a eu comme une fracture. Comment était-il possible que ces signes soient aussi quelqu'un? Faire un portrait, c'est ressouder le nom et le visage.» (Marc Trivier). Plus qu'un portrait, chaque photo est le témoignage d'un échange entre le sujet et l'artiste, d'un instant de vie réelle. La présence du photographe est sensible dans chacun des portraits que réalise Trivier: « Ce qui m'intéressait, ce n'était pas de photographier simplement un corps ou un visage, mais cette situation particulière qui est quelqu'un en train de faire la photo de quelqu'un d'autre. » (Marc Trivier). - Photos sur www.Edition-originale.com -
Editions René Moser Cartonné avec jaquette 1980 In-4, (22.5x30.5 cm), cartonné sous jaquette illustrée, 126 pages, photographies en couleurs ; défauts de pelliculage sur la jaquette, assez bon état. Livraison a domicile (La Poste) ou en Mondial Relay sur simple demande.
Fernand Nathan Relié 1974 In-4 (21,5 x 26,5 cm), relié, couverture cartonnée illustrée en couleur, 93 pages, nombreuses photographies couleur in et hors-texte ; coiffes frottées, déchirure des mors au niveau de la coiffe de tête, pelliculage décollé au niveau des mors, bon état général. Livraison a domicile (La Poste) ou en Mondial Relay sur simple demande.
Picaron. 2002. In-8. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 142 pages. Nombreuses photos monochromes et en couleurs dans et hors texte.. . . . Classification Dewey : 770-Photographie
Sommaire : Les Visages retrouvés de la photographie (Nathalie Delbard) / Marc Räder (Yasmine Youssi, Jeanne Fouchet) / Erick Franck (Nathalie Amae) / Mexico, mélange des contraires (José Springer) /... Classification Dewey : 770-Photographie
Lausanne, Guilde u Livre, s.d. (1957), gr. in-4°, 95 p., illustré, cartonnage original illustré.
Phone number : 41 (0)26 3223808
Lausanne, La Guilde du livre, 1957. In-4, cartonnage souple, couverture illustrée. Edition originale et premier tirage des 96 photographies en noir et blanc de l'auteur, tirées en héliogravure. Ex. num.
Lausanne Editions Clairefontaine 1957 1 vol. relié in-4, cartonnage éditeur illustré en couleurs, 95 pp. Premier tirage des 96 photographies en noir de l'auteur. Envoi de Max-Pol Fouchet à Anne et Georges-Emmanuel Clancier. Bonne condition.
La Guilde du Livre Lausanne s.d.-in4 br.100p.photographies de l'auteur,couv.ill.rempliée
Edition originale. exemplaire numéroté. Relié cartonné sous couverture illustrée rempiiée. 280 x 220 mm. Complet avec table des illustrations sur feuillets dépliants.
Lausanne, La Guilde du Livre, 1957, in 4° ; couverture rigide de l'éditeur illustrée et rempliée.
Edition Originale. Tirage limité et numéroté. Bel exemplaire. PHOTOS SUR DEMANDE. ...................... Photos sur demande ..........................
Phone number : 04 77 32 63 69
Lausanne, La Guilde du livre, 1965. In-4 de 268 pages, cartonnage photographique, illustré de très nombreuses photographies de l'auteur.
Edition originale au tirage limité à 10030 exemplaires numérotés, celui-ci numéro 507.
Lausanne, La Guilde du Livre, 1959. In 4° couverture cartonnée, jaquette illustrée et rempliée, 88 pp. + table.
Exemplaire numéroté.
Lausanne Editions Clairefontaine 1959 1 vol. relié in-4, cartonnage éditeur, jaquette, 88 pp. Premier tirage des photographies en noir et en couleurs de l'auteur. Envoi de Max-Pol Fouchet à Georges-Emmanuel Clancier. Bonne condition.
Lausanne Editions Clairefontaine 1959 1 vol. relié in-4, cartonnage éditeur, jaquette, 88 pp. Premier tirage des photographies en noir et en couleurs de l'auteur. Envoi "Pour Georges Bataille, avec toute l'affection de Max-Pol Fouchet".
Lausanne Editions Clairefontaine 1955 1 vol. relié in-4, cartonnage éditeur illustré en couleurs, 96 pp. Premier tirage des 96 photographies en noir de l'auteur. Envoi de Max-Pol Fouchet à Georges-Emmanuel Clancier. Bonne condition.
Lausanne: La Guilde du Livre, 1955 in-4, 96 pages, 101 photographies en héliogravure, 2 planches en coul., dessins. Cartonnage d'édit., bon état. Edition hors commerce numérotée. ** 4to. 96 pp., 1 folding page, 101 photos (héliographs), 2 col. plates, drawings. Wpps. Fine. Limited edition.
Terres indiennes. (Lausanne: La Guilde du Livre, 1955). [M.C.: Amérique du Sud, livre de photographies / South America, Photography]
Lausanne La Guilde du livre, 1955. In-4, cartonnage sous jaquette couleurs et papier cristal d'éditeur. A part d'infimes frottements en coins, en très belle condition.
Textes et photographies (à quelques exceptions près) de Max-Pol Fouchet. Edition originale au tirage limité à 10030 exemplaires numérotés, celui-ci numéro 8991.
Lausanne La Guilde du livre, 1955. In-4, cartonnage sous jaquette couleurs et papier cristal d'éditeur. En belle condition.
Textes et photographies (à quelques exceptions près) de Max-Pol Fouchet. Edition originale au tirage limité à 10030 exemplaires numérotés. Le nôtre fait partie de la première tranche de tirage, soit 30 exemplaires réservés aux animateurs de la Guilde et numérotés en romain. C'est l'exemplaire des superstitieux puisqu'il porte le numéro XIII !
Lausanne, La Guilde du Livre 1955, 280x220mm, 94pages, cartonnage de l’éditeur, couverture rempliée.
photos en héliogravure,
Lausanne, La Guilde du Livre 1955, 280x220mm, 94pages, broché.
photos en héliogravure, Couverture rempliée.
Lausanne La Guilde du livre, 1959. In-4, cartonnage souple, un peu frotté en bords.
Textes et photographies de Max-Paul Fouchet, avec la collaboration de Jacques-Adrien Blondeau. Tirage limité à 10030 exemplaires numérotés, celui-ci numéro 4290. Edition originale.
Sun 1967 135 pages in4. 1967. Relié jaquette. 135 pages.
Bon Etat tranche légèrement salie
Lausanne, Clairefontaine 1967, 285x225mm, 127pages, cartonnage de l’éditeur.
photos en héliogravure,
Lausanne La Guilde du livre, 1967. In-4, cartonnage avec de microscopiques frottements, belle condition générale. Illustré de photographies de Fulvio Roiter. Bien complet de la table volante des illustrations. Une partie du texte en 3 langues (français-anglais-allemand).
Edition originale au tirage limité à 8030 exemplaires, celui-ci numéro 2073.
Lausanne, Clairefontaine, s.d. In 4° broché, 88 pages, nombreuses photographies