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Phone number : 11 993 805 830Paris, Michel Lévy Frères, 1872. Mention de deuxième édition. Un volume in-12, 183 x 117 mm, (iii) (lvvx) 367 pp., demi-maroquin rouge profond, dos à 5 faux-nerfs soulignés dorés, nom d'auteur et titre en caractères d'imprimerie dorés, fleurons géométriques encadrés de doubles caissons dorés. Contreplats et garde en revers marbrés, étiquette de la librairie française à Rio de Janeiro Lachaud & Cie au premier contreplat. Avant-propos et introduction ayant chacun sa propre pagination en chiffres romains, 15 chapitres : "Des communes", "Des cantons", "Des arrondissements", "De la haute cour de justice", "Du conseil royal de l'instruction public", etc. "Texte de la plus grande rareté dont la publication fut empêchée en 1861, Victor de Broglie étant un des plus virulents contempteurs du régime impérial. L'édition faite juste avant la guerre de 1870 par son fils connaîtra également un succès très limité (v. J.-P. Machelon, Victor de Broglie et les vues sur le gouvernement de la France in Coppet Creuset de l’esprit libéral, Economica 2000). Ce texte est pourtant d’une importance majeure pour la réflexion politique et constitutionnelle car il embrasse l’ensemble des questions politiques et administratives pour établir une véritable vulgate de la monarchie constitutionnelle à la française. L’auteur y reproduit également, pour ce qui concerne l’organisation du Conseil d’État, les parties les plus importantes de l’article qu’il avait fait paraître à la Revue française en 1828 et qu’il avait tenté de mettre en œuvre en 1830 lorsqu’il avait été nommé Président du Conseil d’État." (Mémoire du droit)
Nombreux trous de mites aux plats et à certaines pages, sans perte au texte. Bloc des pages partiellement décollé du dos. Dos élégant, exemplaire bien complet.
Paris, Félix Alcan. Traduits par Gabriel Compayré. Complet en 2 volumes in-8 de 220 x 140 mm. Reliés demi-chagrin d'époque. Premier volume, "Déduction" : 420 pp, 1908 (cinquième édition). Avec la préface originale du traducteur. Dos frottés, mors frottés. Dos à 5 nerfs dont les volumes ont en partie disparus. Le titre et nom d'auteur en doré restent lisibles (voir photo). Coiffe et queue abîmés. Reliure solide, hauts et marges jaunis, texte et figures entièrement complets. Plats à motifs verts et rouge, pages de garde beige à motifs. Second volume, "Induction" : 665 pp., 1894 (troisième édition). Dos à 5 nerfs en très bon état, titre et nom d'auteur en doré, nerfs soulignés en pointillés dorés, filets et fleurons dorés. Mors légèrement frottés. Plats à motifs marbrés verts, coin inférieur droit légèrement abîmé, pages de garde à motifs beiges similaires à ceux du vol. 1. Reliure solide. Quelques rousseurs aux premières pages. Texte et figures entièrement complets, majeure partie du volume en très bon état, sans rousseurs ni jaunissement. Philosophe écossais (1818-1903), Alexander Bain était issu d'une famille pauvre, mais parvint à entrer au college de sa ville natale et à s'y distinguer suffisamment pour commencer une carrière universitaire. Il fréquenta John Stuart Mill et débattit avec l'évolutionniste Herbert Spencer. Wikipédia : "Non seulement [Bain] parvint à élever sensiblement le niveau général des cours dans le Nord de l’Écosse, mais il parvint à mettre sur pied une école originale de pensée, qui exerça une influence profonde sur l'enseignement de la grammaire et de la syntaxe de l'anglais au Royaume-Uni. Il consacra ses premiers efforts à la compilation de manuels scolaires... qui, par l'originalité et l'étendue des thèmes abordés, connurent une forte audience parmi les grammairiens britanniques. Son Traité de logique (1870) était, là encore, un manuel destiné aux étudiants, fondé à quelques détails près sur la doctrine de Mill : on y trouve une application du principe de conservation de l'énergie à l’étude de la causalité , et une classification des sciences fondée sur la logique. Il s'efforça de dresser un schéma topique des états de conscience par similitude physiologique, tout en récusant la moindre hypothèse matérialiste. Il lança la théorie du parallélisme psychophysique, que certains psychologues contemporains conservent comme hypothèse de travail. L'application de la méthode scientifique à la classification des phénomènes psychiques, le caractère méthodique de ses exposés et son habileté dans le choix des exemples, donne à ses travaux une tournure rationaliste, soulignée par son exigence de débarrasser la psychologie de toute métaphysique. Inspiré par David Hume et Auguste Comte, il a contribué à faire de la psychologie une science positive distincte. Il dénonçait la sujétion des processus psychologiques aux processus physiologiques. Bien que William James qualifie ses recherches d’aboutissement de la première période de la psychologie, la recherche psycho-physique des décennies suivantes s'inscrit presque exclusivement dans la continuité des idées de Bain, dominées par l’introspection en psychologie, sans toutefois écarter les éclairages apportés par la psychologie sociale, la psychologie comparée ou la psychologie du développement. Bain insistait sur l'importance des expériences conscientes de mouvement et d’effort et, en dépit du fait que la théorie de l'innervation centralisée, sous la forme qu'il lui avait donnée, soit tombée en désuétude, elle a exercé une profonde influence sur les psychologues postérieurs : ainsi, l’École du pragmatisme comme le fonctionnalisme retiennent l'idée selon laquelle l'intention n'est qu'une étape préparatoire à l’action."
Édition rare et complète d'une œuvre quelque peu oubliée aujourd'hui, écartée par la starification universitaire des Russell ou des Wittgenstein, mais qui faisait référence en son temps.
Paris, Plon, 1894. In-8 de 220 x 150 mm, 365 p. Relié demi-maroquin tabac à grains. Dos à nerfs, nom d'auteur et titre en doré, arbustes en fleurons dorés aux entre-nerfs, plats granités vert herbe et vert sombre, pages de garde marbrées vert émeraude et rouge. État correct. La reliure et le cartonnage sont robustes. Le dos présente quelques trous de mites, coiffe et nerfs légèrement frottés, plats frottés. Les mites ont laissé des traces à l'intérieur de la reliure, très légères rousseurs aux marges des premières pages, mais dos solide et texte frais. Magistrat, jurisconsulte, Arthur Desjardins (1835-1901) était un spécialiste reconnu du droit international, ce qui lui a valu d'être "sollicité en tant qu'arbitre par des États étrangers comme lors de l'affaire Ben Tillett entre la Grande-Bretagne et la Belgique (1898). Chrétien engagé, il a fait partie de la Société antiesclavagiste lancée par le cardinal Lavigerie et a présidé la Ligue nationale contre l'athéisme de 1893 à 1901. Membre de l'Académie de législation de Toulouse et de l'Académie d'Aix, auteur de plusieurs livres couronnés par l'Institut, Desjardins est élu membre de l'Académie des sciences morales et politiques le 4 février 1882, au siège laissant vacant par la mort de Gabriel Massé. Chevalier de la Légion d'honneur depuis 1873, il est promu officier de cet ordre en 1892 et candidat à l'Académie française en 1895." (Wikipédia) Livre peu courant avec sa reliure d'époque et des pages bien conservées.
État correct. Relié demi-maroquin, importants trous de mites, très légères rousseurs aux marges des premières pages, dos solide et élégant. Les mites ont laissé des traces mais l'ensemble reste lisible et frais.
Paris, PUF, 1986. Seule et unique édition. Un volume broché in-8 de 215 x 135 mm. Daguerréotype de Gustave Le Bon sur la couverture. Préface d'Edgar Faure. Avec Préface, Avant-propos, Introduction et un contenu en trois parties. Table des matières en fin d'ouvrage. "Voici un ouvrage qui, lorsque je l'ai découvert, m'a véritablement passionné et est devenu pour moi une référence. L'auteur du désormais célèbre Psychologie des foules, remis au goût du jour, après une longue période d'oubli (provoqué) et que Catherine Rouvier a fortement contribué à faire redécouvrir. Après un chapitre introductif expliquant les raisons pour lesquelles les oeuvres de cet auteur majeur ont connu « cinquante ans de purgatoire », Catherine Rouvier replace le grand auteur dans le contexte de sa vie et de son oeuvre, avant d'en venir à une explication analytique et détaillée, à travers différents chapitres, de la « psychologie des foules » (voir mon commentaire sur cet ouvrage), pour ensuite la replacer à l'épreuve des faits et des réalités politiques, dans une seconde partie. Une bonne occasion de s'interroger sur les institutions actuelles, notamment, mais aussi sur des questions plus fondamentales, comme la portée des révolutions et les risques de dérives totalitaires qu'elles recèlent, en particulier, mais aussi sur la nature du socialisme, de la colonisation, ou encore des guerres. Enfin, dans une troisième et dernière partie, Catherine Rouvier va encore au-delà, en étudiant les implications théoriques de l’œuvre, débouchant sur une nouvelle philosophie de l'histoire et de la civilisation. Morale, religion, connaissance scientifique, nombreuses sont les imbrications et riches sont les écrits de l'auteur, dont Catherine Rouvier nous propose une bibliographie détaillée, qui peut être très utile pour renvoyer vers de nouvelles lectures. Beaucoup de profondeur et de sources passionnantes de réflexion." (Commentaire Amazon)
Bon. Rousseurs aux premières pages et aux tranches, sinon intérieur frais et reliure solide.
Paris, Librairie générale des sciences occultes, sans date [c1910]. Mention de 2e édition. Un in-12 de 181 x 130 mm pour 319 pp. Relié demi-chagrin tabac, dos à faux-nerfs avec pièce de titre et fleurons dorés. Plats jaspés, pages de garde marbrées. Tampons violets de la Federação Espirita do Estado de São Paulo à la page de titre, à la page de dédicace et en toute fin d'ouvrage. Un adhésif transparent protège la reliure. "Les pages qui vont suivre font partie d'un ouvrage auquel je travaille depuis plusieurs années et qui a pour titre : Le féminisme sur les bases d'un spiritualisme indépendant. Je décide de les publier d'avance parce que diverses considérations me sollicitent à la hâte. En voici la principale. Depuis quelques temps, les crimes d'amour remplissent quotidiennement les colonnes de nos journaux. Les journalistes eux-mêmes, cependant vétérans en face de la bataille de la vie, s'en émeuvent. 'Jamais la criminalité', disent-ils, 'n'a été poussée aussi loin, soit par la brutalité de l'instinct sexuel, soit par la violation du sentiment d'amour. Les humains paraissent une bande de sauvages dansant, aux prises du délire érotique, une sarabande infernale sur la croûte capricieuse de la planète jusqu'à ce que mort s'ensuive. Amour et vengeance paraît leur seule devise." (Introduction) Auteur de Souvenirs et problèmes spirites, publié en 1908 avant ce livre et dont nous proposons à la vente une édition originale, Claire Galichon fut une figure de l'occultisme parisien de la Belle Époque. Elle prévoyait l'effondrement de la fréquentation des églises et la "crise des vocations" qui frappera plus tard le catholicisme. Elle raconte avoir rencontré sa mère morte lors d'une séance d'invocation, avoir communiqué en allemand avec un grand musicien défunt qui lui aurait dicté un air au piano et bien d'autres expériences imaginées ou vécues (le lecteur tranchera) qui sont l'occasion d'autant de réflexions. Claire Galichon a également rédigé des ouvrages défendant un "féminisme spiritualiste" et un droit de vote égal pour les deux sexes, dans la lignée des suffragettes du temps.
Léger manque à la coiffe du dos, tampons d'exemplaire d'ex-librairie qui ne gênent pas la lecture, à part ça bon état.
Paris, Tallandier, 1939. Édition en partie originale car revue et enrichie. Petit volume broché in-12, 18,5 x 12 cm, (xxii) 249 pp. Avant-propos, deux introductions, 12 chapitres, table des matières en fin d'ouvrage. Plusieurs figures au fil du texte. Chapitres : L'Activité dans l'univers Les différents sens du mot Moi Inconscient, Conscient et Subconscient La doctrine de l'Un sans Second Les deux premiers instruments d'Action Adana et Viharana Vacana, la pensée discursive Utsarga, le 4e instrument d'Action Justification du Krya Yoga Le Niyama Amanda, la Sexualité L'émancipation par l'obéissance.
Édition sur papier courant, papier un peu jauni, léger manque à la garde blanche en revers de la page de titre, quelques rousseurs éparses sans dégâts. Texte bien lisible, livre en bon état.
Amsterdam, sans mention d'éditeur, 1765 et 1769. Deux tomes de l'Histoire d'Angleterre de Hume, sur les six consacrés aux Plantagenet. Traduit par Mme Belot (née Octavie Guichard, devenue Octavie Guichard Durrey de Meinières) avec des révisions de l'auteur. In-12, 163 x 108 mm, 431 et 401 pp. Reliés cuir d'époque. Reliure demi-tabac à coins, dos à 4 nerfs pour le tome 3 avec dos et plats frottés, plein cuir avec dos à 5 nerfs soulignés, entreparcourus de fleurons, avec pièce de titre maroquin rouge et tomaison pour le tome 4. Tomes à tranches jaspées, à l'image des contreplats et pages de garde, fourni avec une protection plastique. Le tome III s'étend des chapitres IX (sur Henri II) à XII, qui se conclut avec la mort de Richard III. Le tome IV, qui commence avec une liste des chapitres des trois premiers tomes et recommence le chapitrage, va d'Henri III à l'an 1307.
Bon état. 2 tomes, reliures d'époque.
Paris, Ernest Thorin, 1872. Unique édition de cet essai. Un volume in-8, 222 x 147 mm, de 514 pp. Relié demi-cuir grenat, dos à 4 nerfs surlignés et soulignés de noir, nom d'auteur et titre en caractère d'imprimerie dorés, fleurons dorés, plats jaspés de beige. Signé à la plume par l'auteur sur la page de dédicace qui suit la page de faux-titre. Les signatures de Compayré sont rares et les francophones faisant honneur à Hume, à l'époque, l'étaient presque autant. "Quoique Hume, dans son Traité de la nature humaine, ait devancé Thomas Reid et Dugald Stewart dans l'observation minutieuse de quelques faits psychologiques, c'est plus particulièrement Kant qu'il annonce et qu'il prépare, non seulement par la direction de ses recherches, mais aussi par la froideur un peu sèche d'un style qui se refuse presque tout appel à l'imagination et au sentiment. De là cette rigoureuse précision de style qui distingue le Traité entre tous les ouvrages de Hume. L'auteur semblerait oublier complètement le public, s'il ne se montrait préoccupé d'être compris de ses lecteurs et d'atteindre cette précieuse qualité, l'élégance des savants, la clarté. Cependant, la netteté et la rigueur se manifestent beaucoup plus dans le détail de chaque partie que dans l'ensemble du plan, auquel on peut reprocher quelque indécision et même un certain désordre." Au cours de 14 chapitres, Compayré suit tantôt une évolution thématique, tantôt chronologique de la pensée de Hume. Il préfigure des spécialistes plus contemporains du philosophe tout en se permettant une relative liberté de ton sur la psychologie personnelle qu'il lui suppose.
Quelques frottements aux mors, sinon en parfait état. Agréable exemplaire et sympathique signature d'un ancien élève de la Sorbonne.
Paris, Vigot frères, 1896. Un in-12 de 183 x 122 mm, (lvi) 264 pp. Relié demi-maroquin tabac, dos à 5 nerfs, nom d'auteur et titre en doré, fleurons floraux. Plats jaspés sombres aux boucles orangées et bleutées, pages de garde marbrées. Mention de 5e édition avec une nouvelle préface du docteur Robinet. Inclut la préface de l'édition de 1802 de Pierre Roux-Fasillac. Reliure signée J.-B. Garnier, l'un des principaux libraires de la seconde moitié du XIXe siècle à Rio de Janeiro. Reliure en excellent état, excellemment conservée, avec un bel éclat aux fleurons. Papier légèrement jauni sans rousseurs. Ensemble solide.
Très bel état. Agréable exemplaire.
Lugduni Batavorum [Leyde], Ex Officina Joannis Maire, 1635. En latin. Troisième édition, opuscule in-16 de 110 x 60 mm, 261 (1) pp. Reliure plein maroquin lie-de-vin avec coutures soulignées en doré, fleurs en fleuron, deux pièces de titre anthracite avec nom d'auteur et titre en doré, caissons aux plats, gardes colorées marbrées en contreplats. Toutes les tranches dorées, chasses à motif chaîne doré, signet brun. Page de titre colorée avec gravure d'un homme creusant sous le Soleil, page de titre noir et blanc, portrait de l'auteur en frontispice en revers d'un "avis au lecteur candide" précédant l'ouvrage. Intérieur agréablement frais. Penseur de la Renaissance, Guillaume Postel (1510-81) aurait été "le représentant français le plus caractéristique de la kabbale chrétienne" (Wikipédia), le seiziémiste Claude-Gilbert Dubois le définissant comme "un voyageur sans autres bagages que ceux d’une forte culture hébraïque, cabalistique, astrologique, cosmographique, mathématique, encyclopédique, quoique spécialisée dans l’étrangeté" (Les métamorphoses mystiques de la sexualité dans la pensée de Guillaume Postel, 1968).
La reliure semble dater de la fin du XVIIIe siècle. Exemplaire élégant, presque coquet, d'un ouvrage qui a été l'un des plus appréciés de son auteur.
Montréal, Fides, 1946. In-8 de 203 x 146 mm pour 410 pp. Édition originale. Relié demi-cuir rouge pivoine, dos à 5 nerfs, nom d'auteur et titre en caractère d'imprimerie, plats marbrés rougeoyants, contreplats à motifs fleurdelysés. Reliure réalisée à l'initiative de la Livraria Brasileira Ltda, sise à Rio de Janeiro. Couverture conservée. En huit chapitres, l'auteur commente les phénomènes artistiques du XXe siècle, de l'impressionnisme Belle Époque au surréalisme et au cubisme alors plus récents, tout en se permettant de généreuses réflexions sur une société caractérisée par l'oubli de la "Cause première".
Bon état. Relié demi-cuir rouge pivoine. Dos agréable, reliure solide, intérieur essentiellement frais.
Paris, Payot, 1955. Traduit de l'anglais par Jean-François Leclerc. Édition originale en français. Un volume relié de 22 x 14 cm pour 282 pp. Collection "Bibliothèque historique". Demi-cuir rouge brique, dos à 4 nerfs, nom d'auteur et titre en caractères d'imprimerie dorés, étiquette de bibliothèque scotchée en queue. Tampon de bibliothèque universitaire en revers de la page de titre et à la p. 33. Table des matières, préface, 13 chapitres, bibliographie en fin d'ouvrage. "On raconte que vers le milieu du XIXe siècle, on demanda à un lettré chinois s'il serait éducatif de voyager dans les pays situés à l'extérieur de la Chine. Le lettré répliqua que pour celui qui connaît les lettres classiques chinoises, rien d'autre ne reste à apprendre. Nous pensons qu'une telle attitude a placé la Chine dans une situation assez désavantageuse pour ses relations avec les autres nations et a été la cause de bien des maux dont elle a souffert. Aujourd'hui les choses ont bien changé. Ce n'est pas la Chine qui fait montre d'ignorance et d'indifférence envers la culture occidentale, mais c'est l'Occident qui ne sait presque rien au sujet de la Chine, et fait peu d'efforts pour apprendre quelque chose. Et l'Occident est en train de payer, et continuera à payer, le prix de son ignorance." Le livre évoque Confucius, Mencius, les légistes, "l'éclectisme des Han", le bouddhisme, l'influence de l'Occident et enfin Mao, alors dirigeant de la Chine nouvellement communiste.
Bon. Relié, ex-bibliothèque, bel état.
Paris, C. Reinwald, 1884. Rare édition originale de la traduction française. Traduit du russe par Victor Derély, avec une introduction de G. Wyrouboff. Un volume relié in-8 de 22,5 x 14,5 cm pour (xv) 274 pp. Relié demi-cuir grainé havane, dos à 5 nerfs soulignés de filets dorés, qui soulignent également la coiffe et la queue, nom d'auteur et titre en dorés séparés d'un tiret doré. Plats marbrés bois à motifs en ondes vertes, gardes blanc cassé. Une menue réparation sur la page en revers de la page de titre. Table des matières en fin d'ouvrage. Préface, puis 5 chapitres : Mouvements involontaires, Mouvements volontaires, À qui appartient le rôle de psychologue ?, De la méthode psychologique, Histoire de l'évolution psychique.
Rare traduction française d'un texte fondamental. Dos élégant, reliure en bon état, charnière frottée, nombreuses rousseurs qui n'empêchent pas la lecture.
Paris, Aubier Montaigne, coll. Bibliothèque philosophique, 1945. Traduit pour la première fois en français avec deux études sur J. Boehme de N. Berdiaeff. Deux volumes in-12, 185 x 120 mm, 592 et 516 pp. Édition originale de cette traduction. "On connaît l'influence profonde que l'œuvre de Jacob Boehme a exercée sur la pensée allemande (et pas seulement sur la pensée allemande). Et ce ne sont pas uniquement des théosophes et des mystiques, des Porvadge et des Law, des Henry More, des Oettinger, des Baader et des Saint-Martin, qui ont médité et propagé ses doctrines. L'œuvre du cordonnier-théosophe a eu des lecteurs d'une importance bien plus considérable : Milton et Newton, Poiret et Leibniz, Comenius et Blake, pour ne parler que des plus grands. Quant à l'Allemagne, il est certain que tous les dii majores minoresque du romantisme et de l'idéalisme allemands en ont subi une influence directe ou indirecte : Hamann et Novalis, Schlegel et Schelling, Gœthe et Hegel, peut-être même Kant et Fichte, et certainement Schopenhauer et Hartmann. Un livre sur « ceux qui ont lu Boehme » jetterait une lumière curieuse sur la pensée moderne, celle du XIXe siècle tout particulièrement. En France, l'influence de Boehme s'est exercée par le truchement de Louis-Claude de Saint-Martin, « le philosophe inconnu ». C'est lui qui dans ses œuvres a propagé la doctrine boehmiste ; c'est lui aussi qui, au début du XIXe siècle, a publié des traductions de Boehme : L'Aurore naissante, en 1800 ; Des trois principes de l'essence divine, en 1802 ; La Clef des expressions théosophiques, en 1805. Personne, après lui, n'a eu le courage d'en faire autant. Aussi faut-il féliciter le traducteur anonyme grâce à qui une des œuvres principales de Jacob Boehme devient accessible au lecteur français. Le Mystérium magnum [sic] est peut-être, de toutes les œuvres de Boehme, la plus systématique (ce qui ne veut pas dire grand-chose). C'est, en tout cas, celle où se trouvent le plus amplement développées deux conceptions maîtresses du théosophe : l'idée de Dieu comme mystérium revelans seipsum seipso, ainsi que celle de la Sophia, Sagesse, ou, plus exactement, imagination divine, dans et par laquelle la pure pensée de Dieu prend « formes et couleurs » et s'incarne dans le sensible. Deux idées d'une importance capitale, que l'on retrouve chez Hegel, chez Novalis, chez Schelling, dans la philosophie religieuse russe. Les deux substantielles et intéressantes études de M. Berdiaeff (« L' « Ungründ » et la liberté » [pp. 5-28] et « La doctrine de la Sophia et de l'Androgyne. Jacob Boehme et les courants sophiologiques russes » [pp. 29-45]) forment une bonne introduction au Mystérium." (Alexandre Koyré, compte-rendu de lecture, 1947) Exemplaire non coupé, plats et intérieurs propres, papier peu jauni. En excellent état. Rare et recherché.
Lyon, chez André Olyer, 1664. Édition originale. Un volume in-12, 147 x 84 mm, (15) 725 (2) pp. Reliure janséniste plein maroquin tabac, dos à 5 nerfs, nom d'auteur et date en caractères d'imprimerie dorés. Roulette au fer à dorer aux contreplats, garde de couleur marbrée en camaïeu au contreplat et à la première page de garde. Filet doré courant le long des chasses, petits traits dorés en coiffe et queue, toutes tranches dorées, tranchefile, signet vert. Début non paginé de 15 pp. : page de titre, dédicace ("dédicatoire") à l'abbé Georges d'Aubusson, avis au lecteur docile, avis au lecteur critique ("crytique"). Table des matières de 2 pp., également non paginée, en fin d'ouvrage. Cul-de-lampe à la fin de l'avis au lecteur docile, frise et lettrine à chaque début de chapitre. Le livre est une suite de dialogues en vers entre diverses personnes "affligées", chacune correspondant à un profil spécifique, et "l'amy sans fard" qui vient leur apporter réconfort et consolation. Ainsi, un "mal marié", un veuf, une veuve, un "riche bourgeois grandement en peine" peu désireux de se marier mais forcé à le faire, un père dont "le fils unique s'est rendu religieux" (renonçant par là à lui donner des petits-enfants), une jeune fille "affligée sur la perte de sa beauté qu'elle a faite par le moyen de la petite vérole", un homme ayant perdu ses biens, une femme riche stérile et d'autres reçoivent la visite de ce mystérieux compagnon. L'amy sans fard suit une tradition remontant à l'antiquité : le poète romain Horace assignait à la poésie la fonction de divertir tout en instruisant. Ici, les vers burlesques communiquent une certaine connaissance, de la part de l'auteur, des profils et des situations de vie abordées tout en s'efforçant d'y apporter une réponse satisfaisante.
Un très bel exemplaire à l'élégance sobre. La reliure, non signée, est probablement de la seconde moitié du XVIIIe ou de la première moitié du XIXe siècle. Coins supérieurs un peu enfoncés, légère usure de la charnière avant, un petit trait marquant le haut du plat de couverture, très léger frottement en queue. Intérieur en bon état de conservation au vu de l'âge.
Paris, Félix Alcan, 1897. Un volume relié in-8, 222 x 144 mm, 324 pp. + 32 pp. de catalogue éditeur. Relié pleine toile, frappé en doré sur le plat de couverture, dos lisse orné en doré avec noms d'auteurs, titre et éditeur en doré. Reliure signée "M. Engel Rel." en queue. Provenance prestigieuse : étiquette de la Casa Garraux, la plus grande librairie française de São Paulo, au premier contreplat. "Les sociétés sont des organismes ; les organismes sont des sociétés cellulaires. Entre les organes d'un corps vivant, il existe une véritable division du travail ; les institutions sont des organes ou des appareils. Dans quelle mesure pareilles assimilations sont-elles légitimes ? Doivent-elles être prises autrement que dans un sens métaphorique ? Peut-on délimiter exactement les frontières de la biologie et de la sociologie ?" Un essai avant-gardiste qui tente de pousser le plus loin possible l'analogie entre organisme individuel, organismes sociaux animaux et sociétés humaines. Sa thèse essentielle est que pour évoluer dans un sens, il faut régresser sur d'autres éléments, que l'on soit une bactérie ou un superorganisme social humain. Nombreuses figures dans le texte, table des matières en fin d'ouvrage.
Plat et dos quelque peu frottés, sinon bon état.
Francfort sur le Mein, Chez Antoine Heinscheit, 1725. Deuxième édition, complète de ses cinq tomes reliés en un volume. Un in-12 de 163 x 108 mm contenant respectivement, tome I : 124 (2) pp., tome II : 102 (2) pp., tome III : 109 (1) pp., tome IV : 117 (1) pp. et tome V : 118 (1) pp. Reliure pleine peau d'agneau d'époque. Dos à 5 nerfs + une couture supplémentaire en coiffe et en queue. Plat avant décoré aux petits fers, filets ornés. Dos, charnières et chasses émoussées. Signé à la plume "Prime Minister to Gustave Adolphus killed at the battle of Lutzen 1632" en face de la page de titre du premier volume, mention du nom complet du comte à la plume sur cette page de titre. Dessin d'oiseau (une cigogne ?) aux p. de titre accompagné de la devise Virtus Durissima Coquit (La vertu digère les morceaux les plus durs), devise qui sera largement popularisée plus tard lorsque Charles Baudelaire l'inscrira en frontispice de ses Épaves de 1866. Mention "(o)" encadrée de deux dessins floraux en haut de chaque page. Intérieur relativement frais pour l'âge, texte entièrement lisible, coutures solides. Ce livre forme une série de réflexions qui voisinent entre Montaigne et La Bruyère. Évoquant pêle-mêle le sens de la vie, l'argent, le vin, les passions humaines, les pays européens ou encore l'incertitude de la vie. Noble suédois, le comte Johann Thuresson Oxenstierna (1666-1733) a rédigé ces pensées directement en français. La première édition parut en 1721. Devant le succès éditorial, le livre sera réédité du vivant de son auteur (c'est cette édition que nous proposons ici) puis de nouveau en 1750 sous le nom de Pensées, réflexions et maximes morales de Monsieur le Comte d'Oxenstirn. Un aperçu stimulant de l'époque et d'un esprit des plus curieux. "Il est certain que le jus de la treille est un antidote contre la mauvaise humeur : et que le raisin est le plus beau et le plus merveilleux fruit de la terre. Si l'homme savait s'en servir à propos, il n'aurait pas besoin d'autre médecine, car ce végétatif a des vertus surprenantes : pris avec modération, il rend le cœur gai, l'esprit vif, fortifie le corps, fait oublier le chagrin, fait chanter, fait danser, rend amoureux, hardi, et vigoureux. Véritablement il faudrait être privé de bon goût, pour n'y pas prendre plaisir." ("Du vin", tome I, p. 49)
Dos quelque peu frotté, charnières frottées, sinon bon état. Bel exemplaire au vu de l'âge.
Paris, Librairie Académique Didier, Perrin et Cie, 1890. Un volume in-8 de 222 x 138 mm pour 575 pp. Relié demi-cuir vert bouteille, dos à faux-nerfs, nom d'auteur et titre en caractère d'imprimerie dorés, traits dorés aux nerfs, initiales en queue. Plats marbrés. Tranchefile. Avec 11 gravures hors-texte sous papier de soie, dont une en frontispice. Compilation de poésies, textes, élégies, hagiographies, commentaires et tous types de contenus sur la figure de Jean-Jacques Rousseau. Une véritable mine de renseignements sur tout ce qui avait pu se dire à propos de "Jean-Jacques" et de sa pensée.
Quelques traces de mouillure au bas des pages sans atteinte au texte. À part ça, bel exemplaire, agréable et élégant.
Paris, L'homme libre, 2002. Petit volume broché in-8, 210 x 145 mm, 183 pp. Traduit de l'italien au français. Présentation par "B.K.", essai en cinq parties, table des matières en fin d'ouvrage. "La théorie et le concept même de la race peuvent s'entendre de trois façons: par rapport à une réalité, à un certain ordre de connaissances scientifiques et, enfin, à un « mythe ». Dans sa première acception, la conscience de la valeur de la race se révèle dans un ensemble de normes que l'on peut retrouver dans les anciennes civilisations, surtout là où furent en vigueur le système des castes et la loi de l'endogamie, normes qui se sont maintenues en partie jusqu'à une époque relativement récente dans les traditions de l'aristocratie. Ce fut là un racisme non théorisé, mais vécu. C'est pourquoi il est fort rare de rencontrer le mot de « race » dans le monde antique: on n'éprouvait pas le besoin de parler de race dans le sens moderne, parce qu'on en avait. Ce qui importait le plus, pour ainsi dire, c'étaient les forces mystiques qui étaient à l'origine des forces du sang et de la gens: comme dans les cultes patriciens romains et, en général, aryens, des lares, des pénates et des héros fondateurs. On sentait cependant très clairement la nécessité de préserver le sang, de maintenir et de transmettre dans son intégrité un patrimoine précieux et irremplaçable lié au sang."
L'ouvrage n'a eu qu'un seul propriétaire, qui l'a richement annoté au crayon lors d'études bien motivées. Quelques traces de frottement sur les plats, intérieur frais, reliure solide.
London, Dent, 1942. 190 x 130 mm, 186 pp. Hardcover with blue cloth, no jacket. Reprint of the 1940 edition. This is a rare copy of the war edition which, due to war restrictions, contains less paper than usual and shows the "Authorized Economy Standard" seal of approval on the first page. "In May 1940, Lord Northbourne’s book ‘Look to the Land’ appeared. He coined the term ‘organic farming’. His book stripped out the prolixity, abstruseness, esotericism and mysticism of Rudolf Steiner, and, with compelling clarity, Lord Northbourne presented a manifesto of organic agriculture. From this point on, biodynamics and organics have developed in parallel, with the general recognition of biodynamics as a particular manifestation of organic agriculture." (John Paull, "The Global Growth and Evolution of Organic Agriculture", p. 5) "Lord Northbourne (1896-1982) was a man of exceptional vision, who already in the 1940s diagnosed in detail the sickness of modern society as stemming from the severance of its organic links with the wholeness of life. A leading figure in the early organic farming movement, his writings profoundly affected such other pioneers as Sir Albert Howard, Rolf Gardiner, Ehrenfried Pfeiffer, and H. J. Massingham. His path led him on to a profound study of comparative religion, traditional metaphysics, and the science of symbols, which he employed in incisive observations on the character of modern society. His later writings exercised considerable influence on his younger contemporaries E. F. Schumacher and Thomas Merton, and in many ways anticipate the essays of Wendell Berry." (Later summary of the book by Angelico Press) Walter Ernest Christopher James, 4th Baron Northbourne (1896-1982) was a precursor of what is now known as organic agriculture. He translated to English several works by Perennialists or Traditionalists René Guénon, Fritschof Schuon and Titus Burckhardt, and contributed frequently to the quarterly journal Studies in Comparative Religions. According to Wikipedia, "Lord Northbourne's garden at Elizabethan Northbourne Court near Deal in Kent, set within the standing former outbuildings (the manor house burned in the 18th century) and upon ancient terracing, nurtured for a century, is reputed one of the finest in England; it is not generally open to the public."
A few scruffing on the joints, firm binding. Some foxing and staining on the first pages. Text is all legible.
Paris, Félix Alcan, sans date [1927], Collection Bibliothèque de philosophie contemporaine. Édition originale. 2 volumes brochés in-8, 229 x 145 mm, le premier volume allant des pp. (xxiii) à 364 et le second des pp. 365 à 798 (4 ff). "Comment donner en quelques pages une idée de l'ouvrage si riche d'érudition et de pensée que M. Brunschvicg vient de livrer à nos méditations ? Nous ne pouvons entreprendre de résumer ici ce gigantesque travail présenté didactiquement comme un exposé historique du progrès de la conscience dans la philosophie occidentale, mais qui est beaucoup plus et mieux qu'un livre d'enseignement de l'histoire. L'auteur, un des professeurs les plus réputés de la Sorbonne, a certes voulu retracer dans une série d'esquisses vigoureuses quelles furent les vicissitudes de la Sagesse humaine dans la civilisation de l'Europe; mais il n'a pas fait que cela ; il s'est également proposé d'aider son lecteur à se pénétrer de cette sagesse ; il l'encourage bien souvent à se délivrer de tous les préjugés, si séduisants ou respectables que ces préjugés apparaissent, il l'oblige a faire une revision severe de tous ses jugements de valeur, à prendre nettement conscience de ses opinions quelles qu'elles soient, artistiques ou scientifiques, morales, sociologiques ou religieuses ; iI lève tous les obstacles qui l'empêchaient à son insu d'écouter la voix de la Raison: une réflexion sérieuse sur l’œuvre de M. Brunschvicg apportera donc à beaucoup d'entre nous le bienfait inappreciable d'une libération de l'esprit." (Hélène Metzger, 1928)
Broché, dos muet bleu issu d'une réparation, couvertures conservées, intérieur en bon état.
[Marie-Françoise Plissart] - Marie-Françoise Plissart, Jacques Derrida
Reference : 0281
(1985)
Paris, Éditions de Minuit, 1985. Édition originale. In-folio broché, 333 x 220 mm, 99 (xxxvi) pp. Album de photos prises par M.-F. Plissart, scénario et montage de M.-F. Plissart et de Benoît Peeters, images sans commentaire textuel avant la "lecture" de Jacques Derrida en fin d'ouvrage.
Couverture un peu salie, légères taches d'humidité au coin extérieur inférieur des premières pages, photos en très bel état.
Marie-Jean-Antoine Nicolas de Caritat, marquis de Condorcet ; Arthur Condorcet O'Connor ; François Arago
Reference : 0496
(1847)
Paris, Firmin-Didot, 1847-49. Édition originale des œuvres complètes du philosophe par son gendre et le savant François Arago. Quasi complet, seul le volume X manque. Onze forts volumes (sur les 12) de 154 x 231 mm reliés demi-chagrin grainé tabac, dos à 5 nerfs, mention "ŒUVRES DE CONDORCET" et tomaison en caractères d'imprimerie dorés. Gardes colorées, portrait de Condorcet en frontispice sous papier de soie. Plus de 5500 pages en tout : tome I, Biographie de Condorcet par Arago et œuvres diverses, CLXXXVI et 652 pp. ; tome II, Éloges I, VIII et 672 pp. ; tome III, Éloges II, 664 pp. ; tome IV, Mélanges de littérature et de philosophie I, 644 pp. ; tome V, Mélanges de littérature et de philosophie II, 575 pp. ; tome VI, Mélanges de littérature et de philosophie III, 662 pp. ; tome VII, Économie politique et politique I, 575 pp. ; tome VIII, Économie politique et politique II, 662 pp. ; tome IX, Économie politique et politique III, 547 pp. ; tome X manquant ; tome XI, Politique I, 676 p. ; tome XII, Politique II, 690 pp. Marie-Jean-Antoine Nicolas de Caritat, marquis de Condorcet (1743-1794), fut l'une des grandes figures intellectuelles du mouvement des Lumières. "Célèbre pour ses travaux pionniers en statistique et en probabilités, pour son analyse des modes de scrutin, le vote Condorcet, « théorème du jury » et le paradoxe de Condorcet, ainsi que pour ses écrits philosophiques et son action politique, notamment contre l'esclavage et pour l'égalité des sexes, tant avant la Révolution que sous celle-ci. Siégeant parmi les girondins, il propose la refondation du système éducatif ainsi que celle du droit pénal." (Wikipédia) Grand ami de d'Alembert, puis de Voltaire, il finit par se mettre la Convention révolutionnaire à dos et mourut dans des circonstances mal connues sous la Terreur alors qu'il était au cachot. Quelques rousseurs à travers les volumes, très petits trous de ver à certains sans perte au texte, frontispice bien présent, petits manques au cuir en coiffe et queue de certains volumes, cuir du dos du vol. XII en bonne partie manquant. Bon état général. Complet hors le volume X manquant.
Considérée comme la "meilleure édition collective des œuvres de Condorcet", cette publication a été revue sur les manuscrits du philosophie. Renferme plusieurs écrits inédits de Condorcet ainsi que nombre de lettres de Voltaire (Bengesco, III, 2058) et de Turgot. Rarissime et quasi introuvable. Cité par Brunet (II, 216) et par l'INED (1173).
Paris, Librairie de la société bibliographique, 1882. Édition originale. Troisième volume d'une série de textes sur des "questions controversées", avec une perspective chrétienne. Petit in-12 de 18 x 12 cm pour 328 pp. Relié demi-cuir lie-de-vin, dos à nerfs soulignés de pointillés dorés, doubles filets dorés en haut et bas de chaque nerf ainsi qu'en coiffe et queue, titre en caractère d'imprimerie dorés. Plats à motifs sombres. Copie de la page de titre collée sur le plat de couverture. Gardes marbrées, tampon bleu d'ancien propriétaire à une garde de blanche et en quelques endroits du livre. Page de titre avec signature au stylo bleu et double tampon noir quasi effacé. Sommaire : Unité de l'espère humaine, Le Pentateuque et son authenticité, Les temps antiques de la Gaule, L'apocalypse, La noblesse française, Galilée, Le sac de Magdebourg, La vérité sur les Girondins, Le concordat et les articles organiques.
Coins émoussés, légères traces de frottement aux charnières, sinon très bon état.
Paris, Gallimard / NRF, 1966. Édition originale. Envoi autographe de l'auteur. Broché éditeur in-8, 22,5 x 14 cm, 400 pp. (ff.) Plats à rabats. Signé par Michel Foucault au stylo à bille bleu à la première garde blanche : "Pour Lea, qui parle et pense pour moi vraiment mieux que moi, avec ma reconnaissance, MF". Marque "Lea Novaes 1971" en page de faux-titre. Préface en italique, essai en dix chapitres, table des matières en fin d'ouvrage, page dépliante avec un imprimé en noir et blanc des Ménines de Velasquez sur papier couché. Courts catalogues d'ouvrage du même auteur, de la "Bibliothèque des sciences humaines" et mentions sur ff. non paginés.
Rarissime envoi autographe de Michel Foucault. Plats et dos jaunis, dos fatigué, intérieur en bon état. De menues rousseurs aux marges de certaines pages sans perte au texte. Quelques rousseurs sur la page de la dédicace. Reliure en bon état.