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Phone number : 11 993 805 830Paris, Gallimard NRF, 1971. Édition originale. Envoi autographe de Michel Foucault à la page de faux-titre. Leçon inaugurale au Collègue de France prononcée le 2 décembre 1970. Un avis liminaire signale que les passages coupés lors de la lecture de cette leçon ont été rétablis, ce qui fait de ce livre la première communication intégrale de ladite leçon. Petit in-12 broché éditeur typique de la collection NRF, 185 x 120 mm pour 82 pages dont 6 ff (garde blanche, faux-titre, titre et avis) plus 2 ff (autres ouvrages et mentions d'impression). Tampon de librairie violet en haut à droite de la première page de garde blanche. Signé en noir à la plume par Michel Foucault en haut de la page de faux-titre : "Pour José M... [illisible], cordialement, Michel Foucault 73" (ou 83?). Plats et dos un peu salis, menues rousseurs qui s'amenuisent rapidement au fil des pages, intérieur plutôt frais avec un papier quasi exempt du jaunissement caractéristique. La page signée est en bon état. "Le discours n'est pas simplement ce qui traduit les luttes ou les systèmes de domination, mais ce pour quoi, ce par quoi on lutte, le pouvoir dont on cherche à s'emparer. Il existe dans notre société un autre principe d'exclusion : non plus un interdit, mais un partage et un rejet. Je pense à l'opposition raison et folie. Depuis le fond du Moyen Age [sic] le fou est celui dont le discours ne peut pas circuler comme celui des autres : il arrive que sa parole soit tenue pour nulle et non avenue, n'ayant ni vérité ni importance, ne pouvant pas faire foi en justice... Ou bien [la parole du fou] tombait dans le néant, rejetée aussitôt que proférée; ou bien on y déchiffrait une raison naïve ou rusée, une raison plus raisonnable que celle des gens raisonnables." (pp. 12-13) Sans table des matières ni index. Texte suivi d'une liste de livres du même auteur et des mentions "Achevé d'imprimer". Note : la "Table des procédures de contrôle des discours" de la page Wikipédia sur ce livre n'en fait pas partie et est l’œuvre de l'un des étudiants du philosophe.
Précieux envoi autographe du Foucault de la maturité, vivant la consécration de l'une des carrières de penseur français les plus importantes du XXe siècle.
Los Angeles, Jeremy P. Tarcher / Houghton Miffin, 1983. First edition, second printing. Boldly signed by Nathaniel Branden on the first free endpaper (not a tip-in). In-4, 23 x 27 cm, 271 pp. Original dust jacket with flaps. Table of contents at the beginning. A small defect at the top of the DJ and at the bottom of the spine, otherwise VG. Pages are crisp and clear. Nathaniel Branden's Honoring the Self is a cornerstone of self-esteem psychology. The author was a long friend of Ayn Rand before launching his own, close yet unmistakably his, brand of worldview and knowledge of the human mind. "Tell me how a person judges his or her self-esteem," says pioneering psychologist Nathaniel Branden, "and I will tell you how that person operates at work, in love, in sex, in parenting, in every important aspect of existence--and how high he or she is likely to rise. The reputation you have with yourself--your self-esteem--is the single most important factor for a fulfilling life." (Inside flap)
Scarce when signed. An underrated signature!
Avignon, Seguin-Aîné, 1870. Un volume in-8 de 220 x 145 mm, 501 pp. Relié demi-maroquin lie-de-vin grainé. Dos à 4 nerfs, nom d'auteur et titre frappés dorés avec tiret, fleurons et mention frappée or du "Dr. T. B." en queue. Plats jaspés sombres, gardes colorées marbrées bleutées veinées de jaune, discrète mention de 1944 au crayon sur la page de titre. 16 chapitres, sommaire en fin d'ouvrage. En état bon à moyen. Petit manque en coiffe, extérieur frotté, chasses frottées, papier jauni avec taches d'humidité, passages épars soulignés au crayon. Reliure solide, lisible, rare exemplaire relié de cet essai rédigé par un médecin aux accents de philosophe. Il perçoit dans le suicide un "mal du siècle" directement lié à la déchristianisation et à la perte du sens spirituel et religieux par la population et s'efforce de prouver sa thèse par des recours érudits à l'histoire, aux définitions, à la statistique, etc. Un livre à thèse qui invite à la réflexion sur un sujet (hélas) toujours d'actualité, le suicide étant aujourd'hui la première cause de mortalité chez les hommes de moins de 50 ans en Occident. "La raison, juge unique de tout, ramène tout à l'individu. Des opinions particulières remplacent les croyances générales ; les intérêts remplacent les devoirs, le désordre va croissant, les liens se rompent... depuis que la foi s'est affaiblie et qu'une atteinte profonde a été portée à l'autorité légitime dont le catholicisme est la véritable expression, le nombre des suicides s'est prodigieusement accru." (pp. 120-1)
Bon à moyen. Relié demi-maroquin grainé.
Paris, Guillaumin & cie, 1854 pour les vol. 1 et 4 ; Bruxelles, Meline, Cans & cie pour le vol. 2 ; Paris, G. Thorel, 1851 pour le vol. 3. Mention de deuxième édition amplifiée. Trois volumes (1, 3 et 4) de même taille, un volume (2) plus petit. Trois in-8, 214 x 145 mm, respectivement 444, (ii) 534 et (vii) 440 pp. pour les vol. 1, 3 et 4. Reliés demi-chagrin lie de vin, dos à quatre faux-nerfs, nom d'auteur et titre en caractères d'imprimerie dorés séparés d'un trait doré, tomaison et trois fleurons dorés. Plats marbrés ocre-noir, pages de garde à motif floral rouge sur vert-de-gris. Un in-12 de 185 x 125 mm de 292 pp. pour le vol. 2. Relié demi-chagrin brique, dos à quatre faux-nerfs soulignés d'un liseré doré, à double bande dorée, frises en coiffe et queue. "Homme de plusieurs pays, savant de plusieurs sciences, l'économiste et homme politique franco-italien Pellegrino Rossi détient un statut ambigu dans notre discipline et explique son oubli actuel... Pourtant, ne commet-on pas une erreur d'interprétation en réduisant ce brillant économiste à un simple vulgarisateur des classiques anglais ? N'a-t-il pas été, en effet, un chercheur situé à la croisée des chemins entre l'économie politique, le droit et l'histoire ?" (Luc Marco, Un économiste éclectique : Pellegrino Rossi (1787-1848), 1988) Après son assassinat à Rome, que certains attribuèrent à la franc-maçonnerie, ses oeuvres encore non publiées seront rendues publiques de façon posthume par ses fils. Ils seront à l'origine de l'édition originale en deux volumes du Cours d'économie politique et de cette seconde édition, nettement plus garnie.
Aujourd'hui, les œuvres d'époque de P. Rossi sont quasi introuvables. Défauts en coiffe et queue des vol. 1 et 4, trous de mite au premier volume sans perte au texte, quelques rousseurs aux premières pages, choc en haut du plat du vol. 2, sinon intérieur frais et reliure solide.
Augsbourg, Augustae Vindelicorum Ad Insigne Pinus, 1601. Édition princeps de l’œuvre de Photios Ier de Constantinople par l'humaniste allemand David Hœschel, portant mention de primus edidit sur la page de titre. Fort volume in-folio (338 x 234 mm pour 105 mm d'épaisseur), (xi) 985 pp. Relié plein vélin, plats muets, dos lisse, mention calligraphiée "Photius Bibliotheca" en partie effacée près de la coiffe, cinq coutures apparentes aux charnières en plus des coutures de tête et de queue. Toutes tranches teintes en rouge. Un signet bicolore en tissu épais est fourni. Mention à la plume sur la première garde blanche datée de 1777. Page de titre, dédicace en latin à Marco Velsero, une page en grec, liste "Eruditorum Aliquot de Photio" en latin, élégie en vers latins à Janus Gruter ("Ianus Gruteri"), page dédiée à Isaac Casaubon ("Isaacus Casaubonus"), l'ensemble formant 11 pages non paginées. Commence ensuite le texte grec de l’œuvre de Photius, bien paginé, avec de nombreuses notes aux marges. Page de note en latin de David Hœschel à la p. 919, la suite étant consacrée aux notes de bas de page en grec jusqu'au colophon, en latin, qui clôt le livre p. 985. Gravures sur bois à la page de titre et au colophon. Nombreux bandeaux, lettrines et culs-de-lampe à travers l'ouvrage. "La Bibliothèque (Βιβλιοθήκη) ou Myriobiblos (Μυριόβιβλος), œuvre de Photios, patriarche de Constantinople de 858 à 886, est une collection de 280 notices (appelées traditionnellement « codex », parfois au pluriel « codices ») sur des textes littéraires de genres variés lus par le recenseur. L'ouvrage fut commencé vers 843. Les « codices », de longueur très variable, vont de la simple mention d'un nom d'auteur avec un titre à une analyse de plusieurs dizaines de pages. Ils traitent des auteurs, du contenu des textes, du jugement porté par Photios sur eux, et comprennent souvent des citations plus ou moins longues. Selon Karl Krumbacher (Die griechische Lit., 1905, p. 274.), il s'agit du « plus important ouvrage d'histoire littéraire du Moyen Âge »" (Wikipédia) Si Hœschel publia de nombreux textes de Pères de l'église en grec et latin, dont plusieurs furent des éditions princeps, le Myriobiblios reste considéré comme sa plus importante contribution à la philologie. Il fit l'objet d'une traduction en latin, publiée par le jésuite André Schott également à Augsbourg en 1606, ainsi que de plusieurs rééditions du vivant même d'Hœschel. Ouvrage rarissime et d'une grande valeur historique. Taches et frottements aux plats, légères craquelures en certains points du dos juste avant les charnières, coin inférieur avant frotté et émoussé, coiffes baillant légèrement avec débuts de craquelure au milieu, extrémités haute et basse des charnières avant craquelées. Trous de mite importants sur la marge intérieure des 9 premières et des 12 dernières pages, sans perte au texte (à l'exception d'un petit manque p. 984 et à la colonne gauche du colophon), quelques petits trous épars, rousseurs éparses aux marges, là encore sans perte. ************************************************** Augsburg, Augustae Vindelicorum Ad Insigne Pinus, 1601. Editio Princeps of the work of Photius I of Constantinople by the German humanist David Hœschel, with mention of primus edidit on the title page. Large folio volume (338 x 234 mm for 105 mm thickness), (xi) 985 pp. Bound in full vellum, blank covers, flat spine, calligraphic mention "Photius Bibliotheca" partly erased at the top of the spine, five visible stitches at the hinges in addition to the head and tail stitches. All edges dyed red. A two-tone bookmark in thick cloth is provided. Pen note on the first white guard dated 1777. Title page, dedication in Latin to Marco Velsero, one page in Greek, list "Eruditorum Aliquot de Photio" in Latin, elegy in Latin verse to Janus Gruter ("Ianus Gruteri"), page dedicated to Isaac Casaubon ("Isaacus Casaubonus"), this being 11 unpaginated pages. Then begins the (paginated) Greek text of Photius' work, with numerous notes in the margins. Page of note in Latin by David Hœschel on p. 919, the rest being devoted to footnotes in Greek until the colophon, in Latin, which closes the book on p. 985. Woodcuts on the title page and colophon. Numerous headpieces, initials and tailpieces throughout. "The Bibliotheca (Βιβλιοθήκη) or Myriobiblos (Μυριόβιβλος), the work of Photios, patriarch of Constantinople from 858 to 886, is a collection of 280 notices (traditionally called "codex", sometimes in the plural "codices") on literary texts of various genres read by the census taker. The work was begun around 843. The "codices", of very variable length, range from the simple mention of an author's name with a title to an analysis of several dozen pages. They deal with the authors, the content of the texts, the judgment made by Photios on them, and often include more or less long quotations. According to Karl Krumbacher (Die griechische Lit., 1905, p. 274.), it is the "most important work of literary history of the Middle Ages"." (Wikipedia) While Hoeschel published many texts by the Fathers of the Church in Greek and Latin, several of which were first editions, the Myriobiblios remains considered his most important contribution to philology. It was translated into Latin, published by the Jesuit André Schott also in Augsburg in 1606, as well as several reissues during Hoeschel's own lifetime. A very rare work of great historical value. Stains and rubbing on the covers, slight cracking in some places on the spine just before the hinges, lower front corner rubbed with a slight defect, spine extremities slightly gaping with the beginnings of cracking in the middle. Upper and lower ends of the front hinges crackled. Significant moth holes to the inside margin of the first 9 and last 12 pages, with no loss to the text (except for a small loss on p. 984 and the left column of the colophon), a few small scattered holes, scattered foxing to the margins, again with no loss.
Très bon état au vu de l'âge, reliure solide. Texte complet à l'exception du petit manque au colophon. Plus de photos sur demande. ****** In very good condition considering its age, solid binding. Text complete except for the small loss to the colophon. More photos on request.
Paris, Ernest Leroux, 1875-6. Édition originale complète de ses deux volumes. In-8, 23 x 16 cm pour (ii) 414 + 521 pp. Volumes reliés demi-cuir grainé prune, dos à 4 nerfs avec nom d'auteur, titre et tomaison frappés en caractères d'imprimerie dorés, filets et fleurons dorés, plats marbrés ocres tourbillonnants. Gardes à motifs en croix rouges sur fond blanc cassé. Reliure signée José Lino Martins, de Rio de Janeiro, avec autocollant de son atelier au premier contreplat. Tranchefile. Ex-libris contemporain sur l'un des feuillets blancs, tampon d'ancien propriétaire en face. Page de faux-titre, titre, préface de l'auteur, puis texte. Philosophe positiviste, Laffitte suit le "calendrier positif" d'Auguste Comte et le garnit en donnant vie à ses schémas sous la forme de classification des personnes, moments et systèmes esthétiques, religieux, etc. Le premier volume est essentiellement consacré au judaïsme, perçu comme non occidental, à l'Inde des brahmanes et des bouddhistes et à l'islam, tandis que le second se concentre sur une évolution perçue comme propre à l'Occident. Chaque volume se termine par la table des matières et une page d'errata. Bien complet du schéma dépliant à la fin du second volume.
Reliures frottées, pages à la teintes grise, menues traces de réparation à certaines pages, petits trous de mite sans perte au texte. Exemplaire bien complet, reliure solide, plutôt élégant. Intéressant au vu de sa rareté.
Paris, Ladrange et Auguste Durand, 1859-60. 2 vol. in-8 de 210 x 140 mm, (CXVII) 159 + (XXII) 238 pp. Édition originale. Reliure demi-maroquin grenat à coin, dos à 4 faux-nerfs avec nom d'auteur à l'entrenerf supérieur et la mention "Œuvres inédites" I et II à l'entrenerf inférieur, plats à motifs tachetés, bas de la page de titre du premier volume coupé sans perte au texte, papier jauni/grisé et parfois un peu tacheté sans perte de lisibilité. Le premier volume se termine par une page de motifs géométriques dépliable. Ce livre rarissime est le fruit d'une véritable aventure intellectuelle. Louis-Alexandre Foucher de Careil (1826-1891), comte, a cherché à Hanovre des écrits inédits de Descartes auxquels plusieurs proches (Baillet, Clerselier) faisaient référence, mais que le spécialiste du cartésianisme Victor Cousin (1792-1867) n'avait jamais trouvé. En cherchant avec entêtement, Foucher de Careil a trouvé des écrits latins de Descartes, certains assortis de traductions françaises de Leibniz. Ces écrits, disponibles ici et longuement commentés dans la préface du premier volume, sont un manuscrit de jeunesse de Descartes de 1619, des "Remarques sur ses principes de philosophie", une "Physiologie" (premier volume) ainsi que des lettres inédites, des "Extraits anatomiques" et des "Observations anatomiques" (second volume).
Reliure moderne réalisée dans l'atelier d'Alfredo Nardi à la demande de José Alencar, dit Licurgo, propriétaire de l'une des plus grandes librairies d'occasion de São Paulo.
Paris, Librairie Fischbascher, 1893. Seule et unique édition. Un petit volume in-12 de 12 x 18 cm pour (vii) 89 pp. Relié demi-cuir noir, dos à 4 nerfs, nom d'auteur et titre en caractères d'imprimerie dorés, fleurons dorés. Papiers marbrés à motifs cellulaires sur fond camaïeu. Garde marbrée. Couverture originale conservée, cependant pas de page de titre ni de faux-titre. Ouvrage dédié par l'auteur à Édouard Schuré. "Celui qui a eu le privilège inestimable d'entendre à Bayreuth le drame religieux de Parsifal en conserve un souvenir que le temps n'effacera jamais dans son âme. Parsifal n'est pas un drame qui se déroule sous nos yeux, c'est un mystère que l'on vit."
Nerfs et coiffe frottés, charnières usées, coins un peu émoussés. Reliure solide, papier sable clair. Livre quasi introuvable.