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‎[ Portraits de Femmes. Publication Artistique bimensuelle] - ‎ ‎Collectif ; [ HENRIOT, Emile )‎

Reference : 61047

(1910)

‎Portraits de Femmes. Publication Artistique bimensuelle (51 Numéros. Du numéro 1 de janvier 1910 au n° 51 de janvier 1913) Diane de Poitiers - Madame Récamier - Sophie Arnould - Mademoiselle George - Ninon de Lenclos - Madame Tallien - Madame de Montespan - Lady Hamilton - La Cencsi - Madame du Barry - La Grassini - Les deux femmes de Rubens - Eve - La femme de Greuze - La Princesse de Lamballe - Mme Vigée-Lebrun - Catherine de Russie - Madame de Sévigné - Madame Roland - Marie-Louise - Les femmes de Rembrandt - Marie Stuart - Marie-Louise - La Duchesse d'Angoulême - Madame Favart - Madame de Pomapdour - Madame Dorval - Mme de Longueville - Marie Dorval - Charlotte Corday - Mlle Duthé - Mme d'Epinay - Marguerite de Valois - Lucile Demoulins - George Sand - Marie-Félicie des Ursins - Pauline Borghèse - Marie-Antoinette - La Vallière - La Duchesse de Berry - Madame de La Vallière - Duchesse de Choiseul - Madame de Tencin - Mme de la Popelinière - Christine de Suède - Mlle Taglioni - Virginie Déjazet - La Reine Hortense - Catherine de Médicis - Mme de Girardin - Jeanne d'Arc - Louise Colet‎

‎51 numéro in-12 br., Portraits de Femmes. Publication Artistique bimensuelle, 1910 - 1913, 8 pp. par numéro. Rappel du titre complet : Portraits de Femmes. Publication Artistique bimensuelle (51 Numéros. Du numéro 1 de janvier 1910 au n° 51 de janvier 1913) Diane de Poitiers - Madame Récamier - Sophie Arnould - Mademoiselle George - Ninon de Lenclos - Madame Tallien - Madame de Montespan - Lady Hamilton - La Cencsi - Madame du Barry - La Grassini - Les deux femmes de Rubens - Eve - La femme de Greuze - La Princesse de Lamballe - Mme Vigée-Lebrun - Catherine de Russie - Madame de Sévigné - Madame Roland - Marie-Louise - Les femmes de Rembrandt - Marie Stuart - Marie-Louise - La Duchesse d'Angoulême - Madame Favart - Madame de Pomapdour - Madame Dorval - Mme de Longueville - Marie Dorval - Charlotte Corday - Mlle Duthé - Mme d'Epinay - Marguerite de Valois - Lucile Demoulins - George Sand - Marie-Félicie des Ursins - Pauline Borghèse - Marie-Antoinette - La Vallière - La Duchesse de Berry - Madame de La Vallière - Duchesse de Choiseul - Madame de Tencin - Mme de la Popelinière - Christine de Suède - Mlle Taglioni - Virginie Déjazet - La Reine Hortense - Catherine de Médicis - Mme de Girardin - Jeanne d'Arc - Louise Colet‎


‎Rare série bien complète des 51 premiers numéros de cette intéressante série publicitaire médicale, dont le texte est rédigé par Emile Henriot. Bon ensemble, quasi complet (manifestement la série ne dépassa pas les 52 numéros).‎

Phone number : 09 82 20 86 11

EUR295.00 (€295.00 )

‎MUGNIER, Abbé ; (MUGNIER, Abbé Arthur) ; (PIERLOT, Baronne)‎

Reference : 64928

(1894)

‎Correspondance d'environ 80 pièces autographes signées ou signées adressées par l'Abbé Mugnier à la Baronne Pierlot [ 1893 - 1943 ] [ Contient notamment : ] 1 L.A.S. de 5 pp. datée de Paris, le 18 septembre 1893 : "Madame, Mgr l'Archevêque qui a voulu, bien malgér moi, mon avancement hiérarchique, m'a nomme second Vicaire de Notre-Dame des Champs. Cette paroisse n'est pas d'ailleurs trop éloignée de celle que je quitte, et quoique de date assez récente, elle jouit d'un bon renom de piété. J'ai pris un appartement au premier, 46 rue Notre-Dame des Champs, un peu plus haut que Stanislas. Mes nouvelles fonctions m'assujettissent à une plus stricte résidence, on me trouve chez moi à la sacristie tous les jours jusqu'à 4 h. [... ] J'ose espérer, Madame, que nos bons rapports continueront, grâce à cette proximité relative. Un grand voyage que j'ai entrepris, à travers l'Allemagne du Nord, de Cologne à Berlin, en passant par Leipzig et Iéna, m'a seul privé du plaisir de vous saluer avant les vacances de vos enfants. Il n'est pas un champ de bataille dont je n'ai visité les coins et recoins, avec quelle émotion, vous devez le penser ! Et comme la Providence favorise généralement la curiosité, il m'a été donné de rencontrer le Prince de Bismarck se rendant aux eaux de Kissingen. En visiteur décrépit qui saisissait, d'une main avide, les bouquets de fleur qu'on lui offrait... comme de simples provinces françaises [ ... ]". - 1 L.A.S de 4 pp. datée de la Crête, le 13 décembre 1909 : "[ ... ] J'utilise des loisirs forcés en réalisant un vieux rêve qui est de visiter la Grèce, celle d'autrefois, celle d'aujourd'hui. Tant de monuments et de souvenirs me consolent un peu des vilenies humaines. Quelle n'a pas été ma joie, à Colone, près d'Athènes, de voir la stèle qui renferme le coeur de M. Charles Lenormant, le beau-père de votre amie [ .... ]." - 1 L.A.S de 4 pp. sur papier bleu, datée de Paris, le 5 septembre 1910 : "[ ... ] Madame, Voici plus de trois semaines que j'ai quitté Ouchy, rappelé par Monseigneur l'Archevêque qui m'a nomme aumônier des Soeurs de St Joseph de Cluny. Je m'installe, en ce moment, 7 rue Méchain, à côté du couvent. J'ai, dans le voisinage, les hôpitaux et l'Observatoire. Ici on découvre des plaies, là des étoiles. [... ] - 1 carte postale datée du 19 août 1914 : "Chère Madame, j'étais passé rue Cassette pour avoir de vos nouvelles et de celles de vos enfants. Où sont-ils ? Voilà une tragédie qui commence, plus vraie encore que celle de Claudel ! Pauvre humanité qui pourrait être héroïque à moindre frais, si cela savait se contenter des champs-de-bataille de l'âme ! [... ]" - 1 L.A.S. sous enveloppe datée du 2 juillet 1918 : "[... ] Chère Madame, j'arrive de [... ] où j'ai été bénir un mariage, et je trouve le splendide portrait de Barbey d'Aurevilly qui m'attendait. Comme je vous suis reconnaissant de ce souvenir qui vous regarde et vous parle ! Les romantiques avaient du bon. Ils vivaient ailleurs. Corrigeons leurs excès, [... ] leurs fulgurants rayons. Ayons un pied dans tous les systèmes. Mais que je comprend votre présente indifférence à tout ! C'est le lendemain des catastrophes où l'on reste étendu sur la route, avec ou sans le [don ? ] humanitaire. Le voudrait-on d'ailleurs s'il se présentait ? Il nous remuerait trop pour nous soigner corps et âme. Rappelez-vous le mot de Madame de Beaumont souffrante au cher égoïste Chateaubriand : "Il faut laisser tomber les flots". Flots de larmes c'est [certain ? ]. J'ai retrouvé les Aman-Jean [... ]" - 1 L.A.S. de 8 pages sous enveloppe, datée du 13 novembre 1919 : "Chère Madame, j'ai trop donné d'absolutions dans ma vie pour ne pas réclamer la vôtre aujourd'hui. Vous aurez pitié de moi quand vous saurez que [ ... ] 4000 volumes sont à peu près à terre et que j'ai dû faire faire une nouvelle bibliothèque [... ]. [... ] Je ne condamne pas mon temps, certes, j'envie les générations qui montent à l'horizon, votre chère petite fille... Mais je regrette comme vous, de n'avoir pas été un des familiers de Nohant, soit sous Louis-Philippe, soit sous le Second Empire et jusqu'en 1876. Il y a, dans ces lettres, trois ou quatre Sand au moins. Toutes me ravissent, comme des spécimens de cette vertu humaine que j'aime quand elle ne [... ] personne, qu'elle est aimante, un peu romantique et arrière petite fille de Jean Jacques. [ ... ] Je vais tous les ans à Nohant. J'éprouve une invincible mélancolie à n'avoir pas connu ce passé, et je le crie aux vieux arbres du jardin, aux fleurs plantées par elle, à tous les horizons de la Vallée Noire. Presque tout le monde aujourd'hui déteste G. Sand. Barrès m'avouait qu'il ne l'avait pas lu. Paul Valéry ne la goûte pas davantage. Et moi je veux goûter Paul Valéry, Barrès et les autres, sans oublier G. Sand. Ne nous privons d'aucune joie [...]." - 1 L.S. de 4 pp. daté du 7 rue Méchain le 4 mai : " Chère Madame la Baronne, le gâteau est arrivé splendide et savoureux, confectionné selon toutes les règles et toutes les inspirations de Brillat-Savarin. Je félicite l'artiste qui l'a confectionné , je remercie la châtelaine qui me l'envoie [... ]. Ce que vous me dites de Madame de Noailles est exquis ; elle vous aimait et son affection était toujours une forme de l'admiration. En réalité, personne ne l'a remplacée. Qui sait si Claudel ne finira pas par s'humaniser ? Son érudition est magnifique, il parle de la Bible comme un prophète. Je n'oublierai jamais que c'est chez vous que je l'ai rencontré pour la première fois. C'était avant la guerre. La Princesse Bibesco m'a toujours parlé de sa "Connaissance de l'Est". S'il rêve de convertir, c'est qu'il y a peut-être en lui des tendances sacerdotales qui viennent sans doute de ses aïeux. Ah ! Que ce ministère est difficile. Je me demande si le silence de l'exemple ne suffirait pas [... ] -1 carte autographe signée sous enveloppe datée de Noël 1929 : "[... ] Définir un système, le juger, c'est l'arrêter dans son expression. La vie, la vie, c'est l'essentiel. Je crois que l'Académie songe à M. Claudel. Oh ! l'abominable choix qu'elle ferait ! [ ... ]" - 1 carte autographe signée datée du 2 janvier 1927 : "[... ] Voilà Claudel aux Etats-Unis ! C'est le marchepied à l'Académie. Il y entrera, avec toutes les auréoles [... ]. - 1 L.A.S. sous enveloppe datée du 27 mars 1925 : "[... ] m'a dit : Mme la Baronne Pierlot trouve que vous êtes devenu froid à son égard. Je n'en reviens pas, moi qui me croyais toujours le même à votre endroit c'est-à-dire si heureux de vous connaître et de toutes les occasions de vous voir. Je suis quelquefois pressé. J'ai des rendez-vous qui me préoccupent [... ]Quand on a le bonheur de connaître certaines personnes depuis longtemps, on ne se surmène pas en manifestations [ ...]" - 1 carte pneumatique signée : "Madame la Baronne, pas de réponse à mon petit bleu ! M. Claudel est-il parti pour Hambourg ? [ ... ]" - 1 carte autographe signée sous enveloppe, s.d. : " [... ] Vous lisez, j'en suis sûr, et vous découvrez les génies de demain. C'est votre solitude, et j'en ai profité. Rappelez Claudel. Il y a longtemps que Paris ne l'a vu [... ] - 1 billet autographe signé daté du 7 mai 1926 : " [... ] si vous êtes encore en face de la mer frissonnante, dans ce printemps à la Proust, comme vous dites si bien, je vous félicite quand même et vous envie toujours [... ]"‎

‎Ensemble d'environ 80 pièces autographes signées adressées par l'Abbé Mugnier à la Baronne Pierlot [ 1894 - 1943 ] dont nombreux pneumatiques ("petit bleu"), cartes postales ou lettres sous enveloppes affranchies. Contient : Correspondance d'environ 80 pièces autographes signées ou signées adressées par l'Abbé Mugnier à la Baronne Pierlot [ 1893 - 1943 ] [ Contient notamment : ] 1 L.A.S. de 5 pp. datée de Paris, le 18 septembre 1893 : "Madame, Mgr l'Archevêque qui a voulu, bien malgér moi, mon avancement hiérarchique, m'a nomme second Vicaire de Notre-Dame des Champs. Cette paroisse n'est pas d'ailleurs trop éloignée de celle que je quitte, et quoique de date assez récente, elle jouit d'un bon renom de piété. J'ai pris un appartement au premier, 46 rue Notre-Dame des Champs, un peu plus haut que Stanislas. Mes nouvelles fonctions m'assujettissent à une plus stricte résidence, on me trouve chez moi à la sacristie tous les jours jusqu'à 4 h. [... ] J'ose espérer, Madame, que nos bons rapports continueront, grâce à cette proximité relative. Un grand voyage que j'ai entrepris, à travers l'Allemagne du Nord, de Cologne à Berlin, en passant par Leipzig et Iéna, m'a seul privé du plaisir de vous saluer avant les vacances de vos enfants. Il n'est pas un champ de bataille dont je n'ai visité les coins et recoins, avec quelle émotion, vous devez le penser ! Et comme la Providence favorise généralement la curiosité, il m'a été donné de rencontrer le Prince de Bismarck se rendant aux eaux de Kissingen. En visiteur décrépit qui saisissait, d'une main avide, les bouquets de fleur qu'on lui offrait... comme de simples provinces françaises [ ... ]". - 1 L.A.S de 4 pp. datée de la Crête, le 13 décembre 1909 : "[ ... ] J'utilise des loisirs forcés en réalisant un vieux rêve qui est de visiter la Grèce, celle d'autrefois, celle d'aujourd'hui. Tant de monuments et de souvenirs me consolent un peu des vilenies humaines. Quelle n'a pas été ma joie, à Colone, près d'Athènes, de voir la stèle qui renferme le coeur de M. Charles Lenormant, le beau-père de votre amie [ .... ]." - 1 L.A.S de 4 pp. sur papier bleu, datée de Paris, le 5 septembre 1910 : "[ ... ] Madame, Voici plus de trois semaines que j'ai quitté Ouchy, rappelé par Monseigneur l'Archevêque qui m'a nomme aumônier des Soeurs de St Joseph de Cluny. Je m'installe, en ce moment, 7 rue Méchain, à côté du couvent. J'ai, dans le voisinage, les hôpitaux et l'Observatoire. Ici on découvre des plaies, là des étoiles. [... ] - 1 carte postale datée du 19 août 1914 : "Chère Madame, j'étais passé rue Cassette pour avoir de vos nouvelles et de celles de vos enfants. Où sont-ils ? Voilà une tragédie qui commence, plus vraie encore que celle de Claudel ! Pauvre humanité qui pourrait être héroïque à moindre frais, si cela savait se contenter des champs-de-bataille de l'âme ! [... ]" - 1 L.A.S. sous enveloppe datée du 2 juillet 1918 : "[... ] Chère Madame, j'arrive de [... ] où j'ai été bénir un mariage, et je trouve le splendide portrait de Barbey d'Aurevilly qui m'attendait. Comme je vous suis reconnaissant de ce souvenir qui vous regarde et vous parle ! Les romantiques avaient du bon. Ils vivaient ailleurs. Corrigeons leurs excès, [... ] leurs fulgurants rayons. Ayons un pied dans tous les systèmes. Mais que je comprend votre présente indifférence à tout ! C'est le lendemain des catastrophes où l'on reste étendu sur la route, avec ou sans le [don ? ] humanitaire. Le voudrait-on d'ailleurs s'il se présentait ? Il nous remuerait trop pour nous soigner corps et âme. Rappelez-vous le mot de Madame de Beaumont souffrante au cher égoïste Chateaubriand : "Il faut laisser tomber les flots". Flots de larmes c'est [certain ? ]. J'ai retrouvé les Aman-Jean [... ]" - 1 L.A.S. de 8 pages sous enveloppe, datée du 13 novembre 1919 : "Chère Madame, j'ai trop donné d'absolutions dans ma vie pour ne pas réclamer la vôtre aujourd'hui. Vous aurez pitié de moi quand vous saurez que [ ... ] 4000 volumes sont à peu près à terre et que j'ai dû faire faire une nouvelle bibliothèque [... ]. [... ] Je ne condamne pas mon temps, certes, j'envie les générations qui montent à l'horizon, votre chère petite fille... Mais je regrette comme vous, de n'avoir pas été un des familiers de Nohant, soit sous Louis-Philippe, soit sous le Second Empire et jusqu'en 1876. Il y a, dans ces lettres, trois ou quatre Sand au moins. Toutes me ravissent, comme des spécimens de cette vertu humaine que j'aime quand elle ne [... ] personne, qu'elle est aimante, un peu romantique et arrière petite fille de Jean Jacques. [ ... ] Je vais tous les ans à Nohant. J'éprouve une invincible mélancolie à n'avoir pas connu ce passé, et je le crie aux vieux arbres du jardin, aux fleurs plantées par elle, à tous les horizons de la Vallée Noire. Presque tout le monde aujourd'hui déteste G. Sand. Barrès m'avouait qu'il ne l'avait pas lu. Paul Valéry ne la goûte pas davantage. Et moi je veux goûter Paul Valéry, Barrès et les autres, sans oublier G. Sand. Ne nous privons d'aucune joie [...]." - 1 L.S. de 4 pp. daté du 7 rue Méchain le 4 mai : " Chère Madame la Baronne, le gâteau est arrivé splendide et savoureux, confectionné selon toutes les règles et toutes les inspirations de Brillat-Savarin. Je félicite l'artiste qui l'a confectionné , je remercie la châtelaine qui me l'envoie [... ]. Ce que vous me dites de Madame de Noailles est exquis ; elle vous aimait et son affection était toujours une forme de l'admiration. En réalité, personne ne l'a remplacée. Qui sait si Claudel ne finira pas par s'humaniser ? Son érudition est magnifique, il parle de la Bible comme un prophète. Je n'oublierai jamais que c'est chez vous que je l'ai rencontré pour la première fois. C'était avant la guerre. La Princesse Bibesco m'a toujours parlé de sa "Connaissance de l'Est". S'il rêve de convertir, c'est qu'il y a peut-être en lui des tendances sacerdotales qui viennent sans doute de ses aïeux. Ah ! Que ce ministère est difficile. Je me demande si le silence de l'exemple ne suffirait pas [... ] -1 carte autographe signée sous enveloppe datée de Noël 1929 : "[... ] Définir un système, le juger, c'est l'arrêter dans son expression. La vie, la vie, c'est l'essentiel. Je crois que l'Académie songe à M. Claudel. Oh ! l'abominable choix qu'elle ferait ! [ ... ]" - 1 carte autographe signée datée du 2 janvier 1927 : "[... ] Voilà Claudel aux Etats-Unis ! C'est le marchepied à l'Académie. Il y entrera, avec toutes les auréoles [... ]. - 1 L.A.S. sous enveloppe datée du 27 mars 1925 : "[... ] m'a dit : Mme la Baronne Pierlot trouve que vous êtes devenu froid à son égard. Je n'en reviens pas, moi qui me croyais toujours le même à votre endroit c'est-à-dire si heureux de vous connaître et de toutes les occasions de vous voir. Je suis quelquefois pressé. J'ai des rendez-vous qui me préoccupent [... ]Quand on a le bonheur de connaître certaines personnes depuis longtemps, on ne se surmène pas en manifestations [ ...]" - 1 carte pneumatique signée : "Madame la Baronne, pas de réponse à mon petit bleu ! M. Claudel est-il parti pour Hambourg ? [ ... ]" - 1 carte autographe signée sous enveloppe, s.d. : " [... ] Vous lisez, j'en suis sûr, et vous découvrez les génies de demain. C'est votre solitude, et j'en ai profité. Rappelez Claudel. Il y a longtemps que Paris ne l'a vu [... ] - 1 billet autographe signé daté du 7 mai 1926 : " [... ] si vous êtes encore en face de la mer frissonnante, dans ce printemps à la Proust, comme vous dites si bien, je vous félicite quand même et vous envie toujours [... ]"‎


‎Très bel et passionnant ensemble de lettres autographes signées ou beaucoup plus rarement de lettres signées, adressées par l'Abbé Mugnier (1853-11844) à la baronne Pierlot (vers 1852-1941) qui fut une grande amie de Paul Claudel. La belle famille de Claudel était en effet liée anciennement à la baronne, et il dû la rencontrer peu après son mariage en 1906. L'abbé Mugnier évoque plusieurs fois Claudel dans cette correspondance, mais on y croise aussi les figures de George Sand, Anna de Noailles, Maurice Barrès, Paul Valéry, et même le chancelier Otto von Bismarck, croisé par l'abbé Mugnier au bains de Bade ! Bel ensemble non séparable. On joint à cet ensemble un télégramme envoyé par l'abbé Mugnier, une L.A.S. de la baronne Pierlot, la photo d'une tombe et un petit billet autographe signé par l'abbé, datée de mars 1943 et évoquant la figure de la chère disparue.‎

Phone number : 09 82 20 86 11

EUR950.00 (€950.00 )

‎SAINTE-BEUVE M.‎

Reference : R160199926

(1859)

‎GALERIE DE FEMMES CELEBRES / Sommaire : Marguerite, reine de Navarre - Marie Stuart - Madame de Motteville - La Grande Mademoiselle - Mademoiselle de Scudéry - Madame, Duchesse d'Orléans - Madame de Sévigné - Madame de Maintenon - Madame de Caylus etc...‎

‎GARNIER FRERES. 1859. In-4. Relié. Etat d'usage, Coins frottés, Dos abîmé, Intérieur frais. 394 pages - Nombreux portraits gravés au burin en noir et blanc hors texte et sous serpente - Quelques mouillure sur l'ensemble de l'ouvrage n'altérant pas la lecture - Ouvrage désolidarisé - Tranches dorés - Auteur, titre, ornements dorés - Colorisations à l'encre sur le 1er plat - Coins rognés - 2 photos disponibles. . . . Classification Dewey : 305.4-La femme‎


‎12 portraits gravés au burin par MM. Gouttière, Outhwaite, Geoffroy, Girardet, Delannoy, Gervais etc. d'après les dessins de M.G. Staal - Sommaire : Marguerite, reine de Navarre - Marie Stuart - Madame de Motteville - La Grande Mademoiselle - Mademoiselle de Scudéry - Madame, Duchesse d'Orléans - Madame de Sévigné - Madame de Maintenon - Madame de Caylus - La duchesse de Bourgogne - La duchesse du Maine - Madame de Lambert - Madame Necker - Madame Geoffrin - Marie-Antoinette - Goethe et Bettina - Madame Récamier - Madame Emile de Girardin - Madame de Tracy - Eugénie de Guerin - Madame la duchesse d'Angoulême. - 2 photos disponibles Classification Dewey : 305.4-La femme‎

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Phone number : 05 57 411 411

EUR99.00 (€99.00 )

‎Marie de Rabutin Chantal, marquise de Sévigné. Chevalier Perrin (éditeur).‎

Reference : AMO-3891

(1734)

‎Recueil des lettres de Madame la Marquise de Sévigné, à Madame la Comtesse de Grignan, sa fille.‎

‎Recueil des lettres de Madame la Marquise de Sévigné, à Madame la Comtesse de Grignan, sa fille. Tomes I à IV. A Paris, chez Nicolas Simart, 1734 4 volumes in-12 Suivi de : Recueil des lettres de Madame de Sévigné, à Madame la Comtesse de Grignan, sa fille. Tome V et VI. A Paris, chez Rollin fils, 1738 (de l'imprimerie de Cl. Fr. Simon fils, 1738) 2 volumes in-12 Soit un total de 6 volumes in-12 (17 x 10 cm) de XXXI-(1)-452 ; (2)-483-(1) ; (2)-479-(3) ; (2)-441-(39) ; XIV-482-(5) et (2)-504-(42) pages. Portrait frontispice de la marquise de Sévigné au tome I et Portrait frontispice de madame de Grignan au tome V. Collationné complet. Reliure strictement de l'époque plein veau brun, dos à nerds ornés aux petits fers dorés, tranches rouges mouchetées. Les 4 premiers volumes sont en reliure homogène. Les 2 derniers volumes sont en reliure homogène. Légère différence de fers entre les 4 premiers volumes et les 2 derniers, néanmoins reliures homogènes exécutées à la date d'édition, soit 1734 pour les 4 premiers volumes et 1738 pour les 2 derniers. Usures à l'extrémité des coiffes avec manques (voir photo). Quelques usures aux coins sans gravité, petits défauts d'usage, reliures solides et décoratives. Intérieur frais. Papier avec quelques rousseurs ou parfois un peu plus teinté. Petites taches d'encre dans la marge extérieure du tome IV, sans atteinte au texte. Edition en grande partie originale. Les 4 premiers volumes de 1734 sont en première édition. Les 2 derniers volumes sont en réimpression du premier tirage de 1737. On sait que la première édition des Lettres de la Marquise de Sévigné date de 1725 et a été donnée subrepticement en une mince plaquette de 75 pages regroupant seulement quelques lettres pour la plupart incorrectement retranscrites et fragmentaires (31 fragments). Cette première édition rarissime et quasi mythique n’était connue qu’à 2 ou 3 exemplaires à la fin du XIXè siècle, il ne semble pas qu’on en est répertorié d’autres depuis. Les bibliographes considèrent donc comme véritable seconde édition originale l’édition dite de Rouen publiée en 1726 par les soins du fils de Roger de Bussy-Rabutin (cousin indiscret de la Marquise). On a beaucoup tergiversé pour savoir s’il s’agissait du fils aîné (Amé-Nicolas de comte Bussy-Rabutin) ou bien du cadet, futur évêque de Luçon, abbé de Bussy. Cette édition furtive, désavouée par la petite-fille de Mme de Sévigné, Mme de Simiane, fille de Mme de Grignan, est très rare et les exemplaires en reliure de l’époque en bonne condition se rencontrent difficilement. Les éditions suivantes de 1726, 1728 et 1733 sont également peu communes et reprennent avec des variantes la première édition dite de Rouen en gros caractères citée plus haut. Seule l'édition de La Haye, très rare, apporte de nouvelles lettres (qui se retrouvent dans l'édition de 1728 et 1733 comme nous venons de le voir ci-dessus). Il faudra attendre 1734-1737 avec l'édition pourtant mutilée donnée par les soins du Chevalier Perrin pour avoir à disposition plusieurs centaines de nouvelles lettres (614 lettres contre 134 en 1726). L'édition de 1818, puis l'édition de 1862, données par Monmerqué, puis Charles Capmas (supplément "Lettres inédites" de 1876), donneront un panorama complet du génie épistolaire de la marquise de Sévigné. Notre exemplaire se compose donc des 4 volumes de 1734 en première édition et des 2 derniers volumes en réimpression de 1738 (3 impressions des 6 volumes portant la date de 1738 ont vu le jour). Les 4 premiers volumes à la date de 1734 se rencontrent très rarement. L'ensemble est homogène, relié à l'époque et bien complet des portraits gravés de la marquise et de sa fille. Il s'agit de la première édition autorisée par la petite-fille de la marquise de Sévigné, la comtesse de Simiane. Pour plaire à la famille et respecter la mémoire de la marquise de Sévigné, le Chevalier Perrin pioche parmi les centaines de lettres qui sont mises à sa disposition ; il élague, remanie, supprime. L'ensemble qui en résulte n'apparaît pas de suite tant malmené, mais lorsque les véritables autographes (ou des copies) sont redécouverts ultérieurement, puis édités de manière scrupuleuse par les éditeurs suivants (Monmerqué notamment), puis grâce à la découverte de lettres inédites (manuscrit Capmas) à la fin du XIXe siècle, l'ampleur des malfaçons du Chevalier Perrin sont mises au jour. Néanmoins, pour être honnête, sans le Chevalier Perrin, sans doute la plupart des lettres de la marquise auraient-elles été détruites par ses descendants souhaitant garder le secret sur bon nombre de petites révélations ou avis de la désormais célèbre marquise. Perrin publiera un volume unique en 1751 intitulé Recueil de lettres choisies, pour servir de suite aux lettres de madame de Sévigné à madame de Grignan, sa fille, Paris, Rollin, 1751, in-12. Il contient 123 lettres, dont 25 de madame de Sévigné, 3 de madame de Grignan, 29 de Philippe-Emmanuel de Coulanges, 50 de madame de Coulanges, 14 de madame de La Fayette, une du cardinal de Retz et une de La Rochefoucauld. La seconde édition "Perrin" paraîtra en 1754 en 8 volumes in-12, reprenant l'édition de 1734-1737 et de 1751. Le texte de la première édition Perrin, moins remanié que celui de la seconde, est retenu plus volontiers par les éditeurs modernes. Nous connaissons aujourd'hui 764 lettres de madame de Sévigné à madame de Grignan. Pour la moitié d'entre elles, en l'absence d'autographes ou de meilleures copies, le texte connu reste celui des éditions Perrin. Référence : Lettres de Madame de Sévigné, Édition des Grands Écrivains de la France, Tome XI, p. 442-443 (notice n°8). Très bon exemplaire de ce monument de la littérature française. ‎


Librairie L'amour qui bouquine - Alise-Sainte-Reine

Phone number : 06 79 90 96 36

EUR2,950.00 (€2,950.00 )

‎SEVIGNE, Madame de‎

Reference : LCS-17743

‎Lettres de Madame de Sévigné, de sa famille et de ses amis. Avec trois portraits et trois fac-simile. Éblouissant exemplaire de l’édition originale collective au format in-12.‎

‎Magnifique exemplaire, assurément l’un des plus beaux connus, revêtu d’éblouissantes reliures en maroquin de l’époque signées de Lefebvre, bien complet des Mémoires de Coulanges. Paris, J.J. Blaise, Libraire de S.A.S. Madame la Duchesse d’Orléans, 1818. 12 volumes. - Mémoires de M. de Coulanges, suivis de Lettres inédites de Madame de Sévigné, de son fils, de l’abbé de Coulanges, d’Arnauld-d’Andilly, d’Arnauld de Pomponne, de Jean de La Fontaine… Paris, J.J. Blaise, Libraire de S.A.S. Madame la Duchesse d’Orléans, 1820. 1 volume. Soit 13 volumes in-12, maroquin bleu nuit à grain long, roulette à fond perlé sertie de filets droits autour des plats, dos lisses ornés d’un décor doré à fond criblé, damiers dorés en pied, chaînette intérieure dorée, doublures et gardes de tabis parme, tranches dorées. Riche reliure de l’époque signée Lefebvre. 162 x 98 mm.‎


‎Précieuse édition collective originale de format in-12 des « Lettres de Madame de Sévigné ». Première édition critique des Lettres de Madame de Sévigné, établie par Louis-Jean-Nicolas Monmerqué (1780-1860). Parues en 1818, en 10 volumes in-8, chez J.J. Blaise, celui-ci en donna la même année cette édition en 12 volumes in-12. Les Mémoires de M. de Coulanges parurent simultanément en 1820 dans les deux formats. Tchemerzine loue grandement la première édition critique de Monmerqué imprimée en 1818. « Les éditions les plus complètes et les meilleures de Mme de Sévigné sont les éditions du XIXe siècle. La première édition critique est celle de Monmerqué [Paris, Impr. De P. Didot l’aîné : J.J. Blaise, 1818-1819, 10 vol. in-8] ; elle contient près de cent lettres inédites et plus de trois cents fragments également inédits. » (Tchemerzine, V, 829). « L’édition Monmerqué de 1818 est la meilleure que l’on eût jusqu’alors de cette immortelle correspondance (elle est ornée ici de 4 portraits, 6 fac-similé et une planche de monnaie). Il est convenable de réunir à cette édition le volume intitulé : Mémoires de M. De Coulanges ; suivis de Lettres inédites de Mme de Sévigné, de son fils, de l’abbé de Coulanges… Paris, Blaise, 1820, in-8 ». Brunet. Ces deux volumes sont ici réunis. « M. de Monmerqué a fait jouir le public du véritable texte de madame de Sévigné, par une édition augmentée de quatre-vingt-quatorze Lettres inédites, de deux cent quarante-six Lettres auxquelles il a restitué des passages également inédits, et de deux cent cinquante-six Lettres, ou qui n’avaient pas été réunies à la collection, ou dans lesquelles il a été rétabli des passages imprimés en 1726, en 1734, mais retranchés ensuite par des considérations qui n’existent plus. En conférant les diverses éditions originales, en méditant les mémoires du temps, il a rétabli une foule de passages omis ou altérés, et il a résolu des difficultés sans nombre. Les avantages d'un travail aussi précieux sont développés par l’éditeur dans une Notice bibliographique ; et M. de Saint-Surin y a joint une Notice fort étendue sur madame de Sévigné, sur sa famille et ses amis. Cette édition est le résultat de tant de recherches, qu’on peut la considérer comme la source où puisent avec plus ou moins de liberté tous ceux qui réimpriment les Lettres de notre inimitable épistoliaire ». Le dernier volume est terminé par une table analytique et alphabétique. Quelques exemplaires de luxe furent imprimés sur papier vélin. Magnifique exemplaire, assurément l’un des plus beaux connus, revêtu d’éblouissantes reliures en maroquin de l’époque signées de Lefebvre, bien complet des Mémoires de Coulanges. Neveu par alliance de Jean-Claude Bozérian, Lefebvre travailla un temps avec son oncle, avant de reprendre son atelier lorsque celui-ci se retira vers 1810. Il exerça jusque vers 1831. Le vocabulaire ornemental utilisé ici est d’un grand raffinement, en particulier le damier doré repris en pied de chaque volume. Exposition : Culot (P.), Relieurs et reliures décorées en France aux époques Directoire et Empire, Bibliotheca Wittockiana, 16 sept. 2000 - 10 févr. 2001, Bruxelles, n°85, avec reproduction.‎

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‎Madame de Sévigné‎

Reference : 132

(1826)

‎Lettres de Madame de Sévigné de sa famille, et de ses amis, avec les notes de tous les commentateurs, 12 tomes COMPLET‎

‎Lettres de Madame de Sévigné de sa famille, et de ses amis, avec les notes de tous les commentateurs, 12 tomes COMPLET chez Sautelet, Libraire-Éditeur en 1826. Le livre est illustré de 2 frontispices. Le livre mesure 14x21 cm et pèse 6,700 kg (c) pour 255 463 460 464 462 462 462 463 464 455 471 395 pages. Reliure d'époque cartonnée. Le livre est en très bon état, rousseurs claires peu présentes.‎


‎AVERTISSEMENT. Après un grand nombre d'éditions, ce n'est que très récemment que les Lettres de ma dame de Sévigné ont été imprimées dans toute leur intégrité, et que les endroits susceptibles de mettre en défaut la pénétration du lecteur ont été éclaircis par des notes intéressantes, fruit de longues et judicieuses recherches. Le talent épistolaire de madame de Sévigné fut d'abord révélé au public par un petit nombre de lettres à son cousin Bussy, insérées dans les mémoires et dans la correspondance de ce dernier, qui parurent en 1696 et 1697. Elles furent remarquées des gens de goût; Bayle particulièrement en porta le jugement le plus favorable. Trente ans après, un des fils de Bussy fit paraître à La Haye, en deux volumes in-12, d'après un recueil manuscrit que lui avait remis madame de Simiane, une suite de lettres écrites par madame de Sévigné à ma dame de Grignan, sa fille. On en publia dans la même année (1626) deux autres éditions, l'une à Rouen, l'autre à La Haye. Madame de Simiane n’avait probablement pas eu l'intention de livrer au public la correspondance domestique de son aïeule. Dans sa famille, on voulait, disait-elle, avoir de l'esprit impunément. Ces deux volumes furent lus avec avidité; mais un grand nombre de réclamations s'étant élevées sur plusieurs passages de ces lettres, qui présentaient soit des faits soit des opinions peu favorables à quelques personnes très connues, madame de Simiane s'empressa de désavouer cette publication. Le succès croissant d'une autre édition, donnée en 1733, en trois volumes in-12, détermina la famille de madame de Sévigné à en faire paraître une nouvelle, où d'importantes augmentations compensaient en quelque sorte la suppression des passages qui avoient excité des plaintes. On y retranchait aussi quelques phrases qui donnaient lieu de penser que l'harmonie n’avoir pas constamment régné entre la mère et la fille. Cette édition, préparée par le chevalier de Perrin, vit le jour en 1734, en quatre volumes in-12. Elle fut augmentée de trois volumes en 1737. En 1754, après la mort de madame de Simiane, le chevalier de Perrin en donna encore une en huit volumes in-12, qui offrait à-la-fois des additions et des suppressions nou...‎

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‎La BEAUMELLE (Laurent ANGLIVIEL de) - [MAINTENON (Françoise d'Aubigné, Marquise de) - Le VALOIS de VILETTE de MURSAY (Marthe-Marguerite, marquise de CAYLUS)] - VOLTAIRE (François-Marie AROUET, dit, notes de).‎

Reference : 24618

(1778)

‎Mémoires pour servir à l'histoire de Madame de Maintenon et à celle du siècle passé [à la suite :] Lettres de Madame de Maintenon [à la suite :] Les Souvenirs de Madame de Caylus pour servir de Supplément aux Mémoires et Lettres de Madame de Maintenon [à la suite :] Défense de Louis XIV.‎

‎ A Maestricht, chez Jean-Edme Dufour & Phil Roux, 1778. 16 vol. au format in-12 (172 x 108 mm) de 1 f. bl., vii, xxiv - 298 pp. et 1 f. bl. ; 1 f. bl., 2 ff. n.fol., iii - 271 pp. et 2 ff. bl. ; 1 f. bl., 2 ff. n.fol., iii - 338 pp. et 1 f. bl. ; 1 f. bl., 2 ff. n.fol., iii - 271 pp. et 2 ff. bl. ; 1 f. bl., vii - 354 pp. et 2 ff. bl. ; 1 f. bl., 2 ff. n.fol., iii - 271 pp. et 2 ff. bl. ; 1 f. bl., 2 ff. n.fol., iv - 306 pp. et 1 f. bl. ; 1 f. bl., viii - 327 pp. et 1 f. bl. ; 1 f. bl., viii - 294 pp. et 2 ff. bl. ; 1 f. bl., vii - 300 pp. et 1 f. bl. ; 1 f. bl., vii - 384 pp. et 1 f. bl. ; 1 f. bl., vi - 283 pp. et 1 f. bl. ; 1 f. bl., vii - 308 pp. et 1 f. bl. ; 1 f. bl., x - 345 pp. et 2 ff. bl. ; 1 f. bl., xii - 372 pp. et 1 f. bl. ; 1 f. bl., viii - 339 pp. et 1 f. bl. ; 1 f. bl., 2 ff. n.fol., 201 pp. et 2 ff. bl. Reliures uniformes de l'époque de pleine basane glacée et marbrée brune, filet à froid encadrant les plats, dos lisses ornés d'un double filet d'encadrement doré, doubles filets dorés, fleurons dorés, semis de petits fleurons dorés, pièces de titre de maroquin turquoise, pièces de tomaison de maroquin émeraude, titre doré, tomaison dorée, palette dorée en tête et queue, filet doré sur les coupes, tranches rouges, gardes agrémentés de motifs à décor peint.‎


‎ Ensemble - sous reliures décoratives du temps - complet des 16 volumes le constituant. ''La publication des Notes de La Beaumelle sur Le Siècle de Louis XIV lui valurent une détention de six mois à la Bastille ; la publication des Mémoires de Madame de Maintenon fournirent le motif d'une nouvelle détention de La Beaumelle dans cette prison royale''. (in Quérard). Gouvernante des enfants naturels de Louis XIV, Madame de Maintenon devint secrètement son épouse après la mort de la reine en 1683, attirant à elle autant la flagornerie que la haine de la cour et de la famille royale. Elle fit planer sur la cour à la fin du règne de Louis XIV une ère de dévotion et d'austérité. On lui prête une grande influence sur le roi et sur la Cour, notamment concernant la décision ayant conduit à la révocation, en 1685, de l’édit de Nantes, qui provoqua l’exode d'une grande partie des protestants, ou l’incitation au déclenchement de la guerre de Succession d'Espagne en 1701. A la fin de 1680, Madame de Maintenon fit enlever sa nièce, la future Madame de Caylus, aux huguenots. L'enlèvement n'émut personne, sauf le père. Et la petite fille, après avoir un peu pleuré, se convertit dès le lendemain de son arrivée à la cour, parce qu'elle avait trouvé la messe du Roi très belle et qu'on lui avait promis qu'elle la verrait tous les jours. ''Madame de Caylus narre cela dans ses Souvenirs. La cour de Louis XIV, Madame de Maintenon, Racine qui voulut la voir dans Esther, Saint-Simon qui appréciait sa finesse : tous ces grands personnages et bien d'autres encore font revivre ici l'esprit même de Versailles au temps du Roi Soleil.'' Graesse IV, Trésor de livres rares et précieux, p. 345 - Brunet III, Manuel du libraire et de l'amateur de livres, 1321 (pour l'originale de 1755 / 1756) - Quérard IB, La France littéraire, p. 330. Angles élimés. Quelques coiffes accidentées. Frottements affectant les pièces de titre et de tomaison. Petites altérations superficielles éparses pouvant affecter les plats. Petit manque angulaire affectant un feuillet. Léger travail de ver sur quelques feuillets (avec tout au plus et très rarement la perte d'une lettre). Du reste, bonne condition. ‎

Babel Librairie - Périgueux
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‎FAURE-DECAMPS Veuve DENTU, Mme Léonie ; BINOT DE VILLIERS‎

Reference : 44465

(1887)

‎[ La fin d'une Dynastie de Libraire-Editeur : Importantes archives réunissant 7 dossiers manuscrits datés de 1887 à 1892 relatifs à la liquidation de la Librairie Edouard Dentu ] I : Mémoire de Madame veuve Dentu [ Mémoire manuscrit autographe de Léonie Dentu, 8 pp. in-folio, circa 1887 : ] "Madame Veuve E. Dentu, mise en cause, en vertu d'insinuations dépourvues de tout fondement lui imputant des dépenses exagérées, et une gestion imprudente de ses biens et revenus personnels, croit devoir protester avec la dernière énergie contre les calomnies dirigées contre elle dans un but intéressé. Elle met ses adversaires au défi de fournir une seule preuve de tous les faits qu'ils ont allégués. Elle n'a pas d'autre réponse à faire que d'exposer la situation désastreuse qui lui a été créée par l'incurie des liquidateurs de la succession de son mari." [Suit tout le détail de la situation, depuis le décès d'Edouard Dentu le 13 avril 1884. On relève quelques passages :] " M. Sauvaître qui avait été institué administrateur judiciaire après le décès de M. Dentu, avait présenté au notaire liquidateur, sans livre, ni écriture de commerce, des inventaires et des bilans qui n'avaient aucun caractère d'authenticité. [...] Il n'a pu ou n'a voulu fournir aucune situation relativement à ses comptes ; il s'est refusé à dresser un nouvel inventaire, à ouvrir les livres exigés par la loi, à remettre aux employés comptables les pièces leur permettant de dresser les états qu'il ne voulait ou ne pouvait faire lui-même. De plus, par son imprévoyance il accumulait de nouvelles et lourdes charges pour la maison de librairie déjà durement éprouvée par la crise commerciale ; enfin il empiétait sur les prérogatives de Mme Dentu en traitant sans mandat les auteurs. Par exemple il faisait imprimer le livre "Le Gaga" et se hâtait de le mettre en vente malgré une défense expresse de Mme Dentu. Déjà blessée par l'attitude outrageante qu'il prenait à son égard, elle ne put se dispenser de le congédier après inutiles remontrances [ ... ] C'est ainsi que la reconstitution entière de la comptabilité et les rectifications d'écriture qui en étaient la conséquence n'ont pu être essayées qu'après le départ de M. Sauvaître à dater du 1er janvier 1886. Elles ont abouti en peu de temps à la constatation de la situation désastreuse qui avait été faite à Mme Dentu. [ Celle-ci se tourne en vain de tous côtés : ] Elle fit plusieurs versements pour une somme totale de 50000 fr. à la caisse de la librairie. Elle essaya en outre de s'associer des capitalistes. Dès le mois de juin 1886 un acquéreur présenté par M. de La Batut étudiait un projet d'achat dans des conditions paraissant avantageuses [ ... mais c'est l'échec. Elle souscrit un emprunt ] Mais malgré ses efforts et en raison des manoeuvres de concurrents et des ennemis acharnés surgissant de tous côtés contre elle, elle n'eut pu suffire à conjurer le péril d'une suspension de paiement si elle n'eût conclu en février 87 un acte d'association qui consacrait presque entièrement tous les avantages et toutes les prérogatives qu'on lui avait attribués lors du partage. Malheureusement la persistance de la crise commerciale et le danger de continuer les opérations qui pouvaient créer pour l'avenir des charges qu'elle n'eût été en état de supporter même partiellement l'obligèrent à conclure de nouveaux arrangements pécuniaires pour partager la responsabilité commerciale avec ceux des associés qui étaient mieux qu'elle en mesure d'en subir les conséquences, puis à se retirer entièrement, et définitivement par acte de cession du 1er octobre 87. [...] Sans entrer dans une discussion de chiffre quelconque, il est facile d'établir quelles sont les causes directes du déficit laissé par Dentu à son décès : ce sont exclusivement les dépenses personnelles engagées depuis l'année 1879 jusqu'à la fin de 1883, notamment l'achat de divers immeubles de plaisance, d'un prix élevé, coûteux d'entretien et sans revenus avec les frais d'aménagement d'installations et d'ameublement (sans parler de l'établissement de Mme de la Batut) ; les sommes déboursées pour ces différentes affaires dépassaient pour cette période 500000 fr., prélevés sur le compte courant du comptoir d'escompte c'est-à-dire les recouvrements effectués sur les clients de la librairie, le véritable actif commercial, qui n'était alors nullement disponible". [ etc.] II : Rapport d'arbitrage par Binot de Villiers daté du 26 novembre 1892. Contestation entre Madame Veuve Dentu Demanderesse d'une part et MM. Hippeau, Curel, Gougis, Richardin d'autre part [ Rapport d'arbitrage de 39 pp. manuscrites in-folio, détaillant avec grande clarté et précision le litige complexe opposant la Veuve Dentu à ses nouveaux associés, liés par divers contrats sur la seule année 1887. Remarquable document sur l'histoire de la librairie et de l'édition à la fin du XIXe siècle. On citera notamment ce passage : ] "Pour obtenir une avance de la librairie Dentu, un auteur promet d'apporter prochainement un manuscrit, et la librairie lui fait cette avance pour qu'il n'aille pas apporter son manuscrit ailleurs et c'est-à-dire pour s'assurer la préférence. Si l'auteur ne remplit pas sa promesse la librairie subit une perte presque toujours irrecouvrable. S'il remplit sa promesse, pas de difficultés si ce n'est qu'à ce moment on lui verse généralement le complément de ses droits d'auteur. Comme la librairie n'a d'espoir d'être remboursé que sur le produit de la vente et c'est ce qu'indique très clairement la convention du 13 octobre 1887, lorsqu'elle est édicte que le remboursement des avances se fera par voie de déduction sur les sommes auxquelles ont droit les auteurs, la librairie commence par déduire des droits d'auteur les avances déjà faites et ne se libère ensuite que contre remise du manuscrit. Elle ne court plus alors que le risque de l'insuccès de l'ouvrage." ; III : Liquidation de la Société Dentu & Cie dissoute le 30 juin 1887. Deuxième Compte [ 8 feuillets in-folio. Le rapport d'arbitrage indique : " à la date du 8 février 1887, une société était formée sous la raison sociale Dentu & Cie entre Mme Veuve Dentu et M. Hippeau, associés en nom collectif et M. Curel simple commanditaire ; mais quelques mois plus tard, c'est-à-dire le 16 juillet 1887, cette société était dissoute avec effet rétroactif aux 30 juin" ] ; IV : Compte Personnel de Mme Vve Dentu du 1er octobre 1887 au 30 Juin 1888 [ 1er et 2e compte, ensemble 4 feuillets in-folio ] ; V : Librairie Dentu. Société Curel Gougis et Cie. Compte Personnel de Madame Vve Edouard Dentu, période du 1er juillet au 8 novembre 1888 [ 4 ff. in-folio] ; VI : Lot d'une cinquantaine de feuillets d'inventaire, essentiellement Inventaire des Magasins de Ségur [ Comme le précise le rapport de l'arbitre, "Le magasin de l'avenue de Ségur n'était pas un magasin de vente était uniquement un lieu de dépôt choisi par Mme dentu dans une maison montée des propriétaires et elle seule avait la clé de ce dépôt où elle avait rassemblé les ouvrages qui n'étaient plus de vente courante."] ; VII : Compte Principal de Madame Dentu chez son mandataire M. Albert Baudry depuis le 10 décembre 1889 [ 4 feuillets in-4 sous chemise, daté du 31 mars 1892 ]‎

‎Important ensemble de 7 dossiers manuscrits datés de 1887 à 1892 relatifs à la liquidation de la Librairie Edouard Dentu ] I : Mémoire de Madame veuve Dentu [ Mémoire manuscrit autographe de Léonie Dentu, 8 pp. in-folio, circa 1887 : ] "Madame Veuve E. Dentu, mise en cause, en vertu d'insinuations dépourvues de tout fondement lui imputant des dépenses exagérées, et une gestion imprudente de ses biens et revenus personnels, croit devoir protester avec la dernière énergie contre les calomnies dirigées contre elle dans un but intéressé. Elle met ses adversaires au défi de fournir une seule preuve de tous les faits qu'ils ont allégués. Elle n'a pas d'autre réponse à faire que d'exposer la situation désastreuse qui lui a été créée par l'incurie des liquidateurs de la succession de son mari." [Suit tout le détail de la situation, depuis le décès d'Edouard Dentu le 13 avril 1884. On relève quelques passages :] " M. Sauvaître qui avait été institué administrateur judiciaire après le décès de M. Dentu, avait présenté au notaire liquidateur, sans livre, ni écriture de commerce, des inventaires et des bilans qui n'avaient aucun caractère d'authenticité. [...] Il n'a pu ou n'a voulu fournir aucune situation relativement à ses comptes ; il s'est refusé à dresser un nouvel inventaire, à ouvrir les livres exigés par la loi, à remettre aux employés comptables les pièces leur permettant de dresser les états qu'il ne voulait ou ne pouvait faire lui-même. De plus, par son imprévoyance il accumulait de nouvelles et lourdes charges pour la maison de librairie déjà durement éprouvée par la crise commerciale ; enfin il empiétait sur les prérogatives de Mme Dentu en traitant sans mandat les auteurs. Par exemple il faisait imprimer le livre "Le Gaga" et se hâtait de le mettre en vente malgré une défense expresse de Mme Dentu. Déjà blessée par l'attitude outrageante qu'il prenait à son égard, elle ne put se dispenser de le congédier après inutiles remontrances [ ... ] C'est ainsi que la reconstitution entière de la comptabilité et les rectifications d'écriture qui en étaient la conséquence n'ont pu être essayées qu'après le départ de M. Sauvaître à dater du 1er janvier 1886. Elles ont abouti en peu de temps à la constatation de la situation désastreuse qui avait été faite à Mme Dentu. [ Celle-ci se tourne en vain de tous côtés : ] Elle fit plusieurs versements pour une somme totale de 50000 fr. à la caisse de la librairie. Elle essaya en outre de s'associer des capitalistes. Dès le mois de juin 1886 un acquéreur présenté par M. de La Batut étudiait un projet d'achat dans des conditions paraissant avantageuses [ ... mais c'est l'échec. Elle souscrit un emprunt ] Mais malgré ses efforts et en raison des manoeuvres de concurrents et des ennemis acharnés surgissant de tous côtés contre elle, elle n'eut pu suffire à conjurer le péril d'une suspension de paiement si elle n'eût conclu en février 87 un acte d'association qui consacrait presque entièrement tous les avantages et toutes les prérogatives qu'on lui avait attribués lors du partage. Malheureusement la persistance de la crise commerciale et le danger de continuer les opérations qui pouvaient créer pour l'avenir des charges qu'elle n'eût été en état de supporter même partiellement l'obligèrent à conclure de nouveaux arrangements pécuniaires pour partager la responsabilité commerciale avec ceux des associés qui étaient mieux qu'elle en mesure d'en subir les conséquences, puis à se retirer entièrement, et définitivement par acte de cession du 1er octobre 87. [...] Sans entrer dans une discussion de chiffre quelconque, il est facile d'établir quelles sont les causes directes du déficit laissé par Dentu à son décès : ce sont exclusivement les dépenses personnelles engagées depuis l'année 1879 jusqu'à la fin de 1883, notamment l'achat de divers immeubles de plaisance, d'un prix élevé, coûteux d'entretien et sans revenus avec les frais d'aménagement d'installations et d'ameublement (sans parler de l'établissement de Mme de la Batut) ; les sommes déboursées pour ces différentes affaires dépassaient pour cette période 500000 fr., prélevés sur le compte courant du comptoir d'escompte c'est-à-dire les recouvrements effectués sur les clients de la librairie, le véritable actif commercial, qui n'était alors nullement disponible". [ etc.] II : Rapport d'arbitrage par Binot de Villiers daté du 26 novembre 1892. Contestation entre Madame Veuve Dentu Demanderesse d'une part et MM. Hippeau, Curel, Gougis, Richardin d'autre part [ Rapport d'arbitrage de 39 pp. manuscrites in-folio, détaillant avec grande clarté et précision le litige complexe opposant la Veuve Dentu à ses nouveaux associés, liés par divers contrats sur la seule année 1887. Remarquable document sur l'histoire de la librairie et de l'édition à la fin du XIXe siècle. On citera notamment ce passage : ] "Pour obtenir une avance de la librairie Dentu, un auteur promet d'apporter prochainement un manuscrit, et la librairie lui fait cette avance pour qu'il n'aille pas apporter son manuscrit ailleurs et c'est-à-dire pour s'assurer la préférence. Si l'auteur ne remplit pas sa promesse la librairie subit une perte presque toujours irrecouvrable. S'il remplit sa promesse, pas de difficultés si ce n'est qu'à ce moment on lui verse généralement le complément de ses droits d'auteur. Comme la librairie n'a d'espoir d'être remboursé que sur le produit de la vente et c'est ce qu'indique très clairement la convention du 13 octobre 1887, lorsqu'elle est édicte que le remboursement des avances se fera par voie de déduction sur les sommes auxquelles ont droit les auteurs, la librairie commence par déduire des droits d'auteur les avances déjà faites et ne se libère ensuite que contre remise du manuscrit. Elle ne court plus alors que le risque de l'insuccès de l'ouvrage." ; III : Liquidation de la Société Dentu & Cie dissoute le 30 juin 1887. Deuxième Compte [ 8 feuillets in-folio. Le rapport d'arbitrage indique : " à la date du 8 février 1887, une société était formée sous la raison sociale Dentu & Cie entre Mme Veuve Dentu et M. Hippeau, associés en nom collectif et M. Curel simple commanditaire ; mais quelques mois plus tard, c'est-à-dire le 16 juillet 1887, cette société était dissoute avec effet rétroactif aux 30 juin" ] ; IV : Compte Personnel de Mme Vve Dentu du 1er octobre 1887 au 30 Juin 1888 [ 1er et 2e compte, ensemble 4 feuillets in-folio ] ; V : Librairie Dentu. Société Curel Gougis et Cie. Compte Personnel de Madame Vve Edouard Dentu, période du 1er juillet au 8 novembre 1888 [ 4 ff. in-folio] ; VI : Lot d'une cinquantaine de feuillets d'inventaire, essentiellement Inventaire des Magasins de Ségur [ Comme le précise le rapport de l'arbitre, "Le magasin de l'avenue de Ségur n'était pas un magasin de vente était uniquement un lieu de dépôt choisi par Mme dentu dans une maison montée des propriétaires et elle seule avait la clé de ce dépôt où elle avait rassemblé les ouvrages qui n'étaient plus de vente courante."] ; VII : Compte Principal de Madame Dentu chez son mandataire M. Albert Baudry depuis le 10 décembre 1889 [ 4 feuillets in-4 sous chemise, daté du 31 mars 1892 ]‎


‎Important ensemble réunissant diverses pièces relatives au "naufrage" de la librairie Dentu, au lendemain du décès du grand éditeur Edouard Dentu. On notera un remarquable rapport d'arbitrage détaillant avec une grande clarté les litiges très complexes qui opposèrent la Veuve Dentu à ses nouveaux associés. L'arbitre plonge dans les arcanes de l'édition et de la librairie parisienne des années 1884-1890. Prix du lot, non séparable.‎

Phone number : 09 82 20 86 11

EUR1,400.00 (€1,400.00 )

‎Collectif‎

Reference : R110559681

(1958)

‎L'anneau d'or n° 81-82 - A la présidence Brulart, A Madame de la Fléchère, A Madame de Cornillon, A Madame de Travernay, A la présidente Le Blanc de Mions, A Madame de Veyssilieu, A Madame de Granieu, Advis pour les gens mariés, La pédagogie spirituelle‎

‎Editions du feu nouveau. Mai-Aout 1958. In-12. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. Paginé de 177 à 317.. . . . Classification Dewey : 260-Théologie sociale chrétienne‎


‎Sommaire : A la présidence Brulart, A Madame de la Fléchère, A Madame de Cornillon, A Madame de Travernay, A la présidente Le Blanc de Mions, A Madame de Veyssilieu, A Madame de Granieu, Advis pour les gens mariés, La pédagogie spirituelle de saint François par Henri Caffarel Classification Dewey : 260-Théologie sociale chrétienne‎

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Phone number : 05 57 411 411

EUR29.80 (€29.80 )

‎Sainte-Beuve C. – A.‎

Reference : XRP-4752

(1936)

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‎BOURDALOUE, Le P. Louis.‎

Reference : LCS-18416

‎Exhortations et instructions chretiennes. Le somptueux Bourdaloue de Madame Victoire relié par Derome en maroquin à dentelle de l’époque armorié.‎

‎La plus belle édition ancienne des Exhortations et instructions chrétiennes de Bourdaloue. A Paris, Aux dépens de Rigaud, Directeur de l’Imprimerie Royale, 1721-1723. 2 volumes in-12 de : I/ (2) ff., 520 pp., (14) ff.; II/ (6) ff., 474 pp., (13) ff. Maroquin olive, dentelle en encadrement sur les plats avec fleurons d’angle, armes frappées or au centre, dos lisses ornés de fines roulettes et de fleurs dorées, filet or sur les coupes, roulette intérieure dorée, doublures et gardes de soie rose, tranches dorées. Riches reliures à dentelle du règne de Louis XV attribuables à Derome. 166 x 125 mm.‎


‎La plus belle édition ancienne des Exhortations et instructions chrétiennes de Bourdaloue. «Cette édition in-12 est la meilleure de ce format» (Brunet, I, 1175). A partir de 1670, Bourdaloue devint «prédicateur du Roi». On sait en effet que, chaque année, à la fin du Carême, le grand aumônier présentait à Louis XIV une liste des orateurs sacrés qui avaient été les plus suivis à la ville; le roi désignait lui même deux orateurs l’un pour l’Avent, l’autre pour le Carême. Ceux-ci conservaient par la suite le titre de prédicateur du Roi. Il était de tradition qu’un sermonnaire ne revint pas plus de trois fois devant la Cour. Bossuet y avait prêché quatre fois, Bourdaloue tint la chaire de la chapelle royale jusqu’à dix fois. Il prêcha en effet devant le roi les Avents de 1670, 1684, 1686, 1689, 1691, 1693, ainsi que les Carêmes de 1672, 1674, 1675, 1680 et 1682. La faveur dont il jouit dépassa donc de beaucoup celle de Bossuet et, à n’en juger que par le succès qu’il eut en son temps, on peut dire que Bourdaloue fut sinon le plus grand prédicateur du siècle de Louis XIV, du moins le plus suivi. Les contemporains, et particulièrement Madame de Sévigné, dans ses Lettres, se font les échos des triomphes de cet homme qui sut cependant rester modeste. Bossuet lui-même appréciait fort ses mérites, puisqu’il tenta à plusieurs reprises de l’attirer dans son diocèse. Autre attrait, la sûreté du style et de la parole, qui complète la rigueur de sa pensée. De plus, Bourdaloue reste toujours accessible; il est constamment proche de son public, il le connaît admirablement, il en sait les points faibles – et Madame de Sévigné pouvait écrire: «Il frappe comme un sourd…Sauve qui peut!» Autre mérite fort sensible de son temps, Bourdaloue émaille ses sermons de portraits, peints sur le vif; il évoque le courtisan dans sa pensée quotidienne, dans son attitude vis-à-vis de ses devoir religieux. Enfin, - et c’est là sans doute le plus important, - Bourdaloue est un moraliste chrétien; il est le moraliste chrétien par excellence du siècle de Louis XIV. La connaissance des Ames acquise dans la direction spirituelle des consciences, il la met à profit dans ses Sermons. Sa morale est essentiellement pratique, toujours précise et particulière. Dans l’analyse des passions, il vaut La Bruyère et parfois le dépasse. Il est certain que son influence pratique et immédiate fut très grande sur la vie de ses contemporains. Merveilleux exemplaire relié en maroquin olive à dentelle de l’époque pour Madame Victoire, la fille du roi Louis XV, attribuable à Derome. Il figure sous le n°15 du catalogue des livres de la bibliothèque de Madame Victoire reproduit dans Quentin-Bauchart (Les Femmes bibliophiles de France, p. 160) et y est ainsi décrit: «Charmant exemplaire admirablement conservé, et portant l’ex libris de Madame Victoire collé à l’intérieur de chaque volume (ici anciennement décollé). Bibliothèque de Versailles. Réserve.» «Madame Victoire était belle et très gracieuse. «Son accueil, son regard, son sourire étaient d’accord avec la bonté de son âme». Elle vivait avec la plus grande simplicité. Sans quitter Versailles, sans faire le sacrifice des commodités de la vie, ni de la moelleuse bergère à ressort qu’elle ne quittait jamais et qui la perdait, disait-elle, elle n’oubliait aucun devoir, donnait aux pauvres tout ce qu’elle possédait, et se faisait adorer de tout le monde. On raconte qu’elle n’était pas insensible à la bonne chère, mais elle rachetait ces péchés de paresse et de gourmandise par une humeur toujours égale et par une inépuisable bienveillance. M. le baron Jérôme Pichon possédait également un catalogue manuscrit de la bibliothèque de Mesdames, celui de Madame Victoire, dont les livres ne sont pas moins intéressants que ceux de Madame Sophie. Quelques-uns sont remarquables : les Fables de la Fontaine avec les figures d’Oudry, reliées en maroquin vert à large dentelle sur les plats, la Représentation des Fêtes données par la ville de Strasbourg, à l’occasion de la convalescence du Roi, magnifique volume in-folio relié en mosaïque par Padeloup, et le Bourdaloue, relié par Derome, également de la Bibliothèque de Versailles, sont des livres de premier ordre. La plupart, comme on le verra dans la description que nous en faisons plus loin, sont dignes de prendre place dans les meilleures bibliothèques.» (Quentin-Bauchart, Les Femmes bibliophiles de France, pp. 123-130).‎

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Phone number : 01 42 84 16 68

EUR9,500.00 (€9,500.00 )

‎"Madame Gourdan - Octave Uzanne"‎

Reference : 1642

(1883)

‎"Correspondance de Madame Gourdan dite la Petite Comtesse - Pour servir à l'histoire des moeurs du siècle et principalement de celles de Paris"‎

‎"1883. Bruxelles Henry Kistemaeckers Ed. 1883 - Demi-bradel 23 cm x 14 cm 277 pages -1/2 reliure à coins légèrement frottée dos à 5 nerfs avec titre fleurons et filets dorés - Couverture conservée - Tirage limité à 222 exemplaires provenant de la bibliothèque de A. t'Serstevens avec un double ex-libris - Causerie-Etude d'Octave Uzanne ; Correspondance de Madame Gourdan ; Lettre sur Madame Gourdan sur une femme de condition arrêtée chez elle ; procès singulier à cette occasion ; anecdotes etc. ; Lettre sur la maison de Madame Gourdan et les diverses curiosités qui s'y trouvent ; Oraison funèbre de très-haute et très-puissante Dame Madame Justine Pâris grande-prêtresse de Cythère Paphos Amathonde etc. prononcée le 14 novembre 1773 par Madame Gourdan sa coadjutrice en présence de toutes les nymphes de Vénus - Bon état" ‎


Librairie Sedon - Rochefort

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EUR250.00 (€250.00 )

‎CAYLUS (Marguerite de Villette, marquise de).‎

Reference : 118031

(1860)

‎Souvenirs de Madame de Caylus. Nouvelle édition avec une introduction et des notes par M. Charles Asselineau.‎

‎ P., Techener, 1860, pt in-8°, xlv-268 pp, un portrait de Mme de Caylus en frontispice et 4 planches hors texte gravées sur métal d'après J. Leman, table analytique, ex. sur vergé, broché, bon état‎


‎Les souvenirs de Madame de Caylus, nièce et protégée de Madame de Maintenon, ont d'abord été publiés par Voltaire en 1770, qui écrivait : "Tout ce que raconte madame la marquise de Caylus est vrai." A la fin de 1680, Madame de Maintenon fit enlever sa nièce, la future Madame de Caylus, aux huguenots. L'enlèvement n'émut personne, sauf le père, et la petite fille, après avoir un peu pleuré, se convertit dès le lendemain de son arrivée à la cour, parce qu'elle avait trouvé la messe du Roi très belle et qu'on lui avait promis qu'elle la verrait tous les jours. Madame de Caylus dit cela dans ses Souvenirs, et la cour de Louis XIV, Madame de Maintenon, Racine qui voulut la voir dans Esther, Saint-Simon qui appréciait sa finesse : tous ces grands personnages et bien d'autres encore font revivre l'esprit même de Versailles au temps du Roi Soleil. — "Les souvenirs de Madame de Caylus sont une galerie de portraits de la plupart des personnages qui ont joué un rôle dans la vie de Louis XIV. Ils sont dépeints d'une touche légère et fine, où l'éloge n'est jamais outré et où le blâme est dissimulé sous les formes les plus polies et les plus aimables." (Bourgeois & André, Sources II, 895) ‎

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Phone number : 01 43 54 43 61

EUR60.00 (€60.00 )

‎DAUBAN C.A.‎

Reference : ROD0002608

(1864)

‎Mémoires de Madame Roland. Etude sur Madame Roland et son temps. 2 Tomes‎

‎PLON. 1864. In-8. Broché. Etat d'usage, Plats abîmés, Dos abîmé, Mouillures. Tome 1 : Mémoires de Madame Roland. Seule édition entièrement conforme au Manuscrit autographe transmis en 1858 par un legs à la Bibliothèque Impériale, publiée avec des notes. Ouvrage orné du portrait de Madame Roland, gravé par Adrien Nargeot et enrichi du Fac-similé de fragments du manuscrit autographe de Madame Roland, 442 pp. - Tome 2 : Etude sur Madame Roland et son temps, suivie des lettres de Madame Roland à Buzot et d'autres documents inédits par C. A. Dauban. Ouvrage orné d'un portrait inédit de Buzot, gravé par Adrien Nargeot et enrichi du fac-similé des lettres de Madame Roland à Buzot, de Buzot à Jérôme le Tellier, et de la notice de Madame Roland sur Buzot, CCLXXI pp., 71 pp.. . . . Classification Dewey : 848-Ecrits divers, citations, journaux intimes, souvenirs, mémoires‎


‎ Classification Dewey : 848-Ecrits divers, citations, journaux intimes, souvenirs, mémoires‎

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EUR79.00 (€79.00 )

‎Coulanges, Philipe-Emmanuel marquis de‎

Reference : 7702

(1704)

‎Lettre autographe signée à Madame de Bernière‎

‎ 1704 1704. 7 pages. Deux feuillets pliés en deux, une déchirure d’époque liée à l’ouverture du cachet de cire. Longue lettre autographe signée Coulanges, Quevilli ce 22 juillet Rep an 26, à Madame de Bernières à Paris. 7 pages in-quarto, [1704] adresse avec cachet de cire rouge aux armes. Coulange regrette de n'avoir pu accepter l'invitation à diner de procureur général de Rouen, Louis-Charles Maignard de Bernières, marquis de Beautot, " Mais mon cher camarade, je suis à une lieue de la ville, et cest une affaire que de sy rendre principalement sur le midi par le cruel chaud qui nous suarde depuis le matin jusquau soir et cen est une plus grande encore, que de quitter une cardinal [le cardinal de Bouillon , alors en disgrâce et destitué de la grande aumônerie] qui parait fort content de ma petite compagnie et qui ma paru ne me donner congé daller à Rouen, que parce quil me veut laisser ma liberté. Je suis donc résolu de le quitter tout le moins que je pourrais, et dautant plus que je commence à toucher au but, que je je me suis proposé pour me séjour au près de lui. Je serais même déjà parti [] plus commodément et plus honorablement que je ne suis venu, il veut que je prenne location dun vieux carrosse quil enverra rendre à Paris, dès que les heureux qui ly mèneront pourront ramener une berline quil y fait faire, et dont de moment en moment, il attend quon lui mande quelle est en état de marcher.[]. Cette incertitude donc, du temps de mon départ, me fit prendre congé de tout mes bons normands, dès lundi dernier je dinais chez mon petit cousin de Lezeau, que jaivais remis à ce jour, qui ma été dun secours admirable depuis. Il est très joli homme, il sait vivre , et cest tout vous dire que la force du sang cest si bien fait sentir en moi que je laime fort, et que lai tout à fait pris en ma protection il me donna le meilleur déjeuné du monde, et du meilleur air, et sut fort bien en trier la compagnie qui me conviendrait le plus : Cétait Mignonnette, cétaient Monsieur et Madame Garnetot, Madame la présidente de Bernières, la belle soeur de Made de Lezeau, sa propre femme, labbé dAntreaille, et son conseillé du parlement, homme du monde dont jai oublié le nom, le marquis de la Londe et lieutenant devaient être aussi de ce repas, ils en étaient priés , mais lun sétait trouvé obligé daller à une partie de chasse, et lautre à Forges pour y visiter madame de Pont Charevain [] Le repas fut fort gay nous chantâmes à lenvie de Madame de Granetot et moi, et chacun eut ses partisans, comme il arrive assez ordinairement, après une longue table et une courte digestion, chacun pris son parti, mon cousin me mena chez Monsieur le procureur général , comme je lai déjà dit, ensuite chez Mesdames première présidentes et présidente de Malbueille que je navais point vu depuis leur dîner et je finis par le cours qui est selon moi une des plus belles promenades quon puisse fréquenter. [] joubliai dans ma première lettre il est vrai, de vous parler de labbé de lÉpine, qui est toujours la fleur des poids, il est venu ici après diner, je lau vu aussi après diner chez Monsieur de Courson ou il ne voulut pas venir diner, et jai diner une fois seulement avec lui chez Madame de Motfeuille, voilà tout ce que jai vu mon cher filleul, qui me parait encore un peu affable, mais qui nest pas moins bonne compagnie. [] Dites à Mademoiselle de Rys, je vous supplie que jai autant de vénération pour son amie que si elle navait pas été fouetté à lâge de dix sept ans. Je suis persuadé même quelle en est devenue plus sage par en avoir la mémoire plus récente mais cest une belle récompense que cinq cent bon mil francs quon dit quelle aura pour son partage, pour peu quelle cherche une anguille, elle la trouvera facilement.Vous avez donc été une bonne semaine à Choly, je crois que Madame de Coulange y est présentement pour moi, je ny serai jamais si fort que je le désire, mais je vous supplie mon cher camarade, que vous vous y trouviez à même temps, je ne suis pas de si bonne compagnie que Messieurs les abbés de Langlée et Morel pour payer desprit et de jeu, mais au moins je vous parlerai normand, et cette langue peut être ne vous sera pas indifférente. []Hélas je vois bien que je men retournerai à Paris sans voir la procession de la ligue, mais je men consolerai par vous voir mon cher camarade et par vous bien répéter que je suis lhomme du monde qui vous honore le plus et le plus constamment votre humble et très obéissant serviteur. Mille compliments Coulanges." ‎


‎ Signé par l'auteur ‎

Phone number : 09 88 40 55 75

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‎[S.A.R. MADAME DUCHESSE DE BERRY] Achille GUIBOURG - Auguste Gaudichot-Masson, dit Michel MASSON - Baron FORTUNÉ DE CHOLET‎

Reference : 24647

‎ Relation fidèle et détaillée de l'arrestation de S. A. R. Madame, duchesse de Berry, par M. Achille Guibourg + QUATRES ÉPOQUES DE LA VIE DE S.A.R. MADAME DUCHESSE DE BERRY, suivies des protestations et adresses de toutes les villes de france en faveur de son altesse royale. 2e édition, par Michel Masson + "MADAME, NANTES, BLAYE, PARIS.", Par le baron Fortuné de Cholet‎

‎Nantes - Paris Imprimerie C. Merson - dentu - L.-F. Hivert 1832 - 1833 -in-8 demi-basane 3 oeuvres d'auteurs différents sur le sujet de la Duchesse de BERRY reliés en un volume, reliure demi-basane (half binding sheepskin) violet in-octavo (21,2 x 13,5 cm), dos long (spine without raised band), décoré "or" et à froid (gilt and blind stamping decoration), titre frappé "or" (gilt title) avec un filet "or" de part et d'autre du titre, 4 filets "or" en place des nerfs avec un filet à froid fumé et un filet perlé à froid de part et d'autre, filet "or" et filet perlé "or" en tête et en pied, papier marbré marron, crème et vert aux plats(cover with marbled paper), trés légère épidermure au dos, toutes tranches lisses (all smooth edges), la 1ERE OEUVRE : "Relation fidèle et détaillée de l'arrestation de S. A. R. Madame, duchesse de Berry"(Note : Par M. Achille Guibourg, d'après de Manne) est ornée d'une grande planche hors-texte dépliante : "Intérieur et plan de la mansarde ou S.A.R. la Duchesse de Berry à été arrêtée"d'aprés un dessin de PLOUAYS DE CHANTELOU, lithographié en noir par Charpentier à Nantes, 40 pages, Novembre 1832 Nantes Imprimerie C. Merson Editeur -EDITION ORIGINALE - La 2EME OEUVRE : "QUATRES EPOQUES DE LA VIE DE S.A.R. MADAME DUCHESSE DE BERRY, suivies des protestations et adresses de toutes les villes de france en faveur de son altesse royale". 2e édition, par Michel Masson, sans illustrations (no illustration), 128 pages, 1833 Paris Chez dentu Libraire Editeur + 3EME OEUVRE : "MADAME, NANTES, BLAYE, PARIS.", par le Baron Fortuné de Cholet, orné de 2 lithographies hors-texte en noir : "vue du Château de Nantes, la cachette et l'Hôtel DU GUINY" + "Vue de la Citadelle de Blaye" par DE LIGNY + un plan hors-texte en noir du logement de son altesse royale à la Citadelle de Blaye, IV + 376 pages, 1833 Paris : L.-F. Hivert - Dentu Editeurs - EDITION ORIGINALE-‎


‎livre acquis le 31 Janvier 1976, à la vente de la bibliothèque de René RICHELOT (un des derniers Grands Bibliophiles Bretons, ancien président de la Société archéologique d'Ille et Vilaine) à Rennes, expert : DURAND-NOËL, N° 418 au Catalogue.......RARE...en bon état malgré le léger défaut signalé (very good condition in spite of the light defect indicated). bon état ‎

Phone number : 06 81 28 61 70

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‎MONSIEUR DE SAINT MAURICE‎

Reference : 28681

(1683)

‎Mémoire de l'Affaire de la Marquise de Colligny, contre le Nommé Rivier ; Envoyé par Monsieur de Saint Maurice à Madame la Duchesse de Holstein, Comtesse de Rabutin [ Affaire du mariage de Henri-François de La Rivière avec la marquise de Coligny, fille aînée du comte de Bussy-Rabutin ]‎

‎1 brochure in-8, 1 ff. blanc, 8 pp. et 1 f. n. ch., s.l.n.d. (circa 1683)‎


‎Rare brochure relative à l'affaire du mariage de Henri-François de La Rivière avec la fille aînée du comte de Bussy-Rabutin. Cette histoire avait alors défrayé la chronique, et l'on trouve ici un exposé favorable aux vues des Bussy. "Vous souhaitez, Madame, de sçavoir en detail l'Affaire de Madame la Marquise de Colligny ; je m'en vais Vous la dire. Vous sçaurez, Madame, qu'en 1679, le nommé Rivier, se faisant appeller le Marquis de la Rivière, & par quelque dépense qu'il avait faite dans le monde, passant alors pour un homme de qualité ruiné (mais reconnu depuis pour fils d'un Laquais du Chancelier de Sillery, & pour petit-fils d'un Vigneron) revint de Paris en Bourgogne assez brusquement, se cacher chez la Dame de Sandancour, fille de qualité, la soeur de sa mère, sur ce qu'on venoit d'emprisonner par Arrest de la Chambre ardente la Dame Poulaillon, accusée de poison & d'assassinat contre son mary, de laquelle Poulaillon Rivier estoit l'amant public, & vraysemblablement le complice". Le susdit Rivier (Rivière) ayant séduit la marquise de Colligny, suit le récit des stupéfiantes tribulations du Sieur Rivière, lequel arguait de la réalité et validité de son mariage. "Cependant, le Public qui pousse tout aux extremitez, & qui prend tout au criminel, receut la nouvelle du Mariage de Madame de Colligny avec un Païsan avec l'avidité qui lui est ordinaire en pareilles rencontres"... "L'insolence outrée de Rivier avait donné créance à ses impostures. On ne pouvoit s'imaginer qu'un homme de néant ozât affirmer si hautement qu'il avoit fait tout ce qu'il avoit avancé contre une Maison comme celle de Mr. de Bussy, si cela n'eust esté veritable"... "Les parens de Mr. de Bussy indignez de voir que le fils d'un Laquais & le petit-fils d'un Vigneron ait l'insolence de vouloir sans Titre entrer dans leur Famille & la déshonorer par cette alliance, ont présenté Requeste au Parlement pour estre receus Parties intervenantes en cette Cause : En voicy les Noms, Madame, qui font une partie des plus Grands Noms de la Cour de France". Suit une liste dans laquelle on trouvera maints noms fameux : Madame la Marquise de Sévigné, de Rabutin sa tante paternelle & maternelle ; Mr le Comte de Grignan issu de germain ; Mr de Rabutin beau-père de Madame la duchesse de Holstein ; Mr le Duc de Saint Simon, etc. etc. Etat très satisfaisant (annotation manuscrite ancienne au premier feuillet, très minime mq. en pliure centrale au dernier feuillet). On sait que, par arrêt du Parlement de Paris du 13 juin 1684 (rendu sur les conclusions conformes d'Omer Talon, avocat général), le mariage fut déclaré valable et l'enfant légitime.‎

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Reference : alb35cb2aabfaf81dde

‎Recamier J. J. Recamier Memories and Letters by Madame Recamier. Vol. 1-2. Souv‎

‎Recamier J. J. Recamier Memories and Letters by Madame Recamier. Vol. 1-2. Souvenirs et Correspondence tires des papiers de Madame Recamier. 2 t. In French (ask us if in doubt)/Rekame Zh. J. Recamier Vospominaniya i pisma madam Rekame. T. 1-2. Souvenirs et Correspondance tires des papiers de Madame Recamier. 2 t. Recamier J. J. Recamier Memories and Letters by Madame Recamier. Vol. 1-2. Souvenirs et Correspondence tires des papiers de Madame Recamier. 2 t. In French (ask us if in doubt)/Rekame Zh. J. Recamier Vospominaniya i pisma madam Rekame. T. 1-2. Souvenirs et Correspondance tires des papiers de Madame Recamier. 2 t. In French. 22x13.8 sm. We have thousands of titles and often several copies of each title may be available. Please feel free to contact us for a detailed description of the copies available. SKUalb35cb2aabfaf81dde‎


FoliBiblio - Malden
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‎Victor Hugo‎

Reference : CZC-11022

‎Louis Guimbaud. Victor Hugo et Madame Biard. 1927 Edition Originale ( rare)‎

‎Edition originale illustrée de dessins inédits hors texte et in texte de E. Delacroix, V. Hugo, P. Mérimée, Heim, Gavarni, Biard, Wattier, Bénézit, C. Saunier et de fac-similés d'autographes de Victor Hugo, Mme V. Hugo, Juliette Drouet, Mme Biard, etc. Louis Guimbaud est le nom d'un personnage historique lié à une controverse qui a entouré Victor Hugo et son éventuelle liaison avec Madame Biard, également connue sous le nom de Louise Biard. Cette histoire est basée sur des spéculations et des rumeurs qui ont circulé au XIXe siècle, mais il est important de noter qu'il n'y a pas de preuve concluante confirmant une relation entre Victor Hugo et Madame Biard. Madame Biard était la femme d'un homme nommé Biard, qui était un employé de Victor Hugo. Les spéculations sur une possible relation entre Victor Hugo et Madame Biard ont émergé en partie en raison de l'engagement social et politique de Hugo en faveur des droits des femmes. Cependant, il n'existe pas de preuves historiques solides pour étayer ces allégations. Le nom de Louis Guimbaud est associé à ces spéculations, car il aurait prétendument affirmé avoir assisté à des rencontres intimes entre Victor Hugo et Madame Biard. Néanmoins, les détails exacts de ces allégations et de la vie de Louis Guimbaud restent flous, et l'ensemble de l'affaire demeure controversé. L'histoire de Victor Hugo et Madame Biard, ainsi que le rôle de Louis Guimbaud dans cette affaire, sont largement discutés dans les biographies et les études sur Victor Hugo, mais il est essentiel de garder à l'esprit que la vérité de ces allégations n'a jamais été pleinement établie et reste sujette à interprétation et à débat. vol broché, 24x15, sous couverture cristal, couverture illustrée, 208pp, parfait état, intérieur, illustrations Paris, Auguste Blaizot, 1927. Edition Originale. ref/c31‎


Livres & Autographes - La Madeleine

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EUR110.00 (€110.00 )

‎Madame de Sévigné‎

Reference : CZC-10979

‎Quelques lettres de Madame de Sévigné. Voyages de Bretagne. Vitré. 1675-1696‎

‎Les lettres de Madame de Sévigné sont une collection de lettres écrites par Marie de Rabutin-Chantal, marquise de Sévigné, à sa fille, Françoise-Marguerite, entre 1675 et 1696. Ces lettres sont célèbres pour leur style épistolaire élégant et leur contenu riche en observations sur la vie à la cour de Louis XIV, les événements de l'époque, les personnalités de la noblesse française, et la vie quotidienne. Les "Voyages 1675-1696" font référence à une période particulière de la correspondance de Madame de Sévigné pendant laquelle elle relate ses voyages et ses séjours dans différentes régions de la France et de l'Europe. Elle était une observatrice aiguisée et ses lettres fournissent un aperçu précieux de la société et de la culture de son temps. Parmi les événements notables de cette période figurent les déplacements de Madame de Sévigné entre Paris et ses différentes résidences en France, ainsi que ses voyages à Vichy, en Provence et en Bretagne. Elle a également écrit sur des événements historiques majeurs, tels que la guerre de la Ligue d'Augsbourg (1688-1697). Les lettres de Madame de Sévigné sont aujourd'hui considérées comme une œuvre littéraire précieuse et un témoignage historique important de la France du XVIIe siècle. Elles sont également appréciées pour leur style et leur vivacité, ce qui en fait un exemple classique de la correspondance épistolaire en français. Tome III ( dernier), comprenant une jolie carte des environs de Vitré, pour servir de séjour de Madame de Sévigné aux rochers. vol. petit in-12, 130x90, relié pleine basane époque, accrocs, solide, 230pp Paris, chez Mademoiselle Charaux, An XI. ( 1803)‎


Livres & Autographes - La Madeleine

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EUR40.00 (€40.00 )

‎(Gay-Lussac).‎

Reference : 19463

‎FAIRE-PART DE DECES.Monsieur et madame Gay-Lussac [...] Ont l'honneur de vous faire part de la perte douloureuse qu'ils viennent de faire en la personne de madame Josephe, Geneviève, Marie Rojot veuve de monsieur Gay-Lussac, membre de l'Institut, ancien Pair de France. [...] décédée en son château de Lussac (Haute-Vienne) le 17 janvier 1876, dans sa 91me année.‎

‎ Paris, Pousset, 1876, 1 1 feuillet imprimé. ‎


‎Faire-part de décés de l'épouse du célèbre chimiste et physicien Joseph Louis Gay-Lussac.Noms et personnes citées: madame Calley de Saint-Paul, née Gay-Lussac, le général Comte Emile Félix Fleury et la comtesse Fleury, la duchesse d'Isly, madame Beaumelou, madame Lunet, Maurice Fleury, Alexandrine Rojot, monsieur et madame du Chalard, madame Chabret. ‎

Librairie Ancienne du Vivarais - Saint Etienne de Boulogne

Phone number : 06 80 15 77 01

EUR30.00 (€30.00 )

‎Vallejo François‎

Reference : 97400

(2001)

ISBN : 9782878581461

‎Madame Angeloso (prix Roman 2001 France Television)‎

‎Viviane hamy / Contemporains 2001 219 pages in8. 2001. broche. 219 pages. La rencontre que nous propose François Vallejo intervient de manière abrupte : la R5 de madame Angeloso a été percutée par le train qui transportait le dalaï-Lama à travers l'Europe. La seule victime est la passagère de la voiture. Cette R5 c'était la maison de madame Angeloso depuis le Premier mai 1986 jour où elle avait tout abandonné pour partir sur les routes et ne plus reparaître. On apprend la nouvelle par les journaux en même temps que les trois narrateurs : Angelino Angeloso fils de madame M. Coquemar ancien client de l'hôtel que madame tenait à Dunkerque quinze années auparavant et Danuta petite cousine que madame était allée cherchée en Pologne devenue femme de chambre. Et ces trois personnes d'évoquer la figure épique et grandiose de cette femme qu'ils ont côtoyée aimée détestée... Mais nous donnent-ils la clé pour comprendre l'énorme madame Angeloso leur portraits croisés nous donnent-ils la solution du mystère Angelosien‎


‎French édition -Ancien livre de bibliothèque recyclé - qui présente des tampons étiquettes marques de manipulations et/ou de lecture sur la couverture et/ou les pourtours mais reste en état CORRECT -Expédition soignée avec suivi postal dans‎

Démons et Merveilles - Joinville

Phone number : 07 54 32 44 40

EUR6.00 (€6.00 )

‎MADAME DE SÉVIGNÉ.‎

Reference : LCS-17786

‎Lettres de Madame de Sévigné à sa fille et à ses amis. Nouvelle édition, mise dans un meilleur ordre ; enrichie d'éclaircissements et de notes historiques ; augmentée de lettres, fragments, notices sur Madame de Sévigné et sur ses amis ; éloges et autres morceaux inédits ou peu connus, tant en prose qu’en vers. Par Ph.-A. Grouvelle. La célèbre édition en partie originale des Lettres de Madame de Sévigné imprimée en 1806 reliée pour Pauline Bonaparte (1780-1825), la sœur préférée de l’Empereur, avec son chiffre frappé or au centre des plats.‎

‎Précieux et bel exemplaire imprimé sur papier d’Angoulême revêtu d’une élégante reliure au chiffre de Pauline Bonaparte et orné de 2 portraits en frontispice, 4 portraits hors texte et l’écriture de l’auteur. Paris, Bossange, Masson et Besson, 1806. 8 volumes in-8 de : I/ (2) ff. 6 portraits, xxxv pp., (1) f., clxiv pp., 334 pp., II/ (2) ff., 479 pp., III/ (2) ff., 478 pp., IV/ (2) ff., 494 pp., V/ (2) ff., 480 pp., VI/ (2) ff., 447 pp., VII/ (2) ff., 527 pp., VIII/ (2) ff., 536 pp., (1) f. d’errata general.Plein veau brun raciné, roulette aux pampres de vigne encadrant les plats avec le chiffre P frappé or au centre, dos lisses très richement ornés, pièces de titre et de tomaison en maroquin rouge, coupes décorées, roulette intérieure, tranches dorées. Reliure armoriée de l’époque portant l’étiquette de Baudet Relieur. 199 x 120 mm.‎


‎Edition en grande partie originale et la première classée par ordre chronologique.« Les éditions les plus complètes et les meilleures de Mme de Sévigné sont les éditions du XIXe ». Tchemerzine, V, 829.Aux Lettres imprimées dans les précédentes éditions, Grouvelle en a ajouté d’autres : celles de Madame de Grignan et du marquis de Sévigné. Celles de Bussy-Rabutin, de Coulanges, de Corbinelli, forment, par les différences de leur style, des contrastes piquants et une agréable variété.L’idée d’avoir classé dans l’ordre de dates où elles furent écrites toutes les Lettres indistinctement, qui jusqu’alors formaient autant de recueils séparés, qu’il y avait de correspondances particulières, est très-heureuse ; elle ôte les lacunes où, pendant la réunion de la mère et de la fille, on les perdait totalement de vue ; mais par ce moyen, depuis l'âge de 22 ans jusqu'au moment de sa mort (car on a recueilli sa dernière, que l'éditeur nomme ingénieusement le chant du cygne), on suit tous les instants de cette femme intéressante, et le recueil de ses Lettres devient presque l'histoire de sa vie.C'est à l'ancien bibliothécaire de Napoléon et du conseil d'État, A.-A. Barbier, que Grouvelle était redevable du plan de son édition ; notre érudit bibliographe avait indiqué ce plan dans le Magasin encyclopédique. Une autre idée non moins heureuse est celle d'avoir fait graver quelques fragments d'une de ces lettres d'après un original qu'à force de soins on est parvenu à se procurer : l'imitation exacte des caractères nous met pour ainsi dire en plus intime connaissance avec l'auteur. »Les notes sont beaucoup plus exactes que celles des précédentes éditions ; elles servent de complément à ce que les lettres ne laissent quelquefois qu’entrevoir, et elles lèvent l’anonymat des noms qui n’étaient auparavant indiqués que par des initiales, une amélioration non moins importante est une table des matières très étendue.Précieux et bel exemplaire imprimé sur papier d’Angoulême revêtu d’une élégante reliure au chiffre de Pauline Bonaparte et orné de 2 portraits en frontispice, 4 portraits hors texte et l’écriture de l’auteur. Pauline Bonaparte (1780-1825), née Maria-Paoletta, est la seconde fille de Charles Bonaparte et de Letizia Ramolino. Sa beauté remarquable lui vaut de nombreux prétendants dès son adolescence, tels le controversé commissaire extraordinaire du Directoire Stanislas Fréron ou le général Duphot. Mais c’est au brillant général Victor-Emmanuel Leclerc que Napoléon décide de la marier en 1797. Lorsque celui-ci est nommé commandant en chef de l’expédition de Saint-Domingue en octobre 1801, avec pour mission de réprimer l’insurrection de l’île, son épouse et leur fils Dermide (né en 1798) l’accompagnent. Quoiqu’elle ne fasse pas preuve d’une grande fidélité conjugale, Pauline est profondément affectée par la mort de son mari un an plus tard, lors de l’épidémie de fièvre jaune qui fauche une grande partie du corps expéditionnaire.Bien avant d’adopter une politique matrimoniale destinée à fédérer le nouvel Empire d’Occident, Napoléon, obligeamment secondé par sa sœur, va faire d’elle un instrument de conquête diplomatique en la mariant au prince Camille Borghèse, chef d’une des plus grandes familles romaines, en novembre 1803. Princesse, elle ne cesse pas pour autant d’être une aventurière sentimentale, et le couple va vivre séparé la plus grande partie de son existence, Pauline résidant à Paris tandis que Camille poursuit une carrière militaire sans éclat dans l’armée impériale. La plus belle victoire que celui-ci apporte à Napoléon lui est particulièrement douloureuse : c’est celle de la vente à l’État français de sa collection d’antiquités, l’une des plus anciennes et des plus prestigieuses d’Europe, en novembre 1807. Il y a été contraint par de graves difficultés financières, dues à la conjoncture politique autant qu’au train de vie de Pauline, et par les pressions de l’Empereur lui-même. D’abord flatteuse, l’alliance qu’il a contractée avec le clan Bonaparte s’avère ruineuse pour l’héritier des Borghèse. Il reçoit certes en compensation la concession des rentes du fief de Lucedio dans le Piémont. Napoléon le nomme par ailleurs gouverneur général des départements au-delà des Alpes, avec Turin pour siège du gouvernement, notamment dans l’espoir de voir Pauline lui revenir. Mais le rapprochement ne se fera qu’après la chute de l’Empire, après que la sœur de Napoléon aura dû abandonner l’espoir de l’accompagner dans son exil.La grande beauté de Pauline lui vaut une place à part dans la galaxie des napoléonides. Si elle jouit sans réserve du pouvoir que son physique et son charme lui permettent d’exercer sur les hommes, c’est sans autre but que de satisfaire son désir de liberté. Elle ne renonce pas aux aventures amoureuses en se soumettant aux volontés matrimoniales de Napoléon. Si elle met sa personne au service des desseins politiques de son frère, c’est par manque d’ambition personnelle, mais surtout en raison d’une affinité élective comparable à celle qu’Élisa partage avec Lucien. Son besoin d’exclusivité, qui trouve son origine dans les attentions que Napoléon lui a très tôt prodiguées, a d’ailleurs engendré des conflits avec Joséphine ainsi qu’avec Marie-Louise, dont elle se sent concurrente. Étrangère aux enjeux du pouvoir et sincèrement attachée à sa famille, Pauline est un agent de liaison entre ses frères et réussit parfois à les réconcilier. Elle est cependant la seule, Madame Mère exceptée, à partager le sort de l’Empereur au moment de sa chute, quand les autres napoléonides s’accrochent à leur couronne. Elle l’accompagne en exil sur l’île d’Elbe, lui envoie ses diamants quand elle le croit financièrement embarrassé au moment de son retour, et veut être à ses côtés à Sainte-Hélène. C’est néanmoins à Florence, près de son mari avec qui elle s’est réconciliée, qu’elle meurt le 9 juin 1825.‎

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‎La Beaumelle, Laurent de ; Maintenon, Françoise d'Aubigné marquise de‎

Reference : 114077

(1778)

‎Mémoires pour servir à l'histoire de Mme de Maintenon et à celle du siècle passé... [à la suite :] Lettres de Madame de Maintenon [à la suite :] Les Souvenirs de Madame de Caylus... [16 volumes] Nouvelle édition ‎

‎à Maestricht, chez Jean-Edme Dufour & Philippe Roux, Imprimeurs-Libraires, associés 1778 16 volumes. In-16 17 x 10 cm. Reliures de l’époque veau blond raciné, dos lisses ornés de fers encadrés de filets dorés, XXIV-298-III-271-III-337-VII-309-VII-354-IV-306 pp. - VIII-327-VIII-294-VII-300-VII-384-VI-283-VII-308-X-345-XII-372-VIII-339 pp. - 201 pp. Quelques coiffes avec accrocs mineurs, coins légèrement émoussés, intérieur frais.‎


‎Les lettres de Madame de Maintenon permettent de découvrir non seulement la pensée intellectuelle de Madame de Maintenon et son influence, mais aussi de comprendre, par la variété de ses correspondants et des styles qu’elle adopte pour chacun, les questions religieuses et politiques qui agitent la France de cette époque. Comprend : Mémoires pour servir à l'histoire de Mme de Maintenon et à celle du siècle passé par M. de La Beaumelle, augmentée des remarques critiques de Mr de Voltaire, tirées de son “Essai sur l’histoire générale” (6 volumes) - Lettres de Madame de Maintenon (9 volumes) - Les Souvenirs de Madame de Caylus pour servir de Supplément aux Mémoires et Lettres de Madame de Maintenon (1 volume). Bon état d’occasion ‎

Librairie de l'Avenue - Saint-Ouen

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‎[CHEVREUSE (Madame de) et HAUTEFORT (Madame de)]. COUSIN (Victor).‎

Reference : 1351498

‎Madame de Hautefort et madame de Chevreuse.‎

‎P., Didier, 1856, in-8, demi-chagrin vert Empire, dos à nerfs rehaussés de pointillés dorés, filets dorés, double filet doré formant caissons, tr. mouchetées, 510 pp., portrait-frontispice. (SA65) ‎


‎ Madame de Hautefort.Nouvelles études sur les femmes illustres et la société du XVIIème siècle.Très bien relié. ‎

Librairie HURET - Paris
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