Seuil, s.d. (1988), pt in-8°, 249 pp, un plan, broché, bon état
"La « rue de la liberté » est, par dérision, l'allée centrale du camp de Dachau, où E. M. fut détenu près de vingt et un mois, du 15 septembre 1943 au 27 mai 1945. Proclamant, après tant d'autres, « tristement la vie triste », E. M. assure : « Ni sains, ni saufs. Décourageante formule et vraie ... une certaine candeur nous est à tout jamais interdite ». Il écrit un livre attachant dont on n'oublie aisément ni le ton, ni le témoignage, ni, finalement, la sérénité." (Revue française de science politique, 1961) — "Si, après dix ans écoulés, Edmond Michelet prend la décision de livrer au public ses souvenirs de résistance et de déportation, ce n'est pas, dit-il, pour combler une lacune : il se réfère souvent à des ouvrages qui, selon lui, ont donné le ton juste de l'expérience concentrationnaire. II répond à une question posée par ses compagnons de route : Comment se sont comportés les chrétiens dans les camps ? Comment un chrétien a-t-il pu garder l'intégrité de sa foi au sein de l'enfer ? Edmond Michelet brosse la fresque de ses souvenirs de prison et de camp en retraçant le cadre dans lequel il les a vécus, en faisant revivre toutes les phases de l'existence du concentrationnaire, mais en insistant surtout sur les personnalités rencontrées, croyantes ou incroyantes, qui ont su préserver en elles « l'humain » et le respecter chez les autres. II trace ainsi d'émouvants portraits de disparus : le jeune juif agnostique qui récitait du Claudel, le jeune poète, chef incontesté du petit groupe de Dachau que Michelet appelle « les intellectuels délirants », ou tous ces « gens bien élevés » aujourd'hui entrés dans la légende de la Résistance, le général Delestraint, Jacques Renouvin, l'instituteur Georges Lapierre. II évoque tous ces « gens bien élevés », les incroyants, les prêtres, ceux qui restaient des hommes, ceux qui, communistes, athées, aidèrent les catholiques fervents à professer leur foi à Dachau, ceux qui, étrangers ou même Allemands antinazis, pleuraient de joie à la libération de Paris. Michelet trace un nouvel atlas des nationalités dans les camps; mais, avec une impartialité non dépourvue d'humour, il insiste sur les individualités rencontrées, car, pour lui, le caractère individuel, quand il est bien affirmé, prime le caractère national, ce qui n'empêchait pas un antifasciste espagnol et un antifasciste italien de se jeter à la tête les réalisations de leur dictateur respectif en revendiquant pour chacune d'elles la superiorité. Un des aspects importants de la Rue de la Liberté, c'est l'évocation dans le camp des brassages de races, de nationalités, de religions, d'appartenances politiques, d'horizons philosophiques et, primant le tout, la multiplicité des circonstances qui avaient conduit les deportés au camp..." (Olga Wormser, Revue d'histoire de la Deuxième Guerre mondiale, 1956) — "On n'a pas assez dit que le livre tiré par Edmond Michelet de ses notes de Dachau constitue un des documents les plus vivants et les plus honnêtes sur l'aventure concentrationnaire. Les défauts propres à ce genre d'ouvrages, la dispersion de l'attention sur des anecdotes, l'abus du pathétique et des superlatifs d'horreur sont parfaitement évités : avec une objectivité remarquable, Michelet décrit ce que fut la vie d'un résistant français qui a dû et pu tenir près de vingt mois dans un block de Dachau; il analyse les conflits qui surgissaient entre classes de détenus – politiques et « droit commun » –allemands, latins et slaves ; il démonte la curieuse machine politique qui avait fini par s'organiser, l'équilibre des pouvoirs dans une cité d'esclaves hantés par la mort et qui, pourtant, ne cessaient de regarder vers la vie. Une galerie de beaux portraits psychologiques alterne avec des scènes dramatiques et de larges fresques, comme l'épidémie de typhus de l'hiver 44-45 et la pagaïe ubuesque d'une libération de fantômes. Le témoignage du chrétien, qui dit ce qu'il a tiré de force de sa foi, est porté sans ostentation et avec noblesse. Et il n'était pas possible de faire ressortir plus honnêtement l'ambiguïté d'une aventure où l'homme a révélé les pires côtés de sa nature dans la cruauté des bourreaux et dans la déchéance des faibles, mais aussi ses virtualités héroïques et son irrépressible spiritualité, dans la vertu de ceux qui ont préservé au fond de cet abîme la puissance de leur volonté, les élans de la charité et la fraîcheur de l'espérance. " (Pierre-Henri Simon)
JOHANN NEUHÄUSLER (EVEQUE AUXILIAIRE DE MUNICH PRISONNIER DE DACHAU)
Reference : 12445
Administration du Monument Expiatoire du Camp de Concentration de Dachau, sans date, 71 pages, brochure in 8, bon état général, coins cornés, quelques usures et frottements.
Bruxelles, Comité International de Dachau 1979. Bel exemplaire broché, in-4 carré, 229 pages avec annexes.
Amicale des Anciens de Dachau, 1982, in-8°, 233 pp, préface du colonel Charles Arnould, illustrations, 11 photos, plans, dessins, fac-similés, annexes, broché, couv. illustrée, bon état (prix de la Résistance 1985)
Remarquable ouvrage relatant, avec une précision impressionnante, l'histoire de ce camp de la mort dépendant de la "maison-mère" de Dachau dont il n'était pas très éloigné. Ce recueil de témoignages vécus a été réalisé par l'Amicale des Anciens de Dachau, sous la direction de Henri Laffitte. — Créé en 1943 à l’ouest de Munich, le camp annexe d’Allach a compté jusqu’à 10.000 détenus travaillant au profit des usines d’aviation de la firme BMW et voisinant avec des camps de travailleurs du STO et des camps de prisonniers de guerre. Il incluait également une fabrique de porcelaine. Le camp, qui vécut comme beaucoup d’autres, des instants d’angoisse extrême sur la conduite finale des SS, fut libéré le 30 avril 1945.
Seuil, 1955, in-8°, 248 pp, un plan, broché, qqs soulignures crayon, bon état. Edition originale sur papier courant (il a été tiré 25 ex. numérotés sur vélin Neige)
"La « rue de la liberté » est, par dérision, l'allée centrale du camp de Dachau, où E. M. fut détenu près de vingt et un mois, du 15 septembre 1943 au 27 mai 1945. Proclamant, après tant d'autres, « tristement la vie triste », E. M. assure : « Ni sains, ni saufs. Décourageante formule et vraie ... une certaine candeur nous est à tout jamais interdite ». Il écrit un livre attachant dont on n'oublie aisément ni le ton, ni le témoignage, ni, finalement, la sérénité." (Revue française de science politique, 1961) — "Le livre tiré par Edmond Michelet de ses notes de Dachau constitue un des documents les plus vivants et les plus honnêtes sur l’aventure concentrationnaire (...) : avec une objectivité remarquable, Michelet décrit ce que fut la vie d’un résistant français qui a dû et pu tenir près de vingt mois dans un block de Dachau ; il analyse les conflits qui surgissaient entre classes de détenus – politiques et « droit commun » – allemands, latins et slaves ; il démonte la curieuse machine politique qui avait fini par s’organiser, l’équilibre des pouvoirs dans une cité d’esclaves hantés par la mort et qui, pourtant, ne cessaient de regarder vers la vie. Une galerie de beaux portraits psychologiques alterne avec des scènes dramatiques et de larges fresques, comme l’épidémie de typhus de l’hiver 44-45 et la pagaïe ubuesque d’une libération de fantômes. Le témoignage du chrétien, qui dit ce qu’il a tiré de sa foi, est porté sans ostentation et avec noblesse. Et il n’était pas possible de faire ressortir plus honnêtement l’ambiguïté d’une aventure où l’homme a révélé les pires côtés de sa nature (...) mais aussi ses virtualités héroïques et son irrépressible spiritualité." (Pierre-Henri Simon) — "Un témoignage de première importance sur l'expérience concentrationnaire." (O. Wieviorka)
Bruxelles, Comité International de Dachau, 1979, gr. in-8° carré, 229 pp, 463 photos, cartes et documents en fac-similé, broché, couv. illustrée, bon état
Plus de 200.000 prisonniers furent déportés à Dachau entre les années 1933 et 1945. plus de 42.000 y périrent. Le camp de concentration de Dachau fut le seul qui perdura pendant la totalité des douze années de la domination nazie. Durant cette période, le nombre et l’origine des prisonniers évoluèrent aussi fondamentalement que leurs conditions de vie et leurs chances de survie. (Dr. Barbara Distel)
Julliard, 1987, in-8°, 243 pp, broché, couv. illustrée, bon état
Joseph Rovan a été interné au camp de concentration de Dachau du 5 juillet 1944 au 29 mai 1945. Moins d’un an, et pourtant les souvenirs de ces jours interminables tiennent dans la mémoire une place démesurée. Ils ont, au cours des décennies, pris la forme de récits que l’auteur, après les avoir médités et racontés à ses proches, s’est décidé à présenter au public. Conformément à ce que fut Dachau à partir de 1943, l’horreur y est presque toujours sous-jacente, comme au second degré et peut-être, par là, plus envahissante. Au printemps de 1945, il y avait entre cent cinquante et deux cent morts par jour : presque exclusivement de misère et d’épidémies... L’horreur a mille visages, et parfois elle ne parvient pas tout à fait à effacer un sourire.
. 1972. in-8. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. Bruxelles, Comité International de Dachau, 1972, plaquette in 8, broché, photos, 28 pp.. . . . Classification Dewey : 940.53-Seconde Guerre mondiale 1939-1945
DP-006 - Lieu d'édition : Bruxelles Classification Dewey : 940.53-Seconde Guerre mondiale 1939-1945
Comité international de Dachau Comité international de Dachau 1965. In-8 carré broché de 221 pages illustrées de photos. Bon état
Toutes les expéditions sont faites en suivi au-dessus de 25 euros. Expédition quotidienne pour les envois simples, suivis, recommandés ou Colissimo.
Munich, Administration du monument expiatoire du Camp de Concentration de Dachau, sans date (ca. 1964). in-8°, 71p, illustre de photos noir et blanc h.t., broche, couverture illustree.
Bel exemplaire. [NV-2]
Comité International de Dachau, 1979. grand in-8°, 229 pp, illustre de nombreuses photos et documents noir et blanc, broche, couverture illustree.
Bel exemplaire. [PIL-HA2]
Comité International De Dachau Couverture Illustrée à Rabat Bruxelles 1968 300 pages en format 15 - 23 cm - photographies hors texte
Bon État
[Paris] : Amicale des anciens de Dachau, 1982. In-8 (21 cm), couverture souple illustrée, illustrations en noir, 226 pages, 320 gr.
Cherche Midi 2003 Le Cherche Midi, Coll. Documents, Fondation Internationale de Dachau, 2003, 462 p., broché, un pli de lecture sur le dos et quelques frottements en bordure de couverture, bon état pour le reste et intérieur bien propre.
Traduit du tchèque par Sylvie Graffard. Merci de nous contacter à l'avance si vous souhaitez consulter une référence au sein de notre librairie.
Munich Administration du monument expiatoire du Camp de Concentration de Dachau 1965 1 vol. broché in-8, broché, couverture illustrée, 71 pp., reproductions en noir. Bon exemplaire, bien complet du dépliant (volant) du musée avec le plan du camp au verso et un galon "Dachau 45-65" épinglé sur le premier.
Amicale des Anciens de Dachau, 1982, in-8 br., 226 p., préface du colonel Charles Arnould, illustrations photos, plans, dessins, fac-similés, très bon état.
Histoire véridique d'un camp de concentration hitlérien : Allach, Kommando de Dachau. Voir le sommaire sur photos jointes.
Administration du monument expiatoire du Camp de Concentration de Dachau. Sans date. In-8. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 71p, illustré de photos noir et blanc hors texte, couverture illustrée.texte sur feuille volante en allemand. . . . Classification Dewey : 940.53-Seconde Guerre mondiale 1939-1945
2ème édition.L'auteur fut évêque auxiliaire de Munich, prisonnier de Dachau Classification Dewey : 940.53-Seconde Guerre mondiale 1939-1945
Seuil, 1955, in-8, broché, 247 pages. Edition originale de cet exceptionnel témoignage sur le camp de concentration de Dachau. Exemplaire enrichi de cet envoi autographe : « Pour Roland Morin / ce cordial hommage de son / actuel patron, rescapé de / cette déconcertante Rue de la Liberté / Amicalement / Edmond Michelet / 9.XI.67 » Roland Morin, magistrat à la Cour des Comptes, était à l’époque conseiller technique au cabinet du ministre Edmond Michelet. Rare avec envoi.
1946 ANNONAY Imprimerie Alfridus Couderc - 1946 - In-8 broché (agrafe) - illustrations , 80p.,croquis de Ferdinand Dupuis.1ère édition,envoi auteur ?,edition originale ; bon état.
Stock, 1987, gr. in-8°, 197 pp, liste des résistants ayant témoigné, broché, bon état
Témoignages de survivants français recueillis par l'auteur. Dachau, fondé dès 1933, était le camp des opposants au régime nazi, des politiques, des résistants.
1970 broché in-octavo, dos muet blanc, couverture ornée d'illustrations photographiques en noir sur le recto / verso, illustrations photographiques en noir sur papier glacé + 1 plan in-texte, 72 pages, sans date (les années 1960 environ) Munich G. J. Manz S. A.,
L'auteur était évêque auxiliaire de Munich, prisonnier de Dachau numéro 26680 - bon état
Genève, Editions de Crémille 1971 305pp.avec ills.hors texte, rel.éd., tête dorée, sur bouffon de luxe, petite estampe sur page de titre, dans la série "Histoire (vécue) de la résistance" (lettre T), bel état
Paris, Bonne Presse 1954 156pp.+ frontispice (portrait), br.orig.illustrée, 18cm., bon état, R79891
s.l., Vriendenkring van Robert Regout/ Omnia-Fausta s.d. [ca. 2004] 152pp. met zw/w illustraties, linnen uitgeversband, geïllustreerde stofwikkel, 32cm., mooie staat, N95951