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‎TEILHARD DE CHARDIN (Pierre).‎

Reference : 43448

(1936)

‎L'Énergie humaine.‎

‎Shangaï, Pékin, , 1936-1937. In-4 (275 x 210 mm) de (2)-68 pp.Esquisse d'un univers personnel. Péking, 1936. (1)-56 ff.Quelques réflexions sur la conversion du monde. Péking, 1936. 14 ff.3 tapuscrits reliés en 1 vol. in-4, demi-toile rouille Bradel, pièce de titre. ‎

‎Réunion très rare de trois textes tapuscrits en édition originale du Père Teilhard de Chardin écrits lors de son second voyage d'étude à Pékin.Pierre Teilhard de Chardin (1881-1955), jésuite, philosophe, penseur et poète du religieux, docteur ès sciences naturelles (1921), professeur à l'Institut Catholique de Paris (1920-1928) collabora avec une équipe internationale, aux célèbres fouilles de Chou-Kou-Tien (Chine) qui aboutissent à la découverte du Sinanthrope ou Homme de Pékin (à partir de 1928). Il resta en Chine jusqu'en 1946, ensuite à Paris et New York. Géologue de la Croisière Citroën à travers l'Asie (1931), chargé de mission par la Fondation Wenner-Gren, New York (à partir de 1951), il fut membre de l'Institut, Académie des sciences, section de minéralogie (élu en 1950).1. Édition originale dactylographiée, datée Peking 20 octobre 1937. « Tout se passe en somme comme si chaque individu humain représentait un noyau cosmique de nature spéciale, rayonnant autour de soi des ondes d’organisation et d’éveil au sein de la matière. Un tel noyau, pris avec son auréole d’animation, voilà l’unité d’Énergie Humaine. » Au départ de la pensée de Teilhard, il y a la volonté de pénétrer aussi loin que possible la structure fondamentale de l’univers dans lequel vit l’homme, et dont il constitue une partie. Dans cet essai, le théologien tente plus particulièrement de montrer qu’on ne peut comprendre ni l’homme ni la nature sans insérer le premier au cœur de l’autre. Non qu’il faille penser le cosmos et la conscience à partir de la seule matière ; au contraire : le cosmos est fondamentalement vivant, et il consiste en la genèse même de l’esprit.Cuénot, Teilhard de Chardin, Bibliographie, p. XVI, n°191.1 exemplaire à la BnF. ; 1 exemplaire à la Georgetown University (New York), fonds Lucile Swan.2. Édition originale dactylographiée, datée Peking 4 mai 1936. Dès la rédaction du Milieu divin, en 1926, Teilhard avait perçu toute l’importance qu’il convenait de donner au Personnel dans le processus de noogenèse. Mais c’est seulement à partir de 1934 que l’on voit monter en puissance dans sa pensée une conscience très vive de la valeur de la personne. Et d’abord dans le fameux credo qui ouvre le "Comment je crois où se trouve mis en troisième point : « Je crois que l’Esprit s’achève dans le personnel». Le 15 septembre 1934, il écrit au Père de Lubac «qu’il ne saurait y avoir d’unification vraie hors d’une fusion personnalisante des éléments au sein d’un maximum de conscience (c’est-à-dire de personnalité) ». En 1936, Teilhard adopte le terme «personnalisme» dans son essai Sauvons l’Humanité, réflexions sur la crise présente. Puis, dans l'essai Esquisse d’un Univers Personnel rédigé à Pékin à la même époque, il s’attache à développer longuement ce nouvel aspect de sa pensée. Il y écrit, s’agissant du caractère unique et quasiment sacré de la personne humaine : « Une personne ne peut disparaître en passant dans une autre personne : car, par nature, elle ne peut se donner, en tant que personne, qu’autant qu’elle reste unité consciente d’elle-même, c’est-à-dire distincte. Bien plus, ce don qu’elle fait d’elle-même, nous l’avons vu, a comme résultat direct de renforcer ce qu’elle a de plus incommunicable, c’est-à-dire de la supra-personnaliser ». A partir de ce moment, on peut parler du personnalisme de Teilhard. (Hilaire Giron, Teilhard, visionnaire d'un monde en évolution : du Big -Bang à la Noosphère) Cuénot, Teilhard de Chardin, Bibliographie, p. XV, n°176. 1 exemplaire à la BnF.3. Édition originale dactylographiée, datée Peking 9 octobre 1936. Dans Quelques Réflexions sur la Conversion du Monde, Teilhard définit trois étapes pour opérer la médiation entre monde scientifique et vision de foi : une physique et une métaphysique correcte de l'évolution, une christologie en harmonie avec ses dimensions cosmiques, enfin une mystique et une morale. Manque à la BnF qui mentionne : A propos de l'opuscule polygraphié intitulé : "Quelques réflexions sur la conversion du monde", du Père Teilhard de Chardin (S. l. n. d.) In-4°, 11 ff., autographié. Cuénot, Teilhard de Chardin, Bibliographie, p. XV, n°177.Provenance : François de La Noë (1895-1968), écrivain, homme politique et diplomate, auteur d'oeuvres philosophiques et théologiques. Il est plusieurs fois lauréat de l'Académie française et fréquente des amis très renommés comme Henri Bergson, Teilhard de Chardin ou Paul Claudel. Note autographe et ex-libris manuscrit F. de La Noë 19 rue Massenet 16e. ‎

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‎Teilhard de Chardin (Pierre), sur - Henri Madelin, préface - François Crouzel - Edouard Boné - Bernard Vandermeersch - Jacques Fabre - François Russo - Madeleine Barthelemy-Madaule - Christian d'Armagnac - Gustave Martelet - Gérard-Henry Baudry - cardinal Casaroli à Mgr. Poupard - père Arrupe‎

Reference : 85962

(1982)

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