Paris, Maradan, 1802. In-8 broché, couv. d'attente (dos et dernier plat manquants).Dernière page salie et volante , une petite déchirure marginale sans manque, coins cornés sinon bon exemplaire en attente de reliure.
Première édition de la traduction française ,relation d'un voyage en Crimée et surtout de Constantinople par un diplomate russe , rare .(Barbier IV, 1085.)
Paris Maradan an X (1802) In-8° (207 x 135 mm), viii pp. - 398 pp. - [1] f., veau marbré, dos lisse orné, encadrements sur les plats avec armes et provenances au centre, filet sur les coupes (reliure de l'époque)
L'EXEMPLAIRE DE L'EMPEREUR ET DE L'IMPÉRATRICE AU CHÂTEAU DE MALMAISON. Édition originale française (une traduction anglaise paraît la même année à Londres) de cet ouvrage composé par le diplomate allemand Johann Christoph Gustav von Struve et consacré, plus qu'à la Crimée, à l'ambassade russe envoyée de Saint-Pétersbourg à Constantinople en 1793. À compter de la signature du traité de Paris le 25 juin 1802, Napoléon effectue plusieurs tentatives de rapprochement avec la Sublime Porte, cherchant à « raffermir et consolider ce grand empire » pour s'en servir contre la Russie et l'Angleterre, rivaux de la France en Orient. Il dépêche ainsi plusieurs ambassadeurs à Constantinople, parmi lesquels le colonel Horace Sebastiani, qui en 1808 aidera la capitale à repousser la flotte anglaise. Les négociations d'une véritable alliance entre la France et l'Empire ottoman tournent cependant court, et les anglais profitent d'une période de troubles intérieurs pour asseoir leur influence sur la Porte. En 1813 Andréossy, premier ambassadeur français depuis quatre ans à rejoindre Constantinople, ne peut rien faire pour renouer les liens entre les deux puissances. Napoléon III combattra toutefois en Crimée au côté de l'Empire ottoman. PROVENANCES : 1. Bibliothèque de Napoléon et Joséphine au château de Malmaison : fer à l'aigle (variante du fer 2652.7) sur les plats, mention "MALMAISON" au plat supérieur. 2. « BIBLIOTHEQUE / DE V PERDONNET », supra-librum et étiquette sur le contreplat supérieur. Alexandre François Vincent Perdonnet (Vevey, 1768-Lausanne, 1850), riche agent de change suisse, compta dans la vie politique de son pays tout en déployant une activité économique intense en France (il possède par exemple les forges de la Loue et le haut fourneau de Pontarlier) et en Europe. Il est naturalisé français en 1818. De religion protestante, Vincent Perdonnet sintéresse vivement aux sciences et aux arts, aux progrès industriels de son temps, et à toutes les nouveautés. Mors fendus, coiffes et coins frottés, épidermures au dos ; Ors légèrement effacés sur le plat supérieur, de manière plus notable au lieu ; Barbier IV, 1085
Paris, Maradan, de l'imprimerie de Crapelet, an X - 1802 in-8, VIII-398 pp., un f. n. ch. (table des matières et errata), demi-basane havane, dos lisse orné de guirlandes dorées, pièce de titre verte, tranches mouchetées (reliure moderne). Bon exemplaire.
Première traduction française de cet ouvrage à la fois rare et important, qui tourne moins autour de la Crimée (cette partie se termine dès la page 66), que sur l'ambassade russe auprès de la Porte en 1793, à laquelle l'auteur fut attaché.Johann Christoph Gustav von Struve (1763-1828 - il est incroyable de constater les prénoms inexacts dont les bibliographes continuent de l'affubler) était comme son père Anton Sebastian (1729-1802), diplomate au service de la Russie. Après huit ans de service à Varsovie auprès du comte Stackelberg (1780-1788), il poursuivit une carrière honorable, échappant aux postes les plus prestigieux, mais non dépourvue de responsabilités, surtout pendant la période napoléonienne.Absent de Blackmer (alors que l'essentiel du texte regarde la Porte). - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris, Maradan, Imprimerie de Crapelet, an X - 1802 in-8, VIII-398 pp., un f. n. ch. (table des matières et errata), demi-basane brune, dos lisse (reliure postérieure). Modeste reliure d'amateur, sans pièce de titre. Coiffe abîmée. Petites mouillures marginales sans gravité. Non rogné.
Première traduction française de cet ouvrage à la fois rare et important, qui tourne moins autour de la Crimée (cette partie se termine dès la page 66), que sur l'ambassade russe auprès de la Porte en 1793, à laquelle l'auteur fut attaché.Johann Christoph Gustav von Struve (1763-1828 - il est incroyable de constater les prénoms inexacts dont les bibliographes continuent de l'affubler) était comme son père Anton Sebastian (1729-1802), diplomate au service de la Russie. Après huit ans de service à Varsovie auprès du comte Stackelberg (1780-1788), il poursuivit une carrière honorable, échappant aux postes les plus prestigieux, mais non dépourvue de responsabilités, surtout pendant la période napoléonienne.Absent de Blackmer (alors que l'essentiel du texte regarde la Porte). - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT