Paris : Librairie de Firmin Didot, 1871. Un volume broché (12x18,5 cm), 368 pages. Couverture légèrement poussiéreuse, timbres humides de bibliothèque en page de titre et en dernière page de garde ("Fonds Gaëtan Sanvoisin" - "sorti des inventaires") sinon bon état.
[SARREPONT, Major H. de (pseud du lieutenant-colonel Eugène HENNEBERT)].
Reference : 3502
(1871)
P., Firmin-Didot Frères, Fils et Cie, 1871, in-12, vi-368 pp, 3e édition, reliure demi-basane rouge, dos lisse orné de filets à froid, titres et fleurons dorés (rel. de l'époque), coiffes arasées, coupes frottées, coins émoussés, qqs rousseurs éparses, bon état général
Journal de notes « prises au jour le jour ». Intéressant témoignage sur la Commune, vue du côté Versaillais. Ouvrage publié anonymement, puis sous le nom du major H. de Sarrepont, pseudonyme du lieutenant-colonel Eugène Hennebert. Aux yeux de l'auteur, les « communeux » sont « des sauvages armés de faulx et de carquois (ils en avaient !!…) », des « voleurs déguenillés », des « femelles sordides qui s’en allaient cheveux au vent, faire main basses sur des valeurs souvent considérables ». — "Et si ce Sarrepont-Hennebert cachait en fait Galliffet ? Classique ouvrage de militaire qui débute par un court chapitre sur la capitale, toujours résistante aux lois. Les « glorieux faits d'armes » de l'armée s'opposent aux « violations des lois de la guerre (!) » par les communeux qui rassemblent « toute l'écume de l'Europe ». Les pétroleurs se joignent aux pétroleuses pour former « une armée de huit mille furies » !!! Enfin, pour couronner le tout, « le talent de nos généraux » est si évident que « les Prussiens... ne nous refusent point des félicitations méritées »." (Le Quillec, 4170)