1919 Paris, Editions de l'Humanité, 1919, in-8 br. de 231 pp., bel ex.
Ed. orig., un des 100 ex. (n°35), num. sur Hollande, seul grand papier. Ce volume est dédié par Romain Rolland "à la mémoire des martyrs de la foi nouvelle, de l'Internationale humaine. Jean Jaurès, Karl Liebknecht, Rosa Luxembourg..."
1936 Paris, Editions du Sablier, 1936, in-12 br. de 226-(4) pp., bel ex.
Ed. orig., un des 60 ex. sur pur fil du tirage de tête.
1930 Paris, Stock, 1930, 3 tomes en 3 vol. in-12 br., 1 vol. pour Ramakrishna, 314-(6) pp., et 2 vol. pour Vivekananda de 188-(4) pp. ; 249-(5) pp., frontispices et iconographie hors-texte, très bel ex.
Ed. orig., chacun des trois volumes est l'un des 975 ex. num. sur alfa teinté d'Outhenin Chalandre.
1935 Paris, Editions Sociales Internationales, 1935, in-12 br. de 174-(2) pp., bel ex.
Ed. orig., un 50 ex. num. sur vélin de Nemours (n°31), seul grand papier avec 150 ex. du même papier, non numérotés et réservés au service de presse.
1925 Paris, Le sablier, 1925, in-8 carré de 161-(3) pp., rel. d'ép. demi-maroquin violet à coins ornés de double-filets dorés, dos à nerfs (passé) orné de filets fleurons et fleurons dorés en tête et en pied, date en pied, tête dorée, fleurons dorés sur les plats en prolongement des nerfs, couvert. et dos cons., bel ex.
Ed. orig. ornée d'en-têtes et culs-de-lampe gravés sur bois. Un des 60 ex. num. sur Hollande, celui-ci hors commerce réservé à l'éditeur. (2e papier après 40 Japon).
1928 Paris, Editions du Sablier, 1928, in-8 br. de 206-(4) pp., couvert. à rabats impr. et illustrée, traces de scotch à l'intérieur des rabats, sinon bel ex.
Ed. orig. illustrée par Lucien BOUCHER de bois gravés en vert dans le texte. Un des 25 ex. hors-commerce sur vélin pur fil du marais, il a été tiré 632 ex. num. sur le même papier.
1919 Genève, Éditions du Sablier, 1919, in-12 br. de 150-(2) pp., reliure postérieure signée René KIEFFER, de plein maroquin bordeaux, à grain lisse, dos lisse avec titre doré dans la hauteur et nom d'auteur au-dessus, large motif décoratif doré frappé sur les plats, tête dorée, couvert. imprimée et dos cons., très bel ex.
Éd. orig. illustrée de 32 bois dessinés et gravés par Franz MASEREEL. Un des 750 ex. num. sur vélin volumineux anglais.
1931 Paris, Editions du Sablier, 1931, in 12 carré de 131-(7) pp., rel. d'ép. demi-chagrin vert à coins, dos à nerfs, orné de caissons de triple-filets dorés, tête dorée, couvert. et dos cons., iconographie constituée de 16 photographies en héliogravure hors-texte, bel ex.
2e édition et 1re édition définitive pour Empédocle, et 1re édition en langue française pour l'Eclair de Spinoza. Exemplaire sur alfa.
1951 Paris, Albin Michel, 1951, in-8 br. de 311-(7) pp., très bel ex.
Ed. orig., un des 50 ex. num. sur vélin du Marais (n°4), seul grand papier.
1907 Paris, Hachette et Cie, 1907, in-8 carré de 207-(1) pp., rel. d'ép. à la Bradel de pleine percaline verte dos orné d'un fleuron doré central, date et double-filet dorés en pied, pièce de titre de chagrin brun, couvert. cons., bon ex.
2e édition. Cet ouvrage est paru dans Les Cahiers de la Quinzaine en 1906.
1935 Paris, Editions Rieder, 1935, in-8 br. de LXXX-241-(3) pp., bel ex.
Ed. orig., un des 10 ex. num. sur vélin de Rives blanc à la forme, (n°VI), 2e papier après 1 unique exemplaire sur Japon.
1919 Paris, Edouard-Joseph, 1919, in-12 carré de 271-(5) pp., rel. d'ép. demi-veau fauve flammé, dos à nerfs richement orné de roulettes dorées, et fers dorés et à froid, double-nerfs en tête et en pied, séparés d'un liseret mosaïqué rouge orné d'une roulette dorée, très bel ex.
Ed. orig., illustrée par D. GALANIS de 9 planches hors-texte et de nombreux ornements, tous gravés sur bois. Un des 120 ex. num. sur papier de couleur lilas (n° 108), enrichi d'une suite de toutes les illustrations en camaïeu sur papier vélin.
1947 Paris, Pierre Vorms, 1947, in-8 br. de 131-(7) pp., couvert. illustrée d'une composition de Masereel en marron sur le 1er plat, bel ex.
Ouvrage illustré par Frans MASEREEL de 35 compositions sur bois gravés. 1re édition mise dans le commerce, reprenant l'édition originale de 1921 non mise en circulation (tirée à 209 ex.), mais avec 2 compositions originales de Masereel en plus, dont la couverture et un cul-de-lampe. Ex. sur vélin blanc de Guyenne.
1925 Paris, Albin Michel, 1925-1927, 5 tomes en 5 vol. in-4 br., couvert. impr. et rempliées, très bel ex.
Avec ce roman l'auteur obtint le Prix Femina en 1905, et lui permit probablement d'obtenir le Prix Nobel de littérature en 1915. Il est ici illustré par son ami Frans MASEREEL, de plus de 500 bois originaux, dont 5 frontispices et des hors-texte. Tirage limité à 2010 exemplaires numérotés, celui-ci est l'un des 400 exemplaires numérotés en chiffres romains sur Madagascar (après 10 Japon et 100 Hollande).
1935 Paris, librairie historique et nobiliaire, Saffroy, 1935, in 8 br. de 138 pp. et 27 planches hors-texte, bel ex. non coupé.
1925 Paris, Le sablier, 1925, in 4 rel. d'ép. demi-chagrin marron, dos à nerfs, tête dorée, couvert. cons., bon ex.
Éd. orig., un des 650 ex. num. sur vergé de Rives, en-têtes et culs-de-lampe gravés sur bois.
Paris, L. Danel, 1893, in 16, rel. d'ép. demi-maroquin brun à coins, dos à nerfs, tête dorée, bel ex. dans une rel. signée Dodé.
Ed. orig., bel envoi de l'auteur au Baron de Franchetti.
Loche Bertault s. d. (vers 1919) In-f° oblong (244 x 319 mm), 20 pp. - [2] ff., ligature de ruban de soie crème, couverture à décor gaufré avec titre et logo doré
Élégant catalogue promotionnel du constructeur tourangeau Rolland-Pilain Ce catalogue, illustré notamment de 9 grandes chromolithographies, s'ouvre après le titre sur l'une d'entre elles à pleine page intitulée : « La Rolland-Pilain en Touraine : Le joyau sort de son écrin » signée par l'illustrateur et affichiste Jean-Raoul Chaurand-Naurac, élève de Gustave Moreau. Suit un texte de Jacques de Gachons, « Dans les allées du jardin de la France », illustré par N. Loyot, où se mêlent de manière amusante éloge de la Rolland-Pilain et guide de la région tourangelle : "Elle nous reçoit et s'élance. Comme elle file ! On dirait un cheval de sang sur la piste de son écurie... C'est un peu cela : notre « Rolland-Pilain » est heureuse de nous ramener vers son pays natal, car elle aime sa Touraine, comme sa Touraine est fière d'elle. Et ce ne fut pas le moindre attrait de cette rapide promenade dans le mystérieux passé que de la faire sur une voiture qui représente si bien le net, le rapide, l'impérieux présent." Viennent ensuite les fiches techniques de trois modèles proposés par le constructeur, illustrées de 6 belles chromolithographies à pleine page (« Torpédo 2 baquets et Spider », « Petite Conduite Intre », « Phaéton Landaulet démontable », « Coupé grand luxe », « Torpédo Sport », « Conduite Intre 4 places »). Dont un modèle annulé, la 14 HP 6 cylindres - Type M6. La mention « annulé », manuscrite à l'encre rouge dans les marges, ne paraît pas sur l'autre exemplaire du catalogue que nous avons pu consulter. Il se conclut par une page de conditions générales suivit de deux chromolithographies à plein page intitulée : « La Rolland-Pilain en Alsace : l'arrivée à l'Hotellerie » et « La Rolland-Pilain à Paris : Les salons de l'avenue Montaigne » dues à nouveau à Jean-Raoul Chaurand-Naurac. Née de l'association de François Rolland, riche propriétaire passionné d'automobiles, et Émile Pilain, jeune technicien de 25 ans, l'entreprise Rolland-Pilain est fondée à Tours en 1906. Elle s'installe place Rabelais en 1911, riche du soutien de 142 souscripteurs et d'un capital de 1150000 francs. L'entreprise contribue à l'effort de guerre puis reprend ses activités malgré des effectifs considérablement réduits. La marque rencontre néanmoins un certain succès au début des années 1920, notamment grâce au lancement de son modèle C23 au salon de l'Automobile : en 1923, un magasin d'exposition et de vente ouvre sur les Champs-Élysées. Mais en 1926, le conseil d'administration prend le pouvoir, et Émile Pilain et François Roland sont évincés - la firme fait faillite en 1932. Des véhicules construits par Rolland-Pilain participèrent à des raids en Afrique et en Asie et aux 24 heures du Mans, et établirent des records de vitesse à Monthléry en plus de remporter de nombreux prix d'élégance. D'après l'Association des Amis de Rolland-Pilain, la production totale du constructeur est estimée à 10000 véhicules entre 1906 et 1932 - aujourd'hui, 110 Rolland-Pilain existeraient à travers le monde, et plus de la moitié roulerait encore. Quelques taches brunes sur la couverture.
1 vol. grand in-8 reliure de l'époque plein chagrin bleu, dos à 5 nerfs orné, filet d'encadrement en plats, chasses richement ornées, tête dorée, Librairie des Auteurs, Paris, 1867, 211 pp. et 2 ff. n. ch.
L'exemplaire est truffé de plusieurs documents intéressants : un ex-dono autographe signé de Jules Rolland, frère d'Amédée Rolland, "A Monsieur Jules de Marthold, souvenir d'une bonne action, le frère de l'auteur" ; un billet autographe signée d'Amédée Rolland "A M. Paul Foucher, e la part de l'auteur" ; une coupure de presse datée à la main du 27 septembre 1891 : "Nous apprenons la mort de M. Jules Rolland, le frère d'Amédée Rolland, l'auteur de Nos Ancêtres. C'est Jules Rolland qui récemment mena à bien l'édition luxueuse de cette tragédie nationale d'une si puissante inspiration" ; un billet autographe signé J. M. (probablement Jules de Marthold) : "Cher Ami, Ecrivez-moi, je vous prie, le nom de la Ville et du Journal (si vous l'avez) vous me l'avez dit hier, mais il ne m'en souvient plus" ; un prospectus contrecollé in-fine indiquant les horaires à la Salle des Conférences, 39 boulevard des Capucines, dont conférences de Léon Hennique, François Coppée, Francisque Sarcey, et surtout Jules de Marthold sur le thème suivant : "Amédée Rolland - Le Poème de la Mort" ; une notice nécrologique d'Henry Murger. Rare exemplaire de l'édition originale, de belle provenance. Etat satisfaisant (petits accrocs en coiffe, reliure un peu frottée). Vicaire, VI, 1176
Paris Editions Albin Michel 1959 in 8 (20,5x15) 1 volume broché, portrait en frontispice, 387 pages [1]. Romain Rolland, Clamecy 1866 - Vézelay 1944, écrivain français, prix Nobel de littérature de 1915. Préface de Umberto Zanotti-Bianco. Choix de lettres de Romain Rolland à Sofia Bertolini Guerrieri-Gonzaga ( 1901-1908 ). Cahier 10. Bel exemplaire ( Photographies sur demande / We can send pictures of this book on simple request )
Très bon Broché
Paris Editions Albin Michel 1960 in 8 (20,5x15) 1 volume broché, 374 pages [1]. Romain Rolland, Clamecy 1866 - Vézelay 1944, écrivain français, prix Nobel de littérature de 1915. Choix de lettres de Romain Rolland à Sofia Bertolini Guerrieri-Gonzaga ( 1909-1932 ). Cahier 11. Bel exemplaire
Très bon Broché
Albin Michel Cahiers Romain Rolland 1978 Albin Michel, Cahiers Romain Rolland (N°24), 1978, 251 p., broché, couverture un peu insolée et salie, bords de la couverture froissés, intérieur propre.
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Paris: A. Michel 1973 in8 Br ,Collection : Cahiers Romain Rolland ; 22,348 p. : portr. ; 21 cm, Contient aussi la correspondance entre Romain Rolland et André Bourgeois, et des lettres de Pierre Valdagne. Notes bibliogr. Index.
envoi autographe de la fille de Romain Rolland, Remise de 20% pour toutes commandes égales ou supérieures à 200 €
K221- ROLLAND d’ERCEVILLE ( Barthélémy Gabriel), MEURGEY de TUPIGNY (Jacques) : Le « Typus religionis ». Description d’un tableau conservé au Musée de l’Histoire de France. Avant-propos de Charles BRAIBANT. Paris, Imprimerie Nationale, 1956.
Reference : K221
(1956)
TEXTES : l’ouvrage débute par un « Avant-Propos » par Charles BRAIBANT (Villemomble [93], 1889 - Paris [XVI°], 1976), archiviste-paléographe (1914), directeur des Archives de France depuis 1948. L’essentiel de l’ouvrage porte sur le « Rapport » présenté au Parlement de Paris, le 15 juillet 1763, par le Président ROLLAND, suivi de la « Description du tableau ». Les pages liminaires (« Typus Religionis », Histoire du tableau, [notice sur] le président Rolland) et les dernières (Appendice [ traductions en français], Conclusion et Bibliographie), sont de J. MURGEY de TUPIGNY. PRÉCISIONS SUR L’AUTEUR : né Jacques-Pierre MEURGEY (Paris, 1891-1973), diplômé de l’École des Chartes en 1924, spécialiste reconnu en sigillographie et en généalogie, à l’époque directeur-adjoint des Archives Nationales ; il sera Commandeur de la Légion d’Honneur en 1961 ; par ailleurs, Chevalier de l’Ordre souverain de Malte [NOTE4]. Accessoirement adoubé dans l’Ordre Francisquin, dans les années 40 : dans la liste alphabétique, il est inscrit entre le docteur Ménétrel et François Mitterrand. Son patronyme devient MEURGEY de TUPIGNY [NOTE 5] par décret du 22/12/1954 ; parfois qualifié de « baron » (NOTE6], comme cela figure, par anticipation, sur deux modèles de son ex-libris, l’un daté de 1947, dessinés par Robert LOUIS, artiste auquel on doit les séries de timbres-poste relatifs aux provinces et villes de France. Par ailleurs, les Archives parisiennes nous apprennent que ses bisaïeux étaient « négociants » ; une de ses tantes avait épousé le fils de Félix Potin , épicier, fondateur de la célèbre enseigne éponyme. Dans son arbre généalogique, il y a donc plus d’épiceries de quartier que de quartiers de noblesse. Et pourtant, dans son volumineux « Armorial de la Généralité de Paris » (Mâcon, 4 vol.,1965-1967), J. M.de T. écrit dans sa préface : « Comme on le croit souvent à tort, et non plus que la particule devant le nom, les armoiries ne sont preuves de noblesse » (Georges Cerbelaud-Salagnac, dans son commentaire sur l’Armorial , in www.erudit.org).
BILLOM COMMUNAUTÉ... TYPUS REVISIONIS...On peut voir à Billom (Puy- de- Dôme), dans la Mairie, une copie du tableau. Une petite plaquette informative, éditée par « Billom Communauté » (de communes), quelques pages illustrées en quadrichromie, dans la série « Focus », est mise à la disposition des visiteurs. Disponible sur Internet (https://billomcommunaute.fr), sous-titrée (Google) « Un guide explicatif dédié au « Typuse ( sic !) Religionis ». Cela commence bien. J’ai pu relever une vingtaine de fautes, imprécisions, omissions, etc. dont voici un aperçu : - sur la date : « dernières années du XVI° siècle », contredit quelques lignes plus loin par cette phrase d’une lourdeur exceptionnelle : « Cependant, on ne peut pas non plus affirmer que ce ne soit pas Ravaillac » [1610] (en bon français, deux négations qui se suivent, relatives à un même objet égalent … une affirmation). Il en résulte que ce sont bien les régicides Clément et Ravaillac qui sont accueillis sur le vaisseau… Éventuellement, le cas échéant, si, sur cette échelle - et à côté-, ce ne sont point des régicides et leurs maîtres à penser, qui donc sont ces personnages ? Décidément, ce tableau est incontestablement « mystérieux », - ce fragment étonnant, le plus important de ce texte : « La lecture du tableau faite en 1763 par le président Rolland est erronée car elle est anecdotique, le sens général du tableau n’a pas été compris ». Anecdotique, la scène la plus importante du tableau ? En son centre, le navire ; sur le pont, au mitan de celui-ci, Loyola exhibe ostensiblement le sceau des Jésuites « IHS » ; toujours au centre de l’image, l’échelle recevant ces personnages … En revanche, le Pape est relégué, en contrebas, dans une barque, attelée à l’arrière du navire. Le Pape montera donc après assassins et complices. Ce tableau n’est pas, paraît-il, un tableau d’église, mais un objet « didactique », aujourd’hui on dirait « pédagogique », dont le but était d’inculquer à ces chers petits les bases de la Religion catholique romaine : cette vision de la Papauté est certainement…anecdotique. - L‘auteur – anonyme - de la plaquette a eu, malgré tout, une intuition géniale, quoique … anecdotique, au sujet de Jacques Clément et de François Ravaillac escaladant une échelle, accueillis à bras ouverts par le jésuite Varade ; « Peut-être le peintre s’est-il amusé (…) ». Allégoriquement, peut-être voulait-il simplement nous « mener en bateau » ? [NOTE7] - ce tableau , empli de figures, d’images, accompagnées, de bulles (censuré par le Vatican), de nombreux cartouches, dans sa version gravée à l’eau-forte, le « Typus Religionis » est, au même titre que la Tapisserie de Bayeux, un ancêtre de la B.D. En fin de compte, ce « travail » anonyme [NOTE 8] me paraît être de la bouillie (pardon, de la mauvaise potée auvergnate) pour touristes. À ce TYPUS REVISIONIS, il ne manque que l’Imprimatur. Avec un pape jésuite, tous les espoirs sont permis. IN FINE, je citerai un auteur , sortant certes de l’ordinaire, qui porte un jugement impartial sur le rôle des Jésuites dans les affaires de régicides : « Si les Jésuites ont été innocents des crimes de Jacques Clément, de Barrière, de Châtel et de Ravaillac ; s’ils ne furent pour rien dans les nombreuses conjurations ourdies contre la vie d’Élisabeth et de Jacques d’Angleterre, des princes de Nassau et de tant d’autres, il faut avouer qu’ il est bien étrange de rencontrer toujours dans ces faits quelque Jésuite confident du coupable. On se demande naturellement comment ces confesseurs, si habiles à s’emparer de l’esprit de leurs pénitents, n’ont jamais pu réussir à empêcher ces attentats dont ils avaient connaissance », tome I, 4. de l’ Histoire des Jésuites composée sur documents authentiques en partie inédits. Paris, Huet, 1858-1859, 3 vol. et Paris, A. Sagnier, 1870 (2° édition). [BNF, 305534**]. Il s’agit de René-François GUETTÉE [Blois, 1816- Ehnen ( Luxembourg], 1892], prêtre catholique de tendance gallicane voire janséniste, qui n’aimait pas les ultramontains : il se convertit à l’orthodoxie (1861), version russe, ultra Vistula , et se fera désormais appeler Wladimir ; marié civilement, ce prêtre hétérodoxe, embrassa l’orthodoxie et , sur un plan différent, sera « hétéro ».// [NOTE 1] Dans la « Bibliographie » [p. (45)], d’une part, sont citées deux gravures différentes du tableau, annoncées avec les « légendes en français » (sic)… Dans la première, jointe à la plaquette (1783), toutes les légendes sont en latin. D’autre part, est mentionnée « La Galère jésuitique » datée de 1826, avec « une estampe différente (…), avec les légendes en français », Paris, L’Huillier, 1826 (BNF, 36345639); il existe, une deuxième édition, parue la même année (BNF, 36345640). Par ailleurs un « Précis de l’histoire des jésuites (…),par Gabriel-Jean CHARVILHAC, accompagné d’une estampe du tableau trouvé (etc.…), paru à Paris, dès 1820, chez le même L’Huillier, montre une gravure qui semble identique à celle de 1826 [BNF 36345591, avec planche et (30226122), sans mention de planche ; photos visibles sur Bibliorare. com et LRB] [NOTE 2] Barthélémy-Gabriel ROLLAND, président du Parlement de Paris, premier comte de CHAMBAUDOIN par érection de la seigneurie en comté (par lettres patentes de Louis XV de janvier 1770, était seigneur d’Allainville, Annemont, Ardouville, Aubreuil, ERCEVILLE, Fontferrière, Gloriette, Judinville, La Muette, Trémeville, et Samois. Cette liste de fiefs, longue comme le bras, malgré l’acte de salubrité publique effectué trente ans auparavant, ne contribua certes pas à lui sauver la vie : il fut guillotiné le 20 avril 1794. [NOTE 3] « imposante peinture sur bois » (sic !), commentaire sur un concert (07/17/2009) dans l’hôtel de Soubise (« concertonet.com », longtemps « dissimulée derrière[sic!] une cimaise » . [NOTE 4] « l’ordre dit de Malte sous-entend noblesse, on y entre pour paraître noble sans l’être le moins du monde et ceci, en France tout particulièrement », l’admission dans cet ordre est devenue « principalement le refuge de la fausse noblesse » ou encore « en 1957, qui est noble va à l’ANF [Association d’entraide de la Noblesse Française], qui voudrait l’être va à Malte » (in Philippe du Puy de Clinchamps, Paris, P.U.F., « Que sais-je ? », La Noblesse, 1959 et La Chevalerie, 1966). [NOTE 5] de Tupigny, famille picarde éteinte depuis très belle lurette (fin du XVII° siècle); absente à l’ANF. [NOTE 6] rien sur son apparition (sur la toile, que des répétitions serviles, ce qui est bien dommage pour un « noble »). [NOTE 7] « mener en bateau », synonyme de «amuser» (CNRTL ). [NOTE 8] anonyme, néanmoins avec la caution morale de l’historien Bernard DOMPNIER (cité en exergue) , qui, entre autres, est « membre du Comité pontifical des sciences historiques (Vatican), membre de l’Accademia Ambrosiana, consultore storico auprès de la Congrégation romaine des Causes des saints » (« chec.uca.fr »). Espérons que la rédaction de ce torchon a été faite à son insu. Sinon… Cette fiche est un extrait d'un texte plus important, avec références bibliographiques, justificatifs et autres commentaires. DISPONIBLE en PDF sur simple demande.