[Paris], Imprimerie de Demonville, s.d. (janvier 1792) in-8, 16 pp., en feuilles.
Rare. Il s'agit de la défense, assurée par Regnaud de Saint-Jean-d'Angély, de 84 prisonniers incarcérés à Caen, prévenus d’avoir pris part à une conjuration formée contre la sûreté générale de l’État, motif bien commode en ces temps : en réalité, ces personnes avaient été arbitrairement arrêtées le 5 novembre par la Garde nationale pour avoir assisté à un office célébré dans l'église Saint-Jean par un prêtre réfractaire. Des lettres compromettantes avaient été saisies à cette occasion, mais l'Assemblée législative finit par ordonner en janvier 1792 la libération de tous les prévenus en raison de l'illégalité de la fouille qui avait produit la seule preuve acceptable.Frère II, 461-62. Pas dans Martin & Walter. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris, Plancher, 1817 2 tomes en un vol. in-12, viij pp., pp. 9-251 ; 281 pp., frontispices, demi-maroquin rouge à coins, dos à nerfs orné, tête dorée (reliure de la seconde partie du XIXe siècle).
Édition originale très rare.Ces Souvenirs sont non seulement apocryphes, mais correspondent non pas à la catégorie des mémoires proprement dits, mais à celle des pamphlets : en 1817 d'ailleurs, l'homme politique était encore vivant, et ne devait mourir qu'en 1819. La table mentionnée au titre était prévue pour le tome IV qui, ainsi que le tome III ne vit jamais le jour. Tulard, 1220. Quérard VII, 501. Manque à la collection d'Huart.Précieux exemplaire provenant de la bibliothèque du roi à Neuilly.Bel exemplaire. Une note manuscrite indique que l'ouvrage fit parti de la vente du Cte Octave de Béhague, avril 1880. Ex-libris. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
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