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Motion faite à la Convention Nationale. par Raffron, député du département de Paris, le 16 brumaire de l'an 2 (vieux style, le 6 novembre 1793)
Paris, G.-F. Galletti, s.d. (1793) in-8, 8 pp., broché sous couverture factice moderne.
Sur l'exécution des Girondins, bruyamment approuvée. Nicolas Raffron du Trouillet (1723-1801), ancien diplomate, d'opinions avancées, recommandé par Marat, avait été élu à la Convention par Paris.Absent de Martin et Walter. Au CCF, exemplaires seulement à la BnF et à Rouen. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Opinion du Citoyen Raffron, Député du Département de Paris à la Convention Nationale, sur l'Education Nationale, prononcé dans la Séance du 5 juillet 1793. [ édition originale ]
Opinion du Citoyen Raffron, Député du Département de Paris à la Convention Nationale, sur l'Education Nationale, prononcé dans la Séance du 5 juillet 1793. ; Imprimé par ordre de la Convention Nationale, 1 brochure in-8, De l'Imprimerie Nationale, Paris, s.d. 4 pp.
Edition originale. "Banissez de la République ces hommes pervers qui font métier de tromper les autres par la subtilité de leurs gestes, par leurs tours d'adresse ; ces joueurs de gobelet, ces saltimbanques, dont l'art consiste à faire voir ce qui n'est pas." ... "Proscrivez, pour commencer, les théâtres des boulevards, ces bateleurs qui tiennent des écoles de corruption, où l'on voit continuellement se nouer les intrigues les plus scandaleuses, les valets, les soubrettes donner des leçons de friponnerie, inspirer le mépris de la vieillesse, corrompre de toutes manières la jeunesse, ridiculiser la vertu, l'innocence, préconiser le vice & le crime" ... "Anéantissez cette loterie, piège si funeste, tendu 24 fois l'an à la crédulité du peuple, qui détruit les moeurs & la fortune, qui, à la honte de cette révolution, porte encore le nom de lotterie nationale". Etat très satisfaisant pour ce rare pamphlet révolutionnaire.
[DOURDAN] Citadelle et église de Dourdan.
1880. Dessin ovale de 160 x 197 mm, sur une feuille de 197 x 250 mm.
Aquarelle sur papier montrant une partie du château-fort ou citadelle de Dourdan, avec le donjon au centre et l'église Saint-Germain l'Auxerrois en arrière-plan, tels qu'on peut les voir depuis l'actuelle rue de Chartres. Le dessin a été réalisé d'après une gravure de Christophe Civeton publiée vers 1820. En effet, outre la même perspective, on y retrouve également une jeune femme portant un panier et tenant la main d'un enfant, ainsi que deux hommes discutant, dont l'un est assis sur le parapet bordant le fossé. En revanche, la partie gauche, offrant un dégagement vers la ville, n'a pas été reprise par le dessinateur. Le dessin est signé et daté au crayon "G. Raffron 1880" et "G.R. 1880" dans la partie basse. Trous d'épingle et petit accroc dans la marge supérieure.
![[DOURDAN] Citadelle et église de Dourdan.. RAFFRON (G.).](https://static.livre-rare-book.com/pictures/LBW/lbw-8628_1.jpg)
![[DOURDAN] Citadelle et église de Dourdan.. RAFFRON (G.).](https://static.livre-rare-book.com/pictures/LBW/lbw-8628_1_thumb.jpg)
Convention nationale. Plan d'instruction publique, destiné à plus de 15,000,000 de Français, en un seul chapitre qui peut être lu une fois par semaine aux habitans de la campagne, à ceux des villes, qui n'ont pas le temps d'assister à des leçons longues & savantes, & à ceux qu'on appelle hommes de peine
Paris Imprimerie nationale [1793] plaquette in-12 de 2 ff.n.ch. avec simple titre de départ bradel demi-chagrin rouge, dos orné d'emblèmes révolutionnaires [Rel. mod.]
Curieux projet d'instruction publique destiné aux pauvres et aux habitants des campagnes.Il contient l'exposé des droits et devoirs des citoyens. Le conventionnel français Nicolas Raffron du Trouillet [1709-1800], longtemps attaché au barreau de Paris, "avait quatre-vingt-trois ans lorsqu'il fut élu député de Paris à la Convention, où il se montra ardent républicain. Il pressa le jugement de Louis XVI, et vota pour la mort sans appel ni sursis. En janvier 1794, il proposa la vente par petits lots des biens des émigrés. Il s'occupa surtout des questions de législation et de finances. Les excès de la Révolution le ramenèrent à des idées modérées, et après la chute de la montagne il insista pour hâter le jugement de Carrier et de ses co-accusés, et se prononça contre Barère, David et Lebon. Devenu membre du Conseil des cinq cents, il présida la première séance (9 mars 1796) comme doyen d'âge, et s'éleva contre le luxe des fonctionnaires publics, les folles dépenses et les vêtements somptueux. Il sortit du conseil le 20 mai 1797". Cf. Hoefer.Bel exemplaire
Discours contre la restitution des biens des condamnés pour trahison.
Paris, Imprimerie nationale, an III in-8, 7 pp., dérelié. Nombreuses mouillures.
La restitution des biens confisqués affaiblirait les finances de la République et donnerait lieu à de multiples contestations.Martin & Walter, IV, 28615. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Recherches sur l'origine des ornemens d'architecture.
In-8, broché, couverture papier bleu moderne, 15 p. Paris, Imprimerie du citoyen Brosselard, l'an 2d de la République [1793].
Edition originale. Député de Paris à la Convention, l'auteur fait un historique des ornements en architecture et démontre que l'histoire de l'architecture et de ses ornements se confond avec celle du passage de la contingence en "beau". La corruption provoquée sur les matériaux par le temps ou l'usure aurait été ainsi transformée en motifs artistiques et en ornements: cf. par exemple, les pierres sculptées de motifs de "vermicules" qui seraient "la copie fidèle de ces pierres mangées par l'air, la pluie et le temps".(Saricks, II, 4540).Exemplaire frais.
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