Paris. Gallimard, NRF. In-12. Br. Tome I : Hommage à Marcel Proust. 1927. 319 p. Ex. N° 465 sur vélin pur fil Lafuma-Navarre. Tome II : Répertoire des Personnages de " A la Recherche du Temps Perdu" par C. Daudet. Précédé de "La Vie Sociale dans l'Oeuvre de Marcel Proust" par R. Fernandez. 1927. 175 p. Ex. N° 465 sur Vélin pur fil Lafuma-Navarre. Tome III : Morceaux Choisis de Marcel Proust. 1928. 372 p. Ex. N° 465 sur Vélin pur fil Lafuma-Navarre. Tome IV : Au Bal avec Marcel Proust par La Princesse Bibesco. 14ème édition. 1928. 202 p. Tome V : Autour de Soixante Lettres de Marcel Proust par L. Daudet. 1929. 242 p. Ex. N° 468 sur Vélin pur fil lafuma-Navarre. Tome VI : Marcel Proust Lettres à la NRF. Bibliographie Proustienne par G. Da Silva Ramos. Proust à la Mazarine. 1932. 283 p. Ex. N° 162 sur vélin pur fil Lafuma-Navarre. Tome VII : Répertoire des Thèmes de Marcel Proust par R. Celly. 1935. 382 p. Tome VIII : L'Amitié de Proust par G. Cattaui. 1935. 228 p. Bon état. Rousseurs. Couvs. défraichies.
S.D. TRE?S BELLE ET INTE?RESSANTE LETTRE DANS LAQUELLE MARCEL PROUST E?VOQUE LE PEINTRE VE?NITIEN VITTORE CARPACCIO [pour Proust, le symbole me?me de Venise, dont il se servira dans Albertine disparue] ET LES « MORNINGS IN FLORENCE » DE RUSKIN, publie?s par Laurens (en 1908) : ...Si plus tard votre collaborateur vous rend le Carpaccio italien (que je ne connais pas) je serai tre?s heureux de le lire, si vous pouvez me le pre?ter. Quant au franc?ais je vais e?crire a? Venise ou? on me dit quil a e?te? e?dite?. Carpaccio est un artiste si charmant quon voudrait pouvoir e?tre toujours plus renseigne? sur son œuvre et sur sa vie. Si vous naviez de?ja? dispose? du cpte rendu, je me serais mis a? votre disposition pour le faire. Si M. Laurens publie les Mornings in Florence vous devriez lui conseiller ceci. La magnifique e?dition de Ruskin (Library Edition) qui parai?t chez Alen... Proust pre?cise que les Mornings contiennent un ...ine?dit « The visible church », tre?s inte?ressant. M. Laurens naurait pas le droit de le publier, car il ny a pas assez de temps quil a paru. Mais par voie dappendice ou de note en disant franchement ou? il le prend, il pourrait en donner de longs extraits. Du reste les Mornings in Florence sont bien courts pour constituer un volume, il devrait y ajouter Val dArno qui est dailleurs infiniment supe?rieur aux Mornings in Florence lesquels sont le plus mauvais ouvrage de Ruskin, franchement me?diocre... En grand admirateur du critique dart anglais John Ruskin, et, à la suite de la traduction quil fit (avec laide de sa mère Jeanne Proust) de La Bible dAmiens du critique anglais (parue au Mercure de France, en 1904), Marcel Proust avait été promu « expert en études ruskiniennes ».En novembre 1905, Proust fut donc approché par Auguste Marguillier, un ancien collaborateur de Charles Ephrussi (un ami de Proust), devenu directeur de La Chronique des arts, pour un compte-rendu de Pierres de Venise de Ruskin, que Mathilde Crémieux, une cousine de Proust, venait de traduire et qui allait paraître chez Henri Laurens, le futur éditeur des Matins de Florence de Ruskin. En janvier 1906, Proust adressait à Marguillier une notice au sujet du Gainsborough de Gabrielo Mourey paru dans La Chronique des Arts, puis dans les « Villes dart », une collection (éditée par H. Laurens) très appréciée par lauteur de La Recherche ; toujours dans la même collection, Proust découvrit avec plaisir le Carpaccio de G. et L. Rosenthal (paru en 1906), auquel il fait allusion dans cette lettre.Introduit dans La Recherche, au travers des chatoyantes robes du couturier Fortuny offertes à Albertine par le Narrateur, le peintre vénitien Vittore Carpaccio (1460-1526) fut longuement étudié par Proust lors de ses séjours à Venise grâce aux ouvrages de Ruskin.
Paris. Gallimard, NRF. Brochés In-12. Non complet. Tome I : Hommage à Marcel Proust. 1927. 319 p. N° 179 sur vélin pur fil Lafuma-Navarre. Tome II : Répertoire des Personnages de " A la Recherche du Temps Perdu" par C. Daudet. Précédé de "La Vie Sociale dans l'Oeuvre de Marcel Proust" par R. Fernandez. 1927. 175 p. ex libris principis obsta. Tome III : Morceaux Choisis de Marcel Proust. 1947. 372 p. Tome IV : Au Bal avec Marcel Proust par La Princesse Bibesco. 1928. 202 p. ex libris principis obsta. Tome VI : Marcel Proust Lettres à la NRF. Bibliographie Proustienne par G. Da Silva Ramos. Proust à la Mazarine. 1932. 283 p.
Bel ensemble en bon état. Rousseurs. Couvertures défraichies.
[Novembre 1913]. 4 pages in-12 (180 x 134 mm) en un bi-feuillet replié.
Précieuse lettre originale signée Marcel Proust. Cette lettre, adressée à une dame, lui demande d'intervenir auprès de Pierre Lafitte, rédacteur en chef de l'Excelsior. Proust voudrait faire précéder l’article le concernant, rédigé à sa demande par son ami Jean Cocteau, Buste, d'un chapeau “court et simple”, qu’il a rédigé et déjà envoyé à Dominique Sylvaire. À condition toutefois que ledit chapeau n’ait pas pour effet que l’article ne passe “en moins bonne place”. Proust et Cocteau se sont rencontrés en 1910 chez Geneviève Strauss (veuve du compositeur de Carmen). L'article de Jean Cocteau, auquel fait référence Proust, fut publié en bonne place dans la rubrique La Galerie des bustes de l'Excelsior le 23 novembre 1913, neuf jours après la publication de Du côté de chez Swann (14 novembre 1913). “Du côté de chez Swann ne ressemble à rien que je sache et me rappelle tout ce que j’admire. C’est le cousinage des chef-d’œuvres.”, “une miniature géante, pleine de mirages, de jardins superposés, de jeux entre l’espace et le temps, de larges touches fraîches à la Manet” (Jean Cocteau, extraits de l’article). Proust “agent littéraire”. Loin de l’image du Proust écrivain en retrait du monde et désintéressé, on découvre ici le Proust “pragmatique, stratège, organisant tactiquement la publicité autour de ses livres, veillant à leur bonne diffusion, surveillant de près le discours journalistique les concernant, tel un véritable ‹‹ agent littéraire ›› avant la lettre et, moins attendu peut-être, un Proust au moins aussi soucieux de sa médiatisation personnelle que celle de ses livres” (Leriche) Françoise Leriche, "Proust, un sens publicitaire aigu". Bulletin d'informations proustiennes No. 48 (2018), pp. 81-91.
Lausanne, Edita, 1985, in-4°, 211 pp, 119 photos à pleine page, reliure toile éditeur, jaquette illustrée, bon état
Bel album où des extraits d' "A la recherche du temps perdu" illustrent un choix de photographies d’Atget. — Marcel Proust et Eugène Atget bien que contemporains ne se connaissaient pas. Leurs œuvres monumentales témoignent de cette même volonté patiente et méticuleuse de restituer la vie de leur temps, ce Paris légendaire de la Belle Époque. Tandis que Proust s'attachait à décrire la complexité de l'âme humaine, Atget, lui, photographiait les rues, les places, les jardins, les échoppes qui allaient servir de décor au peuple parisien. Dans cet ouvrage les photographies de l'un font subtilement écho aux mots de l'autre, c'est Odette ou encore Albertine qu'on croit reconnaître derrière les passantes furtives, c'est l'hôtel de la duchesse de Guermantes que dissimulent les lourdes portes cochères. Ces deux regards croisés sur un Paris irrémédiablement perdu suscitent une émotion teintée de mélancolie. — C'est M. Arthur D. Trottenberg, professeur à l'université de Harvard, qui eut l'idée de choisir des photographies d'Eugène Atget, conservées en Amérique par Bérénice Abbott, de les accompagner d'extraits de "A la recherche du temps perdu" de Marcel Proust et de les réunir en un volume. Eugène Atget ne connaissait ni Marcel Proust, ni son œuvre, mais l'écrivain et le photographe avaient en commun la dévorante passion d'enregistrer la vie complexe et le pouls rapide de Paris au tournant du siècle. Ils partageaient aussi le don d'user du pouvoir évocateur de l'image visuelle comme moyen de communication esthétique. Les images qui jaillissent du texte et de la photographie transcendent alors les idées et les émotions exprimées et deviennent pures œuvres d'art. En décrivant "A la recherche du temps perdu", Proust s'intéressait aux gens et à la signification de leurs rapports entre eux; son examen microscopique de leurs relations est souvent coloré et, dans une certaine mesure, motivé par sa sensibilité exceptionnelle au monde visuel. Cette même sensibilité caractérise l'œuvre d'Eugène Atget, et les deux artistes l'un par l'objectif et l'autre par la plume, ont rendu une époque et un lieu précis avec une vigueur unique. Ce livre veut rapprocher les œuvres de deux artistes inégalables afin que l'art de l'un illumine et fortifie l'art de l'autre.
Paris, Grasset, 8 novembre 1913. In-12 (180 x 116 mm), 1 f. bl., 2 ff. n. ch., 523 pp., 1 p. n. ch. Demi-maroquin bordeaux à coins, filet doré d'encadrement, dos à nerfs, auteur, titre et date dorés, tête dorée, non rogné, couvertures conservées, étui bordé, restaurations marginales et manques angulaires au feuillet d’envoi (Loutrel-Delaporte).
Édition originale en premier tirage. Elle possède les fautes et remarques signalées par Max Brun : barre verticale à Grasset sur le titre, achevé d’imprimer au verso de la page 523 et absence de table des matières. Mention fictive de “troisième édition” sur la première de couverture. Précieux exemplaire enrichi d’un envoi autographe “à Lucien Henraux, son ami, Marcel Proust”. Collectionneur d’art et passionné d’automobile, fidèle du salon de Madeleine Lemaire, Lucien Henraux (1877-1926) était un ami et ancien camarade de classe de Proust. Il faisait partie, au printemps 1903, du petit groupe d’amis (avec Antoine Bibesco, Gabriel Trarieux et Georges de Lauris) qui accompagna Proust dans ses excursions pour visiter les églises d’Île-de-France et de Bourgogne, notamment à Saint-Loup-de-Naud en Seine-et-Marne dont l’écrivain se souviendra pour son personnage Robert de Saint-Loup (Carter, Marcel Proust, p. 335.). Henraux est fréquemment cité dans la correspondance, ainsi que son frère, Albert – président de la Société des Amis du Louvre. Comme le note Pyra Wise, Proust avait une opinion changeante sur les Henraux selon ses interlocuteurs. S’il leur garde une amitié sincère, il a parfois moqué leur rusticité auprès de correspondants plus mondains. Peu avant la parution de Swann, à la fin de décembre 1911, il visite ainsi avec Lucien Henraux une exposition sur la Chine ancienne et écrit à Reynaldo Hahn : “[Lucien Henraux] m’a parlé de Cocteau, j’ai vu qu’il le connaissait beaucoup. Mais il a ajouté, ce qui était d’un comique qui aurait été assez triste s’il l’avait senti : ‹‹ Mais ce que je crains pour lui c’est le monde, il va trop dans le monde, s’il va dans le monde il est perdu ››. Mais j’ai vu qu’il ne disait pas cela comme un mondain déplore la raison de sa propre faiblesse, mais comme un solitaire qui donne la recette de ses vertus”. En 1921 Proust se désolera que son état de santé l’empêche de revoir cet ami qui,“s’il ignore mon état […] doit me croire bien ingrat et bien oublieux alors que le souvenir de notre amitié me tient compagnie. Mais je n’ai jamais été en état de le voir ni de lui répondre. Un de ces jours je demanderai à une double piqûre d’adrénaline et de caféine la force de lui écrire un petit mot pour qu’il sache que je ne l’ai jamais oublié” (Correspondance, XX, p. 220). Lucien Henraux a marqué de nombreux passages au crayon dans les marges de son exemplaire. Exemplaire de choix parfaitement relié par Loutrel-Delaporte. Pyra Wise, “Lettres et dédicaces inédites de Proust et de quelques correspondants”, Bulletin d'information proustienne, n° 40, 2010, pp. 9-28. Max Brun. “Contribution à l'étude des premiers tirages de l’édition originale de Du côté de chez Swann”, Le Livre et l’Estampe, 1966, n° 45-46, pp. 5-39.
S.l.n.d. [Paris], vers le 7 août 1922 [cf. le cachet postal] ; 6 pages in-8 (180 × 137 mm) ; avec enveloppe
Belle lettre littéraire : Proust y cite Vigny, Lamartine et Baudelaire. Marcel Proust, habitué des mauvaises critiques, écrit à l’auteur des Amorandes non « une lettre de consolation » mais des lignes soulignant la grandeur qu’il a trouvée à son roman. Ce faisant, il convoque Lamartine, Vigny et Baudelaire pour conjurer le déni de justice critique infligé à Julien Benda. Il évoque aussi les attaques qu’il avait subies à propos de À la recherche du temps perdu pour rappeler à son correspondant qu’il est vain de prêter attention aux « critiques qui ne portent pas ». "Monsieur Je n’ai pas l’honneur de vous connaître et je suis trop malade pour vous écrire. J’ai seulement voulu vous dire que les Amorandes me paraissent extrêmement différentes de ce qu’en pensent des critiques remarquables mais à mon avis fourvoyés pour un jour, et de jeunes sots – et même de vieux – qui font chorus. Il est naturellement plus difficile à ceux qui ont énormément à dire de trouver une forme nette, qu’à un Moréas par exemple. Les livres vides donnent aisément l’illusion de la perfection et en revanche votre «Il rêvera toujours à la chaleur du sein » [vers de Vigny mis en exergue par Benda sous le titre de son roman] n’est pas toujours clairement exprimé, parce qu’il est inexprimable. Mais c’est sa grandeur. Cette lettre n’est pas une lettre de consolation. Je me suis moi-même, à propos du livre le plus composé, le plus concerté qui soit [la Recherche], vu trop souvent accusé de me laisser aller à l’effusion de ma sensibilité particulière ou, pis encore, à peindre à tort et à travers tout ce que je voyais, pour savoir qu’on n’est nullement blessé de ces critiques qui ne portent pas et n’ont d’autre avantage que de permettre aux Pierrefeu d’entonner leurs airs de bravoure. Je crois que vous êtes victime d’un déni de justice sans qu’il y ait mauvaise et méchante intention de personne, sans que personne ait plus tard à arracher « la corde injurieuse où la haine a vibré » [Lamartine]. Mais comme je crois mon appréciation plus juste, je me suis permis de vous le faire connaître malgré le terrible effort que c’est pour moi dans l’état où je suis de tracer même quelques lignes. Veuillez agréer, Monsieur, l’expression de mes sentiments les plus distingués Marcel Proust Je ne sais qui signe Paul Rival dans la Nouvelle Revue Française. Si vous l’ignorez aussi et avez quelque curiosité de l’apprendre, je pourrai demander à Jacques Rivière, quand il sera revenu à Paris, quel est ce nouveau critique. Ce qu’il dit de l’homme perdant sa virilité, du cas qui se particularise, cela m’aurait fort diverti si cela ne m’avait surtout agacé. Mais j’espère surtout que vous n’avez de cette injuste presse aucun ennui, ni même l’orgueilleuse joie d’être mal compris. J’ai eu de bien plus mauvaises presses que vous (cela continue d’ailleurs) et je me serais cru très ridicule en affectant « ce regard calme et haut, qui damne tout un peuple au bord de l’échafaud». Je crois que je cite un peu inexactement ces vers admirables [Baudelaire, « Les Litanies de Satan »]." Les Amorandes, roman de Julien Benda paru en 1922, reçut un accueil critique tel que son auteur, qui l’avait conçu comme un marchepied pour l’Académie française, se retira quelques années de la vie littéraire. Jean de Pierrefeu livra une critique assassine du roman de Benda dans le Journal des débats du 19 juillet 1922, sous le titre « Un romancier philosophe ». (Il faudra attendre 1927 pour que paraisse La Trahison des clercs, le livre qui fit la célébrité de Benda.) Les vers de Baudelaire, cités de mémoire par Proust, sont en fait : « Toi qui fais au proscrit ce regard calme et haut / Qui damne tout un peuple autour d’un échafaud ». On joint : - Un exemplaire de l’édition originale des Amorandes dans le tirage spécial pour la société de bibliophiles « Les XX », signé par Julien Benda (no 4). Références : Ph. Kolb (éd.), Correspondance de Marcel Proust, tome XXI, Paris, Plon, 1993, no 277.
Editions de la Différence Broché D'occasion bon état 01/01/1986 150 pages
Paris, Librairie Gallimard, les Cahiers Marcel Proust, 1, 1927. In-4 tellière de [2]-319-[3] pages, demi-maroquin marron à coins, dos (légèrement passé) à nerfs, tête dorée, couvertures et dos conservés.
Avec un portrait de Marcel Proust en frontispice. Edition originale tirée à 675 exemplaires numérotés, celui-ci un des 115 réimposés au format in-4 Tellière, sous la couverture habituelle blanche à filets noirs et rouges, celui-ci n° LXXXVIII. Du lundi 9 au mardi 17 juin nous ne serons pas en mesure de répondre aux commandes en raison de notre participation au Salon du livre rare de Paris qui se tiendra au Carreau du Temple du 13 au 15 juin. Retrouvez-nous au stand C 24 ! From Monday, June 9th to Tuesday, June 17th, we will not be able to fulfill orders due to our participation in the Paris Rare Book Fair, which will be held at the Carreau du Temple from June 13th to 15th. Find us at stand C 24!
1932 Paris, Plon / La Palatine, 1932, In huit ,iv-327 pp, broché,sous papier cristal, couverture cornée et , état usagé,, quatrième de couverture un peu déchirée
1/1800 exemplaires sur alfa ,.
(Luisant), Imprimerie Durand, (1976). Une plaquette au format in-8 (233 x 157 mm) de [8] pp., agrafée.
Tiré à part du Bulletin de la Société des Amis de Marcel Proust constitué d'une étude sur ''le plaisir de la gourmandise'' dans les oeuvres de Marcel Proust. Très belle condition.
PROUST, Marcel. - PROUST, Robert. - BRACH, Paul. - LA COMTESSE DE NOAILLES.
Reference : 98753
Genève - Paris, La Palatine à la Librairie Plon 1930, 225x145mm, frontispice, 241pages, broché. Edition originale sur papier de Hollande Van Gelder, numérotée n.° H.81 / H.150, tirée à 152 exemplaires, 3ème tirage après 38 exemplaires sur Chine et 59 exemplaires sur Japon, et avant 455 exemplaires sur papier pur fil des Papeteries Lafuma à Voiron et 2400 exemplaires sur papier d’alfa. Bel exemplaire avec tranches non rognées.
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Rares épreuves corrigées par l'auteur. S.l., [circa février 1903]. 12 p. in-8, montées sur papier et formant un placard de 49 x 130 cm, sous étui à rabats de Julie Nadot. Rares épreuves corrigées de passages de La Bible d'Amiens, pour la parution dans la revue littéraire La Renaissance latine du 15 février 1903. Nombreuses corrections autographes, donnant plusieurs variantes inédites, qui témoignent du soin méticuleux porté par Proust à cette traduction dont le succès l'encouragera à se prêter une seconde fois à l'exercice avec Le Sésame et les Lys deux ans plus tard.
Marcel Proust commence à s'intéresser aux ouvrages de Ruskin à l'automne 1899, dès son retour d'Évian-les-Bains, en se plongeant dans la lecture intensive de celui qu'il appelle « ce grand homme » après avoir découvert le chapitre intitulé « La Lampe de la mémoire » des Sept Lampes de l'architecture. Une révélation. Quelques mois plus tard, il apprend la mort la mort du critique d'art dans Le Figaro du 21 janvier 1900 et écrit immédiatement à Marie Nordlinger, une ami anglaise de Manchester et cousine de Reynaldo Hahn, lui exprimant, outre sa tristesse, son désir de pérennité des ouvrages de l'écrivain : il prépare alors plusieurs hommages à Ruskin sous formes d'articles nécrologiques et de notes qui deviendront, avec des modifications amplifiées, les péritextes de sa future traduction de La Bible d'Amiens. Les premiers - et seuls - extraits paraissent en février et mars 1903, un an avant la parution en volume. Le texte de ces épreuves évoquent des épisodes de l'hagiographie des saints Martin, Geneviève et Jérôme, et parurent dans la revue littéraire La Renaissance latine (numéro du 15 février 1903) du Prince de Brancovan, malgré les réticences de ce dernier qui le moquait encore, le mois précédent, pour sa traduction qu'il jugeait « légère ». Proust, lui fera alors cette belle réponse : « Je crois que cette traduction, non pas à cause de mon talent qui est nul, mais de ma conscience qui a été infinie - sera une traduction comme il y en a très peu, une véritable reconstitution [...]. À force d'approfondir le sens de chaque mot, la portée de chaque expression, le lien de toutes les idées, je suis arrivé à une connaissance si précise de ce texte que chaque fois que j'ai consulté un Anglais - ou un Français sachant à fond l'anglais - sur une difficulté quelconque - il était généralement une heure avant de voir surgir la difficulté et me félicitait de savoir l'anglais mieux qu'un Anglais. En quoi il se trompait. Je ne sais pas un mot d'anglais parlé et je ne lis pas bien l'anglais. Mais depuis quatre ans que je travaille sur la Bible d'Amiens je la sais entièrement par coeur et elle a pris pour moi ce degré d'assimilation complète, de transparence absolue, où se voient seulement les nébuleuses qui tiennent non à l'insuffisance de notre regard, mais à l'irréductible obscurité de la pensée contemplée ». Mais la tâche fut ardue en effet puisque Proust connaît à peine l'anglais : sa mère fait le « mot à mot », qu'il remanie avec les conseils de Marie Nordlinger et de Robert d'Humières, traducteur de Kipling. Au terme de ces longues années d'un travail acharné et d'un commentaire personnel sur l'art et la création, Proust achève enfin sa préface, la traduction et les notes, dont certaines se développent sur plusieurs pages. L'ouvrage, qui sera achevé un an plus tard (en février 1904) portera une dédicace à Adrien Proust qui vient de mourir, au lieu de celle destinée à Reynaldo Hahn : « à la mémoire de mon père, frappé en travaillant le 24 novembre 1903, mort le 26 novembre, cette traduction est dédiée ». Il s'en excusera dans la dédicace personnelle lorsqu'il offrira un exemplaire à Hahn, « tant [s]on petit Papa désirait le voir paraître que maintenant j'ai mieux aimé vous le retirer pour le lui offrir ». Proust, néanmoins, lui dédicacera la second texte de Ruskin qu'il traduira trois ans plus tard, Les Sésames et les Lys.
Paris, Grasset, 1926 In-8 carré (228 x 177 mm) de 342 pp., (1) f., broché, non coupé, sous couvertures imprimées à rabats.
"Édition originale. Un des 110 exemplaires réimposés sur papier de Hollande sous la double couverture traditionnelle (blanche et verte) de la collection Les cahiers verts ; celui-ci n° 25. ""Depuis les temps de Champs-Élysées et du lycée Condorcet, Marcel Proust et Robert Dreyfus ont connu une amitié toute en confidence et estime réciproque. Grâce aux Souvenirs de Robert, un peu du Marcel lycéen nous est livré, avec sa passion pour les auteurs classiques et pour l'histoire, ses devoirs qu'il devait lire à toute la classe, sa participation aux revues des lycéens"" (Bouillaguet - Rogers, Dictionnaire Marcel Proust, p. 316). Très bel exemplaire tel que paru."
Paris, N.R.F., 1952 3 volumes in-8 carrés (219 x 171 mm), brochés sous couvertures imprimées.
"Édition originale. Un des 110 exemplaires numérotés réimposés dans le format in-quarto tellière sur vergé pur fil au filigrane N. R. F. ; celui-ci n° XLIX. Commencé en 1895, Jean Santeuil fut poursuivi jusqu’en 1899 avant d’être abandonné par Marcel Proust. Le manuscrit inachevé ne fut publié qu’en 1952 avec une préface d'André Maurois. ""Qu'est-ce que Jean Santeuil ? Dans ce texte, Proust réussit à passer de la forme brève, portraits, caractères à la manière de La Bruyère, poèmes et prose, nouvelles, au genre romnanesque […] Il a voulu écrire un grand roman de formation en unissant Gœthe à Balzac. Il a voulu raconter le voyage à travers la vie d'un héros central, dans lequel l'auteur puisse se cacher, puisque le récit est à la troisième personne, et se révéler, puisque Jean mène exactement la vie de Marcel (Jean-Yves Tadié, Marcel Proust I, Folio, 1996, p. 492). Exemplaire impeccable."
Toulouse Imprimerie Julia, s.d. 1948 1 vol. broché in-4, broché, 38 pp. et 41 reproductions en noir sur papier couché dont deux cartes. Rare étude de topographie proustienne par un cousin de Marcel Proust né à Illiers en 1886. Bon exemplaire.
Paris, Nrf, impr. Imprimerie Sainte-Catherine, à Bruges, coll. « In-octavo » 1936 Série complète en 18 volumes. In-8 22,5 x 14 cm. Brochés, couvertures saumon, auteur & titre en grenat et noir sur les dos et les premiers plats de couverture, environ 300 pp. par volume. Exemplaires sur “chiffon de Bruges” filigrané “à la gerbe”. Ensemble en bel état.
Première édition collective des oeuvres de Marcel Proust. Contient : à la recherche du temps perdu : tome 1er, Du côté de chez Swann, 2 volumes (1929) ; tome 2d, à l’ombre des jeunes filles en fleurs, 3 volumes (1929) ; tome 3e, Le côté de Guermantes, 3 volumes (1930) ; tome 4e, Sodome et Gomorrhe, 2 volumes (1930) ; tome 5e, La prisonnière, 2 volumes (1931) ; tome 6e, Albertine disparue, 1 volume (1932) ; tome 7e, Le temps retrouvé, 2 volumes (1932) - tome 8e, Pastiches et mélanges, 1 volume (1933) - tome 9e, Les plaisirs et les jours, précédé d’une préface par Anatole France, 1 volume (1935) - tome 10e, Chroniques, 1volume (1936). Bon état d’occasion
Illiers-Combray, L’Age d’Homme 1991, 240x160mm, 297pages, broché. Bel exemplaire.
10 photos n/b, Pour un paiement via PayPal, veuillez nous en faire la demande et nous vous enverrons une facture PayPal
Musée Jacquemart-André, 1971. In-8 br. Catalogue de l'exposition Marcel Proust qui a été inaugurée le 10 juin 1971. Préface de Julien Cain. Liste des documents, livres, manuscrits, etc. exposés. Fac-similés, photos. E.O. Carton d'invitation joint.
Le Castor astral, Le Pré Saint-Gervais, 2017
Un volume grand in-12°, broché, rliure semi-rigide, premier plat orné d’un portrait en couleurs de Marcel PROUST, 234 pages + une Table. TRÉS BON ETAT. Littérature, Marcel Proust
Editions André Bonne. 1974. In-8°, reliure pleine toile rose satinée, illustrée d'une vignette-portrait de la comtesse Greffulhe, sous jaquette imprimée. 216 pages + index des noms cités. E.O. (pas de grand papier). Bon état.
Réalité et fiction des personnages de Marcel Proust, par un témoin du temps.
NRF Gallimard, 1942, in-12 (140 x 190 mm), broché, 372 pages non rognées, couverture imprimée. Corps frais, brochure solide, couverture en bon état. Bel exemplaire.
Simon Kra, éd. 1926. In-8° broché. Couverture bleue rempliée. Frontispice. 66 pages. E.O. 1/910 sur vélin.
Très propre.
P., Éditions de la N.R.F., 1922, in-8, broché, chemise étui fantaisie de toile écossaise, pièce de titre de box noir, gardes de toile rouge (Atelier Devauchelle), 230 p. Édition originale. Envoi autographe signé à Gus BOFA : à Monsieur Gus Bofa, Sympathique admiratif hommage, Marcel Proust. Gus Bofa collabora au Crapouillot de 1922 à 1936 non en qualité de dessinateur mais de critique littéraire. Le titre de sa chronique s’intitulait Les Livres à lire et les autres. Elle paraît du 15 janvier 1922 jusqu’en 1939. Son article sur Sodome et Gomorrhe est paru dans le numéro du 16 juin 1922. Reste que tout le monde a en mémoire le célèbre portrait de Proust par Bofa; à contre-jour dans une boutique d’horloger dont l’enseigne : “À la Recherche du temps perdu” se lit inversé sur la vitrine. Penché, loupe en main, il examine le meilleur rouage d’un monticule de montres en pièces détachées. Synthèses littéraires et extra-littéraires paraît en 1923, c’est un recueil de 40 compositions d’une grande originalité et d’une grande inventivité. L’artiste réussit à donner sa vision, une synthèse à la fois de l’écrivain et de son œuvre, de quelques-uns des plus célèbres acteurs de la littérature. Les portraits n’ont pas été publiés au préalable dans la presse. Proust mort le 18 novembre 1922 n’a pu malheureusement en prendre connaissance.Huysmans, Kipling, Nietzsche, Proust, Morand, etc. Les Synthèses était une commande de l'éditeur Mornay, des bois gravés étaient prévus pour être finalement remplacés par des dessins au trait, coloriés au pochoir. Les portraits n'ayant pas été publiés au préalable dans la presse, Proust étant mort le 18 novembre 1922, n'a pu en prendre connaissance.
Phone number : 33 01 48 04 82 15
Paris, Plon, 1970-1993. 21 volumes, cartonnages éditeur, jaquettes illustrées.
L'ensemble complet des 21 volumes de la Correspondance de Proust. Bel exemplaire. On joint : Marcel PROUST. Correspondance avec sa mère 1887-1905. Lettres inédites présentées et annotées par Philip Kolb. Paris, Librairie Plon, 1953.* Voir photographie(s) / See picture(s). * Membre du SLAM et de la LILA / ILAB Member. La librairie est ouverte du lundi au vendredi de 14h à 19h. Merci de nous prévenir avant de passer,certains de nos livres étant entreposés dans une réserve.