[Bibliothèque Nationale] - Secrétariat d'Etat aux Universités ; Comité des Travaux historiques et scientifiques ; TUILIER, André ; PASTOUREAU, Michel ; MOLLAT, Michel ; DELSALLE, Paul
Reference : 62436
(1979)
1 vol. in-8 br., Bibliothèque Nationale, Paris, 1979, 290 pp.. Rappel du titre complet : Actes du 102e Congrès National des Sociétés Savantes. Limoges 1977. Section de philologie et d'histoire jusqu'à 1610. Tome II. Etudes sur la sensibilité au Moyen-Age [Contient notamment les articles suivants : ] "Histoire de la sensibilité médiévale et sensibilité à l'histoire médiévale" (Pierre Toubert) ; "La sensibilité médiévale au temps des crises (Michel Mollat) ; "Vogue et perception des couleurs dans l'Occident médiéval : le témoigne des armoiries" (Michel Pastoureau) ; "Isabeau de Bavière ou l'amour conjugal" (Yann Grandeau) ; "Recherches sur le mensonge au Moyen-Age" (Mireille Vincent-Cassy) ; "Répartition géographique des cagots" (Yves Guy) ; "La condamnation du Talmud par les maîtres universitaires parisiens et les attitudes populaires à l'égard des juifs au XIIIe siècle" (André Tuilier) ; "Violation du droit d'asile suivie d'une pendaison à Lille en 1276 : trois siècles de pénitence" (Paul Delsalle) ; "La sorcellerie dans les lettres de rémission du Trésor des Chartes" (Pierre Braun)
Rare exemplaire en bon état (couv. lég. frottée). Contient notamment les articles suivants : "Histoire de la sensibilité médiévale et sensibilité à l'histoire médiévale" (Pierre Toubert) ; "La sensibilité médiévale au temps des crises (Michel Mollat) ; "Vogue et perception des couleurs dans l'Occident médiéval : le témoigne des armoiries" (Michel Pastoureau) ; "Isabeau de Bavière ou l'amour conjugal" (Yann Grandeau) ; "Recherches sur le mensonge au Moyen-Age" (Mireille Vincent-Cassy) ; "Répartition géographique des cagots" (Yves Guy) ; "La condamnation du Talmud par les maîtres universitaires parisiens et les attitudes populaires à l'égard des juifs au XIIIe siècle" (André Tuilier) ; "Violation du droit d'asile suivie d'une pendaison à Lille en 1276 : trois siècles de pénitence" (Paul Delsalle) ; "La sorcellerie dans les lettres de rémission du Trésor des Chartes" (Pierre Braun)
<meta charset="utf-8"><div class="texte" id="description-ouvrage" data-mce-fragment="1"><div class="texteLong" data-mce-fragment="1"><p data-mce-fragment="1">Or, soleil, chaleur, citron, prospérité, soufre, mensonge, bile, trahison, folie.</p><p data-mce-fragment="1">Des origines à nos jours, une histoire de la couleur jaune racontée par l’historien Michel Pastoureau.</p></div></div><div class="achat no-print" data-mce-fragment="1"></div> Paris, 2022 Points 256 p., broché. 11,5 x 17,5
Neuf
<meta charset="utf-8"><span data-mce-fragment="1">Contrairement à une idée reçue, le blanc est une couleur à part entière, au même titre que le rouge, le bleu, le vert ou le jaune. Le livre de Michel Pastoureau retrace sa longue histoire en Europe, de l’Antiquité la plus reculée jusqu’aux sociétés contemporaines. Il s’intéresse à tous ses aspects, du lexique aux symboles, en passant par la culture matérielle, les pratiques sociales, les savoirs scientifiques, les morales religieuses, la création artistique.</span><meta charset="utf-8"><span data-mce-fragment="1">Accompagné d’une abondante iconographie, cet ouvrage est le sixième d’une série consacrée à l’histoire sociale et culturelle des couleurs en Europe.</span> Paris, 2022 Seuil 240 p., nombreuses illustrations couleur, cartonnage éditeur. 23,5 x 24
Neuf
<p>Longtemps en Europe le roi des animaux ne fut pas le lion mais l'ours, admiré, vénéré, pensé comme un parent ou un ancêtre de l'homme. Les cultes dont il a fait l'objet plusieurs dizaines de millénaires avant notre ère ont laissé des traces dans l'imaginaire et les mythologies jusqu'au cœur du Moyen ge chrétien. De bonne heure l'Église chercha à les éradiquer. Prélats et théologiens étaient effrayés par la force brutale du fauve, par la fascination qu'il exerçait sur les rois et les chasseurs et surtout par une croyance, largement répandue, selon laquelle l'ours mâle était sexuellement attiré par les jeunes femmes. Il les enlevait et les violait. De ces unions naissaient des êtres mi-hommes mi-ours, tous guerriers invincibles, fondateurs de dynasties ou ancêtres totémiques. Michel Pastoureau retrace les différents aspects de cette lutte de l'Église contre l'ours pendant près d'un millénaire : massacres de grande ampleur, diabolisation systématique, transformation du fauve redoutable en une bête de cirque, promotion du lion sur le trône animal. Mais l'auteur ne s'arrête pas à la fin du Moyen ge. Inscrivant l'histoire culturelle de l'ours dans la longue durée, il tente de cerner ce qui, jusqu'à nos jours, a survécu de son ancienne dignité royale. Le livre se termine ainsi par l'étonnante histoire de l'ours en peluche, dernier écho d'une relation passionnelle venue du fond des âges : de même que l'homme du Paléolithique partageait parfois ses peurs et ses cavernes avec l'ours, de même l'enfant du XXIe siècle partage encore ses frayeurs et son lit avec un ourson, son double, son ange gardien, peut-être son premier dieu.</p> Paris, 2015 Points 432 p., broché. 10,5 x 18
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<p>Aimez-vous le vert ? À cette question les réponses sont partagées. En Europe, une personne sur six environ a le vert pour couleur préférée ; mais il s’en trouve presque autant pour détester le vert, tant chez les hommes que chez les femmes. Le vert est une couleur ambivalente, sinon ambiguë : symbole de vie, de sève, de chance et d’espérance d’un côté, il est de l’autre associé au poison, au malheur, au Diable et à ses créatures. Le livre de Michel Pastoureau retrace la longue histoire sociale, artistique et symbolique du vert dans les sociétés européennes, de la Grèce antique jusqu’à nos jours. Il souligne combien cette couleur qui a longtemps été difficile à fabriquer, et plus encore à fixer, n’est pas seulement celle de la végétation, mais aussi et surtout celle du Destin. Chimiquement instable, le vert a symboliquement été associé à tout ce qui était instable : l’enfance, l’amour, la chance, le jeu, le hasard, l’argent. Ce n’est qu’à l’époque romantique qu’il est définitivement devenu la couleur de la nature, puis celle de la santé, de l’hygiène et enfin de l’écologie. Aujourd’hui, l’Occident lui confie l’impossible mission de sauver la planète.</p> Paris, 2013 Seuil 240 p., illustrations couleur, relié sous jaquette. 24 x 24
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<p>Edition limitée. <br></p><p>Ténèbres, enfer, corbeau, encre, sable, deuil, élégance, modernité.<br> Des origines à nos jours, une histoire de la couleur noire racontée par l’historien Michel Pastoureau.</p> Paris, 2011 Points 282 p., broché. 10 x 17
Neuf
<p>Le catalogue de l'exposition Rouges et Noirs propose une découverte des pierres précieuses rouges et noires. Les contributions des auteurs offrent un panorama complet des usages et coutumes liés à ces matériaux depuis la Préhistoire jusqu'à nos jours, dans nos régions mais également en Égypte ou en Chine.</p><p>Comme le répète Michel Pastoureau, éminent médiéviste français, dans l'introduction du présent volume Rouges et Noirs : " Les termes de couleur sont des termes forts, très forts, qui disent toujours plus que ce que l'on souhaite leur faire dire. On ne les emploie pas impunément ".</p> Belgique, 2014 Société Archéologique de Namur 376 p., Nombreuses illustrations en couleurs, Broché. 21 x 30
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<p>Longtemps délaissé par les historiens, l'animal est désormais un objet d'études à part entière. Envisagé dans ses rapports avec l'homme, il nous apprend mille choses sur la société, l'économie, la culture, la vie religieuse et symbolique. Michel Pastoureau a choisi ici quarante animaux célèbres. Certains ont réellement existé (les éléphants d'Hannibal, la bête du Gévaudan), d'autres sont empruntés à la Bible (la baleine de Jonas), à la mythologie (le Minautore), d'autres encore à la littérature (le perroquet de Flaubert) ou à la réalité de notre monde, et ce jusqu'au monstre du loch Ness ou Félix le chat...</p> Paris, 2008 Arlea 330 p., illustrations N/B, broché. 11 x 18
Neuf
<p>Couleur de la mort et de l'enfer, le noir n'a pas toujours été une couleur négative. Au fil de son histoire, il a aussi été associé à la fertilité, à la tempérance, à la dignité. Et depuis quelques décennies, il incarne surtout l'élégance et la modernité. Du noir des moines et des pirates au noir des peintres et des couturiers, Michel Pastoureau retrace la destinée européenne de cette couleur pas comme les autres. Il s'attache à cerner sa place dans les faits de langue, les pratiques sociales, la création artistique et le monde des symboles. Couleur à part entière jusqu'à ce que l'invention de l'imprimerie puis les découvertes de Newton lui donnent le statut particulier de non-couleur, le noir dévoile ici une histoire culturelle extrêmement riche, depuis les mythologies des origines jusqu'à son triomphe au XXe siècle. </p> Paris, 2014 Points 288 p., broché. 11 x 18
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<p>Edition limitée. L'histoire de la couleur bleue dans les sociétés européennes est celle d'un complet renversement : pour les Grecs et les Romains, cette couleur compte peu ; elle est même désagréable à l'oeil. Or aujourd'hui, partout en Europe, le bleu est de très loin la couleur préférée (devant le vert et le rouge).</p><p>L'ouvrage de Michel Pastoureau raconte l'histoire de ce renversement, en insistant sur les pratiques sociales de la couleur (étoffes et vêtements, vie quotidienne, symboles) et sur sa place dans la création littéraire et artistique, depuis les sociétés antiques et médiévales jusqu'à l'époque moderne. Il analyse également le triomphe du bleu à l'époque contemporaine, dresse un bilan de ses emplois et significations et s'interroge sur son avenir.</p> Paris, 2020 Points 234 p., broché. 10 x 17
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<p>Dans l'imaginaire européen, quelques animaux jouent un rôle plus important que les autres et forment une sorte de «bestiaire central «. Le loup en fait partie et en est même une des vedettes. Il occupe déjà cette place dans les mythologies antiques, à l'exemple de la louve romaine, qui a nourri Romulus et Rémus, du loup Fenrir, destructeur du panthéon nordique, et des nombreuses histoires de dévorations, de métamorphoses et de loups-garous. Ces derniers sont encore bien présents au Moyen Age, même si la crainte du loup est alors en recul. Les bestiaires dressent du fauve un portrait négatif et le Roman de Renart en fait une bête ridicule, bernée par les autres animaux et sans cesse poursuivie par les chasseurs et les paysans. La peur du loup revient à l'époque moderne. Les documents d'archives, les chroniques, le folklore en portent témoignage : désormais les loups ne s'attaquent plus seulement au bétail, ils dévorent les femmes et les enfants. L'étrange affaire de la Bête du Gévaudan (1765-1767) constitue le paroxysme de cette peur qui dans les campagnes ne disparaît que lentement. Au XXe siècle, la littérature, les dessins animés, les livres pour enfants finissent par transformer le grand méchant loup en un animal qui ne fait plus peur et devient même attachant. Seuls la toponymie, les proverbes et quelques légendes conservent le souvenir du fauve vorace et cruel, si longtemps redouté. </p> Paris, 2018 Seuil 158 p., nombreuses illustrations couleurs et N/B, broché à rabats. 19 x 24
Neuf
PASTOUREAU Michel, TABURET-DELAHAYE Elisabeth.
Reference : 31420
ISBN : 9782711871315
<p><meta charset="utf-8"><span>Décrite pour la première fois cinq siècles avant notre ère, la licorne a longtemps intrigué les zoologues, attiré les voyageurs, séduit les artistes et fait rêver les poètes. Mais cet animal composite, qui emprunte une partie de son anatomie au cerf, au bouc, à la jument, voire à l'âne, au lion ou à l'éléphant, existe-t-il vraiment ?</span><br><span>Jusqu'au début de l'époque moderne, les plus hautes autorités du savoir occidental - Aristote, Pline, la Bible, les bestiaires - ont répondu par l'affirmative ; et les images et les œuvres d'art ont été nombreuses à la mettre en scène.</span><br><span>Les premiers doutes apparaissent au XVIe siècle, mais ce n'est qu'à l'époque des Lumières que la licorne disparaît des manuels de zoologie. Désormais, seuls les artistes et les poètes lui restent fidèles et en font même, aux XIXe et XXe siècles, l'animal vedette de leur bestiaire onirique et symbolique.</span><br><span>La nouvelle présentation au musée de Cluny, à Paris, des célèbres tapisseries de La Dame à la licorne fournit l'occasion de faire le point sur l'histoire de cette créature indomptable, symbole de pureté et de virginité, dont la corne merveilleuse a pour vertu d'annihiler les effets du poison et d'éloigner les forces du mal.</span></p> Paris, 2022 Musée de Cluny/ Flammarion 141 p., broché 16,9 x 19,5
Neuf
Paris,2024 Seuil 184 p., nombreuses figures couleur, relié. 23,5 x 24
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<meta charset="utf-8"><p data-mce-fragment="1">La baleine, l’animal le plus grand et le plus lourd de la Création, a toujours fasciné l’être humain. Spéculations et fantasmes ont été d’autant plus nombreux que voir une baleine vivante a longtemps été rare. Son histoire est liée à celle de la mer, de la navigation et de la pêche. Mais elle est aussi en relation avec celle des savoirs et des classifications du monde animal. Chassée depuis le Néolithique, la baleine fut cependant mieux connue à partir du moment (au XVIIe siècle) où sa chasse quitta les côtes, les fjords, pour s’exercer en haute mer. De la capture d’une baleine étaient tirés un grand nombre de produits alimentant un commerce fructueux. Une industrie baleinière vit progressivement le jour, mais elle devint si prédatrice qu’il fallut, au XXe siècle, limiter les prises et imposer des quotas.</p><p data-mce-fragment="1">Entre-temps la symbolique de l’animal se modifia. Longtemps ce fut un monstre redoutable, au service des forces du mal. La Bible et la mythologie en faisaient un instrument de dévoration et les bestiaires médiévaux, un attribut du Diable. La littérature moderne ne fut guère plus indulgente, soulignant sa cruauté : c’était l’ogre des océans, tel Moby-Dick, ce cachalot blanc et féroce dont Hermann Melville a raconté l’histoire. Mais plus on avançait dans le temps, plus cette image s’atténua et s’inversa : le monstre marin fit peu à peu place à une créature plus attachante, sinon pitoyable, injustement victime de la cupidité et de la violence des hommes. Aujourd’hui, cette sympathique baleine est devenue une des vedettes du livre pour enfants et l’image emblématique de la planète en péril.</p> Paris, 2023 éditions du Seuil 160 p., nombreuses illustrations couleurs, broché. 19 x 24
Neuf
<p>La rayure et les étoffes rayées sont longtemps restées en Occident des marques d'exclusion ou d'infamie. En furent notamment vêtus tous ceux qui se situaient aux marges de la société chrétienne ou bien en dehors : jongleurs, musiciens, bouffons, bourreaux, prostituées, condamnés, hérétiques, juifs, musulmans ainsi que, dans les images, le Diable et toutes ses créatures. Sans faire disparaître ces rayures très négatives, l'époque romantique voit apparaître une nouvelle forme de rayures, positives et liées aux idées nouvelles de liberté, de jeunesse et de progrès. Dans les sociétés contemporaines, ces deux types de rayures cohabitent : celles des vêtements de prisonniers, de la pègre, des lieux dangereux et celles du jeu, du sport, de l'hygiène et de la plage. </p> Paris, 2014 Points 183 p., broché. 10,5 x 18
Neuf
<p>Le bleu est la couleur de la France, tout le monde le sait. Ce que l'on sait moins, en revanche, c'est que le choix de cette couleur est dû à un vulgaire cochon domestique qui, vagabondant dans une rue de Paris, causa la mort du fils aîné du roi Louis VI le Gros en 1131. Cette mort accidentelle, provoquée par un animal impur, apparut aux contemporains comme une souillure infâme jetée sur la monarchie et sur le royaume. Pour l'effacer, ce dernier fut placé sous la protection de la Vierge, à laquelle on emprunta deux de ses attributs iconographiques pour créer les premières armoiries royales : le lis et l'azur, symboles de pureté. Peu à peu, ce bleu marial devint la couleur de la France. Il l'est encore aujourd'hui. </p> Paris, 2018 Points 270 p., broché. 10,5 x 18
Neuf
<p>Ce n’est pas un hasard si nous voyons rouge, rions jaune, devenons verts de peur, bleus de colère ou blancs comme un linge. Les couleurs ne sont pas anodines. Elles véhiculent des tabous, des préjugés auxquels nous obéissons sans le savoir, elles possèdent des sens cachés qui influencent notre environnement, nos comportements, notre langage, notre imaginaire. Les couleurs ont une histoire mouvementée qui raconte l’évolution des mentalités. L’art, la peinture, la décoration, l’architecture, la publicité, nos produits de consommation, nos vêtements, nos voitures, tout est régi par ce code non écrit. </p> Paris, 2015 Seuil 168 p., broché à rabats. 24 x 28,5
Neuf
<p>Domestiqué sept ou huit millénaires avant notre ère, le taureau est resté le plus sauvage des animaux domestiques. Il se dégage de lui une impression de puissance, de vitalité et de fécondité, qui en a fait un dieu pour de nombreux peuples de l'Antiquité. Le christianisme à ses débuts est parti en guerre contre les cultes qui lui étaient rendus et lui a substitué le boeuf, animal pacifique, paisible et travailleur. D'où une certaine éclipse du taureau dans la culture européenne pendant plusieurs siècles : il se limite alors à la vie des campagnes et à la fécondation des vaches. Toutefois, à partir du XVIe siècle, puis surtout du XIXe, la réapparition des jeux et spectacles tauromachiques le remettent sur le devant de la scène et suscitent des polémiques qui se sont accentuées au cours des dernières décennies. </p> Paris, 2020 Seuil 160 p., broché à rabats. 19 x 24
Neuf
<p>Le cerf vit mille ans. Le sanglier porte ses cornes dans sa bouche. Les papillons sont des fleurs qui volent. L’écureuil est un animal diabolique, paresseux, lubrique, avaricieux. La zoologie médiévale n’est pas la zoologie moderne. Plusieurs notions qui nous sont aujourd’hui familières, sont alors inconnues. Le Moyen ge est très bavard sur l’animal. A cet égard les bestiaires enluminés, nés pendant le haut Moyen ge mais dont la vogue atteint son apogée aux XIIe et XIIIe siècles, sont les témoignages les plus riches. L’ouvrage s’ouvre sur une introduction générale, pour ensuite s'intéresser à la composition des bestiaires médiévaux et engager une étude thématique des espèces où sont décrites leurs propriétés physiques et morales, leur dimension symbolique et religieuse, mettant en lumière différentes histoires, croyances ou anecdotes les concernant. Chaque animal est accompagné d’une ou plusieurs miniatures, l’ensemble constituant une iconographie abondante, originale et particulièrement séduisante pour notre œil moderne. </p> Paris, 2020 Points 326 p., broché. 13 x 18,5
Neuf
Couverture souple. Broché. 60 pages. Couverture légèrement défraîchie. + 2 brochures.
Livre. Hôtel de la monnaie, 1974. Envoi de Michel Pastoureau.
S.l., Editions du Seuil / Coll. ''La Librairie du XXIème siècle'', (2004). Un vol. au format in-8 (228 x 143 mm) de 436 pp., broché, sous jaquette.
L'ouvrage s'agrémente de planches photographiques en couleurs. ''Les procès intentés aux animaux, la mythologie du bois et des arbres, le bestiaire des fables, l'arrivée du jeu d'échecs en Europe, l'histoire et l'archéologie des couleurs, l'origine des armoiries et des drapeaux, l'iconographie de Judas, la légende du roi Arthur et celle d'Ivanhoé : tels sont quelques-uns des sujets traités par Michel Pastoureau dans cette Histoire symbolique du Moyen Âge occidental. L'auteur, qui construit cette histoire depuis trois décennies, nous conduit ainsi sur des terrains documentaires variés : le lexique et les faits de langue, les textes littéraires et didactiques, les armoiries et les noms propres, les images et les œuvres d'art. Partout, Michel Pastoureau souligne avec force combien cette histoire symbolique des animaux et des végétaux, des couleurs et des images, des signes et des songes, loin de s'opposer à la réalité sociale, économique ou politique, en est une des composantes essentielles. Pour l'historien, l'imaginaire fait toujours partie de la réalité.'' Coupe supérieure de la jaquette très légèrement élimée. Du reste, très belle condition.