Paris Se trouve chez l'auteur, Typographie et lithographie Alcan-Lévy s.d. (1868) petit in-8 chagrin rouge, dos à nerfs orné, filets à froid sur les plats [Rel. de l'époque], mors frottés
191 pp.Caillet II, 5441. Édition originale, rare."Curieuses recettes populaire, médecine des simples et conseils d'hygiènes, qui toutefois ne sont pas tous recommandables" selon Caillet. qui qualifie l'auteur de "magnétiseur mystique."Auguste Henri Jacob (1828-1913) ancien zouave des troupes impériales connut un énorme succès durant le Second Empire en s’improvisant guérisseur par imposition. Un grand bagou permit à ce charlatan d’obtenir une clientèle solide. Encore aujourd’hui, des esprits crédules viennent fleurir sa tombe dans l’espoir d’une hypothétique guérison. Il reste que face aux tours du XIIIe arrondissement, son buste en bronze, œuvre de A. Fossé, est l’un des plus photogéniques des cimetières parisiens. (notice du Cimetière de Gentilly). Ce personnage semble en effet, selon l'Encyclopedia of Occultism and Parapsychology, avoir fait une brillante carrière essentiellement basée sur le magnétisme. Ses conseils d'hygiène et ses observations sur le café, le chocolat, le thé ("un poison lent") et le vin ("indispensable aux enfants dès le bas âge") valent le détour
Couverture rigide Lyon, J Certé, 1683, in12 plein veau, 339pp Travail de ver sur la marge des dernières pages, reliure épidermée avec petit manque à la coiffe. Langue: Français
P, Laffont, 1975 , in8br , 236pp , ill. Langue: Français
2003 CORRESPONDANCES. Les Amitiés et les Amours .Edition préparée et annotée par Didier Gompel Netter.Nantes, Editions du Petit Véhicule,2003, 3 vols in8 carré brochés (21x21),257-239-162pp.Très bon état. (Comme neuf).
1985 Ouest France Couverture rigide Rennes 1985 In8 cartonnage illustré éditeur , 217pp . Abondantes photos à pleine page, nombreux dessins et schémas.
1975 Cercle d ' or Couverture souple 1975 Les Sables d' Olonne, 1975. In8 broché, 158 pp . Long envoi de l' auteu
Strasbourg-Paris Levrault frères an IX - 1800 in-8 maroquin rouge à grain long, dos lisse orné de guirlandes, filets et urnes dorés, pièce de titre verte, encadrement d'un triple filet doré sur les plats, simple filet doré sur les coupes, tranches dorées, encadrement de guirlande dorée sur les contreplats, gardes de papier azur [Rel. de l'époque], coiffes légèrement frottées
2 ff.n.ch., iv pp., 2 ff.n.ch. de table, pp. 5-144, un f.n.ch. d'errata.Unique édition, peu commune. Jean-Jacob Busch exerçait la médecine à Ribeauvillé en 1800, ce qui explique en partie l'envoi de notre exemplaire (cf. infra).Envoi autographe de l'auteur : "Au citoyen Bruno Mertian, ancien professeur de mathématiques. L'auteur rend hommage au zèle, avec lequel il a coopéré au bien de l'humanité, et lui en témoigne sa plus vive reconnaissance". A priori, il pourrait s'agir de l'abbé Bruno Mertian (1768-1819), premier supérieur des Sœurs de Ribeauvillé, mais il ne semble pas qu'il ait jamais enseigné les mathématiques (les cours qui lui avaient été confiés au Collège national de Strasbourg dont son frère Jean-Jacques était devenu le directeur, portaient sur la poésie et l'esthétique).Bel exemplaire sur papier vélin, grand de marges
Paris J.-B. Baillière 1843 in-8 dérelié
titre, IV pp., 29 pp. Au CCF, exemplaires seulement à la BnF, à l'Académie de médecine, et à la BIUM. Il s'agit de l'une des pièces de la controverse opposant le célèbre Jean-Nicolas Gannal (1791-1852) à ses confrères, médecins ou embaumeurs, sur la paternité de l'embaumement par injection de sulfate d'alumine dans les artères carotides. Un jugement de 1844 lui fit au demeurant perdre le monopole de cette pratique, dont le brevet avait pourtant été déposé en 1837.Charles-Jacob Marchal (1815-1873) était professeur d'anatomie pathologique et de physiologie au Val-de-Grâce
1993 L' AFRICAINE . Photographies Guy Hersant.Filigranes,1993, in8 carré en feuilles Sous couverture et emboitage.Tiré à 450 exemplaires numérotés et signé par les 2 auteurs.Exemplaire ex bibliothèque avec tampons,couverture pelliculée,étiquette.Néanmoins,excellent état .
Ratisbonne Johann Leopold Montag 1764 in-8 dérelié
4 ff.n.ch. (titre, dédicace à Georg Gottlob Richter, préface, table), 126 pp. Absent de Wellcome. Edition originale. Né à Ratisbonne, Eduard Jacob Lupin (1727-1772) exerça toute sa vie dans sa localité
[Librairie Vve Jules Renouard] - BIBLIOPHILE JACOB ; [ LACROIX, Paul ] ; Collectif
Reference : 34516
(1868)
1 vol. in-folio cartonnage éditeur pleine percaline doré, dos et plats (belle plaque au plat sup.), richement ornés, toutes tranches dorées, Librairie Vve Jules Renouard, Editeur, Paris, s.d. (circa 1850), 87 pp. avec 24 belles gravures hors-texte sous serpente. [ Contient : ] Conte de Fées (Jacob) - Mon Village (Eugène Muller) - La Fleur du Sang, Chant de la Sorcière (Jacob) - Madame Andersen (Henry Berthoud) - Les Légendes du Château d'Olipherne (Baron Taylor) - Les Petits Antiquaires (Jacob) - Comme il vous plaira (Hippolyte Lucas) - La Forêt de Milis (Emmanuel Domenech) - Damoclès, cantate (Jacob) - Le Barbier de Goettingue, conte fantastique (Gérard) - Henri IV chez Zamet (Jacob) - Journal de la Comtesse (Marquise de Blocqueville) - Le Pilori (Philarète Chasles) - Le Follet et l'Echo (Jacob) - Vivre aux champs (Jules Janin) - Le Muletier de Sanguessa (Cénac Moncaut) - Un tableau de Rembrandt (Bürger) - Jeux et Festins (Emile Deschamps) - L'Anniversaire (Lacroix) - Le Château d'Usson (Jacob) - Pompéia (Maurice du Seigneur) ; La Providence des pauvres gens (Tullie Blum) - La Folle par amour (Jules Janin) - Une Naissance malheureuse (Comte Apraxine)
Bon exemplaire (coiffe sup. très lég. frottée)
Paris Librairie d'éducation nationale, Collection Picard, " Bibliothèque d'éducation récréative ", 11e série 1909 In-4 Cartonnage polychrome Edition originale
Nouveau tirage du premier livre de Max Jacob, illustré de 6 hors-texte de Louis Saint. L'artiste semble avoir également composé la page de titre. Cartonnage manipulé et nom d'enfant en titre et en garde, décorée d'une décalcomanie. €€€€€€ Max Jacob rentra dans le monde des lettres en 1898, en devenant critique d'art au Moniteur sous le pseudonyme de Léon David. Trois ans plus tard, il rencontre Picasso avec qui il partagera une chambre Boulevard Voltaire, avant de fréquenter André Salmon et Guillaume Apollinaire. Vivant alors d'expédients - il sera successivement clerc d'avoué, magasinier à l'Entrepôt Voltaire, précepteur - il écrit fin 1903 deux contes, L'HISTOIRE DU ROI KABOUL 1ER et LE GEANT DU SOLEIL. " ... Je réfléchis que j'aimais conter des histoires aux enfants. J'écrivis donc dans ma petite chambre boulevard Barbès 33 (au coin de la rue Poulet), sans feu, sans tabac, sans pétrole et nourri par le crédit d'une boulangère charitable, le roi Kaboul et le marmiton Gauwain... ". Le second texte ne fut pas édité, mais le premier parut en mars 1904 comme livre de prix pour les écoles : c'est sur les conseils de son ami Gaston Courtillier qui travaillait chez Picard et Kahn que Max Jacob proposa son manuscrit. Les éditeurs qui cherchaient un conte pour enfant l'acceptèrent, moyennant quelques minimes retouches dont le changement des mots paroisses, églises ou calvaires qui devinrent pour l'école laïque Hôtel de ville, mairie ou commune. Ce premier livre lui rapportera une petite fortune : " J'ai touché 30 francs pour le Roi Kaboul. J'en ai profité pour aller dans un restaurant. Tous les plats étaient à 0 fr. 25. J'en ai eu pour 2 fr. 50. Tu imagines tout ce que j'ai mangé pour arriver à cette somme ! " confiera-t-il des années plus tard à Marcel Béalu. Le livre ayant eut du succès auprès des écoliers studieux, deux autres éditions verront le jour en mars 1906 avec à nouveau quelques variantes sur le cartonnage, et ce nouveau tirage en septembre 1909 avec une nouvelle reliure. Bon exemplaire 0
1858 1858 Paris Adolphe Delahays 1858 1 in 4 Cartonnage Editeur; Couverture toilée 436[pp] Format 19x12;Précédé d'une notice historique sur Marguerite de Navarre
Marguerite de Navarre Sur du roi François Ier, est la mère de Jeanne d'Albret (reine de Navarre et mère du futur Henri IV),l'Heptaméron est un recueil inachevé de 72 nouvelles écrites par rééditées au 19 eme siècle par Paul Lacroix, dit Bibliophile Jacob. L'ouvrage tire son titre du fait que le récit se déroule sur sept journées, la huitième étant incomplète. Marguerite de Navarre, également nommée Marguerite dAngoulême et parfois Marguerite d'Alençon, est née en 1492 et décédée en 1549. Bon état de conservation , pages jaunies mais exemplaire agréable Frais de port inclus vers France métropole au tarif normal, délai d'acheminement sous 72h, pour les commandes > à 80 euros et poids < 1kg. Disponibilité sous réserve de vente en Boutique. Frais de port inclus vers France métropole au tarif normal, délai d'acheminement sous 72h, pour les commandes > à 80 euros et poids < 1kg. Disponibilité sous réserve de vente en Boutique. Disponibilité sous réserve de vente en boutique, prix valable frais de port inclus pour commande > 90 € et poids < 1 Kg
1947 4 ff. anopistographes (27 x 20 cm, environ 36 lignes par page) densément raturés et corrigés, au verso d'un papier à en-tête du journal "Excelsior" + photocopie de la dernière page du texte (27 lignes). Circa 1947.
Première étape de l'article de Hertz sur Max Jacob, qui fut publié dans les Lettres françaises (n° 179, 1947), puis dans Europe (48:489, janv. 1970, pp. 137-41). La bibliothèque de l'Alliance Israëlite Universelle, où furent déposées une grande partie des archives Henri Hertz, dispose d'une étape plus avancée du manuscrit (également 4 ff. sur le même papier à en-tête, AP 5 / 15). Henri Hertz raconte dans cet article sa rencontre avec Max Jacob, chez Apollinaire, avec lequel il entretint des relations amicales, de même qu'avec Picasso. Sa contribution à la Phalange, ainsi que le mysticisme de ce juif converti au catholicisme sont également évoqués. Henri Hertz (1875, Nogent-sur-Seine, 1966, Paris) n'est pas pour rien dans le lancement de la carrière littéraire de Max Jacob, dont il fut très proche. En 1895, il s'installe à Paris et collabore à la Revue Générale Internationale de Louis Gastine. En 1901, il publie les Contes de la Soif dans la Revue des Indépendants puis entre à la Revue Blanche, dirigée par les frères Natanson. Quelques années plus tard, il se lie d'amitié avec Max Jacob et Apollinaire. En 1909, il publie la pièce Des Mécréants, Grasset, et en 1912, les Apartés, Éditions de la Phalange, recueil de vers bien salué par la critique.Max Jacob a dit de lui que "c'est l'un des écrivains les plus singuliers du moment", et "qu'il y a du dadaïsme, gidisme et tout le naturalisme au complet" dans son oeuvre. Apollinaire le cite dans sa conférence sur la Phalange Nouvelle en 1908. Il est un des collaborateurs de sa revue Le Festin d'Esope. Ami de Jean Royère, directeur de la Phalange, il donnera des textes à sa revue. Il collabore activement, avec Apollinaire, Jacob, Royère, Klingsor, Soupault, Reverdy, Fagus, Valéry, Aragon, Canoudo, Viélé-Griffin, Breton... à la Revue les Trois Roses, fondée à Grenoble, en juin 1918, par Justin-Frantz Simon. Henri Hertz reçoit le Prix Mallarmé pour l'ensemble de son oeuvre en 1928. Bel état.
[JACOB, N-H ; LEVEILLE, J-B ; HUBLIER, Ch.] - BOURGERY, J[ean].M[arc]., Docteur ; JACOB, N[icolas].H[enri].
Reference : 2471
(1837)
Paris, C.A. Delaunay éditeur, Librairie anatomique, Imprimerie de Jules Didot l'Aîné, Imprimerie Lemercier, Bernard et Cie, 1837. 2 volumes [Texte + Atlas]. Grand In-folio, 33 x 43,5 cm. Reliure en demi-basane havane, dos lisse ornés de filets, titres et tomaisons dorés, plats de papier marbré. Texte : 280 pp. ; Atlas : 1 f. (titre), 85 p. et 93 planches. Edition originale de ce volume VI du Traité (...) de l'anatomie de l'homme consacré à la médecine opératoire, dont l'atlas est orné de 93 planches lithographiées (en noir). L’ouvrage de Bourgery et Jacob tient une place particulière dans l’histoire des atlas anatomiques. Il s'agit d'un projet éditorial très ambitieux à divers titres : -par son ampleur : c'est un in-folio en seize tomes, huit volumes de texte en 2108 pages, et huit volumes de 725 planches lithographiées présentant 3750 figures individuelles, publié en quatre-vingts livraisons échelonnées de 1831 à 1854. -par sa durée : la parution s'est poursuivie durant environ 40 ans, si l'on ajoute à la première édition par Delaunay (1831-1854), celle de Louis Guérin, enrichie de nombreux suppléments de 1867 à 1871. -par ses perspectives : entièrement dessiné d'après nature, à partir de dissections, il a pour objectif non seulement de renouveler l'iconographie du corps humain, mais en outre de porter une dimension pédagogique. Ainsi la partie dédiée à la médecine opératoire détaille-t-elle le matériel, les procédures, les gestes requis et les régions anatomiques concernées pour les différentes opérations, soigneusement décrites. -par la mobilisation de nombreux acteurs et corps de métiers (anatomistes, prosecteurs, médecins, dessinateurs, lithographes, techniciens, imprimeurs, éditeurs, mécènes, libraires, etc.), sous la houlette des deux maîtres d'oeuvre, le médecin anatomiste Jean-Marc Bourgery et le peintre-dessinateur-lithographe Nicolas-Henri Jacob, qui jouent un rôle complémentaire inédit. L'extrême précision et la qualité technique tout autant qu'esthétique et scientifique des planches ont considérablement marqué les contemporains, qui l'ont volontiers qualifié de "chef-d'oeuvre". « Qu'il nous suffise de dire ici que l'ouvrage de M. Bourgery est un des plus beaux dont se glorifiera notre siècle. À tous les faits que pouvaient lui révéler les connaissances historiques les plus approfondies, l'auteur y joint des découvertes qui lui sont propres; et il a eu le talent de ramener l'attention des anatomistes sur des particularités entrevues par d'anciens auteurs, mais oubliées, ou même rejetées, par des observateurs moins attentifs que lui. » Ph. Le Bas, « Bougery (J.M.) », dans L'Univers. France : Dictionnaire encyclopédique, vol. 3, Paris, Firmin Didot frères, 1840-1845, p. 247.Ce "monument" de la médecine demeure un ouvrage incontournable, encore recherché de nos jours.
Reliures très frottées, coiffes abîmées et avec manques (atlas), rousseurs et pages brunies, mouillures marginales (gouttière et queue) sans conséquence sur les planches dans le volume d'atlas, sinon exemplaire solide. Jean-Baptiste Marc Bourgery, né à Orléans en 1797 et mort à Paris en 1849, entre à l’Ecole de médecine de Paris dès 1811. Elève brillant de Lamarck et Laennec, externe en 1815, interne l’année suivante, il obtient notamment, en 1819, la médaille d’or des hôpitaux de Paris. Après avoir exercé en tant qu’officier de santé dans une fonderie de cuivre près de Rouen, à l’issue de son internat, il retourne à Paris en 1827. Il soutient alors sa thèse de doctorat sur « l’emploi des ligatures circulaires des membres dans la plupart des maladies périodiques », qu’il dédie à Guillaume Dupuytren, son mentor. La parution de ces travaux, ainsi que celle d’un Traité de petite chirurgie (1828), rencontre un certain succès. C’est grâce au mécénat du baron Benjamin Delessert qu’il peut ensuite entreprendre, à partir de 1829, son œuvre majeure, le Traité complet de l’anatomie de l’homme, publié entre 1831 et 1854 (le dernier tome, à titre posthume), salué par ses pairs et de nombreuses personnalités intellectuelles et artistiques (Cuvier, Michelet, Delécluze, Claude Bernard, Hirschfeld…). Durant les vingt dernières années de sa vie, tout en se consacrant essentiellement à cet ouvrage monumental, il étudie la respiration, le système nerveux, les structures des poumons, du cœur, de la rate, de la thyroïde, etc. En outre, le docteur Félix Thibert lui avait confié la direction du Musée d’anatomie imitative, qu’il avait fondé rue du Montparnasse : il en réalise certaines pièces en carton-pâte, afin de préciser et moderniser les représentations de diverses lésions viscérales (jusqu’alors fabriquées en cire). Candidat malheureux à plusieurs postes ou fonctions de prestige, il confesse son amertume vis-à-vis de ce manque de reconnaissance dans le huitième volume du Traité (« Aujourd'hui, après vingt ans, je ne suis rien et je n'attends plus rien. J'en ai fini de cette révélation singulière: c'est le cri de vingt ans d'oppression qui m'échappe. Aussi je donne mon exemple à fuir, s'il se trouvait quelque imprudent prêt à se laisser séduire, comme je l'ai fait, par un amour inconsidéré de la science. Au moins, il apprendra de moi que l'ouvrage consciencieux ne mène à rien. Qu'on me pardonne cette plainte, c'est la première, ce sera aussi la dernière. » [pp. II-III]). Bourgery meurt à Passy, en juin 1849, à l’âge de 52 ans, victime du choléra. Nicolas-Henri Jacob (Paris,1782-1871), petit-fils de peintre et fils de menuisier, cousin du célèbre ébéniste Georges Jacob, est l’élève en peinture de Jacques-Louis David, en sculpture, de Dupasquier et Morgan. Entré au service d’Eugène de Beauharnais, à Milan, comme peintre de cour (entre 1805 et 1814), il se fait connaître également dans le dessin et la conception de mobilier, notamment pour Marie Desarnaud ou la duchesse de Berry. De retour en France, il ouvre en 1830 son propre cours de dessin à Paris, après avoir enseigné cet art à l’Ecole nationale vétérinaire d’Alfort. Néanmoins, il se passionne très tôt pour la lithographie, technique alors nouvelle, et expose fréquemment ses œuvres aux Salons sous la Restauration (Médaille d’or en 1834). De 1831 à 1854, il s’attelle à la réalisation des planches du Traité complet de l’anatomie de l’homme de Bourgery, devenant un véritable collaborateur scientifique : il dirige une équipe d’une vingtaine de dessinateurs et lithographes, dont Jean-Baptiste Leveillé et Charlotte Hublier (son épouse, peintre également). Il termine sa carrière en partageant son activité entre des expositions lors des Salons et l’illustration en lithographie d’ouvrages scientifiques. Il meurt à Paris, le 31 janvier 1871. - Clients Livre Rare Book : Les frais postaux indiqués sont ceux pour la France métropolitaine et la Corse, pour les autres destinations, merci de contacter la librairie pour connaître le montant des frais d'expédition, merci de votre compréhension. Livre Rare Book Customers : The shipping fees indicated are only for France, if you want international shipping please contact us before placing your order, thank you for your understanding. - Frais de port : -Colissimo France 25 € -Colissimo International (Union Européenne + Suisse : 45 €) (Reste du Monde : 150 €)
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3 L.A.S. totalisant 4 ff. in-12 rédigés recto-verso,datées des 27 août, 1er septembre et 10 septembre 1873 : détail du texte : Première L.A.S. : " Orléans le 27 août 1873. Monsieur, je vous adresse le spécimen pour le volume de M. d'Aurevilly. Il y a énormément de matières : le spécimen est encore neuf sur une justification assez large comme vous le voyez, interligne à deux points, et nous formerons 10 feuilles pleines à 10 feuilles 1/2. Il faudra évidemment un faux titre pour chaque partie. Le caractère sera très bon, très net. Mais la quantité de matière et le nombre limité de feuilles nous forcent à être compact, trop compact pour faire un volume élégant. Il faudrait pouvoir blanchir davantage et s'étendre jusqu'à 19 feuilles au moins. Je ne vous parle pas du corps 10, nous faisons d'emblée 11 feuilles et plus. Je pourrais me mettre en mesure de vous livrer pour paraître dans la première quinzaine d'octobre". - Seconde L.A.S. : "Orléans, le 1 septembre 1873. Monsieur, Je prends la liberté de venir troubler la tranquillité de votre villégiature pour vous mettre un peu au courant de mes travaux. J'ai envoyé à Monsieur Assollant ses 5 et 6e feuilles. La 7e sera prête sous trois jours au plus. [...] Barbey d'Aurevilly est commencé et d'ici 4 jours j'ajouterai trois compositeurs jusqu'à épuisement de la lettre disponible. Cardenio va partir en ballots chez le brocheur. Veuillez être assez bon pour donner des ordres pour l'expédition du papier pour achever Rachel et commencer le nouveau [... avec les commentaires autographes d'Edouard Dentu à la suite, pour son commis Sauvaitre : ] "La lettre ci-jointe vous mettra au courant des travaux chez Jacob. Envoyez-lui sans tarder le papier qu'il demande. Le volume de Barbey fera onze feuilles. [ ... ] Je vous retourne les deux traites acquittées. Envoyez à Emile Gaboriau, hôtel d'Orléans à Royan (Charente-Inférieure) quinze cents francs [... ] Il est en effet préférable de ne faire paraître l'affiche qu'au moment de la mise en vente des Mémoires de Paul de Kock". - Troisième L.A.S. "Orléans le 10 septembre 1873. Monsieur, J'expédie à M. Barbey d'Aurevilly la dernière feuille de son travail, et la troisième sera finie lundi et expédiée le jour même ou mardi au plus tard. Vous ne m'avez pas fixé de nombre ; prendra-t-on empreintes ? Monsieur Assolant ne renvoie pas plus les épreuves que par le passé. Je lui avais écrit directement le conjurant de hâter sa lecture des épreuves. Ainsi que je vous l'ai dit dans ma dernière lettre j'ai expédié Cardenio chez le brocheur et la facture du volume que M. Sauvaistre doit avoir sous les yeux. Je serai à Paris la semaine prochaine vers le 16. Je serai très heureux de vous y rencontrer [ etc... ]"
Provenant du fonds Dentu, ces 3 très intéressantes lettres autographes signées de l'imprimeur orléanais Georges Jacob, évoquent son travail de composition d'un ouvrage de Barbey d'Aurevilly. Il ne peut s'agir que de l'édition originale de l'ouvrage majeur de Barbey, "Les Diaboliques", qui paraîtra en 1874 chez Dentu, imprimé par Georges Jacob en 2200 exemplaires (Vicaire, I, 305). On y évoque aussi que le roman "Cardenio", oeuvre de Gustave Aimard parue chez Dentu en 1874. Quant au roman d'Assolant évoqué par Jacob, s'agit manifestement de "Rachel" publié chez Dentu en 1874. Rare courrier d'imprimeur évoquant le long labeur préparatoire à l'édition d'un des chefs-d'oeuvre de la littérature française. La seconde des 3 lettres est enrichie de 2 pages d'annotations autographes par Edouard Dentu à l'attention de son premier commis Sauvaistre.
LALANNE (Ludovic) ; (P.L. Jacob) ; (Fournel) ; (Privat d’Anglemont) (...)
Reference : 1803
Paris Delahays & Paulin, de 1845 à 1861, en demi-chagrin tabac, et noir pour le tome XX
Cette très amusante et rare série de curiosités et bizarreries, initialement annoncée en deux volumes, a été ici augmentée de dix volumes supplémentaires extraits de divers auteurs sur le même thème des curiosités et bizarreries. L’amateur a tomé cet ensemble de 1 à 20 selon un ordre qui lui était propre et dont voici le détail :T. I : Curiosités des traditions, des moeurs et légendes (Ludovic Lalanne)T. II : Croyances populaires au Moyen Âge (P.L. Jacob)T. III : Curiosités historiquesT. IV : Curiosités de l’histoire de France (P.L. Jacob)T. V : Procès célèbres de l’histoire de France (P.L. Jacob)T. VI : Curiosités judiciaires (Waréé)T. VII : Curiosités des inventions et découvertesT. VIII : Curiosités de l’histoire de l’art (P.L. Jacob)T. IX : Curiosité de l’archéologie et des beaux-artsT.X : Curiosités anecdotiquesT. XI : Curiosités philologiques, géographiques, ethnologiquesT. XII : Curiosités biographiquesT. XIII : Curiosités littéraires (L. Lalanne)T. XIV : Curiosités militairesT. XV : Curiosités théologiquesT. XVI : Curiosités théâtrales (Fournel)T. XVII : Curiosités d’économie politique (Louvet)T. XVIII : Curiosités de l’histoire du vieux Paris (P.L. Jacob)T. XIX : Paris anecdoctes (Privat d’Anglemont)T. XX : Curiosités bibliographiques (L. Lalanne)Une très rare petite bibliothèque portative pour briller en société à moindre frais.
Couverture souple bleue à rabats. Non coupé. Avec un dessin de Max Jacob par Jean Cocteau et un dessin de Max Jacob de la plage de Bénodet.
Paris Les Cahiers Max Jacob 1960-1961 77 pp. In-4. Broché. Bel état. 1 volume. ÉDITION ORIGINALE.Poète et peintre avant-gardiste, né à Quimper à la fin du XIXe siècle, Max Jacob, fils d?une famille juive immigrée originaire de Prusse, a fait de la Bretagne son pays de c?ur tout au long de sa vie, jusqu?à sa disparition tragique en déportation, le 5 mars 1944.
( Max Jacob ) - Jeanine Warnod - Jean Cocteau - Jean Bouret - Collectif.
Reference : 31615
(1976)
Paris, Musée de Montmartre 1976. In-8 agrafé de 64 pages au format 21 x 13 cm. Superbe portrait de Max Jacob par Jean Cocteau en couverture. Plats et intérieur frais, malgré une légère insolation au mors. Textes de Jean Bouret, Jeanine Warnod et Max jacob. Ouvrage consacrée au poète Max Jacob avec photographies, chronologie, bibliographie. Rare plaquette hommage tirée à petit nombre d'exemplaires. Superbe état. Edition originale.
Vente exclusivement par correspondance. Le libraire ne reçoit, exceptionnellement que sur rendez-vous. Il est préférable de téléphoner avant tout déplacement.Forfait de port pour un livre 8,50 €, sauf si épaisseur supérieure à 3 cm ou valeur supérieure ou égale à 100 €, dans ce cas expédition obligatoire au tarif Colissimo en vigueur. A partir de 2 livres envoi en colissimo obligatoire. Port à la charge de l'acheteur pour le reste du monde.Les Chèques ne sont plus acceptés.Pour destinations extra-planétaire s'adresser à la NASA.Membre du Syndicat Lusitanien Amateurs Morues
Paris René Girard, Editeur 1927 in 4 (29x22,5) 1 volume in 4 reliure demi chagrin maroquiné brique à coins, dos lisse, couverture conservée, portrait de Max Jacob par Kisling en frontispice, 58 pages [1], avec et 9 dessins hors-texte de Max Jacob. Edition originale. Tirage limité à 525 exemplaires, celui-ci un 475 exemplaires numérotés sur Vélin d'Arches à la forme. Ex-libris du peintre Marcel Parturier. Cet exemplaire est enrichi d'un beau dessin original à la plume à pleine page signé et accompagné d'une belle dédicace de Max Jacob à son ami Marcel Parturier. Bel exemplaire ( Photographies sur demande / We can send pictures of this book on simple request )
Très bon Couverture rigide Signé par l'illustrateur
Phone number : 06 86 01 78 28
Paris, éd. du Layeur, 2001, in-8 étroit, cartonnage souple à rabats, couv. ill. coul. sur fond jaune éd., 96 pp., papier glacé, texte d'introduction de Pierre Jakez Hélias, très nb. aquarelles coul. de Max Jacob, sommaire, "La Côte, recueil de chants celtiques, est une énigme. Lorsqu'il paraît en 1911, la bataille cubiste fait rage et on aurait pu penser que Max Jacob, engagé avec ses amis du bateau-lavoir, avait quelque peu oublié les bords de l'Odet de Quimper au profit de ceux de la Seine. Le recueil présente des poèmes et des contes que Max Jacob prétend avoir collectés auprès d'ouvriers brodeurs de son père, dans leur langue, le breton dont il reproduit les textes dans la première édition. Cannular, pastiche, l'affaire est loin d'être évidente si l'on tient compte de l'importance qu'accordait Max Jacob à ces textes dans sa correspondance avec Jean Grenier. " J'ai écrit La Côte au plus fort de la crise cubiste, alors qu'on attendait de moi que j'écrivisse Le Cornet à dés... La Côte est l'expression la plus pure de ma vérité intérieure... " Parodie, certainement, charge contre une prétendue érudition dans la présentation de la littérature populaire, sans aucun doute ; mais dans le même temps La Côte montre la grande connaissance qu'avait l'auteur de la littérature poétique bretonne, acquise par la fréquentation assidue des œuvres de Luzel et de la Villemarqué à la Bibliothèque de Quimper. Aujourd'hui il ne fait plus de doute que ces textes, loin d'un canular de jeunesse, sont de la meilleure veine Jacobienne, jouant de toutes les sources d'inspiration et de référence, révélant l'infinie complexité de l'auteur, le "Masque Jacob" selon l'expression de Charles le Roux. Ils révèlent aussi combien l'inspiration et l'imaginaire du poète devaient aux grands textes de la poésie orale bretonne et à sa Cornouaille natale". Très bon état, comme neuf
[Marie Laurencin] - Marie LAURENCIN (illustratrice). Louis CODET, Jean PELLERIN, Roger ALLARD, André BRETON, Francis CARCO, M. CHEVRIER, F. FLEURET, G. GABORY, Max JACOB, Valery LARBAUD et A. SALMON.
Reference : AMO-4511
(1922)
Paris, 1922. Editions de la Nouvelle Revue Française. 1 volume petit in-8 (19,5 x 12 cm) broché de 61-(5) pages, avec 10 pointes sèches originales de Marie Laurencin tirées dans le texte au format carré 8,5 x 7,5 cm environ. Couverture rempliée imprimée en couleurs (bleu et rose) formant un éventail. Excellent état. Quelques décharges et ombres à la couverture sinon parfait exemplaire. Tirage unique à 335 exemplaires. Celui-ci, un des 27 exemplaires hors-commerce tirés sur Hollande vergé Van Gelder Zonen. Il a été tiré 300 exemplaires sur ce même papier et 8 exemplaires sur vergé bleuté du dix-huitième siècle avec une double suite des gravures, sur Japon impérial et sur vergé du dix-huitième siècle. Notre exemplaire contient en plus : - 1 état supplémentaire tiré à part de la couverture en couleurs avec l'éventail (sur vergé). - 1 état de l'éventail en couleurs tiré seul avant la lettre (sur vergé). - 1 suite complète des 10 pointes sèches tirées à part sur papier vergé Ingres. Le chiffre du tirage à part de cette suite n'est pas connu mais elle était sans aucun doute réservée aux exemplaires de tête et aux exemplaires de collaborateurs (soit une trentaine d'exemplaires en tout).
Ce délicieux volume s'ouvre sur un "Petit concert sur l'absence de Marie Laurencin" par Maurice Chevrier (daté de septembre 1920). Viennent ensuite les poèmes de Roger Allard (L'Abbesse d'Aléa), d'André Breton (L'An suave, daté d'avril 1914), de Francis Carco (Le Miroir), de Louis Codet (La Nymphe d'Auteuil), de Fernand Fleuret (Prose pour Pallas Ambigüe, daté de 1911), de Georges Gabory (Qui n'entend qu'une cloche...), de Max Jacob (Olga, petit roman, daté de 1921), de Valery Larbaud (La Rue Soufflot), de Jean Pellerin (Fil de Rêve), enfin d'André Salmon (Elégie Fraternelle, daté de juillet 1921). La page de titre a été composée en calligramme par les élèves de l'Ecole Estienne. Le volume a été achevé d'imprimer le seize janvier 1922, le texte par Coulouma à Argenteuil, les gravures par Vernant et Dollé imprimeurs en taille-douce à Paris. Au début de l'année 1922, Marie Laurencin a 39 ans. Compagne pendant six années du poète Guillaume Apollinaire, Flap, comme la surnomme son premier amant Henri-Pierre Roché, épouse finalement, en 1914, le peintre allemand Otto de Waetjen, un pacifiste qui refuse de prendre les armes contre la France, ce qui lui vaut au déclenchement de la Première Guerre mondiale d'être déchue de sa nationalité, spoliée de tous ses biens et contrainte à l'exil, en Espagne. Divorcée, elle retrouve durant l'Entre-deux-guerres sa position tout en continuant ses amours avec Nicole Groult, relation discrète mais non cachée qui aura duré une quarantaine d'années. Figure internationale, elle portraiture alors les personnages du Tout-Paris. Sous l'Occupation, elle continue cette vie mondaine et renoue avec ses amis allemands tout en aidant Max Jacob, son complice en ésotérisme, sans réussir toutefois à le faire libérer à temps du camp de Drancy. Elle y est internée à son tour à la Libération dans le cadre d'une procédure d'épuration, échappant de peu au sort des tondues?. Dès 1907 elle devenait l'amie du Paris-Artiste. Elle se lie avec Pablo Picasso, André Salmon, Kees Van Dongen, André Derain, Max Jacob, Robert Delaunay, et bien d'autres. "Coco" comme on l'appelle, fréquente tous les artistes du Bateau-Lavoir. Vraie fausse-compagne-muse un moment de Guillaume Apollinaire, elle fait montre d'une grande liberté dans ses moeurs et ses relations homosexuelles sont connues. Marie Laurencin épouse le 21 juin 1914 le baron Otto von Wätjen, dont elle a fait connaissance un an plus tôt dans le milieu artistique de Montparnasse, entre Le Dôme et La Rotonde. Par son mariage, elle devient allemande et baronne, bénéficiaire d'une rente annuelle de 40 000 marks. Le couple est surpris par la déclaration de guerre durant son voyage de noces à Hossegor. Poursuivant en Espagne leur lune de miel contrariée, les époux ne peuvent rentrer à Paris, à cause de leur nationalité. Otto, qui ne veut pas avoir à prendre les armes contre la France, refuse de retourner en Allemagne. Marie Laurencin, comme tout citoyen franco-allemand, est déchue de sa nationalité française.? Au printemps 1915, le couple s'installe à Malaga dans la villa Carmen, avenue de la Rosaleda, puis à la villa Bella Vista, avenue Jorge de Silvela. Marie Laurencin y trouve consolation dans les bras de son amant des vacances 1911, Hanns Heinz Ewers. Au début de mars 1918, le couple répond à l'invitation d'être logé à Madrid en face du Prado dans une maison de Cécile de Madrazo. Marie Laurencin se partage entre cette figure à la fois mondaine et discrète de la haute bourgeoisie anoblie. Fin novembre 1919, au terme d'un mois de voyage de Gènes à Bâle, via Milan et Zurich, au cours duquel elle aura fait la connaissance d'Alexandre Archipenko et Rainer Maria Rilke, Marie Laurencin séjourne à Düsseldorf chez la mère de son mari. Afin de faire avancer le règlement de sa propre situation, elle passe le mois d'avril 1920 à Paris, où elle est hébergée par les Groult. Le 15, Georges Auric l'introduit auprès du jeune diplomate Paul Morand, qui était son voisin à Madrid en 1918, pour entreprendre les démarches qui lui redonneront la nationalité française. Elle peut faire prononcer son divorce le 25 juillet 1921 en renonçant à toute pension. À trente huit ans, financièrement autonome, « Mademoiselle Marie Laurencin » retrouve le 15 avril 1921 définitivement Paris, où en huit ans elle changera trois fois d'adresse. C'est à la fin de l'année 1921 que se prépare l'ouvrage Eventail qui lui rend hommage par la poésie et qu'elle illustre de 10 pointes sèches auto-portraits. Au printemps 1922, Marie Laurencin est hospitalisée pour un cancer de l'estomac. Lors de la chirurgie, elle subit également une hystérectomie. En 1923, convalescente, Marie Laurencin crée des papiers peints pour André Groult, qui vit à l'ombre du succès de la maison de couture de son épouse. À la mi-décembre, accompagnée de Jean Giraudoux et de Gaston Gallimard, elle retrouve Pablo Picasso à l'enterrement de Raymond Radiguet. Portraitiste mondaine du Tout-Paris des Années folles dont elle peint les portraits, Marie Laurencin mène une vie de luxe et de mondanités. Si le portrait est pour elle un expédient lucratif et pour ses modèles un article de mode, elle ne fait pas de cet exercice imposé l'éloge d'une position sociale, masculine ou féminine, qu'il était à l'époque classique. Pendant la deuxième guerre mondiale elle affiche des positions ambigues. Faisant montre en public d'antisémitisme elle aide pourtant son ami Max Jacob. A partir de 1945 et jusqu'à sa mort en 1956 elle mènera une vie retirée et pieuse. Elle aura connu les périodes Dada, cubistes, fauves et tous les autres mouvements modernistes de l'Ecole de Paris qu'elle contribua à façonner par son propre art. Elle laisse une oeuvre immense composée de milliers de peintures, gravures et dessins. « Elle a fait de la peinture au féminin un art majeur. On ne trouve pas de mots pour bien définir la grâce toute française de Mademoiselle Marie Laurencin, sa personnalité vibre d’allégresse. » (Apollinaire) Eventail regroupe, sous ses quelques feuillets et ses jolies estampes, autour de Marie Laurencin, en guise d'hommage à son talent et à sa personne, les noms d'André Breton, Max Jacob, André Salmon, Fernand Fleuret, Valery Larbaud, Francis Carco et quelques autres. La suite des dix pointes sèhes tirées à part sur papier vergé Ingres gris est très rare car tiré à très petit nombre. L'état supplémentaire de la couverture avec la décomposition du motif en couleurs (bleu et rose) ne se rencontre jamais et n'est pas annoncé. Exemplaire de choix très bien conservé de ce petit livre emblématique de son époque.
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Strasbourg Stadel 1698 [ALSACE- STRASBOURG. Chronique 1386, 1698] TWINGER, Jacob (dit de Konigshofen) & SCHILTER, Johann]. Die Alteste Teutsche so wol Allgemeine Als insonderheit Elsassische und Straßburgische Chronicke/ Von Jacob von Königshoven/Priestern in Straßburg/ Von Anfang der Welt biß ins Jahr nach Christi Geburth M CCC LXXXVI. beschrieben. Anjetzo zum ersten mal heraus und mit Historischen Anmerckungen in Truck gegeben von D. Johann Schilter [suivi de] Origines Civitatis Friburgi in Brisgovia. Chronicke der Stadt Freyburg in Brisgaw ; ex Ms. Archivi Reip. Argentor. Strasburg, J. Städel, 1698. Petit in-4 de (50) ff. y compris. le titre front. , 1172 pp. (72) ff., (1) f. de titre, 52 pp., (1) f. - 8 pages manuscrites insérées dans la préface de Johann Schilter ,avant la chronique elle mème, datant de l'époque d'édition , écrites en Allemand et remplaçant le texte imprimé - 6 planches dépliantes hors textes dont un plan de Strasbourg- Reliure d'époque en vélin ivoire, dos lisse avec titre a l'encre - trous de ver jusqu'à la page 37 , des pages 275 à 301 et des pages 311 à 322 en bordure du texte . Certains feuillets uniformément brunis . Une déchirure importante sans manque sur une planche dépliante.Mors inférieur trés légèrement fendu sur 2 cm. Edition originale tirée du manuscrit de Jacob Twinger Von Königshoven (1346-1420), elle est ornée d'un beau titre frontispice gravé et de 6 planches hors texte certaines dépliantes signées par J. A. Seüpel. Les exemplaires complets doivent avoir 8 planches dont 2 plans de Strasbourg . "Jacob Twinger dit de Koenigshofen, est né en 1346 à Königshoffen dans une famille modeste. Ordonné prêtre en 1382, il devient curé de Drusenheim puis chanoine de Saint Thomas à Strasbourg, charge qu'il garde jusqu'à sa mort en 1420. Il travaille pendant 38 ans à la rédaction d'une chronique latine qu'il écrit aussi en langue vulgaire (en allemand), ce qui n'est pas une nouveauté à Strasbourg.( 4 pages sont en Français , il s'agit de l' accord entre Strasbourg et la France de 1681) Cette histoire est composée de six chapitres. Adressée à des laïcs, elle affiche le triple souci d'instruire, d'édifier et de divertir. L'enjeu n'est pas seulement de permettre aux lecteurs laïcs de se situer dans le temps ; Königshofen écrit aussi une véritable chronique universelle : le cinquième chapitre est celui de l'histoire de Strasbourg." (Olivier Richard, "Histoire de Strasbourg, histoire pour Strasbourg, Revue d'Alsace").La chronique a été analysé et augmenté par Johann Schilter , il y a également un supplément concernant la ville de Freiburg. Bon exemplaire malgré les défauts annoncés.
Bon
"Max Jacob Jean Giraudoux - Max Jacob - Paul Valéry - Jean Cocteau - Ernest Hemingway (trad. de Marcel Duhamel) - Pierre Brisson - Philip Toynbee (trad. de Dominique Aury) - Maast (pseudo de Jean Paulhan) - Agrippa d'Aubigné - Thierry Maulnier"
Reference : 1563
(1944)
"1944. Paris Editions du Centre 1944 n°1- Broché 21 cm x 29 cm 153 pages - Quatre ills hors-texte en couleurs dont un dessin de Max Jacob et un dessin de Christian Bérard - tirage num. sur vélin crèvecoeur des Papeteries du Marais - Manque au dos sinon bon état"
1830 1830 Paris. Renduel. 1830. 1 volume in-8, demi-veau havane, dos à nerfs orné, pièce de titre et d'auteur bleues, charnières légèrement frottées. XIII pp. ; [3] pp. ; 397 pp. ; [3] pp.
Edition originale. Quelques rousseurs. "Il arrivera peut-être qu'on portera de ce livre de conscience un jugement que j'ose prévoir. Ce n'est pas un roman historique, mais une chronique. Dieu fasse que j'aie atteint ce but que je me proposerai toujours. J'accepterai avec reconnaissance le nom de chroniqueur". P. L. Jacob. Vicaire IV, 814.