, , 1850-1853. 1. Feu de Saint Priest. Sa vie s'est passée dans l'occupation des gens de lettres. 2-3. Cher Filippi / Mia caro Filippi (21 x 13 cm). 4. Duporc emprisonné dans un castel fortifié se sauve à l'aide d'une échelle de cordes que lui fournit Coélina et le monstre du Lot. 5. Saint Priest étant mort d'une indigestion de pains à cacheter, Duporc pleure sur son cadavre (21 x 13 cm). 6. Pagès Duporc jurant pour la 30e fois sur le Coran qu'il ne reverra plus Coelina ! (21 x 13 cm).7. Émile Pagès dit Bergeron, il s'amusait après 1830 à arquebuser le tyran. 8. La marquis de la Pailleterie (Alexandre Dumas). 9. Dupin le dramaturge après un succès douteux. 10. O chétifs écrivains vous êtes tous des cuistres moi seul François Laurent protège les ministres. 11. Le marquis de Flèche en l'air. 12. Xavier aima beaucoup, c'est ce qui l'a tué (Xavier de Montépin). 13. De Lamartinière baron de Fénouillet. 14. Le baron de Truffe-Molle. 15. Ah tu ne vas pa t'envoler petit oiseau. 16. Nicolle après son voyage en Grèce. 17. Louis Lurine. 18. École des Flamboyants (Ballue peintre). 19. Reviens dans la Prairie Messager du Printemps. 20. Orphelin Boyer. Sans soeur. 20 aquarelles originales sous serpente (30 x 20 cm sauf mention contraire) contrecollées sur carton fort montés sur onglet, en 1 vol. in-folio, demi-basane blonde à coins, dos lisse orné (reliure de l'époque).
Un album inédit de caricatures.Cet album réunit vingt portraits-charge dessinés et peints par Léon Paillet, une figure singulière de la fin de la Monarchie de Juillet et de la IIe République. Connu principalement comme auteur dramatique et publiciste – ou plus précisément comme « canardier », selon l’expression de l’époque –, Paillet s’est également distingué par ses talents de caricaturiste. Félix Rybeyre, dans Les Grands journaux de France (1862), souligne cet aspect de son œuvre en le comparant aux maîtres de la caricature tels que Nadar, Cham et Carjat : « M. Léon Paillet […] s’amusait à croquer la charge des représentants dans une galerie grotesque digne du crayon de ces spirituels caricaturistes de notre époque. »Les gouaches inédites de cet album confirment l’acuité de son trait et son mordant, rappelant les grands noms évoqués par Rybeyre. Bien que reconnu de son vivant pour ses caricatures, aucune autre trace de ses œuvres picturales n’a été retrouvée, ce qui confère à cet album une valeur patrimoniale exceptionnelle.Un témoin de son temps.Léon Paillet croqua nombre de ses contemporains, parmi lesquels Alexandre Dumas – qui le mentionne brièvement dans ses Mémoires –, le comte de Saint-Priest, Louis Lurine et le député Pagès de l’Ariège. Il côtoyait ces figures publiques à l’Assemblée nationale, où il avait ses habitudes en tant que chroniqueur.Dans ses Souvenirs de la tribune des journalistes (1848-1852), Philibert Audebrand décrit la célèbre « Mare aux Canards », un coin de la Salle des Pas-Perdus fréquenté par les journalistes :« Cette Mare aux Canards avait aussi ses dignitaires […]. Parmi eux, ce pauvre et joyeux Léon Paillet […]. » Baptisé « Canardin » par Edmond Texier, Paillet était une figure centrale de ce groupe de chroniqueurs, dont l’humour et l’inventivité marquèrent l’époque.Un dramaturge prolifique.Parallèlement à ses activités journalistiques et artistiques, Paillet fut l’auteur de nombreux vaudevilles et pièces de théâtre, dont : Le Cabaret de la Veuve (en collaboration avec Jules de Prémaray) ; Deux âmes de feu ! ! ! ; Edmond Kean ou La Vocation d’un artiste ; L’Île de Crète ou les Lois de Minos ; Le Joaillier de Münich.Il rédigea également des oeuvres plus légères et satiriques, comme Banquet donné au Rocher de Cancale et l’argotique Voleurs et volés, publié à titre posthume en 1855.Un destin tragique et un héritage discret.Léon Paillet succomba au choléra en 1854, laissant derrière lui une oeuvre éclectique. Son nom figure au Panthéon Nadar sous le numéro 167, témoignage posthume de son influence. Cet album de caricatures, rare vestige de son talent graphique, offre un aperçu unique de son esprit incisif et de son regard critique sur la société et les personnalités de son époque.
S.l.n.d., , (1939). Manuscrit in-folio en feuilles à 35 lignes sur belle page d'1 feuillet de titre et 122 ff.
Manuscrit autographe en feuilles signé Léon Daudet.À mon tour je veux montrer que conformément au mot de Clemenceau, la Révolution est un bloc… un bloc de bêtise, de fumier et de sang. Sa forme virulente fut la Terreur. Sa forme atténuée est la démocratie actuelle avec le parlementarisme et le suffrage universel, et le choix, comme fête nationale, de l'immonde quatorze juillet, où commença avec le mensonge de la Bastille, la promenade des têtes au bout des piques. Le quatorze juillet, véritable début de la période terroriste et complété par la grande peur. Date fatale au pays. « Le vendredi 14 juillet 1939, la France célébrait le cent cinquantième anniversaire de la prise de la Bastille. À la tête du Comité national de la célébration du cent cinquantième anniversaire de la Révolution française, le «Président Herriot» maire de Lyon, président de la Chambre des députés et de surcroît, historien de métier, récusait ouvertement la présentation faite jadis par Clémenceau d’une Révolution qui aurait été «un bloc». Séparant le bon grain de la Terreur, il exaltait le courage des insurgés lyonnais de 1793 protestant contre la tyrannie de la Montagne. Au point que l’extrême-droite criait à l’escamotage. Pour Léon Daudet, pour les lecteurs de l’Action française,la Terreur avait pris son point de départ le 14 juillet 1789 ». [Jean-Pierre Azéma, 1940, l'année noire. De la débandade au trauma]. En 1939, quand Léon Daudet, soixante-douze ans, publia Deux idoles sanguinaires, il poursuivait sa collaboration à l’Action Française, où après avoir espéré la chute de la République lors de la manifestation du 6 février 1934, il dénonçait la corruption du régime, soutenait le fascisme de Mussolini et apportait son soutien à Franco. Manuscrit annoté, biffé et retouché par l'auteur, conforme à l’édition originale en neuf chapitres titrés et une conclusion publiée en 1939 dont on joint un exemplaire broché [Léon Daudet. Deux idoles sanguinaires. La Révolution et son fils Bonaparte. Paris, Albin Michel, 1939. In-12, 255 pp.] L’auteur a disposé dans son texte en guise de citations de nombreux extraits imprimés, joints ou contrecollés, empruntés entre autres aux publications de Léon Pingaud, Le comte d'Antraigues (1893) Edmond Soreau, Chute de l’Ancien Régime - la Révolution du 14 juillet (1937), Napoléon (Mercure de France, 1938) etc. reproduits dans l’édition originale ; quelques notes dont la pagination au crayon bleu sont d’une autre main, probablement celle de l’éditeur.Provenance Pierre Gaxotte (1895-1982) historien et journaliste, élu à l'Académie française en 1953, auteur de La Révolution française (Paris, Fayard,1928) : le manuscrit a été conservé sous une enveloppe qui porte son adresse «Monsieur P. Gaxotte de l’Académie Française / 23 rue Froidevaux / 75 - Paris XIVe Gaxotte».
Venise, Franciscus Senensus, 1564. Petit in-8 (10 x 15 cm) de (60)-422 ff. 2 ff.bl. (sig. a-f8 g12 A-Z8 AA-ZZ8 AAA-GGG8), vélin rigide, dos à cinq nerfs, titre manuscrit sur le dos et la tranche inférieure (reliure de l'époque).
Première édition latine établie par Giovanni Carlo Saraceni qui signe la dédicace, du célèbre ouvrage de Léon Abravanel dit Léon l'Hébreu réfugié en Italie après l'exil de 1492, une des oeuvres maîtresses du néo-platonisme humaniste de la Renaissance.« Publiés en 1535 à Rome, après la mort de Léon l’Hébreu, les Dialoghi d’amore connurent un grand succès non seulement en Italie, mais dans toute l’Europe. Le livre fut très vite traduit en hébreu, en espagnol, en français et en anglais. L’auteur relate les entretiens de «l’amoureux et passionné Philon » avec sa « sage Sophie », entretiens qui portent successivement sur l’essence de l’amour et du désir dans le Dialogue I, sur son universalité dans le second, et sur son origine et sa naissance dans le troisième. Né à Lisbonne en 1460, Léon l’Hébreu alias Juda Abravanel suivit son père Isaac Abravanel, financier érudit et figure légendaire du judaïsme ibérique, à Naples et devint médecin à la cour du vice-roi. Connu pour ses travaux de philosophie et de poésie, il enseigna à Rome et dans d’autres villes d’Italie. Les Dialogues d’amour constituent son oeuvre majeure et sont marqués par la double influence de l’École néo-platonicienne de Florence, notamment de Ficin et de Pic de la Mirandole et de la philosophie juive médiévale placée sous l’égide Maïmonide et d’Ibn Gabirol » (Chantal Jacquet, L’Essence de l’amour dans les Dialogues d’Amour de Léon l’Hébreu et dans le Court Traité in Spinoza et la Renaissance de Saverio Ansaldi, 2007)). Belle impression en caractères italiques sortie des presses vénitiennes de Franciscus Senensus avec sa marque typographique au titre.Ex-libris manuscrit à l'encre du temps "Heeris (…)" et cachet sur le titre de la Congrégation de l'Oratoire Saint Philippe Néri à Bologne, société de vie apostolique catholique fondée à Rome au XVIe siècle.Caillet, I, 2-08 : « Excellente édition des célèbres dialogues » ; Brunet, III, 984 (édition 1535) ; Publications of the Cambridge Antiquarian Society, 1846, n°8 p. 117 : « A Latin one appeared for the first time at Venice 1564 ».
Lyon, Benoist Rigaud, 1595. In-16 (115 x 70 mm) de 816-(47) pp., 1 p.bl., notes en manchettes, veau fauve, dos orné à nerfs, pièce de titre en maroquin rouge, tranches rouges (reliure du XVIIe siècle).
Nouvelle édition de la traduction française de Denis Sauvage publiée une première fois en 1551 des Dialoghi d’amore de Léon l'Hébreu dont l’originale italienne avait paru en 1535 à Rome. Portrait gravé de l’auteur sur le titre (vignette).« Publiés en 1535, après la mort de Léon l’Hébreu, les Dialoghi d’amore connurent un grand succès non seulement en Italie, mais dans toute l’Europe. Le livre fut très vite traduit en hébreu, en espagnol, en français et en anglais. L’auteur relate les entretiens de «l’amoureux et passionné Philon » avec sa « sage Sophie », entretiens qui portent successivement sur l’essence de l’amour et du désir dans le Dialogue I, sur son universalité dans le second, et sur son origine et sa naissance dans le troisième. Né à Lisbonne en 1460, Léon l’Hébreu alias Juda Abravanel suivit son père Isaac Abravanel, financier érudit et figure légendaire du judaïsme ibérique, à Naples et devint médecin à la cour du vice-roi. Connu pour ses travaux de philosophie et de poésie, il enseigna à Rome et dans d’autres villes d’Italie. Les Dialogues d’amour constituent son oeuvre majeure et sont marqués par la double influence de l’École néo-platonicienne de Florence, notamment de Ficin et de Pic de la Mirandole et de la philosophie juive médiévale placée sous l’égide Maïmonide et d’Ibn Gabirol » (Chantal Jacquet). Provenance : bibliothèque de Hyacinthe Théodore Baron (1707-1787) avec son ex-libris armorié et la devise « Mihi Res non Me Rebus », doyen de la faculté de médecine de l'Hôtel-Dieu de Paris de 1750 à 1753, premier médecin des armées du roi en Allemagne et en Italie., il fut nommé en 1752 membre de l'Académie des sciences et laissa plusieurs ouvrages de médecine. Exemplaire rogné court en tête, traces de frottements sur la reliure, quelques rousseurs.Brunet, III, 984 ; Baudrier, III, 441 ; Gay, I, 891 ; Caillet, I, 2-11. Guaita, 1550 ; Chantal Jacquet, L’Essence de l’amour dans les Dialogues d’Amour de Léon l’Hébreu et dans le Court Traité in Spinoza et la Renaissance de Saverio Ansaldi (2007) ; Catalogue de la bibliothèque de feu M. Baron (1788) n°507.
Paris, Calmann-Lévy, 1912. 5 volumes in-12 reliés en demi-maroquin à coins fauve, dos à nerfs ornés de lettres de maroquin mosaïqué rouge et noir et de décors géométriques vert brun et gris, plats décorés de bande de maroquin vert clair et vert sapin; têtes dorées, couvertures et dos conservés. Les reliures sont signées de Léon Lapersonne.
Joli ensemble dont chaque volume est dédicacé par Léon Frapié à son relieur Léon Lapersonne, qui a ajouté un feuillet portant son tampon avec son adresse : " Lapersonne Léon relieur d'art 40 rue Lacordaire Paris 15e". Hormis La mère croquemitaine qui est ici en édition originale sur papier d'édition, les autres sont des rééditions.
Orléans, Éloy Gibier, 1580. Petit in-8 de (8)-311-(1) pp. (*4, A-Qq4), portrait hors texte, vélin dur, titre manuscrit en long (reliure de l'époque).
Édition originale du dictionnaire étymologique de Léon Trippault conseiller du roi au présidial d'Orléans, helléniste averti et historien de l'Orléanais.Le privilège daté du 4 mai 1580 est accordé pour six ans à Éloy Gibier, principal imprimeur d'Orléans au XVIe siècle avec sa marque typographique au verso du dernier feuillet qui porte la devise : « In sudore vultus tui vesceris pane tuo». Feuillets liminaires : titre, au verso duquel se trouve l'«Extraict du Privilège» ; l'achevé d'imprimer est du 15 juillet 1580 ; épître « A mon-seigneur, M. Germain Vaillant de Guellis, abbé de Pimpont, etc. » ; vers latins et français signés de J. Christophe, Raimond de Massac, docteur en médecine, et Jacques Binet; portrait de l'auteur, à l'âge de 43 ans. Léon Trippault (1538?-15..) après avoir publié en 1577 un Dictionnaire François-Grec (Orléans, Éloy Gibier), poursuivit et développa considérablement ses travaux étymologiques avec le Celt-Hellénisme paru trois ans plus tard afin de démontrer les origines grecques de la langue française. « Que ce soit la recherche des origines celtes de la France, la démonstration que le grec (ou l’hébreu) — et non le latin — a engendré le français, ou la découverte de la provenance troyenne des premiers rois de France, on voit bien que cette mythographie érudite a constitué une véritable manie au XVIe siècle. Le grand helléniste et imprimeur Henri Estienne est le penseur le plus connu à proclamer la filiation des langues grecques et françaises (…) Bien que l’hypothèse hellénique d’Estienne puisse paraître étrange, il serait cependant erroné de l’expliquer comme étant le fruit de son ignorance linguistique : non seulement parlait-on latin fréquemment dans la maison et l’atelier d’imprimerie cosmopolites de son père pendant l’enfance d’Henri, mais Robert a tenu à enseigner le grec à son jeune fils avant même le latin (Henri Estienne, Traicte De La Conformité du language François avec le Grec, 1565). Nous ne pouvons pas non plus écarter Estienne comme un excentrique isolé. Bien au contraire, de nombreuses publications au XVIe siècle ont affirmé des thèses semblables. Le juriste Léon Trippault, par exemple, étudie l’étymologie des mots français, dans son Celt-Hellenisme, Ou, Etymologie Des Mots François Tirez Du Graec. Plus. Preuves en general de la descente de nostre langue (1580) afin de démontrer que nous avons tiré partie de nostre langage, de celuy des Grecs. » (Paul Cohen, L'imaginaire d’une langue nationale : l'État, les langues et l'invention du mythe de l'ordonnance de Villers-Cotterêts à l'époque moderne en France. In: Histoire Épistémologie Langage, tome 25, fascicule 1, 2003. Politiques linguistiques (2/2) pp. 19-69).Très bon exemplaire conservé dans sa première reliure. Petit trou marginal sur les trois premiers feuillets (titre inclus), feuillets légèrement roussis, quelques pâles mouillures.Brunet, V, 950 ; Rothschild I, 319 (édition 1581) ; Deschamps, 134.
Paris, Chez Léon Techener, 1886. In-8 (145 x 225 mm) de XVII-(1)-580 pp., cartonnage usé de l'époque.
Exemplaire personnel de Léon Techener, entièrement annoté de sa main. Contient des numéros de références, noms d’acquéreurs, mentions renvoyant à un nouveau référencement dans des catalogues ultérieurs, etc. Célèbre catalogue aux notices érudites qui fait aujourd’hui encore référence en ce qui concerne les livres sur la Champagne.Plusieurs fiches ont été découpées laissant des manques importants à certains feuillets, les pages 59-60 sont manquantes (feuillet découpé).
Paris, Éditions d'Art de l'Intermédiaire du Bibliophile, 1929. In-folio [4]-62-[10] pages, plein maroquin prune, dos à 12 larges nerfs, titre doré au premier plat, gardes de soie rose, couvertures et dos conservés, tranches dorées, chemise au dos de maroquin prune, étui. Reliure signée A. Székely.
Illustré par Léon Courbouleix de 15 eaux-fortes en couleurs à pleine page, plus la couverture composée également d'une gravure en couleurs en pleine page et d'un bandeau et d'un cul-de-lampe en noir, tout deux avec une épreuve avec remarque. Tiré à 101 exemplaires, le notre est un des 85 sur papier d'estampe teinté de Rives à la cuve (47). Les cuivres ont été barrés après le tirage. Bel exemplaire de cet ouvrage que l'on rencontre rarement relié.
[ASSOCIATION DES ECRIVAINS VAUDOIS] BEAUSIRE Pierre; BLANC Géo H.; BONNARD André; BORCHANNE René; BOVARD René; BRASSELER Louis; BUENZOD Emmanuel; BUDRY Paul; BURNAND René; CHAMPVENT Hélène; CHESSEX Robert; COLOMB Catherine; CRISINEL Edmond-Henri; CURCHOD Alice; DAVID-PERRET Madame; DELHORBE Cécile; DURWARD Renée J.; FRANCILLON Clarisse; GILLARD Edmond; KOLLBRUNER Berthe; LANDRY C.-F.; MANGANEL Ernest; MARTIN Auguste; MARTIN Vio; MATTER-ESTOPPEY Marthe; MATTHEY Pierre-Louis; MERCANTON Jacques; MEYER Louise; MONTMOLLIN Eric de; MOSER Jean; PERROCHON Henri; POLIAKOVA Maria; REYMOND Marie-Louise; ROCHAT-CENISE Charles; ROUD Gustave; SAVARY Léon; SIMOND Daniel; THOMI William; TROILLET Gilbert; VALLOTTON Henry; VERLY Albert; VUILLEMIN Berthe; WILD Alfred et BATAILLARD A.-J.:
Reference : 12735
(1947)
[Lausanne], [Association des écrivains vaudois - AEV], [1947]. In-4 de [106] pages, plein parchemin muet, orné au premier plat d'une composition originale du peintre Jean-Jacques Mennet. Sous emboîtage avec dos toilé muet. La maison Mayer & Soutter à Lausanne a soigné la reliure de ces pages autographes.
Outre la peinture sur le premier plat, cet album est illustré d’un dessin à la plume et d’une gouache en couleurs contrecollée de Jean-Jacques Mennet; mais également de 26 photographies (Blanc, Borchanne, Burnand, Catherine Colomb, David-Perret, Delhorbe, Gillard, Vio Martin, Maria Poliakova, Marie-Louise Reymond, Roud, Léon Savary, Vallotton et Wild) - un dessin original à la plume de Géa Augsbourg, illustrant le texte de Budry, 2 dessins originaux à la mine de plomb de Louise Meyer, et enfin deux reproductions: un portrait de Rochat-Cenise par Philippe Grobéty et un dessin de Robert Hainard. On notera la photo de Gustave Roud ainsi légendée «Le vrai cueilleur de fruits" (16,5 x 22,5 cm) en regard du "vain cueilleur de phrases" portrait (4,5 x 3,5 cm) de Roud. Époustouflant ensemble de 44 manuscrits d'écrivains de l'association, qui se compose d'une page manuscrite par auteur, parfois recto-verso. Certains ont recopié un passage d'un livre édité, d'autres livrent ici des inédits, certains le mentionnant, comme Buenzod, Chessex ou Alice Curchod. Pièce unique, constituée à l'occasion de la 3ème journée du livre vaudois qui se déroula dans les salons du Foyer du Théâtre, à Lausanne, le 29 novembre 1947. L'association, crée en 1944, avait alors trois ans d'âge. Elle regroupait à ses débuts 40 écrivains, dont Ramuz, qui est absent de cet ensemble puisque décédé en mai de la même année. Les "journées du livre vaudois" permettaient au public de rencontrer les écrivains, qui y vendaient et dédicaçaient leurs ouvrages. Rebaptisée depuis "Association vaudoise des écrivains", elle est toujours active à ce jour et remet encore, tous les deux ans, le Prix des écrivains vaudois à un auteur dont l'ampleur et la qualité de l'oeuvre littéraire est reconnue comme majeure.
, , 1757-1762. Manuscrit in-12 (11 x 17 cm) à l'encre brune de (2)-306-(3) pp. à 18 lignes par page, table, basane brune racinée, dos à nerfs, étiquette manuscrite sur le dos, tranches rouges (reliure de l'époque).
Relation manuscrite inédite sur la Guerre de Sept ans qui porte en faux-titre : Détail des Six Campagnes d'Hannôvre, la récapitulation générale, et la table instructive se trouve (sic) à la fin du vôlume.« Charles-Léon, marquis de Bouthillier-Chavigny, né à Paris en 1743, d’une famille qui a fourni des ministres sous Louis XIII et Louis XIV, entra, jeune encore, dans les chevau-légers de la garde du roi, qui offrait une espèce d’école militaire pour la jeune noblesse. Il passa, en 1762, comme lieutenant au régiment du Roi (infanterie). En cette qualité, il prit part à la guerre de sept ans, où il se conduisit avec distinction, fut blessé et fait prisonnier » (Michaud Biographie universelle, V, 348). Journal militaire et historique tenu par le jeune Bouthillier-Chavigny qui consigne itinéraires, calendriers, événements, récapitulations (lieux, camp, bivouac) des batailles des armées françaises en Allemagne, de 1757 à 1762. La France, alliée avec l’Autriche, la Russie, la Suède et la Saxe, traversa le Rhin en avril 1757 avec deux armées totalisant 100 000 soldats, pour attirer l’attention de la Prusse, alliée de la Grande-Bretagne et du Hanovre. Relations de la bataille d'Hastenbeck (23 juillet 1757), la bataille de Crevelle (juin 1758) la bataille de Lutterberg (10 octobre 1758), la bataille de Bergen (avec une armée dirigée par le Duc de Broglie le 13 avril 1759), la capitulation de Munster proposée par M. de Zastrou au Marquis d'Armantières le 25 juillet 1759, la bataille de Minden (1er août 1759), la bataille de Corbach (10 juillet 1760), la bataille de Villinghausen (15-16 juillet 1761), la Journée de Cassel (25 juin 1762).Député de la noblesse du Berry aux États-généraux, Charles-Léon de Bouthillier-Chavigny (1743-1818) fut promu maréchal de camp dans l'armée de Condé le 20 mai 1790, l'année où il publia un projet de constitution militaire sous le titre Plan, général et abregé, d'une constitution militaire, dans tous ses différens détails. Par M. le marquis de Bouthillier, colonel du régiment de Picardie, membre du Comité militaire à l'Assemblée nationale. Pièce historique précieuse d'une parfaite lisibilité reliée à l'époque.
Grenoble, B. Arthaud, 1931. In-12 broché de 202 pages, couverture illustrée en couleurs par A. Artigue.
Illustré de 167 héliogravures.
, , 1875 ca. Ensemble 36 planches non classées (10 x 14 cm et 22 x 13,5 cm), montées sur onglet et reliées en 1 vol. in-4 oblong (32 x 24 cm) demi-chagrin brun à coins, dos orné à nerfs (Gaëtan Ronner).
Suite complète très rare de 16 eaux fortes à sujets maritimes, signées dans la planche du monogramme LP pour Léon Pâris, titrées et légendées : (1) La Terre par le bossoir, (2) Changer les hamacs, (3) Piquez Midi! (4) Les Sacs, (5) La Meche, (6) I. Le Branlebas, (7) II. Le Déjeuner, (8) III. Le Lavage, (9) IV. L'Inspection, (10) V. L'Exercice, (11) VI. Le Dîner, (12) VII. La Permission, (13) VIII. L'Arrivée, (14) IX. Dans les haubans, (15) La Prière, (16) [sans légende].Collation conforme à Polak (7347) dont les planches 6-14 sont chiffrées romains I-IX.Reliée avec : [Souvenir de la Bellone, 1870-71-72] suite de 18 eaux fortes numérotée 1-22 (les planches 11, 13, 16, 17 manquent) inconnue de Polak, signées dans la planche L. Pâris, titrées et légendées : 1. Promenade au Rio Bingo St Paul de Loanda 1870, 2. Tisserand à Dakar, 3. Chasse au Cap Lopez, 4. Roi Kringer (Gaboon), 5. Torre de Belem (Lisboa), 6. Baobab - Dakar, 7. Sénégalais, 8. Jeunes Filles de Dakar 9. Femmes de Dakar 10. Village noir à Dakar, 12. Déjeuner à Maldonado (Uruguay), 14. Halte à un rancho près Maldonado (Uruguay), 15. Roi Denis (Gabon), 18. Village Gabonnais, 19. Marché à Gorée 20. Carré de la Bellone, 21. Souvenir de la Bellone 1870-71-72, 22. Un Officier de quart. 2 autres planches signées du même artiste sont jointes qui n'appartiennent pas aux suites précédentes, libellées ainsi : Gouvernement de Gorée L. Pâris ; 187. Types de Gabonnais (Sénégal) L. Pâris. L. Pâris del. et sculp. A Cadart Edit. Imp. Rue des Mathurins, 58 Paris.Rare et précieux recueil maritime illustré par le dessinateur et aquafortiste Léon Paris qui réunit une suite complète sur la vie à bord d'un vaisseau et le voyage sur l'Atlantique du Bellone depuis le Sénégal et Gorée jusqu'à l'Uruguay. Polak, 7347.
Paris, Angé, 1838. In-8 de (4)-VII-(2)-21-290-(1) pp., demi-basane bordeaux, dos lisse orné (reliure de l'époque).
Édition originale. Léon Faucher (1803-1854) fut ministre de l'Intérieur en 1848-1849, et en 1851.Provenance : Charles Dunoyer avec ex-libris. Rousseurs.
Paris, Hetzel, 1863. In-8 de VII-496 pp., demi-chagrin fauve, dos orné à nerfs, pièce de titre en maroquin vert (reliure de l'époque).
Édition originale. Léon Verdier est le pseudonyme d'Hermine Reynald (1828-1883).
Sans lieu, Publications du secrétariat de la IVe Internationale, [1946]. In-8 broché de 63 pages, couverture illustrée d'un portrait photographique de Trotsky.
Au sommaire: A la mémoire de Léon Trostky - Staline veut ma mort - La tentative d'assassinat du 24 mai - Comment c'est arrivé - Avec Trotsky, jusqu'au dernier moment - Lev Davidovitch.
Paris, Poulet-Malassis, 1862. In-8 de [2]-XII-[2]-350-[2]p. demi-percaline chocolat à la Bradel, dos lisse orné d'un fleuron doré, pièce de titre en maroquin prune, premier plat de couverture conservé, coins à peine frottés.
Édition originale du premier livre de Léon Cladel, et de l'importante préface de douze pages de Charles Baudelaire. Selon le témoignage de l'auteur, rapporté par sa fille Judith Cladel, Baudelaire aida à mettre en forme le roman, qui manquait de style et de syntaxe: “Huit mois durant, il daigna me pétrir de ses mains savantes et me rendre ductile et modéré, mois si dur de pâte et si violemment excessif... ” (Maître & Disciple, Paris, 1951, cité par G. Oberlé). L'éditeur: "Les Martyrs ridicules ont été entièrement remaniés et refaits sur les indications de Baudelaire. Je doute même que la collaboration n'ait pas été plus loin". (Poulet-Malassis; Bulletin du Bibliophile, avril 1923). De là à considérer ce texte comme le seul roman de Baudelaire il n'y a qu'un pas. On joint à l'exemplaire un poème manuscrit autographe de Léon Cladel dédicacé "A mon ami Alphonse Daudet" intitulé Palinodia, signé et daté du 5 janvier 1868. Il semble avoir été publié dans La Plume en 1892. Sans le faux-titre. Le tirage en a été limité à 500 exemplaires et un seul exemplaire sur Wathman, pour Baudelaire. Vicaire II, 402.
Paris, Imprimerie Union, 1934. Double feuillet (21 x 13,5 cm), imprimé en rouge sur papier vélin Mueller. 3 pages.
Édition originale de ce tract dénonçant l'expulsion de Léon Trotsky du territoire français. "... les auteurs saluent le vieux compagnon de Lénine... l'organisateur de l'Armée rouge qui a permis au prolétariat de conserver le pouvoir malgré le monde capitaliste coalisé contre lui..." Les signataires sont André Breton, Roger Caillois, René Char, René Crevel, Paul Éluard, Maurice Heine, Maurice Henry, Georges Hugnet, Valentine Hugo, Marcel Jean, Jean Lévy, Fernand Marc, Jehan et Marie-Louise Mayoux, Jules Monnerot, Henri Pastoureau, Benjamin Péret, Gui Rosey, Yves Tanguy, Robert Valançay, Pierre Yoyotte « et un assez grand nombre de camarades étrangers ». Tracts surréalistes et Déclarations collectives (1922-1969) I, pp. 268-269; First papers of surrealism, n°370.
Paris, Honoré Champion, 1908. In-8 de II-576 pp., index, demi-maroquin prune, dos à nerfs, tête dorée, couverture et dos conservés (Honnelaître).
Description de 3592 cartes et plans par le bibliographe et bibliothécaire Léon Vallée qui succéda en 1909 à Gabriel Marcel comme conservateur adjoint à la Bibliothèque nationale chef de la section des Cartes et plans, mandat qu’il conserva jusqu'à sa mort, en 1919.Envoi autographe signé de l'auteur à Charles Foley (1820-1901), polytechnicien, officier de marine, puis médecin fut fortement influencés par Auguste Comte, dont il fut l'un des "treize exécuteurs testamentaires".Dos légèrement passé sinon très bel exemplaire dans une reliure signée Honnelaître.
Paris, Librairie de la Collection des Dix, A. Romagnol, 1906. In-8 de [8]-57-[9| pages, demi-maroquin bleu à coins, dos lisse avec décor mosaïqué, roulettes, filets et titre dorés, filets dorés sur les plats, gardes marbrées. Reliure signée Flammarion Vaillant.
Illustrations in-texte et 3 gravures hors-texte de Miklós Vadász. Tiré à 350 exemplaires, celui-ci un des 200 sur vélin d'Arches. De la collection de l'Académie Goncourt dont l'auteur fut membre dès l'origine et longtemps président. Ami de Zola, Flaubert, Maupassant ou Huyssamns, Léon Hennique fut un artisan du mouvement naturaliste. Dos légèrement et uniformément passé, quelques rousseurs.
Bruxelles, chez l'Éditeur Henry Kistemaeckers, 186. In-12 broché de [4]-321-[3] pages.
Seconde édition, imprimée sur papier bleuté, avec un avis de Léon Cladel en préambule qui semble désapprouver cette publication, ce "volume, tombé dans le domaine public, reparaît à présent, bien malgré nous. […] et nous voici l'obligé de qui nous désoblige en tirant ce bouquin de l'ombre où nous eussions désiré qu'il restât enseveli."Selon le témoignage de l'auteur, rapporté par sa fille Judith Cladel, Baudelaire aida à mettre en forme le roman, qui manquait de style et de syntaxe: “Huit mois durant, il daigna me pétrir de ses mains savantes et me rendre ductile et modéré, mois si dur de pâte et si violemment excessif... ” (Maître & Disciple, Paris, 1951, cité par G. Oberlé). L'éditeur: "Les Martyrs ridicules ont été entièrement remaniés et refaits sur les indications de Baudelaire. Je doute même que la collaboration n'ait pas été plus loin". (Poulet-Malassis; Bulletin du Bibliophile, avril 1923). Un poème intitulé "Mon Ane", extrait d'une ancienne revue, est collé sur la page de titre, avec l'inexorable marque due au papier de piètre qualité. Mais le poème est sympa, et il n'est pas inutile de préciser que l'auteur avait une passion pour les ânes, bardots, et autres bourricots.
Paris, Imprimerie nationale, 1871. Affiche 72 x 55 cm entoilée.
Citoyen le canon tonne. Le moment suprême est arrivé. Depuis le jour de la Révolution, Paris est debout et en haleine. Tous, sans distinction de classes ni de partis, vous avez saisi vos/ armes pour sauver à la fois la Ville, la France et la République. Vous avez donné, dans ces derniers jours, la preuve la plus manifeste de vos mâles résolutions ; vous ne vous êtes laissé troubler ni par les lâches ni par les tièdes ; vous ne vous êtes laissé aller ni aux excitations ni à l'abattement ; vous avez envisagé avec sang-froid la multitude des assaillants... Paris, le 19 Septembre 1870. Le Membre du Gouvernement, Ministre de l'Intérieur, Léon Gambetta.
Lyon, Veuve Delaroche & fils, 1743. In-12 de [8]-XXV-[5]-356-[20] pages, demi veau brun, dos lisse orné de filets dorés, pièce de titre brune.
Edition originale. Léon Ménard fut l'auteur de plusieurs ouvrages importants sur la ville de Nîmes.
Paris, Louis-Michaud, 1909. In-8 de 320 pp., nombreuses illustrations, demi-chagrin aubergine, dos lisse orné, couverture conservée (reliure de l'époque).
Collection Les Moeurs légères au XVIIIe siècle. Mémoires apocryphes de la danseuse Catherine Rosalie Gérard ou Mademoiselle Duthé (1748-1830) composés par le fécond Étienne-Léon de Lamothe-Langon (1786-1864). rès bon exemplaire. Fierro, 809 pour la première édition de 1833.
Paris, Imprimerie impériale, 1856. In-8 de (4)-104 pp., table, demi-basane verte, dos lisse orné (reliure de l'époque).
Édition originale sur papier vergé. Traité du goût établi sous le Second Empire par le comte Léon de Laborde (1807-1869) dont l'édification publique passe par la direction des arts, l'éloignement de tout ce qui offense le bon goût, les musées, les bibliothèques et les cours publics, les belles publications à bon marché, les spectacles, les exercices gymnastiques, l'initiation des citadins à la belle nature, l'excellence de l'architecture, les embellissements de la voie publique, la représentation et les fêtes, les élégances de la cour. Provenance : bibliothèque du préfet de la Seine et conseiller d'État Philibert-Marie-Edouard Lombard de Buffières comte de Rambuteau avec son ex-libris armorié (biffé à l'encre bleue) Long barbu fier (Lombard Buffières).
Basel, Druck- und Verlagsanstalt, 1955. In-folio broché de [36] pages + 1 feuillet volant, couverture noire à large rabats.
Illustré de 4 photographies en noir et blanc, et de 12 remarquables repoductions en couleurs. Tiré à 650 exemplaires non mis dans le commerce. Bien complet du feuillet volant avec la traduction en français du texte de Léon Degant.