A Tubingen, chez J. G. Cotta, 1801 in-8, faux-titre, [3]-254 pp., maroquin vert, dos à nerfs, double filet doré sur les coupes, dentelle intérieure, tranches dorées (Allô).
Édition originale très rare.Esprit supérieur qui s'élevait au dessus des partis, Mounier se devait, dans ce dernier ouvrage publié en émigration, d'examiner de façon sérieuse les responsabilités dans le déclenchement de la Révolution. Dans cet ouvrage, il répond aux abbés Barruel en tout genre.Les philosophes d'abord : "Quel est le sort des nations qui manquent d'hommes assez courageux pour s'élever au-dessus des opinions vulgaires, pour soumettre à leur examen les préjugés de la multitude ?" Et d'attribuer des responsabilités à Louis XVI ou à Necker plutôt qu'à Rousseau, d'Holbach ou Voltaire.Les francs-maçons ensuite : Mounier pense que "ces associations sont plus dangereuses qu'utiles" mais ne les diabolise pas et soutient qu'ils "n'ont pas eu la plus légère influence sur la révolution".Des illuminés d'Allemagne enfin : là encore Mounier voit des excès mais reconnaît pour plus excessive encore leur persécution.La réaction de Mounier est en réalité de refuser une interprétation purement intellectuelle des causes de la Révolution Française.Monglond, V, 425. Fesch, 993.Très bel exemplaire. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
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Paris, Chez Baudouin, 1789 in-8, 54 pp., dérelié.
"Mounier se réfère aux Etats-Unis d'Amérique comme la république qui s'est approchée le plus des "vrais principes". La plupart des états américains ont deux chambres ; Mounier souligne les inconvénients d'une seule chambre : soit le despotisme d'une aristocratie de représentants, soit celui d'une tyrannie démocratique. Enfin, à contre courant, il semble multiplier les freins à l'anarchie, ayant peur davantage du peuple que du roi despote. Citant Delolme, il explique que le partage du pouvoir exécutif l'affaiblit, tandis que la prudence et la sagesse demandent le partage du pouvoir législatif."Lemay, Dictionnaire des constituants, I, 704. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris, Baudouin, 1789 in-8, 4 pp., dérelié. Rousseurs.
Secrétaire des Etats du Dauphiné, Mounier fut un des chefs des monarchiens, c'est-à-dire des députés à la Constituante, favorables à une monarchie parlementaire sur le modèle anglais. Dans cette brochure, Mounier demande à l'Assemblée nationale de solliciter le rappel des ministres écartés par le Roi, en particulier, Necker, Montmorin, de la Luzerne et de Saint-Priest.Martin & Walter, III, 25399. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris, Baudouin, 1789 in-8, 46 pp., Page de titre légèrement froissée.
Elu à la Constituante par la sénéchausée de Nantes, Blin siégea à gauche de l'Assemblée et fut l'un des fondateurs du Club breton. Par la suite, il se rapprocha des fédéralistes. Dans ce texte, il critique le "modérantisme" de Mounier : il se déclare contre le veto absolu, pour l'existence d'une seule Assemblée, contre le droit par le roi de dissoudre l'Assemblée et de faire appel au peuple, etc.Martin & Walter, I, 3597. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
editions bayard envoi Sans date. Frédéric Mounier: Est-ce que je peux en placer une?/ Editions Bayard- Envoi . Frédéric Mounier: Est-ce que je peux en placer une?/ Editions Bayard- Envoi
Très bon état
Grenoble, J. M. Cuchet, 1788 in-4, 139 pp., cartonnage d'attente de papier dominoté, étiquette de titre au dos (reliure de l'époque). Manque de carton en tête du dos.
Édition originale in-4. Dirigée effectivement par Mounier, cette réunion prévut de refuser de délibérer par ordre aux Etats-Généraux convoqués pour 1789. Ce fut une étape de plus dans le mouvement d'agitation qui secouait la province depuis 1787.Martin & Walter, 25371. RELIÉ À LA SUITE : Procès-verbal de l'assemblée générale des trois-ordres de la province de Dauphiné, tenue dans la ville de Romans, le 2 novembre 1788. Grenoble, J. M. Cuchet, 1788, 102 pp. Maignien, 263.Ex-libris manuscrit de l'Abbaye Saint-Antoine de [?, nom peu lisible]. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
A Grenoble, de l'Imp. de la Vve Giroud et fils, 1789 in-8, 123-[1] pp., cartonnage papier marbré à la Bradel (reliure du XXe siècle).
Édition non signalée par Martin et Walter, peut-être la première puisque publiée à Grenoble. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris, Baudouin, 1789 in-8, titre, 54 pp., broché sous couverture moderne de papier bleu imprimé.
Rédigé pendant la période d'intense bouillonnement politique qui va de la convocation des États à la formation de la Constituante, l'opuscule appuie l'adoption d'une constitution inspirée des institutions anglaises, qui préserve la prérogative royale. Toutes les positions futures de Mounier y figurent en germe.Martin et Walter, 25 380. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris, Ollendorff, 1896 in-8, VII-332 pp., broché. Dos légèrement abîmé.
Tulard, 1073. "Ces mémoires ne commencent qu'en 1831. On y trouve toutefois quelques traits -assez rares- de première main sur Napoléon".Fils du célèbre conventionnel, le baron Mounier servit tour à tour tous les régimes. Il fut secrétaire de Napoléon Ier, Pair de France et Directeur Général de la Police et tient honorablement sa place dans le Dictionnaire des Girouettes. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris, Ollendorff, 1896 in-8, VII-332 pp., bradel demi-basane aubergine, tête dorée (rel. de l'éditeur).
Tulard, 1073. "Ces mémoires ne commencent qu'en 1831. On y trouve toutefois quelques traits -assez rares- de première main sur Napoléon".Fils du célèbre conventionnel, le baron Mounier servit tour à tour tous les régimes. Il fut secrétaire de Napoléon Ier, Pair de France et Directeur Général de la Police et tient honorablement sa place dans le Dictionnaire des Girouettes. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Genève, 1792 2 tomes en 1 vol. in-8, XVI-304 pp. et VIII-295 pp., demi-basane brune, dos lisse orné (reliure de l'époque). Petites usures au dos, début de fente au mors supérieur.
Édition originale.Précurseur de la Révolution française et attaché à la fonction royale, Mounier fut contraint d'émigrer dès 1790. C'est depuis sa retraite genevoise qu'il rédige cette critique de la Révolution française. Il se réfère à Burke, attaque Siéyès et condamne l'utopie rousseauiste du Contrat Social. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris, Guillaumin, 1846 2 vol. in-8, [4]-435 pp. et [4]-368 pp., demi-basane blonde, dos lisse orné (rel. de l'époque). Dos frotté, étiquettes de bibliothèque. Ex libris Cong. Missionis Domus Parisiensis.
Edition originale posthume.Etude en quatre livres du baron Mounier (1784-1843) sur l'agriculture : de la propriété territoriale, des produits de l'agriculture, de l'accroissement des produits de l'agriculture, comparé à l'accroissement de la population remarques sur l'agriculture. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Genève, s.n., 1790 in-8, 352 pp., demi-basane fauve, dos lisse orné de filets dorés, pièce de titre cerise, tranches jaunes (reliure de l'époque). Dos très frotté, coins et coiffes abimés.
Edition originale de cette lecture "monarchienne" des événements des 5 et 6 octobre 1789, à la suite desquels Mounier s'était réfugié en Savoie, puis en Suisse. Comme l'on sait, il ne retrouvera la France qu'après le 18 brumaire.Monglond I, 768.Relié avec cinq pièces sur les événements des 5-6 octobre : I. A moi, Philippe, un mot. S.l.n.d. [1789], 16 pp. Sur les "intrigues" du duc d'Orléans. - II. Avis aux bons citoyens, aux amis de la Constitution, ou Extrait de la procédure criminelle instruite au Châtelet de Paris, sur la dénonciation des faits arrivés à Versailles dans la journée du 6 octobre 1789. S.l.n.d. [1789], 30 pp. - III. A moi, François, un mot sur la procédure du 6 octobre 1789. S.l.n.d. [1789], 14 pp. - IV. Compte rendu, par une partie des membres de l'assemblée nationale, de leur opinion sur le rapport de la procédure du Châtelet et sur le projet de décret proposé par le comité des rapports et adopté par l'assemblée nationale dans la séance du 2 octobre 1790. Seconde édition. Corrigée et la seule authentique. S.l., 1790, 27 pp. - V. Faits et gestes de l'honorable Charles Chabroud, procureur, avocat, député à l'assemblée nationale, blanchisseur du héros d'Ouessant, enfin un des juges de la ville de Paris. A Aristocratopolis, l'an deux de la démagogie [Paris, 1790], 32 pp. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Grenoble, J. M. Cuchet, 1788 in-4, 139 pp., toile Bradel cerise, pièce de titre noire, tranches mouchetées (reliure moderne).
Édition originale in-4. Dirigée effectivement par Mounier, cette réunion prévut de refuser de délibérer par ordre aux Etats-Généraux convoqués pour 1789. Ce fut une étape de plus dans le mouvement d'agitation qui secouait la province depuis 1787.Martin & Walter, 25371. Relié à la suite : Procès-verbal de l'assemblée générale des Trois-Ordres de la province de Dauphiné, tenue dans la ville de Romans, le 2 novembre 1788. Grenoble, J. M. Cuchet, 1788, 102 pp. Maignien, 263. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris, Ollendorff, 1896 in-8, VII-332 pp., bradel demi-percaline bleue (reliure de l'époque). Dos passé, coupes et coins abîmés. Papier bruni.
Tulard, 1073. "Ces mémoires ne commencent qu'en 1831. On y trouve toutefois quelques traits -assez rares- de première main sur Napoléon".Fils du célèbre conventionnel, le baron Mounier servit tour à tour tous les régimes. Il fut secrétaire de Napoléon Ier, Pair de France et Directeur Général de la Police et tient honorablement sa place dans le Dictionnaire des Girouettes. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Éditions et publications premières 36 rue du Bac 1969 170 pages 1969. 170 pages.
Ensemble de 7 ouvrages réunis en 4 volumes in-8, plein cartonnage raciné de l'époque, dos lisses ornés de filets et de fleurons dorés, pièces de titre et de tomaison de veau brique et noir, tranches mouchetées rouges.
Exceptionnel recueil constitué à l'époque, des principaux écrits politiques de Joseph Mounier à la veille, pendant et au lendemain des débuts de la révolution.Juge royal à Grenoble, il provoqua la réunion à Vizille des états de Dauphiné (1788). Député du tiers, il proposa le serment du Jeu de paume (20 juin 1789). Président de l'assemblée nationale constituante, il fut un des principaux représentants du groupe des monarchiens, partisan d'une monarchie constitutionnelle à l'anglaise. Face à la tournure prise par les événements et il démissionna (le 21 novembre 1789) et s'exila. 1 & 2- Edition originale in-8° de cette source de première importance pour l'histoire du Dauphiné à la veille de la Révolution. Le procès-verbal est rédigé et signé en fin par J.-J. Mounier alors avocat à Grenoble et "Secrétaire des Etats". Il s'ouvre par la liste intégrale des membres de l'Assemblée des Trois Ordres. (Catalogue de l'histoire de France, IX, n°71. Maignien, 'Biblio. du Dauphiné pendant la Révolution', n° 291. Martin & Walter, 25372 et 25373).3- Edition originale. Mounier, au début de son ascension politique, livre son grand projet politique pour la France : abolition des privilèges provinciaux, adoption d'une constitution inspirée des institutions anglaises qui préserve la prérogative royale. L'ouvrage lui valut un très grand prestige à l'Assemblée. (Martin & Walter, 25392).4- Edition originale. Alors président de l'Assemblée et inquiet face aux dérives de la révolution, Mounier livre le programme des Monarchiens. (Martin & Walter, 25389. Monglond, I, 120).5- Edition originale en trois parties de ce témoignage sur les "cinq mois les plus importants de l'histoire de France", donné au cours des événements. Mounier le publia le 11 novembre 1789 au lendemain des journées d'Octobre 89. Il y justifie son action comme président de l'Assemblée et se défend contre les critiques. Le 15 novembre, il adressa sa lettre de démission à l'Assemblée avant de quitter clandestinement la France pour la Savoie. (Martin & Walter, 25390)6- Edition originale de cet important texte de Mounier, le premier qu'il publia après son exil et son arrivée à Genève. Il donne sa version des journées révolutionnaires des 5 et 6 octobre 1789 où le roi fut ramené de Versailles à Paris et réfute les rapports du président de la constituante Chabroud au sujet de ces événements ainsi que les analyses du duc d'Orléans et de Mirabeau. (Martin & Walter, 25387. Monglond, I, 768). 7- Edition originale que l'auteur composa depuis son exil en Suisse. "Mounier se distingue au premier plan de ces 'reconstructeurs' futurs, aussi hostiles au bon plaisir de l'absolutisme qu'à l'instabilité démagogique" (Cf. Baldensperger, 'Le mouvement des idées dans l'émigration française', p. 282 sq.). Il exprime sa déception devant la tournure prise par la révolution et soutient que les auteurs de la constitution de 1791 ne se sont pas seulement rendus coupables envers leur patrie, mais "envers le genre humain tout entier". (Martin & Walter, 25395. Monglond, II, 528).Défauts aux coins, fente en tête des mors supérieurs d'un volume, quelques auréoles pâles et quelques rousseurs éparses. Bon exemplaire, relié à l'époque.
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Editions du Seuil , Esprit - La Condition Humaine Malicorne sur Sarthe, 72, Pays de la Loire, France 1960 Book condition, Etat : Bon broché, sous couverture imprimée éditeur blanche et bleu-gris fort et grand In-8 1 vol. - 347 pages
1ere édition, 1960 Contents, Chapitres : Emmanuel Mounier, un chrétien dans le monde - Le désordre établi - La révolution nécessaire - Aspects de la révolution personnaliste et communautaire - Existentialisme et personnalisme - Le fascisme contre la personne - Le personnalisme face au marxisme - Dialogue avec les communistes - Problèmes du christianisme - L'homme et l'histoire - Présence de Mounier - Bibliographie et index - Emmanuel Mounier, né à Grenoble le 1er mai 1905, mort à Châtenay-Malabry le 22 mars 1950, est un philosophe français, fondateur de la revue Esprit et à l'origine du courant personnaliste en France. Au début des années 1930, l'engagement de Mounier et de la revue Esprit pour faire face à la « crise de l'homme au XXe siècle », prend place à côté de celui du mouvement l'Ordre Nouveau (Robert Aron, Alexandre Marc, Denis de Rougemont) dans le courant de réflexion et de recherches d'orientation personnaliste regroupant ceux que l'historiographie désigne aujourd'hui sous l'expression de non-conformistes des années 30. Jusqu'à la guerre, Mounier s'attache à approfondir les orientations de la révolution « personnaliste et communautaire » qu'il souhaite voir se réaliser pour remédier au « désordre établi », sans tomber dans les impasses totalitaires du fascisme ou du stalinisme. Intéressé par certaines des premières orientations du régime de Vichy (politique de la jeunesse, à laquelle il inspire l'idée de Jeune France ), il fait reparaître Esprit, mais s'en détourne à partir de 1941 et prend contact avec le mouvement de Résistance Combat, tandis que la revue est interdite en août 1941. Arrêté, il est libéré après une éprouvante grève de la faim et se réfugie dans la Drôme où se poursuit son activité intellectuelle. Après la guerre, il multiplie les voyages et les contacts. Il participe à la réconciliation franco-allemande, le vrai point de départ de la re-création de lEurope. En 1948, il crée le Comité français déchanges avec lAllemagne nouvelle. « Avec le recul, témoigne Alfred Grosser, alors jeune secrétaire général de ce comité, on saperçoit que cest ce travail déchanges qui a créé une sorte dinfrastructure humaine permanente pour les rapports franco-allemands et qui a contribué dans une large mesure à leur donner la spécificité sans laquelle la politique européenne des années 60 comme celle des années 50 ne saurait être expliquée. ». Le personnalisme, nommé aussi personnalisme communautaire, de Mounier nest ni un système ni une doctrine. Cest une « matrice philosophique », suggère Jean-Marie Domenach, ancien directeur dEsprit (décédé en 1997). Cest, propose Guy Coq, « un espace de rencontres autour de quelques points dappui, où chrétiens, musulmans, agnostiques, juifs et incroyants peuvent se retrouver dans une réflexion sur le monde que nous avons à construire ». Même si cest bien sa foi chrétienne qui linspire, il nentend pas faire uvre confessionnelle. Esprit ne sera donc pas une revue catholique, mais une revue où des croyants et des incroyants se fréquentent, discutent, sexpriment. Il veut créer une fraternité fondée sur un socle de valeurs communes et sur une méthode qui privilégie la discussion et la pluralité des points de vue. (source : Wikipedia) couverture en bon état, à peine jaunie, avec d'infimes traces de pliures aux coins des plats, elle reste en très bon état, intérieur propre, papier un peu jauni, cela reste un bon exemplaire
Economica , Publications du Centre d'Analyse Politique Comparée Malicorne sur Sarthe, 72, Pays de la Loire, France 1997 Book condition, Etat : Bon broché, sous couverture imprimée éditeur bleu, illustrée d'une figure en couleurs représentant le maréchal Pétain avec un drapeau français, Le don à la patrie, imagerie crée en 1940 grand In-8 1 vol. - 406 pages
1ere édition, 1997 "Contents, Chapitres : Préface et introduction - 1. Vichy et la culture : Une culture d'Etat - Culture qui roule n'amasse pas mousse - 2. Le front antipersonnaliste à Vichy : Le front humaniste chrétien fascisant - Le front commun des nationaux autoritaires - La fin du scénario non-conformiste - 3. Le non-conformisme des années 40 : Culture, religion et politique - L'ambivalence du non-conformisme - Non-conformisme et fascisme - Sources et bibliographie - Index - Emmanuel Mounier, né à Grenoble le 1er avril 1905, mort à Châtenay-Malabry le 22 mars 1950, est un philosophe français, fondateur de la revue Esprit et à l'origine du courant personnaliste en France. - Au début des années 1930, l'engagement de Mounier et de la revue Esprit pour faire face à la « crise de l'homme au XXe siècle », prend place à côté de celui du mouvement l'Ordre Nouveau (Robert Aron, Alexandre Marc, Denis de Rougemont) dans le courant de réflexion et de recherches d'orientation personnaliste regroupant ceux que l'historiographie désigne aujourd'hui sous l'expression de non-conformistes des années 30. Jusqu'à la guerre, Mounier s'attache à approfondir les orientations de la révolution « personnaliste et communautaire » qu'il souhaite voir se réaliser pour remédier au « désordre établi », sans tomber dans les impasses totalitaires du fascisme ou du stalinisme. Intéressé par certaines des premières orientations du régime de Vichy (politique de la jeunesse, à laquelle il inspire l'idée de Jeune France), il fait reparaître Esprit, mais s'en détourne à partir de 1941 et prend contact avec le mouvement de Résistance Combat, tandis que la revue est interdite en août 1941. Arrêté, il est libéré après une éprouvante grève de la faim et se réfugie dans la Drôme où se poursuit son activité intellectuelle. - L'historiographie française contemporaine désigne sous le nom de « non-conformistes des années 30 », en se référant à l'ouvrage éponyme de Jean-Louis Loubet del Bayle, une nébuleuse de groupes et de revues d'inspiration « personnaliste », apparue entre 1930 et 1934 et animée par de jeunes intellectuels français qui avaient la volonté de situer leur « engagement » en marge des mouvements d'idées établis. - Face à ce qu'ils percevaient comme une « crise de civilisation », ces jeunes intellectuels présentaient, malgré certaines divergences, un « front commun », en rupture avec le « désordre établi » que leur semblaient représenter les institutions capitalistes et parlementaires d'une société libérale et individualiste, dont les fondements institutionnels leur paraissaient aussi fragiles et « inhumains » que les fondements culturels en proie à un matérialisme et un nihilisme destructeurs. Refusant parallèlement les tentatives « étatistes » de réponse « totale » du communisme ou du fascisme, ils avaient l'ambition, pour remédier à cette « crise de l'homme au XXe siècle », de susciter une « révolution spirituelle », transformant simultanément les choses et les hommes, qui devait trouver son inspiration philosophique dans une conception « personnaliste » de l'homme et de ses rapports avec la nature et la société, et se traduire par la construction d'un « ordre nouveau », au-delà de l'individualisme et du collectivisme, orienté vers une organisation « fédéraliste », « personnaliste et communautaire » des rapports sociaux. Après la crise du 6 février 1934, face aux événements, les itinéraires de ces intellectuels divergeront. Pourtant leur influence ultérieure n'a pas été négligeable, même si elle s'est manifestée de manière quelque peu diffuse. Sur la lancée des débats intellectuels de l'avant guerre, certaines des expériences « communautaires » du régime de Vichy (politique de la jeunesse, Jeune France, Uriage) ; de la même manière, certains programmes de la Résistance (Combat, Défense de la France, l'OCM) ne seront pas sans voir reparaître les hommes et les idées des années 1930. Il y a lieu, toutefois, de ne pas confondre les courants d'inspiration libertaire, pour qui la communauté doit être participative et autogérée, des courants d'inspiration conservatrice qui estiment au contraire que l'autorité ne doit pas être diluée dans une participation excessive ; pour les seconds la communauté permet de donner une place à chacun, mais pas de discuter les règles, qui sont tirées de la nature humaine et / ou de la religion, comme le suggérait Charles Maurras. De même, ce n'est pas parce que Vichy a créé les retraites par répartition que le dispositif est d'essence fasciste. L'uvre sociale de Vichy était guidée par un grand souci de l'autorité et de la hiérarchie, ce qui est à l'opposé des idées libertaires. (source : Wikipedia)" infimes traces de pliures aux coins des plats de la couverture, sinon bel exemplaire, intérieur frais et propre
PHOTOS SUR DEMANDE. BROCHE EN TRES BON ETAT. Mounier et sa génération. Lettres, carnets et inédits. MOUNIER Emmanuel Editions du Seuil, 1956.
Paris 23 janvier s. d. [1936] | 13.50 x 21 cm | en feuillets
Trois lettres autographes signées d'Emmanuel Mounier adressées à Henri Petit, 7 pages à l'encre noire sur papier en tête comportant l'adresse du siège de la revue Esprit. Pliures inhérentes aux mises sous pli. Ensemble de trois lettres apportant des suggestions de correction sur le manuscrit de Un homme veut restervivant: le bilan moral d'uneépoque, débat humaniste sur la foi chrétienne par Henri Petit qui paraitra chez Aubier-Montaigne ennovembre 1936 dans lacollection Esprit, qu'Emmanuel Mouniervenait de prendre en charge en lien avec sa revue éponyme. La position de Mounier, chrétien engagé, l'amène à écrire ces lignes pleines d'ironie: «Prenez ceci pour ce que vous voudrez. Un certain snobisme à la fois de sectaire et d'archéologue s'est bien emparé de la manière d'écrire le dieu (article et minuscule), au dieu, que cela agace un peu. Pourquoi pas Dieu, comme dit à la fois l'incroyant et l'homme de peuple athée? C'est tellement plus sympathique.» (Nous remercions Yves Roullière, vice-président de l'Association des Amis d'Emmanuel Mounier et chargé de ses uvres complètes, du précieux éclairage qu'il nous a apporté sur ces lettres sans nom de destinataire explicite.) - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
Phone number : 01 56 08 08 85
Esprit | Paris Avril 1970 | 14.50 x 22.50 cm | broché
Edition originale du numéro de cette importante revue humaniste fondée par Emmanuel Mounier, un des 50 exemplaires numérotés sur alma du Marais, seuls grands papiers. Numéro en partie consacré à Emmanuel Mounier avec des contributions de Jean-Marie Domenach "Mounier dépassé ? ", Marcel Reggui "Comment j'ai connu Mounier", Michel Steiner "Des pages à lire au présent"... Ce numéro traite aussi de la poésie hongroise avec Sandor Csoori, Gyula Illyes, Zoltan Jekely, Laszlo Nagy, Otto Orban, Gyorgy Raba, Judith Toth, Zsuzsa Takacs.. Autres contributions deSteven Kehnan & Dick Howard "La nouvelle gauche étudiante aux Etats-Unis". Rares rousseurs principalement marginales. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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Paris, Plon Nourrit et Cie, 1887, in-8, broché, 341 pages, (1) feuillet de table.
(Fesch - 812) Tout un chapitre est consacré à l’ouvrage de Mounier : "De l’influence attribuée aux philosophes, aux-maçons et aux illuminés".
Phone number : 06 60 22 21 35
Emmanuel Mounier (1905-1950), philosophe, fondateur de la revue Esprit, père du personnalisme, disciple d'Henri Bergson, Charles Péguy et Jacques Chevalier, secrétaire de Chevalier après Jean Guitton.
Reference : 013207
Emmanuel Mounier (1905-1950), philosophe, fondateur de la revue Esprit, père du personnalisme, disciple d'Henri Bergson, Charles Péguy et Jacques Chevalier, secrétaire de Chevalier après Jean Guitton. L.A.S., Tours, sd [dimanche soir, après le 9 janvier 1927], 2p in-8. Très intéressante lettre du jeune Mounier au jeune Jean Guitton (1901-1999) peu de temps avant la remise de son travail « Le conflit de l'anthropocentrisme et du théocentrisme dans la philosophie de Descartes ». Il est notamment question de la correction d'un autre travail par Jean Laporte (1886-1948) et Gustave Belot (1859-1929), les philosophes. La lettre parle aussi de leur ami Joseph Hossenlopp (1903-1969) et de leur maître Jacques Chevalier (1882-1962) nommé « M. Ch. ». « Mon cher Guitton, Je reçois ce matin votre lettre. Je suis aussi calme que vous, un peu moins optimiste. Car j'en suis toujours à me demander quel sera le sort de ma 1re copie. Je compte sur mon démon Laporte qui la corrigera avec Belot. Mes invitations sont laborieuses. Ma chambre a sa couleur, et sa vie, et son histoire, faite des amitiés qui y ont passé : vous y manquez encore. Mais ce ne sera pas encore samedi que vous viendrez y imprimer votre passage. Ma soeur insiste pour me garder toute la semaine encore, et mes arguments : notre rendez-vous et mon travail se sont trouvés maladroits et désarmés. Par le même courrier j'invite Hossenlopp, qui profite de sa situation militaire pour faire son tour de France dominical. Je pense l'avoir samedi et dimanche. Mon cher ami, si vous considérez cela, dans le deuil où vous êtes, non comme une partie de plaisir, mais comme une journée d'amitié, je vous dirais bien de l'accompagner, et nous mènerions nos trois philosophies vers quelque campagne ou quelque château. Je serais sans honte d'une invitation qui n'en est pas une, puisque je ne puis vous offrir de gîte, mais je crains que vous soyez trop pris ou trop désireux de calme. Voyez et dites-moi avec autant de simplicité que je vous offre, - assez tôt pour que vous puissiez vous entendre au besoin avec Hossenlopp. Il y a des jours où je songe, mon pauvre ami, quelle serait ma détresse si j'étais à votre place, - au fond de moi-même, malgré la vie et la gaité. J'ai reçu une bonne lettre de M. Ch. Il semble très ému de ces histoires récentes. Mais je crois que l'indésirable a « été agi » par la providence. M. Ch. n'eût plus pu rien faire. Merci de vos pensées et de vos prières. Je vous demanderai quelques trucs pour l'oral (éventuel). A bientôt de toutes manières, et à vous de tout coeur. E Mounier ». Nous n'avons pas trouvé de quel deuil il s'agit. Guitton a eu un deuil important tôt, sa maman, mais elle serait morte en 1928 alors que cette lettre est clairement de 1927, comme nous le confirme la lettre de Mounier du 4 janvier 1928 qui mentionne un triste anniversaire. Nous pensons qu'il s'agit bien de ce deuil et que les informations sur la maman sont erronées. Cette lettre provient des papiers de l'abbé Fabre que Jean Guitton avait connu en captivité pendant la seconde guerre mondiale. [308-2]