Exemplaire en tirage de tête, tel que paru. De la bibliothèque de Gérard Pouguet, « collection Goncourt», avec ex-libris. Paris, Gallimard, (20 juillet) 1978. 1 vol. (145 x 220 mm) de 213 p. et [1] f. Broché, non coupé, boîte signée de Julie Nadot. Édition originale. Un des 35 premiers exemplaires sur vélin d'Arches (n° 11).
Placé sous la protection de Queneau, il fallut attendre le sixième roman de «l'écrivain [pourtant] le plus doué de sa génération» pour que celui-ci se voit décerner le Goncourt. Le jury a récompensé - chose rare pour être signalée - ce jour-là l'ensemble de l'oeuvre de l'écrivain, afin de couronner la quête permanente d'exorcisme de cette « période trouble et honteuse» qui obsède tant Modiano : l'Occupation. Comme les jurés du prix Nobel qui le consacreront 35 ans plus tard «pour son art de la mémoire avec lequel il a évoqué les destinées humaines les plus insaisissables et dévoilé le monde de l'Occupation», Bertrand Poirot-Delpech, à parution du livre pendant l'été 1978, avait bien vu ce qui caractérisait ce nouvel opus : «[…] on reconnaît la réussite d'un roman à son dépouillement maximum pour une signification maximum. Au premier coup d'oeil, la Rue des boutiques obscures semble aussi transparent et inhabité qu'un rapport de détective. Mais c'est à la façon dont le style du Procès singe l'atonie judiciaire. La référence au monde de Kafka n'est pas excessive. Le narrateur de Modiano court après son identité et son curriculum vitae comme Joseph K. après ses juges insaisissables. Comme lui, il se perd dans les traverses, s'englue dans les entrevues vaines [...]. C'est ce néant de notre trace sur terre, cette buée, que suggère la Rue des boutiques obscures, avec une économie, une maîtrise, qui en font le plus nécessaire des romans de Modiano, sinon le meilleur» (in Le Monde, 8 septembre 1978). Exemplaire parfait, tel que paru, dans un coffret à reprise de décor par Julie Nadot. De la bibliothèque de Gérard Pouguet, “ collection Goncourt”, avec ex-libris.
Tirage en grand papier. Paris, Gallimard, (septembre) 2023. 1 vol. (145 x 215 mm) de 96 p. et [4] f. Broché, non coupé. Édition originale. Un des 230 premiers exemplaires sur vélin Rivoli (n° 196).
La Danseuse est le dernier roman de Modiano, et l'une de ses fictions les plus courtes. A sa parution, l'auteur confie au journaliste du Monde : «J'ai l'impression d'écrire toujours le même livre, de manière discontinue[…]. Certains noms passent d'un roman à l'autre, et je serais incapable de dire dans quels romans précis on retrouve chacun d'entre eux.» Dans ce vaste livre, sans doute Dora Bruder (1997) et Un pedigree gardent une place à part et la Danseuse les rappelle par moment. De la brume émergent toujours des détails réalistes : des noms, des adresses, des extraits de rapports de police. Et la danse. Modiano l'évoquait dans Un pedigree, et il y revient en force dans ce roman : le spectacle de George Balanchine La Somnambule (1946) lui a causé une « grande émotion » quand il l'a applaudi, enfant. « C'était la première fois que je voyais un ballet, se souvient-il. Je serais incapable de dire pourquoi j'ai éprouvé un tel choc quand cette danseuse [Maria Tallchief] se déplaçait un long moment en silence, comme une somnambule […]. Les hasards de la vie ont fait que j'ai côtoyé le monde de la danse très jeune et que j'éprouvais la plus grande admiration pour le travail des danseuses et des danseurs. Rien à voir avec ma mère, qui n'a jamais été danseuse. Tout juste simple 'figurante' dans deux revues à Bruxelles quand elle avait 18 ans. » On retrouve également le fameux « Auteuil 15.28 », ce numéro qui revient dans tant de ses romans. Modiano l'avoue enfin : « C'est un numéro imaginaire qui n'a jamais sonné et auquel personne n'a jamais répondu dans la vie réelle ».
Tirage en grand papier. Paris, Gallimard, (août) 2021. 1 vol. (145 x 215 mm) de 158 et [9] f. Broché, non coupé. Edition originale. Un des 180 premiers exemplaires sur vélin Rivoli (n° 128).
Jean Bosmans, le héros de Modiano (apparu dans L'Horizon en 2010) accumule dans son journal des détails qui « à première vue n'ont aucun lien les uns avec les autres », tout comme les personnages cités, de vieilles connaissances rencontrées plus longtemps encore, au fil des pages de Remise de peine (1991) ou d'Un pedigree (2005) : Modiano fait oeuvre d'architecte, reliant comme rarement ses textes précédents les uns aux autres. Ce n'est - comme à l'habitude - pas un dépaysement : Chevreuse est une nouvelle spirale sans fin qui tourne sans cesse, se fixe, s'arrête, et retourne à son point d'attache, l'enfance, celle dont Modiano disait dans son discours de réception du prix Nobel qu'elle servait de matrice à toute son oeuvre. Il dérègle à nouveau les pendules de ses nombreuses horloges et brouille les souvenirs pour mieux les rajuster. Une façon non seulement d'écrire un nouveau roman, mais aussi de réécrire les précédents à la lumière de ces nouveaux indices.
Le club 2001 154 pages in8. 2001. Relié. 154 pages. C'est peut-être cela l'enfer: "Hanter les couloirs du métro pour l'éternité avec un manteau jaune." Mais en châtiment de quelle faute? Cette femme en jaune que la narratrice croise un jour au métro Châtelet et en qui elle reconnaît sa mère de quoi est-elle coupable? D'avoir menti? On la croyait morte au Maroc et elle vivrait à Paris? D'avoir abandonné sa fille celle qu'on appelait la Petite Bijou au temps où elle rêvait de faire carrière dans le spectacle? Seuls les noms propres permettraient peut-être de retracer le passé de savoir qui était vraiment cette femme énigmatique: Suzanne Cardères selon l'état civil ou la comtesse Sonia O'Dauyé du temps de ses rêves de grandeur ou La Boche après la guerre quand elle dut s'enfuir au Maroc pour ne pas être tondue ou encore Trompe-la-Mort alors qu'elle survit misérablement dans un coin de la banlieue parisienne? Le dernier Modiano est un roman policier mélancolique sans coupables où il n'y a que des victimes personnages en déréliction comme cette Petite Bijou qui ne parvient pas à se remettre d'une enfance sans père sans même l'amour d'une mère de toutes ces blessures que la vie quotidienne ne fait que raviver. Et qui n'a pour toute consolation que la musique des mots le nom d'un café dans le Paris des années cinquante un poème à la radio dans une langue inconnue le nom mystérieux d'hommes et de femmes qui s'inventent une identité pour mieux oublier leur vie sans attrait. La musique de Modiano ce style si singulier n'aura jamais été plus poignante que dans cette étrange balade sur les traces d'une enfance ravagée. --Yves Bellec
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Folio 2005 2005. Patrick Modiano: Accident nocturne/ Folio 2005 . Patrick Modiano: Accident nocturne/ Folio 2005
Bon état
Folio 2014 2014. Patrik Modiano: L'herbe des nuits/ Folio 2014 . Patrik Modiano: L'herbe des nuits/ Folio 2014
Très bon état
Gallimard | Paris 1968 | 12 x 19 cm | broché
Edition originale du premier ouvrage de Patrick Modiano pour laquelle il n'a pas été tiré de grands papiers et comportant bien le bon achevé d'imprimer du 28 Mars 1968, un des exemplaires du service de presse. Préface de Jean Cau. Bel exemplaire enrichi d'une bande annonce imprimée à l'occasion de son premier prix littéraire, l'année suivante. Très rare envoi autographe signé de Patrick Modiano sur cet ouvrage : "Pour Marcel Arland avec ma vive admiration. Hommage de l'auteur. Modiano." Marcel Arland, co-directeur avec Jean Paulhan, des Editions Gallimard depuis 1953 et membre historique du Comité de Lecture de la célèbre Maison, fut ainsi à l'origine de la découverte de ce très jeune auteur de 23 ans, futur prix Nobel de Littérature. Les dédicaces de Patrick Modiano sur son premier roman sont d'une très grande rareté. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
Phone number : 01 56 08 08 85
1972 Paris, Albin Michel, 1972, Petit in huit, 189 pp, broché,
Coll. "Lettre ouverte".
1936 Paris, Spartacus, 1936 17,5 x 13,5, 64 pp Bon état.
. Sommaire : Préface de Marcel Martinet.
2013 Paris, Gallimard, 2013 14 x 19 cm, 178 pp, Broché, couverture souple à rabats, état neuf,
Collection "L'arbalète".
Folio 2005 2005. Patrick Modiano - Accident Nocturne / Folio 2005
Très bon état
Editions Gallimard 1990 1990. Patrick Modiano - Voyage de noces / Éditions Gallimard 1990
Etat correct
Editions Gallimard 2014 2014. Patrick Modiano - Pour tu ne te perdes pas dans le quartier / Gallimard 2014
Etat correct
Broché, 20X14 cm, 2007, 149 pages, (la blanche) nrf Gallimard. Très bon état.
Paris, La Nouvelle Revue française, n° 341, 1er juin 1981. 1 vol. (145 x 225 mm) de 191 pp. (pp. 1 à 17 pour le texte de Modiano). Broché, étui. Edition pré-originale.
Paris, Gallimard, Collection Témoins, 1976. Un volume in-8, broché, 198 pp-[1], couverture glacée et illustrée d'un portrait d'Emmanuel Berl en couverture et d'un portrait de Modiano en 2ème de couverture,
Édition originale sans grand papier annoncé. Préface de Pierre Nora. " Les deux manuscrits associés ici étaient initialement destinés à former des publications indépendantes. Emmanuel Berl, contraint à dicter par la baisse de sa vue, évoquait ses souvenirs d'enfance et de jeunesse quand Patrick Modiano vient le soumettre à cet " interrogatoire " dont l'essentiel porte sur l'entre-deux-guerres ". Pourtant à les lire d'affilée, le lecteur ne pourra qu'être frappé par leur parenté profonde. Photos sur demande.
Paris Gallimard NRF 1978 In-12 Broché Dédicacé par l'auteur
EDITION ORIGINALE, prix Goncourt 1978. Exemplaire du service de presse portant un ENVOI autographe signé de Modiano à Dominique Aury, « .en témoignage de sympathie ». Assez bon 0
Cahiers de L'Herne, janvier 2012. Un volume, in-4, broché, non coupé, couverture noire imprimée en deux tons, 278 pp.
ÉDITION ORIGINALE de cet ouvrage comprenant huit textes inédits et 2 cahiers de photos noir et blanc en hors-texte (soit 55 photos), plus fac-similés. Un des 65 exemplaires signés par Modiano (n° 98) après 45 ex illustrés par une gravure originale. Etat de neuf. Photos sur demande.
Gallimard 1998 in8. 1998. Broché. 156 pages. Elles n'ont pas vraiment d'histoire veulent rompre avec un présent ennuyeux et se lancent à la conquête d'un avenir plus qu'incertain. Les trois héroïnes de ces trois récits de Patrick Modiano sont des inconnues d'abord pour elles-mêmes. La première d'entre elles a quitté Lyon parce qu'elle n'a pas obtenu l'emploi de mannequin dont elle rêvait. Elle décide sur un coup de tête de monter à Paris où elle ne connaît pourtant personne sauf une certaine Mireille Maximoff rencontrée en Espagne. Dans les récits de Modiano chacun semble vivre dans une sorte de clandestinité étranger à lui-même. Mireille occupe l'appartement d'une amie absente et ses occupations demeurent énigmatiques. De Guy Vincent l'homme que rencontre la jeune fille on ne sait rien de certain si ce n'est qu'il vit sous une fausse identité et se livre à de mystérieuses tractations dans des hôtels suisses. La capacité fascinante à évoquer les lieux la rêverie sur les noms propres qu'ils soient vrais ou faux ponctuent comme toujours chez Modiano cette quête impossible de l'identité et lui confèrent cette musique poignante qui lui est si particulière. --Gérard Meudal Très Bon Etat
Paris Gallimard, coll. "Témoins" 1976 1 vol. broché in-8, broché, couverture illustrée, 198 pp. Édition originale (sans grand papier). Bel envoi de Patrick Modiano à Henri Clarac, "ce livre d'entretiens que j'espère republier dans une version plus complète". Bel exemplaire.