Paris, Typographie de Firmin Didot, 1860. Demi-reliure. 292. pages. 14,5x22,4 cm. Reliure en état d'usage, coiffes de queue et tête avec manques, mors cassés, intérieur quelques rousseur Louis Ménard naît le 19 octobre 1822 à Paris. Condisciple de Baudelaire au lycée Louis-le-Grand, il entre ensuite à l'École normale (promotion 1842 Lettres). Peu après avoir publié en 1843 Prométhée délivré sous le pseudonyme de Louis de Senneville, il quitte soudainement les études littéraires pour se lancer dans la chimie. Il initie son ami Baudelaire à la confiture verte dans le grenier de l'appartement familial des Ménard, expérience qu'ils renouvellent avec d'autres intimes du grenier en participant sous contrôle médical aux réunions du « club des Haschischins »[1]. En 1846, il découvre le collodion. Sa découverte est présentée devant l'Académie des sciences, mais donne plus tard lieu à une méprise avec un Américain nommé Maynard, comme l'explique Jules Verne dans une note du chapitre IX de De la Terre à la Lune : « Dans cette discussion le président Barbicane revendique pour l'un de ses compatriotes l'invention du collodion. C'est une erreur, n'en déplaise au brave J.-T. Maston, et elle vient de la similitude de deux noms. En 1847, Maynard, étudiant en médecine à Boston, a bien eu l'idée d'employer le collodion au traitement des plaies, mais le collodion était connu en 1846. C'est à un Français, un esprit très distingué, un savant tout à la fois peintre, poète, philosophe, helléniste et chimiste, M. Louis Ménard, que revient l'honneur de cette grande découverte. » À l'occasion de la révolution de 1848, qu'il soutient avec ferveur, il publie Prologue d'une révolution, février-juin 1848, qui lui vaut d'être menacé de prison et l'oblige à partir en exil à Londres puis à Bruxelles, exil au cours duquel il rencontre Karl Marx. Cette période le ramène à la poésie et à l'étude de l'Antiquité grecque. Revenu à Paris après l'amnistie de 1852, il publie un premier recueil de poèmes en 1855 dans lequel il essaye, comme son ami Leconte de Lisle, de faire revivre l'Antiquité. Conscient de ses limites, il se consacre à des études extrêmement poussées et sérieuses des sociétés et des religions antiques dont il tire deux importants ouvrages : La Morale avant les philosophes (1860) et Le Polythéisme hellénique (1863). Ces ouvrages sont commentés en particulier par les philosophes appartenant au courant du « nouveau criticisme » (Charles Renouvier et Henneguy notamment). Henneguy reproche à Ménard de sous-estimer les aspects sombres de la civilisation grecque : l'esclavage, l'ostracisme et, dans une moindre mesure, la place limitée accordée aux femmes. Changeant à nouveau d'intérêt, il se fait peintre pendant les années suivantes, et côtoie les peintres de l'École de Barbizon. Ses nouvelles poésies sont cependant publiées dans Le Parnasse contemporain. Bien que se trouvant à Londres en 1871, il n'en défend pas moins avec vigueur la Commune de Paris, sans en être inquiété. En 1876, il publie son livre le plus remarquable, les Rêveries d'un païen mystique, où se mêlent poésie mystique et philosophie, qui a une grande influence sur certains de ses contemporains qui décrivent Ménard comme l'homme le plus passionnément grec qu'on puisse imaginer (Maurice Barrès l'évoque longuement dans le premier chapitre de son Voyage à Sparte). Il devient en 1887 professeur à l'École des Arts décoratifs, et en 1895 professeur d'histoire universelle à l'Hôtel de Ville. Dans ses dernières années il essaye de réformer l'orthographe en la « simplifiant », et republia ses Poèmes et Rèveries d'un paien mistiqe (sic) en 1896. Louis Ménard meurt le 9 février 1901 à Paris.
Georges Crès and Cie, Paris 1911, 12x19cm,broche Edition définitive en partie originale car augmentee de lettres et de pièces inédites. En frontispice, un portrait de l'auteur par René Ménard.
bon etat Remise de 20% pour toutes commandes égales ou supérieures à 200 €
Paris : Léon Fremont. 1895 In-8, (4)-330 pages. Demi-toile de l'époque, dos lisse orné, plats de couverture conservés.
Louis-Nicolas Ménard, né à Paris le 19 octobre 1822 et mort à Paris le 9 février 1901, est un chimiste et homme de lettres français. Condisciple de Baudelaire au lycée Louis-le-Grand, il entre ensuite à l'École normale (promotion 1842 Lettres). Peu après avoir publié en 1843 Prométhée délivré sous le pseudonyme de Louis de Senneville, il quitte soudainement les études littéraires pour se lancer dans la chimie. Il initie son ami Baudelaire à la confiture verte dans le grenier de l'appartement familial des Ménard, expérience qu'ils renouvellent avec d'autres intimes du grenier en participant sous contrôle médical aux réunions du « club des Haschischins ».À l'occasion de la révolution de 1848, qu'il soutient avec ferveur, il publie "Prologue d'une révolution, février-juin 1848", qui lui vaut d'être menacé de prison et l'oblige à partir en exil à Londres puis à Bruxelles, exil au cours duquel il rencontre Karl Marx. Cette période le ramène à la poésie et à l'étude de l'Antiquité grecque. Revenu à Paris après l'amnistie de 1852, il publie un premier recueil de poèmes en 1855 dans lequel il essaye, comme son ami Leconte de Lisle, de faire revivre l'Antiquité. Conscient de ses limites, il se consacre à des études extrêmement poussées et sérieuses des sociétés et des religions antiques dont il tire deux importants ouvrages : La Morale avant les philosophes (1860) et Le Polythéisme hellénique (1863). Ces ouvrages sont commentés en particulier par les philosophes appartenant au courant du « nouveau criticisme » (Charles Renouvier et Henneguy notamment).Il se fait peintre pendant les années suivantes, et côtoie les peintres de l'École de Barbizon. Ses nouvelles poésies sont cependant publiées dans Le Parnasse contemporain. Bien que se trouvant à Londres en 1871, il n'en défend pas moins avec vigueur la Commune de Paris, sans en être inquiété. En 1876, il publie son livre le plus remarquable, les "Rêveries d'un païen mystique", où se mêlent poésie mystique et philosophie, qui a une grande influence sur certains de ses contemporains qui décrivent Ménard comme l'homme le plus passionnément grec qu'on puisse imaginer (Maurice Barrès l'évoque longuement dans le premier chapitre de son Voyage à Sparte). Il devient en 1887 professeur à l'École des Arts décoratifs, et en 1895 professeur d'histoire universelle à l'Hôtel de Ville. Dans ses dernières années il essaye de réformer l'orthographe en la « simplifiant », et republia ses Poèmes et Rèveries d'un paien mistiqe (sic) en 1896.
Paris : Bureau du Peuple. 1849 (i. e. Cahiers de la quinzaine, 1904 ) In-12, XII-284-(1) pages. Demi-basane rouge de l'époque, dos à nerfs orné.
Réédition de l'édition de 1849, avec note de Daniel Halévy en préface. Louis-Nicolas Ménard, né à Paris le 19 octobre 1822 et mort à Paris le 9 février 1901, est un chimiste et homme de lettres français. Condisciple de Baudelaire au lycée Louis-le-Grand, il entre ensuite à l'École normale (promotion 1842 Lettres). Peu après avoir publié en 1843 Prométhée délivré sous le pseudonyme de Louis de Senneville, il quitte soudainement les études littéraires pour se lancer dans la chimie. Il initie son ami Baudelaire à la confiture verte dans le grenier de l'appartement familial des Ménard, expérience qu'ils renouvellent avec d'autres intimes du grenier en participant sous contrôle médical aux réunions du « club des Haschischins ».À l'occasion de la révolution de 1848, qu'il soutient avec ferveur, il publie Prologue d'une révolution, février-juin 1848, qui lui vaut d'être menacé de prison et l'oblige à partir en exil à Londres puis à Bruxelles, exil au cours duquel il rencontre Karl Marx. Cette période le ramène à la poésie et à l'étude de l'Antiquité grecque. Revenu à Paris après l'amnistie de 1852, il publie un premier recueil de poèmes en 1855 dans lequel il essaye, comme son ami Leconte de Lisle, de faire revivre l'Antiquité. Conscient de ses limites, il se consacre à des études extrêmement poussées et sérieuses des sociétés et des religions antiques dont il tire deux importants ouvrages : La Morale avant les philosophes (1860) et Le Polythéisme hellénique (1863). Ces ouvrages sont commentés en particulier par les philosophes appartenant au courant du « nouveau criticisme » (Charles Renouvier et Henneguy notamment).Il se fait peintre pendant les années suivantes, et côtoie les peintres de l'École de Barbizon. Ses nouvelles poésies sont cependant publiées dans Le Parnasse contemporain. Bien que se trouvant à Londres en 1871, il n'en défend pas moins avec vigueur la Commune de Paris, sans en être inquiété. En 1876, il publie son livre le plus remarquable, les Rêveries d'un païen mystique, où se mêlent poésie mystique et philosophie, qui a une grande influence sur certains de ses contemporains qui décrivent Ménard comme l'homme le plus passionnément grec qu'on puisse imaginer (Maurice Barrès l'évoque longuement dans le premier chapitre de son Voyage à Sparte). Il devient en 1887 professeur à l'École des Arts décoratifs, et en 1895 professeur d'histoire universelle à l'Hôtel de Ville. Dans ses dernières années il essaye de réformer l'orthographe en la « simplifiant », et republia ses Poèmes et Rèveries d'un paien mistiqe (sic) en 1896.
Paris. Librairie de " L'Art Indépendant ", 1895. In-8 br. Quelques dessins. E.O. collective du classique de ce réformateur de l'orthographe que fût Louis Ménard. Cf. le titre de cet ouvrage.
Paris, Durel, 1909 ; in-4 de [3] ff. xxxvi-180 pp., [2] ff., reliure de l'époque maroquin janséniste noisette, doublures de maroquin bordeaux avec filet doré, gardes de soie brochée dorée, doubles gardes, dos à nerfs, tranches dorées sur témoins, couverture (Marius Michel).
Édition de luxe, imprimée par Lahure, en partie originale. Louis Ménard (1822-1901) fut l'ami de Baudelaire ; sa poésie est empreinte de mysticisme et de philosophie hellénique. Maurice Barrès, signataire de la préface, sera durablement influencé par sa pensée : « J'ai bien des fois cherché à comprendre ce véritable scandale qu'est l’échec de Louis Ménard. Comment l'un des esprits les plus originaux de ce temps, à la fois peintre et poète (...) admiré de Renan, de Michelet, de Gautier, de Sainte-Beuve, a-t-il pu vivre et mourir ainsi complètement inconnu du public ? ». Portrait frontispice de l'auteur gravé à l'eau-forte par Georges Noyon. Tirage à 240 exemplaires seulement. Très bel exemplaire, un des 20 sur vieux Japon, celui-ci tiré pour la femme de l'éditeur (Mme A. Durel), avec le portrait en deux états, relié en maroquin doublé de maroquin de Marius Michel. Talvart et Place, XIV, 173.
3 textes reliés en un volume in-12, demi percaline de l'époque, pièce de titre, fer doré (coiffes émoussées, épid.).
Trois livraisons des 'Cahiers de la Quinzaine' réunies en un volume.1- Edition originale. Nombreux tableaux statistiques dans le texte.2- Réédition du rarissime ouvrage paru en 1849 au 'Bureau du Peuple'. Alors jeune poète et chimiste, Louis Ménard participa à la Révolution aux côtés des blanquistes. Il livre un témoignage de première importance, impartial et lucide, "l'un des plus forts sur les journées de juin" (préface de D. Halévy, p. XII).
Phone number : 33 01 47 07 40 60
1895 Paris librairie de l'art independant 1895 In12 relié demi maroquin rouge dos à 5 nerfs 330 pages - Bon état
Ami de Barres, Hérédia, Bertholot, Clémenceau Louis Ménard est surtout connu pour sa tentative de réforme de l'orthographe (voir le titre). Le crime de Sylvestre Bonnard d' Anatole France passe pour une biographie déguisée de Louis Ménard.
Guy Trédaniel/Éditions de la Maisne, 1977. In-8 br. Traduction complète précédée d'une étude sur l'origine des livres hermétiques.
Paris Librairie de l'Art indépendant 1895 1 vol. broché in-12, broché, 116 pp. Petite trace de pli aux premiers feuillets avec infime manque à l'angle supérieur du faux-titre. Sinon bon état.
Paris Guy Trédaniel, Editions de la Maisnie 1983 1 vol. broché in-8, broché, couv. illustrée, CXI + 302 pp. Tampon d'ex-libris en page de garde. Bon exemplaire.
Guy Trédaniel Paris 1999 In-8 ( 210 X 140 mm ) de 302 pages, broché sous couverture imprimée. Très bel exemplaire.Traduction complète précédée d'une étude sur l'origine des livres hermétiques par Louis Ménard.
Paris Charpentier 1863 1 vol. relié in-12, demi-chagrin cerise, dos à nerfs orné de fleurons dorés, pièce de titre, tête dorée, (4) + XXVIII + 395 + (1) pp. Edition originale. Rousseurs éparses. Bon exemplaire, dans une jolie reliure moderne.
Paris, Au Bureau du Peuple, 1849. In-8 de (4)-316 pp., demi-basane fauve, dos lisse orné (reliure de l'époque).
Édition originale. Publiée une première fois en feuilleton dans le journal de Proudhon, le Prologue d'une Révolution analyse les causes et le déroulement des événements de 1848 et condamne la répression sévère qui suivit l'écrasement des insurgés. Poursuivi pour cet ouvrage, condamné à quinze mois de prison et à une amende de 10'000 francs, Louis Ménard (1822-1901) quitta la France après sa publication et n'y revint qu'en 1852 pour ne plus s'adonner qu'à la peinture, à la poésie et à la critique d'art, mais aussi à la chimie : on lui doit l'invention du collodion. Feuillets légèrement roussis, coiffe supérieure usée et mors supérieur fendu.Bourquelot, V, 362 ; Drujon, p. 315.
Librairie de l’Art inépendant 1895 In-8 20 x 13 cm. Broché, titre en noir sur le dos et le premier plat, 116 pp. Dos bruni, pages non coupées.
Bon état d’occasion
Paris Librairie de "L'Art indépendant" 1898 1 vol. broché plaquette in-8, brochée, 32 pp. Edition originale en orthographe simplifiée. Très bon état.
Paris Firmin Didot 1860 1 vol. relié in-8, demi-basane fauve, dos lisse avec pièce de titre de maroquin vert, tête rouge, couvertures conservées, non rogné, 290 pp. Edition originale sans grand papier. Mors fendus (dos partiellement détaché). Intérieur très propre.
Paris Didier 1868 1 vol. relié in-12, demi-chagrin noir, dos à nerfs, reliure de l'époque, XXIII + 419 pp.
Paris Delagrave 1883 1 vol. broché in-12, broché, 252 pp. Edition originale illustrée de nombreuses gravures in-texte. Pâles rousseurs à la couverture, sinon très bon état.
Paris, Librairie de l'Art Indépendant, 1895, 1 br. in-8 de (4)-330 pp. ;
Le diable au café. - Le banquet d'Alexandrie. - Chanson indienne. - Chanson suédoise. - L'origine des insectes. - Psicologie mistiqe. - Stoïcisme. Etc...
Phone number : 06 80 15 77 01
1983 Couverture souple 1983 P , Trédaniel , 1983 , in8 broché ,CXI - 302 pp . Marges légèrement jaunies , quelques surlignages au crayon . Langue: Français
1830 br, couv. imprimées (armes de Nimes sur le 2eme plat). in-8, XII, 140pp., Nimes Vve Gaude 1830,
Phone number : 33 (0)6 77 77 12 33
[Noyon (G.)] - Ménard (Louis), Barrès (Maurice) (préface de), Noyon (G.) (portrait gravé à l'eau-forte par)
Reference : 2944
(1909)
1909 1909 A. Durel, Libraire, Paris, 1909. 1 volume grand in-8 broché, 182 pages. Exemplaire sur Japon, imprimé spécialement pour Monsieur Edouard Pellerin. Dos fragile, sinon intérieur frais.
La librairie est ouverte du mardi au samedi de 9h30 à 12h30 et de 13h30 à 19h00. Commandes par courriel ou téléphone. Envoi rapide, emballage soigné. La librairie est ouverte du mardi au samedi de 9h30 à 12h30 et de 13h30 à 19h00. Commandes par courriel ou téléphone. Envoi rapide, emballage soigné.
3 décervelage 89 EP (31 décembre 1961). Plaquette 14,5 x 15,5 cm. Couverture brun clair imprimée en rouge. 40 pages. E.O. 1/32 exemplaires de tête sur chiffon, marqué d'une des sept douleurs de la Vierge. Très propre.
Texte inédit écrit dans l'"ortografe rationèle" inventée par l'auteur des "Rêveries d'un Païen mistiqe". Précédé d'une intéressante présentation de Louis Ménard par Bernard Francueil."Fonds Général". Scalaire, n° 57.
1909 Paris, A. Durel, 1909. In-8, demi-maroquin brun à coins, dos à nerfs, tête dorée, couv. et dos conservés (Yseux, succ. de Thierry-Simier). Édition de luxe, illustrée d'un portrait de l'auteur gravé à l'eau-forte par G. Noyon. Ce recueil de 30 poèmes et articles parut en 1876 ; selon Maurice Barrès dans sa longue préface pour cette nouvelle édition, cette oeuvre d'un "polythéisme mystique", est cette "haute poésie essentielle, ce triple extrait d'Athènes, d'Alexandrie et de Paris". Chimiste, éminent helléniste, poète, ami de Baudelaire et Leconte de Lisle, Ménard publia dans Le Parnasse contemporain.Tirage à 240 exemplaires ; un des 20 réimposés sur Chine, avec un 2e état, avant à la lettre, du portrait.Ex-libris de Joseph Aslan Cattaui Pacha, industriel et homme politique égyptien (1861-1942).