Naples, Vincenzo Orsini, 1797 in-4, XL-201-[3] pp., avec 2 planches dépliantes "in fine", vélin rigide, dos lisse (reliure de l'époque). Grande mouillure infra-paginale aux premiers feuillets.
Réimpression posthume du premier ouvrage de Mazzocchi (1684-1771), publié en 1727, soit deux ans seulement après son arrivée à Rome, et qui connut un grand succès dans toute l'Europe. A la fin du XIXe siècle encore, Karl Julius Beloch (1854-1929) estimait qu'il s'agissait du meilleur ouvrage écrit sur l'histoire et la topographie de Capoue antique.L'auteur, venant d'une famille modeste de Naples, entré par nécessité dans les Ordres, selon l'usage, s'acquit au cours du XVIIIe siècle la réputation du meilleur épigraphiste d'Italie. Il refusa plusieurs archevêchés offerts par le Roi de Naples pour se consacrer exclusivement à ses études.Exemplaire de l'historien Camillo Minieri Riccio (1813-1882), directeur de l'Archivio di Stato di Napoli de 1874 à sa mort, avec vignette ex-libris contrecollée sur les premières gardes. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Phone number : 06 46 54 64 48
Naples, Benedetto Gessari, 1754-1755 2 tomes en un vol. in-folio, XIV-600 pp. en numérotation continue, avec 10 planches dépliantes par Filippo De Grado d'après Michele Foschini, dont une carte de la Grande Grèce, index, manque le portrait-frontispice, veau fauve marbré, dos à nerfs cloisonné et fleuronné, encadrement de triple filet doré sur les plats, double filet doré sur les coupes, tranches rouges (reliure de l'époque). Coins inférieurs abîmés.
Unique édition de cet examen des inscriptions de deux tables de bronze découvertes parmi les premiers objets exhumés des fouilles balbutiantes d'Herculanum. En dépit de son importance, l'ouvrage n'eut pas en-dehors du Royaume de Naples l'écho que l'on aurait pu attendre : c'est que Herculanum n'était pas citée par Pline dans son récit de l'éruption du Vésuve (à la différence de Pompéi), et les découvertes pourtant capitales qui y furent faites n'éveillèrent pas beaucoup d'intérêt au-delà de l'Italie à l'exception notable du comte de Caylus.L'auteur, venant d'une famille modeste de Naples, entré par nécessité dans les Ordres, selon l'usage, s'acquit au cours du XVIIIe siècle la réputation du meilleur épigraphiste d'Italie. Il refusa plusieurs archevêchés offerts par le Roi de Naples pour se consacrer exclusivement à ses études.Brunet III, 1561. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Phone number : 06 46 54 64 48