1945 1 p. in-8 (S.l., 5 juillet 1945) et 1 p. et demie in-8 (à l'en-tête imprimé de la "Cité du Grand Palais" (Alpes-Maritimes), 22 mars 1946). Dans la première lettre Roger Martin du Gard remercie Sadoul de son article : "je sens, à travers ces lignes indiscrètes, une sympathie diffuse qui me touche aux points sensibles (...) ce n'est pas sans émotion pour moi que vous avez fait revivre ces heures de tête à tête, toujours si imprévues, toujours si passionnantes ! Je songerai toujours à vous comme au messager d'espoir de ces temps ténébreux, - celui qui m'apportait, dans mon étouffante réclusion, le réconfort d'une bouffée d'air respirable"... Georges Sadoul, critique et historien du cinéma, s'engage dès le début de la guerre dans la résistance intellectuelle aux côtés d'Aragon. Il fut l'un des fondateurs des Étoiles clandestines qu’il dirige en 1945 avec Pierre Emmanuel et y écrit l'article "Rencontres, sous l'Occupation, avec Roger Martin du Gard" (Les Étoiles, 19 juin 1945). Martin du Gard conclue ses remerciements par un "Bonne chance aux Étoiles". Dans la seconde lettre, huit mois plus tard, Roger Martin du Gard remercie Sadoul de l'envoi du premier tome de sa célèbre Histoire générale du cinéma. "Impressionné déjà, dès le premier contact, par l'énorme travail de documentation et de mise au point que cela représente ! (...) Moi qui garde si présent le souvenir de vos visites imprévues, du calme courage avec lequel vous poursuiviez votre tâche dangereuse, en traînant à travers la France votre imposante "serviette" bourrée de tracts et de renseignements clandestins !"...
Paris, Nouvelle Revue Française, 1913. In-4 (215 x 163 mm), 514 pp., 1 f. n. ch. Maroquin noir, dos à nerfs, auteur et titre dorés, coupes filetées, doublure de maroquin citron, gardes de soie moirée noire, tranches dorées sur témoins, couvertures et dos conservés, étui bordé (P. L. Martin).
Édition originale. Elle est ornée en frontispice d’une photographie de L’Esclave enchaîné de Michel-Ange, symbolisant pour l'auteur "la vie de Barois, l’homme prisonnier des mythes et qui ne parvient pas à s’évader de ses liens". Un des 30 exemplaires sur vergé d’Arches, seul tirage de tête. Dans un projet de préface, Roger Martin du Gard décrivait ainsi son troisième roman: "L’auteur s’est efforcé de présenter, sous un jour impartial, la courbe psychologique d’une âme qui, façonnée par les croyances de son enfance, s’étant librement développée et dégagée de toute croyance, revient à la fin de sa vie aux espérances consolantes de sa jeunesse." C’est dans la forme que réside une grande part de l’originalité de Jean Barois: l’ouvrage est presque entièrement composé de scènes dialoguées, à la manière du découpage cinématographique. La mise en scène du procès de Zola – une des premières apparitions littéraires de l’affaire Dreyfus – enthousiasma André Gide et Jean Schlumberger. Présenté dans la Nouvelle Revue française en juillet 1913 et publié en décembre, le roman rencontra le succès et fit de Roger Martin du Gard un auteur de premier plan dans la galaxie Gallimard. Pierre-Lucien Martin (1913-1985) fut l’un des artisans les plus remarquables du XXe siècle. Formé à l’école Estienne, il a d’abord travaillé comme ouvrier dans plusieurs ateliers avant de s’installer à son compte après guerre. Ses pleines reliures furent vite remarquées pour leur qualité d’exécution et, encouragé par les bibliophiles, il se lança dans les décors modernes où s’exerça pleinement son talent. Il reçut en 1948 le Prix de la reliure originale. Deux ans après sa mort, la Bibliotheca Wittockiana lui consacra une grande exposition. Ex-libris de Marcel de Merre, un des grands noms de la bibliophilie belge (vente, 2007, n°381). Parfait exemplaire en maroquin doublé de Pierre-Lucien Martin. Talvart & Place, Bibliographie des auteurs modernes…, XIII, p. 196. «Histoire d’un livre : Jean Barois de Roger Martin du Gard» [en ligne sur: www.gallimard.fr]]. Laffont-Bompiani, Dictionnaire des œuvres, III, p. 779. Jean Toulet, «Pierre-Lucien Martin», Encyclopedia Universalis.
Gallimard In-8°, broché, couverture coquille d'uf de la maison, titrage en rouge, bel exemplaire, 416 pages. Très propre
Édition établie présentée et annotée par Claude Debon Avec le concours d'André Daspre. "A Pontigny, Roger Martin du Gard rencontre un jeune homme de dix-neuf ans, Jean Tardieu. Un échange épistolaire commence en 1923, qui va se poursuivre jusqu'à la mort de RMG, en 1958. Ce sont ainsi 177 lettres, cartes postales et billets qui ont été heureusement conservés et que nous pouvons lire sous forme de correspondance croisée. Un des mérites de cette correspondance, dont le sujet principal reste la littérature, est d'éclairer de lueurs nombreuses et nouvelles la naissance de l'ouvre de Jean Tardieu. C'est dans la différence entre les deux hommes, entre deux tempéraments, entre des partis pris esthétiques, que se construit l'échange. C'est aussi dans l'estime et l'affection. " Vous êtes en effet ma vraie famille ", écrit Jean Tardieu à RMG le 22 juillet 1932 : le dialogue entre l'écrivain d'expérience et le jeune homme encore tâtonnant a été décisif pour la vocation littéraire de ce dernier. Cette correspondance se lit à la fois pour ce qu'elle pourrait être, un Bildungsroman, un " roman de formation ", et comme un véritable dialogue de théâtre, avec son jeu de questions et de réponses, ses mises en scène, son suspense, sa drôlerie, son pathétique : trente-cinq ans de deux vies - exceptionnelles - croisées. " Bon Etat Franco de port pour la France par MONDIAL RELAY dés 20 euros pour les ouvrages modernes . Paiement immédiat par Paypal . Chèques et virement acceptés. Votre Libraire vous accompagne dans toutes les étapes de vos achats. Achat et déplacement France Suisse.
Nouvelle Revue Française - N.R.F. Malicorne sur Sarthe, 72, Pays de la Loire, France 1958 Book condition, Etat : Bon broché, sous couverture imprimée éditeur blanche, titre en rouge et noir grand In-8 1 vol. - 212 pages
8 planches hors-texte d'illustrations en noir et blanc, dont 7 photographies et un fac-similé 1ere édition, 1958 Contents, Chapitres : Roger Froment : Sa mort - J. de Lacretelle : Roger Martin du Gard - Jean Delay : Commencement d'une amitié - Jules Romain : Le camarade - Jean Tardieu : L'ami de toujours - Jean Cocteau : L'âme exquise - André Chamson : Je vous parle de l'autre rive - Jean Lambert : Ne parlons que voyages - Marcel Jouhandeau : Figure exemplaire - Clarisse Francillon : Une correspondance - J.-J. Thierry : Cette gloire paresseuse - Marcel Lallemand : Bonheur d'une amitié - André Maurois : Univers de R.M.G. - Jean uéhenno : Le sens d'un certain bonheur - Marc Beigbeder : Un mystère de simplicité - Robert Mallet : Un archiviste monumental - Jacques Brenner : Eté 1939 - Paul Morand : Autour de Jean Barois, 1913 - Philippe Van Thieghem : Jean Barois et nous - Jean Schlumberger : Vieille France et art - Roger Judrin : Le style du roman - D. Fernandez : Proust ou Martin du Gard - Clément Borgal : A la recherche du temps - Franz Hellens : D'un certain ordre fantastique - Jean Grosjean : Un grand hagiographe - Textes inédits : Consultation littéraire - Lettres à un ami - La salle d'attente infime trace de pliure au coin supérieur gauche du plat inférieur, affectant à peine le coin supérieur des dernières pages, sinon bel exemplaire, intérieur frais et propre, papier à peine jauni - Paginé 964 à 1176
Roger Martin du Gard. Jean Barois Jean Barois a passionné des générations de lecteurs : Martin du Gard y aborde de manière directe les problèmes généraux concernant la libre pensée, l'avenir de la science, la Vérité et la justice. Ses personnages illustrent quelques-unes des positions vitales entre lesquelles il faut choisir. Mais ce sont des personnages de chair et de sang; Martin du Gard peint aussi le vieillissement tragique de l'homme, dans son corps, son coeur et son intelligence, l'angoisse devant la maladie et la mort. Le livre est fortement situé historiquement : on y voit les rebondissements de l'Affaire Dreyfus, clairement exposée. Enfin, d'un point de vue purement littéraire. Martin du Gard, à une époque où le cinéma en était à ses balbutiements. inventait le découpage cinématographique. volume in-8, demi cuir, 20x15, joliment relié, en excellent état, couvertures conservées avec dos, 518pp. Paris Gallimard 1921. ref/264
Bibliothèque Nationale, 1981. In-8 br. Préface A. Gourdon. Catalogue de l'exposition consacrée à Roger Martin du Gard, descriptions de plus de 600 livres, documents, lettres, photos, etc. exposés. Illustrations. E.O.
S. n. | Cassis 11 février 1934 | 13.50 x 21.50 cm | une feuille
Belle et amusante lettre manuscritesignée de Roger Martin du Gard adressée depuis Cassis à Alice Rim (38 lignes à l'encre noire) dans laquelle il fait montre de tout son insatiable appétence pour les friandises. Trace de pliure inhérente à la mise sous pli. "Cassis. 11 février 34, Chère Madame, un certain Carlo, Virgule, - dont vous connaissez le culot infernal - a eu le toupet de se présenter seul (mot souligné) à Cassis ! (Je dois dire qu'il avait eu conscience de la déception qu'il allait causer, et qu'il arrivait les bras chargés de fastueux sacs de bonbons fondants et de dattes fourrées, du plus délicat faiseur) Si quelque chose aurait pu nous consoler de votre absence, c'est bien ce chargement de friandises choisies... L'intention était si gentille, que nous n'avons pas osé lui tenir rigueur de son veuvage, et que nous lui avons dissimulé de notre mieux la mélancolie de nos regrets. Je suis un peu confus de jouer ce rôle de vieille coquette qu'on gâte en la bourrant de pralines ; mais "un peu seulement", car la gourmandise l'emporte vite sur les sentiments de dignité que l'âge a fortement émoussés... Et ledit Carlo m'a promis, en compensation, qu'avant la fin du carnaval - si d'ici là, le ciel ne nous est pas tombé sur la tête - vous viendriez tous les deux revoir Cassis, et y faire un plus long séjour que la météorique apparition de ce soir. (Je croirais presque que j'ai rêvé, si ma chambre ne sentait pas la pistache et la vanille, et si mes paperasses n'avaient pas ce soir pour presse-papier cet imposant sac de confiseur...) Que du moins les Charentes vous soient douces, chère madame ! Je vous y adresse, avec mes hommages fidèles, mille voeux de joyeux mardi gras ! Roger Martin du Gard". - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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S. n. | Cassis 2 Novembre 1933 | 13.50 x 21.50 cm | une feuille
Belle et amusante lettre manuscritesignée de Roger Martin du Gard adressée depuis Cassis à Alice Rim (3 pages et demi, 54 lignes à l'encre noire) dans laquelle il encense lyriquement les bienfaits des délicieuses sucreries parisiennes que lui fait parvenir sa correspondante : "... Et quelles sucreries ! Si Dieu pouvait goûter ce que Boissier fabrique avec ses fruits, comme il serait honteux des grossiers produits de ses arbres, et comme il aurait envie de recommencer sa création..." Il loue également la quiétude du Cassis sans estivants : "Plus d'autos, plus de poussière, plus de phonos, plus de sirènes entre deux vagues... C'est le beau, clair et silencieux Cassis authentique, où rien ne gêne le travail..." et le plaisir de lire "Voilà", revue dans laquelle collabore Carlo Rim en tant que dessinateur : "... pas un moucheron de Cassis qui ne s'imagine avoir collaboré avec Carlo Rim, et son livre sera ici une oeuvre collective, nationale...", plaisir partagé par tous les cassidains : "... je ne sais comment réagissent les puissants de Marseille qu'il égratigne si gaillardement. Mais, ici, ce ne sont que sourires quand on parle de "Carlo". Et j'imagine qu'un jour la population déboulonnera le Calendal de la jetée, pour hisser sur le socle un Carlo Rim de granit ou un M. Virgule en ciment armé..." Dans une dernière envolée gourmande Roger Martin du Gard remercie Alice Rim : "Veuillez agréer, chère madame, l'hommage de ma gourmandise reconnaissante..." Trace de pliure inhérente à la mise sous pli. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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S. n. | Nice 1er Novembre 1934 | 13.50 x 21 cm | une feuille
Lettre autographe signée de Roger Martin du Gard adressée depuis Nice à ses amis Rim (3 pages, 46 lignes à l'encre noire) grands pourvoyeurs de bonbons et autres gourmandises pour l'auteur des Thibault qui semble retrouver, sous le soleil et la quiétude provençales; une douceur et une insouciance apaisées de vivre simplement, la proximité d'une école facilitant encore cette paixidéale : "Nice. 1er novembre 34 Chers amis, pour si agréable qu'il soit, c'est un rôle bien gênant à tenir que celui du vieux monsieur qu'on gave de sucreries ! Je suis attendri jusqu'aux larmes que vous pensiez ainsi à me régaler à distance, et le coeur me fond dans la poitrine en même temps que les caramels dans la bouche... J'ai refusé autrefois de participer à l'érection d'un buste de Blasco Ibanez, sous le prétexte que les vrais bienfaiteurs de l'humanité, Gillette et Eversharp, n'avaient pas leurs statues sur toutes les places publiques de France. Je refuse aujourd'hui toute obole pour le monument du roi Alexandre, tant que Marseille reconnaissante n'aura pas fait à Castelmuro (pâtissier-chocolatier qui était une véritable institution marseillaise) la statue en pied, sur socle de nougat, qu'il mérite depuis longtemps ! Que devenez-vous ? Ou peut-on lire du Carlo Rim ? Mr Virgule me réjouit chaque semaine fidèlement ; mais la prose alerte et mordante, qui me donnait, de loin, l'impression d'avoir assisté aux fêtes de Paris, me manque. Et plus encore le volume substanciel que Rim pourrait nous donner tous les trois mois, s'il le voulait. Pour moi, j'ai trouvé à Nice le climat idéal. C'est seul coin du monde, je crois bien, où s'est réfugié la douceur de vivre d'avant-guerre. Nous y menons une vie "sans obligations ni sanctions" ; une vie laborieuse aussi, car j'y travaille bien, sans voir personne. Mes fenêtres s'ouvrent sur une école, et c'est la cloche des élèves qui règle mon lever, mon travail, mes repas. Pendant les récréations, je fume ma pipe, entre les deux coups de cloche. C'est admirable. C'est la vie de couvent, à domicile. Donnez-moi de vos nouvelles. Les nuages qui s'accumulent à l'horizon ne jettent-ils pas leur ombre sur votre irréductible bonne humeur ? Je vous souhaite mille prospérités ! Ne doutez pas de l'affectueuse fidélité de ma pensée, ni de ma gastronomique reconnaissance, Roger Martin du Gard." Trace de pliure inhérente à la mise sous pli. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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S. n. | Cassis 8 Janvier 1934 | 13.50 x 21.50 cm | une feuille
Lettre autographe signée de Roger Martin du Gard adressée depuis Cassis à son amie Alice Rim (3 pages, 48 lignes à l'encre noire) dans laquelle il savoure sa paisible solitude dans Cassis déserté. Il la remercie pour toutes les gourmandises et confiseries dont elle approvisionne l'ermite provençal qui déplore juste l'absence de ses amis Carlo et Rim à ses côtés: "Cassis. 8 janvier 34 Chère madame, Et serait-ce de petites crottes de musaraignes dans du papier d'argent, que je serais déjà pénétré de reconnaissance par votre amicale attention ! Imaginez donc ce que je puis éprouver en décortiquant ces délicieux tortillons de La Rochelle, croquants et onctueux, insinuants comme des suppositoires, et qui laissent dans mon vieux palaistoutes les saveurs de l'amitié ! Ce confiseur charentais a su donner à vos voeux une forme gastronomique qui en double le prix ; et même si ces voeux, comme tous ses pareils, ne se réalisent pas, je suis d'ores et déjà assuré d'en garder un inoubliable souvenir : mais pourquoi La Rochelle ? Si vous vouliez revoir la mer, pourquoi cette infidélité à notre grande Bleue ? Elle s'était faite accueillante pour vous recevoir : elle avait cessé de charrier ses banquises, retrouvé ses ondulations de soie et son peuplement de petites barques, sous le soleil quasi printanier. Mais les fêtes s'achèvent, et les Carlo Rim n'ont pas reparu... Je reste le seul "hivernant". On me montre du doigt aux enfants du port. Le Bestuan est désert. L'hôtel est vide. J'ai vu partir un à un tous les pensionnaires. Puis le personnel. Enfin les hôteliers. on m'a laissé seul, avec les clefs et une vieille fée Carabosse pour me faire la bouillabaisse. C'est simplement merveilleux. J'ai un poêle à essence qui vit aux dépens de mon oxygène, mais qui me préserve de la congestion par le froid, en m'asphyxiant lentement. Gendre, dans son local déserté, dort toute l'après-midi, roulé en boule sur la banquette, avec sa chienne en guise de chancelière. La vieille amie s'en est allée sans attirer l'attention, et la jeune ne trouble pas encore par ses yeux ce monde de marmottes, qui somnole en attendant votre retour. Je vous souhaite un hiver aussi calme que le mien, un quai de Passy aussi ensoleillé que celui du port. Partagez avec Carlo Rim et M. Virgule toutes mes amitiés fidèles, et croyez, chère madame, que je suis confus mais très heureux de vous avoir laissé le souvenir d'un vieux type gourmand ! Roger Martin du Gard." Trace de pliure inhérente à la mise sous pli. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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Flammarion | Paris 1932 | 12 x 19 cm | broché
Edition originale, un des exemplaires du service de presse. Taches sur le dos insolé, une indication de rangement de bibliothèque inscrite au crayon bleu sur le premier plat, exemplaire complet de son prière d'insérer. Précieux envoi autographe daté et signé de Maurice Martin du Gard à Léon Daudet : "... qui trouvera ici quelques figures d'européens (dont la sienne - en Belgique...) avec toute l'admiration littéraire de Maurice Martin du Gard. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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Nice 9 Mars 1936 | 10.50 x 14 cm | une feuille recto-verso
Lettre autographe signée de Roger Martin du Gard, 36 lignes à l'encre noire sur un bristol recto verso, rédigée depuis son meublé de Nice à l'entrepreneur qui doit gérer les avaries survenues dans l'un des biens immobiliers qu'il possède. Une petite tache d'encre en marge gauche du recto et affectant légèrement le mot "sinistrées". Le père des Thibault se montre terrorisé par l'ampleur des dégâts qu'a subi son bien immobilier de Paris et les dépenses inhérentes pour y faire face : "Votre lettre m'a causé quelque effroi... Attaquer les réparations par en-dessous, si je comprends bien, ce serait éventrer les plafonds ?" Roger Martin du Gard voit déjà défiler les ennuis et ses maigres économies d'amenuiser : "... parce qu'ils entraînent toujours une cascade de réfections, retouches, raccords, très difficiles, très onéreux par un tas de frais accessoires mal prévisibles d'avance et qui se font se succéder les corps de métier divers... On ne sait jamais où l'on va..." alors qu'il vit déjà chichement, sa situation matérielle s'étant dégradée au fil des ans : "Je n'ai plus guère à compter que sur mes gains professionnels, qui ont diminué des trois cinquièmes... [...]Le reste nous permettant à peine de vivre comme des concierges retraités, - sans personnel !!!! Lettre dans laquelle le père de la saga à grand succès "Les Thibault" nous fait part de son impécuniosité. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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Nice 4 Janvier 1939 | 13.50 x 21.50 cm | une feuille recto-verso
Lettre autographe signée de Roger Martin du Gard, 22 lignes à l'encre noire sur un feuillet recto verso à en-tête de son meublé de Nice au gestionnaire de l'un de ses biens immobiliers. Le père des Thibault souhaite augmenter le loyer de son hôtel : "Vous avez tout le dossier. Regardez donc ce qui a trait à l'augmentation éventuelle du loyer.Je ne voudrais pas laisser passer la date où j'ai le droit d'exiger cette augmentation." Roger Martin du Gard revient sur les malheurs qui ont récemment frappé sa belle-famille : "Ma femme a perdu, dans la même semaine, une soeur qu'elle aimait tendrement, et son père, lequel n'a pu survivre au chagrin que lui a causé la mort de sa fille..." et présente à son correspondant ses voeux pour la nouvelle année 1939 : "Avec tous mes voeux pour 39, et l'espoir que nous allons arriver à quelque solution favorable pour cette affaire de l'hôtel." - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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s. n. | Bellême 25 juillet 1938 | 13.7 x 20.2 cm | Une feuille
Lettre autographe datée et signée de Roger Martin du Gard, adressée depuis sa propriété normande de Bellême à son architecte d'intérieur, 24 lignes à l'encre noire et au crayon de papier, Roger Martin du Gard s'impatiente de la vente d'un bien immobilier :"Il faudra remuer ciel et enfer, pour aboutir ! " Il soumet ses projets de modification de sa salle à manger et donne quelques recommandations : "mais ce n'est pas encore au point dans ma caboche..." C'est pourquoi la lettre est, au verso, agrémentée d'un dessin original au crayon de papier et rouge représentant sa salle à manger pour laquelle il souhaite apporter des modifications. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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Paris Grasset 1978 1 vol. broché in-8, broché, 331 pp. Sans la jaquette. Sur Larbaud, Valéry, Noailles, Drieu la Rochelle, Bernanos, Léautaud, Chateaubriand, Guitry, Aragon, Mauriac, Junger, Roger Martin du gard, etc.
1974 Gallimard, Bibliothèque de la Pléiade, 1974, 2 volume de 10.5x17.5 cm environ,1043 +1433 pp. sur papier Bible, reliure pleine peau , dos lisse orné de titres et filets horizontaux dorés avec rhodoïd, dans un emboitage neutre pour chaque volume
Très bon état
Gallimard Broché D'occasion état correct 01/01/1948 234 pages
Gallimard Broché D'occasion bon état 01/01/1948 234 pages
Club français du livre Mesnil-sur-l'Estrée impr. Firmin-Didot Broché D'occasion bon état 01/01/1963 442 pages
Éditions de la eNouvelle revue françaisee Broché D'occasion état correct 01/01/1913 522 pages
Paris Gallimard, coll. "La bibliothèque idéale" 1961 1 vol. broché in-12, broché, 236 pp., 15 planches hors-texte, bibliographie. Bon exemplaire.
Paris, Bernard Grasset 1910 In-12 19 x 11,5 cm. Reliure demi-toile marron, dos orné d’un petit fer doré, pièce de titre maroquin havane, 105 pp. Ex-libris tampon Paul Dormeuil. édition originale pour laquelle il n'a pas été tiré de grands papiers, du second ouvrage de Roger Martin du Gard. Publié par Grasset mais à compte d'auteur, il passa à peu près inaperçu. Martin du Gard l'envoya au pilon quelques années après et refusa son inclusion dans ses oeuvres complètes publiées dans la collection La Pléiade. Peu courant.
Bon état d’occasion
[ Roger Dacosta] - Collectif ; RAGEOT, Gaston ; BALDE, Jean ; THARAUD, Jérôme et Jean ; DUFOURT, Jean ; ACREMANT, Germaine ; DONNAY, Maurice ; MARTIN DU GARD, Maurice ; VERCEL, Roger ; BERTRAND, Louis ; LEBLOND, Marius-Ary ; DEMAISON, André
Reference : 64921
(1937)
3 vol. in-8 reliure plein chagrin lie-de-vin, Edité par Roger Dacosta, 1938, 1937, 1939, 79, 79 et 79 pp. Titres complets : Cinq Histoires de France [ Avec : ] Cinq Histoires de France [ Avec : ] Cinq Histoires d'Outre-Mer [ Contient : ] Le Testament du Père Bosseleau par Gaston Rageot ; La Greffe par Jean Balde ; Trois Contes de Notre-Dame par Jérôme et Jean Tharaud ; L'invitation à Laurette par Jean Dufourt ; Florence désiré par Maurice Donnay ; La Ville perdue et retrouvée par Edmond Jaloux ; La Dentellière de Watteau par Germaine Acremant ; L'Heureuse Bourgogne par Georges Lecomte ; Arnaud dit Le Lorrain, par Martin du Gard ; Le Voeu de Quintin par Roger Vercel ; Un réveillon dans la Brousse par Louis Bertrand ; Les chercheurs d'Or par Pierre Mille ; Le seigneur-de-la-baie par Jean d'Esme ; Le Paradis perdu par Marius-Ary Leblond
Bon état (dos passés, interversion de titre en dos entre deux volumes).
1929 Paris, Edition de la nouvelle revue française, 1929. In-12, broché, couverture imprimée, 301 pp. Edition originale. Un des numerotes sur Velin,N°787 Bon exemplaire très frais.
etat neuf ,non coupe, Remise de 20% pour toutes commandes égales ou supérieures à 200 €
1928 Paris, Edition de la nouvelle revue française, 1928. In-12, broché, couverture imprimée, 243 pp. Edition originale. Un des numerotes sur Velin,N°91
bon etat, Remise de 20% pour toutes commandes égales ou supérieures à 200 €