, [circa 1736], in-16, (5) 49 (5) pp, Maroquin noir de l'époque, plat orné à froid d'une riche dentelle, dos à 4 nerfs, Curieux manuscrit de pharmacie ancienne et de remèdes médicaux qui trouve son origine dans l'inventaire de la cave ou "cavette" d'un dénommé "Bertaut". Le manuscrit se compose de deux écritures différentes. Une première, qui couvre principalement les premiers et derniers feuillets non chiffrés, liste les produits trouvés dans la cave de Monsieur Bertaut : gouttes d'Angleterre, eau de cannelle, baume du commandeur, élixir de propriété, tartre émétique, esprit de vin camphré, eau impériale, eau thériacale, eau vulnéraire, huile essentielle de Lavande, eau de Mélisse, teinture stomachique d'absinthe et teinture anodine de Sydenham. A la suite de cette liste, l'auteur anonyme donne les "vertus et doses" des différentes préparations. Une seconde main, toujours de l'époque, mais employant une encre noire et d'une écriture plus serrée, donne la liste des maladies pour lesquelles les précédents remèdes peuvent être employés. Ce second auteur anonyme donne aussi les "doses selon les causes et les circonstances de ces maladies". Les maladies décrites sont : l'apoplexie, l'assoupissement, la chute d'enhaut, le choléra morbus, la colique bilieuse ou venteuse, les contusions, les douleurs d'estomac, les rhumatismes, la dysenterie, l'évanouissement, la faiblesse, la léthargie, les morsures, la perte de sang, le poison, la syncope et les vapeurs. Ce manuscrit à usage personnel, qui fut probablement rédigé pour un riche particulier (M. Bertaut lui-même ?), apporte, du fait de son double classement, une peu courante aisance d'emploi : tout malade disposant des remèdes listés peut lui-même se prescrire le médicament adéquat. Rare exemple de manuel pharmaceutique privé, richement relié Couverture rigide
Bon (5) 49 (5) pp.
, 1759 (30 juillet - 14 septembre), in-8, [1]-405-[33] pp. manuscrites à l'encre (les pages 29 à 58 manquent). Relié avec 3 livrets de visite imprimés, de 16-16-16 pp, parchemin de l'époque, dos muet, Intéressant document relatant le voyage à Paris et dans ses environs d'un groupe de touristes Belges durant l'été 1759. Une seule main a rédigé la totalité du manuscrit : ce narrateur s'exprime à la première personne du pluriel, prenant ainsi la plume pour lui et ses compagnons. La lecture nous apprend peu de choses sur la composition de ce groupe ; ni l'identité précise de ses membres, ni leur âge, ni leur nombre ne sont précisés. nous savons néanmoins qu'ils viennent de Mons*, que ce sont de "grand amateurs qui se considèrent comme des provinciaux et qui [se sont] rendus à Paris uniquement pour y voir toutes les beautés qui s'y trouvent" (p. 174). Nous apprenons que l'un d'eux est un abbé (p. 172) et qu'ils ne sont pas des personnages de premier plan, puisqu'ils ne voyagent pas avec les meilleures recommandations, ce que confirme, entre autres, ce petit épisode : le groupe tente d'obtenir une audience de l'intendant Collin en vue d'acquérir les billets qui leur permettront de voir les maisons de la marquise de Pompadour, mais ils se trompent de personnage et rencontrent, à la place un certain homonyme, procureur au Parlement... (p. 175). Du reste, pour se permettre un tel voyage, il demeure certain qu'ils font partie de la petite noblesse ou de la bourgeoisie. Les visiteurs n'ont pris part à aucune mondanité lors de leur séjour : il s'agit d'un voyage purement culturel, pratique prisée depuis la Renaissance. Le manuscrit ne contient pratiquement que la description des monuments et des sites visités, dans un style plutôt prosaïque, laissant assez peu de place aux impressions particulières. L'entrevue avec le pseudo intendant Collin est l'une des rares anecdotes qui donne un peu d'humour au récit (on y apprend par ailleurs que leur compagnon abbé fut laissé à la rue pendant l'entretien, de crainte qu'il n'ait des airs de "marchandise de contrebande pour une pareille visite"). Le périple débute le 30 juillet 1759, avec le départ de Mons, dans la diligence qui les conduit à Lille ; de Lille, ils prennent une autre diligence, qui les amène à Paris, qu'ils atteignent le 6 août. Les étapes de ces trajets sont l'occasion de visites, notamment de la Nouvelle-Aventure à Lille, dont le narrateur fait une description assez précise, qu'il accompagne d'un plan tracé à la main. Arrivés à Paris par la barrière, les voyageurs sont conduits au bureau de la diligence au Grand Cerf. Ainsi commence la visite de Paris, qui se fait en fiacre : "La première chose qui frappe un étranger en entrant dans cette ville c'est la quantité de monde que l'on voit dans les rues" (p. 26). Nos voyageurs arrivent en effet en pleine période de foire saint Laurent et, de surcroit, le jour même où un homme a été roué vif "pour avoir tué son prétendu pour posséder sa femme" (p. 26), ce qui avait accru le nombre de badauds. Les visites s'enchaînent dès lors sur un rythme effréné. Les pages 29 à 58 du manuscrit étant manquantes, nous ignorons leur programme pour les journées du 8 et 9 août. Les commentaires du narrateur sont plutôt laconiques, que ce soit pour décrire les diverses églises et couvents de Paris, le Palais du Luxembourg, les Invalides, les Tuileries, la Bibliothèque Sainte-Geneviève, le Val-de-Grâce ou encore l'Observatoire. Ils prennent plaisir à effectuer la promenade du boulevard "ou des remparts comme on dit en province" (p. 92), de la rue Saint-Honoré à la porte Saint-Antoine. Tous les dimanches, ils assistent à la messe, dans les diverses églises de Paris. Notons qu'ils se rendent à l'hôpital de la Salpêtrière (p. 154 et suiv.), où sont élevés les enfants trouvés et enfermées "filles de mauvaise vie et les insensées" ; il y voient des jeunes filles Couverture rigide
Bon [1]-405-[33] pp. manuscrites
s.l, s.n, XVIIIe s, in-4, [103 ff.], Basane brune de l'époque, dos à nerfs et fleuronné, Beau manuscrit, non signé et non daté, rédigée d'une belle écriture, bien lisible, à l'encre brune. Il contient deux parties : La première constitue un traité d'arithmétique et de mathématiques générales, comportant un traité de la grandeur (opérations sur les grandeurs et du rapport des grandeurs) Le seconde est un traité de géométrie, Élemens de géométrie, beaucoup plus étendu : lui-même comportant deux parties, la première consacrée aux lignes, figures planes et superficies ; la seconde aux corps et figures solides. L'ouvrage est illustré de nombreux dessins marginaux, soigneusement exécutés à l'encre et rehaussés au lavis, notamment de jolis petits paysages illustrant les Principes de la longimétrie (Des élémens de géométrie, première partie). Les dernières pages du manuscrit sont manquantes. Reliure usée. Bel état intérieur. Couverture rigide
Bon [103 ff.]
Manuscrit 1910, cahier In-8 entièrement manuscrit de 118 pages, avec table des matières. Porte la mention "manuscrit de concours pour le prix Vilmorin" Un tampon du Touring Club de France, Secrétariat Général portant la date du 21 janvier 1910 et le N° enregistrement 41223. Quelques dessins. Des annotations, d'une autre main, en marge pertinentes et parfois amusantes. Ecriture fine et très lisible. Une curiosité qui aborde aussi le problème des incendies et des crues. Bon état.
Toutes les expéditions sont faites en suivi au-dessus de 25 euros. Expédition quotidienne pour les envois simples, suivis, recommandés ou Colissimo.
MANUSCRIT 1812 In folio Procés verbal d’adjudication, liste fournitures pour hopitaux de marine,14 p.,prix epoque,signé par ?
bon etat
manuscrit autographe de 8 pages,sans date vers 1841,IN FOLIO broché,non relié,juste cordon bleu,en feuilles non numerotées,a l’encre,numeroté en colonnes,historique du droit des marins invalides ,jusqu’au 21 Juin 1841.
bon etat,pli central
1726 1726 Marseille ?Toulon 1726,IN folio ,4 p.,historique et reglement
bon etat,un peu jauni,plis
IN folio broché,9 pages manuscrites ,ecriture trés lisible,non signé,taches claires en haut de page,rognée,sinon bon etat
Décret de la Convention Nationale, du 14e ... pluviôse, an second ... no.1471. : Qui établit une nouvelle organisation des différentes branches de l'administration de la marine.[S.l.] : [s.n.], [1794],Du 2 fevrier 1794,4 p.
1793 1793, cahier registre manuscrit in folio,à colonnes de 31 pages et 5 p.blancs,beau titre,belle ecriture ,de janvier 1793 à juillet 1793,fournisseurs français et étrangers ( Hambourg,Copenhague,Stockolm etc.)
coins rognés,taches brunes en marge du bas,sinon frais
Anonyme [M.D.T.], fin 18ème, 2p in-4. Poème grec avec sa traduction française en regard, publié en 1791 dans L'Almanach des Muses de 1791 et dans L'Esprit des Journaux d'avril 1791, signé M.D.T. (Monsieur de T*** ?). Il est alors titré : L'avare bon calculateur. Un avare explique à son fils pourquoi il ne faut pas donner d'argent au curé : s'il est condamné, c'est « argent perdu », s'il est sauvé, c'est un « secours de trop ». « Mais supposons enfin le Purgatoire, mon père [réponds le fils]. Oh dans ce cas, dans ce cas j'attendrais ». Sous le texte grec, quelques notes du traducteur. Premier feuillet sali. Ce texte sera à nouveau publié en 1848 (Petit trésor de poésie récréative) et en 1876 (L'aimable compagnon).
Presses de l'Université de Montréal In-8 Couverture souple Montréal 1975
Très bon 230 pages. Tranches légèrement tachées. Coll. "Recherches Caraïbes". Édition de ce manuscrit anonyme de 1659.
Sans nom ni lieu Sans nom ni lieu, 1876. Entièrement manuscrit et peint à la main à la manière des enluminures, un cahier In-4 relié demi chagrin rouge, dos à nerfs soulignés de filets dorés, plats de percaline rouge titrant "souvenir de 1876", toutes tranches dorées. Chaque jour de l'année occupe une page, avec le nom du saint ou de la sainte du jour enluminé à la main et en couleurs, chaque mois débute par une grande enluminure naïve, suit une page pour la liste des saints jours aprés jour, des annotations dans une colonne spéciale "lunaisons et temps présumable, pour chaque quartier de lune", ensuite une page par jour et à la fin de chaque mois une page de récapitulation et notes diverses. Plusieurs pages présentent des dessins de fleurs en guirlandes tous différents. En frontispice une grande réflexion manuscrite dans un encadrement floral : "avis salutaires. On ne doit point rechercher, ce serait un malheur de savoir, quelle fin les Dieux nous réservent : n'interrogeons pas non plus les nombres magiques, il sera mieux quoiqu'il arrive de nous soumettre, soit que Jupiter nous accorde encore plusieurs printemps, soit que celui qui va venir soit le dernier. Soyons sages et retranchons les longs espoirs du court espace de la vie. Tandis que nous parlons, l'heure envieuse s'enfuit. Profitons du jour présente et fions nous le moins possible au lendemain ". L'ensemble est naïf, de la main d'un artiste amateur et... patient.
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1837 Mancel, Caen, 1837. Un volume in 8° grand papier relié demi-percaline vert olive, plats papier marbré, 67 pages. Une découpe dans la page de garde pour ôter un nom. Bon état.
On y joint deux tapuscrits originaux :- "Publié par moi dans le n° 109 automne 1929 de la Revue Normande", Bibliothèque d'Avranches, ms 244 V° siècle, fol 96 à 98, 6 feuillets. "D'une femme juiesse condempnée à mort que la vierge Marie délivra pour ce quel la requist dévotement puis se convertit et vesquit sainctement"Et :- Bibliothèque d'Avranches, ms 244 XV° siècle, fol 51 à 55, "D'un homme qui emmena la nuit de Pasques une pucelle et coucha o lie et ne s'en confessa, dont le corps ardit au tombel et fut campné.Ainsi que la lettre notice annonçant la publication de l'ouvrage "La Bibliothèque d'Avranches, ses origines, ses richesses, les manuscrits du Mont saint-Michel par J. P. MARTIN, bibliothécaire de la ville d'Avranches Remises possibles sur les achats en lot, achetez plusieurs objets à la fois ! Reçoit sur rendez-vous pour consultation des ouvrages.