Bibliothèque de Culture littéraire, Paris, 1966. In-&é, cartonnage éditeur illustré en couleurs (Georges Mathieu), 309 pp. Cahier d'études, par André Brissaud : L'Histoire réelle des événements qui ont inspiré le roman et le rôle d'André Malraux dans la révolution chinoise : 1. Le réveil du peuple. - 2. Pourquoi André Malraux est-il allé en Asie?. - ...
Illustrations en noir et blanc in texte. --- Plus d'informations sur le site archivesdunord.com
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France loisirs 1996 211 pages in8. 1996. Relié jaquette. 211 pages.
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Paris, Gallimard, 1950. In-4 (280 x 223 mm), 188 pp. Reliure à la Bradel réutilisant les plats du cartonnage Bonet décorés de motifs célestes, dos lisse décoré d'étoiles vertes et dorées, titre, auteur, éditeur et collection dorés, non rogné (P. Goy & C. Vilaine).
Édition originale. Cet essai forme le premier volume de la collection "La galerie de la Pléiade" dirigée par André Malraux. Il est dédié à Pascal Pia, son ami de jeunesse. L’ouvrage est illustré de 130 reproductions dont 20 hors texte en couleurs. Plusieurs tableaux sont reproduits pour la première fois. "Bien que ce livre ne fasse pas partie de la Psychologie de l’Art, nous lui avons donné la même présentation, parce que les gravures y jouent le même rôle. Elles n’appartiennent guère à ce que les ouvrages historiques appellent illustration: elles n’accompagnent pas la description des œuvres mais la remplacent et, comme les images d’un film, entendent parfois suggérer par leur cadrage ou par leur succession" (extrait de la préface). Émouvant exemplaire offert par André Malraux à son fils Gauthier, enrichi d’un petit dessin. André Malraux a inscrit sur le faux titre "Exemplaire de Gauthier", accompagné d’un petit dessin signé représentant un renard au trait. On sait que l’écrivain aimait griffonner à ses heures perdues des silhouettes cocasses et des "dyables" farfelus. "Rêvons en compagnie de ces fins traits de plume, de ces "démons-gardiens"; et puissions-nous retrouver le geste signifié et inépuisable comme l'imaginaire, d'un prémonitoire message que Malraux nous aurait fait la grâce de nous envoyer de sa planète, en nous transportant pour un heureux moment au "Royaume farfelu" cher à sa jeunesse, ce royaume né de sa solitude inquiète, comme pour la conjurer." (Madeleine Malraux, extrait de l'Avant-propos de André Malraux. Messages, signes, & Dyables. Dessins). L’exemplaire renferme aussi, monté sur onglet, un extrait du tapuscrit avec des corrections autographes et le prospectus de l’éditeur. Pierre-Gauthier (1940-1961) était né de la relation adultère d’André Malraux avec la romancière et modèle Josette Clotis, épousée au lendemain de la guerre d’Espagne et qui mourut tragiquement en septembre 1944 dans un accident de chemin de fer. Il avait un frère de deux ans son cadet, Vincent, dont il fut très proche. Les deux enfants grandirent dans une famille recomposée, avec Madeleine, la jeune veuve de Roland Malraux, et son fils Alain. Leur jeunesse fut à la fois dorée et amère: marqué par les drames personnels et les années de guerre, André Malraux se révéla un père distant et austère. Il avait cependant une préférence pour Gauthier, son premier fils, à qui il dédia Les Noyers de l’Altenburg en 1943. De santé fragile mais promis à un avenir brillant, Gauthier Malraux se tua avec son frère dans un accident de voiture le 23 mai 1961, alors qu’ils se rendaient à Port-Cros. Bel exemplaire dans une astucieuse reliure de Goy et Vilaine réutilisant les plats du cartonnage Bonet. Talvart et Place, XIII, 181. Madeleine Malraux, André Malraux. Messages, signes, & Dyables. Dessins, p. 16. Michaël de Saint-Cheron, "Pierre-Gauthier Malraux", Dictionnaire André Malraux, pp. 257-259.
France loisirs 1996 211 pages 1996. Relié. 211 pages.
Bon état
France loisirs 1983 390 pages in8. 1983. Cartonné jaquette. 390 pages.
french edition-jaquette legeremnt frottée aux aretes couverture pages et reliure en nTBE--envoi rapide et soigné dans une enveloppe à bulle depuis la France
Librairie generale francaise 1988 159 pages poche. 1988. Broché. 159 pages. Chaque maison cache un secret les murs ont des oreilles mais la bouche cousue. Il faut poser longtemps la joue contre leur sein comme un docteur fiévreux pour les entendre respirer. A Dun-le-Palestel dans la Creuse la maison de famille du narrateur en a si gros sur le c?ur et tant à dire qu'on va la confesser pièce après pièce l'écouter se raconter souvenirs dérangés vérités arrangées les choses et les gens tels qu'ils furent les échos et les ombres qu'il en reste. Elle finira bien par lâcher cequ'elle sait. Elle sait l'histoire d'un père qui lui avait choisi de se taire
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Folio 1997 410 pages poche. 1997. Broché. 410 pages.
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Exemplaire Maurice Genevoix avec envoi signé. Paris, Gallimard, (15 février) 1974. 1 vol. (140 x 205 mm) de 278 p., [2], 47 planches en noir, [3] et 1 f. Broché. Édition originale. Un des exemplaires poinçonnés du service de presse. Envoi signé : « Pour Maurice Genevoix, avec l'amical souvenir, pour Madame Maurice Genevoix, avec les respectueux hommages d'André Malraux, et pour la charmante petite voisine du dîner de Ludmilla Tcherina ».
C'est en 1973, invité par la veuve du peintre, Jacqueline Picasso, que Malraux se rend à Mougins puis à Vauvenargues choisir des toiles pour une donation à l'État de tableaux. Cette pérégrination dans l'atelier du défunt peintre, mais aussi dans les couloirs de la toute nouvelle fondation Maeght donnera lieu aux réflexions consignées dans La Tête d'obsidienne, lesquelles prendront part, réduites, dans l'agencement tardif du Miroir des limbes. « Tout homme qui écrit et qui écrit bien sert la France », a un jour confié le général de Gaulle à André Malraux. Maurice Genevoix aura donc doublement servi son pays ; par le corps et par l'esprit. Grièvement blessé dans des combats à Rupt-en-Woëvre près de la colline des Éparges, en 1915, il y perd l'usage de son bras gauche et est réformé à 70% d'invalidité. Son tout premier récit de guerre, Sous Verdun, publié en 1916, sera partiellement censuré. En 1949, alors élu académicien depuis trois ans, il publie Ceux de 14, qui a fait sa gloire de conteur tragique que n'a sans doute pas renié André Malraux, - l'inoubliable orateur du transfert des cendres de Jean Moulin au Panthéon, le 19 décembre 1964, que Maurice Genevoix rejoindra 56 ans plus tard, le 11 novembre 2020. La dédicace de Malraux évoque un dîner chez Ludmilla Tcherina : danseuse, comédienne, peintre et sculpteur, future marraine de l'exposition "félines" dédiée à André Malraux en 1981, elle partageait avec ce dernier une passion pour les chats. La "charmante voisine" est probablement la fille du couple Genevoix, Sylvie, qui vient de terminer à Paris ses études de Lettres classiques et qui deviendra par la suite une grande figure de l'édition contemporaine. Pour l'anecdote, Ludmilla Tcherina est indirectement bien connue des bibliophiles : elle est la fille de Stéphane et d'Avenir Tchemerzine, les auteurs de la célèbre bibliographie des éditions originales de la poésie française du Moyen Âge au XIXe siècle. Elle hérita de ses parents d'une collection importante de livres précieux. De la bibliothèque de Maurice Genevoix (envoi et ex-libris).
BELLE ET INTÉRESSANTE LETTRE AMICALE À UN INTIME DE LONGUE DATE, LESSAYISTE EMMANUEL BERL QUI LUI AVAIT DÉDIÉ SON PREMIER OUVRAGE « MORT DE LA PENSÉE BOURGEOISE » EN 1929 : ...Jai donc fait une rechute de plus. Ça devient lassant. Passons... Pour le tome III [de LHistoire de lEurope, Gallimard, 1951], jespère que le service [de presse] a été fait proprement (je ne lai évidemment pas vu). Sinon, donnez un coup de téléphone à Beuvet, qui sera chez moi à ma place à partir du 1er août... Il enchaîne sur le roman autobiographique « Sylvia » que Berl venait de faire paraître, également chez Gallimard : ...Je ne trouve pas ce que vous dites de Sylvia, décourageant. Jai toujours pensé que la bizarre barrière quil y a entre vous et le public craquerait un jour. Pourquoi pas sur ce livre, auquel vous semblez vous acharner, et qui recoupe en vous bien des choses importantes ? Sans doute la barrière tombera-t-elle par une sorte de pourriture naturelle, coïncidant avec un tableau davancement (quelque part en enfer) ; encore est-il bon daider le bois mort à tomber... Quant à la politique !... Le journaliste et essayiste Emmanuel Berl (né en 1892 au Vésinet près de Paris), fréquente les Surréalistes, en particulier Aragon, et son ancien condisciple du lycée Carnot, Pierre Drieu La Rochelle avec lequel il publie un périodique éphémère « Les Derniers jours », puis collabore aux Cahiers bleus de Georges Valois. En 1928 il rencontre André Malraux et lui dédie Mort de la pensée bourgeoise (Grasset, 1929), un pamphlet dans lequel il dénonce la pensée intellectuelle conformiste contemporaine. En 1932 il lance lhebdomadaire Marianne, puis Pavés de Paris quil dirige jusquen 1940. Successivement favorable à Pétain et hostile à la révolution nationale, rompant avec Vichy, il sexile en Corrèze en juillet 1941 où il est rejoint par Bertrand de Jouvenel, le dessinateur Jean Effel et André Malraux et sa compagne Josette Clotis. Au lendemain de guerre, il abandonne la politique pour se consacrer à la rédaction douvrages autobiographiques. En 1967 lAcadémie française lui décerne le Grand Prix de littérature.Intime de Malraux qui lui reprocha son manque de volonté politique « votre rapport avec la politique est mauvais parce que vous ne voulez rien » [Tant que vous penserez à moi, en collaboration avec Jean dOrmesson, 1968, p. 60], lui avait dit Malraux. Cependant les deux écrivains nouèrent des liens dune amitié pérenne. Berl dans les entretiens quil accorda à Patrick Modiano à la fin de sa vie lui confiait les raisons de la longévité de sa belle amitié avec Malraux, toute intellectualisée : « Je crois quil y a un lien entre sa métaphysique et la mienne, sans cela, on naurait pas pu se supporter aussi longtemps, tant dannées, tant dheures. Il y a une obsession du divin ressenti en tant quabsence, auquel il faut penser toujours sans en parler jamais... ».
Imprimerie Nationale Editions Lidis, 1961 Broché, couverture rempliée in 4 (29 x 23 cm), 120 pages. Illustration de 3 lithographies tirées sur les Presses de Mourlot, oeuvres de Walter Spitzer. sous rhodoïd et étui dans la même matière. Tirage à 4075 exemplaires : 7 exemplaires marqués de A à G sur Japon, un des 1493 exemplaires numérotés de 1 à 1493 sur Vélin d'Arches Pur Chiffon filigrané André Malraux,N°43.Plats de l’emboitage defraichis,traces de mouillures en marge de quelques feuillets,sinon bon etat.
Belle édition illustrée faisant partie d'une édition moderne des romans de Malraux (7 volumes La Condition Humaine, L'Espoir, Les Conquérants, La Vole royale, Le Temps du Mépris, La Tentation de l'Occident, Les Noyers de l'Altenburg). En revanche, il n'existe pas de tomaison ce qui rend chaque volume assez indépendant. Walter Spitzer né en 1927 en Pologne, artiste peintre et graveur illustra de nombreux ouvrages de luxe : Les oeuvres complètes romanesques d'André Malraux (52 lithographies originales en couleurs), Le Chaos et la Nuit de Montherlant (8 lithographies originales en couleurs), Les Bestiaires de Montherlant (8 lithographies originales en couleurs), Les oeuvres complètes romanesques de Jean-Paul Sartre (64 lithographies), Joseph Kessel, Au bon beurre de Jean Dutourd (10 lithographies), L'Odyssée de Nikos Kazantzaki (16 lithographies en couleurs) Remise de 20% pour toutes commandes supérieures à 200 €
" Et avec notre siècle commence à s'établir dans notre esprit quelque chose qui va succéder au musée, et que j'appellerai le Musée Imaginaire… "Dactylographie avec corrections et ajouts autographes [1946]. 35 ff. in-4 en pagination discontinue, plusieurs formés de feuillets plus petits raboutés et appliqués à l'époque sur feuillets de papier fin. Le tout monté sur feuillets de papier blanc fort en un volume de parchemin blanc à la bradel, triples filets dorés sur le dos, plats ornés d'un décor de triples filets dorés ménageant un losange central dans lequel est doré le chiffre " JM ", tête dorée, étui (André Ballet - H. Berthaux doreur). Allocution prononcée le 4 novembre 1946 à la Sorbonne, dans le cadre du cycle de conférences organisé par l'U.N.E.S.C.O. à l'occasion de sa première session à Paris. Le texte dactylographié correspond à la transcription sténographique de l'allocution improvisée par André Malraux à partir de notes personnelles, et ses très nombreux ajouts et corrections autographes sont préparatoires à l'édition oubliée par le jeune Jean-Jacques Pauvert en 1947. L'auteur précise, dans une note d'introduction manuscrite, que "L'intérêt principal des pages qui suivent est (...) d'être, non un texte lu, mais une improvisation sténographiée, avec ce qu'elle implique d'incomplet et de touffu, l'accent de la parole apportant son ordre propre, qui disparaît avec elle".Abordant la question de la culture artistique de manière très ample, André Malraux traite de ses différents aspects philosophiques, sociologiques, ethnologiques, historiques, muséaux, à l'échelle de l'humanité mais en mettant ses remarques en perspectives avec la situation de l'Europe d'après-guerre : " ... La civilisation voit ses valeurs où elles ne sont pas. Nommément, l'optimisme sur le progrès (ce dont nous nous méfions le plus), non seulement n'est pas, à l'heure actuelle - vous le savez tous - une valeur européenne, mais encore c'est une valeur fondamentalement américaine et une valeur fondamentalement russe. Nous ne sommes pas sur un terrain de mort. Nous sommes au point crucial où la volonté européenne doit se souvenir que tout grand héritier ignore ou dilapide les objets de son héritage, et n'hérite vraiment que l'intelligence et la force. L'héritier du christianisme heureux, c'est Pascal. L'héritage de l'Europe, c'est l'humanisme tragique. Depuis la Grèce, il s'est exercé contre ce qu'on appelait les dieux. Pas les Vénus et les Apollons : les vrais, les figures du destin... " Cette dissertation annonce les importants essais à venir Le Musée imaginaire et Les Voix du silence. L'ouvrage contient également les transcriptions dactylographiées de deux allocutions, en version originale et en version corrigée par André Malraux. Elles ont été prononcées le même jour avant et après le discours d'André Malraux, par Stephen Spender et par Julian Huxley.Provenance : Jacques Millot, (chiffre ex-libris doré sur les plats, n° 91 du catalogue de la vente aux enchères de la partie de sa bibliothèque consacrée à la littérature du XXe siècle, Paris, Étude Tajan, 15 juin 1991). Membre de l'Académie des Sciences, Jacques Millot fut entre autres professeur à la faculté de Médecine, à l'Institut d'ethnologie, au Muséum d'histoire naturelle, et directeur du Musée de l'Homme.
Phone number : 33 01 48 04 82 15
Paris Stock 1974 In-4, en feuilles, couverture imprimée (emboîtage de l'éditeur).Edition originale, ornée en frontispice d'une eau-forte originale de Vieira da Silva, représentant André Malraux. Tirage unique limité à 100 exemplaires numérotés, signés par Malraux, Bergamin et Suarès, contenant l'eau-forte originale signée par l'artiste.
Emboîtage d'éditeur abîmé