1957 | 8.70 x 11.50 cm | une photographie
Portrait photographique original du peintre Mai Trung Thudit Mai-Thu,avec envoi autographe au verso accompagné de son emblématique monogramme au stylo coloré : "à l'abbé Guéniart en souvenir du séjour au S.U.J.A / Maï Thu / 14.6.57" Dans ce superbe portrait, Mai-Thu est entouré de ses toiles sur soie - pas moins de sept, dont une ronde d'enfants à la composition très proche d'un chef-d'oeuvre de 1965 (vente Aguttes, 26 septembre 2023). On retrouve les grands thèmes qui ont fait la renommée du peintre de l'école d'Hanoï : femmes idéales, jeux d'enfants, cérémonie du thé... Chaque toileest de plus encadrée avec grand soin, souvent de la main même de Mai-Thu, infatigable perfectionniste. Ayant contracté la tuberculose dans les années cinquante, le peintre a fait plusieurs cures dont une au Sanatorium Universitaire Jacques Arnaud (mentionné par son acronyme dans l'envoi autographe), où il rencontra le dédicataire de cet envoi autographe, le père René Quéniart. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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Affiche originale de l'Atelier Populaire des Beaux-Arts de Paris. Rare en version bleue. [Paris], Atelier Populaire des Beaux-Arts [École nationale supérieure des Beaux-Arts], 1968. 1 affiche (690 x 845 mm) en sérigraphie, impression bleue sur papier, entoilée (720 x 875 mm). Affiche originale. Tampon humide «Atelier populaire. Ex-école des Beaux-Arts».
Dans les jours qui suivent l'insurrection des étudiants du Quartier latin, enclenchée le 3 mai 1968 avec l'occupation de la Sorbonne, les élèves de l'École nationale des beaux-arts, aidés d'artistes, commencent à produire des affiches destinées à répandre les mots d'ordre révolutionnaires. « Pour fabriquer ces affiches, les ateliers ont recours, au début du mouvement, au pochoir et à la lithographie, avant d'adopter la sérigraphie sous l'impulsion notamment de l'imprimeur Éric Seydoux et de l'artiste Guy de Rougemont, lequel avait découvert cette technique à New York. Ce procédé d'impression monochrome, rapide et facile à mettre en oeuvre, décuple la créativité des étudiants. Chaque jour, visuels et slogans sont débattus lors d'assemblées générales accueillies aux ateliers populaires. Une fois le projet accepté par la majorité des participants, il est réalisé, imprimé, puis confié aux mains des équipes de colleurs d'affiches, des comités d'action de quartiers ou des comités de grève des usines occupées qui se relaient pour les placarder» (Mélanie Leroy-Terquem, Chroniques de la BnF, n° 100, 2024). Permettre aux classes populaires d'accéder à un savoir critique : voici la noble idée de Université populaire : « l'association de ces deux termes est assez étrange, tend presque à l'oxymore. Pour autant, les universités populaires sont héritières d'une histoire particulière, commencée dans l'effervescence du mouvement ouvrier de la fin du XIXe siècle. C'est un ouvrier typographe anarchiste, Georges Deherme, qui a inventé cette notion et mis sur pied la première Université populaire (UP) en 1898 à Paris, sous le nom de «La coopération des idées». L'objectif: créer des espaces d'éducation dans lesquels ouvriers et intellectuels pourraient coopérer. Ce mouvement prit une ampleur significative avec plus de 270 UP dans tout le pays, avant de disparaître rapidement (en 1907, il n'en existait quasiment plus)» (Joackim Rebecca, Pour une éducation populaire qui dérange, in Socialter, hors-série n° 16, 2023). Cette affiche est emblématique du mouvement de mai 1968 qui souhaite les voir renaître : associer le livre, la clé à molette, le stylo et le marteau, encadrant une flamme, qui peut être tout autant celle du désordre que celle de la connaissance. Affiche rare : elle manquait à la collection Collection Laurent Storch, Mai 68 en 500 affiches (Artcurial, 13 mars 2018) ; cette version en bleu manque également au fonds des quelque 700 affiches de mai 1968 conservées à la BnF au département des Estampes et de la photographie, qui ne possède qu'une version en rouge ; elle manque également au fonds des 300 affiches de mai 68 du Musée des Mondes contemporains de Nanterre.
Paris Le Terrain Vague 1968 1 vol. broché in-12, broché, 53 pp., quelques photos en noir. Le 16 mai 1968, suite à l'éviction de Langlois de la Cinémathèque et en soutien à la révolte étudiante et ouvrière, les eleves de l’IDHEC occupent leur école. Sont alors constitués les États Generaux du Cinema Francais qui decident du principe de la greve illimitee de la production cinematographique. Ce premier numéro ( il y en aura trois en tout) déroule les événements qui occupèrent les journées du 15 au 26 mai. Au même moment, Alain Resnais est à Cannes pour présenter son film de science-fiction Je t'aime, je t'aime, sélectionné pour le festival qui s'ouvre le 10 mai. Suite à la démission d 'une partie du jury (Louis Malle, Monica Vitti, Roman Polanski et Terence Young), Alain Resnais, comme d'autres réalisateurs, décide du retrait de son film. Le festival est interrompu le 19 mai. Exemplaire provenant de la bibliothèque d'Alain Resnais.
Seuil, 1968, in-12, 94 pp, 4 planches de photos hors texte, broché, couv. lég. salie, bon état (Coll. Combats)
"Nous trouvons pour les dix premiers jours de la crise les précisions chronologiques et historiques, quoique ce soit bien là le moindre aspect de cette publication : car c'est au déferlement de la brutalité et des exactions policières que nous assistons tout au long de ces pages, dans les déclarations de ceux qui l'ont vu ou vécu. Ce livre, « poursuivi mais pas encore interdit », comme le déclaraient récemment encore ses vendeurs bénévoles et ambulants du Boulevard St-Michel, résultat du travail d'une Commission de Témoignage, constituée à la suite de la nuit du 10 Mai, par des étudiants et des enseignants, avec la participation d'un comité de secours aux victimes, est un premier recueil de documents assemblés à partir d'une revue de presse et de témoignages individuels, ces derniers étant jusqu'à présent, par prudence et à dessein, restés anonymes, l'original et les copies, « dûment signés », déposés en lieu sûr. A travers les coupures de presse, nous suivons jour après jour, depuis l'intervention des forces de police à la Sorbonne le 3 Mai, le déroulement des heurts avec le « Service d'Ordre », débouchant alors sur le cortège des services policiers de toutes sortes que nous rapportent les témoins et victimes de ceux-ci. C'est alors la succession des récits dont l'effarante monotonie remplit ces pages, près de la moitié du livre étant consacrée à la relation des faits concernant la seule « Nuit des barricades » (10 au 11 Mai) : passage à tabac de blessés, obstructions diverses à l'action des médecins et de la Croix Rouge, matraquages et arrestations de secouristes, acharnement sur les jeunes filles, brutalités et brimades de toutes sortes dans les commissariats, multiples violations de domicile chez les riverains du Quartier Latin, poursuites et violences dans les immeubles, blessés laissés sans soin..." (L'Homme et la société, 1968)
Affiche 80 x 120 cm. Film réalisé par Gudie Lawaetz en 1974. Montage d'images d'archives et d'entretiens avec des acteurs des événements de Mai. Une chronique des journées de mai et juin 1968 cinq après les « événements ». Musique originale de Philippe Arthuys. Pliures verticales et horizontales. Deux déchirures de 10 cm. le long des pliures. E.O.
Paris. Ed. Git-le-Coeur, s.d. [1969] Plaquette in-8 agrafée de 26 p. Texte de " Vive Le Communisme ". E.O.
Dossier composé de numéros spéciaux, journaux de l'époque, tracts, savoir : "Les journées de Mai" (Textes d'André Rabache, Numéro spécial Connaissance de l'histoire, France-Soir magazine, 1968), Minute (cinq numéros, n° 320, 321, 322, 323, 325, mai-juin 1968), Elle (numéro spécial, n° 1171-1173, 17 juin 1968), Noir et blanc (numéro spécial, 1968), Paris Match (deux fragments détachés, 72 pages), Le nouvel observateur (n° 183, mai 1968), Combat du 3 juin 1968. Tracts et documents divers (18 feuillets, dont des doubles). L'ensemble. [5571]
S.l.n.d. [Paris, École nationale des Beaux-Arts, mai 1968]. 1 affiche sérigraphiée (575 x 430). Célèbre affiche liée aux événements de mai 68.
Les plus célèbres ont été fabriquées à l'École des Beaux-Arts de Paris. Monté de bric et de broc, l'atelier de sérigraphie, qui entre en fonctionnement le 15 mai, en produira plusieurs centaines. Les thèmes et les slogans sont discutés lors d'assemblées fiévreuses réunissant étudiants et artistes au sein même de l'École des beaux-arts avec ses étudiants qui poursuivent leurs appels à la résistance. Le 27 juin, elle sera évacuée par les forces de l'ordre. Ces affiches figurent parmi les plus célèbres et illustrent le monopole de l'ORTF et le contrôle de la parole par le pouvoir, malgré l'apparition des radios périphériques. « Le monopole de l'ORTF faisait que les émetteurs de ces radios se situaient à l'étranger, à l'exception de Radio Monte-Carlo dont le capital était possédé à 80 % par l'État. [...] Lorsque les journalistes faisaient en direct la description d'un mouvement de rue, cela amenait très rapidement du monde sur les lieux et une petite manifestation pouvait vite devenir énorme. C'est pourquoi le pouvoir appelait Europe n° 1 « Radio Émeute ». Pour pouvoir couvrir l'événement en direct, les radios avaient besoin de fréquences d'ondes courtes, qui leur ont été très vite confisquées sous le prétexte officiel que la police en avait besoin pour la communication entre les cars des forces de l'ordre. Les journalistes en étaient réduits à monter chez les particuliers et à emprunter leur téléphone pour faire malgré tout du direct ». L'ORTF, pour autant, verra une partie de ses journalistes se mettre en grève ; plus d'une centaine d'entre eux seront licenciés à l'issue du conflit. Excellent état et très bon encrage, mais sans cachet.
Julliard, 1972. In-8 br. Témoignage et analyse par G. Séguy des événements de Mai 68. E.O.
Edition de la brèche Paris, Critique communiste, édition de la brèche, 1978. In-8 broché, couverture illustrée de 206 pages. En fait le n° 23 de la revue. Bon état
Toutes les expéditions sont faites en suivi au-dessus de 25 euros. Expédition quotidienne pour les envois simples, suivis, recommandés ou Colissimo.
Couverture souple. Revue. 16 pages. 23x32 cm.
Périodique. Cahiers de Mai, Avril 1971.
Couverture souple. Revue. 24 pages. 30 x 40 cm.
Périodique. Cahiers de Mai, Mars 1970.
Couverture souple. Revue. 24 pages. 30 x 40 cm.
Périodique. Cahiers de Mai, Mars 1970.
Couverture souple. 43 x 59 cm. 8 pages.
Périodique. France-Soir, 25 mai 1968.
Couverture souple. 43 x 59 cm. 8 pages.
Périodique. France-Soir, 25 mai 1968.
Couverture souple. 43 x 59 cm. 10 pages.
Périodique. France-Soir, 28 mai 1968.
Couverture souple. 43 x 59 cm. 8 pages. Petite déchirure en marge de la dernière page.
Périodique. France-Soir, 30 mai 1968.
Couverture souple. Revue. 24 pages. 23 x 32 cm. Un coin découpé à la dernière page.
Périodique. Cahiers de Mai, Juillet 1970.
Couverture souple. Revue. 16 pages. 22 x 30 cm.
Périodique. Cahiers de Mai, 1-15 juillet 1968.
Couverture souple. Revue. 4 + 16 pages.
Périodique. Cahiers de Mai, Janvier 1969.
Couverture souple. Revue. 20 pages. 30 x 40 cm. Coin découpé à la dernière page. Légèrement défraîchi.
Périodique. Cahiers de Mai, Février 1970.
Couverture souple. Revue. 32 pages. 25 x 37 cm. Papier bruni.
Périodique. Cahiers de Mai, Novembre 1972.
Couverture souple. Revue. 16 pages. 22 x 30 cm.
Périodique. Cahiers de Mai, 1er-15 octobre 1968.
Couverture souple. Revue. 40 pages. 23 x 32 cm.
Périodique. Cahiers de Mai, Juin 1970.
Couverture souple. Revue. 20 pages. 23 x 32 cm.
Périodique. Cahiers de Mai, Janvier 1971.