Charpentier 1861 483 pages Paris. in-12. 1861. Demi-Chagrin grenat avec le dos orné de motifs dorés. 483 pages. Nouvelle édition précédée d'une notice sur la vie et les ouvrages de Madame de Staël par Mme Necker de Saussure
Bon état général avec peu de rousseurs
DESHOULIERES (ANTOINETTE DU LIGIER DE LA GARDE, DITE MADAME. 1638-1694) ET DESHOULIERES (ANTOINETTE THERESE. 1662-1718).
Reference : 3660
(1759)
A BRUXELLES. CHEZ FRANCOIS FOPPENS. 1759. 2 TOMES EN 2 VOLUMES PETIT IN-12 (8,5 X 15 X 5 CENTIMETRES ENVIRON) DE 314 + (5) ET 305 + (8) PAGES, RELIURE D'EPOQUE PLEIN VEAU MARBRE, DOS LISSE ORNE DE CAISSONS A FLEURONS DORES, TITRE DORE SUR ETIQUETTE MAROQUIN ROUGE, FILET DORE SUR COUPES, TRANCHES ROUGES. PETITS DEFAUTS EXTERIEURS, SANS GRAVITE, SINON BON EXEMPLAIRE.
Aux dépens du Délaissé 1758 X-240+124 pages Amsterdam. in-12. 1758. Plein veau Dos à cinq nerfs orné de motifs dorés avec pièce de titre Tranches jaspées. X-240+124 pages.
Etat correct malgré la reliure frottée et de légers manques de cuir en tête et queue de dos. Intérieur propre
Charpentier et Cie 1872 514 pages Paris. In-12. 1872. Demi-Chagrin grenat orné de motifs dorés au dos. 514 pages. Nouvelle édition précédée d'une notice par Mme de Saussure
Etat correct. Reliure en bon état. Intérieur avec des rousseurs éparses
Charpentier et Cie 1872 403 pages Paris. In-12. 1872. Demi-Cuir grenat orné de motifs dorés au dos. 403 pages.
Etat correct. Reliure en bon état. Intérieur avec des rousseurs éparses
Charpentier 1869 640 pages Paris. in-12. 1869. Demi-Chagrin grenat orné de motifs dorés au dos. 640 pages. Nouvelle édition revue corrigée et augmentée d'une préface par M. Sainte-Beuve
Bon état avec de rares rousseurs
Charpentier 1869 628 pages Paris. in-12. 1869. Demi-Chagrin grenat avec le dos orné de motifs dorés. 628 pages. Nouvelle édition avec une préface par M.X. Marmier
Etat correct. Reliure en bon état. Intérieur avec des rousseurs éparses
Charpentier 1862 518+465 pages Paris. in-12. 1862. Demi-Chagrin grenat titrés au dos en lettres dorées. 518+465 pages. Nouvelle édition
Etat correct. Reliures en bon état. Intérieurs avec des rousseurs éparses
Armand Colin 1952 248 pages collection Méthode moderne d'humanités latines. in-8. 1952. Reliure éditeur. 248 pages.
Etat correct malgré la reliure frottée et des coupures aux mors. Papier jauni avec peu de rousseurs
Ambroise Bray 1859 277 pages Paris. in-12. 1859. Demi-Cuir vert titré au dos en lettres dorées. 277 pages.
Etat correct. Frottements superficiels au dos. Intérieur avec rousseurs
Corbet 1820 304+287+291+287 pages in-12. 1820. Demi-Cuir Dos lisses ornés de motifs dorés. 304+287+291+287 pages. Complet des quatre frontispices - 4ème édition revue et corrigée avec figures précédée d'un tableau historique des trois premières croisades par Michaud
Etat correct. Cuir des reliures frottés superficiellement. Intérieurs avec rousseurs laissant une lecture satisfaisante
Garnier 1980 LI-433 pages in-12. 1980. broché. LI-433 pages. Edition de E. Magne - Introduction de A. Niderst
Etat correct malgré les tranches salies
Librairie des annales 219 pages collection Familia. Paris. in-8. Sans date. Percaline éditeur. 219 pages. Sans date. Avec de nombreuses figures en noir
Etat correct. Reliure en bon état. Papier jauni avec peu de rousseurs
Sans date. Format : 320x202 mm - 1 page - papier filigrané. ".dans un moment si pénible que notre Majesté dégnerai prendre en considération ma pénible et touchante position ayant toujours conservée les plus vives sentiments de reconnaissance. à la perte d'un fils mort après neuf années. à la bataille de Moscou.". Bon état général - Envoi protégé
Paris Le club français du livre (Classiques Vol. 51) 1956 373 pages in-8. 1956. relié. 373 pages. In-8 (214x142 mm) 373 pages. Préface de André Maurois. Livre relié Toile moirée illustrée au 1er plat Dos lisse avec Auteur et titre Signet - Reliure Engel Maquettes de Jacques Daniel - Ex. n° 7353 (Un des 12000). Reliure en bon état malgré de fines rousseurs au dos et aux plats. Intérieur propre
Paris Le Club du meilleur livre (Coll. "Astrée 8") 1957 337 pages in-8. 1957. cartonné. 337 pages. In-8 étroit (199x115 mm) XXXI-337 pages. Livre relié Cartonnage toilé et décoré sous jaquette rhodoïd. Edition présentée par Bernard Pingaud. Illustrations en noir hors-texte. Dos un peu insolé (plus clair) sinon très bon état. Poids : 440 gr
Limoges Editeurs Eugène Ardant et Cie 71 pages in-12. Sans date. relié. 71 pages. In-12 (188x113 mm) 71 pages. Pleine basane décorée. Avec 8 gravures en noir. Reliure en bon état général avec des frottements en tête et queue de dos. Intérieur propre avec peu de rousseurs. Poids : 130 gr
Librairie Nationale d'Education et de Récréation 239 pages Sans date. 239 pages. In-Folio (348x261 mm) 239 pages. Pleine percaline décorée Toutes tranches dorées. Avec 23 gravures en noir. Percaline en bon état bien qu'un peu salie. Intérieur propre un peu jauni avec peu de rousseurs. Poids : 2360 gr
Société d'édition et de publications 238 pages in8. Sans date. Relié. 238 pages. Percaline décorée avec tranches dorées
Bon Etat Percaline en bon état avec le dos un peu bruni et un coin un peu rentré. Intérieur propre
Ernest Flammarion 1921 155 pages in-12. 1921. Demi-Cuir grenat à coins Dos orné de motifs dorés. 155 pages.
Bon état
Maroc-Presse 243 pages Casablanca. in-8. Sans date. Demi-Percaline rouge titrée au dos en lettres dorées. 243 pages. Illustrations de Alain d'Auzac de Lamartinie
Etat correct. A noter les coins frottés et une coupure à un mors. Papier un peu jauni
PARIS. HACHETTE. (DE LA "BIBLIOTHEQUE ROSE ILLUSTREE"). 1914. IN-16 DE 3 FEUILLETS + 275 + 4 PAGES (CATALOGUE), RELIURE DE L'EDITEUR PERCALINE ROSE, PLAT SUPERIEUR ORNE D'UNE COMPOSITION DOREE, TITRE ET TRANCHES DORES. BON EXEMPLAIRE.
BEURDELEY MICHEL. MADAME GEORGES BATAILLE. SCHIPPER KRISTOFER. TCHANG FOU-JOUEI. PIMPANEAU JACQUES.
Reference : 1054
(1971)
PARIS. CLUB FRANCAIS DU LIVRE. 1971. IN-FOLIO (27,5 X 36,5 X 3 CENTIMETRES ENVIRON) DE 223 + (1) PAGES, RELIURE DE L'EDITEUR A LA BRADEL PLEINE PERCALINE ROUILLE, SOUS JAQUETTE ILLUSTREE EN COULEURS. BEL OUVRAGE EROTIQUE COMPORTANT 103 ILLUSTRATIONS IN ET HORS TEXTE EN NOIR ET BLANC ET 28 PLANCHES HORS TEXTE EN COULEURS. BON EXEMPLAIRE.
Magnifique exemplaire, assurément l’un des plus beaux connus, revêtu d’éblouissantes reliures en maroquin de l’époque signées de Lefebvre, bien complet des Mémoires de Coulanges. Paris, J.J. Blaise, Libraire de S.A.S. Madame la Duchesse d’Orléans, 1818. 12 volumes. - Mémoires de M. de Coulanges, suivis de Lettres inédites de Madame de Sévigné, de son fils, de l’abbé de Coulanges, d’Arnauld-d’Andilly, d’Arnauld de Pomponne, de Jean de La Fontaine… Paris, J.J. Blaise, Libraire de S.A.S. Madame la Duchesse d’Orléans, 1820. 1 volume. Soit 13 volumes in-12, maroquin bleu nuit à grain long, roulette à fond perlé sertie de filets droits autour des plats, dos lisses ornés d’un décor doré à fond criblé, damiers dorés en pied, chaînette intérieure dorée, doublures et gardes de tabis parme, tranches dorées. Riche reliure de l’époque signée Lefebvre. 162 x 98 mm.
Précieuse édition collective originale de format in-12 des « Lettres de Madame de Sévigné ». Première édition critique des Lettres de Madame de Sévigné, établie par Louis-Jean-Nicolas Monmerqué (1780-1860). Parues en 1818, en 10 volumes in-8, chez J.J. Blaise, celui-ci en donna la même année cette édition en 12 volumes in-12. Les Mémoires de M. de Coulanges parurent simultanément en 1820 dans les deux formats. Tchemerzine loue grandement la première édition critique de Monmerqué imprimée en 1818. « Les éditions les plus complètes et les meilleures de Mme de Sévigné sont les éditions du XIXe siècle. La première édition critique est celle de Monmerqué [Paris, Impr. De P. Didot l’aîné : J.J. Blaise, 1818-1819, 10 vol. in-8] ; elle contient près de cent lettres inédites et plus de trois cents fragments également inédits. » (Tchemerzine, V, 829). « L’édition Monmerqué de 1818 est la meilleure que l’on eût jusqu’alors de cette immortelle correspondance (elle est ornée ici de 4 portraits, 6 fac-similé et une planche de monnaie). Il est convenable de réunir à cette édition le volume intitulé : Mémoires de M. De Coulanges ; suivis de Lettres inédites de Mme de Sévigné, de son fils, de l’abbé de Coulanges… Paris, Blaise, 1820, in-8 ». Brunet. Ces deux volumes sont ici réunis. « M. de Monmerqué a fait jouir le public du véritable texte de madame de Sévigné, par une édition augmentée de quatre-vingt-quatorze Lettres inédites, de deux cent quarante-six Lettres auxquelles il a restitué des passages également inédits, et de deux cent cinquante-six Lettres, ou qui n’avaient pas été réunies à la collection, ou dans lesquelles il a été rétabli des passages imprimés en 1726, en 1734, mais retranchés ensuite par des considérations qui n’existent plus. En conférant les diverses éditions originales, en méditant les mémoires du temps, il a rétabli une foule de passages omis ou altérés, et il a résolu des difficultés sans nombre. Les avantages d'un travail aussi précieux sont développés par l’éditeur dans une Notice bibliographique ; et M. de Saint-Surin y a joint une Notice fort étendue sur madame de Sévigné, sur sa famille et ses amis. Cette édition est le résultat de tant de recherches, qu’on peut la considérer comme la source où puisent avec plus ou moins de liberté tous ceux qui réimpriment les Lettres de notre inimitable épistoliaire ». Le dernier volume est terminé par une table analytique et alphabétique. Quelques exemplaires de luxe furent imprimés sur papier vélin. Magnifique exemplaire, assurément l’un des plus beaux connus, revêtu d’éblouissantes reliures en maroquin de l’époque signées de Lefebvre, bien complet des Mémoires de Coulanges. Neveu par alliance de Jean-Claude Bozérian, Lefebvre travailla un temps avec son oncle, avant de reprendre son atelier lorsque celui-ci se retira vers 1810. Il exerça jusque vers 1831. Le vocabulaire ornemental utilisé ici est d’un grand raffinement, en particulier le damier doré repris en pied de chaque volume. Exposition : Culot (P.), Relieurs et reliures décorées en France aux époques Directoire et Empire, Bibliotheca Wittockiana, 16 sept. 2000 - 10 févr. 2001, Bruxelles, n°85, avec reproduction.
Exemplaire de présent royal. Paris, Panckoucke, Hôtel de Thou, 1779-1780. 4 tomes reliés en 5 volumes in-8. Plein maroquin citron, somptueuse dentelle dorée aux oiseaux et à la lyre autour des plats, dos lisses ornés du fer aux oiseaux, pièces de titre et de tomaison en maroquin rouge et vert, filet or sur les coupes, roulette intérieure dorée, tranches dorées. Superbes reliures parisiennes de l’époque attribuables à Derôme le Jeune réalisées selon les instructions de l’auteure. 200 x 128 mm.
Exemplaire de présent royal. Édition originale de la première œuvre d’éducation moderne tournée vers le vrai, le réel et le beau de l’une des femmes de lettres les plus célèbres du XVIIIe siècle, à laquelle la « Biographie universelle » de Michaud ne consacre pas moins de 23 pages in-folio. Barbier, IV, 686 ; Solleinne, Bibliothèque dramatique, II, 2254. « Le ‘Théâtre à l’usage des Jeunes personnes’ fut célébré dans l’Europe entière ; l’œuvre fut traduite immédiatement en Russie et en Allemagne. Madame de Genlis reçut les félicitations de plusieurs souverains européens et de l’ensemble de gens de lettres, avec une mention particulière pour les éloges appuyés de D’Alembert, Marmontel et Fréron. La marquise de Saint-Aubin, mère de madame de Genlis (1746-1830), eut l’habileté de s’introduire dans les salons des grands financiers du temps, où sa fille se fit remarquer par son talent de harpiste. Ce furent ses concerts qui remirent à la mode cet instrument, qu’on avait cru oublié depuis la Renaissance. Quatre fois par semaine, la mère et la fille se rendaient à des dîners à l’issue desquels Félicité de Genlis donnait son récital. Par l’entremise de sa tante, la marquise de Montesson, Félicité de Genlis rencontra Charles-Alexis Brûlart, comte de Genlis, filleul et héritier d’un ancien ministre d’État, Louis Philogène Brûlart de Sillery, marquis de Puisieulx, colonel des Grenadiers, qui devint par la suite marquis de Sillery. Félicité qui cherchait un mari aisé et bien portant sauta sur l’occasion. Les jeunes gens se marièrent en 1763 mais monsieur de Genlis n’interférera jamais dans les ambitions sociales de sa femme. Grâce à sa position dans la société, la comtesse de Genlis fut présentée à la Cour deux ans après son mariage. En 1772, elle accepte d’être dame d’honneur de la duchesse de Chartres. Grâce à sa culture, à son charme, à ses talents musicaux, le ton va changer au Palais-Royal. Elle règne dans ce milieu, habile à diriger et à organiser. En 1776, elle voyage en Italie avec la duchesse de Chartres. Sur le chemin du retour, Ferney, pour une visite à Voltaire. En août 1777, elle s’installe dans un pavillon que contient l’enclos du couvent des dames de Bellechasse. Elle va se consacrer à l’éducation des enfants du duc de Chartres, une éducation fondée sur des idées libérales. On s’est étonné qu’elle se retire ainsi du monde. En réalité, elle trouvait dans cette retraite une plus grande tranquillité et surtout elle se soustrayait aux ragots de la Cour. Elle recevait d’ailleurs beaucoup : Buffon, Marmontel, Rulhière, Bernardin de Saint-Pierre, La Harpe, parfois d’Alembert. Et naturellement le duc d’Orléans, le duc de Chartres, Lauzun. Le duc de Chartres la nomma « gouverneur » de ses enfants, au nombre desquels le futur Louis-Philippe, roi des Français, qui lui voua toute sa vie une adoration. L’ensemble de ces princes et princesses la préférèrent d’ailleurs toujours à leur propre mère. Félicité de Genlis se fit connaître par ses principes sur l’éducation des jeunes gens et notamment par son célèbre « Théâtre à l’usage des jeunes gens » imprimé en 1779-1780. Elle rencontra Rousseau et Voltaire et fut l’amie de Charles-Pierre Claret de Fleurieu, de Bernardin de Saint-Pierre, de Talleyrand, de Juliette Récamier, et composa une œuvre riche de quelque cent quarante volumes. Son premier essai ‘Théâtre à l’usage des jeunes personnes’ reçut les éloges de Marmontel, d’Alembert et Fréron. De 1789 à 1791, elle tient un salon, que fréquente le duc d’Orléans, où se retrouvent Talleyrand, David et de jeunes députés de la Constituante comme Lameth, Barère et Barnave. Tour à tour adulée, honnie, admirée, calomniée, Madame de Genlis demeure une des figures les plus intéressantes de cette période troublée. On lui a prêté beaucoup de liaisons, beaucoup d’ambition ; on lui a reproché de mettre « les vices en actes et les vertus en préceptes ». Elle avait une forte personnalité qui tranchait dans ce milieu versatile où les hommes n’avaient pas toujours des caractères bien trempés. Excellente pédagogue, inventeur de l’éducation moderne tournée vers le vrai et vers le réel autant que vers le beau, soucieuse d’éveiller les jeunes esprits, elle a mérité ce jugement de Stendhal qui la considérait comme « une femme d’infiniment d’esprit ». Dans ses Mémoires sur Joséphine, publiés sous le voile de l’anonyme en 1829, du vivant de madame de Genlis, sa tante, mademoiselle Ducrest dit beaucoup de bien de celle-ci. Dans un parallèle entre madame de Staël et madame de Genlis, tout l’avantage est à sa tante. « Le mot aimable, dit-elle, semble avoir été fait pour la conversation de madame de Genlis. » Rien de plus vrai ; car, jusqu’à la fin, l’auteur du « Théâtre à l’usage des Jeunes personnes » exerçait sur ceux qui la voyaient dans le monde cette puissance de fascination qui lui a fait tant d’admirateurs. « (D.R.R). Exceptionnel et merveilleux exemplaire de présent, comptant parmi les rares imprimés sur grand papier vélin, somptueusement relié en maroquin citron de l’époque à large dentelle ornée, selon les instructions de Madame de Genlis, de lyres – l’instrument qui lui avait permis d’entrer à la Cour – et de couples d’oiseaux destiné vraisemblablement à son royal élève, le futur Louis-Philippe alors âgé de sept ans. Cet ouvrage fut l’un des fleurons du catalogue Martin Breslauer n°110 avec reproduction en couleurs sur double page porté au prix de 32 000 $ en décembre 1992 il y a près de trente ans (n°151).