In-12 de [4]-110-[2]; 184 (mal chiffrées); [4]-66; 20; 21; 24 pages, demi-basane beige du temps, dos lisse orné de filets dorés, pièce de titre bordeaux, tranches rouges.
Singulier recueil de pièces peu communes, notament la sarcellade. Les "Mémoires d'un frivolite" sont de Toussaint-Gaspard Taconet " acteur et auteur dramatique trivial, mais gai et amusant" Gay-Lemonnyer, III, 148; Barbier, III, 188; "La disgrâces des amans" est du Chevalier Mailly, bien que Paul Lacroix, dans le catalogue Pixerécourt, l'attribue au fameux chevalier de Méré, Barbier, I, 1053; la "Critique sur les préjugés démasqués" est une sarcellade (genre littéraire en patois de Sarcelles inventée par Nicolas Jouin) harangue adressée à l'encontre de l'archevêque de Paris De Vintimille, qui suspendit de se fonction le curé de Sarcelles Du Ruel pour avoir refusé d'accepter la constitution Unigenitius. De toute rareté. (Bulletin du bibliophile et du bibliothécaire, janvier 1859, longue notice du libraire Techener); la "Relation de la maladie [...] du jésuite Bertier" est de Voltaire (sans p. de titre) Bengesco, II, 1641 pour l'édition originale de 1759; le " Testament de monsieur de Voltaire [...]" (sans p. de titre) et la "Relation de la maladie [...] par moi, Jospeh Dubois." (manque les derniers ff.) sont de Nicolas Joseph Selis.
A Genève [Rouen], chez Jean Mokpap [Abraham Viret], 1723. In-8 de VIII-231 pages, plein veau marron, dos à nerfs orné de filets et fleurons dorés, tranches rouges.
Édition originale. C'est là la première version de La Henriade, que Voltaire pensait pouvoir vendre en France, il avait préalablement fait un marché avec un librairie de La Haye, Le Viers et il écrivit à Thierot: "j'ai stipulé expressément que je me réservais le droit de faire imprimer mon poème partout où je voudrais. Je suis convenu avec lui que, supposé que l'ouvrage pût se débiter en France, je ferais mettre à la tête le nom du libraire de Paris qui le vendrait, avec le nom du libraire de La Haye." Le libraire fit insérer dans la "Gazette de Hollande" un projet de souscription. Voltaire, s'étant vu refuser la permission d'imprimer la Henriade en France, rompit son traité avec Le Viers, rendit l'argent aux souscripteurs et se décida à faire imprimer secrètement son poème à Rouen. Restauration aux mors, au bas du dos et aux coins. Papier parfois bruni, quelques rousseurs. Bengesco, I, 360, p.99.
Paris, Quillau et Jombert, 1755 1755 2pp, 15pp, 1bl. Plaquette In 8, demi-veau fauve, dos orné (us.).
Exemplaire en tirage d’essais portant deux ajouts à la plume de l’auteur dans la préface et dans le texte (réécriture d’un vers). Mention « Mr de Voltaire » en bas de la page de titre, de la main de Voltaire. La mention pourrait être un ex dono de l’auteur à Voltaire avec qui il était en correspondance. Baillet avait publié entre autre une lettre à Mr de Voltaire au sujet de sa tragédie de Semiramis en 1749 et était l’auteur d’une vie de Descartes , abondement citée et commentée par VoltaireCette délicate plaquette porte une fausse adresse à Amsterdam mais a été imprimée à Paris et est orné sur le titre d’une gravure sur cuivre représentant le sacre de la peinture De la bibliothèque de Viollet Le Duc dont il porte l’exlibris Baillet de St Julien est l’un des tout premiers critiques d’art, il a fait l’objet d’une publication de Nathalie Manceau publié en 2009 reconstituant la biographie de Baillet en lui restituant la paternité de ce nouveau type de discours sur l’art.
Genève, Institut et Musée Voltaire, 1952. 2 volumes in-8 de IX-240 et [6]-de 241 à 506 pages, cartonnage façon toile brique, titre et décors dorés aux dos très légèrement passés).
Fac-similé autographe à double page en frontispice à chacun des 2 volumes. Peu courant. Exemplaire enrichi d'un envoi autographe signé de Théodor Besterman à l'historien genevois Binz. On joint une carte imprimée "with every good whish from Theodore and Evelyn Besterman", à l'adresse de "Les délices", ornée d'un portrait de Voltaire et de Mme Denis contrecollé.
Paris, Pillot, an IX-1801, [et] Paris, Garméry, an IV. 2 volumes in-12 reliés en un, de 148 et [4]-152 pages, demi-basane brune, dos lisse, orné de filets et fleurons dorés, pièces de titre rouge et bleue.
Orné d'un portrait de Voltaire au frontispice.
Paris, Dupont, 1825. 71 volumes in-8, demi-veau glacé fauve, dos à nerfs ornés de roulettes et filets dorés, pièces de titre et tomaison en maroquin vert, tranches marbrées. De la bibliothèque Renouard de Bussière, avec ex-libris armorié, à la devise Taire et Faire. Elégante reliure signée Brigandat.
Illustrée de 2 portraits de Voltaire et 85 gravures hors-texte. Très bel exemplaire totalement exempt de rousseur, auquel on a ajouté 85 gravures de la suite dessinée par Desenne (Brunet, V, 1359). Bengesco, IV, 2154 qui n'annonce pas de gravure. Ex-libris armorié avec la devis Faire et Taire. Petit manque au dos du t. XVI. Et comme on dit, chez Dupont, tout est bon...
P., Desoer, 1817. 2 forts volumes in-8 reliure post. demi-chagrin havane, dos à 5 nerfs soulignés d'un pointillé doré, auteur, titre et fleurons dorés, VII-1064 pp.
Recueil de 18 pièce de Voltaire, précédées de la Vie de Voltaire par Condorcet ; les Mémoires pour servir à la vie de Voltaire écrits par lui-même ; un choix de pièces justificatives sur sa vie ; la Préface des rédacteurs de l'édition de Kehl. Légers frottements aux dos et coupes, qq. rousseurs éparses, sans le portrait mais bonne condition. - Frais de port : -France 6,9 € -U.E. 11 € -Monde (z B : 18 €) (z C : 31 €)
A Paris, Chez Defer de Maisonneuve, 1790. 2 volumes in-12 de 296 + 300 pages, plein veau raciné havane, dos lisses ornés de fleurons et filets dorés, pièces de titre rouges, plats encadrés d’un triple filet doré, tranches vertes. Belle condition.
Charmante illustration qui se compose de 2 frontispices et de 4 figures hors texte avant la lettre d'après Le Barbier par Gaucher. Recueil de poésie, la plupart assez lestes de Piron, Piis, Chaulieu, Voltaire et autres auteurs, publié à l'initiative de l'abbé François Bancarel. "Les agréables petites estampes..." avaient auparavant figurées dans Les Chansons de Piis. Elles sont ici avant la lettre, car Cohen nous dit "on a ajouté une légende en bas" et il n'y en a pas dans notre exemplaire. Achevé d'imprimé par l'Imprimerie de Clousier en 1789; et il existe une édition à cette date avec, sur la page de titre, la mention supplémentaire "A Bruxelles, chez la veuve Dujardin, libraire de la Cour" que Cohen ne connaît pas. Cohen, 147; Gay-Lemmonyer, I, 401; Bengesco, IV, 2243 " Ce recueil contient un assez grand nombre de poésies de Voltaire".
Paris, Defer de Maisonneuve, 1790. 2 volumes in-12 de [4]-296; [4]-300 pages, plein maroquin cerise, dos lisses ornés de fleurons et roulettes dorées, pièces de titre et de tomaison en maroquin vert, roulette dorée en encadrement des plats et intérieur, filet doré aux coupes, tranches dorées.
Charmante illustration qui se compose de 2 frontispices et de 4 figures hors texte avant la lettre d'après Le Barbier par Gaucher. Recueil de poésies, la plupart assez lestes de Voltaire, Piron, Piis, Chaulieu et autres auteurs publiés à l'initiative de l'abbé François Bancarel. "Les agréables petites estampes..." avaient auparavant figurées dans Les Chansons de Piis. Elles sont ici avant la lettre, car Cohen nous dit "on a ajouté une légende en bas" et il n'y en a pas dans notre exemplaire. Achevé d'imprimer par l'Imprimerie de Clousier en 1789; et il existe une édition à cette date avec, sur la page de titre, la mention supplémentaire "A Bruxelles, chez la veuve Dujardin, libraire de la Cour" que Cohen ne connaît pas. Très plaisant exemplaire dans une reliure de grande qualité. Petite restauration à un plat, très discrète. Ex-libris moderne de Jean-François Chaponnière. Cohen, 147; Gay-Lemmonyer, I, 401; Bengesco, IV, 2243 " Ce recueil contient un assez grand nombre de poésies de Voltaire".
Paris, Henri Plon, 1860. In-8, demi-chagrin bleu marine de l'époque, dos à fx-nerfs soulignés de filets er pointillés dorés, plats de percaline bleue avec encadrement estampé, [2]ff.-XL-408 pp., portrait de Voltaire en frontispice gravé par Geoffroy d'après La Tour (tome II des Oeuvres de A. Houssaye).
Préface de Jules Janin. Dos un peu passé, quelques rousseurs très pâles, bonne condition, bien relié. - Frais de port : -France 6,9 € -U.E. 9 € -Monde (z B : 15 €) (z C : 25 €)
A Amsterdam, 1755. 2 parties en un volume in-12 de [4]-278; [4]-208 pages, plein veau moucheté, dos à nerfs orné de fleurons et filets dorés, étiquette de titre beige, tranche rouge.
Édition originale publié sans le consentement de Voltaire car son manuscrit lui fut volé! Voici dans quelles circonstances ce vol paraît avoir été commis. Voltaire avait envoyé à madame Denis le manuscrit destiné au duc de Richelieu : le marquis de Ximénès, qui avait dû épouser madame Denis et qui vivait dans son intimité, le déroba et le vendit, par l'entremise du chevalier de La Morlière, au libraire Prieur; celui-ci obtint un privilège de M. de Malesherbes, et imprima l'ouvrage. Bon exemplaire. Bengesco, I, 1232 p.365.
Londres, 1776, faux-titre, titre, 316 pp., (1bl) (faux-titre), 318 pp. In-8 en plein veau marbré d'époque, dos plat orné, double pièce de titre "Oeuvres de Voltaire" "La Bible".Mors supérieur faible, coiffe inférieure usagée.
Bengesco 1861,1, Catalogue général de la Bibliothèque Nationale, Tome 214-2, N°4344.Edition originale clandestine de ce commentaire sur l'ancien testament, formé de questionnements malicieux de Voltaire ; en démontrant par l'absurde les invraisemblances des récits bibliques, le philosophe signe là l'un de ses ouvrages les plus mordant et haïs par l'Eglise catholique.Une édition originale rare.
S.l. (Genève, Cramer), 1762., VIII, 354 p. In-8, plein veau marbré, dos à 5 nerfs orné de fleurons, pièces de titre, tranches rougies, reliure de l'époque. Frottements, coiffe supérieure endommagée, mors faible (avec un manque).
"Première édition avouée par Voltaire. Le poème est précédé de la Préface de Don Apuleius Risorius, bénédictin, composée pour cette édition qui comporte de nouveaux chants (.). En outre, de nombreuses additions et corrections ont été apportées et l'on n'y trouve pas les vers concernant Louis XV et Madame de Pompadour. Enfin, des notes sont ajoutées au bas des pages. L'erreur de pagination commence à la p. 273, chiffrée 277" (Catalogue BNF, Voltaire, n°1902 ; Bengesco n°488).
Oxford, Voltaire Foundation, 1986. In-8 broché, XXI-542 pp., bibliographie, index.
Bonne condition. - Frais de port : -France 6,9 € -U.E. 9 € -Monde (z B : 15 €) (z C : 25 €)
Lausanne [pour Paris], sans nom, 1767. 2 tomes en un volume in-12 de [4]-118; [4]-120 pages, plein veau brun moucheté, dos à nerfs orné de filets et fleurons dorés, pièce de titre en maroquin rouge, plats frappés au centre des armes de Jean Bouhier, président du parlement de Bourgogne, membre de l'Académie française.
Seconde édition de l'Ingénu, publiée la même année que l'originale de Genève. C'est ici la première édition parisienne. On peut lire dans la correspondance de Grimm, à ce propos: "On a permis à Paris une réimpression du roman de l'Ingénu [...] II est vrai que la publicité de l'Ingénu n'a pas été de longue durée: les prêtres et leurs suppôts ont criés, et l'on vient d'en défendre le débit très sévèrement. [...] On m'a assuré que l'édition de Paris est entièrement conforme à l'édition de Genève, excepté que dans la seconde partie le nom de Saint-Pouange est en lettres initiales seulement et qu'on a ôté du frontispice les mots: Manuscrit trouvé dans les papiers du R. P. Quesnel". Bengesco, 1471. Jean Bouhier (1673-1746) jurisconsulte et président à mortier au Parlement de Dijon, littérateur érudit, archéologue, traducteur, poète, il jouissait d’une grande considération. Il avait créé chez lui à Dijon une petite académie que fréquenta de Brosses. Son importante bibliothèque était ouverte à tout littérateur ou savant qui le lui demandait, pourtant son élection à l'Académie française ne fut possible que sur la promesse qu’il fit d’habiter Paris, mais des circonstances imprévues l’empêchèrent de la tenir. Il occupa le siège de Malézieu, et après son décès, son siège fut occupé par... Voltaire! Les ouvrages de Voltaire avec armoiries sont très rares. Ex-libris de Roger Peyrefitte. Bengesco, I, 1471; Vente Peyrefitte, III, n° 223.
A Londres et à Paris, chez M. Elmesly / chez les Frères Debure, 1777. In-8 de [4]-348 pages, plein veau moucheté, dos à 5 petits nerfs orné de fleurons, étoiles, encadrements, roulettes et titre dorés, étiquette de titre brune, filet doré sur les coupes, tranches rouges.
Edition originale. Manque la coiffe inférieure, petites épidermures sur les plats, légère auréole au coin supérieur de quelques feuillets.
[VOLTAIRE François-Marie Arouet de] LA BEAUMELLE Laurent Angliviel de:
Reference : 9356
(1763)
Londres, J. Nourse, 1763. In-12 de 213 pages, plein maroquin vert, dos lisse richement orné, triple filet doré encadrant les plats, fleurons aux angles, filet doré sur les coupes, tranches dorées, dentelle dorée intérieure, garde de soie jaune.
Très bel exemplaire.
Genève, [Cramer], 1768-1777. 29 volumes grand in-4, demi-veau blond à coins, dos à 5 nerfs ornés de filets, roulettes, titre, sous-titre et paniers de fleurs surmontés d'un joli chapeau, le tout doré. 23 volumes avec étiquettes de titre rouges et de sous-titre et tomaison caramel, 6 volumes avec étiquettes de titre caramel et de sous-titre et tomaison vertes, plats de joli papier marbré. Non rognés.
Illustré de 47 planches hors texte par Gravelot, gravées par Flipart, Duclos, le Vasseur, Cathelin,... dont 4 en frontispices (I. 13 - II. 1 - III. 6 - IV. 5 - V. 6 - VI. 6 - VII. 9 - XI. 1.). Exemplaire conforme à Bengesco, à quelques détails près, à savoir : notre volume I comporte 2 frontispices et 11 planches (contre 1 front. et 10 planches chez Bengesco), les volumes II et XI contiennent 1 frontispice chacun (portraits de Charles XII par Gardelle et de Louis XIV par Rigaud), mentionnés par Bengesco mais mal placés; pour ces 15 volumes, notre exemplaire totalise donc 47 planches là où Bengesco n'en recense que 43. Notons encore que notre 2e tome correspond à son tome VII, les tomes II à VII sont donc décalés, tout rentrant dans le même ordre au tome VIII. Pour terminer, mentionnons encore une distraction du relieur qui a mélangé (et c'est légitime) les étiquettes des 2 derniers tomes de... Mélanges (Tome 29-Mélanges 8 et Tome 30-Mélanges 7).Les trente premiers volumes de l'édition in-4 ont été publiés de 1768 à 1777, ce sont les volumes présentés ici, à l'exception malheureusement du tome XXI qui manque (tome I des Questions Sur l'Encyclopédie, par des amateurs); les quinze derniers volumes seront publié en 1796; ils contiennent, outre la Correspondance, tous les ouvrages de Voltaire qui n'avaient pas été compris dans la première partie de l'édition, et même quelques-uns de ceux qui y avaient été recueillis (comme Sophonisbe). La plupart des volumes ont été restaurés à une voir aux deux coiffes, quelques coins frottés. Quelques auréoles (I, XXVIII et XXX), quelques repères au crayon à papier (III), mors fendu sur 2 cm (XXVII). [Bengesco, IV, 2137].
, , 1765-1768. 1. VOLTAIRE. Le Philosophe ignorant. Genève, Cramer, 1766. In-8 de VII-(1)-168 pp. 2. VOLTAIRE. L’Homme aux Quarante Écus. Sans lieu, 1768. In-8 de 124 pp. 3. VOLTAIRE. Les Droits des hommes et les usurpations des autres. Traduit de l'italien. Amsterdam (Genève, Cramer), 1768. In-8 de 48 pp. 4. VOLTAIRE. L’Épître aux Romains, par le comte Passeran. Traduit de l'italien. (Genève, Cramer, 1768). In-8 de 42 pp. Manque le faux-titre.5. VOLTAIRE. La Profession de foy des théistes, par le comte Da... au R.D. Traduit de l'allemand. (Genève, Cramer, 1768). In-8 de 39 pp., titre en rouge et noir.6. VOLTAIRE. A Mademoiselle Clairon. Sans lieu, 1765. In-8 de 4 pp.7. VOLTAIRE. Réponse de M. de Voltaire à M. l'abbé d'Olivet, etc. (Paris, 1767). In-8 de 18 pp. 8. VOLTAIRE. Lettre sur les panégiriques, par Irénée Aléthès, professeur en droit dans le canton suisse d'Uri. (Genève, Cramer, 1767). In-8 de 15 pp.9. [LARCHER (Pierre-Henri)]. Supplément a la Philosophie de l'histoire de feu M. l'abbé Bazin, nécessaire à ceux qui veulent lire cet ouvrage avec fruit. Amsterdam, Changuion. 1767. In-8 de 309-(1) pp. 10. [GUÉNÉE (Antoine)]. Lettre du rabin Aaron Mathathaï à Guillaume Vadé, traduite du hollandois par le lévite Joseph Ben-Jonathan, et accompagnée de notes plus utiles. Amsterdam, A. Root, 1765. In-8 de 24 pp.11. [LARCHER (Pierre-Henri)]. Réponse a la Défense de mon oncle, précédée de la Relation de la mort de l'abbé Bazin ; et suivie de l'Apologie de Socrate, traduite du grec de Xénophon. Amsterdam, Changuion, 1767. In-8 de 64 p. Manque le feuillet B4 (pages 27-28). 11 pièces reliées en 1 vol. in-8, veau marbré, dos orné à nerfs, pièce de titre en maroquin rouge, tranches rouges (reliure de l'époque).
1. Tirage différent de l’originale. Titre et texte divisé en 56 paragraphes, encadrés. À la suite se trouvent quatre petits morceaux : "Petite digression [sur les Quinze-vingt, ou les Aveugles juges des couleurs"], "Avanture indienne, traduite par l'Ignorant», "Petit commentaire de l'Ignorant sur l'"Éloge du Dauphin de France"", composé par M. Thomas", "Supplément au Philosophe ignorant : André Destouches à Siam". L'Oeuvre imprimé de Voltaire à la B.N., 40772. Édition faite d'après la deuxième édition de Genève, publiée l'année de l'originale. Des extraits de ces rêveries physiocratiques furent d'abord imprimés dans le Mercure de France, juillet et août 1768. Ce livre est dirigé contre la Richesse de l'État de Roussel de La Tour (1763), et contre L'Ordre naturel et essentiel des sociétés politiques de Le Mercier de La Rivière (1767). « C'est une oeuvre de progrès, célébrant la marche de la raison, de la tolérance, de l'expérience, à l'instar des autres écrits issus de ce Ferney que Voltaire, seigneur de village, a organisé et revalorisé à l'instar de la métairie de Candide. La parole rejoint ici les actes. L'une et l'autre étant exemplaires » (J. Vercruysse). Bengesco, 1482 ; L'Oeuvre imprimé de Voltaire à la B.N., 2797. 3. Édition originale. Cette diatribe contre les papes est composée de sept articles. Le point de départ est de savoir si un prêtre du Christ devrait être souverain ; Voltaire rejette la prétendue suzeraineté des papes sur tout royaume « Les papes n'ont pas un pouce de terre en souveraineté qui n'ait été acquis par des troubles ou par des fraudes ». La cour de Rome condamna l'ouvrage le 11 août 1769. Bengesco, 1767, 1 ; L'Oeuvre imprimé de Voltaire à la B.N., 4182. 4. Édition originale. Bengesco, 1764, 1 ; L'Oeuvre imprimé de Voltaire à la B.N., 4172. 5. Édition originale. Ouvrage adressé au roi de Prusse, la dernière initiale P., étant probablement omise. Bengesco, 1762 ; L'Oeuvre imprimé de Voltaire à la B.N., 4166.6. Épître versifiée publiée sans notes sous le voile de l'anonyme, adressée à l'actrice Claire Josèphe Hippolyte Léris de La Tude dite Mademoiselle Clairon (1723-1803) qui créa de nombreuses pièces de Voltaire. Bengesco, n 806, 2 ; L'Oeuvre imprimé de Voltaire à la B.N., 2190.7. Édition originale. Le titre de départ porte : "Réponse de M. de Voltaire à M. l'abbé d'Olivet sur la nouvelle édition de la "Prosodie", à Ferney, 5 janvier 1767". La lettre est suivie de la satire : "Éloge de l'hypocrisie”. Bengesco, n°1944 ; L'Oeuvre imprimé de Voltaire à la B.N., 5034.8. Édition originale. Bengesco, n°1740 ; L'Oeuvre imprimé de Voltaire à la B.N., 4107.9. Édition originale attribuée à Larcher dont le Supplément est en réalité une réponse à La Philosophie de l'histoire. Par feu l'Abbé Bazin (Amsterdam, chez Changuion, 1765) publiée par Voltaire ; la pièce servit aussi comme Introduction aux Nouveaux mélanges philosophiques, critiques, etc. Dès 1769, Voltaire figura sous le titre de Discours préliminaire, en introduction à l'Essai sur les moeurs dans le tome VIII des oeuvres publiées par Cramer. L’Oeuvre imprimé de Voltaire à la BN, 3090.10. Édition originale. Attribuée à tort par Barbier à Voltaire, cette lettre est en réalité de l'abbé A. Guénée. Bengesco, n°2391.11. Édition originale. Par P.-Henri Larcher, d'après Barbier. "La Défense de mon oncle" a été publiée en 1767 par Voltaire, en réponse au "Supplément à la Philosophie de l'histoire de feu M. l'abbé Bazin, nécessaire à ceux qui veulent lire cet ouvrage avec fruit", dû à P.-H. Larcher et publié la même année. L'Oeuvre imprimé de Voltaire à la B.N., 4115.
, , 1753-1767. 13 pièces reliées en 1 vol. in-12, veau havane marbré, dos orné à nerfs, pièces de titre en maroquin rouge, tranches rouges (reliure de l'époque).
Recueil annoté à l'encre du temps, précédé d'une table des titres manuscrite. Toutes les pièces sont de Voltaire, sauf mention contraire.1.VOLTAIRE. Le Huron, ou l'Ingénu. Seconde édition. À Lausanne, 1767 (Paris, Lacombe). 2 parties en 1 vol. in-12 de (2)-118-120 pp. Deuxième édition publiée l'année de l'originale, la première sous le titre du Huron. Relié sans les deux faux-titres (parties I et II). L'Oeuvre imprimé de Voltaire à la Bibliothèque Nationale, 2824 ; Bengesco, n° 1471.2. [GIRAUD (Claude Marie)]. Épître du diable à M. de V***. A Genève. Sans lieu, 1760. In-12 de 21 pp. Edition originale. Vignette gravée sur le titre. Bengesco, 2330.3. VOLTAIRE. Réponse de M. de Voltaire aux Épîtres du Diable. Sans lieu, 1762. In-12 de 8 pp. Deuxièmé édition. Relié sans le feuillet de titre. Oeuvre imprimé, 5575 ; Bengesco, 23304. VOLTAIRE. Relation de la maladie, de la confession, de la mort et de l'apparition du jésuite Bertier, avec la Rélation du voyage de Frère Garassise, et ce qui s'ensuit, en attendant ce qui s'ensuivra. Sans lieu (Genève, Cramer), 1760. In-12 de 54 pp. Troisième édition. Facétie qu'on attribua aussi à Grimm mais qui est bien de Voltaire. L'Oeuvre imprimé de V., 3882 ; Bengesco,1641.5. [COYER (Gabriel-François)]. Lettre au R. P. Berthier, sur le matérialisme. A Geneve (Paris), 1759. In-12 de 77 pp. Edition originale.6. VOLTAIRE. Les Quand, notes utiles, sur un discours prononcé devant l'Académie françoise, le 10 mars 1760. Sixième édition, augmentée des Si et des Pourquoi (de l'abbé Morellet). À Genève, (1760). In-12 de 20 pp. Contrefaçon imprimée en rouge, vraisemblablement lyonnaise car imprimée sur papier du Forez. Libelle dirigé contre Le Franc de Pompignan. L'Oeuvre imprimé de V., 3900 ; Bengesco, 1644.7. VOLTAIRE. Les VII "quand" en manière des VIII de M. de V***, ou Lettre d'un apprenti bel-esprit qui ne manque pas de sens commun, à M. son père, en province, pour lui donner bonne opinion de lui. S.l.n.d. (1760). In-12 de 11 pp. L'Oeuvre imprimé de V., 3906.8. VOLTAIRE. Les Car, à M. Le Franc de Pompignan. Par M. de V… S.l.n.d. (Genève, Cramer, 1761). In-16 de 4 pp. Premier tirage. Titre de départ seulement. Écrit à l'occasion de la publication par Le Franc de Pompignan de l'Éloge historique de Mgr le duc de Bourgogne (Paris, 1761). L'Oeuvre imprimé de V., 3882 ; Bengesco,1665.9. VOLTAIRE. Le Codicile de Monsieur de Voltaire, trouvé dans ses papiers après son décès. Genève, 1762. In-12 de 13 pp. Edition originale. Oeuvre imprimé, 5434 ; Bengesco, 2385, 2.10. VOLTAIRE. Le Russe à Paris. Sans lieu, 1760. In-12 de 16 pp. Tirage publié l'année de l'originale. Le titre de départ indique petit poème en vers alexandrins, composé à Paris au mois de mai 1760 par M. Ivan Alethof, secrétaire de l'ambassade russe. Le poème est suivi de notes. L'Oeuvre imprimé de V., 2382 ; Bengesco, 688. 11. VOLTAIRE. Lettre de M. de Voltaire, de l'Académie Française, à M. l'abbé d'Olivet, chancelier de la même Académie au Château de Ferney, 20 août 1761. S.l.n.d. (Paris, 1761). In-12 de 15 pp. Tirage parisien publié l'année de l'originale. Titre de départ. Au sujet du Commentaire sur Corneille, des conditions de souscription et des principaux souscripteurs. L'Oeuvre imprimé de V., 5033 ; Bengesco, 1937.12. VOLTAIRE. [Oeuvres mêlées d'un auteur célèbre, qui s'est retiré de France. Berlin (Paris), 1753.] In-12 de 45 pp. Tirage inconnu de Bengesco et l'Oeuvre imprimé de V. - relié sans la page de titre. Recueil à pagination continue, qui contient : Diatribe du Docteur Akakia ; Décret de l'Inquisition, et Rapport des professeurs de Rome, au sujet d'un prétendu président, Le Jugement des professeurs du Collège de la sapience ; Défense de Milord Bollingbroke, par le Docteur Good Natur'd Wellwisher, chapelain du comte de Chesterfield, traduit de l'anglois. L'Oeuvre imprimé de V., 3869 et Bengesco, 2180 pour un tirage de 60 pp. 13. VOLTAIRE. Lettre civile et honnête à l'auteur malhonnête de la Critique de l'Histoire universelle de M. de V***", qui n'a jamais fait d'Histoire universelle, le tout au sujet de Mahomet. À Genève, 1760. In-12 de 44 pp., titre encadré. Edition originale. Réponse à l'ouvrage anonyme Critique de l'Histoire universelle de M. de Voltaire, au sujet de Mahomet et du mahométisme. L'Oeuvre imprimé de V., 5033 ; Bengesco, 3897.
VOLTAIRE *Correspondance de Voltaire et du Cardinal de Bernis. Depuis 1761 jusqu'à 1777. 1799 An VII de la République, Dupont, l'éditeur, Paris. Édition Originale de ces 99 lettres, dont 54 de Voltaire et 45 de Bernis. 276 pages. + *Lettres inédites de Voltaire adressées à madame la comtesse de Lutzelbourg: auxquelles on a joint une lettre autographe de Voltaire, gravée par Miller 1812, chez Masse, Delaunay, de l'imprimerie de Gillé, Paris. 139 pages. Rare et précieuse édition originale. Ces 2 volumes ont été édités plus tardivement, faisant office de complément au 75 tomes précédents des oeuvres complètes de Voltaire, chez Kehl. 2 vol. in-8, reliures plein veau blond raciné, dos lisse orné de décors Grecs, fleurons, filets, frises, tomaison, et titre, frappés à l'or fin. Pièces de titre en maroquin rouge. Frises dorées en encadrement des plats. Bon état, quelques petits frottements sur les coiffes. Bon
Précieux exemplaire à marges immenses (hauteur 175 mm) des bibliothèques Lurde et Ruble. Louvain (Francfort?), 1755. Petit in-8 de (2) ff., 161 pp. Plein maroquin citron, chiffre doré dans les angles des plats, dos à nerfs orné du même chiffre doré et répété, double filet or sur les coupes, roulette dorée intérieure, tranches dorées. Motte. 175 x 105 mm.
Édition originale et premier tirage – rarissime - de l’un des chefs-d’œuvre du siècle des Lumières, attaque violente de Voltaire contre la superstition et la religion. Bengesco, i, 478; Le Petit, Éditions originales françaises, pages 546-547; Catalogue de livres rares du baron de Ruble, n°261 (le présent exemplaire); La Pucelle a été condamnée par décret de la cour de Rome du 20 janvier 1757 (Index librorum prohibitorum. Modoetioe, 1850. In-16, p. 262). En septembre 1757, à Paris, huit particuliers, imprimeurs et relieurs, furent condamnés au carcan dans la Grève, et à trois ans de bannissement, par suite de la découverte d’une imprimerie clandestine trouvée dans la rue de Seine, faubourg Saint-Victor, et où, dit Barbier, «il s’agissait de vers contre des personnes constituées en dignités, de la Pucelle d’Orléans de Voltaire, et autres pareils ouvrages». «Longtemps désavoué par Voltaire qui ne s’en donnait pour l’auteur que dans l’intimité, ce poëme, devenu si fameux, parut d’abord en 1755». P. Larousse. «Cette satire ne respecte rien ni personne, témoin la visite de ce moine benêt, Lourdis, au royaume de la Sottise, où se trouvent réunies toutes les bêtises humaines et que le poète décrit minutieusement et avec verve: ainsi que le fameux épisode de la lutte céleste entre saint Denis, qui est pour les Français et saint Georges, qui en tient pour les Anglais. Aucun scrupule d’ordre moral ne trouble l’inspiration allègre de Voltaire; c’est cette désinvolture étincelante, jointe à la vivacité de la satire qui fait de ‘La Pucelle’ un chef-d’œuvre». Dictionnaire des Œuvres. «Le XIe chant et l’épisode de l’âne, le plus scabreux du poème, furent composés de 1738 à 1748; Voltaire, en voyant imprimé l’épisode de l’âne dans l’édition donnée par le capucin Maubert (Louvain, 1755, in-12), poussa les hauts cris et porta plainte au lieutenant de police, disant que c’était une infamie de le persécuter comme l’auteur de ce chant obscène; il est bien certain, cependant, qu’il est de lui, et quand il se plaignait «des vers détestables et des turpitudes révoltantes» dont les copies qui circulaient étaient pleines, il savait à quoi s’en tenir, car il en avait émaillé lui-même ces copies, afin de pouvoir les désavouer. Tout cela ne serait plus excusable aujourd’hui; mais il faut tenir compte de la situation de la presse à cette époque, de l’arbitraire qui la bâillonnait, du pouvoir qu’avait encore le clergé de faire brûler le livre et quelquefois l’auteur. Réduit à se cacher, Voltaire chargeait d’obscénités et de vers l’œuvre qu’il aurait voulu faire seulement badine». P. Larousse. Voltaire avait une affection particulière pour ce livre qu’il appelait «ma Jeanne». La composition de La Pucelle d’Orléans commencée en 1730 se fit progressivement sur une vingtaine d’années. Voltaire envoyait les chants à mesure de leur rédaction à des amis et relations, notamment M. d’Argental, le duc de La Vallière, Frédéric II de Prusse et la marquise de Pompadour, si bien que de nombreux manuscrits se trouvèrent en circulation. Des rumeurs contradictoires coururent: les unes laissaient entendre que Voltaire avait pris à son service des copistes pour produire de multiples manuscrits comportant des vers sulfureux et des turpitudes qu’il insérait à dessein. L’autre version des faits, plus officielle, affirmait que Voltaire était indigné par les altérations inadmissibles apportées à son poème. Cette réputation sulfureuse fit qu’« un véritable marché noir s’organisa et l’ont comptait, d’après les journaux de l’époque, plus de six mille copies donnant souvent un texte falsifié» ( BN, Voltaire, n°331). En 1755 parut enfin l’édition originale en quinze livres (par M. de V***, à Louvain) que Voltaire, par prudence, refusa d’assumer, fidèle en cela à son principe: « Les philosophes doivent être comme les petits enfants: quand ceux-ci ont fait quelque chose, ce n’est jamais eux, c’est le chat qui a tout fait.» La même année sortirent d’autres éditions à des enseignes différentes. La dispersion des lieux d’impression était le seul moyen de pallier la faiblesse de la production et la lenteur des transports. C’était aussi le meilleur moyen de tourner les interdictions. (Rappelons que La Pucelle sera condamnée par décret de la cour de Rome en janvier 1757, et que huit imprimeurs et relieurs furent condamnés la même année au carcan et à trois ans de bannissement! ). Voltaire se résolut, en 1762, à en donner une première édition officielle à Genève chez Cramer. Précieux et bel exemplaire à très grandes marges (hauteur 175 mm) provenant des bibliothèques Lurde et Ruble (Cat. 1899, n°261).
London, 1733. 8vo. Bound in a lovely, contemporary English Cambridge-style full calf binding with a plain spine with five raised bands. Spine a bit cracked vertically and with minor loss to capitals. Corners a bit bumped and adges of boards a bit worn. Binding overall nice and tight. Small damp stain at the lower blank corner of the first few leaves, otherwise a very good, clean copy on thick, crisp paper. (16, -including preface, contents, advertisements), 253, (1), (18, -Index) pp.
The important actual first edition of this highly celebrated key work of the Enlightenment, in which the anecdote of how Newton discovered gravity (the story about Newton and the falling apple) appeared for the first time, together with the description of the difference between the physical world view of the English and the French (the ""plenum"" and the ""vacuum""). This seminal work, in which Voltaire famously depicts British philosophy, science, society and culture, in comparison to French, can be viewed as the Enlightenment equivalent to Tocqueville's ""Democracy in America"". This series of essays, which is based on Voltaire's experiences when living in England, was actually written by Voltaire mostly in English, which he mastered to perfection. It has often been presumed that the first edition of the work was that published in French in 1734, but actually, the present English edition constitutes the actual first appearance of the work as well as the version that is closest to Voltaire's intention, as the French language version is the re-written one, and the English version the original. Curiously, almost all modern English versions are translations into English of the French edition, instead of the original English version, making this edition of the utmost importance.After the original English edition of 1733, two French editions soon followed (the first in 1734). Unlike the British, the French resented the book, and already in 1734, the French Parliament issued an order for the author's arrest and condemned the work, causing the impact of it in France to be delayed. The book was burned for being ""dangerous to religion and civil order"". At the same time, the work became a bestseller in Britain, and as much as 14 editions of the work were published in the eighteenth century. ""Inspired by Voltaire's two-year stay in England (1726-8), this is one of the key works of the Enlightenment. Exactly contemporary with Gulliver's Travels and The Beggar's Opera, Voltaire's controversial pronouncements on politics, philosophy, religion, and literature have placed the Letters among the great Augustan satires. Voltaire wrote most of the book in English, in which he was fluent and witty, and it fast became a bestseller in Britain. He re-wrote it in French as the Lettres philosophiques, and current editions in English translate his French."" (Nicholas Cronk, Introduction to the Oxford's Classics edition from 1999).The great French philosopher Voltaire was greatly impressed by the philosophical and scientific achievements of the English, especially those of Newton, Locke, and Bacon. As a disseminator of scientific knowledge, Voltaire came to play a great rôle in the popularization of Newtonian science and its discoveries, the present work being a prime example. Although the work was condemned by the French authorities, it still came to play a great rôle in the spreading of Newtonian ideas in France. The present work generally came to play a dominant rôle in Enlightenment accounts of the history of science and philosophy. The work focuses on British science and thought and uses the accounts of these to emphasize what is lacking in French society and French thought. The work is generally very critical towards the French ""ancient régime"", and when Voltaire here discusses the emergence of empiricism, it is viewed as an English tradition that stands in opposition to the French rationalist tradition (with Descartes as the prime example). This view is taken over by the following Enlightenment historians of science and philosophy, e.g. d'Alembert (see for instance his ""Preliminary Discourse"" of 1751). Some of the most influential passages of the work are probably those on Bacon (who Voltaire sees as the founder of modern experimental science), Newton, and Descartes. Letters XIV, on Descartes and Newton, XV, on attraction, and XVI, on Newton's Optics (from 1704), are among the most influential essays of the work. In XVI Voltaire reflects upon Newton's ""Optics"" and the way that he rejected Descartes' theory and set out his own account of the properties of light. In XV he presents the first account of Newton and the falling apple: ""As he was walking one Day in his Garden, and saw some Fruits fall from a Tree, he fell into profound Meditation on that Gravity, the Cause of which had so long been sought, but in vain, by all the Philosophers, whilst the Vulgar think there is nothing mysterious in it. He said to himself, that from what height soever, in our Hemisphere, those Bodies might descend, their Fall wou'd certainly be in the Progression discover'd by Galileo" and the Spaces they run thro' would be as the Square of the Times. Why may not this Power which causes heavy Bodies to descend, and is the fame without any sensible Diminution at the remotest Distance from the Center of the Earth, or on the Summits of the highest Mountains" Why, said Sir Isaac, may not this Power extend as high as the Moon?..."" (pp. 127-28).But perhaps the most famous passage in the volume is the opening of Letter XIV: ""A Frenchman who arrives in London, will find Philosophy, like every Thing else, very much chang'd there. He had left the World a ""plenum"", and he now finds it a ""vacuum"". At Paris the Universe is seen, compos'd of Vortices of subtile Matter" but nothing like it is seen in London. In France, 'tis the Pressure of the Moon that causes the Tides but in England 'tis the Sea that gravitates towards the Moon" so that when you think that the Moon should make it Flood with us, those Gentlemen fancy it should be Ebb, which, very unluckily, cannot be prov'd..."" (pp. 109-10).
London, C. Davis and A. Lyon, 1733. 8vo. Lovely contemporary full Cambridge-style binding with five raised bands to spine and blindstamped ornamental borders to boards. . Double gilt line-borders to boards. All edges of boards with gilt borders. Gilt title to spine. Hinges neatly and professionally re-inforced. Internally very nice, clean, and fresh. A lovely, crisp, and large copy with good margins, printed on heavy, fine paper. (16, -including preface, contents, advertisements), 253, (1), (18, -Index) pp.
The important actual first edition of this highly celebrated key work of the Enlightenment, in which the anecdote of how Newton discovered gravity (the story about Newton and the falling apple) appeared for the first time, together with the description of the difference between the physical world view of the English and the French (the ""plenum"" and the ""vacuum""). This seminal work, in which Voltaire famously depicts British philosophy, science, society and culture, in comparison to French, can be viewed as the Enlightenment equivalent to Tocqueville's ""Democracy in America"". This series of essays, which is based on Voltaire's experiences when living in England, was actually written by Voltaire mostly in English, which he mastered to perfection. It has often been presumed that the first edition of the work was that published in French in 1734, but actually, the present English edition constitutes the actual first appearance of the work as well as the version that is closest to Voltaire's intention, as the French language version is the re-written one, and the English version the original. Curiously, almost all modern English versions are translations into English of the French edition, instead of the original English version, making this edition of the utmost importance.After the original English edition of 1733, two French editions soon followed (the first in 1734). Unlike the British, the French resented the book, and already in 1734, the French Parliament issued an order for the author's arrest and condemned the work, causing the impact of it in France to be delayed. The book was burned for being ""dangerous to religion and civil order"". At the same time, the work became a bestseller in Britain, and as much as 14 editions of the work were published in the eighteenth century. ""Inspired by Voltaire's two-year stay in England (1726-8), this is one of the key works of the Enlightenment. Exactly contemporary with Gulliver's Travels and The Beggar's Opera, Voltaire's controversial pronouncements on politics, philosophy, religion, and literature have placed the Letters among the great Augustan satires. Voltaire wrote most of the book in English, in which he was fluent and witty, and it fast became a bestseller in Britain. He re-wrote it in French as the Lettres philosophiques, and current editions in English translate his French."" (Nicholas Cronk, Introduction to the Oxford's Classics edition from 1999).The great French philosopher Voltaire was greatly impressed by the philosophical and scientific achievements of the English, especially those of Newton, Locke, and Bacon. As a disseminator of scientific knowledge, Voltaire came to play a great rôle in the popularization of Newtonian science and its discoveries, the present work being a prime example. Although the work was condemned by the French authorities, it still came to play a great rôle in the spreading of Newtonian ideas in France. The present work generally came to play a dominant rôle in Enlightenment accounts of the history of science and philosophy. The work focuses on British science and thought and uses the accounts of these to emphasize what is lacking in French society and French thought. The work is generally very critical towards the French ""ancient régime"", and when Voltaire here discusses the emergence of empiricism, it is viewed as an English tradition that stands in opposition to the French rationalist tradition (with Descartes as the prime example). This view is taken over by the following Enlightenment historians of science and philosophy, e.g. d'Alembert (see for instance his ""Preliminary Discourse"" of 1751). Some of the most influential passages of the work are probably those on Bacon (who Voltaire sees as the founder of modern experimental science), Newton, and Descartes. Letters XIV, on Descartes and Newton, XV, on attraction, and XVI, on Newton's Optics (from 1704), are among the most influential essays of the work. In XVI Voltaire reflects upon Newton's ""Optics"" and the way that he rejected Descartes' theory and set out his own account of the properties of light. In XV he presents the first account of Newton and the falling apple: ""As he was walking one Day in his Garden, and saw some Fruits fall from a Tree, he fell into profound Meditation on that Gravity, the Cause of which had so long been sought, but in vain, by all the Philosophers, whilst the Vulgar think there is nothing mysterious in it. He said to himself, that from what height soever, in our Hemisphere, those Bodies might descend, their Fall wou'd certainly be in the Progression discover'd by Galileo" and the Spaces they run thro' would be as the Square of the Times. Why may not this Power which causes heavy Bodies to descend, and is the fame without any sensible Diminution at the remotest Distance from the Center of the Earth, or on the Summits of the highest Mountains" Why, said Sir Isaac, may not this Power extend as high as the Moon?..."" (pp. 127-28).But perhaps the most famous passage in the volume is the opening of Letter XIV: ""A Frenchman who arrives in London, will find Philosophy, like every Thing else, very much chang'd there. He had left the World a ""plenum"", and he now finds it a ""vacuum"". At Paris the Universe is seen, compos'd of Vortices of subtile Matter" but nothing like it is seen in London. In France, 'tis the Pressure of the Moon that causes the Tides but in England 'tis the Sea that gravitates towards the Moon" so that when you think that the Moon should make it Flood with us, those Gentlemen fancy it should be Ebb, which, very unluckily, cannot be prov'd..."" (pp. 109-10).
P., Imprimerie de Chamerot et Renouard, 1893. In-8 broché, couv. rempliée, III-40 pp. Tirage limité à 200 exemplaires. Non justifié.
Dos fendu et lacunaire, intérieur frais, exemplaire correct. - Frais de port : -France 4,95 € -U.E. 9 € -Monde (z B : 15 €) (z C : 25 €)