Précieux exemplaire à marges immenses (hauteur 175 mm) des bibliothèques Lurde et Ruble. Louvain (Francfort?), 1755. Petit in-8 de (2) ff., 161 pp. Plein maroquin citron, chiffre doré dans les angles des plats, dos à nerfs orné du même chiffre doré et répété, double filet or sur les coupes, roulette dorée intérieure, tranches dorées. Motte. 175 x 105 mm.
Édition originale et premier tirage – rarissime - de l’un des chefs-d’œuvre du siècle des Lumières, attaque violente de Voltaire contre la superstition et la religion. Bengesco, i, 478; Le Petit, Éditions originales françaises, pages 546-547; Catalogue de livres rares du baron de Ruble, n°261 (le présent exemplaire); La Pucelle a été condamnée par décret de la cour de Rome du 20 janvier 1757 (Index librorum prohibitorum. Modoetioe, 1850. In-16, p. 262). En septembre 1757, à Paris, huit particuliers, imprimeurs et relieurs, furent condamnés au carcan dans la Grève, et à trois ans de bannissement, par suite de la découverte d’une imprimerie clandestine trouvée dans la rue de Seine, faubourg Saint-Victor, et où, dit Barbier, «il s’agissait de vers contre des personnes constituées en dignités, de la Pucelle d’Orléans de Voltaire, et autres pareils ouvrages». «Longtemps désavoué par Voltaire qui ne s’en donnait pour l’auteur que dans l’intimité, ce poëme, devenu si fameux, parut d’abord en 1755». P. Larousse. «Cette satire ne respecte rien ni personne, témoin la visite de ce moine benêt, Lourdis, au royaume de la Sottise, où se trouvent réunies toutes les bêtises humaines et que le poète décrit minutieusement et avec verve: ainsi que le fameux épisode de la lutte céleste entre saint Denis, qui est pour les Français et saint Georges, qui en tient pour les Anglais. Aucun scrupule d’ordre moral ne trouble l’inspiration allègre de Voltaire; c’est cette désinvolture étincelante, jointe à la vivacité de la satire qui fait de ‘La Pucelle’ un chef-d’œuvre». Dictionnaire des Œuvres. «Le XIe chant et l’épisode de l’âne, le plus scabreux du poème, furent composés de 1738 à 1748; Voltaire, en voyant imprimé l’épisode de l’âne dans l’édition donnée par le capucin Maubert (Louvain, 1755, in-12), poussa les hauts cris et porta plainte au lieutenant de police, disant que c’était une infamie de le persécuter comme l’auteur de ce chant obscène; il est bien certain, cependant, qu’il est de lui, et quand il se plaignait «des vers détestables et des turpitudes révoltantes» dont les copies qui circulaient étaient pleines, il savait à quoi s’en tenir, car il en avait émaillé lui-même ces copies, afin de pouvoir les désavouer. Tout cela ne serait plus excusable aujourd’hui; mais il faut tenir compte de la situation de la presse à cette époque, de l’arbitraire qui la bâillonnait, du pouvoir qu’avait encore le clergé de faire brûler le livre et quelquefois l’auteur. Réduit à se cacher, Voltaire chargeait d’obscénités et de vers l’œuvre qu’il aurait voulu faire seulement badine». P. Larousse. Voltaire avait une affection particulière pour ce livre qu’il appelait «ma Jeanne». La composition de La Pucelle d’Orléans commencée en 1730 se fit progressivement sur une vingtaine d’années. Voltaire envoyait les chants à mesure de leur rédaction à des amis et relations, notamment M. d’Argental, le duc de La Vallière, Frédéric II de Prusse et la marquise de Pompadour, si bien que de nombreux manuscrits se trouvèrent en circulation. Des rumeurs contradictoires coururent: les unes laissaient entendre que Voltaire avait pris à son service des copistes pour produire de multiples manuscrits comportant des vers sulfureux et des turpitudes qu’il insérait à dessein. L’autre version des faits, plus officielle, affirmait que Voltaire était indigné par les altérations inadmissibles apportées à son poème. Cette réputation sulfureuse fit qu’« un véritable marché noir s’organisa et l’ont comptait, d’après les journaux de l’époque, plus de six mille copies donnant souvent un texte falsifié» ( BN, Voltaire, n°331). En 1755 parut enfin l’édition originale en quinze livres (par M. de V***, à Louvain) que Voltaire, par prudence, refusa d’assumer, fidèle en cela à son principe: « Les philosophes doivent être comme les petits enfants: quand ceux-ci ont fait quelque chose, ce n’est jamais eux, c’est le chat qui a tout fait.» La même année sortirent d’autres éditions à des enseignes différentes. La dispersion des lieux d’impression était le seul moyen de pallier la faiblesse de la production et la lenteur des transports. C’était aussi le meilleur moyen de tourner les interdictions. (Rappelons que La Pucelle sera condamnée par décret de la cour de Rome en janvier 1757, et que huit imprimeurs et relieurs furent condamnés la même année au carcan et à trois ans de bannissement! ). Voltaire se résolut, en 1762, à en donner une première édition officielle à Genève chez Cramer. Précieux et bel exemplaire à très grandes marges (hauteur 175 mm) provenant des bibliothèques Lurde et Ruble (Cat. 1899, n°261).
Exceptionnel exemplaire de l’édition originale relié en maroquin de l’époque armorié, condition absolument rarissime pour cette œuvre précoce de Voltaire. Genève [Rouen], Jean Mokpap [Viret], 1723. In-8 de viii pp., 231 pp., (1) f. bl, enrichi du portrait de Voltaire peint par La Toure. Plein maroquin olive, triple filet doré autour des plats, armoiries frappées or au centre, dos à nerfs finement orné, roulette intérieure, coupes décorées, tranches dorées sur marbrures. Reliure en maroquin armorié de l’époque. 184 x 113 mm.
Exceptionnel exemplaire de l’édition originale relié en maroquin de l’époque armorié, condition absolument rarissime pour cette œuvre précoce de Voltaire. Les originales de Voltaire en maroquin armorié valent jusqu’à dix fois le prix des exemplaires reliés en veau de l’époque. Rare édition originale imprimée secrètement à Rouen par le libraire Viret, Voltaire s’étant vu refuser la permission de l’imprimer en France. Poème en neuf chants écrits en alexandrins, La Ligue est une composition mêlant savamment événements réels et fictions puisées dans l’univers du merveilleux. Le sujet central du poème est le siège de Paris par Henri de Navarre, futur Henri IV. Voltaire trace le portrait d’un souverain idéal, ennemi de tous les fanatismes. L’œuvre, remaniée par l’auteur, paraîtra en 1728 sous le titre de La Henriade. (Bengesco, I, 360 ; L’œuvre imprimée de Voltaire à la Bibliothèque Nationale, 1669). «L’œuvre garde aujourd’hui encore de 1’importance par les sentiments profonds de tolérance religieuse et civile qui l’animent. Henri, ce héros de prédilection de la France, personnifie aussi le type de souverain éclairé qu’attendaient les gens cultivés de cette époque et dont le ‘Siècle des Lumières’ fixera définitivement les caractéristiques.» En 1584, la mort de l’héritier du trône François duc d’Alençon, et l’acceptation comme héritier par le roi de son plus proche parent en ligne masculine, le roi Henri iv, protestant, alimentent les tensions entre protestants et catholiques. Henri de Guise prend la tête d’une nouvelle Ligue. La Ligue déclare vouloir rétablir la religion unique et soustraire le roi à l’emprise de ses favoris. Ce n’est pas un hasard si Voltaire rédige La Ligue en 1723 alors que le régent, le Duc d’Orléans, vient de mourir. A son arrivée au pouvoir Louis XV poursuit la législation antiprotestante de Louisxiv. Voltaire voulut dédicacer son ouvrage au jeune Louis XV mais ce dernier refusa et la censure exigea des suppressions au texte auxquelles l’auteur ne consentit. Voltaire va alors décider de le faire imprimer secrètement à Rouen. C’est donc dans un climat d’hostilité aux protestants que paraît cette ode à Henri iv roi protestant et hymne à la tolérance, véritable satire contre le pape Clément xi qui va attiser la haine des catholiques. Précieux et rarissime exemplaire relié en maroquin olive de l’époque aux armes de Machault d’Arnouville (1667-1750). Louis-Charles de Machault, seigneur d’Arnouville, fils de Jean-Baptiste, conseiller au Parlement de Paris, et de Madeleine-Catherine de Villemontée, né le 13 juillet 1667, devint conseiller au Grand Conseil le 17 janvier 1691, maître des requêtes le 1er mars 1694 et intendant et conseiller du conseil de commerce ; il fut pourvu de la charge de lieutenant général de police de la ville de Paris le 28janvier 1718, à la suite de d’Argenson ; ayant résigné cette fonction le 5 janvier 1720, il fut nommé conseiller d’État la même année, chef du conseil de la duchesse d'Orléans et premier président du Grand Conseil en 1740. Il mourut à Paris le 10 mai 1750. Il avait épousé Françoise‑Élisabeth Milon le 19 février 1709. (Olivier-Hermal, pl. 2153).
Edition de luxe et première édition illustrée de La Henriade. L’un des rares exemplaires imprimés sur papier fort de Hollande, à très grandes marges. A Londres, 1728. In-4 de (3) ff., 202 pp. et 12 planches. Collation conforme à l’exemplaire conservé à la B.n.F. Relié en plein maroquin bleu, triple filet doré autour des plats, dos à nerfs richement orné, double filet sur les coupes, roulette intérieure dorée, tranches dorées sur marbrures. Reliure du XIXe siècle signée Chambolle-Duru. 300 x 235 mm.
Edition de luxe et première édition illustrée de La Henriade de Voltaire. Bengesco, n365 ; Cohen, 1025 ; Le Petit, Bibliographie des éditions originales, pp. 534-535. Elle comporte la dédicace de Voltaire, “To the Queen” et l’édition a été remaniée par voltaire par rapport a la première de 1723. La présente édition de Londres 1728 est la première à porter le titre ‘La Henriade’ et la première qui soit complète, c’est-à-dire en dix chants. C’est d’autre part la première qui ait été faite entièrement sous les yeux de voltaire, corrigée avec soin et revue par lui. “La première qui ait été corrigée avec soin et revue par Voltaire, cette édition de luxe présente un texte parfois différent de celui de l’édition de 1723 et des suivantes, et partout ce texte est beaucoup plus correct. Cette belle édition peut donc être considérée comme la première vraiment authentique.” (Le Petit). « Les exemplaires sur papier de Hollande sont rares. » (Cohen, 1025). Elle comporte un frontispice par de Troy, gravé par Surugue, un fleuron sur le titre dessiné par Michaux, gravé par C. (Cochin), 10 grandes figures par de Troy, Lemoine, Vleughels, gravées par Desplaces, Dupuis, Tardieu, Jeaurat, Cochin, 10 vignettes dessinées par Michaux, gravées par Dupuis, Poilly, Fletcher, Lépicié, et 10 culs-de-lampe par les mêmes. « La vignette qui se trouve en tête du ‘Chant troisième’ contient le portrait, en médaillon, de la reine Elisabeth d’Angleterre. » (Le Petit) Voltaire a écrit La Henriade en l’honneur du roi de France Henri IV et de la tolérance. Le sujet central de l’ouvrage est le siège de Paris, commencé par Henri III et poursuivi par Henri de Navarre, futur Henri IV. La Henriade est un poème composé de deux parties; d’événements réels et de fictions toutes puisées dans le système du merveilleux, telles que la prédiction de la conversion d’Henri IV, la protection que lui donne le roi saint Louis IX de France, ancêtre de la Maison Royale de France, son apparition, etc. La censure avait remarqué dans le poème plus d’un endroit contenant des propositions sentant l’hérésie et elle exigeait des suppressions auxquelles l’auteur ne crut pouvoir consentir. Voltaire dut faire paraître hors de France un poème qu’il ne pouvait espérer faire publier avec l’assentiment de l’autorité, la dédicace ayant été refusée au nom du roi par le régent. Il décida alors de le faire imprimer secrètement à Rouen par Viret. Il s’agit de l’édition qui fut publiée en 1723 sous le titre La Ligue ou Henry le grand, poème épique, à Genève, chez Jean Mokpap (Rouen, Viret), in-8. Ce poème n’a que 9 chants et possède des lacunes considérables. En 1728, Voltaire se trouvait en Angleterre et venait d’essuyer une terrible banqueroute. Louis XV lui fit envoyer deux milles écus et tout Londres se pressa pour faire imprimer, par souscription, une édition de La Henriade, ce qui fut fait et rendit par la générosité de la nation anglaise sa fortune à l’auteur. Puisque Louis XV avait refusé la dédicace, Voltaire en fit l’honneur à la reine Élisabeth dont il admirait le pays et ses institutions libérales. “La Henriade garde de l’importance par les sentiments profonds de tolérance religieuse et civile qui l’animent. Ce héros de prédilection de la France personnifie aussi ce type de souverain éclairé qu’attendaient les gens cultivés de cette époque et dont le “Siècle des Lumières” fixera définitivement les caractéristiques.” Précieux exemplaire, l’un des rares imprimés sur grand papier de Hollande, à très grandes marges avec de nombreux témoins (hauteur 300 mm), revêtu d’un beau maroquin bleu du XIXe siecle de Chambolle-Duru.
Luxueux exemplaire, l’un des 20 imprimés sur papier de Chine contenant la suite des eaux-fortes en double état. Paris, Librairie des Bibliophiles, rue Saint-Honoré, 1878. 7 tomes en 5 volumes grand in-8 ornés d’un portrait et de 11 eaux-fortes, l’ensemble en double-état, avant et avec la lettre. Maroquin rouge, triple filet encadrant les plats, dos à nerfs, double filet sur les coupes, tranches dorés. Reliure signée Chambolle-Duru. 214 x 130 mm.
Précieuse édition collective des romans de Voltaire regroupant ses plus grands succès, à savoir Zadig, Micromégas, Candide ou l’Optimisme, L’ingénu histoire véritable, La Princesse de Babylone, Lettres d’Amabed suivies du Taureau blanc. Bengesco, I, 1547 L’édition ouvre sur une préface d’Arsène Houssaye. L’un des 20 précieux exemplaires du tirage de tête imprimé sur papier de Chine (celui-ci portant le n°12) contenant une suite supplémentaire des eaux-fortes avant la lettre. L’illustration superbe se compose d’un portrait de Voltaire et de 11 eaux-fortes par Laguillermie. La suite d’eaux-fortes est ici présente en double état, avant et avec la lettre. Superbe exemplaire de ce tirage sur papier de Chine regroupant les plus grands romans de Voltaire, très finement relié en maroquin rouge par Chambolle-Duru. Provenance: Emile Monteaux avec ex-libris.
In-12 de [4]-110-[2]; 184 (mal chiffrées); [4]-66; 20; 21; 24 pages, demi-basane beige du temps, dos lisse orné de filets dorés, pièce de titre bordeaux, tranches rouges.
Singulier recueil de pièces peu communes, notament la sarcellade. Les "Mémoires d'un frivolite" sont de Toussaint-Gaspard Taconet " acteur et auteur dramatique trivial, mais gai et amusant" Gay-Lemonnyer, III, 148; Barbier, III, 188; "La disgrâces des amans" est du Chevalier Mailly, bien que Paul Lacroix, dans le catalogue Pixerécourt, l'attribue au fameux chevalier de Méré, Barbier, I, 1053; la "Critique sur les préjugés démasqués" est une sarcellade (genre littéraire en patois de Sarcelles inventée par Nicolas Jouin) harangue adressée à l'encontre de l'archevêque de Paris De Vintimille, qui suspendit de se fonction le curé de Sarcelles Du Ruel pour avoir refusé d'accepter la constitution Unigenitius. De toute rareté. (Bulletin du bibliophile et du bibliothécaire, janvier 1859, longue notice du libraire Techener); la "Relation de la maladie [...] du jésuite Bertier" est de Voltaire (sans p. de titre) Bengesco, II, 1641 pour l'édition originale de 1759; le " Testament de monsieur de Voltaire [...]" (sans p. de titre) et la "Relation de la maladie [...] par moi, Jospeh Dubois." (manque les derniers ff.) sont de Nicolas Joseph Selis.
A Genève [Rouen], chez Jean Mokpap [Abraham Viret], 1723. In-8 de VIII-231 pages, plein veau marron, dos à nerfs orné de filets et fleurons dorés, tranches rouges.
Édition originale. C'est là la première version de La Henriade, que Voltaire pensait pouvoir vendre en France, il avait préalablement fait un marché avec un librairie de La Haye, Le Viers et il écrivit à Thierot: "j'ai stipulé expressément que je me réservais le droit de faire imprimer mon poème partout où je voudrais. Je suis convenu avec lui que, supposé que l'ouvrage pût se débiter en France, je ferais mettre à la tête le nom du libraire de Paris qui le vendrait, avec le nom du libraire de La Haye." Le libraire fit insérer dans la "Gazette de Hollande" un projet de souscription. Voltaire, s'étant vu refuser la permission d'imprimer la Henriade en France, rompit son traité avec Le Viers, rendit l'argent aux souscripteurs et se décida à faire imprimer secrètement son poème à Rouen. Restauration aux mors, au bas du dos et aux coins. Papier parfois bruni, quelques rousseurs. Bengesco, I, 360, p.99.
La Henriade de Voltaire conservé dans son maroquin de l’époque mosaïqué et armorié, condition d’exception pour un livre imprimé au cours de la Révolution française. Paris, P. Didot, fils aîné de F.A. Didot l’aîné, 1790. Grand in-4 de 1 portrait, 1 pl. hors-texte, xl pp., 222 pp., (1) f., 12 planches hors-texte. Plein maroquin rouge à grain long, plats richement ornés de filets, grecque et roulette dorées, dos à faux-nerfs mosaïqué avec incrustation de bandeaux de maroquin vert, pièces de titre et de tomaison en maroquin vert, chiffre doré du prince Albert de Saxe-Teschen répété cinq fois dans les entre-nerfs, coupes décorées, roulette intérieure, tranches dorées. Reliure armoriée et mosaïquée de l’époque. 308 x 228 mm.
Le premier ouvrage publié par Didot Fils et l’un des plus rares et des plus beaux livres illustrés du XVIIIe siècle. Bengesco, n404; Brunet, V, 1361. «Cette édition, très correcte, ne fut imprimée qu’à 250 exemplaires, sur le plus beau papier vélin d’Angoulême, avec de nouveaux caractères gravés exprès et tout récemment, par Firmin Didot. C’est le premier ouvrage auquel Didot fils aîné ait donné ses soins». La Henriade, poème de Voltaire, parut en 1723. Le personnage principal est le sage roi Henri IV qui met fin par son abjuration aux graves querelles religieuses du temps qui opposent catholiques et calvinistes. Exemplaire magnifique, tout à fait exceptionnel, imprimé sur grand papier vélin enrichi de dix figures par Moreau, gravées par Dambrun, de Launay, Duclos, Guttenberg, Helman, Lingée, Patas, Romanet, Simonet et Trière, un portrait de Henri IV, par Porbus, gravé par Tardieu, un portrait ajouté de Voltaire, gravé par Langlois, d’après La Tour, et le portrait de Frédéric-Guillaume de Prusse par Moreau le jeune. Cette édition des œuvres de Voltaire ne se trouve pour ainsi dire jamais en maroquin armorié de l’époque puisqu’elle fut imprimée en pleine Révolution française. Exemplaire unique, imprimé sur grand papier, relié en maroquin rouge décoré de l’époque avec incrustation de mosaïques de maroquin vert pour le Prince Albert de Saxe-Teschen dont il porte le chiffre répété au dos du volume et l’étiquette de bibliothèque, et son épouse, la sœur de la reine de France, Marie-Antoinette. «Albert, duc de Saxe-Teschen, épousa, en 1766, l’archiduchesse Christine, fille de l’empereur François Ier et sœur de Marie-Antoinette, reine de France, et il fut nommé, conjointement avec Christine, au gouvernement des Pays-Bas autrichiens. Il maniait fort habilement le crayon et le burin. C’est d’après ses dessins et sous sa direction qu’a été construit le superbe château de Laeken, près de Bruxelles. Il fonda l’Albertina à Vienne». Les bibliographes ne mentionnent aucun autre exemplaire relié en maroquin de l’époque mosaïqué et armorié.
S.l., de l'imprimerie de la société littéraire-typographique, 1784-1789. 70 vol. in-8, veau moucheté brun de l'époque, frises dorés en encadrement sur les plats, dos lisse orné de caissons dorés, pièces de titre et de tomaison rouge, tranches mouchetées (épidermures, petits manques, quelques taches et roussseurs).
Belle édition des oeuvres complètes de Voltaire, dite de "Khel", la plus célèbre et recherchée d'entre elles. Elle est imprimée sur papier vergé et comporte la date de 1784 au premier volume et 1785 pour les autres, à l'exception du 70e volume qui est à la date de 1789. Elle contient des lettres et des écrits en édition originale. Elle doit son nom au fort de la ville de Khel, petite ville allemande très proche de Strasbourg dans lequel furent installées les presses pour échapper à la censure. Initialement prévue par Voltaire et l'éditeur Panckoucke, c'est Beaumarchais qui s'est chargé de son édition et son impression. Pour ce faire, il acheta les caractères typographiques de Baskerville et trois moulins dans les Vosges pour la fabrication du papier. Elle est ornée d'un portrait de Voltaire de N. de Largillière, gravé par Tardieu, d'un portrait de Frédéric Guillaume de Prusse d'après Moreau le Jeune, gravé par Dambrun et du tableau des oeuvres de Voltaire, au premier volume. Elle comprend également la suite des gravures de Moreau le Jeune comme attendu dans les exemplaires en grand papier. Un second portrait, d'après Quentin de La Tour gravé par Langlois se trouve en tête du 16e volume et un troisième au 32e volume, dessiné d'après Houdon par Moreau le Jeune, gravé par Tardieu et daté de 1784. Elle comprend également une carte dans le 24e volume (Histoire de la Russie) et 14 planches dans le 31e volume sur la physique. Ex-libris du château de Rosny "La Solitude". Brunet, V, 1353, "la plus complète, la plus belle et la mieux ordonnée"; Cohen, 1043; Bengesco, IV, 2142. Voir photographie(s) / See picture(s). * Membre du SLAM et de la LILA / ILAB Member. La librairie est ouverte du lundi au vendredi de 14h à 19h. Merci de nous prévenir avant de passer,certains de nos livres étant entreposés dans une réserve.
Lausanne [pour Paris], sans nom, 1767. 2 tomes en un volume in-12 de [4]-118; [4]-120 pages, plein veau brun moucheté, dos à nerfs orné de filets et fleurons dorés, pièce de titre en maroquin rouge, plats frappés au centre des armes de Jean Bouhier, président du parlement de Bourgogne, membre de l'Académie française.
Seconde édition de l'Ingénu, publiée la même année que l'originale de Genève. C'est ici la première édition parisienne. On peut lire dans la correspondance de Grimm, à ce propos: "On a permis à Paris une réimpression du roman de l'Ingénu [...] II est vrai que la publicité de l'Ingénu n'a pas été de longue durée: les prêtres et leurs suppôts ont criés, et l'on vient d'en défendre le débit très sévèrement. [...] On m'a assuré que l'édition de Paris est entièrement conforme à l'édition de Genève, excepté que dans la seconde partie le nom de Saint-Pouange est en lettres initiales seulement et qu'on a ôté du frontispice les mots: Manuscrit trouvé dans les papiers du R. P. Quesnel". Bengesco, 1471. Jean Bouhier (1673 - 1746) jurisconsulte et président à mortier au Parlement de Dijon, littérateur érudit, archéologue, traducteur, poète, il jouissait d’une grande considération ; il avait créé chez lui à Dijon une petite académie que fréquenta de Brosses. Son importante bibliothèque était ouverte à tout littérateur ou savant qui le lui demandait, pourtant son élection à l'Académie française ne fut possible que sur la promesse qu’il fit d’habiter Paris, mais des circonstances imprévues l’empêchèrent de la tenir. Il occupa le siège de Malézieu, et après son décès, son siège fut occupé par... Voltaire! Les ouvrages de Voltaire avec armoiries sont très rares. Ex-libris de Roger Peyrefitte. Bengesco, I, 1471; Vente Peyrefitte, III, n° 223.Second edition of L'Ingénu, published the same year as the original in Geneva. This is the first Parisian edition. We can read in Grimm's Correspondence, in this regard: "On a permis à Paris une réimpression du roman de l'Ingénu [...] II est vrai que la publicité de l'Ingénu n'a pas été de longue durée: les prêtres et leurs suppôts ont crié, et l'on vient d'en défendre le débit très sévèrement. [...] On m'a assuré que l'édition de Paris est entièrement conforme à l'édition de Genève, excepté que dans la seconde partie le nom de Saint-Pouange est en lettres initiales seulement et qu'on a ôté du frontispice les mots: Manuscrit trouvé dans les papiers du R. P. Quesnel". Bengesco, 1471.Sides struck in the center of Jean Bouhier's arms , president of the Parliament of Burgundy, member of the French Academy. Jean Bouhier (1673 - 1746), jurisconsult and president "à mortier" of the Parliament of Dijon, erudite scholar, archaeologist, translator, mediocre poet, he was in great consideration; he had created at his home in Dijon a little academy frequented by Brosses. His important library was open to any literary or scholar who asked him. Yet his election to the French Academy was only possible on the promise he made to live in Paris, but unforeseen circumstances prevented him to keep it. He occupied the siege of Malézieu, and after his death, his seat was occupied by... Voltaire! Voltaire's works with coats of arms are very rare.Roger Peyrefitte's ex libris.
Genève, Institut et Musée Voltaire, 1952. 2 volumes in-8 de IX-240 et [6]-de 241 à 506 pages, cartonnage façon toile brique, titre et décors dorés aux dos très légèrement passés).
Fac-similé autographe à double page en frontispice à chacun des 2 volumes. Peu courant. Exemplaire enrichi d'un envoi autographe signé de Théodor Besterman à l'historien genevois Binz. On joint une carte imprimée "with every good whish from Theodore and Evelyn Besterman", à l'adresse de "Les délices", ornée d'un portrait de Voltaire et de Mme Denis contrecollé.
Paris, Pillot, an IX-1801, [et] Paris, Garméry, an IV. 2 volumes in-12 reliés en un, de 148 et [4]-152 pages, demi-basane brune, dos lisse, orné de filets et fleurons dorés, pièces de titre rouge et bleue.
Orné d'un portrait de Voltaire au frontispice.
Torino 1970 Institut et Musée Voltaire, University of Tortonto Press Original Wraps Very Good 2eme Édition
The Complete Works of Voltaire 7, La Pucelle d'Orléans, by Jeroom Vercruysse, 23 x 16.5 cm, 733 p. ,very good condition
Oxford 1985 The Voltaire foundation, Taylor Institution, Oxford Original Wraps Very Good 1° Edition
The Complete Works of Voltaire 50, 1760, Edited By W.H. Barber, 23 x 16.5 cm, 542 p. ,very good condition
S.l.de l'imprimerie de la société littéraire-typographique, 1785-1789. 70 vol. in-8, veau fauve de l'époque, filet à froid en encadrement sur les plats, dos lisse ornée de frises et filets dorés, tranches jaunes (épidermures, petites taches et rousseurs).
Belle édition des oeuvres complètes de Voltaire, dite de "Khel", la plus célèbre et recherchée d'entre elles. Imprimée sur vélin d'Arches "pour l'imprimerie de Khel" et dite à la croix (), elle contient des lettres et des écrits en édition originale. Elle doit son nom au fort de la ville de Khel, petite ville allemande très proche de Strasbourg dans laquelle furent installées les presses pour échapper à la censure. Initialement prévue par Voltaire et l'éditeur Panckoucke, c'est Beaumarchais qui s'est chargé de son édition et son impression. Pour ce faire, il acheta les caractères typographiques de Baskerville et trois moulins dans les Vosges pour la fabrication du papier. Elle est orné d'un portrait de Voltaire de N. de Largillière, gravé par Tardieu au premier volume, un second, d'après Quentin de La Tour gravé par Langlois au 16e volume et un troisième au 32e volume, dessiné d'après Houdon par Moreau le Jeune, gravé par Tardieu et daté de 1784. Elle comprend également une carte dans le 24e volume (Histoire de la Russie) et 15 planches (la 8e étant répétée) dans le 31e volume sur la physique. Brunet, V, 1353, "la plus complète, la plus belle et la mieux ordonnée"; Cohen, 1043. Ex-libris Hubert Benedic. Voir photographie(s) / See picture(s) * Membre du SLAM et de la LILA / ILAB Member. La librairie est ouverte du lundi au vendredi de 14h à 19h. Merci de nous prévenir avant de passer,certains de nos livres étant entreposés dans une réserve.
Paris, Dupont, 1825. 71 volumes in-8, demi-veau glacé fauve, dos à nerfs ornés de roulettes et filets dorés, pièces de titre et tomaison en maroquin vert, tranches marbrées. De la bibliothèque Renouard de Bussière, avec ex-libris armorié, à la devise Taire et Faire. Elégante reliure signée Brigandat.
Illustrée de 2 portraits de Voltaire et 85 gravures hors-texte. Très bel exemplaire totalement exempt de rousseur, auquel on a ajouté 85 gravures de la suite dessinée par Desenne (Brunet, V, 1359). Bengesco, IV, 2154 qui n'annonce pas de gravure. Ex-libris armorié avec la devis Faire et Taire. Petit manque au dos du t. XVI. Et comme on dit, chez Dupont, tout est bon...
Paris, 1833.In-18 de: 206 pp., 36 pp., 1 frontispice aquarellé, 7 gravures coloriées, 9 gouaches originales ajoutées, Plein chagrin vert, encadrement de filets dorés et à froid sur les plats, dos à nerfs finement orné, tranches dorées. Reliure de l’époque. 115 x 70 mm.
Édition originale de la plus grande rareté. Rarissime volume d’un érotisme puissant tant au plan du texte que de l’illustration. Gay, Bibliographie des ouvrages relatifs à l’amour, aux femmes, ..., p. 89. Ce volume est si rare que Gay, dans sa Bibliographie des ouvrages relatifs à l’amour le cite, mais ne mentionne aucun exemplaire en main-privée ni en vente publique. «Ce livre renferme en outre un opuscule intitulé: ‘Gaudrioles’, qui a 36 pages. Condamnation insérée au Moniteur du 9 juin 1839» (Gay). Le présent recueil contient 5 contes de La Fontaine : "Le Juge de Mesle, Le Paysan qui avait offensé son seigneur, Le Faiseur d'oreilles, L'Anneau d'Hans Carvel, Le Muletier". Continuellement poursuivi, notamment au XIXe siècle, la destruction de cette édition fut ordonnée par arrêt de la cour d’assises de la Vienne du 12 décembre 1838, inséré au Moniteur du 9 juin 1839. Des gravures destinées à illustrer ce recueil et notamment celles intitulées le Mal d’aventure, Tirliberly, l’Hospitalière, la Puce, la Planche, ont été également condamnées par jugement du tribunal correctionnel de la Seine du 6 mars 1852. Le volume constitue un véritable objet érotique; notre exemplaire est orné d’un titre libre à la date de 1804 peint à la main à l’époque, de 6 gravures libres à pleine page aquarellées à l’époque rehaussées d’un cadre plein or. Le volume fut en outre enrichi de 9 gouaches originales érotiques d’une rare intensité et modernité. Ces illustrations originales furent peintes sur les feuillets blancs reliés au début et à la fin du volume magnifiant celui-ci en un véritable unica érotique ancien. Localisation des exemplaires: 1 seul dans le monde, à la B.n.F.!
A Amsterdam, 1755. 2 parties en un volume in-12 de [4]-278; [4]-208 pages, plein veau moucheté, dos à nerfs orné de fleurons et filets dorés, étiquette de titre beige, tranche rouge.
Édition originale publié sans le consentement de Voltaire car son manuscrit lui fut volé! Voici dans quelles circonstances ce vol paraît avoir été commis. Voltaire avait envoyé à madame Denis le manuscrit destiné au duc de Richelieu : le marquis de Ximénès, qui avait dû épouser madame Denis et qui vivait dans son intimité, le déroba et le vendit, par l'entremise du chevalier de La Morlière, au libraire Prieur; celui-ci obtint un privilège de M. de Malesherbes, et imprima l'ouvrage. Bon exemplaire. Bengesco, I, 1232 p.365.
Amsterdam et Leipzig, chez Arkstée & Merkus, 1765, in-12, 6 vol, 35 pl, Maroquin rouge à la Du Seuil du XIXe siècle, dos à nerfs doré, dentelle intérieure dorée, tranches dorées, Nouvelle édition, augmentée des commentaires de Voltaire. Elle est joliment illustrée de 34 figures hors-texte de J. Punt, et 1 gravure de Frankendaal en frontispice du premier volume gravées en taille douce et en réduction d'après les dessins de Boucher pour l'édition de 1740 (ce qui explique la date de 1738 à 1740 dans les légendes des gravures). Très bel exemplaire de cette édition collective, joliment illustrée et parfaitement établie. Reliure anglaise du XIXe siècle. Étiquette ex-libris non identifiée. Un ancien lecteur a dessiné un petit personnage à la mine de plomb dans la marge de la page 275 du tome V. Cohen, 716. Couverture rigide
Bon 6 vol., 35 pl.
Cette édition originale de Candide est très rare. S.l. [Genève, Cramer], 1759. [Reliés à la suite] : II- [Maubert de Gouvest, Jean-Henri]. Ephraïm justifié. Mémoire historique et raisonné sur l’état passé, présent et futur des finances de Saxe... adressé par le Juif Ephraïm à son cousin Manasses d’Amsterdam. Nouvelle édition. Erlangen, 1758. III- [Du même]. Lettre du Prince de Prusse mourant, au Roi son frère. Erlangen, 1758. IV- [Rémond de Saint-Sauveur]. Remerciement d’un Particulier à Messieurs les Philosophes du Jour. V-[Coyer, Gabriel-François]. Lettre au R.P. Berthier sur le matérialisme. Genève (Paris), 1759. Soit 5 ouvrages reliés en 1 volumes in-12 de : I/ (1) f.bl., 299 pp. (signatures A-Nh), (1) f.bl. ; II/ viii pp., 103 ; III/ 23 pp. ; IV/ 8 pp. ; V/ 77 pp. L’encre noire a légèrement déchargé en transparence lors de l’impression de Candide. Reliure de l’époque en veau marbré, dos lisse orné de motifs dorés, pièce de titre de maroquin rouge, tranches rouges. Reliure de l’époque. 161 x 93 mm.
Véritable édition originale de Candide, « très rare et fort recherchée ». (Douze autres ont paru la même année). Elle est conforme aux caractéristiques données par A. Morize. « Il existe de Candide huit éditions différentes, publiées en 1759 sans nom de ville ni d’imprimeur, toutes tirées dans le même format, et ayant toutes un titre identique. De ces huit éditions, celle-ci est la première. » (Bengesco. B.N.F., En Français dans le texte). Dès le 2 mars 1759, Candide fut dénoncé au conseil de Genève qui ordonna la destruction du livre. Voltaire est le maître du pessimisme ironique. Eugène Marsan observe à cet égard : « De toutes ses veines, c’est celle-là qui a le moins souffert du temps. Ce qu’il avait de caduc dans sa poésie, de sec dans son histoire, de court dans sa philosophie a fini par rebuter, au lieu que le pessimisme du Candide a de plus en plus séduit ». Cette édition originale de Candide est très rare. II/ Edition originale de ce texte de Maubert de Gouvest. Voltaire a analysé un ouvrage de cet auteur. Celui-ci, ancien capucin, était devenu le secrétaire du roi de Pologne Stanislas Ier. Maubert de Gouvest (1721–1767), “successivement officier d'artillerie, capucin, calviniste, directeur des comédiens français en Allemagne” (Quérard), fulfilled the first of these roles at the Electoral court of Saxony in 1745, when he took part in the Battle of Dresden against Prussia. The present work compares these two nations, now engaged in the Seven Years War, in the form of a letter from a German Jew to his cousin in The Netherlands. Barbier II, cols 140–1; Goldsmiths' 9385; Quérard V, 629. III/ Maubert de Gouvest revendique dans sa correspondance avec Cobenzl la paternité de la Lettre du prince de Prusse mourant, au roi son frère (Erlangen, 1758). V/ Edition originale de cette lettre, hostile aux Philosophes, et qui sera pourtant insérée dans l’édition de 1773 des œuvres complètes de Diderot comme étant de sa main. Précieux exemplaire de cette réunion de textes du XVIIIe siècle, dont l’édition originale de Candide, conservé dans sa reliure en veau marbre de l’époque.
Paris Laplace, Sanchez et Cie Half-Leather Very Good
Theatre De Voltaire. Nouvelle édition. Ornée de portraits en pied coloriés. Dessins de M. Geffroy. Paris, Laplace, Sanchez et Cie. 610p. Relieur en cuir orné en or.
Phone number : +32(0)496 80 81 92
A Londres et à Paris, chez M. Elmesly / chez les Frères Debure, 1777. In-8 de [4]-348 pages, plein veau moucheté, dos à 5 petits nerfs orné de fleurons, étoiles, encadrements, roulettes et titre dorés, étiquette de titre brune, filet doré sur les coupes, tranches rouges.
Edition originale. Manque la coiffe inférieure, petites épidermures sur les plats, légère auréole au coin supérieur de quelques feuillets.
A Paris, Chez Defer de Maisonneuve, 1790. 2 volumes in-12 de 296 + 300 pages, plein veau raciné havane, dos lisses ornés de fleurons et filets dorés, pièces de titre rouges, plats encadrés d’un triple filet doré, tranches vertes. Belle condition.
Charmante illustration qui se compose de 2 frontispices et de 4 figures hors texte avant la lettre d'après Le Barbier par Gaucher. Recueil de poésie, la plupart assez lestes de Piron, Piis, Chaulieu, Voltaire et autres auteurs, publié à l'initiative de l'abbé François Bancarel. "Les agréables petites estampes..." avaient auparavant figurées dans Les Chansons de Piis. Elles sont ici avant la lettre, car Cohen nous dit "on a ajouté une légende en bas" et il n'y en a pas dans notre exemplaire. Achevé d'imprimé par l'Imprimerie de Clousier en 1789; et il existe une édition à cette date avec, sur la page de titre, la mention supplémentaire "A Bruxelles, chez la veuve Dujardin, libraire de la Cour" que Cohen ne connaît pas. Cohen, 147; Gay-Lemmonyer, I, 401; Bengesco, IV, 2243 " Ce recueil contient un assez grand nombre de poésies de Voltaire".
Paris, Defer de Maisonneuve, 1790. 2 volumes in-12 de [4]-296; [4]-300 pages, plein maroquin cerise, dos lisses ornés de fleurons et roulettes dorées, pièces de titre et de tomaison en maroquin vert, roulette dorée en encadrement des plats et intérieur, filet doré aux coupes, tranches dorées.
Charmante illustration qui se compose de 2 frontispices et de 4 figures hors texte avant la lettre d'après Le Barbier par Gaucher. Recueil de poésie, la plupart assez lestes de Piron, Piis, Chaulieu, Voltaire et autres auteurs publié à l'initiative de l'abbé François Bancarel. "Les agréables petites estampes..." avaient auparavant figurées dans Les Chansons de Piis. Elles sont ici avant la lettre, car Cohen nous dit "on a ajouté une légende en bas" et il n'y en a pas dans notre exemplaire. Achevé d'imprimé par l'Imprimerie de Clousier en 1789; et il existe une édition à cette date avec, sur la page de titre, la mention supplémentaire "A Bruxelles, chez la veuve Dujardin, libraire de la Cour" que Cohen ne connaît pas. Très plaisant exemplaire dans une reliure de grande qualité. Petite restauration à un plat, très discrète. Ex-libris moderne de Jean-François Chaponnière. Cohen, 147; Gay-Lemmonyer, I, 401; Bengesco, IV, 2243 " Ce recueil contient un assez grand nombre de poésies de Voltaire".
[VOLTAIRE François-Marie Arouet de] LA BEAUMELLE Laurent Angliviel de:
Reference : 9356
(1763)
Londres, J. Nourse, 1763. In-12 de 213 pages, plein maroquin vert, dos lisse richement orné, triple filet doré encadrant les plats, fleurons aux angles, filet doré sur les coupes, tranches dorées, dentelle dorée intérieure, garde de soie jaune.
Très bel exemplaire.
Genève, [Cramer], 1768-1777. 29 volumes grand in-4, demi-veau blond à coins, dos à 5 nerfs ornés de filets, roulettes, titre, sous-titre et paniers de fleurs surmontés d'un joli chapeau, le tout doré. 23 volumes avec étiquettes de titre rouges et de sous-titre et tomaison caramel, 6 volumes avec étiquettes de titre caramel et de sous-titre et tomaison vertes, plats de joli papier marbré. Non rognés.
Illustré de 47 planches hors texte par Gravelot, gravées par Flipart, Duclos, le Vasseur, Cathelin,... dont 4 en frontispices (I. 13 - II. 1 - III. 6 - IV. 5 - V. 6 - VI. 6 - VII. 9 - XI. 1.). Exemplaire conforme à Bengesco, à quelques détails près, à savoir : notre volume I comporte 2 frontispices et 11 planches (contre 1 front. et 10 planches chez Bengesco), les volumes II et XI contiennent 1 frontispice chacun (portraits de Charles XII par Gardelle et de Louis XIV par Rigaud), mentionnés par Bengesco mais mal placés; pour ces 15 volumes, notre exemplaire totalise donc 47 planches là où Bengesco n'en recense que 43. Notons encore que notre 2e tome correspond à son tome VII, les tomes II à VII sont donc décalés, tout rentrant dans le même ordre au tome VIII. Pour terminer, mentionnons encore une distraction du relieur qui a mélangé (et c'est légitime) les étiquettes des 2 derniers tomes de... Mélanges (Tome 29-Mélanges 8 et Tome 30-Mélanges 7).Les trente premiers volumes de l'édition in-4 ont été publiés de 1768 à 1777, ce sont les volumes présentés ici, à l'exception malheureusement du tome XXI qui manque (tome I des Questions Sur l'Encyclopédie, par des amateurs); les quinze derniers volumes seront publié en 1796; ils contiennent, outre la Correspondance, tous les ouvrages de Voltaire qui n'avaient pas été compris dans la première partie de l'édition, et même quelques-uns de ceux qui y avaient été recueillis (comme Sophonisbe). La plupart des volumes ont été restaurés à une voir aux deux coiffes, quelques coins frottés. Quelques auréoles (I, XXVIII et XXX), quelques repères au crayon à papier (III), mors fendu sur 2 cm (XXVII). [Bengesco, IV, 2137].