Paris, Bureaux de la Publication, Imprimerie Nationale, 4 tomes en 2 volumes in-16 reliés demi chagrin Marron, 190-192 et 189-184 pages, dos à 4 nerfs ornés de filets dorés, titre doré, très bon état
1868 Paris, Techener fils, 1868, volume in-12 relié demi toile verte, 484 pages, dos lisse, titre doré, édition originale, ex-libris du Comte de Saint Périer collé au revers du premier plat, très bon état
Marie Adrienne Françoise de Noailles, marquise de La Fayette (1759-1807) est l'épouse de Gilbert du Motier, marquis de La Fayette.
1930 Toulouse, Basuyau, 1930, plaquette in-4 brochée, 16 pages + 10 hors textes en bistre, bon état
1939 Moulins, Imprimeries Réunies, 1939, plaquette grand in-8 brochée, 16 pages (non paginées), couveture illustrée, très bon état
1847 Tours, Ad Mame et Cie, 1847, volume in-12 relié pleine percaline romantique bleue de l'éditeur, 286 pages, dos orné d'un long fer et du titre dorés, plats ornés de fers dorés et à froid, très bon état
1861 Paris, Didier, 1861, volume in-12 relié demi chagrin noir, 374 pages, dos à 4 nerfs orné de caissons dorés, illustré de 4 gravures hors texte, très bon état
1840 Paris, Chez Auguste Durand, 1840, 2 volumes in-8 reliés demi chagrin bordeaux à la bradel, 327 et 320 pages, dos lisse, titre et auteur dorés, couvertures conservées, très bon et bel état
Manon Roland, plus connue sous le nom de Madame Roland, née le 17 mars 1754 et guillotinée à Paris le 8 novembre 1793, fut une des figures de la Révolution française et joua un rôle majeur au sein du parti girondin. Elle anima un salon qui devint le rendez-vous de nombreux hommes politiques influents, Brissot, Pétion, Robespierre et dautres élites du mouvement populaire dont notamment Buzot. Elle fut arrêtée en mai 1793, lors de la proscription des Girondins, Elle fut jugée le 8 novembre 1793 et exécutée le soir même.
TASTU Mme Amable, et Mmes Julie DELAFAYE-BREHIER et Eugénie FOA, et MM Léon GUERIN, de CHANTAL, Ernest DEsPREAUX, MAIGROt, CHAMPAGNAC, Raphael SAINT-PHAR et J. de MIRVAL
Reference : 5872
(1842)
1842 Paris, à la Librairie de l'Enfance, P.-C. Lehury éditeur, 1842, volume in-8 relié plein chagrin vert de l'époque, VIII-392 pages, dos à 4 nerfs surlignés de filets dorés et caissons composés d'un triple filet doré encadrés de noir, plats encadrés aussi de noir et de deux triple filet dorés, tranches dorées, 12 lithographie de Bertauts sur chine appliquée et sous serpentes, quelques rares et très pales rousseurs, bel exemplaire, très bon état
Les 16 premières pages sont consacrées à la Corse
BARBARAY Marie-Louise (en collaboration avec Mme Adrien Assenat)
Reference : 4973
(1977)
1977 Langogne, chez l'auteur, 1977, volume in-8 broché, 247 pages, illustrations hors texte, carte in fine, très bon état
1950 Paris, Plon, 1950, volume in-8 broché, 231 pages, couverture illustrée, très bon état
1877 Paris, Didier, 1877, 2 volume in-12 reliure demi-Basane, 457 et 439 pages, dos à 4 faux nerfs dorés, titre doré, bon état
BRISSON Mme la Présidente, DUBOIS J. B., BOUFFLERS M. de, RICARD M., CAMBRY Citoyen, LEBRETON Joachim, FRISI Paolo, MORELLET Abbé, BERTRAND DE MOLLEVILLE A. F.
Reference : 1593
(1778)
1778 Recueil factice in-8 du début du XIXe siècle, relié demi basane de l'époque, dos lisse à 5 faux nerfs dorés, pièce de titre rouge notée "ELOGES", très bon état
1861 PARIS, 1861, librairie de L. HACHETTE et Cie, volume in-12 relié demi chagrin marron, dos orné à 4 nerfs, tres bon état.
1822 Paris,Ménard et Desenne, 1822, volume in-16 relié demi basane vert-foncé, 347 pages, dos lisse à 6 faux nerfs dorés, titre doré, portrait en frontispice, 3 gravures hors texte sous serpentes de Deveria gravées par Chollet, très bon état
1887 Paris, Didier, 1887, plaquette in-12 brochée, 23 pages, très bon état
1916 Paris, 1916, Didier Editeur, volume in-8 reliure toile verte illustrée de l'éditeur portant titre au dos et sur le premier plat, 195 pages, nombreuses illustrations in texte, très bon état
1886 PARIS, 1886, librairie Hachette et Cie, volume in-12 reliure pleine percaline bleue illustrée de l'éditeur, 278 pages, trois tranches dorées, bibliothèque des petits enfants, rares rousseurs, tres bon état .
bibliothèque des petits enfants
1882 Paris, Hachette, 1882, volume in-8 reliure cartonnage pleine percaline rouge ornée de l'éditeur, 232 pages, dos lisse orné de decors dorés à motifs floraux et titre doré, plat orné de décors noirs et dorés avec rappel du titre doré, sans rousseur, très bon état
1930 Paris, Perrin, 1930, 2 volume in-12 reliure demi-Basane, 457 et 439 pages, dos à 4 nerfs orné de larges fers noirs et dorés, couvertures conservées, très bon état
1869 Paris, Poussielgue, 1869, volume in-8 relié demi toile percaline beige, XIV-728 pages, portrait gravé en frontispice, gravures et fac-similés de lettre hors texte, une carte dépliante in fine, bon état
Paris, Hachette, 1879, volume in-12 broché, 304 pages, couverture rose, très bon état
ROUEN, 1865, Mégard et Cie libraires éditeur, volume in-12 reliure cartonnage papier gauffré bleu de l'éditeur, plats et dos ornés de motifs dorés, tres bon état .
LILLE, PARIS, librairie de J. LEFORT, sans date (vers 1850) volume in-12 cartonnage éditeur papier gauffré violet, plats et dos ornés de motifs dorés, très bon état .
Paris, P.-C. Lehuby, libraire-éditeur s.d. Exemplaire relié, reliure pleine toile ornée avec dorures, dos orné avec titres dorés (mors usés), gd in-8 (27 cm x 18), 444 pages sur beau papier avec introduction et table + planches sur beau papier cartonné. Quelques pâles rousseurs.
Important ensemble de 7 dossiers manuscrits datés de 1887 à 1892 relatifs à la liquidation de la Librairie Edouard Dentu ] I : Mémoire de Madame veuve Dentu [ Mémoire manuscrit autographe de Léonie Dentu, 8 pp. in-folio, circa 1887 : ] "Madame Veuve E. Dentu, mise en cause, en vertu d'insinuations dépourvues de tout fondement lui imputant des dépenses exagérées, et une gestion imprudente de ses biens et revenus personnels, croit devoir protester avec la dernière énergie contre les calomnies dirigées contre elle dans un but intéressé. Elle met ses adversaires au défi de fournir une seule preuve de tous les faits qu'ils ont allégués. Elle n'a pas d'autre réponse à faire que d'exposer la situation désastreuse qui lui a été créée par l'incurie des liquidateurs de la succession de son mari." [Suit tout le détail de la situation, depuis le décès d'Edouard Dentu le 13 avril 1884. On relève quelques passages :] " M. Sauvaître qui avait été institué administrateur judiciaire après le décès de M. Dentu, avait présenté au notaire liquidateur, sans livre, ni écriture de commerce, des inventaires et des bilans qui n'avaient aucun caractère d'authenticité. [...] Il n'a pu ou n'a voulu fournir aucune situation relativement à ses comptes ; il s'est refusé à dresser un nouvel inventaire, à ouvrir les livres exigés par la loi, à remettre aux employés comptables les pièces leur permettant de dresser les états qu'il ne voulait ou ne pouvait faire lui-même. De plus, par son imprévoyance il accumulait de nouvelles et lourdes charges pour la maison de librairie déjà durement éprouvée par la crise commerciale ; enfin il empiétait sur les prérogatives de Mme Dentu en traitant sans mandat les auteurs. Par exemple il faisait imprimer le livre "Le Gaga" et se hâtait de le mettre en vente malgré une défense expresse de Mme Dentu. Déjà blessée par l'attitude outrageante qu'il prenait à son égard, elle ne put se dispenser de le congédier après inutiles remontrances [ ... ] C'est ainsi que la reconstitution entière de la comptabilité et les rectifications d'écriture qui en étaient la conséquence n'ont pu être essayées qu'après le départ de M. Sauvaître à dater du 1er janvier 1886. Elles ont abouti en peu de temps à la constatation de la situation désastreuse qui avait été faite à Mme Dentu. [ Celle-ci se tourne en vain de tous côtés : ] Elle fit plusieurs versements pour une somme totale de 50000 fr. à la caisse de la librairie. Elle essaya en outre de s'associer des capitalistes. Dès le mois de juin 1886 un acquéreur présenté par M. de La Batut étudiait un projet d'achat dans des conditions paraissant avantageuses [ ... mais c'est l'échec. Elle souscrit un emprunt ] Mais malgré ses efforts et en raison des manoeuvres de concurrents et des ennemis acharnés surgissant de tous côtés contre elle, elle n'eut pu suffire à conjurer le péril d'une suspension de paiement si elle n'eût conclu en février 87 un acte d'association qui consacrait presque entièrement tous les avantages et toutes les prérogatives qu'on lui avait attribués lors du partage. Malheureusement la persistance de la crise commerciale et le danger de continuer les opérations qui pouvaient créer pour l'avenir des charges qu'elle n'eût été en état de supporter même partiellement l'obligèrent à conclure de nouveaux arrangements pécuniaires pour partager la responsabilité commerciale avec ceux des associés qui étaient mieux qu'elle en mesure d'en subir les conséquences, puis à se retirer entièrement, et définitivement par acte de cession du 1er octobre 87. [...] Sans entrer dans une discussion de chiffre quelconque, il est facile d'établir quelles sont les causes directes du déficit laissé par Dentu à son décès : ce sont exclusivement les dépenses personnelles engagées depuis l'année 1879 jusqu'à la fin de 1883, notamment l'achat de divers immeubles de plaisance, d'un prix élevé, coûteux d'entretien et sans revenus avec les frais d'aménagement d'installations et d'ameublement (sans parler de l'établissement de Mme de la Batut) ; les sommes déboursées pour ces différentes affaires dépassaient pour cette période 500000 fr., prélevés sur le compte courant du comptoir d'escompte c'est-à-dire les recouvrements effectués sur les clients de la librairie, le véritable actif commercial, qui n'était alors nullement disponible". [ etc.] II : Rapport d'arbitrage par Binot de Villiers daté du 26 novembre 1892. Contestation entre Madame Veuve Dentu Demanderesse d'une part et MM. Hippeau, Curel, Gougis, Richardin d'autre part [ Rapport d'arbitrage de 39 pp. manuscrites in-folio, détaillant avec grande clarté et précision le litige complexe opposant la Veuve Dentu à ses nouveaux associés, liés par divers contrats sur la seule année 1887. Remarquable document sur l'histoire de la librairie et de l'édition à la fin du XIXe siècle. On citera notamment ce passage : ] "Pour obtenir une avance de la librairie Dentu, un auteur promet d'apporter prochainement un manuscrit, et la librairie lui fait cette avance pour qu'il n'aille pas apporter son manuscrit ailleurs et c'est-à-dire pour s'assurer la préférence. Si l'auteur ne remplit pas sa promesse la librairie subit une perte presque toujours irrecouvrable. S'il remplit sa promesse, pas de difficultés si ce n'est qu'à ce moment on lui verse généralement le complément de ses droits d'auteur. Comme la librairie n'a d'espoir d'être remboursé que sur le produit de la vente et c'est ce qu'indique très clairement la convention du 13 octobre 1887, lorsqu'elle est édicte que le remboursement des avances se fera par voie de déduction sur les sommes auxquelles ont droit les auteurs, la librairie commence par déduire des droits d'auteur les avances déjà faites et ne se libère ensuite que contre remise du manuscrit. Elle ne court plus alors que le risque de l'insuccès de l'ouvrage." ; III : Liquidation de la Société Dentu & Cie dissoute le 30 juin 1887. Deuxième Compte [ 8 feuillets in-folio. Le rapport d'arbitrage indique : " à la date du 8 février 1887, une société était formée sous la raison sociale Dentu & Cie entre Mme Veuve Dentu et M. Hippeau, associés en nom collectif et M. Curel simple commanditaire ; mais quelques mois plus tard, c'est-à-dire le 16 juillet 1887, cette société était dissoute avec effet rétroactif aux 30 juin" ] ; IV : Compte Personnel de Mme Vve Dentu du 1er octobre 1887 au 30 Juin 1888 [ 1er et 2e compte, ensemble 4 feuillets in-folio ] ; V : Librairie Dentu. Société Curel Gougis et Cie. Compte Personnel de Madame Vve Edouard Dentu, période du 1er juillet au 8 novembre 1888 [ 4 ff. in-folio] ; VI : Lot d'une cinquantaine de feuillets d'inventaire, essentiellement Inventaire des Magasins de Ségur [ Comme le précise le rapport de l'arbitre, "Le magasin de l'avenue de Ségur n'était pas un magasin de vente était uniquement un lieu de dépôt choisi par Mme dentu dans une maison montée des propriétaires et elle seule avait la clé de ce dépôt où elle avait rassemblé les ouvrages qui n'étaient plus de vente courante."] ; VII : Compte Principal de Madame Dentu chez son mandataire M. Albert Baudry depuis le 10 décembre 1889 [ 4 feuillets in-4 sous chemise, daté du 31 mars 1892 ]
Important ensemble réunissant diverses pièces relatives au "naufrage" de la librairie Dentu, au lendemain du décès du grand éditeur Edouard Dentu. On notera un remarquable rapport d'arbitrage détaillant avec une grande clarté les litiges très complexes qui opposèrent la Veuve Dentu à ses nouveaux associés. L'arbitre plonge dans les arcanes de l'édition et de la librairie parisienne des années 1884-1890. Prix du lot, non séparable.