Louise d'Épinay 1725-1783 ( Louise Florence Pétronille Tardieu d'Esclavelles)
Reference : 85688
(1822)
Paris Alexis Eymery : Imp. Joly, Dôle 1822, in-18 (8,5x13,9cm), élégante reliure romantique,demi-chagrin noir à dos long décorés de motifs dans le goût du temps, touches tranches dorées, XVI, 192p., 226p., 216p., 180 p. Edition en bel état de conservation complète des 12 gravures hors-textes. De rares rousseurs & marques du temps.En préambule, l'Avertissement sur la seconde édition parisienne (la première parue à Leipsick en 1774), suivi d'une Lettre de l'Auteur à l'Editeur de la première édition.
En 1756, Louise d'Épinay se préoccupait déjà du thème de l'éducation dans ses Lettres à mon fils. Elle rédige Les Conversations d'Émilie à l'intention de sa petite-fille, Émilie de Belzunce, sous la forme de dialogues vivants entre une mère et sa fille. Elle cherche également à encourager les autres mères à suivre son exemple quant à l'enseignement de leurs filles, elle insiste sur l'importance fondamentale jouée par la mère dans l'éducation de celles-ci, qu'elle soit morale ou physique. Louise d'Épinay passe ainsi plusieurs heures par jour avec Émilie, et rédige les commentaires de la jeune fille, mais aussi ses questions, ses réflexions, ce qui constitue l'essentiel du texte. Elle interroge également, et remet en cause, les procédés et théories mises en place par ses prédécesseurs .Le public réserva un accueil très favorable au traité lors de sa première parution. Ses idées eurent une probable influence sur les traités de pédagogie postérieurs aux Conversations, à savoir sur les écrits d'Isabelle de Charrière, de Germaine de Staël, de Nicolas de Condorcet, d'Arnaud Berquin, d'Henriette Campan ou encore de Pestalozzi. À sa mort, ce fut Grimm qui prit alors la jeune Émilie de Belzunce sous sa protection. Source : Wikipédia NB : En ces derniers jours de l'année, les questions et commandes sont traitées dans les 24h et les envois reprendront à partir du 5 janvier. Merci.