Veuve Delaulne Paris 1730 Traduction nouvelle suivant la dernière édition latine du P. PETAU, par M. MAUCROIX, et continuée jusqu'en 1701. Avec un traité de Chronologie par M. DE LISLE.3 volumes in-12 ( 170 X 100mm ) de XVI 487 12 ffnch. 612 8 ffnch. et 613 pages, plein veau fauve marbré, dos à nerfs ornés de caissons et fleurons dorés, coupes filetées d'or, tranches briques ( reliure de l'époque ). 2 coiffes usées, sinon bel exemplaire, trés pur.
A Paris, de l'Imprimerie de P. Didot l'aîné, An Ve de la République,, 1796. In-8 de (4)-157 pp. 5 pp. de musique notée, basane racinée, dos lisse orné, pièce de titre en maroquin rouge, filet et frise dorés d'encadrement sur les plats, non rogné (reliure moderne à l'imitation).
Édition originale de La Marseillaise imprimée dans le recueil Essais en vers et en prose de Rouget de Lisle sous le titre « Le Chant des Combats, vulgairement L’Hymne des Marseillois. Aux Mânes de Sylvain Bailly, premier maire de Paris ».C'est ici le premier état du célèbre chant comprenant six quatrains, tel qu'il a été écrit et composé par le capitaine Claude Joseph Rouget de Lisle (1760-1836) à Strasbourg dans la nuit du 25 au 26 avril 1792 (8 au 9 thermidor an II) - institué hymne national en 1795 par le décret du 26 messidor an III. « Publié d'abord à Strasbourg, ce chant se répandit très vite par voie orale, mais aussi par les nombreuses copies que l'on en fit et les éditions qu'en donnèrent les journaux du temps. De là sans doute, dès les origines, l'existence de versions sensiblement différentes les unes des autres. En tout cas, ce Chant de guerre pour l'Armée du Rhin, appelé aussi alors Hymne à la Liberté ou Hymne à la République, devint vite populaire dans toutes les armées républicaines. Le chant de Rouget de Lisle devint alors l'Hymne des Marseillais puis, plus simplement, La Marseillaise : c'est le peuple de Paris qui lui donna son titre définitif. » (En français dans le texte, 189).L'exemplaire est truffé de cinq gravures dont une reliée en frontispice (La Liberté de la Presse gravée par N. Thomas d'après Bornet), une deuxième non signée en regard de La Marseillaise légendée Liberté, Liberté chérie, combats avec tes défenseurs ; enfin une jolie figure gravée par Gaucher d’après Lebarbier, une illustration sans titre et la dernière gravée par Simonet d'après Moreau le jeune. A la fin : « Chant de l’Hymne à l’Espérance. Gravé par Richomme », titre et 5 pages de paroles et musiques gravées. Exceptionnel exemplaire enrichi d'un billet autographe de Rouget de Lisle provenant de la collection du docteur Lucien Graux daté « Paris, 23 Messidor an 5 » (11 juillet 1797). Rouget de Lisle recopie en guise de certificat de moralité une attestation proposant la résolution d'une plainte en diffamation portée par lui contre les Frères Michaud, propriétaires du journal royaliste La Quotidienne dans laquelle l'auteur de La Marseillaise avait été accusé de liaison avec les Jacobins :Trompé par de fausses apparences sur la nature et les suites de l'altercation qui a eu lieu entre Mr. Rouget de Lisle et Mr Michaud cadet, frère du rédacteur de la Quotidienne ; désabusé par une exposition des faits précise et circonstanciée, je m'empresse de reconnaître que Mr Rouget de Lisle est un brave et galant homme, dont toute la conduite dans cette affaire a été marquée au coin d'une juste sensibilité et de la loyauté la plus intacte et je l'autorise à faire de ma déclaration tel usage qu'il jugera convenable.« Rouget de Lisle a-t-il fini par retirer sa plainte, comme l'ont écrit ses anciens biographes ? Peut-être, mais, s'il le fit, c'est parce qu'il avait obtenu gain de cause. Le docteur L. Graux possède une lettre inédite que le troubadour obligea Michaud à lui écrire. C'est, en une douzaine de lignes, la rétractation la plus formelle qu'il soit possible d'exiger : regrets, excuses, affirmation que cette polémique ne saurait porter atteinte à l'honneur du plaignant, en somme l'aplatissement complet de la part d'un homme qui a été «broyé de soufflets» et qui doit encore se déclarer content. C'est donc parce que son honneur était satisfait et non, comme on l'a dit, parce qu'il était privé de la protection de Hoche, qu'il avait renoncé au duel puis à la réparation judiciaire. » (Maurice de La Fuye et Émile Guéret, Rouget de Lisle inconnu, Paris, Hacahette 1943, pp. 182-3). Cette pièce sans marque de provenance ne figure pas au catalogue de la vente du 18 juin 1958 de la bibliothèque du docteur Lucien Graux qui présente d'autres autographes de Rouget de Lisle.Note manuscrite à l'encre du temps au recto de la première garde : « Rare ; recherché pour la marseillaise et autres chansons patriotiques. 4 fig. ajoutées. » ; ex-libris gravé « Roger Aloy ».
Librairie Alphonse Lemerre Paris 1951 In-12 ( 160 X 100 mm ) de 368 pages, demi-cuir bleu-nuit à coins, dos à nerfs orné de caissons et fleurons dorés, tête dorée ( Reliure de l'époque ). Bel exemplaire.
Librairie Alphonse Lemerre Paris 1927 In-8 de 367 pages, plein chagrin bleu-nuit, dos à nerfs orné de caissons et fleurons en losanges dorés, doubles filets d'encadrement dorés sur les plats, tête dorée, dentelle intérieure, tête dorée, couvertures conservées. Bonne édition illustrée d'eaux-fortes hors texte de Maurice DE BECQUE et tirée à 540 exemplaires, celui-ci 1 des 325 exemplaires numérotés sur vergé Lafuma ( N°224 ). Très bel exemplaire.
Librairie Alphonse Lemerre Paris 1927 In-8 de 321 pages, plein chagrin bleu-nuit, dos à nerfs orné de caissons et fleurons en losanges dorés, doubles filets d'encadrement dorés sur les plats, tête dorée, dentelle intérieure, tête dorée, couvertures conservées. Bonne édition illustrée d'eaux-fortes hors texte de Maurice DE BECQUE et tirée à 540 exemplaires, celui-ci 1 des 325 exemplaires numérotés sur vergé Lafuma ( N°224 ). Très bel exemplaire.
Action Artistique De Paris 1994 25x28. 1994. Relié + jaquette. 299 pages. Très Bon Etat de l'ensemble
Lisle Sabine de Pradeau Eric Pelt Jean-Marie
Reference : 100054666
(2006)
ISBN : 2879016703
Editions Sud Ouest 2006 13x20x1cm. 2006. Broché. 111 pages. Bon Etat intérieur propre couverture frottée sur ses bords
[ROUGET DE LISLE (Claude Joseph)]; LE ROY DE SAINTE-CROIX (François Noël)
Reference : 19985
Strasbourg, Hagemann et Cie, 1880. In-4, 211 pp., maroquin bordeaux de Popelin, frises et filets dorés en encadrement sur les plats cantonnés d'arabesques, fleurons et faisceaux de licteur surmontés de bonnets phrygiens dorés, dos à nerfs orné de caissons dorés, importante bordure intérieure ornée de dentelles dorées, tête dorée sur témoins, couverture conservée (habiles restaurations des mors, minuscules épidermures en marge du 2nd plat, quelques petites rousseurs et taches).
Exceptionnel exemplaire de l'édition originale de cette monographie consacrée à La Marseillaise, abondamment truffée, évoquant ses paroles et sa musique, son histoire et son auteur, ses imitations et parodies ainsi qu'une bibliographie. Elle est comporte la partition pour chant et piano de l'hymne ainsi qu'une seconde partition pour choeur de 4 hommes. Elle est ornée de 6 photogravures en noir. Un précédent propriétaire a pris le soin de truffer l'exemplaire de nombreux autographes et portraits gravés. Le premier autographe est une lettre signée sur papier à en-tête des marchands d'autographes Étienne et Noël Charavay, datée du 6 juillet 1920 attestant que les deux pièces de Rouget de Lisle sont bien de sa main (1 p. in-12). La première planche est une gravure en bleu et rouge de Staal tirée sur Japon représentant un portrait de Rouget de Lisle dans un médaillon surmontant une scène guerrière et surmontée par une allégorie et des attributs de la Victoire et de la guerre. Le second manuscrit autographe de Rouget de Lisle est intitulé "Stances parodiées sur un air allemand" composé de 6 strophes de 5 vers comportant plusieurs corrections (2 pp. in-4). En frontispice se trouve une gravure en couleurs représentant la Probité, gravée par Mercier d'après Desrais. Le troisième manuscrit est intitulé "L'Amitié - Stances de Mr. Millevoye" d'une main non identifiée, composé de 4 strophes de 4 vers au recto et, d'une seconde main, une strophe de 8 vers, la dernière d'un poème de Béranger "Charles VII" (2 pp. in-4). Le quatrième manuscrit autographe "Vers à S.M. l'Empereur de Russie" de Rouget de Lisle est daté de janvier 1814 (1 p. in-4). Le cinquième manuscrit est une lettre autographe signée de Rouget de Lisle à M. Tastu, datée du 21 juin 1832 (2 pp. in-8). Le sixième manuscrit autographe est de la main du sculpteur David d'Angers à Carrier-Belleuse à propos de portrait de Proudhon (1 p. in-12). Le septième est une lettre autographe signée de Béranger à Rouget de Lisle, datée du 14 janvier 1832 (3 pp. in-12). En regard des Notices chronologiques, il a été relié un exemplaire de La Marseillaise illustrée, publiée à Paris par Abert en 1840 ([5] ff. in-4). Enfin, l'ouvrage comprend un grand nombres de portraits gravés des personnages historiques et artistiques évoqués au cours de l'ouvrage comme David d'Angers, Auguereau, Ney, Napoléon, Béranger ou encore Victor Hugo. Superbe exemplaire truffé dans une très belle reliure de maroquin de Popelin. Voir photographie(s) / See picture(s). * Membre du SLAM et de la LILA / ILAB Member. La librairie est ouverte du lundi au vendredi de 14h à 19h. Merci de nous prévenir avant de passer,certains de nos livres étant entreposés dans une réserve.
Édition originale avec envoi autographe de Rouget de Lisle « au citoyen Bennezek ». Bel exemplaire, des bibliothèques Pixérecourt et docteur Lucien Graux. A Paris, de l'Imprimerie de P. Didot l’aïné, 1796. In-8 de (2) ff., 157 pp., 5 pages de partitions gravées, 1 gravure hors texte.Veau blond raciné, petite guirlande dorée en encadrement, dos lisse finement orné, pièce de titre de maroquin rouge, tranches jaspées. Reliure de ['époque. 190 x 109 mm.
Edition originale du premier livre de Rouget de Lisle présentant les couplets de la Marseillaise. Elle fut composée tant pour les paroles que pour la musique, dans la nuit du 24 au 25 avril 1792, à Strasbourg, chez le maire de la grande cité alsacienne, Dietrich, par Claude Joseph Rouget de Lisle (1760-1836), simple capitaine du génie, originaire du Jura. Entonné le 22 juin de la même année, à Marseille, par un étudiant en médecine de Montpellier, François Mireur, lors du banquet qui réunissait les volontaires du bataillon marseillais qui se préparait à partir pour la défense du pays, ceux-ci, enthousiasmés, l'adoptèrent comme chant de ralliement. De ville en ville, partout où ils passaient, les Marseillais le chantèrent, avec passion. La Marseillaise paraît ici pour la première fois dans un volume entièrement dû à Rouget de Lisle et portant son nom. Elle y est en six stances, telle qu’il la composa. Titre : « Le Chant des Combats, vulgairement L’Hymne des Marseillois. Aux Mânes de Sylvain Bailly, premier maire de Paris ». « Le 30 juillet 1792, les 516 hommes composant ce bataillon de Fédérés entrèrent dans Paris : guidés par Santerre « ils débouchèrent sur la place de la Bastille, tambours battant, drapeau tricolore déployé, à une allure martiale, chantant l'hymne, encore inconnu à Paris, de l'armée du Rhin » (Ph. Sagnac, la Révolution, 1789-1792, « Histoire de France contemporaine », de Lavisse). « Les larmes, dit encore le Père Duchesne d'Hébert, coulaient de tous les yeux ; l'air retentissait des cris de : Vive la Nation / Vive la liberté ! » Dès lors, l'hymne reçut le nom de Chanson des Marseillais, puis, par abréviation, de Marseillaise. Chanté le 10 août de la même année, toujours par les bataillons marseillais, lorsqu'ils envahirent les Tuileries, adopté par les soldats de la République, par ces « Volontaires de 92 » ; il est présent sur les champs de bataille. Le 17 octobre, la convention décida d'en faire l'Hymne de la République. Décrété chant national le 26 messidor an III (14 juillet 1795), ce titre lui sera confirmé ; au début de la IIIe République, à la suite d'un débat à la Chambre des Députés, le 14 février 1879. Chant de la patrie envahie, la Marseillaise dit l'amour du foyer, la douceur des campagnes menacées par l'ennemi du dehors ; elle en appelle à la juste vengeance, au courage, à l'héroïsme ; elle proclame la mort plutôt que la honte. Jaillissant spontanément des cœurs, elle fut un signe de ralliement dans la victoire comme dans la défaite. » « Chant révolutionnaire, sorti des entrailles d'un peuple souverain, amoureux de la liberté et de la fraternité, elle sonne l'heure du combat contre toutes les formes de la tyrannie, contre tous les visages de l'oppression. A ce titre, elle fut chantée dans toute l'Europe par les troupes révolutionnaires à l'assaut de la monarchie et de l'ancien régime, en ce sens, elle est, comme l'a dit Michelet, « un chant éternel ajouté à la voix des nations. » Ce recueil contient en outre en prose Adélaïde de Monville, avec une jolie figure gravée par Gaucher d’après Lebarbier, en premier tirage. A la fin : « Chant de l’Hymne à l’Espérance. Gravé par Richomme », soit ce titre et 5 pages de paroles et musiques gravées. Précieux exemplaire imprimé sur beau papier vélin, conservé dans sa reliure de l’époque, l'un des rares contenant un envoi autographié signé de Rouget de Lisle sur le titre « J. Rouget de Lisle au citoyen Bennezek ». Des bibliothèques Guilbert de Pixérecourt (Crozet, 1838, n°705 du catalogue) et du docteur Lucien Graux avec ex-libris (n°155 du catalogue de la vente du 18 juin 1958).
Alphonse Lemerre | Paris 1869 | 16 x 24.50 cm | relié sous emboitage
Édition originale de la traduction française établie par Charles-Marie-René Leconte de Lisle. Reliure en demi-maroquin rouge à coins, dos à cinq nerfs, tête dorée, contreplats et gardes de papier à la cuve, couvertures et dos conservés, quelques rares rousseurs, emboîtage de toile beige, reliure moderne. Précieux envoi autographe de Leconte de Lisle à George Sand: «à Madame G. Sand hommage de respectueuse admiration Leconte de Lisle» Dès ses premiers écrits, Leconte de Lisle se plaça directement sous l'influence de George Sand, à qui il dédia deux poèmes de jeunesse: à George Sand et Lélia dans la solitude. Cette filiation se transforma progressivement en admiration réciproque, puisque George Sand rendra hommage à l'auteur dans un article du Tempsdu 31 juillet 1872:«M. Leconte de Lisle est grand poète aussi, et d'une si forte originalité qu'il est devenu chef d'école. On lui doit une vraie reconnaissance? il faudrait que ce fût une reconnaissancenationale.» Cet envoi, sous forme d'hommage, rend compte de l'estime et de l'admiration réciproques que se portaient les deux auteurs. Très bel hommage littéraire sur un exemplaire joliment relié. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
Phone number : 01 56 08 08 85
Claude-Joseph Rouget de Lisle (1760-1836), officier, poète, écrivain, auteur de La Marseillaise.
Reference : 012474
Claude-Joseph Rouget de Lisle (1760-1836), officier, poète, écrivain, auteur de La Marseillaise. L.A.S. « R. de Lisle », Choisy-le-Roy, 5 janvier 1829, 2p et demi in-8. A son ami, le docteur Emile Chapelain, « dernier adepte de la grande secte de Mesmer », adepte du magnétisme animal, « l'homme aux miracles » selon les dires de Balzac : « Cher Docteur, Vous m'avez donné tant de marques d'amitié que je crois pouvoir vous en demander une nouvelle, non pas sans encourir le reproche d'indiscrétions, mais au moins sans mériter celui d'inconvenance. Si je me trompais, j'aurais recours à votre indulgence et vous suppliant de ne pas me la refuser, tout en regardant cette lettre comme non avenue. Peut-être mon infernale situation me donne-t-elle des droits à celle de tous ceux qui ont le coeur trempé comme le vôtre. Il s'agirait, non de me prêter, mais de me faire prêter 100fr, qui me sont nécessaires, sous peine de désagréments mortels, pour acquitter un billet de cette somme que j'ai dû souscrire pour le 15 de ce mois. Ces 100fr, et cela sur ma parole, seraient remboursés moitié le 15 février, moitié le 15 mars prochains. Il est inutile de vous dire que je ne regarderais pas à l'intérêt que pourrait exiger la personne à qui vous vous adresseriez. Encore une fois, cher Docteur, pardonnez ma ridicule démarche à la détresse que me fait éprouver cette bagatelle et aux désappointements de toute espèce que j'éprouve. Il m'est dû 4000fr de droite et de gauche. Depuis que j'ai signé le billet en question, j'ai écrit de tout côté pour en recueillir quelques bribes. On compte sur mon état ; on se rit de menaces que d'ailleurs je ne sais pas faire, et toutes mes lettres restent ou sans réponses, ou sans résultats qu'en perspective, et j'en suis où vous me voyez. Soyez tranquille cependant sur le paiement des 100fr que je vous prie de me trouver. Il est hypothéqué in petto, sur la partie d'une chétive pension mensuelle dont vous avez connaissance, partie que n'absorbe pas l'autre pension que mes amis ont bien voulu accepter. Or j'irais tout nu plutôt que d'y toucher avant que le billet en question soit payé. Avez-vous reçu un billet de moi relativement aux livres que Mde Levi a bien voulu me procurer. Je comptais qu'on les apporterait hier, mais la personne n'est pas venue, ce qui achève de me désoler. Adieu - pourquoi ne m'avez-vous pas laissé mourir ? - un mot de réponse, dans tous les cas, je vous en supplie. Faites agréer mes compliments et mes voeux du jour de l'an à Mlle Constance. Quant à ce que je forme pour vous-même, ils sont en proportions de ma gratitude et de mon dévouement. R. de Lisle ». Longue et belle lettre au moment de l'écriture de ses souvenirs sur Quiberon. On apprend par une des autres lettres à Chapelain que parmi les livres demandés se trouvent les mémoires de Puisaye qui est à l'origine de l'expédition de Quiberon. Rouget de Lisle se battait dans l'autre camp. Les lettres à Chapelain étaient jusqu'à ce jour inédites. Leur existence a été signalée par Marguerite Henry-Rosier dans son livre Rouget de Lisle (Paris, Flammarion, 1937, p.206-207) mais le contenu n'avait pas été révélé. Elles appartenaient alors à madame Paul Parisot (peut-être l'épouse du journaliste et syndicaliste né en 1917). [242]
Phone number : +33 6 30 94 80 72
Claude-Joseph Rouget de Lisle (1760-1836), officier, poète, écrivain, auteur de La Marseillaise.
Reference : 012476
Claude-Joseph Rouget de Lisle (1760-1836), officier, poète, écrivain, auteur de La Marseillaise. L.A.S. « R. de Lisle », Choisy-le-Roy, 26 janvier 1829, 1p in-8. A son ami, le docteur Emile Chapelain, « dernier adepte de la grande secte de Mesmer », adepte du magnétisme animal, « l'homme aux miracles » selon les dires de Balzac : « Le hasard, cher Docteur, vient de me faire toucher quelque peu d'argent, et je m'empresse de vous l'annoncer. Voulez-vous que je vous renvoie à la fois les 100fr que vous m'avez prêtés ? Pouvez-vous, pour le moment vous contenter de la moitié, ce qui me ferait plaisir ? Un seul mot à ce sujet, et de suite je vous ferai passer le tout ou la partie. Bonjour - toujours point de nouvelles des mémoires de Vauban. J'espérais que Mr Pellecat viendrait hier, et me les apporterait : mais on ne l'a pas vu. Patience, pourvu que Mde Levi ne s'impatiente pas ! Adieu, cher ami, déchirez ce billet si on vous l'a présenté, comme je n'en doute pas. Tout à vous du fond du coeur. R. de Lisle Le Gal arrive de Paris, et me remet votre livre ainsi que le billet qu'il contient. JE vous remercie mille fois de l'un et de l'autre, ainsi que de la déclaration que vous me faites de la part de Mlle Céline, que je mérite si peu, et à laquelle je suis bien embarrassé de répondre car je n'ai plus d'esprit, du tout ». Belle lettre au moment de l'écriture de ses souvenirs sur Quiberon. On apprend par une des autres lettres à Chapelain que parmi les livres demandés se trouvent les mémoires de Puisaye qui est à l'origine de l'expédition de Quiberon. Rouget de Lisle se battait dans l'autre camp. Les lettres à Chapelain étaient jusqu'à ce jour inédites. Leur existence a été signalée par Marguerite Henry-Rosier dans son livre Rouget de Lisle (Paris, Flammarion, 1937, p.206-207) mais le contenu n'avait pas été révélé. Elles appartenaient alors à madame Paul Parisot (peut-être l'épouse du journaliste et syndicaliste né en 1917). [242]
Phone number : +33 6 30 94 80 72
Claude-Joseph Rouget de Lisle (1760-1836), officier, poète, écrivain, auteur de La Marseillaise.
Reference : 012480
Claude-Joseph Rouget de Lisle (1760-1836), officier, poète, écrivain, auteur de La Marseillaise. L.A.S. « R. de Lisle », Choisy-le-Roy, 11 juin 1829, 2p in-8. A son ami, le docteur Emile Chapelain, « dernier adepte de la grande secte de Mesmer », adepte du magnétisme animal, « l'homme aux miracles » selon les dires de Balzac : « Comme vous êtes dur pour le pauvre monde, cher Docteur ! Pourquoi ne pas me répondre un mot, fût-ce, vous m'ennuyez ; laissez-moi tranquille, au moins je saurais à quoi m'en tenir ; que vous vous portez bien, quoique de mauvaise humeur, et je me tiendrai coi, tout en rongeant mon frein. Mais votre silence me désole, et met le comble à mes tribulations qui, vous le savez de reste, n'ont besoin d'aucun supplément. Peut-être êtes-vous fâché que je ne vous rende pas votre argent. Je ne vous l'avais demandé qu'avec l'intention et la persuasion de vous rembourses, presque instanti quo. Le retranchement dont je vous ai parlé ne me l'a pas permis, et me tient si court qu'on ne saurait davantage. Parlez-moi franchement sur ce point afin qu'à tout prix je prenne des mesures en conséquence. Bonjour. Aux griefs que vous pouvez avoir contre moi, je ne veux pas joindre celui de vous faire perdre un temps précieux. Mais j'insiste pour que vous m'accordiez cinq minutes de réponse sur votre santé, votre argent et le résultat de vos démarches par rapport au recueil, si toutefois vous en avec fait quelques unes. Vous ne me dites plus rien de Mlle Céline, et je n'ose plus vous en parler moi-même. Je finirai par croise que tout de bon, vous êtes jaloux. R. de Lisle Mon bras est toujours fort douloureux. Il ne me permettra pas le voyage de Paris, d'ici à quelque temps encore ». Les lettres à Chapelain étaient jusqu'à ce jour inédites. Leur existence a été signalée par Marguerite Henry-Rosier dans son livre Rouget de Lisle (Paris, Flammarion, 1937, p.206-207) mais le contenu n'avait pas été révélé. Elles appartenaient alors à madame Paul Parisot (peut-être l'épouse du journaliste et syndicaliste né en 1917). [242]
Phone number : +33 6 30 94 80 72
P., Alphonse Lemerre, 1871, pet. in-12, br., (4)-32 pp. (L79)
Édition originale de "ce catéchisme paru anonymement et rédigé par Leconte de Lisle sur les notes qui lui ont été fournies par Ernest Courbet pour la partie concernant l'organisation communale, et, par Louis Xavier de Ricard pour la partie relative à l'organisation départementale. La partie État est entièrement de Leconte de Lisle". Pamphlet plus nettement politique que l'Histoire populaire de la Révolution française parue la même année, également anonyme. "Tour à tour sont étudiés l'homme, l'individu, le corps social, l'État, la République" (Flottes, Leconte de Lisle, p. 196). Influences de Rousseau ("le bien est ce qui est conforme à la nature de l'homme"), de Robespierre (éloge de la petite propriété), de Lakanal (droit à l'instruction). Petit ouvrage peu commun non pas du poète mais du pamphlétaire qui se mit à écrire des brochures militantes à 53 ans.Petit manque au dos défraîchi.
Poulet Malassis & De Broise | Paris 1858 | 12.50 x 19.50 cm | relié
Edition collective et en partie originale. Reliure en plein maroquin bordeaux, dos à cinq nerfs, date dorée en queue, roulettes dorées sur les coiffes, gardes et contreplats de papier marbré, encadrement d'une dentelle dorée sur les contreplats, filet doré sur les coupes, couvertures et dos insolé conservés, tête dorée, vignette gravée et encollée en tête d'une garde en guise d'ex-libris, élégante reliure signée et datée de 1911 de David. Notre exemplaire est enrichi d'une carte postale photographique représentant Leconte de Lisle légèrement de profil, ainsi que dedeux poèmes autographes rédigés sur les deux faces d'un feuillet monté sur onglet : "La magicienne" et "La quenouille". Ces deux poèmes font partie desIdylles de Théocrite dont Leconte de Lisle fut l'un des traducteurs. Bel exemplaire, parfaitement établi, bien complet du frontispice gravé à l'eau-forte par Louis Duveau qui fait souvent défaut et fortement enrichi de deux poèmes autographes (cf. Clouzot). - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
Phone number : 01 56 08 08 85
1925 Paris, A. Lemerre, 1925, In douze, 368 pp, reliure d'éditeur en demi-maroqun beige,aux quatre coins, tête dorée,dos à cinq nerfs,orné de caissons,
très bon état,.
Paris, Alphonse Lemerre, coll. « Œuvres de Leconte de Lisle » 1900 In-16 16,5 x 9,5 cm. Reliure demi-maroquin bleu-marine à coins, filets dorés, dos à nerfs ornés de roulettes et encadrés de fers dorés, tête dorée, vignette de marque au titre, 317 pp., table.
Bon état d’occasion
HÉSIODE - THÉOCRITE / - LECONTE DE LISLE ( Charles Marie ).Traduction nouvelle par
Reference : 41209
Paris Alphonse Lemerre, Editeur 1869 in 8 (24x15,5) 1 volume broché, couverture rempliée imprimée, 142 pages [1], non rogné. Charles Marie Leconte de Lisle. Edition originale de cette traduction. Tirage limités à 135 exemplaires numérotés et paraphés par l'éditeur, celui-ci un des 100 exemplaires imprimés sur papier de Hollande. Bel exemplaire, exempt de rousseurs ( Photographies sur demande / We can send pictures of this book on simple request )
Très bon Broché Ed. numérotée
Partitions sur la Révolution Française Rouart,Lerolle 1890 approx.
Très bon état Petit format
[Abrioux ] - - Marcus,Méhul,Rouget De Lisle,Dessaix Antony,Van Campenhout François,Bérat Frédéric - Rouget De Lisle,Dessaix Antony,Bérat Frédéric,Chenier Marie-Joseph,Marcus
Reference : 99231
(1944)
Partitions sur la Seconde guerre mondiale Marcus 1944 approx.
Bon état Grand format Accordéon
0 Lettre autographe signée au propriétaire d'un " journal dont le titre m'effraie un peu " 2 feuillets in12 , signée , datée du 15 Aout 1883. Extrait : " Monsieur , je vous remercie de l'aimable lettre que vous me faites l'honneur de m'adresser , et je serai heureux de vous etre agréable en retour des sympathies que vous voulez bien me témoigner , mais je désirerais lire au moins un numéro de votre journal dont le titre m'effraie un peu , avant de vous rien promettre . " Charles Leconte de Lisle ( 1818/1894) fut le chef de fil de la poésie Parnassienne .
Bon
[Clérice Frères ] - - Méhul,Rouget De Lisle,Van Campenhout François,Yenko Daoorine,Lvow Alexis,Carey Henry - Rouget De Lisle,Rogier Charles,Chenier Marie-Joseph,Carey Henry,Georgévitch Yovan
Reference : 77798
(1914)
Partitions sur la Première guerre Mondiale Librairie Hachette 1914
Bon état Petit format Piano