Paris, Par les Libraires Associés, 1747 4volumes in-12 de (2)ff., 402pp., (3)ff. - (2)ff., 342pp., (2)ff. - (2)ff., 381pp., (3)ff. - (4)ff., 369pp., (5)ff., maroquin rouge, filet à froid d'encadrement, dos à nerfs ornés de filets à froid, coupes filetées or, bordures décorées, tranches dorées sur marbrure (Duru 1855).
Contre façon publiée la même année de la plus belle édition illustrée du chef-d'œuvre de Lesage. Très belle illustration en premier tirage. Au lieu du médiocre tirage de la contrefaçon, c'est bien la belle suite originale de Dubercelle qui est insérée dans l'exemplaire. Elle se compose de 32figures hors texte, gravée à l'eau-forte. Élégant exemplaire, grand de marges et parfaitement établi par Duru. Tchemerzine, Editions originales et rares XVe-XVIIIe siècles, IV, 178. - Cohen, Guide de l’amateur de livres à gravures du XVIIIe siècle, 631.
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Amsterdam et se trouve à Paris, rue et hôtel Serpente, 1783 2 volumes in-8 de XVI, 624pp. - (2)ff., 638pp., maroquin rouge, triple filet doré d'encadrement sur les plats, fleurons aux angles, dos lisses ornés de caissons de fleurons dorés, pièces de titre et de tomaison de maroquin vert foncé, coupes et bordures décorées, tranches dorées (reliures de l'époque).
Belle édition du Gil Blas, avec les compositions de Mariller en premier tirage. Elle est extraite des Œuvres choisies de 1783, dont le célèbre roman forme les deuxième et troisième volumes. Comme en témoigne les pièces de tomaison au dos de chacun des deux volumes, ils ont été, dès l'origine, reliés séparément. Les 4 figures dessinées par Mariller ont été gravées en taille douce par De Longueil, Patas et De Launay le Jeune. Avec le Gil Blas, Alain René Lesage (1668-1747) avait accompli le tour de force de signer l'un des chef-d'œuvres du roman de mœurs français en détournant, pour ainsi dire, le genre picaresque si brillamment illustré par les auteurs espagnols, qu'il connaissait et avait traduits. Cette œuvre allait connaître une extraordinaire postérité, illustrée ici par rien de moins que le grand Marillier et célébrée, plus tard, par les romantiques. Très bel exemplaire en plein maroquin décoré du temps. Tchemerzine, Éditions originales et rares XVe-XVIIIe siècles, IV, 198. - Cohen, Guide de l’amateur de livres à gravures du XVIIIe siècle, 636.
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Paris, Hachette, 1924. grand in-8°, XVIII-366 pages, notes de b. de p., tabl., broché, couv.
Bel exemplaire, en gde part. non coupe. [GD8/5]
Aix-en-Provence, Edisud, 1986. in-4 (25 x 32 cm), 181 pages, correspondance, index, reliure pleine toile Edit., jaquette illustree. Tirage à 3000 exemplaires numerotes.
Accrocs a la partie sup. de la jaquette sin. bel exemplaire. [VU-8] Toutes les uvres référencées, dessins, peintures, gravures, sont reproduites en noir ou en couleurs.
Paris, Grand Livre du Mois, 1993. 2 volumes hardcover in-8, 320 + 318 pp., belles reliures simili rouges décorées de l'éditeur, dos à faux nerfs décoré.
Tres bel ensemble, tres frais. [CA-10]
Paris, Lefèvre, 1820 3 volumes in-8 de (2)ff., LXIV, 440pp. - (2)ff., 524pp. - (2)ff., 454pp., demi-maroquin citron à coins, dos à nerfs plats ornés de roulettes dorées et caissons de fleurons à froid, pièce d'auteur et de titre de maroquin lie-de-vin, entièrement non rognés (Relié P. Doll).
"Édition réputée comprenant 9 compositions hors texte gravées à l'eau-forte d'après Desenne. Les notes et l'introduction quoique signées du comte de Neufchâteau -membre de l'Académie, devant laquelle il avait donné lecture de cette notice dès juillet 1818- avaient en fait été rédigées par un ""nègre"" de luxe, le très jeune Victor Hugo. Considéré comme le dernier grand roman picaresque, l'œuvre de Le Sage illustre si brillamment le genre qu'on discuta longtemps de savoir s'il était calqué sur quelque modèle espagnol. Cette accusation, poussée par Voltaire, est ici encore longuement débattue dans l'introduction de Hugo. De fait, si l'hispanophilie de l'auteur du Diable boiteux est bien connue (y compris de celui qui écrira Hernani et Ruy-Blas!), les deux livres, en dépit du décorum, s'imposent néanmoins aussi et surtout comme d'un maître du roman de moeurs à la française. Notons que c'est, logiquement, a posteriori que cet Examen de la question de savoir si Le Sage est l'auteur de Gil-blas, ou s'il l'a pris de l'espagnol, présent dans l'édition Didot de 1819 mais jamais réimprimé seul, sera revendiqué par Hugo. Magnifique exemplaire dans de très élégantes reliures en maroquin de Doll, le relieur favori de l'Empereur. Rousseurs sur les gravures. Cachet de Carnevillier Libraire Palais Royal, N°254. Tchemerzine, Éditions originales et rares XVe-XVIIIe siècles, IV, 179, signale l'existence de nombreuses éditions et cite celles qu'il juge les meilleures, dont celle-ci. - Vicaire, Livres du XIXe siècle, V, 237-238."
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Paris, Ribou, 1735 In-12 de (4) ff., 74 pp., (3) ff. de Privilège, maroquin rouge, plats ornés d'un décor à la Duseuil doré, large losange central orné aux petits fers, dos à nerfs orné de caissons de fleurons dorés, coupes et bordures décorées, tranches dorées (Léon Fixon rel.).
"Édition originale rare. Deux frontispices gravés par Crépy qui sont ici en tirage avant les signatures. Ils montrent les trois Parques filant et coupant les fils de la vie. Un portrait de Le Sage par Guélard ajouté. ""Si on laisse de côté les innombrables occurrences des Parques en tant que simple emblèmes mythologique, et notamment de la Parque comme dénomination poétique de la mort, la littérature du XVIIIe siècle offre surtout un traitement ludique du mythe qui allie érudition mythologique et virtuosité. Un opuscule de Le Sage intitulé Une journée des Parques est particulièrement représentatif de cette veine créatrice"" (Sylvie Bellastra-Puech, Des Parques des Lumières aux Parques romantiques, p. 77). Très bel exemplaire finement relié par Léon Fixon, ancien ouvrier de Thouvenin qui exerça, selon Fléty, jusqu'en 1850. Tchemerzine, Editions originales et rares XVe-XVIIIe siècles, IV, 189 : ""Sous la forme de dialogue, c'est un des meilleurs ouvrages de Le Sage."
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Paris, Paulin, 1836 In-4, demi-maroquin violet à coins, dos à larges nerfs orné de filets, roulettes et palettes dorés, tranches dorées (Capé).
"L'illustration comprend un frontispice, une vignette de titre, un portrait hors texte tiré sur papier de Chine de Gil Blas et 600 vignettes dans le texte, le tout gravé sur bois. Cette édition de Gil Blas est très importante. Elle marque la rénovation de la gravure sur bois à l'époque romantique. Beraldi précise ""qu'on recherchera, pour ses illustrations spirituelles et d'une désinvolture si cavalière, ce Gil Blas, un des cinq ou six principaux ouvrages à figures du XIXe siècle"". Bel exemplaire parfaitement relié par Capé. Beraldi, Les Graveurs du XIXe siècle, VII, 112-113. - Vicaire, V, 238-239. - Carteret, III, 382-386. - Gordon Ray, The Art of the French Illustrated Book, 1700-1914, n° 214 : L'ouvrage figure évidemment dans la liste des cent plus beaux livres illustrés français des XVIIIe et XIXe siècles."
Roubaix Éditions Brandes, 15 octobre1992. in-4 format oblong (31 x 18 cm), en feuilles, couverture rempliée. Ouvrage inséré dans un emboîtage en bois recouvert de papier craft fermé par un bouton, sur le plat supérieur de l'étui une pièce de titre triangulaire en carton épais avec titre formé par des clous inscrustés (emboîtage signé Frigout à Wasquehal).
Tirage limité à 575 exemplaires numérotés sur le Fleuret, 1 des 25 exemplaires sous emboîtage, ici le n° 90, et enrichi d'un multiple original créé par le collectif Art Situ (plaque de zinc émaillé en couleurs). (quelques petites taches et usures sur l'emboîtage). L'ouvrage a été réalisé à l'occasion de l'exposition : Le Mastaba d'Augustin Lesage à l'Hôtel de Beaulaincourt à Béthune. L'uvre d'Augustin Lesage, peintre-médium et mineur de fond né en 1876, est aujourd'hui rattachée aux collections d'art brut. L'originalité du personnage, l'étrangeté obsessionnelle et la puissance de ses peintures, ont interpellé le poète proche de l'art donné et le collectif Art Situ qui composèrent ce livre d'artiste lui aussi hors du commun. Lucien Suel est un poète, né en 1948 dans les Flandres artistiques. Il participe à de nombreuses revues, dont The Starscrewer consacré à la poésie de la beat génération et Moue de Veau, magazine dada punk. Il anime les éditions Station Underground d'Emerveillement Littéraire (S.U.E.L.)Augustin Lesage, né le 9 août 1876 à Saint-Pierre-lez-Auchel (Pas-de-Calais) et mort le 21 février 1954 à Burbure (Pas-de-Calais), est un peintre français, né dans l'esprit du mouvement. J'admirais André Breton, il est une des figures majeures de l'art brut. Jean Dubuffet intègre les tableaux de Lesage dans sa collection d'art brut de 1948, 3 ans après le début, avec sa première toile « historique » pour 50 000 francs en 1964. Lesage fait partie des artistes présentés dans le fascicule de l'art Brut Art Brut 3 sous le titre La Mineur Lesage, en compagnie de Salingarde l'Aubergiste, du Professeur Ladame, et d'autres artistes d'art brut parmi lesquels Pascal- Désir Maisonneuve. Les peintures d'Augustin Lesage sont présentées à la Collection de l'Art brut à Lausanne depuis son ouverture en 1975 et reproduites dans toutes les éditions du catalogue de la Collection (1971, 1976, 1986), ainsi que dans le livre de son ancien conservateur Michel Thévoz4. Il est cité dans de nombreux ouvrages sur L'Art brut parmi les créateurs importants. Il est aussi historiquement le plus ancien des « médiumniques » intégrés dans la Collection de l'art brut. Il a commencé sa « carrière » en 1912 suivi notamment de Marguerite Burnat-Provins en 1914, puis de Madge Gill. Son uvre est très ample, à sa mort, il a laissé environ huit cents peintures. Photos sur demande.
Presses universitaires de France Vendôme Impr. des P.U.F. Broché D'occasion très bon état 01/01/1963 399 pages
Hachette, 1924 gr. in-8°, xviii-366 pp, pièces justificatives, broché, bon état
"M. Charles Lesage, inspecteur général des finances, est, en outre, historien. Depuis longtemps, M. Lesage avait reconnu le lien étroit qui rattache, dans le passé comme aujourd'hui, les négociations financières aux pourparlers diplomatiques. Il a eu l'idée d'examiner, de ce point de vue, les rapports de la France et de la Prusse après Tilsit, jusqu'en 1814, et les procédés employés par Napoléon pour recouvrer la créance de 150 millions environ résultant du traité. Cette étude, faite au moyen des documents d'archives, est singulièrement intéressante. On y assiste d'abord aux négociations franco-prussiennes pour fixer le montant de la dette, le mode de paiement et la nature des garanties, travail qui se prolonge à cause de l'ergotage et de la mauvaise foi du gouvernement prussien. Un premier plan est arrêté, qui fait l'objet d'une convention dite de Königsberg ; puis, après une mission du prince Guillaume de Prusse auprès de Napoléon, un second accord, conclu à Paris, réduit le total des paiements, sans que la Prusse renonce, tant qu'elle peut espérer un appui de la Russie ou de l'Autriche, à ses procédés dilatoires. Après Wagram seulement, Hardenberg semble entrer dans la voie de l'exécution des traités ; mais au moment de la guerre de Russie Napoléon accepte, au lieu de paiements en numéraire, des fournitures pour l'armée. Cela permettra à Frédéric-Guillaume de réclamer en 1814, vainement d'ailleurs, quelque 120 millions qu'il prétend avoir fournis en sus de sa dette, alors que le trésor français s'estime créancier de plus de quarante millions. Le plus curieux de cette histoire, pleine d'enseignements et contée par M. Lesage avec autant de précision que d'élégance, est le chapitre sur l'emprunt d'Amsterdam. En novembre 1807, l'historien Niebuhr fut chargé par Stein de négocier en Hollande un emprunt prussien qui fut autorisé seulement en 1810, et dont les titres devaient être remis à la France en paiement. Le taux élevé de l'intérêt (8 %) n'attira pas des souscripteurs, sauf Napoléon, qui voulut d'abord prendre (en grand secret) pour dix millions de cet emprunt, dont il croyait tirer 11 % de revenu; il se limita plus tard, l'erreur découverte, à une souscription d'un million, la seule importante. L'ouvrage de M. Lesage est un parfait exemple du grand profit que l'historien politique peut tirer de l'étude des négociations financières." (Raymond Guyot, Revue historique, 1924) — "Ce livre, remarquablement documenté, est très suggestif. Il montre comment Napoléon Ier, créancier de la Prusse, ne put, pendant sept ans (1807-1815), parvenir à se faire payer. La convention de Kôuigsberg, signée en son nom par le maréchal Berthier, avait prévu la nomination d’un commissaire spécial, qui devait surveiller le versement des contributions imposées. Le comte Daru, désigné à cet effet, se heurta à une incroyable résistance. L’Empereur ordonna au maréchal Victor, gouverneur de Berlin, de préparer une opération militaire. Nouvelle discussion. « Le cabinet prussien est étrange, écrivait Napoléon au roi de Saxe, il regarde toujours ce qu’il a signé comme non avenu. » Napoléon fit des concessions, il souscrivit même largement à un emprunt prussien du 15 mai 1810. Et peu à peu la Prusse en vint à se dire créancière de la France, estimant que les réquisitions et les transports des troupes françaises à travers son territoire, dépassaient ses dettes. Après la retraite de Russie, la Prusse nous déclara la guerre, sous prétexte, que nous n’acquittions pas nos dettes envers elle. Finalement le traité du 30 mai ayant annulé les créances des divers États les uns vis-à-vis des autres, la Prusse fut libérée, et nous ne fûmes jamais payés ! Le travail de M. Lesage, rédigé avec beaucoup de clarté et de méthode, jette une vive lumière sur la mentalité des gens de Berlin. Il met en relief leur esprit tortueux et leur mauvaise foi. A plus de cent ans d’intervalle nous retrouvons la même psychologie aboutissant à des conséquences analogues. En racontant le passé avec une complète impartialité, M. Lesage nous permet de faire des rapprochements très utiles avec lé présent." (Georges Blondel, Revue internationale de l'enseignement, 1926)
Chez Jean Moreau | à Paris 1700 | 9.50 x 17 cm | relié
Edition originale. Traduction de Lesage. Reliure de l'époque en pleine basane blonde. Dos à cinq nerfs orné de caissons et fleurons dorés. Roulette dorée sur les coupes et les coiffes. Coiffe de tête restaurée, sinon bon exemplaire. Ce volume est le premier que donne Lesage de pièces espagnoles du siècle d'or. On sait que d'autres auteurs français du XVIIe fournirent des adaptations du théâtre espagnol, mais les traductions étaient quasi contemporaines et on peut s'interroger sur le projet de Lesage d'adapter des pièces qui pourraient passer pour désuètes aux yeux du public. Lesage s'en explique dans la préface qui est une sorte de démonstration de son projet esthétique : rénover la scène de la comédie française par l'apport d'une dramaturgie étrangère en conservant l'étude des caractères propre à l'écriture française. Or, les pièces présentées sont bien des adaptations et non seulement des traductions, Lesage passe de la pièce en trois actes du théâtre espagnol aux cinq actes de la comédie française, il substitue un style en prose au style métrique. L'ouvrage contient les pièces Le Traistre puni etDon Felix de Mendoce. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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Paris, Veuve de Claude Barbin, 1704. 2 volumes in-12 (89 x 167 mm), 8 ff. n. ch., 447 pp. ; 4 ff. n. ch., 509 pp., 6 pp. n. ch. Veau brun, dos à nerfs orné, pièces de titre caramel, de tomaison brunes, coupes et coiffes décorées, quelques rousseurs éparses, coiffe du tome I endommagée, travaux de ver au plat inférieur du tome I et en pied du tome II, trace d’ex-libris retiré au t. I, coins émoussés (reliure de l’époque).
Très rare édition originale de la traduction de Lesage. Le volume est orné de 2 frontispices et 15 planches hors texte gravées par Clouzier. Durant l’été 1614, alors que Cervantès prépare la seconde partie duQuichotte, paraît à Tarragone une continuation illégitime de son roman, sous le nom d’Alonso Fernández de Avellaneda parfois identifié à Frère Luis de Aliaga ou Tirso de Molina. Lesage en donne une traduction très libre, la première en français. C’est son premier essai dans le roman avant le Diable boiteux en 1707. Alain-René Lesage (Sarzeau 1668-Boulogne 1747) resta attaché toute sa vie à la littérature espagnole à laquelle il avait été initié par l’abbé de Lyonne. Avant cette continuation de Cervantès, Lesage avait traduit 2 pièces de Francisco de Rojas et Lope de Vega publiées anonymement en 1700 sous le titre Théâtre espagnol. Il triomphera avec Gil Blas de Santillane inspiré du picaresque espagnol du siècle précédent. De la bibliothèque de la comtesse d’Arco, avec ex-libris manuscrit au tome II et ex-libris gravé sur les 2 tomes. Marie-Thérèse comtesse d’Arco, née comtesse de Thirhaim (v. 1691-Munich 1757), figure de la cour de Bavière, avait épousé le comte d’Arco, Feld-Maréchal des troupes de Bavière et grand-maître de la maison de l’impératrice douairière Marie-Amélie d’Autriche. Bon exemplaire en veau de l’époque avec provenance. Barbier, Dictionnaire des ouvrages anonymes, III, 565. Palau & Dulcet, Manual del librero hispanoameriano, III, 201. Cohen, Guide de l’amateur de livres à gravures, 628. Cioranesco, Bibliographie de littérature française du XVIIIe siècle, II, 39551.
Chez la veuve Ribou | à Paris 1732 - 1735 | 9 x 16.80 cm | 4 volumes reliés
Mention de 4e édition pour les tomes 1 à 3 et édition originale du quatrième volume qui paraît pour la première fois en 1735 (chez Pierre-Jacques Ribou). Les 2 premiers tomes ont paru initialement en 1715. Les éditions de Gil Blas sont rares avant 1750. L'édition est illustrée d'un portrait au frontispice et de 26 figures non signées (8 au tome 1, 10 au tome 2 et 8 au tome 3), il n'y en a pas au tome 4 dans sa première édition. Reliure en pleine basane brune glacée et mouchetée d'époque. Dos à nerfs richement ornés. Pièces de titre en maroquin rouge, pièces de tomaison de maroquin brun. Coiffes de tête des tomes II et III arasées laissant apparaître les tranchefiles. p. 163 à168 au tome IV, 3 disques bruns en marge externe. Traces de frottement. Quelques coins un peu émoussés. Il est aujourd'hui parfaitement établi qu'on ne saurait accuser de plagiat l'immortel chef-d'oeuvre de Lesage, dernier feu baroque du roman picaresque ; si Lesage a puisé sa matière ailleurs, il n'en demeure pas moins que Gil Blas est une oeuvre originale et personnelle. On y retrouve les mésaventures d'un picaro, aussi frippon que possible, qui au travers de ses rencontres multiples dresse un portrait satirique de la société contemporaine. Deux influences marquent l'inspiration du roman, l'inspiration picaresque que Lesage détourne puisque son héros parviendra à se hisser dans l'échelle sociale et l'inspiration antique dont le découpage en 12 livres rappelle celui de L'Eneide. L'oeuvre occupera l'auteur durant 20 années. "En écrivantGil Blas, en dotant son uvre des qualités qui lui assuraient un succès étendu et persistant, Lesage était donc d'une part l'héritier deMateo Alemán, deCervantès, d'Espinel, deQuevedo, et à travers eux d'Apulée; mais, d'autre part, il préservait la souplesse, j'oserai dire la «polyvalence» indispensable à une forme d'art que devaient illustrer leBalzacde laComédie humaine, leStendhaldela Chartreuse de Parme, leThackeraydeVanity Fair, etZola, etTolstoï, et maints autres après eux." Jules Romain. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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A Paris, Chez Bernard, Libraire de l’école des Ponts et Chaussées, (de l’imprimerie d’Hacquart), An XIII - 1805, in-4to, faux-titre + frontispice-portrait gravé de J. Rod. Perronet (Quenedey d’après Cochin filius) + titre + 128 p. + 2 planches h.-t. dont ‘le plan général du canal projeté’ en dépl. et 2 gravures en rond sur la 2ème planche ‘Pont de la Concorde à Paris’ et ‘Plan général.. avec ses environs’ tirées en bistre, impression sur beau papier à la cuve, entièrement non rogné, ex dono au verso faux-titre ‘Donné par l’auteur à Monsieur Vincent ingénieur du corps Impérial.... son attachement et son amitié pour lui (signé) Paris ce 1er Thermidor an 13 (1805) Lesage’, suivi par 2 lettres ms. par Lesage avec en-tête gravée de l’Ecole Impériale, à Mons. Vincent Ingénieur ..à Verdun’. brochure originale d’époque. Couverture en papier peint avec qqs manques et déchirures aux bords.
Avec un bel envoi de 6 lignes de Lesage et 2 lettres mss. envoyées à Mons. Vincent, ingénieur... signées par LeSage (Ingénieur en chef de première classe, inspecteur de l’école impériale des ponts et chaussées). Jean-Rodolphe Perronet, né à Suresnes le 27 octobre 1708 et mort à Paris le 27 février 1794, fils d’un officier au service de la France, ingénieur français, fondateur en 1747 et premier directeur de l’École Nationale des Ponts et Chaussées. Constructeur du pont Louis XVI, futur pont de la Concorde à Paris, construit entre1786 et 1791 dont une illustration se trouve gravée en médaillon à la fin de l’ouvrage. Une statue de Jean-Rodolphe Perronet a été érigée à la pointe nord-est de l’île de Puteaux, au pied du Pont de Neuilly, dont il fut le créateur de la première version en pierre (1772). Fils d’un garde-suisse, il entre à 17 ans comme apprenti-architecte au cabinet de Jean Beausire, premier architecte de la ville de Paris. Il est chargé du projet et de la conduite du grand égout de Paris, des travaux des quais et de l’entretien des chemins de banlieue. En 1735, il est nommé sous-ingénieur à Alençon et il entre en 1736 au Corps des Ponts et Chaussées. En 1737, il devient sous-ingénieur, puis ingénieur de la généralité d'Alençon. Il est nommé premier ingénieur du roi en 1763 et il devient membre associé de l’Académie des Sciences en 1765. Il réalise de très nombreux ponts, dont le pont de la Concorde à Paris. Entre 1747 et 1791, 2 500 km de routes sont ouvertes ou rectifiées sous sa direction. DHBS 5, 252; Montet, Dictionnaire biographique des Genevois et des Vaudois 1877-78. Image disp.
Phone number : 41 (0)26 3223808
Paris, Le Roi, Libraire, 1833, reliure demi-basane vert foncé , dos lisse, filets dorés, 13x20 cm, 423 pages, une gravure du portrait de Lesage en frontispice. (dernières pages défraichies , traces de mouillure en bas de pages)
Turcaret, comédie en cinq actes - Crispin rival de son maître, comédie en un acte - Le Point d'honneur, comédie en trois actes - Don César Ursin, comédie en cinq actes.
Paris, Prault, 1737. 2 tomes en 2 volumes petits in-8 (162 x 88 mm), 2 ff. n. ch., 332 pp., 2 ff. n. ch.; 1 f. n. ch., 350 pp., 11 ff. n. ch. Maroquin rouge à coins ronds, triple filet doré encadrant les plats, dos à nerfs orné de caissons dorés, double filet doré sur les coupes, dentelle intérieure dorée, tranches dorées, quelques taches au plat supérieur du t. II, petites rousseurs (Lortic fils).
Edition augmentée, illustrée d’un beau frontispice représentant l’apparition du diable et de 12 jolies figures par F. Dubercelle. Notre édition contient pour la première fois deux textes de l’abbé Laurent Bordelon : Les entretiens sérieux et comiques des cheminées de Madrid, et Les béquilles du diable. Les figures sont en second tirage, d’après l’édition de 1726. C’est le premier grand succès de Lesage. Célèbre conte à l’espagnole, sans le rire de «histoires comiques», le canevas est emprunté au Diablo cojuelo de Luis de Guevara auquel l’auteur a payé sa dette dans la préface. Le diable emporte un mortel sur les toits et observe les scènes dans les habitations, prétexte à de nombreuses discussions et satires sur les mœurs des parisiens. Le Diable boiteux est d’abord paru en 1707 mais Lesage en a repris l’ordonnance et en a presque doublé le volume en 1726. L’ouvrage connut un succès ininterrompu jusqu’au XIXe siècle et Favart en fit un bel opéra en 1782. Alain-René Lesage (Sarzeau, 1668-Boulogne, 1747) est resté attaché toute sa vie à la littérature espagnole à laquelle il avait été initié par l’abbé de Lyonne. Avant le Diable boiteux, il traduisit deux pièces de Fernando de Rojas et Lope de Vega, puis le Don Quichotte de Cervantès. Très bel exemplaire dans un maroquin rouge parfaitement exécuté par Lortic fils. A la fois relieur et doreur, Marcellin Lortic (1852-1928) succéda à son père en 1884 et travailla avec un souci constant de l'excellence jusque dans les années 1920. Ex-libris gravés Eugène Vincent (n° 126 ms.) et Denis Chambon, Marseille. Tchemerzine IV, 173. Cohen, 629. Fléty, p. 115.
FLEURY (Jacques) / LESAGE (Alain-René) / DORNEVAL [ORNEVAL (Jacques-Philippe, d)]
Reference : 552
(1752)
s. l. s. n. 1752 In-16° (170 x 106 mm), 48 pp., plein veau marbré, dos lisse orné, tranches rouges, filet sur les coupes (reliure de lépoque)
LES 1001 VERSIONS D'UN CONTE DES 1001 NUITSÉdition originale de cette nouvelle adaptation donnée à lOpéra-comique en 1752. Les réadaptations successives de cette pièce à succès, donnée pour la première fois en 1720, fournissent un intéressant témoignage de lévolution des goûts du public du théâtre forain dans la première moitié du XVIIIe siècle. Cette comédie de Lesage et Dorneval, inspirée par un conte des 1001 nuits (Zyn Alasnam et le roi des génies), fut créée sous le titre La Statue merveilleuse en 1720 à la foire Saint-Laurent, où elle fut interprétée par « la troupe de danseurs de corde de sieur Francisque » (Oeuvres choisies de Lesage, vol. 14, p. 291). Pittenec (Le Sage le fils), en réduisit les 3 actes à un seul ; cette nouvelle version de la pièce fut donnée en 1734 sous le titre Le miroir sans fard ou Le miroir véridique. Jacques Fleury, enfin, y apporta de nouvelles modifications pour une représentation à lopéra-comique. Dans cette ultime version, la pièce apparaît « débarrass[ée] dune intrigue qui eût paru peut-être aujourdhui ennuyeuse ou du moins ridicule ».Fleury, en effet, en a considérablement élagué lintrigue : dans la version originale de la pièce, un génie demande au roi de Cachemire de lui offrir, en échange dun fabuleux trésor, une femme dont lhaleine « chaste » ne trouble pas la glace dun miroir magique. Le roi finit par découvrir une femme triomphant de lépreuve du miroir, mais il en tombe amoureux et ne la cède au génie quà regret. Ce-dernier révèle alors que le trésor quil lui avait promis nétait autre que cette épouse vertueuse. Dans la version simplifiée de Fleury, en revanche, il ny a pas de retournement final : le génie fait don au roi du miroir magique pour laider dans sa quête dune épouse. Ces coupes ayant entraîné un remaniement des scènes, les principales modifications apportées par Fleury sont indiquées en marge pas une astérisque. L'ouvrage fut imprimé à nouveau en 1753 et 1755 (dans le recueil publié par Duchesne). La première version de la pièce fut par ailleurs adaptée à lopéra par Ernest Reyer sous la titre La Statue (1861). Bibliographie : Bahier-Porte, Christelle. « Le conte à la scène ». In Féeries, 4. 2007, 11 34 ; Martin, Isabelle. « Usage et esthétique du miroir dans une pièce orientale: «La Statue merveilleuse» de Lesage ». In LEsprit Créateur, Vol. 39, No. 3, Automne 1999. pp. 47-55. Frottements, mors supérieur fendu en pied.
Paris, Imprimerie d'Hacquart, 1808 in-4, [4]-X-[2]154 pp., avec deux portraits-frontispices sous serpentes (Lesage et Perronet), et 10 planches "in fine", la plupart en dépliant, également sous serpentes, cartonnage de papier caramel, dos lisse (reliure de l'époque). Charnière supérieure fendillée, coins et coiffes abîmés.
Edition originale de ce second recueil, paru deux ans avant la mort de Lesage : il avait été précédé par un premier, parue en 1806, et l'esnemble des textes fit l'objet d'une seconde édition en 1810. Il comprend essentiellement des textes sur les phares :1. Lesage : Table lythologique des pierres propres à l'architecture civile et hydrauliqueadressée à MM. Les ingénieurs des Ponts et Chaussées. - 2. Smeaton : Phare d'Edystone. Précis historique de la construction du phare d'Edystone. Traduit de l'anglais par A. Pictet. - 3. Smeaton : Recherches expérimentales sur la meilleure composition des cimens propres aux constructions hydrauliques (extraites de son ouvrage sur le phare d'Edystone). - 4. Bétancourt : Mémoire sur un nouveau système de navigation intérieure. - 5. Rapport fait à l'institut par la classe des sciences physiques et mathématiques.Exemplaire de l'ingénieur en chef Cabaille, avec ex-dono manuscrit de l'auteur sur la page de titre, daté du 18 octobre 1808. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Presses universitaires de France Vendôme Impr. des P.U.F. Broché D'occasion bon état 01/01/1965 587 pages
1826 1826 Paris. Werdet. 1826. 2 volumes petit in-12, plein veau brun, fleuron central et frise à froid en encadrement, dos à nerfs ornés, pièces de titre et de tomaison violette, tranches dorées, frises intérieures dorées. Reliure signée Vogel. Infimes frottements. [2] ff. ; XXIV pp. ; 228 pp. - [4] ff. ; 238 pp.
Jolie édition du roman de mœurs comique d'Alain-René Lesage, originellement paru en 1707. De la « Collection des meilleurs romans français, dédiée aux Dames », avec deux gravures frontispices signées Desenne, et deux titres gravés, sous serpente. Comprend un essai sur l'oeuvre par Le Sourd.Lesage, connaisseur de l'Espagne et de sa littérature picaresque, emprunte l'idée et le cadre ibérique au Diablo Consuejo Luis Vélez de Guevara pour ce roman aux airs de conte ; mais c'est bien le ridicule des Français que l'auteur y décrit. Ce roman fit le succès de l'auteur, avant Gil Blas de Santillane.Quelques rousseurs.
1835 Couverture rigide 1835 Sl , Delloye , sd ( 1835 ) , gr in folio 1/2 chagrin noir , dos lisse orné. Toutes les planches et cartes sont montées sur onglet .Contient 36 planches doubles dont 19 avec cartes coloriées , 5 planches simples dont 2 avec cartes. On a relié avec 6 cartes et plans : 3 cartes XIXè d' Allemagne , 2 plans manuscrits du séminaire de montfaucon , 1 plan de Figeac. Bel exemplaire si ce n'est une légère trace d' humidité sur une page de garde. Langue: Français
Rue et Hôtel Serpente | Paris 1783 | 12 x 20.20 cm | relié
Nouvelle édition, extraite des oeuvres complètes de Lesage et qui constitue le volume de tête de la collection. Elle est illustrée d'un portrait au frontispice par Guétard, et de 4 belles figures par Marillier. Exemplaire aux armes du Marquis de Villeneuve-Trans (1837-1893),De gueules, fretté de six lances d'or, accompagnées de petits écussons du même, semés dans les interstices ; à l'écusson d'azur, chargé d'une fleur de lis d'or, brochant sur le tout, avec la devise :A tout premier marquis de France. Reliure en plein maroquin rouge d'époque. Dos lisse orné de 4 petits fleurons et de roulettes. 2 pièces de titre en maroquin brun. Tranches dorées. Roulette sur les coupes et intérieur. Armes à chaud frappées sur les plats. Frottements aux mors, coiffes et coins. Un coin émoussé, un autre rogné. La quatrième figure avec rousseurs en marges. Quelques rousseurs pâles. Une journée des Parques et Les béquilles du diable boîteux sont en réalité de Bordelon, bien qu'ils soient donnés comme étant de Lesage dans le volume. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
Phone number : 01 56 08 08 85
Par les libraires associés | A Paris 1747 | 10 x 17 cm | 4 volumes reliés
Edition définitive, importante, révisée par l'auteur, et sur laquelle toutes les éditions futures seront faites. Il ne faut pas la confondre avec la contrefaçon (qu'on distingue par quelques différences) parue à la même date et qui n'est qu'une réimpression des éditions originales parues en 1715 (2 premiers tomes), 1724 (tome troisième) et 1735 (tomes quatrième) où les figures sont inversées et d'assez médiocre impression (ainsi le chanoine de la première figure se retrouve à droite alors qu'il doit se trouver à gauche). Cette édition est rare et recherchée. "Celle édition, devenue peu commune, présente de nombreuses corrections et des augmentations considérables de l'auteur, lesquelles ne forment pas moins d'une centaine de pages ; elle doit donc être regardée comme la première bonne édition du chef-d'oeuvre de Le Sage." Brunet, III, 1006. Pages de titre en rouge et noir. Coiffe de tête du tome 1 en partie manquante, celle du tome II élimée, laissant apparaître le tranchefil. Un patit manque en tête du tome IV. Mors supérieur du tome IV fendu en queue. Etroite fente en amorce du mors inférieur du tome I. Petit manque à la pièce de tomaison du tome IV. Quelques coins un peu émoussés. Dans l'ensemble relativement frais, les premiers feuillets de chaque tome avec quelques pâles rousseurs ou jaunissures. Bon exemplaire. L'illustration comprend 32 figures regravées à partir des originaux parus dans les 3 éditions originales. Reliure en plein veau marbré et glacé. Dos lisse orné. Pièce de titre en maroquin rouge, pièce de tomaison en maroquin rouge. Il est aujourd'hui parfaitement établi qu'on ne saurait accuser de plagiat l'immortel chef-d'oeuvre de Lesage, dernier feu baroque du roman picaresque ; si Lesage a puisé sa matière ailleurs, il n'en demeure pas moins que Gil Blas est une oeuvre originale et personnelle. On y retrouve les mésaventures d'un picaro, aussi frippon que possible, qui au travers de ses rencontres multiples dresse un portrait satirique de la société contemporaine. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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Laffont (1/2025)
LIVRE A L’ETAT DE NEUF. EXPEDIE SOUS 3 JOURS OUVRES. NUMERO DE SUIVI COMMUNIQUE AVANT ENVOI, EMBALLAGE RENFORCE. EAN:9782221276013