Editions J'ai Lu Dos carré collé 1975 In-12 (11 x 16,5 cm), dos carré collé, 253 pages ; papier bruni, par ailleurs bon état. Livraison a domicile (La Poste) ou en Mondial Relay sur simple demande.
Hachette Le rayon fantastique Broché 1957 In-12 (18x11.5cm), dos broché, couverture illustrée, 254 pages ; couverture abîmée sans manque, papier roussi, prix en l'état. Livraison a domicile (La Poste) ou en Mondial Relay sur simple demande.
Retz Broché 1975 In-8 (15,3 x 20 cm), broché, couverture illustrée à rabats, 250 pages, hors textes en noir ; bords très légèrement blanchis, taches sur la tranche supérieure, assez bon état. Livraison a domicile (La Poste) ou en Mondial Relay sur simple demande.
NéO, Nouvelles éditions Oswald, 1979, in-8°, 238 pp, traduit de l'américain, introduction par François Rivière, broché, couv. illustrée par Jean-Michel Nicollet, bon état (Coll. Fantastique/Science-fiction/Aventure) (il s'agit du n° 1 de la collection, mais les volumes n'ont été numérotés qu'à partir du n° 19)
Dans les années vingt, à New York, le célèbre explorateur James Kirkham est soudain kidnappé, privé par un stupéfiant tour de passe passe de son identité et confronté à Satan lui-même ! Oui, Satan, le Prince des Ténèbres, présidant une secte d'admirateurs, déployant une infernale activité de racket et « collectionnant les âmes et la beauté... » Kirkham, intrépide aventurier de fiction, amorce une sourde résistance à cette incarnation redoutable. Jamais il ne cache l'espèce d'admiration inouïe qu'il éprouve face à l'homme fait démon, would-be maître du Monde, dont l'existence même sous-tend l'enjeu véritable du roman : le jeu des sept empreintes agit comme un révélateur au sein de cette impitoyable expérience de chimie romanesque, Merritt sans cesse déployant les artifices les plus ingénieux pour nous prendre, nous faire succomber à notre tour – pour combien de temps ? – aux maléfices de Satan. (François Rivière) — Abraham Merritt est né en 1888 dans l'Etat de New Jersey (USA). « Curieux écrivain, aventurier, patron de presse et spécialiste des drogues hallucinogènes », il mourut en 1943 d'une crise cardiaque. Il fut, après Edgar Rice Burroughs, le principal fondateur de la science-fiction anglo-saxonne, plus particulièrement de la branche intitulée heroic-fantasy. Parmi ses chefs-d'œuvre, les uns, comme « Le gouffre de la Lune » et « Les habitants du mirage », sont plus proches de la science-fiction, d'autres, comme « La nef d'Ishtar », « Le visage dans l'abîme », « Brûle, sorcière, brûle ! » ou « Sept pas vers Satan », tirent vers le fantastique. « Merritt fut l'artisan d'une véritable révolution dans l'art de la fiction de mystère, outre-Atlantique, et son influence – qui procède tout naturellement des tirages incroyables que connurent ses livres – s'est étendue sur plusieurs générations de romanciers, de Lovecraft à Ira Levin. »
Éditions J'ai lu 1975 1975. Abraham Merritt: La nef d'Ishtar/ J'ai lu 1975 . Abraham Merritt: La nef d'Ishtar/ J'ai lu 1975
Bon état
Merritt Richard Davies Hannah Wilde Cindy Merritt Richard
Reference : 100054742
(2015)
ISBN : 1782434216
Michael O'Mara Books Ltd 2015 128 pages 21x29x2cm. 2015. Relié. 128 pages.
French édition - Livre issu de déstockage JAMAIS LU présentant des marques de manipulation sur la couverture et/ou les pourtours mais demeurant en très bon état d'ensemble.Expédition sous blister dans une enveloppe matelassée depuis la France
BOSTON, chez LITTLE, BROWN, AND COMPANY, en 1942, new édition completely revised. Avec un frontispice et des figures légendées dans le texte. Grand & fort In-8°, sur papier nuancé, reliure bradel Éditeur pleine toile percaline beige dont premier plat avec un plein encadrement par un filet marron, titre marron, gardes imprimées par des tables de mesures culinaires ; Blanc ; XII (dont Faux-titre, frontispice, Titre/ justification du copyright, Dédicace, Préface de la Nouvelle Édition, Préface de la Première Édition ; Table des Matières ) ; 831 pages ; Publicités 13FFNC ; Blancs ; défauts d’usages à la reliure
petites taches sur tranches Remise de 20% pour toutes commandes égales ou supérieures à 200 €
1949 New York, Avon publishing company, 1949 , 10,5 x 16,5 cm , 157 pp, good condition,
Avon Books 214.
Boston, Little, Brown and company, 1899, in-8, 161 pp, Percaline bordeaux de l'éditeur, Édition originale. Fannie Merritt Farmer (1857-1915) enseigna à la Boston Cooking School et fonda, dans la même ville, une école de cuisine à son nom. Bitting 153, pour des édition ultérieures. Annotations manuscrites en fin de volume. Couverture rigide
Bon 161 pp.
s.l., Merritt Ruhlen 1976 ix + 356pp. + 24pp., 22cm., softcover, good condition, T86467
Éditions J'ai lu Sans date. La nef d'Ishtar - Abraham Merritt (J'ai lu)
Très bon état
Éditions J'ai lu Sans date. Abraham Merritt - Le Gouffre de la Lune / J'ai Lu
Bon état
Sans date. Le gouffre de la lune - Abraham Merritt (J'ai lu)
Très bon état
New York, Currier & Ives, 1886. 550 x 835 mm, contrecollée sur carton fort.
Grande lithographie finement coloriée à la main, publiée par Currier & Ives à New York en 1886. Reliant les quartiers de Manhattan et de Brooklyn, le pont de Brooklyn à New York est l'un des plus anciens ponts suspendus des États-Unis. Il fut ouvert à la circulation en 1883, après 13 ans de travaux. L'estampe nous montre la baie et l'entrée du port de New York, avec, en arrière-plan, la Statue de la Liberté, inaugurée l'année-même où fut publiée cette lithographie. On peut aussi voir la Tour de Brooklyn, le ferry de Fulton, la Tour de New York, Coney Island, Governors Island, Staten Island et Trinity Church. L'East River est animée de voiliers et de bateaux à vapeur. La notoriété de Nathaniel Currier et James Merritt Ives date du milieu du XIXe siècle. Lithographes et éditeurs américains, ils ont produit plus de 7 500 œuvres représentant des scènes historiques et des scènes de la vie quotidienne américaine : scènes sportives, rurales et urbaines, portraits historiques, scènes de batailles illustrant la Guerre de Sécession. Leurs illustrations demeurent à ce jour les meilleurs documents historiques sur cette époque, et leurs oeuvres sont, encore aujourd'hui, très recherchées. Bon exemplaire. Déchirure restaurée, petites déchirures dans les marges, frottement dans la marge supérieure.
Philadelphia, Davis, 1959; un volume in 8, relié en cartonnage éditeur, 401pp., figures dans le texte
---- EDITION ORIGINALE ---- ENVOI DE FRIEDMAN au Docteur PLUVILNAGE ainsi libellé : "To Dr. R.H. Pluvnage ; with best wshes - signé arnold Friedman" ---- Articles par : Kunkle (E.C.). Mechanismes of headache ; Diagnostic principles and methods - Friedman (A.) & Merritt (H. Houston). Principles of pharmacotherapy - Chamlin (M.). The eye as a source of headache - Baker (D.C.). The ear, nose and throat as sources of headache - Sherman (W.B.). Role of allergy in headache and by J.R. Graham, T.J.C. Von Sorch, C.D. Aring, L.C. Kolb, R.H. Pudenz, E.B. Schlesinger**2235/F5AR
( Alain Gourdon dit Aslan - Collection Frayeurs - Fantastique ) - Abraham Merritt
Reference : 27347
Editions du Simplon / Collection Frayeurs n° 1 de 1954. In-12 broché de 192 pages au format 18 x 12,cm. Magnifique couverture de Aslan, signé " Gourdon ". Dos carré, avec petits frottis aux mors. Plats avec infimes frottis et minuscules tassements aux coins. Intérieur frais. Superbe état général. Toute petite collection d'horreur de 5 numéros éditée en 1954 par Les Editions du Simplon pour le n°1 et 2 puis par les Editions de l'Arabesque pour les trois suivants. Rare édition originale, surtout dans un tel état de fraicheur.
Chère cliente, Cher Client, bonjour, merci de votre visite, la librairie sera fermée la semaine prochaine. Les commandes passées à partir du 24 octobre seront traitées et expédiées dès le mardi 4 Novembre.Amitiés, bibliophiliques.CordialementVente exclusivement par correspondance. Le libraire ne reçoit, exceptionnellement que sur rendez-vous. Il est préférable de téléphoner avant tout déplacement.Forfait de port pour un livre 8,50 €, sauf si épaisseur supérieure à 3 cm ou valeur supérieure ou égale à 100 €, dans ce cas expédition obligatoire au tarif Colissimo en vigueur. A partir de 2 livres envoi en colissimo obligatoire. Port à la charge de l'acheteur pour le reste du monde.Les Chèques ne sont plus acceptés.Pour destinations extra-planétaire s'adresser à la NASA.Membre du Syndicat Lusitanien Amateurs Morues
Collection « Aventures fantastiques « n° 7 / Editions Opta (1971) - Fort in-8 cartonnage éditeur toilé marron clair de 496 pages sans son rhodoïd - Traduction dArlette Rosenblum - Maquette de Philippe Bigot et illustré de dessins originaux de Michel Desimon - Introduction par Sam Moskowitz « Abraham Merritt ou le Merveilleux «- Avec un portrait noir et blanc de l'auteur - Exemplaire en très bon état sans son rhodoïd numéroté n° 2377 / 6000.
Série Fantastique / Science-fiction / Aventure n° 72 (1983) - Nouvelles éditions OSWALD - Broché sous de belles couvertures en couleurs de Jean-Michel NICOLLET - Traduit de l'américain par Gilberte SOLLOCARO - Très bon état
Kösel. 1998. In-8. Relié. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 339 pages - jaquette en bon état - livre en allemand.. Avec Jaquette. . . Classification Dewey : 430-Langues germaniques. Allemand
Classification Dewey : 430-Langues germaniques. Allemand
New York, Currier & Ives, [1870]. 543 x 740 mm ; sur papier fort.
Magnifique estampe figurant la course des bateaux à vapeur Robert E. Lee et Natchez entre La Nouvelle-Orléans en Louisiane, et Saint-Louis dans le Missouri en 1870. Elle a été lithographiée en couleurs et publiée par Currier and Ives à New York en 1870. La scène représentée ici est la plus légendaire des courses de bateaux à vapeur de l'histoire des États-Unis. Le 30 juin 1870, le Natchez, commandé par le capitaine T.P. Leathers, et le Robert E. Lee, commandé par le capitaine J.W. Cannon, quittaient La Nouvelle-Orléans pour rejoindre Saint-Louis, en passant par Baton Rouge, Natchez, Vicksburg (Mississippi), Memphis (Tennessee), et Cairo (Illinois). La course fut suivie par toute la population de la vallée du Mississippi. Le Natchez, détenteur du record jusqu'à cette date, était considéré comme le bateau le plus rapide, mais le capitaine Cannon du Lee avait dépouillé son bateau de tout ce qui était superflu : meubles, ancres, chaînes, lits, etc. Quatre jours plus tard, le 4 juillet, après un voyage de 1 940 km, le Robert E. Lee atteignait Saint-Louis en 3 jours 18 heures et 30 minutes, avec une avance de plus de six heures sur le Natchez. Ce dernier avait été retenu par le brouillard pendant six heures à la hauteur de Devils' Island ou l'Île du Diable dans l'Illinois. Un peu plus tôt en juin, le Natchez avait établi le précédent record, en atteignant Saint-Louis en 3 jours 21 heures et 58 minutes. L'estampe de Currier and Ives nous montre les deux bateaux navigant à pleine puissance, des flammes et de la fumée s'échappant de leurs cheminées, et une légère avance pour le Robert E. Lee. A l'avant du Natchez, détenteur du précédent record, on peut voir, entre les deux cheminées, un bois de cerf. Le bois de cerf était un trophée remporté par le vainqueur, qui était autorisé à l'exposer pendant un an, à l'avant de son bateau. Cette course légendaire, dont la progression avait été télégraphiée dans tout le pays et même transmise par câble jusqu'en Europe, fut l'une des dernières. La concurrence des chemins de fer relégua bientôt le bateau à vapeur au second plan dans l'imagerie des transports. Considérées comme des événements majeurs, les courses entre bateaux à vapeur ou steamboats, véritables palais de bois flottants à plusieurs étages, entourés de galeries-promenade, furent fréquentes entre 1830 et 1870. Comme le décrit Mark Twain, qui grandit dans une ville au bord du fleuve et passa quatre ans comme pilote de bateau à vapeur (1857-1861), l'attrait et l'excitation de la vie sur le fleuve avaient un côté presque magique, surtout à l'approche d'une course de bateaux à vapeur. Il raconte dans ses mémoires, Life on the Mississippi (1883) : «À l'époque faste de la navigation à vapeur, une course entre deux bateaux à vapeur réputés pour leur vitesse était un événement d'une importance capitale. La date était fixée plusieurs semaines à l'avance et, dès lors, toute la vallée du Mississippi était en effervescence. La politique et la météo étaient oubliées, et on ne parlait plus que de la course à venir [...] La date choisie étant arrivée et tout étant prêt, les deux grands bateaux à vapeur regagnent le fleuve et restent là, manœuvrant un moment, semblant observer le moindre mouvement de l'autre, telles des créatures sensibles ; pavillons affaissés, la vapeur refoulée hurlant à travers les soupapes de sécurité, la fumée noire s'échappant des cheminées et obscurcissant l'air. Des gens, des gens partout; les rivages, les toits, les bateaux à vapeur, les navires, en sont bondés, et vous savez que les rives du vaste Mississippi vont être bordées d'humanité de là vers le nord, douze cents miles, pour accueillir ces coureurs.» (Sachant, Introduction to Art, 2016, p. 135). Surnommé le Monarque du Mississippi, le Robert E. Lee fut construit à New Albany, dans l'Indiana, en 1866. La coque fut conçue par DeWitt Hill, et sa construction coûta plus de 200 000 dollars. Il fut nommé en l'honneur du général Robert E. Lee, général en chef des armées des États confédérés ou Sudistes. Sa capacité était de 5 741 balles de coton. Il fut démantelé en 1876. Le Natchez, construit en 1869 à Cincinnati, était le septième d'une série de bateaux portant ce nom. Il mesurait 92 mètres de long, possédait huit chaudières et avait une capacité de 5 500 balles de coton. Il avait comme enseigne une balle de coton entre ses cheminées, comme le montre l'estampe. Il fut démantelé en 1879. Avant celui-ci, le sixième Natchez, également construit à Cincinnati, avait servi à transporter les troupes de l'armée sudiste. Quant au premier, construit à New York en 1823, son passager le plus célèbre fut, en 1825, le marquis de La Fayette, héros français de la guerre d'Indépendance américaine. Currier et Ives furent les éditeurs de lithographies historiques les plus prolifiques et les plus populaires d'Amérique, faisant régulièrement appel à des artistes renommés de l'époque. De 1835 à 1907, la maison dirigée par Nathaniel Currier (1813-1888) et James Ives (1824-1895), de New York, produisit plus de 7000 lithographies différentes sur des sujets très variés, constituant ensemble un panorama coloré de l'Amérique victorienne. Extrêmement populaires à l'époque aux États-Unis et en Europe, les estampes de Currier et Ives étaient vendues dans les librairies et les imprimeries, et vendues à la criée depuis des charrettes de colporteurs entre quinze cents et trois dollars pièce. Un large éventail de sujets était proposé, allant des natures mortes et des dessins humoristiques, des images religieuses et morales, des scènes romantiques rurales et urbaines aux portraits d'éminents hommes politiques et de célèbres chevaux de course, navires et trains. Ils publièrent également des représentations de sports et de jeux, d'incendies, de batailles et d'autres événements marquants. Currier, qui apprit l'art de la lithographie comme assistant chez Pendleton Brothers à Boston, fonda l'entreprise à New York en 1834. Ives, initialement comptable, devint associé en 1857. L'entreprise resta en activité jusqu'en 1907, bien que Currier ait pris sa retraite en 1880 et Ives en 1895. Grâce aux talents d'imprimeur de Currier et au sens aigu du goût du public d'Ives, l'entreprise de lithographie commerciale devint la plus prospère d'Amérique. Currier & Ives employait une équipe d'artistes, de maîtres lithographes et d'aquarellistes manuels qui, à la chaîne, répondaient à la demande de millions d'estampes. Leurs lithographies sont toujours autant convoitées et collectionnées aujourd'hui. Le terme lithographie signifie littéralement «image gravée dans la pierre». Les artistes dessinaient les images sur du calcaire bavarois spécial importé, avec des crayons de cire. L'image était «incrustée» dans la pierre par un bain d'acide, puis de l'encre était appliquée sur la pierre, qui adhérait à l'image cirée. Les impressions étaient réalisées une par une, et chacune d'elles était coloriée à la main (Lincoln Financial Foundation Collection, Lithographs of Abraham Lincoln - Currier & Ives, 1929, pp. 88-89). Bel exemplaire. Gale Research Company, Currier & Ives, A Catalogue raisonné, Volume 1, 1984, p. 295, 2864 ; Conningham, Currier & Ives prints, An illustrated check list, 1983, p. 123, 2644 ; Le Beau, Currier & Ives: America imagined, 2001, p. 296 ; Conningham, Currier & Ives, 1950, pp. 57-58.
CURRIER (Nathaniel) & IVES (James Merritt) & PALMER (Frances Flora Bond.
Reference : LBW-8672
(1866)
New York, Currier & Ives, [1866]. 515 x 715 mm ; sur papier fort.
Superbe estampe dessinée par Frances Flora Bond Palmer, communément appelée Fanny Palmer. Elle a été lithographiée, finement coloriée à la main, et publiée par Currier and Ives à New York en 1866. La scène représente une course sur le Mississippi, une nuit de pleine lune, entre les deux bateaux à vapeur le Morning Star et le Queen of the West. Tandis qu'ils naviguent à pleine puissance, des flammes et de la fumée s'échappent de leurs cheminées. Le bateau victorieux remportait un bois de cerf, qu'il était autorisé à arborer pendant un an, entre les deux cheminées à l'avant du bateau, tel qu'on peut le voir ici à l'avant du Queen of the West. Deux autres bateaux les suivent, tandis que sur la rive, un feu de joie et une petite foule d'hommes acclament et saluent les passagers. Considérées comme de grands événements, les courses entre bateaux à vapeur ou steamboats, véritables palais de bois flottants à plusieurs étages, entourés de galeries-promenade, furent fréquentes entre 1830 et 1870. Comme le décrit Mark Twain, qui grandit dans une ville au bord du fleuve et passa quatre ans comme pilote de bateau fluvial (1857-1861), l'attrait et l'excitation de la vie sur le fleuve avaient un côté presque magique, surtout à l'approche d'une course de bateaux à vapeur. Il raconte dans ses mémoires, Life on the Mississippi (1883) : «À l'époque faste de la navigation à vapeur, une course entre deux bateaux à vapeur réputés pour leur vitesse était un événement d'une importance capitale. La date était fixée plusieurs semaines à l'avance et, dès lors, toute la vallée du Mississippi était en effervescence. La politique et la météo étaient oubliées, et on ne parlait plus que de la course à venir [...] La date choisie étant arrivée et tout étant prêt, les deux grands bateaux à vapeur regagnent le fleuve et restent là, manœuvrant un moment, semblant observer le moindre mouvement de l'autre, telles des créatures sensibles ; pavillons affaissés, la vapeur refoulée hurlant à travers les soupapes de sécurité, la fumée noire s'échappant des cheminées et obscurcissant l'air. Des gens, des gens partout; les rivages, les toits, les bateaux à vapeur, les navires, en sont bondés, et vous savez que les rives du vaste Mississippi vont être bordées d'humanité de là vers le nord, douze cents miles, pour accueillir ces coureurs.» (Sachant, Introduction to Art, 2016, p. 135). En 1870, le Natchez s'opposait au Robert E. Lee dans ce qui allait devenir la plus légendaire des courses de bateaux à vapeur de l'histoire des États-Unis. Construit à Cincinnati, dans l'Ohio, en 1854, le Queen of the West servit de navire commercial jusqu'à son acquisition par le colonel Charles Ellet Jr. en 1862, qui le transforma pour en faire un navire-éperon. Il opéra conjointement avec l'escadre du Mississippi lors de la bataille des eaux brunes de l'Union contre la flotte de défense fluviale confédérée pour le contrôle du Mississippi et de ses affluents pendant la guerre de Sécession. Le Morning Star naviguait essentiellement sur le Mississippi, et assurait la liaison entre Saint-Louis dans le Missouri, et la Nouvelle-Orléans en Louisiane. La maison Currier & Ives faisait régulièrement appel à des artistes renommés de l'époque pour créer les dessins à partir desquels ses lithographies étaient réalisées. Parmi ces artistes figurait Frances Flora Bond Palmer (1812 – 1876), souvent appelée Fanny Palmer. Artiste anglaise, Palmer connut le succès aux États-Unis grâce à sa collaboration avec les deux éditeurs. Entre 1849 et 1868, elle est créditée d'environ deux cents lithographies. Elle se spécialisait dans les estampes de paysage et de genre. Parmi ses sujets figuraient des scènes de fermes rurales, des navires et des architectures américaines célèbres, des chasseurs et des paysages de l'Ouest américain. Currier et Ives furent les éditeurs de lithographies historiques les plus prolifiques et les plus populaires d'Amérique. De 1835 à 1907, la maison dirigée par Nathaniel Currier (1813-1888) et James Ives (1824-1895), de New York, produisit plus de 7000 lithographies différentes sur des sujets très variés, constituant ensemble un panorama coloré de l'Amérique victorienne. Extrêmement populaires à l'époque aux États-Unis et en Europe, les estampes de Currier et Ives étaient vendues dans les librairies et les imprimeries, et vendues à la criée depuis des charrettes de colporteurs entre quinze cents et trois dollars pièce. Un large éventail de sujets était proposé, allant des natures mortes et des dessins humoristiques, des images religieuses et morales, des scènes romantiques rurales et urbaines aux portraits d'éminents hommes politiques et de célèbres chevaux de course, navires et trains. Ils publièrent également des représentations de sports et de jeux, d'incendies, de batailles et d'autres événements marquants. Currier, qui apprit l'art de la lithographie comme assistant chez Pendleton Brothers à Boston, fonda l'entreprise à New York en 1834. Ives, initialement comptable, devint associé en 1857. L'entreprise resta en activité jusqu'en 1907, bien que Currier ait pris sa retraite en 1880 et Ives en 1895. Grâce aux talents d'imprimeur de Currier et au sens aigu du goût du public d'Ives, l'entreprise devint l'entreprise de lithographie commerciale la plus prospère d'Amérique. Currier & Ives employait une équipe d'artistes, de maîtres lithographes et d'aquarellistes manuels qui, à la chaîne, répondaient à la demande de millions d'estampes. Leurs lithographies continuent d'être collectionnées avec avidité aujourd'hui. Lithographie signifie littéralement «image gravée dans la pierre». Les artistes dessinaient les images sur du calcaire bavarois spécial importé, avec des crayons de cire. L'image était «incrustée» dans la pierre par un bain d'acide, puis de l'encre était appliquée sur la pierre, qui adhérait à l'image cirée. Les impressions étaient réalisées une par une, et chacune d'elles était coloriée à la main (Lincoln Financial Foundation Collection, Lithographs of Abraham Lincoln - Currier & Ives, 1929, pp. 88-89). Très bon exemplaire finement colorié à la main. Piqûres dans les marges avec deux déchirures restaurées. Gale Research Company, Currier & Ives, A Catalogue raisonné, Volume 1, 1984, p. 119, 1076 ; Conningham, Currier & Ives prints, An illustrated check list, 1983, p. 52, 992 ; Pratt, Currier & Ives chronicles of America, 1974, pp. 11 & 195 ; Le Beau, Currier & Ives: America imagined, 2001, pp. 296-298 ; City Art Museum of St. Louis, Mississippi panorama: the life and landscape of the Father of Waters and its great tributary, the Missouri, 1950, p. 136, 109.
( Collection Le Rayon Fantastique ) - Georges H. Gallet - Stanley G. Weinbaum - John Wyndham - Lyon Sprague de Camp - Catherine Lucille Moore - John Ulrich Giesy - Francis Flagg - Raymond Z. Gallun - Abraham Merritt - Manly Wade Wellman - William F. Temple.
Reference : 31720
Editions Gallimard / Le Rayon Fantastique n° 26 de 1954. In-12 broché de 253 pages au format 18 x 12 cm. Magnifique couverture illustrée par René Caillé. Dos carré avec petits frottis. Plats avec petits frottis aux coins. Intérieur resté frais. Bel état général. Rare édition originale.
Chère cliente, Cher Client, bonjour, merci de votre visite, la librairie sera fermée la semaine prochaine. Les commandes passées à partir du 24 octobre seront traitées et expédiées dès le mardi 4 Novembre.Amitiés, bibliophiliques.CordialementVente exclusivement par correspondance. Le libraire ne reçoit, exceptionnellement que sur rendez-vous. Il est préférable de téléphoner avant tout déplacement.Forfait de port pour un livre 8,50 €, sauf si épaisseur supérieure à 3 cm ou valeur supérieure ou égale à 100 €, dans ce cas expédition obligatoire au tarif Colissimo en vigueur. A partir de 2 livres envoi en colissimo obligatoire. Port à la charge de l'acheteur pour le reste du monde.Les Chèques ne sont plus acceptés.Pour destinations extra-planétaire s'adresser à la NASA.Membre du Syndicat Lusitanien Amateurs Morues