Paris, Gallimard, Paris, Gallimard1941 ; in-12 , broché. 212 pp., 1 f. de table.ÉDITION ORIGINALE. Cette pièce, représentée pour la première fois au théâtre Hebertot le 29 avril 1941, était interprétée par Jacques Baumer, Louis Salou, Jean Marais, Gabrielle Dorziat... , avec des décors de Jean Marais.Exemplaire avec un ENVOI AUTOGRAPHE de l'auteur à CHRISTIAN BÉRARD : Mon Christian sans toi, à quoi bon ? Jean.Le peintre, scénographe et décorateur Christian Bérard (Paris 1902- 1940) était un intime de jean Cocteau. Pour Cocteau qui l'appelait affectueusement Bébé, il avait réalisé en 1934 les décors et costumes de La Machine infernale. En 1946 il concevra les décors et costumes du film La Belle et la Bête. Pour Cocteau encore, il a mis en scène La Voix humaine, Les Monstres sacrés, Renaud et Armide et dessiné en 1946 les costumes de L'Aigle à deux têtes. Comme Jean Cocteau, Christian Bérard était consommateur d'opium. Bérard meurt le 12 février 1949 lors d'une répétition au théâtre Marigny. En 1950 Cocteau dédie à sa mémoire le film Orphée.
A Bruxelles, de l’Imprimerie de Jean Mommart, A Bruxelles, de l’Imprimerie de Jean Mommart1629 ; petit in-4, veau brun moucheté, encadr. fil. dor., fleurons dor. au dos. (Reliure ancienne) 4 ff., 187 pp., (5 pp. de table).Deuxième édition de ce manuel héraldique qui avait d’abord paru chez le même éditeur à Bruxelles en 1597. Le livre est dédié au roi Philippe IV d’Espagne par l’éditeur Jean Mommart. Dédicace datée de Bruxelles 16 juillet 1629. C’est un des premiers traités d’héraldique, avec la méthode du blason, la signification des armoiries, la manière de dresser les généalogies et descendances, la transmission des blasons, les noms des dignités appartenant à la noblesse (duc, prince, marquis, comte, etc.), le droit des armes. Nombreux blasons et figures généalogiques gravées sur bois dans le texte. Saffroy 2073. Jean Scohier, né vers 1560 à Beaumont dans le Hainaut, fut le chapelain de l’évêque de Tournai, et aumônier du prince de Croÿ. Il est mort peu avant la parution de cette deuxième édition. Dans la dédicace, l’éditeur évoque la faveur et industrie de feu de bonne mémoire Jean Scohier, autheur de ce livre. De la bibliothèque de WILLIAM MAXWELL BARONNET OF SPRINGKELL (1739-1804) (ex-libris). Sur la garde, ex-libris manuscrit d’un membre de la famille MECKENHEIM (20e s.)
Neuilly, Dargaud, Neuilly, Dargaud1975 ; album in-4, cartonnage illustré de l’éditeur. 48 pp.ÉDITION ORIGINALE. Premier album de la première des aventures du lieutenant Blueberry, célèbres bandes dessinées de Jean Giraud (Moebius). Bel exemplaire.
Paris, Mornay, 1929 ; in-8 carré broché, couverture illustrée. "EDITION ORIGINALE et PREMIER TIRAGE des 8 eaux-fortes originales hors-texte et des illustrations dans le texte par Jean Oberlé. Tirage limité à 900 exemplaires numérotés. Celui-ci sur Rives. Dédié à Jean Cocteau, ce volume est une peinture romancée de la jeunesse parisienne de Galtier-Boissière. Les illustrations de Jean Oberlé, d'un charme un peu ""canaille"" se marient parfaitement avec le texte. Jean Oberlé, né à Brest en 1900 illustra une vingtaine d'ouvrages contemporains et travailla pour différents journaux ou magazines parisiens. Pendant la Seconde Guerre Mondiale, il fut l'un des animateurs de l'équipe de la France Libre à Radio-Londres. Dessinateur plein de fantaisie et d'à-propos, il fut une des figures de l'après-guerre. (Talvart et Place t.6 p.275). Bel exemplaire."
Lyon, Rigaud, 1610; fort vol. in-16, veu fauve, encadrement de fil. dor. et dent. à froid, dos orné, dent. Intér. dor., tr. dor. (Ducastin). 671 pp., 1 p.n.ch. (Sonnet par Leonarde de La Ville), 6 ff. table. Jean de Billy était un des frères Billy, fils du gouverneur Louis de Billy. Il fut prieur de la chartreuse Notre-Dame de Bonne Espérance près de Gaillon en Normandie. Voir Frère I, 108. La première édition de l’Histoire de Barlaam et Josaphat fut publiée à Paris en 1574. Ce roman grec qui longtemps attribué à S. Jean de Damas (VIII e siècle) n’est sans doute pas de lui. Voir la longue notice à ce sujet dans le Diction. de Spiritualité tome 8 p.464, qui penche pour une attribution à Euthymios d’Ibêre. Le roman raconte l’histoire du fils du roi des Indes qui, malgré son père, se convertit au christianisme et se fait moine grâce au moine Barlaam. L’ouvrage connut une diffusion considérable dans la chrétienté orientale et occidentale. Rare édition lyonnaise inconnue de R. Arbour et de Brunet. Bel exemplaire relié par Piere-Alexis Ducastin, un relieur parisien né en 1785 et qui s’établit rue St Jacques en 1812. Il mourut en 1860.
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Paris, Jean de Heuqueville, 1612; in-12, demi-vélin blanc du XIX e siècle. "8 pp., 119 pp., 4 ff.n.ch. EDITION ORIGINALE. Fils de Nicolas Goulu, le professeur au Collège Royal et de la fille du poète Dorat, Jean Goulu fit d'abord carrière comme avocat avant d'entrer dans les ordres chez les Feuillants en 1604. Il était lié avec François de Sales. L'Abbé Brémond. Histoire litt. du Sentiment religieux II, p. 9 le salue comme une des figures les plus originales de son temps. C'est l'oraison de son ami Nicolas Lefèvre qui fut précepteur du jeune Louis XIII. Discours émaillé de métaphores comme en usaient certains prédicateurs excentriques de l'époque baroque. A propos des quelques défauts de celui dont il célèbre les vertus, on lit: """" il arrive bien souvent que comme une petite verrue au milieu d'un beau visage luy augmente sa grâce, et les femmes qui ne l'ignorent pas quand elles n'en ont point de naturelles, s'en appostent par artifice. Et une petite feuille noire couchée sous le diamant mis en œuvre, lui relève son lustre et le rend plus brillant; aussi les fautes des grands personnages rehaussant leurs vertus..."""" L'ouvrage est dédié au Président de Thou. Marge sup. courte avec parfois qq. atteintes au titre courant. Petite déchirure en tête d'un f. non chiffré à la fin. Arbour 6512- Cioranesco 33741."
Basel, 1975. (1) S. (Text). 18 farbige Illlustrationen von Jean Tinguely und Niki de Saint Phalle. Beschriftete Pappmappe.
Mit handschriftlicher Widmung an Hulda Zumsteg von Jean Tinguely und Maja Sacher, datiert. Nr. 92 von 300 Exemplaren. Mit einem Vorwort von Werner Düggelin. – Mappe mit kleineren Einrissen.
3 Bände. Paris, Editions Raymond Schall 1946. 4°. Mit Fotografien von Pappbände in Schuber.
Mit Fotografien div. Fotografen u.a. von Roger Schall, Maurice Jarnoux, Raymond Mejat. - Gut erhaltenes Exemplar mit Gebrauchsspuren.
Précieux tapuscrit du premier roman de Jean Genet qui n’avait alors fait paraître que le Condamné à mort, plaquette publiée à compte d’auteur à l’automne 1942. La récente édition des œuvres complètes de Genet (Bibliothèque de la Pléiade 2021) offre une notice très détaillée sur la genèse de ce roman et sur sa publication en décembre 1943.Notre-Dame-des-Fleurs a été écrit presque entièrement à la prison de la Santé entre janvier et mars 1942 puis à Fresnes où Genet fut incarcéré de mai à octobre de la même année. “Au début de 1943 Cocteau découvre le Condamné à mort ; il est ébloui et désire en rencontrer l’auteur, qui tient à ses heures une caisse de bouquiniste sur le quai Saint-Michel. Une première entrevue a lieu le 14 février et Genet propose à Cocteau de prendre connaissance du roman qu’il vient d’écrire. Le surlendemain, il lui en lit quelques pages. La matière déroute d’abord son auditeur, mais le soir même, Cocteau sort de sa perplexité” Pléiade p. 1373. Dans son Journal (1942 - 1945) Cocteau écrira “Trois cents pages incroyables où il crée de toutes pièces la mythologie des “tantes” Genet est un voleur poursuivi par la police. On tremble qu’il ne disparaisse et qu’on détruise ses œuvres. Il faudrait pouvoir les éditer, à quelques exemplaires, sous le manteau.” Journal. Gallimard 1989 pp. 269-270. Le manuscrit de Jean Genet sera dactylographié quand Cocteau obtiendra un contrat de Paul Morihien en mars 1943. La relecture est confiée à François Sentein. La première édition paraîtra sous le manteau en décembre 1943 à 350 exemplaires, sans le nom des éditeurs Morhihien et Denoël, mais ne sera diffusé qu’à partir de septembre 1944. E 1948 il sera republié par Marc Barbezat qui en avait déjà donné un extrait dans le n° 8 de la revue L’Arbalète (avril 1944). En 1951 Notre-Dame-des-Fleurs ouvre le tome 2 des Œuvres complètes publiées par Gallimard.Nous ignorons l’origine de ce dactylogramme qui a appartenu à Raymond QUENEAU. Nous avions acquis la bibliothèque Queneau peu après son décès, mais l’héritier n’avait pu nous éclairer sur les rapports de son père avec J. Genet.La page de titre porte l’ÉPIGRAPHE AUTOGRAPHE de Jean Genet : “Sans Maurice Pilorge dont la mort n’a pas fini d’empoisonner ma vie, je n’eus jamais écrit ce livre. Je le dédie à sa mémoire J. G.” Cette dédicace signalée comme absente de dactyl. (par les éditeurs de la Pléiade p. 1390) figurera en tête des éditions.Nous avons soigneusement comparé le texte de cet exemplaire dactylographié avec celui de l’édition originale et nous avons relevé plus de 50 variantes plus ou moins importantes aux pages 11, 15, 16, 25, 31, 34, 35, 37, 57, 58, 75, 79, 84, 90, 97, 100, 104, 111, 116, 118,121, 122, 144,151,153,154, 155, 166, 168,171, 174, 175, 177, 184, 193, 195, 198, 206, 208, 212, 215, 227, 234, 267, 272, 282,287, 291, 292, 315,318, 323 et 331 du tapuscrit.
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S. l., Imprimée sur le vray original, , S. l., Imprimée sur le vray original, 1611 ; in-8, maroq. rouge, encadrement filet et dentelles dorées, armes sur les plats, dos ornés. (Reliure du XVIIe s.) Titre, portrait gravé de Louis XI, 438 pp., 13 ff. de table.Première édition sous ce titre d’une chronique qui avait d’abord paru en édition gothique titrée : Des chorniques du très chrétien et très victorieux Loys de Valois, feu roy de France que Dieu absolve unzième de ce nom que possède la bibliothèque de Troyes. Jean de Troyes, greffier à l’Hôtel-de-ville de Paris est né à Troyes vers 1430 et mort vers la fin du XVe siècle. On ne sait rien sa vie. Selon Fevret de Fontette, Bibl. Historique de France”, il aurait été attaché à la maison de la princesse Jeanne, soeur de Louis XI. L’abbé Lebeuf a voulu prouver que cet ouvrage est tiré des Grandes chroniques des St Denis ou du second volume des Chroniques Martiniennes. Grosley pense au contraire que la chronique scandaleuse a été insérée après coup dans les Grandes chroniques de St. Denis, et qu’elle offre le résultat de plusieurs délibérations qu’un moine de St. Denis devait moins connaître qu’un greffier de l’Hôtel-de-ville. Catal. Carteron 1758 - Pas dans Arbour.Aucune bibliographie ne précise le lieu d’impression de ce volume. Il s’agit vraisemblablement d’une impression provinciale.Exemplaire en maroquin de l’époque. Les armes ont été noircies.
Rouen, , Jean Crevel, , Rouen, , Jean Crevel, 1618 ; in-12 , vélin ivoire souple de l’époque. - 8 pp. de préface non chiffrées, 8 ff. n. ch., pp. 9 à 353, (1 p.), 3 ff. n. ch.- - ÉDITION ORIGINALE posthume, l’auteur ayant succombé en 1617. Jean Dadré né à Perrière (Orne) vers 1550 était grand pénitencier de l’Église de Rouen. Ce théologien fut un zélé partisan des ligueurs. Il a fort peu publié: une édition d’EusèbePamphile, une Remontrance au duc d’Epernon et cette histoire des archevêques de Rouen, son ouvrage le plus important, qui fut donné après sa mort par son neveu Gilles Dadré. Il est dédié à François de Harlay. Le livre contient de nombreux bois gravés de facture populaire (portraits).- Frères I, 310 – Cioranesco 7242.– Bel exemplaire dans sa première reliure avec un ex-libris gravé en 1707 par Bidault pour un membre de la famille TURGOT, sans doute Dominique Barnabé de Turgot (1667-1727). – Quelques infimes trous de vers marginaux.
Valence, Jean Gilibert, Valence, Jean Gilibert1724 ; in-4, veau brun, dos orné, tranches rouges. (Reliure de l’époque) 3 ff., 366 pp., 1 f. de privilège.ÉDITION ORIGINALE. Vignette de S. le Clerc gravée par J. Audran, et beau bandeau sur bois répété en tête de chaque chapitre. Jean de Catellan, originaire d’une célèbre famille de Toulouse, fut évêque de Valence en Dauphiné. Il est mort à Valence en 1725 après 20 ans d’épiscopat.Son livre est “rempli de recherches curieuses et intéressants ; le troisième livre surtout offre une excellente discussion sur le troisième concile de Valence, où les capitules de Quiercy, dressés par le célèbre Hincmar, furent solennellement reetés ; il y réfute aussi avec beaucoup de solidité le traité du Prédestianisme du P. Duchesne, où l’auteur s’était élevé contre l’authenticité des livres qui portent le nom de l’église de Lyon.” - Tabaraud, Biogr. Universelle. - Biogr. Toulousaine I, p.113 - Cioranesco 16194 - Conlon 24.267.Ex-libris du XIXe : A. de St-Ferriol.
Paris, Briasson et Jean-François Tabarie, Paris, Briasson et Jean-François Tabarie1726 ; in-12, veau brun moucheté, dos orné, tranches rouges jaspées. (Reliure de l’époque) 6 ff. n. ch. (titre compris), XX pp., 265 pp. (la dernière mal chiff. 257), 1 p. d’approbationÉDITION ORIGINALE.Volume de textes inédits et lettres de Jean Chapelain, publié par Denis-François Camusat (né à Besançon en 1695 mort à Amsterdam en 1732 dans sa 37e année). On trouve aussi dans ce recueil le Mémoire de quelques gens de lettres vivant en 1662, dressé par ordre de Colbert. Ce sont 91 portraits (moelleux ou acides) d’écrivains contemporains de Chapelain. Celui-ci dresse un portrait assez complaisant de lui-même. Il est plus expéditif avec certains confrères : “Quinault est un poète sans fond et sans art, mais d’un beau naturel, qui touche bien les tendresses amoureuses.” “Molière. Il a connu le caractère du comique et l’exécute naturellement. L’invention de ses pièces est imitée, mais judicieusement, sa morale est bonne et il n’a qu’à se garder de sa scurrilité.”Il est particulièrement rosse avec les poètes plus talentueux que lui, comme Racan par exemple. Qui ne donnerait la fastidieuse Pucelle de Chapelain contre deux psaumes de Racan ? En revanche, sans doute parce qu’ils ne lui portent point ombrage, il félicite volontiers ceux qui versifient en latin.Bel exemplaire.
Lyon, P. Borde, Jean et Pierre Arnaud, Lyon, P. Borde, Jean et Pierre Arnaud1698 ; in-4, bas. brune, dos orné, tranches jaspées. (Reliure de l’époque) 12 ff. n. ch., 600 pp., 35 ff. d’index.Édition rare, mentionnée mais non vue par Merland, Parguez. Lyon I, p. 187 n°22. Traité de droit canon par le célèbre oratorien Jean Cabassut, né à Aix en 1605, mort dans la même ville en 1685. L’ouvrage a paru pour la première fois en 1675 et fut souvent réimprimé. L’ouvrage est dédié au Cal. Grimaldi qui avait fait de Cabassut son directeur et son conseiller. “Oracle de sa province et des provinces voisines pour les questions de morale et de droit canon, c’était un homme de piété, de modeste, menant une vie laborieuse, mortifiée et surtout d’un désintéressement à toute épreuve.” dit Ingold, Bibl. oratorienne p. 29.
Paris u. Lausanne, Hachette u. Roth, (1946). Gr.-4°. 48 S. Mit farb. Illustr. von Jean de Brunhoff. Farb. illustr. Orig.-Halbleinenband.
Doderer I, 211. - Erste deutsche Ausgabe. Erschien erstmals 1939 bei Hachette in Paris. Jean de Brunhoff (1899-1937) verstarb an einem Lungenleiden bevor sein erstes Buch publiziert wurde. Seine Frau, die Pianistin C. Sabourand erfand die kleine Elefantenfigur «Babar». «Aus der Kinderstube der B.s entwickelte sich die Geschichte, die als Bilderbuchserie internationalen Ruhm erlangte» (Doderer). In der Folge wurden die Kinderbücher von seinem Bruder Michel und seinem Sohn Laurent herausgegeben. Sein Sohn versuchte die Erfolgsserie mit weiteren Babargeschichten fortzusetzen. - In perfektem neuwertigem Zustand.
Caen, Imprimerie des Papeteries de Normandie, Caen, Imprimerie des Papeteries de Normandie1932 ; in-8, broché 80 pp.ÉDITION ORIGINALE ornée de 17 illustrations hors-texte. Catalogue de cent maquettes de bateaux anciens rassemblés par La Varende, exposés à la galerie Bernheim en 1932 avec des notices historiques pour chaque pièce.ENVOI AUTOGRAPHE et DESSIN ORIGINAL de l’auteur “à Robert de Saint Jean, bis repetita...” L’écrivain et journaliste Robert de Saint Jean (Paris 1901 - 1987), compagnon de Julien Green, fut un des grands témoins de la vie culturelle française pendant plusieurs décennies.
Poitiers, Hautécriture, Poitiers, Hautécriture1989 ; in-8, broché, couv. rempl. illustrée. 42 pp.ÉDITION ORIGINALE tirée à 500 exemplaires. 5 illustrations hors-texte de Jean-Marie LEWIGNE.Un des 465 exemplaires sur papier Balkis (n° 108) avec un ENVOI AUTOGRAPHE “d’affection profonde aux chers Norge qu’on embrasse très fort”, ainsi qu’une LETTRE AUTOGRAPHE du 26 mai 1989. “Cher Norge, rassure-toi, la poésie naît dans les feuilles de chou et j’aime bien retrouver un certain crabe qui s’en va à Vence. Pourquoi pas mirlitonner tandis que canons militent et tonnent ?...” 1 page et demie in-8. Il parle aussi de poèmes de Jean [Mogin, fils de Norge] et de Lucienne [Desnoues] dont les poèmes conjoints ont paru dans Soleil du loups.
Lyon, Rusand, Lyon, Rusandmars 1817 ; in-8, broché, couverture muette, entièrement non rogné. (État de parution) 4 ff. n. ch., 383 pp.L’abbé Jean Wendel Würtz, natif d’Allemagne, mort en 1826, était vicaire de l’église Saint-Nizier à Lyon.Un fragment de ce livre avait paru en 1816 sous le titre L’Apollyon de l’Apocalypse (66 pp.) L’Apollyon (c’est à dire Ange de l’Abîme, ambassadeur de Lucifer et exterminateur) c’est Napoléon. Voir Cat. Oberlé, Fous littéraires n°477.Cette nouvelle édition en 383 pages est fortement augmentée. A la suite de sa publication, qui attira sur lui les foudres de l’autorité civile, l’abbé Würtz fut suspendu de ses pouvoirs ecclésiastiques - Caillet 11406 - Au sujet des condamnations de l’abbé Würtz voyez - Duyon p.3 - : “... le court moment de célébrité que lui valut son procès, c’était un homme d’une imagination fort exaltée, pour ne pas dire maladive, ainsi que le prouvent ses autres écrits (...) Le parti ultramontain gagnant de plus en plus de terrain dans l’Eglise et dans l’Etat, l’abbé Würtz finit par être, en 1824, rétabli dans ses fonctions et les Précurseurs eurent sept éditions...”Ce fou n’a pas échappé à Chambernac (Queneau, Les enfants du Limon p.223), ni à Blavier (Fous littéraires Edit. des Cendres p.391. Voir aussi - Brunet. Fous litt. p 196 - : “Il est des gens qui trouvent un grand plaisir à lire pareilles extravagances. Würtz cédant à son excitation cérébrale et aux passions politiques de l’époque, se fit des ennemis nombreux ; on aurait dû hausser les épaules, on se fâche. Renouvelant des théories qu’on croyait abandonnées, Würtz attribue aux agissements du démon les prétendus miracles du diacre de Paris, les effets du magnetisme et surtout les crimes de la Révolution.”Exemplaire entièrement non rogné, le dos de la couv. muette est brisé.
A Londres, , A Londres, 1773 ; 2 tomes en 1 volume in-12, broché dans un papier de dominoterie bleu à fleurs, entièrement non rogné. (État de parution) 4 ff. n. ch., 135 pp., 2 ff. de table - 2 ff., 192 pp., 3 ff. de table, 1 f. blanc.Autobiographie romanesque de Jean Monnet. Né à Condrieux près de Lyon, orphelin à 8 ans, il vécut jusqu’à 15 ans chez un oncle, nommé “le Rabelais” du canton, qui négligea son éducation au point qu’il ne savait pas lire alors que le duvet lui poussait au menton. Il se rendit alors à Paris et fut placé dans la maison de la duchesse de Berry (fille du Régent) qui lui fournit quelques maîtres d’agrément. En 1719, ayant perdu sa bienfaitrice il se trouva sans ressources et vécut d’aventures et d’expédients. Gigolo d’une veuve d’un vieux militaire, il se trouva sur la pavé lorsque la famille de la joyeuse la fit enfermer. Hébergé par un cousin à Mortagne, il séduisit une fille de famille et s’apprêta à l’enlever. Le projet fut découvert. De désespoir Monnet se retira à la Trappe où il ne tint que 9 jours. Il retourna à Paris et exerça divers métiers, dont certains prétendus honnêtes comme bibliothécaire, libraire, éditeur et même auteur. En 1743 il obtint le privilège de l’Opéra comique, le perdit presque aussitôt. En 1745 il était directeur de théâtre de Lyon, en 1748 d’un théâtre français à Londres. En 1752 il reprit la direction de l’Opéra comique et la garda jusqu’en 1758. Ce fut sous Monnet que ce spectacle prit du développement et cessa d’être un théâtre de vaudeville. Favart, Sedaine, Philidor préparèrent le public à entendre de la musique plus dramatique. Monnet a fortement contribué à cette révolution. En 1766 il retourna à Londres, puis revint à Paris où il est mort obscurément vers 1785.Dans le tome 2 on trouve pp.69 à 192 : Les mystifications du Sieur P..., récit romanesque des aventures d’un comédien et auteur dramatique dont Monnet ne révèle pas le nom. Il s’agit d’Antoine Poinsinet né à Fontainebleau en 1735, mort noyé dans le Guadaquivir en 1769. Poinsinet n’était qu’un plagiaire ridicule, ignorant et présomptueux. Sa bêtise et ses mystifications ont amusé ceux qui l’ont connu. Il devint la victime des espiègleries des écrivains et comédiens de l’époque. Monnet raconte toutes les mésaventures de ce Ragotin. Mylne Martin 72.26 (qui décrit aussi 2 autres éditions de 1772 et une de 1777.) Trou dans la marge inférieure du 1er titre, qq. mouillures, sinon plaisant exemplaire dans son premier brochage. Le papier dominoté est en partie doublé, avec déchirures au dos.
Lille, Impr. Silic, Lille, Impr. Silic(1936) ; petit in-12, broché. 47 pages - 2 photographies hors-texteÉDITION ORIGINALE de toute rareté. Jean Sangnier, le futur résistant et fondateur de Ouest France, avait un peu plus de 20 ans lorsque sa petite pièce théâtrale Or un jour, une étoile a été représenté à Paris le 16 décembre 1935 au cours de la 2e Veillée Internationale organisée par les “Rencontres Internationales du Foyer de la Paix”. Les 2 planches montrent des scènes de cette représentation. Acteurs : Françoise Christophe, F. P. Couvreur, Monique Vanuxem, Paul Sangnier, Pierre Krüger... ENVOI AUTOGRAPHE de l’auteur “Pour toi, Henri, avec tant de souvenirs et d’amitié, ce petit livre est devenu bien lourd... jean 26 avril 1936”.
Une œuvre de jeunesse du grand patron de presse
Paris, L’Œuvre d’Art International, impr. H. Arnaudeau, Paris, L’Œuvre d’Art International, impr. H. Arnaudeau1903 ; in-folio (50 x 33 cm.), en feuilles, sous une couverture illustrée. 4 pp. de texte, table des planches illustrée en lithographie, 11 portraits lithographiques en noir.Jean-Paul Dubray (Maubeuge 1883 - Paris 1940) s’est fixé à Montmartre à l’âge de 16 ans où il peint, chante dans les cafés-concert, sculpte avec Léon Fagel et pratique l’eau-forte apprise auprès de Jacques Villon. La suite Les Malheureuse, réalisée en 1903 d’après des études prises au laboratoire de psychologie expérimentale de Villejuif est son premier travail comme lithographe. La noirceur des portraits, les gestes et postures morbides, les regards désespérés, hallucinés qui préfigurent l’expressionnisme lui valent les encouragements de Mirbeau, Gustave Kahn, Fénéon, Rodin, Redon, Bonnard et d’Henri Boutet qui signe le texte présentation des Malheureuses où il confesse être bien peu qualifié pour présenter cette œuvre si éloignée de ses propres productions. Ce travail valut à Dubray cette remarque de Steinlein : “Tu iras loin, ou tu te casseras la gueule”. Après ces première lithographies, Dubray a eu une œuvre de lithographe et de graveur sur bois, avec des sujets souvent marqués par l’idée de la mort. Blessé de guerre en 1914 il est partiellement paralysé mais poursuit son œuvre de graveur. Il a fondé la revue La Lithographie et le bois en 1906 et il fut rédacteur en chef de la revue Le Livre et l’Image. Outre sa carrière de graveur, il a exercé comme chef d’orchestre à la Gaieté Montparnasse, éleveur dans la vallée de Chevreuse et bibliothécaire à la mairie du Ve arrondissement. En 1943, Mathilde-Antoinette Galvaing lui a consacré une notice Jean-Paul Dubray, graveur préfacée par Mac Orlan et illustrée d’un portrait par Lebedeff. Cette suite, comme l’ensemble de son œuvre lithographique est très rare - Fonds Français VII, p. 118.ENVOI AUTOGRAPHE en vers, signé de Dubray, daté oct. 07 sur la première page de texte “À l’homme au cœur si généreux Je me permets d’offrir ces pages Faites avec ardent courage Pour les toujours si malheureux. À l’ami Drujon (...)” Couverture endommagée avec manques de papier aux bords.
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Lausanne, François Grasset, 1769. 8°. 42, (6) S. Mit einer gefalteten Tafel. Späterer Halbleinenband.
Hirsch-Hübotter V, 725. – Erste Ausgabe. Der Schweizer Arzt Jean André Venel (1740–1791), absolvierte die «Chirurg. Lehre bei François-David Cabanis in Genf, Weiterbildungsaufenthalte in Montpellier, Paris und Strassburg. Chirurg in Orbe und Yverdon, 1770-75 im Dienst des Gf. Potocki. 1778 eröffnete V. in Yverdon die erste Hebammenschule der Schweiz. Danach wandte er sich dem jungen Gebiet der Orthopädie zu, gründete 1780 das weltweit erste orthopäd. Spital in der Abbaye von Orbe und erwarb sich den unbestrittenen Titel eines ‹Vaters der Orthopädie›.» (e-HLS). – Die gefaltete Tafel lose. – Résumé: First edition. The Swiss physician Jean André Venel (1740-1791). Studies surgery with François-David Cabanis in Geneva, further training in Montpellier, Paris and Strasbourg. Surgeon in Orbe and Yverdon, 1770-75 in the service of Gf. Potocki. In 1778 Venel opened the first midwifery school in Switzerland in Yverdon. He then turned to the young field of orthopaedics, founded the world's first orthopaedic hospital in the Abbaye of Orbe in 1780 and earned the undisputed title of 'father of orthopaedics'. – Later half cloth binding. 42, (6) pages. With 1 folded plate.
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Paris, L'imprimerie de N. Renaudiere, l'an neuf de la République (1801). 8°. (4) S., S. I-VIII, S. 9-271. Pappband der Zeit mit Marmorpapierbezug (berieben).
Monglond V, 731. - Erste Ausgabe. Als Vorwort gedruckte Widmung an Napoleon. Jean-François Haumont, ein ehemaliger Soldat von Napoleon verlor während einer Schlacht ein Auge und wollte mit vorliegender Fabelsammlung etwas zur Unterhaltung seiner ehemaligen Kollegen beitragen.
Rotterdam, Jean Hofhoudt, 1729. 8°. (2) VI, 164 (4) S. Lederband der Zeit mit Rückenschild. (berieben, bestossen und etwas verzogen).
Cioranescu 44265. - Erste Ausgabe dieses satirischen Romanes des französischen Oekonomen Jean François Melon (1675-1738), erschien nach dem Tod Ludwig XIV und karikiert die Herrschenden Frankreichs. Melon war Oberinspektor der Landwirtschaft in Bordeaux und Sekretär von Kardinal Dubois und der l'Académie Bordeaux. - Das Titelblatt stärker, sonst nur wenig fleckig und gebräunt.
Paris, Éditions Bourrelier, Paris, Éditions Bourrelier1950 ; plaq. in-4, brochée, couv. illustrée. 32 pp.ÉDITION ORIGINALE. Recueil de comptines suivi d’une étude sur les comptines par Jean Chateau, agrégé de philosophie, docteur ès-lettres et Henriette Chateau, directrice d’école maternelle.ENVOI AUTOGRAPHE À M. le Dr. Ferdière, hommage respectueux. Paris, 24 sept. 50. Le célèbre médecin Gaston Ferdière (1907 - 1990) était un proche des surréalistes. On lui doit diverses publications médicales sur l’érotomanie, l’épilepsie et l’assistance psychiatrique, ainsi que des recueils de poèmes. Il reste surtout connu comme chef du service de psychiatrie de l’asile de Rodez où Antonin Artaud fut interné de 1943 à 1946. Artaud lui reprochera de lui avoir fait subir de nombreux électrochocs. Quelques notes de Ferdière dans la marge de l’Étude sur les comptines : pas d’accord ! et à la fin : J’ai les 2 volumes de thèse de Château sur le jeu. Jean Château a soutenu en 1947 une thèse intitulée Le jeu de l’enfant.